SCIENTIFIQUEMENT VÉRIFIÉ - DÉSINFECTION DE L'AIR PAR UV-C - scientifiquement vérifié

 
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DÉSINFECTION DE L’AIR PAR UV-C
        SCIENTIFIQUEMENT VÉRIFIÉ

    -    DÉSINFECTION DE L’AIR PAR UV-C LIVRE BLANC PAR LE DR. THIERRY K.S.
                                     JANSSENS

-       RAPPORT DE LABORATOIRE PAR LE PROF. WACLAW DABROWSKI (INSTITUT
               D’AGRICULTURE ET DE BIOTECHNOLOGIE ALIMENTAIRE)

    -   COMMENTAIRES SUR LE RAPPORT DE LABORATOIRE PAR LE DR. THIERRY
                               K.S. JANSSENS

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Désinfection de l’air par UV-C vérifiée par le prof. Waclaw Dabrowski
(Institut d’agriculture et de biotechnologie alimentaire)

La pandémie soudaine de Covid-19 a fait prendre conscience à la société et à l’économie
mondialisées de leur vulnérabilité aux agents pathogènes émergents. Le nouveau coronavirus qui
se propage à travers la population humaine a révélé des propriétés inattendues qui ont mis à mal
les systèmes de santé du monde entier. Les individus présents en foules denses sont tout
particulièrement susceptibles de répandre les infections respiratoires, comme l’indique la façon dont
les lieux de récréation, de sport et de fête ont été signalés l’année dernière comme des zones à
risque pour la transmission du virus SARS-CoV-2. Ainsi, tous les lieux publics intérieurs avec une
présence régulière ou une forte affluence sont potentiellement à haut risque pour la propagation du
coronavirus. Par conséquent, les répercussions économiques de la pandémie de Covid-19 affectent
principalement le secteur des arts, du divertissement et des loisirs ainsi que celui de l’hébergement
et des services de restauration (McKinsey, 2020), car ils doivent suivre des directives très strictes
de la part des autorités et qu’ils souffrent de la peur, de l’incertitude et du doute des consommateurs
tandis que leur période de récupération par rapport aux niveaux pré-pandémiques nécessiterait
jusqu’à cinq ans, sans parler de la forte proportion de petites entreprises affectées.

Des mesures telles que le lavage des mains, les masques de protection, la désinfection des
surfaces, la distanciation sociale, la gestion des foules, les dépistages et la recherche des contacts
se sont avérées essentielles pour rouvrir progressivement la société après le confinement mis en
place lors de la première vague mondiale des infections de SARS-CoV-2. Malgré tout, retrouver les
chiffres de fréquentation d’avant la pandémie demeure un défi, par ex. pour les événements
récréatifs, commerciaux ou religieux, les organismes éducatifs ou pour la prospérité des services
alimentaires dans les bars et restaurants.

Le débat scientifique sur la transmission du SARS-CoV-2 dans l’air se poursuit (Lewis, 2020), et a
provoqué l’agitation du public concernant la formulation de lignes directrices, comme la distance à
respecter entre les individus et la comparaison des risques entre les espaces intérieurs et extérieurs.
Dans la lutte contre la propagation du virus, la distinction entre gouttelettes et particules
aérodispersées réside dans le fait qu’il pouvait se transmettre en toussant/éternuant ou en
parlant/chantant respectivement. Il y a eu des preuves importantes de la détection du matériel
génétique du SARS-CoV-2 dans les particules aérodispersées, mais la contagiosité est hautement
déterminée par l’ampleur de la charge virale et la durée d’exposition. De même, il a été démontré
que le virus de la grippe (qui est comparable au nouveau coronavirus en termes de sensibilité
structurelle) était plus contagieux dans les particules aérodispersées à bas taux d’humidité (Noti et
al, 2013), c’est le cas de l’air intérieur chauffé par exemple. À la suite du consensus croissant
simultané sur le rôle déterminant des particules aérodispersées dans la transmission aérienne et le
risque subséquent des événements super-propagateurs (Commission COVID-19 de la revue
scientifique médicale The Lancet, 2020), la ventilation et la désinfection de l’air intérieur recyclé sont
devenues des mesures indispensables pour assurer un environnement ambiant plus sain avec un
risque réduit d’infection par le SARS-CoV-2 ou d’autres agents pathogènes respiratoires. En plus
des lignes directrices en termes de comportements et d’entretien, le traitement approprié de l’air
intérieur va devenir une barrière de sécurité biologique supplémentaire, comme on peut le constater
dans le monde entier à travers des initiatives pour formuler des lignes directrices pour la sécurité
des sites ; par exemple avec REHVA, la Fédération des associations européennes de chauffage,
ventilation et air conditionné (Kurnitski et al., 2020)).

La stérilisation par rayonnement ultraviolet est une technique efficace pour éliminer les micro-
organismes. Cette irradiation à haute énergie et basses longueurs d’onde détruit le matériel
génétique sans laisser de résidus avec un risque minime d’apparition de résistances comparé à
l’utilisation de biocides/anti-microbiens. Il peut être appliqué sur des surfaces adéquates et des
vecteurs passifs en l’absence d’organismes non ciblés, tels que les êtres humains, et a également
fait ses preuves dans le traitement topique des infections, la désinfection de l’eau dans l’aquaculture
et des systèmes de ventilation des espaces intérieurs. Il s’agit d’un mode non sélectif d’élimination
des micro-organismes, mais les cellules et les virus ne sont pas tous aussi sensibles (Malayeri et

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al., 2016). Les parois cellulaires, les structures sporifères et les capsides virales denses peuvent
nécessiter une plus forte dose de radiation d’UV-C pour atteindre le matériel génétique. Les virus,
et en particulier les groupes à ADN monocaténaire, sont plus sensibles au rayonnement ultraviolet
que les micro-organismes cellulaires (Tseng et al., 2005). Ainsi, le SARS-CoV-2 est rapidement
éliminé par ce traitement, même à haute densité (Heilingloh et al., 2020).

La lampe de désinfection Luxibel type B air 2 x 55 W TUV a recours à ce même principe pour traiter
l’air intérieur  et grâce à son design aérodynamique et sa structure verticale, elle se prête à un
mode de flux laminaire au milieu de la colonne d’air située au-dessus des foules. En tant que tel, le
système de désinfection à mi-hauteur évite l’aérodispersion confuse des particules tout en limitant
la propagation de leurs agents pathogènes.

Dans une étude menée par l’IBPR (prof. Wacław Dąbrowski, Institut d’agriculture et de
biotechnologie alimentaire) en Pologne, notre dispositif présente un effet quasi immédiat sur la
qualité microbiologique de l’air, en passant de 71 à 49 % de la numération microbienne et fongique
totale après 2 heures de fonctionnement selon un traitement paramétré à 1,3 volume d’air intérieur
par heure (voir figure 1). Au bout de 20 heures, la réduction du compte viable est de 98 % et de
93 % respectivement par rapport à la charge initiale.

Figure 1 : numérations microbiennes et fongiques totales sur un échantillon de 1 m3 d’air intérieur
(échantillonneur d’air MAS-100 ECOTM, MBV), après mise en culture.

Au bout de 20 heures de traitement de l’air dans une pièce fermée, la charge de cellules
microbiennes viables dans l’air échantillonné a diminué pour atteindre les niveaux observés dans
les salles d’opération (Shaw et al., 2018) ou dans les échantillons occasionnels positifs des salles
blanches (Tršan et al., 2019).

Le positionnement des unités selon les principes du système de désinfection de l’air breveté à mi-
hauteur peut réduire le nombre de particules dangereuses plus efficacement que les systèmes
classiques à fixation murale ou les techniques du type salle blanche.

En complément des mesures recommandées pour lutter contre la propagation du Covid19,
conformément aux lignes directrices établies par les autorités, intégrer l’unité de désinfection Luxibel
type B air 2 X 55 W UV dans un système de ventilation bien dimensionné aidera à réduire le risque
d’infection par le SARS-CoV-2 ou tout autre agent pathogène aérodispersé dans tout espace ou lieu

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public intérieur, à la fois durant la crise actuelle et après la pandémie. Cela résultera en une utilisation
facilitée des espaces publics intérieurs et une récupération économique qui arrivera plus vite pour
les secteurs économiques les plus fortement touchés.

Dr. Thierry K.S. Janssens
Bilogiste moléculaire

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Liste des références

   •   https://www.mckinsey.com/featured-insights/coronavirus-leading-through-the-
       crisis/charting-the-path-to-the-next-normal/covid-19-recovery-in-hardest-hit-sectors-could-
       take-more-than-5-years
   •   Heilingloh, C. S., Aufderhorst, U. W., Schipper, L., Dittmer, U., Witzke, O., Yang, D., ... &
       Steinmann, E. (2020). Susceptibility of SARS-CoV-2 to UV irradiation. American Journal of
       Infection Control.
   •   Kurnitski J, Boerstra A, Franchimon F, Mazzarella L, Hogeling J, Hovorka F, et al. REHVA
       COVID-19 guidance document , 17 mars, 2020 (les mises à jour suivront si besoin) How to
       operate and use building services in order to prevent the spread of the coronavirus (SARS-
       CoV-2) disease (COVID-19) in workplaces. 2020;2020(i):1–6.
   •   Lewis, D. (2020). Is the coronavirus airborne? Experts can’t agree. Nature, 580(7802), 175.
   •   Malayeri, A. H., Mohseni, M., Cairns, B., Bolton, J. R., Chevrefils, G., Caron, E., ... & Linden,
       K. G. (2016). Fluence (UV dose) required to achieve incremental log inactivation of bacteria,
       protozoa, viruses and algae. IUVA News, 18(3), 4-6.
   •   Noti, J. D., Blachere, F. M., McMillen, C. M., Lindsley, W. G., Kashon, M. L., Slaughter, D.
       R., & Beezhold, D. H. (2013). High humidity leads to loss of infectious influenza virus from
       simulated coughs. PloS one, 8(2), e57485.
   •   Shaw, L. F., Chen, I. H., Chen, C. S., Wu, H. H., Lai, L. S., Chen, Y. Y., & Der Wang, F.
       (2018). Factors influencing microbial colonies in the air of operating rooms. BMC infectious
       diseases, 18(1), 4.
   •   The Lancet COVID-19 Commissioners, Task Force Chairs, and Commission Secretariat
       (2020) Lancet COVID-19 Commission Statement on the occasion of the 75th session of the
       UN      General      Assembly.     Publié    en     ligne    le    14     septembre,        2020,
       https://doi.org/10.1016/S0140-6736(20)31927-9
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       cleanroom and microbiota catalogue preparation. Saudi Pharmaceutical Journal, 27(4), 455-
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       germicidal irradiation. Aerosol Science and Technology, 39(12), 1136-1142.

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À propos du dr. Thierry K.S. Janssens
Thierry Janssens est un scientifique expérimenté spécialiste en biologie moléculaire, écologie
microbienne, virologie et bioinformatique. Il a obtenu un Master ès sciences en biologie et un Master
ès sciences en biotechnologie à l’université de Gand. Par la suite, il a décroché son doctorat en
biologie à l’université libre d’Amsterdam, où il a étudié les processus évolutifs dans le cadre de la
toxicité des métaux lourds et du stress oxydatif. Plus tard dans sa carrière, il a mené des recherches
génomiques et bioinformatiques sur divers projets appliqués en lien avec la toxicologie, la
microbiologie et la bio-prospection, tout en développant des bio-essais pour l’étude des effets des
nouveaux composés candidats microbiens. Ces dernières années, il a mené une recherche à
l’Institut national néerlandais de la santé publique et de l'environnement sur l’usage des
métagénomiques pour une amélioration de la surveillance des pathogènes respiratoires.

À propos du prof. Wacław Dąbrowski - Institut d’agriculture et de biotechnologie alimentaire
Le professeur Wacław Dąbrowski de l’Institut d’agriculture et de biotechnologie alimentaire travaille
sur la recherche, le développement et l’application de nouvelles méthodes techniques et
biotechnologiques dans l’industrie alimentaire. Ces applications couvrent plusieurs secteurs comme
la microbiologie technique, la microbiologie alimentaire, l’ingénierie cellulaire, l’ingénierie des
procédés, la chimie et la biochimie, la technologie alimentaire et le régime humain. Nous travaillons
également dans les domaines de l’agro-alimentaire comme la production de levure, d’alcool, de vins,
de vinaigres, de bières, le traitement des fruits et légumes, le traitement et stockage des céréales,
le traitement de l’amidon et des pommes de terre, l’industrie boulangère, des concentrés
alimentaires, des aliments frais et surgelés, l’industrie sucrière, l’industrie des viandes et graisses
ainsi que la production de préparations microbiologiquement actives (enzymatiques, probiotiques,
cultures initiatiques, etc.).
www.ibprs.pl

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