SIMONETTA KLAB spectacle vivant

 
CONTINUER À LIRE
SIMONETTA KLAB spectacle vivant
SIMONETTA
       KLAB
       spectacle vivant
SIMONETTA KLAB spectacle vivant
SOMMAIRE /                                     DISTRIBUTION /

Note d’intention // p.3-5                      Écriture et mise en scène Anne-Sophie Grac
Beauté d’hier, d’aujourd’hui et de demain      Regard dramaturgique Julie Rossello Rochet
                                               Regard extérieur Charles Chauvet
Origine et trame narrative /// p.8
Identité et transformations                    Avec
                                               Noémie Rimbert
Processus et dispositif scénique //// p.9-10
De la matière à l’immatériel                   Scénographie et costumes Anne-Sophie Grac
                                               Création lumière Léa Maris
Extraits ///// p.11-12                         Création sonore Antoine Prost
Didascalies et texte en voix off               Transformation physique Ariane Morgenstern
                                               Création et programmation vidéo Julien Desbrosses
Calendrier ////// p.13                         Infographie, effets spéciaux numériques Alexandre Rey
                                               Chorégraphies Jérémy Martinez
Équipe artistique /////// p.14-16

Contact //////// p.17                          PRODUCTION /
Fiche technique ///////// p.18                 La compagnie recherche des partenaires artistiques et
                                               financiers pour la création de Simonetta.
                                               (résidences, coproductions, pré-achats).

                                               Co-producteurs / soutiens / partenaires actuels :
SIMONETTA KLAB spectacle vivant
NOTE D’INTENTION //
                                                                                   BEAUTÉ D’HIER, D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN

                                                                                   Simonetta met en scène le voyage organique et psychique d’une
                                                                                   femme à travers les siècles. Il est interprété par une comédienne
                                                                                   seule en scène, dont le corps est traversé par une série de figures,
                                                                                   inspirées des plus grandes icônes féminines qui ont marqué l’his-
                                                                                   toire de l’art, la mode, le cinéma, ou encore la publicité.
                                                                                   En parallèle et sous la forme d’une voix off, les spectateurs sont
                                                                                   guidés par les confidences d’une jeune femme, en quête de séréni-
                                                                                   té face au monde qui l’entoure.

                                                                                   Le titre du spectacle fait référence à Simonetta Vespucci, muse du
                                                                                   peintre Sandro Botticelli. Considérée comme la plus belle femme
                                                                                   de son époque, elle servit de modèle pour de nombreux tableaux,
                                                                                   dont le plus célèbre est « La naissance de Vénus » (ci-contre).
                                                                                   De nombreuses femmes ont contribué à cette « quête de beauté »
                                                                                   qui obsède l’espèce humaine depuis plus de cent mille ans. Leurs
                                                                                   histoires et leurs apparences respectives témoignent d’une évolu-
                                                                                   tion toujours plus sévère et codifiée du corps féminin, et plus ré-
                                                                                   cemment du corps masculin, au sein de notre société occidentale.
                                                                                   En s’appuyant sur les conventions imposées par notre environne-
                                                                                   ment culturel et social, notre Simonetta propose de faire renaître
                                                                                   l’ensemble de ces icônes par la voix et le corps d’une seule femme.

                                                                                   Grâce à l’évolution expérimentale et poétique de ce même corps,
                                                                                   objet de tous les fantasmes et de toutes les transgressions ; le
                                                                                   spectacle interroge la notion même de « beauté » et les critères
                                                                                   qui en découlent. Comment les corps et les modèles de beauté
                                                                                   ont-ils évolués au cours de l’histoire ? Qu’en est-il aujourd’hui, à
                                                                                   travers l’omniprésence des médias numériques dans le quotidien
                                                                                   de chacun ? Et pour demain, quel idéal se profile avec l’avènement
                                                                                   du transhumanisme ?
                                                                                   En partant du constat que la beauté a toujours eu une place cen-
                                                                                   trale dans l’évolution de l’humanité, Simonetta dresse un parallèle
                                                                                   entre les représentations picturales du corps dans l’histoire de l’art
                                                                                   et les images numériques que nous fabriquons aujourd’hui.
                                                                                                                                                            3
Retouche numérique, d’après La naissance de Vénus, Sandro Botticelli, vers 1485.
SIMONETTA KLAB spectacle vivant
Mon point de départ dans l’élaboration de ce spectacle a été la
                                        découverte des représentations classiques de Sainte-Marie l’Égyp-
                                        tienne, dont le corps est entièrement recouvert par sa chevelure.
                                        Ancienne prostituée repentie, son histoire se serait transmise
                                        parmi les moines de Palestine, aux environs du Vème siècle.
                                        Dans l’art sacré, elle est souvent représentée dénudée, avec de
                                        longs cheveux dénoués comme unique vêtement ; signe de son
                                        repentir et de sa pénitence.
                                        J’ai été particulièrement fascinée par la statue de Sainte Marie
                                        exposée dans la collégiale de Notre-Dame d’Écouis (ci-contre).
                                        Cette œuvre conjugue à la fois l’inertie caractéristique des corps
                                        sculptés et le mouvement tangible de sa longue chevelure ondulée,
                                        dissimulant l’entièreté de son corps nu.
                                        Intriguée par l’originalité de ce costume de cheveux vallonné, j’ai
                                        alors rêvé à la réincarnation de cette figure évangélique sur scène
                                        par le biais d’une danse, dans laquelle l’interprète évoluerait de la
                                        communion vers la transe.

                                        De cette première figure est née une recherche plus approfondie
                                        sur la représentation du corps féminin dans notre héritage artis-
                                        tique et plus généralement, de sa progression dans nos cultures
                                        occidentales. Bien que le sujet puisse s’élargir à d’autres visions
                                        de par le monde, j’ai choisi de limiter mon champ de recherche à
                                        celle qui semble être la plus répandue mais aussi, la plus médiati-
                                        sée de nos jours. L’idéal de la « beauté occidentale » prend de plus
                                        en plus d’importance dans nos cultures et plus largement dans
                                        l’économie mondiale, aux dépends de la diversité des femmes et
                                        des corps existants.

                                        Au delà de ce constat, j’ai été rattrapée par mes propres contradic-
                                        tions en tant que femme, qui s’expriment par l’envie de m’éloigner
                                        des archétypes imposés par cette société et le besoin instinctif de
                                        plaire à l’autre. Quelle place prend le regard de l’autre dans ma
                                        propre construction identitaire, qu’elle soit sociale ou intime ?
                                        Simonetta est né du désir de répondre à cette vaste question, qui
Sainte-Marie l’Égyptienne, collégiale   englobe la notion de confiance et d’estime de soi, dans une société
 de Notre-Dame d’Écouis, vers 1313.     où l’image de la perfection est omniprésente.
                                                                                                                4
SIMONETTA KLAB spectacle vivant
Afin d’interroger la place de l’individu au sein de cette norme, j’ai      Désamorçant le fondement même de son propos grâce à l’humour
imaginé un spectacle où le corps serait au cœur du propos, à la            et parfois même la caricature, Simonetta met en scène une série de
fois support d’expérimentations plastiques et objet de fiction.            beautés-sombres, à la fois emblématiques et surnaturelles.
                                                                           Comme une matière toujours en mouvement, à la fois théâtrale
En suivant une chronologie de temps, le spectacle est construit sur        et éminemment actuelle, chaque réincarnation se heurte à la
l’apparition d’images scéniques fortes, se référant tour à tour aux        question suivante : jusqu’où l’Homme est-il prêt à aller dans sa
grandes périodes qui ont marqué l’histoire de l’humanité :                 recherche incessante de la perfection ?
Antiquité, Renaissance, Âge moderne, Époque contemporaine,
XXI ème siècle, futur. Chaque tableau fait renaître l’atmosphère           Par le biais de cette performance physique et sensorielle, je pose
d’une époque singulière à travers l’incarnation de six femmes cé-          les questions suivantes : Que devient le corps lorsqu’il prend vit et
lèbres, dont les parcours ont largement contribué au maintien des          sort de son apparence figurative ? Que voulons-nous voir en tant
stéréotypes véhiculés autour du corps féminin au cours des siècles.        que spectateurs et que sommes-nous capables de voir ? Quelles
Pour faire resurgir ces différentes icônes historiques, mon travail        sont les frontières entre l’image projetée d’un corps et la réalité
s’inspire de notre héritage dans les domaines de l’art, la mode, le        charnelle et organique de ce même corps présent sur scène ?
cinéma, la publicité, jusqu’à l’avènement plus récent des nouvelles
technologies.                                                              Par le jeu des illusions et des artifices propres au théâtre, je
                                                                           cherche à tromper le spectateur sur la nature du corps de l’in-
Convoquant les figures d’Aphrodite, Marie-Madeleine, en passant            terprète et à le questionner sur le pouvoir des images qui se
par Louise Brooks, Amanda Lepore, ou Aimée Mullins, le spec-               construisent devant lui. Comme une machinerie dévoilée à vue,
tacle propose une torsion du regard sur la matérialité du corps            ces images que nous fabriquons sur scène sont systématique-
et sa capacité à faire résonner en nous les réactions les plus com-        ment éclatées, révélant ainsi le caractère éphémère de nos propres
plexes : désir, gêne, admiration, effroi, rire, rejet, jalousie, dégoût.   idéaux. Chaque canon de beauté n’est-il pas la vérité d’une certaine
Les transformations opérées sur le corps de la comédienne                  époque, qui nous semble aujourd’hui désuète, voire ridicule ?
opposent tour à tour l’image d’une beauté historique à celle d’une
beauté contemporaine, l’éclat d’une beauté naturelle à la froideur         Enfin, pour interroger la place du corps dans le monde de demain,
d’une beauté artificielle, l’apparence d’une Vénus antique à celle         je souhaite intégrer au spectacle un prolongement numérique de
d’un cyborg.                                                               la comédienne, à la manière d’un hologramme. De par son aspect
                                                                           impalpable et immatériel, cette dernière figure est à la fois source
Le théâtre est pour moi le lieu idéal pour interroger le champ de          d’admiration et d’inquiétude, questionnant les recherches actuelles
la représentation puisqu’il est intrinsèquement lié à la présence du       dans les domaines de la robotique et du transhumanisme.
regard de l’autre. À la manière d’une muse soumise à l’œil de son          Et si l’immortalité parvenait à nous détourner de notre obsession
peintre, l’actrice se transforme sous le regard des spectateurs, en-       de l’apparence ?
dossant successivement le rôle de toutes ces femmes que l’homme
à tenter de représenter. Bien qu’il évoque l’aliénation évidente de
la femme par l’homme dans l’histoire, le spectacle interroge éga-                                                            Anne-Sophie Grac
lement l’obstination de la femme vis à vis d’elle même, à travers les
transformations qu’elle ne cesse de s’infliger.
                                                                                                                                                   5
SIMONETTA KLAB spectacle vivant
1. La Vénus accroupie, reproduction (IIe). 2. Sainte Marie Madeleine, Francesco Lupicini (1640). 3. Louise Brooks (vers 1927). 4. Amanda Lepore (2010). 5. Ava, femme robot dans le film
Ex-Machina (2015). 6. Visage en nuage de points, Catherine Ikam et Louis Fléri - exposition Artistes & robots (2018).
                                                                                                                                                                                           6
SIMONETTA KLAB spectacle vivant
ORIGINE ET TRAME NARRATIVE ///
                                                       IDENTITÉ ET TRANSFORMATIONS

                                                       Le choix du seul en scène est né de mon désir de représenter le
                                                       corps de la femme comme un matériau adaptable et transformable
                                                       à l’infini : comment raconter l’histoire de la beauté et du corps par
                                                       la mise en jeu d’une femme comme unique modèle ?

                                                       Pour incarner cette femme aux multiples visages, j’ai fait appel à
                                                       Noémie Rimbert. Cette comédienne de vingt-neuf ans correspond
                                                       en tous points aux canons de beauté antiques (longue chevelure
                                                       blonde, corps musclé, peau immaculée...) mais aussi aux « cri-
                                                       tères de beauté » recherchés dans notre société (corps élancé et
                                                       longiligne, peau et yeux clairs, harmonie naturelle...). Cependant,
                                                       Noémie possède une agénésie de la main gauche (atrophie du bras
                                                       gauche et moignon), une particularité physique qui constitue le
                                                       nœud fondamental du spectacle.

                                                       Grâce à l’intégration de prothèses (esthétique et myoélectrique),
                                                       le corps de Noémie sera notre objet de travail, à la fois support de
                                                       résurgences lointaines (figures historiques) et prétexte à l’explora-
                                                       tion de nouvelles transformations (figures robotiques).
                                                       Faisant écho aux statues antiques dont les corps ont été atrophié
                                                       par le temps, l’absence de ce membre est traité comme une trans-
                                                       formation à part entière et non comme un manquement.
                                                       Qui parviendra à démêler le vrai du faux ?

                                                       Simonetta propose une expérience physique et sensorielle pour la
                                                       comédienne comme pour les spectateurs, qui assistent à la muta-
                                                       tion physique et psychologique de cette femme-caméléon.
                                                       S’abandonnant totalement aux fantasmes qu’elle représente,
                                                       chaque figure de beauté traverse de façon systématique une nais-
                                                       sance et une mort, convoquant ainsi la figure suivante.
                                                       À la manière d’une boucle, cette construction narrative permet
                                                       une mise à distance des clichés véhiculés autour de toutes ces
                                                       femmes : en voulant tendre vers la perfection, chaque icône est
                                                       rattrapée par son caractère éphémère, ce qui l’empêche d’exister
                                                       totalement. Chaque mort laisse place à une nouvelle transforma-
                                                       tion et le corps devient ainsi un sujet d’exploration inépuisable.
                                                                                                                               7
Noémie Rimbert, interprète. Photographie de Abigail.
SIMONETTA KLAB spectacle vivant
« UNE BELLE FEMME DOIT POSSÉDER UNE
                                                                                               TRENTAINE DE CARACTÉRISTIQUES, DIVISÉES EN
                                                                                               ONZE CATÉGORIES :

                                                                                               TROIS LONGUES (LES CHEVEUX, LES MAINS ET
                                                                                               LES JAMBES), TROIS COURTES (LES DENTS, LES
                                                                                               OREILLES, LES MAMELLES), TROIS LARGES (LE
                                                                                               FRONT, LA POITRINE ET LES HANCHES), TROIS
                                                                                               ÉTROITES (LA TAILLE, LES CUISSES ET LE VAGIN),
                                                                                               TROIS GRANDES (LES TRESSES, LES BRAS ET
                                                                                               LES CUISSES), TROIS FINES (LES CHEVEUX, LES
                                                                                               DOIGTS ET LES LÈVRES), TROIS ARRONDIES (LE
                                                                                               COU, LES BRAS ET LES FESSES), TROIS PETITES
                                                                                               (LA BOUCHE, LE MENTON ET LES PIEDS), TROIS
                                                                                               BLANCHES (LES DENTS, LE COU ET LES MAINS),
                                                                                               TROIS ROUGES (LES LÈVRES, LES MAMELONS, ET
                                                                                               LES JOUES) ET TROIS NOIRES (LES CILS, LES YEUX
                                                                                               ET LE MONT DE VÉNUS). »

                                                                                                                     TIRÉ DE “LA EGLOGA PASTORAL”
                                                                                                           DE PHILIBBO E DINARCHO, PUBLIÉ EN 1889.
                                                                                                                                                     8
Noémie Rimbert dans la figure de Marie-Madeleine, résidence aux Subsistances (juillet 2020).
SIMONETTA KLAB spectacle vivant
PROCESSUS ET DISPOSITIF SCÉNIQUE ////
                                                                         DE LA MATIÈRE À L’IMMATÉRIEL

                                                                         Influencée par ma formation initiale en scénographie et cos-
                                                                         tumes de théâtre, ma perception de la mise en scène est avant tout
                                                                         visuelle. L’ espace, les images et le corps des acteurs enrichissent
                                                                         fortement mon processus de recherche, en amont de l’écriture.
                                                                         La création de Simonetta s’appuie ainsi sur différents champs
                                                                         esthétiques et plastiques comme la danse, le théâtre et l’art numé-
                                                                         rique, en passant par la confection d’effets spéciaux (maquillage,
                                                                         masques, perruques).

                                                                         L’espace scénique, l’univers sonore et les transformations phy-
                                                                         siques opérées sur le corps de la comédienne sont intrinsè-
                                                                         quement liés à la trame narrative du spectacle. Le texte est un
                                                                         matériau en filigrane, qui accompagne les spectateurs sous la
                                                                         forme d’une voix off, et dont l’interprète se saisit à la toute fin du
                                                                         spectacle. Notre espace de recherche a pour intention de créer un
                                                                         trouble entre la réalité figurée au plateau et l’illusion donnée par
                                                                         les artifices propres au théâtre : scénographie, costumes, lumière,
                                                                         création sonore et vidéo.

                                                                         Sur scène, deux univers se construisent en parallèle jusqu’à se
                                                                         confondre : d’un côté, le récit intime d’une femme en quête de
                                                                         sérénité face au monde d’aujourd’hui (voix off avec inserts d’am-
                                                                         biances, bande son) ; de l’autre, une traversée visuelle et poétique
                                                                         convoquant les différentes figures féminines (travail corporel et
                                                                         plastique au plateau).

                                                                         À travers cette écriture scénique multiple, la relation entre la co-
                                                                         médienne et les spectateurs évolue au cours de la représentation,
                                                                         allant d’une atmosphère contemplative, presque mystique, vers
                                                                         une interaction totale avec le public.
                                                                         En ce sens, la prise de parole a un statut particulier et évolutif,
                                                                         passant d’une parole intérieure (voix off) à une parole adres-
                                                                         sée (interaction, voix naturelle). De la même façon, les moyens
                                                                         techniques utilisés pour faire apparaître les différentes figures font
                                                                         appel à des domaines très variés : des arts plastiques à l’utilisation
                                                                         des technologies dites « numériques ».                                   9
Croquis de l’espace scénique. Scène 1 (vénus) et scène 6 (hologramme).
SIMONETTA KLAB spectacle vivant
Chaque figure de beauté est accompagnée par un traitement
                                                                         scénique et un univers sonore spécifiques, provoquant ainsi une
                                                                         réaction toujours différente chez le spectateur.

                                                                         Pour incarner la Vénus antique, la comédienne sera entièrement
                                                                         recouverte d’argile, convoquant la couleur et la texture du marbre.
                                                                         La nymphe de la Renaissance nécessitera la fabrication d’une
                                                                         longue perruque sur mesure et d’un travail chorégraphique.
                                                                         Inspirée des silhouettes des années 20 et plus particulièrement de
                                                                         l’actrice Louise Brooks, la figure de la femme moderne sera mise
                                                                         en valeur par le costume et le maquillage.
                                                                         Pour la figure d’Amanda Lepore, nous travaillerons avec un
                                                                         masque en silicone réalisé sur mesure et des prothèses, pour créer
                                                                         un clown à la fois attachant et outrancier.
                                                                         La figure robotique ou « femme-augmentée » nécessitera l’inter-
                                                                         vention de prothèses myoélectriques (main et jambes).
                                                                         Enfin, la figure holographique fera l’objet d’un travail de retouche
                                                                         numérique et de mapping, en collaboration avec un info-graphiste
                                                                         et un vidéaste.

                                                                         Par le biais de ces différentes technicités plastiques et numériques,
                                                                         le spectacle propose une traversée sensible à travers l’histoire du
                                                                         corps et des moyens humains qui rendent possible le surpasse-
                                                                         ment de son identité originelle.
                                                                         À la fois théâtral, visuel et chorégraphique, Simonetta transporte
                                                                         le spectateur à travers la transgression d’un même corps, de son
                                                                         authenticité charnelle jusqu’à son imperceptibilité. De la matière à
                                                                         l’immatériel.

                                                                                                                                                 10
La Vénus accroupie. Sortie de résidence aux Subsistances (avril 2019).
EXTRAITS /////                                                                 On entend une musique de fond lointaine qui brise le silence des
DIDASCALIES ET TEXTE EN VOIX OFF                                               corps figés dans l’espace. Plusieurs minutes s’écoulent dans l’im-
                                                                               mobilité la plus totale puis, très lentement, la lumière devient plus
                                                                               froide. Le son s’altère pour donner la sensation d’une salle vide où
                                                                               les moindres craquements résonnent démesurément dans la pièce.
NOTE SUR L’UNIVERS DU SPECTACLE.
                                                                               Au plateau, on perçoit la chute d’une goutte qui tombe sur le sol.
L’ espace scénique, l’univers sonore et les transformations phy-
siques opérées sur le corps de la comédienne sont intrinsèque-
                                                                               On entend Simone dans son lit. Elle n’arrive pas à dormir. Elle
ment liés à la trame narrative du spectacle. Le texte est un maté-
                                                                               traverse la pièce et entre dans sa salle de bain. Bruit de robinet et
riau en filigrane, qui accompagne les spectateurs sous la forme
                                                                               d’eau. Elle traverse de nouveau et se recouche dans son lit. Bruits
d’une voix off, et dont l’interprète se saisit à la fin du spectacle.
                                                                               de couette et mouvements. Elle pose un verre sur la table de chevet
Ce qui m’intéresse dans le traitement de cette matière textuelle
                                                                               puis allume son téléphone portable. Sons divers (messages, mails,
c’est notre capacité à entendre les mots séparément de l’inter-
                                                                               jingle de jeux vidéos). (Un temps).
prétation que l’on en a, souvent modifiée par l’image. Créer un
trouble entre ce qui est dit et ce que l’on voit.
                                                                               SIMONE (EN VOIX OFF) - Quand ça a dérapé, j’me suis dit :
Cette matière-texte, en cours de recherche, s’écrit en aller-retour
                                                                               « merde, ça y’est, c’est le moment de ta vie où tout bascule. C’est
avec le travail du plateau et du son.
                                                                               terminé. Tu vas sûrement finir hémiplégique ou paraplégique ».
                                                                               On dirait un nom de médicament. Ou une figure de gymnastique.
                                                                               Après j’me suis dit que ma voiture aller peut être exploser. Mais
----------------------------------------------------------------------------
                                                                               c’est impossible. J’ai lu que pour faire une explosion, il faut que les
                                                                               vapeurs combustibles soient mélangées à l’oxygène de l’air. Pour
Sur scène, plusieurs sculptures de tailles différentes.                        que le réservoir explose, il faut qu’il soit sous pression. Alors, le
Parmi elles, le visage du jeune grec Antinoüs, le buste du dieu                carburant est pulvérisé comme un nuage et s’enflamme immédia-
Apollon, les restes d’un roi Assyrien et Aphrodite accroupie, dite             tement. Mais on est pas dans un film. (Temps) Par contre oui, j’ai
« Vénus de Vienne ». Sur la droite, une baignoire est recouverte de            pensé aux gens que j’aime. J’ai pensé à ma sœur. À mes amis. Et
plusieurs drapés dégoulinants sur le sol.                                      j’ai pensé : « merde mes enfants ». (Temps) Mais, j’ai pas d’enfants !
À gauche, un portant avec plusieurs pièces de costumes dont des                C’est fou. J’ai pensé « merde mes enfants, leur maman sera plus
masques et perruques. Enfin, un bureau avec ordinateur et casque               là ». Mais ils ont pas de maman puisqu’ils n’existent pas. J’ai pensé
téléphonique, ainsi qu’une chaise pivotante se trouvent au centre.             aux enfants que j’avais pas. (Temps) Parce-que j’allais mourir, j’ai
Ces différents espaces sont séparés par de grands voiles clairs sus-           pensé aux enfants que j’aurai pas. Ou alors, non, j’ai pensé aux
pendus au plafond.                                                             enfants que je devrai avoir ? C’est quoi ce bordel ?
                                                                               (Temps)
Les chiffres du site Worldometer sont projetées sur les voiles, don-
nant à voir l’ensemble des données relatives à la population mon-              Sur scène, le flux se densifie juste au dessus de la Vénus accroupie,
diale (total, naissances, décès…), calculées en temps réel sur la base         toujours figée dans sa posture. On distingue peu à peu le visage
de plusieurs algorithmes.                                                      d’une jeune femme, dont le grain de peau apparaît à travers les
                                                                               coulures provoquées par les gouttes.                                      11
Elle tend son bras droit vers une cruche en pierre posée à côté d’elle,   La lumière se rallume sur Marie-Madeleine.
trempe sa main dans l’eau claire puis la ramène sur son épaule.           Elle est exactement dans la même position que celle d’Aphrodite
Dans la sérénité la plus totale, Aphrodite reprend l’action qu’elle en-   avant le noir. Son corps nu est recouvert d’une très longue cheve-
treprenait avant de se figer dans le marbre, 3000 ans auparavant.         lure rousse et ondulée. Elle se lève lentement et aperçoit au loin
Elle se lève, entre dans la baignoire. L’argile blanche qui la recou-     une pomme sculptée et peinte en rouge. Elle s’élance vers elle pour
vrait jusqu’alors se mélange à la transparence de l’eau.                  la croquer mais son geste est arrêté par la rigidité de l’objet. Elle
                                                                          ramasse ensuite un crâne peint en blanc, posé à côté de la pomme.
SIMONE (EN VOIX OFF) - Un jour, quelqu’un m’a dit qu’avoir                S’en suit une chorégraphie lente et mécanique où la jeune femme
un enfant c’était comme partager un territoire. D’abord dans le           tente de reproduire sept tableaux célèbres de la Renaissance.
ventre de la mère : la mère et l’enfant ont le même territoire. Puis      Pour chacun, elle passe par une série de mouvements sensuels et
ensuite, l’enfant sort et il pense qu’il a le même territoire que sa      langoureux, puis se fige dans la posture finale. À la manière d’une
mère. Et puis il grandit et acquiert son propre territoire. Et plus       boucle, la danse s’accélère jusqu’à devenir une transe, emportant
il grandit, plus son territoire s’étend. Et chacun a son territoire.      le corps de la jeune femme dans des mouvements de plus en plus
(Temps) Ma mère. Elle m’a pas laissé mon territoire. Elle m’a pris        offensifs et saccadés. Épuisée par cette longue convulsion, elle finit
mon territoire et elle l’a mangé. Elle est venue, et elle a imposé ses    par tomber au sol pour reprendre son souffle.
règles sur mon territoire. Y’avait « sois parfaite ». Y’avait « fais un
effort ». Y’avait « fais moi plaisir ». Et « dépêches-toi ».              On entrevoit la silhouette de Marie-Madeleine allongée sur le sol,
                                                                          tel un animal souffrant. Elle se traine vers un coin de la salle et se
Au plateau, Aphrodite a fini sa toilette. Elle aperçoit le buste          relève lentement face public. Un filet de sang coule le long de sa
d’Apollon au loin. Elle sort de la baignoire, s’enveloppe d’un drap       jambe gauche. Au sol, on distingue une épaisse flaque du liquide
blanc et se dirige vers lui pour l’embrasser. Face à son immobilité,      rouge sombre, dans laquelle reposent ses pieds. Elle retire sa per-
elle retourne chercher la cruche en pierre, la remplie d’eau et re-       ruque puis se penche pour enfiler un fond de robe.
vient vers son amant pour le réveiller. En vain, elle s’allonge devant    À la manière d’une ballerine, elle s’amuse avec les traces provoquées
lui et tente de le charmer avec son corps. Puis, lentement, elle se       par le déplacement de ses pieds sur scène. Peu à peu, un dessin
redresse et s’assoit aux pieds de la statue.                              apparaît.

SIMONE (EN VOIX OFF) - La première fois que j’ai vu un mort,              SIMONE (EN VOIX OFF) - J’étais assise, dos à la mer. J’écoutais
elle était toute blanche (Temps). Sa peau était comme de la porce-        sa respiration. Quelqu’un m’a dit une fois que le son de la mer
laine. Ou comme de l’ivoire. C’était trop beau. De l’ivoire luisant.      ressemble au bruit du sang de notre mère qui passe en nous avant
C’était comme du lait figé. Comme une statue de lait figé. C’était        notre naissance. Et c’est pour ça que nous sommes toujours attirés
une œuvre d’art. On avait l’impression que l’artiste avait peint de       par l’océan. Comme un retour à la matrice.
tous petits ruisseaux à l’intérieur de l’ivoire. Et ses ongles étaient    On dit aussi que le foetus passe le plus clair de son temps à rêver.
blancs. Ils étaient diaphanes. C’est joli ce mot « diaphane ». On         C’est une sorte de sommeil paradoxal, au fond de l’océan.
dirait le nom d’une fée. Une petite diaphane qui sort la nuit dans
les jardins et seuls les enfants peuvent la voir. Ou alors on dirait le   (Temps)
nom d’une fleur, une diaphane. (Temps) J’aime bien me dire que
ma grand-mère était une fleur.
                                                                                                                                                   12
CALENDRIER //////

                                                                           La compagnie recherche des partenaires artistiques et
                                                                           financiers pour la création de Simonetta.
                                                                           (résidences, coproductions, pré-achats)

                                                                           Avril 2019 / du 16 au 30
                                                                           Résidence de recherche - Les Nouvelles Subsistances
                                                                           Sortie de résidence le 20 avril 2019

                                                                           Juillet 2020 / du 13 au 25 juillet
                                                                           Résidence de recherche - Les Nouvelles Subsistances
                                                                           Sortie de résidence le vendredi 24 juillet 2020

                                                                           Novembre 2020 à juin 2021 /
                                                                           Transmission artistique auprès de 6 classes de Collège, dans le
                                                                           cadre des Classes Culturelles Numériques, en partenariat avec la
                                                                           Métropole de Lyon, Les SUBS et le Laboratoire Érasme

                                                                           Janvier 2021 / du 25 janvier au 2 février
                                                                           Recherche numérique - Lieu à déterminer

                                                                           Mars 2021 / du 16 au 27 mars
                                                                           Résidence de recherche - Les Nouvelles Subsistances
                                                                           Sortie de résidence le vendredi 26 mars 2021

                                                                           Mai 2021 / du 3 au 15 mai
                                                                           Résidence de création - Les Nouvelles Subsistances
                                                                           Représentations les 10, 11 et 12 mai 2021
                                                                           Restitution des Classes Culturelles Numériques le 10 mai 2021

                                                                                                                                              13
La figure d’Amanda. Sortie de résidence aux Subsistances (juillet 2020).
Charles Chauvet - Regard extérieur
ÉQUIPE ARTISTIQUE ///////
                                                                                                  Depuis sa sortie du TNS, Charles exerce en
Anne-Sophie Grac                                                                                  tant que scénographe et metteur en scène.
Conception, mise en scène, scénographie et costumes                                               Il crée son premier spectacle Stunt Action
                                                                                                  Show (d’après Jorge Luis Borges) avec le
                           Formée à l’école du Théâtre National de                                dramaturge Thomas Pondevie. En 2018,
                           Strasbourg, Anne-Sophie Grac est                                       il écrit et met en scène La nuit animale
                           scénographe et costumière.                                             (lauréat de l’aide à la création ARTCENA -
                           En 2015, elle crée la compagnie KLAB,                                  dramaturgie plurielle).
                           structure offrant aux artistes issus de                                En tant que scénographe, il travaille pour
                           formations techniques la possibilité de                                Olivier Martinaud, Thomas Condemine,
                           se positionner en tant que porteurs de        Marion Chobert, Lorraine de Sagazan... En 2017, il signe une
                           projets. Elle met en scène Le Roi Nu d’Ev-    nouvelle collaboration avec Thomas Pondevie pour un dispositif
                           guéni Schwartz et Manyfreak’s Circus écrit    scénographique itinérant, Supernova (NTM). En 2018, il travaille
                           par Florian Choquart (2016).                  pour Élise Chatauret (Saint Felix - MC2 de Grenoble), Amélie Enon
                                                                         (Convulsions - ENSAD de Montpellier) et sur la prochaine création
Actuellement, elle travaille à l’écriture de deux spectacles :           de Frédéric Fisbach.
Simonetta (spectacle transmédia) et Album de Famille (théâtre).
                                                                         Noémie Rimbert - Interprétation
En 2017, elle signe la scénographie de La Famille Royale, adapté
et mis en scène par Thierry Jolivet (Théâtre des Célestins). Elle                                   Après le Conservatoire de Rouen,
conçoit la scénographie et les costumes de Dans un canard, écrit                                    Noémie intègre l’ENSATT en 2011 où elle
et mis en scène par Jean-Daniel Magnin (Théâtre du Rond Point).                                     se forme auprès de Jean-Pierre Vincent,
Elle travaille auprès de Michel Didym sur la scénographie des Eaux                                  Christian Schiaretti, Fredéric Fonteyne,
et Forêts de Marguerite Duras (CDN de Nancy). Elle conçoit le                                       Carole Thibaut. Depuis sa sortie, elle joue
décor d’Othello, traduit par Sacha Todorov et mis en scène par Léo                                  sous la direction de Bernard Sobel à Paris
Cohen-Paperman. Elle travaille auprès de Clément Bondu sur la                                       et Shanghaï, Julie Guichard, Radouan
scénographie de Dévotion (Gymnase du Lycée St Joseph, Avignon                                       Leflahi (Le Partage de Midi), Clémence
2019) et sur l’espace et les costumes de La Terre se révolte, écrit et                              Longy (Nevermore). Elle travaille avec
mis en scène par Sara Llorca (MC93, janvier 2020). En 2020, elle                                    Anne Courel sur le spectacle Ces Filles-
signe la scénographie de IVRES, mis en scène par Ambre Kahan                                        là, en tournée depuis 2017. Elle tourne
(Théâtre des Célestins).                                                 également pour de jeunes réalisateurs et prête régulièrement sa voix
                                                                         au doublage (Suicide Squad, Venom). En 2019, elle participe à la
Site internet : http://www.annesophiegrac.com                            création de Petite Illiade en un souffle au TNP et Et après ? au Parvis
                                                                         d’Avignon, tous deux mis en scène par Julie Guichard, ainsi que sur
                                                                         L’Homme à la proue mis en scène par Olivier Maurin. Elle travaille
                                                                         actuellement sur la prochaine création de Nathalie Béasse.
                                                                                                                                                   14
Ariane Morgenstern                                                      Antoine Prost - Création sonore
Transformation physique, accessoires, sculpture
                                                                                                    Antoine Prost intègre l’ENSATT en
                                                                                                    Octobre 2011, où il suit un cursus de
                           Passionnée d’anatomie, Ariane suit un
                                                                                                    Réalisation Sonore.
                           cursus de transformation physique à
                                                                                                    Il y développe ses compétences artistiques
                           l’opéra national du Rhin avec Kuno
                                                                                                    aux côtés d’intervenants tels que Daniel
                           Schlegelmilch où elle pratique le travail
                                                                                                    Deshays, François Weber, Michel Maurer
                           sur mesure (maquillage, perruque, coif-
                                                                                                    ou encore Larry Sider. Au sortir de l’école,
                           fure historique, effets spéciaux, masques,
                                                                                                    Antoine travaille au côté de Margaux
                           conception d’accessoires) puis en sculp-
                                                                                                    Eskenazi, pour la création de Richard III,
                           ture à l’académie des arts d’Avignon où
                                                                                                    d’après William Shakespeare.
                           elle pratique l’étude et la copie d’œuvres
                                                                        En Juin 2015, il signe la conception son de CHEERLEADER, créa-
antiques et classiques (dessin, modelage, moulage). Forte d’une
                                                                        tion de plateau (m.e.s Karim Belkacem et Maud Blandel).
expérience professionnelle de 8 ans à l’Opéra National du Rhin à
                                                                        En 2017, Antoine Prost réalise la bande son de La Nuit Animale
Strasbourg, elle y exerce les différents métiers de la transformation
                                                                        (m.e.s Charles Chauvet). Il signe également la conception son et vi-
physique et de l’accessoire notamment auprès de Robert Carsen,
                                                                        déo de Innocence (m.e.s Sarah Calcine), lors du Festival de Villeréal.
Olivier Py, Lucinda Childs et Amon Miyamoto.
                                                                        En 2018 il signe la bande-son du dernier spectacle d’Olivier
Léa Maris - Création lumière                                            Letellier, La Mécanique du Hasard, adaptation du roman Le passage
                                                                        de Louis Sachar. Il travaille également avec Catherine Verlaguet sur
                            Léa suit une formation régie à l’École du   sa pièce Quelque chose à vous dire au cours de la saison 2018/2019.
                            TNS (lumière, son, vidéo, menuiserie et     À l’automne 2019, Antoine Prost signe la musique et le son de La
                            machinerie). Depuis sa sortie, elle signe   très bouleversante confession (…), le dernier spectacle du collectif
                            la création lumière de Cheerleader mis en   Nightshot.
                            scène par Karim Belkacem et Maud Blan-
                            del ; et de Touchdown, chorégraphié par
                            Maud Blandel. Elle signe la création
                            lumière de Regarde les lumières mon
                            amour, mis en scène par Marie Laure
                            Crochant et Mesure pour mesure, adapté
et mis en scène par Karim Belkacem. En parallèle, elle occupe le
poste de régie générale sur Days of Nothing de Mathieu Roy. En
2017, elle signe la lumière de La loi de la gravité, mis en scène par
Anthony Thibault et de Jean-Yves, Patrick et Corinne, création cho-
régraphique du collectif ES.

                                                                                                                                                   15
Julien Desbrosses - Création vidéo                                             Jérémy Martinez - Travail corporel

                              Formé en alternance en techniques du                                          Jérémy est originaire de Grenoble où il se
                              spectacle à l’IGTS de Grenoble, Julien                                        forme dans un premier temps avant d’in-
                              s’oriente vers le design lumière et la pro-                                   tégrer le CNSMD de Lyon en 2009. Après
                              grammation de machines automatisées.                                          ses études, il devient interprète pour
                              Il débute un travail de prestation en                                         la compagnie Arcosm dans la création
                              accueil de concerts et développe un attrait                                   Bounce ! En 2015 il est danseur perma-
                              particulier pour les nouvelles technolo-                                      nent au CCN de Rillieux-le-Pape avec Yu-
                              gies liant l’interaction musicale et visuelle.                                val Pick pour deux années où il participe
                              Depuis 2013, il co-signe la lumière de                                        aux créations Apnée, Eddies et Are Friends
                              « Lux » du groupe Ez3kiel et la scéno-                                        Electric ? ; et reprend les pièces Playbach
graphie et la lumière du groupe « Elvett ». Il co-signe la lumière et          et Ply. En 2017 il rejoint le projet Music for 18 musicians de Sylvain
vidéo de « False Foundation » du groupe Archive. Puis, la scéno-               Groud et est invité en 2018 à participer à la création Let’s move au
graphie, la lumière et la vidéo de la dernière création de Chapelier           CCN Ballet du Nord de Roubaix.
fou « Muance ». En parallèle, il alterne les collaborations avec des           Il est également co-auteur et interprète au sein du Collectif ÈS avec
artistes et collectifs d’Arts numériques, tels que « AV Exciters » lors        Sidonie Duret et Emilie Szikora, notamment des créations Jean-
de performances et d’expositions.                                              Yves, Patrick et Corinne, le Karaodance et 1ère Mondiale. En 2021, il
                                                                               fait partie de la nouvelle création 3 Works for 12 d’Alban Richard au
Alexandre Rey - Infographie, effets spéciaux numériques                        CCN de Caen en Normandie.

                            Sensible très tôt au dessin et à la peinture,      https://www.escollectif.com/les-es.
                            Alexandre acquiert une démarche gra-
                            phique à l’ENSAAMA (Paris) avant de
                            découvrir le travail de l’image 3D à Supin-
                            focom (Arles). Cette dernière formation
                            aboutie à la co-réalisation du court animé
                            Sun of a Beach (2ème Prix Panam Anim
                            2013). En 2014, il offre ses services d’info-
                            graphiste à Londres (Nexus studios).

Il signe, en 2018, la direction artistique du jeu vidéo Stellar Over-
load après quatre années passées au sein du studio cannois “Cubical
Drift”. Il crée “Glee-Cheese Studio” en compagnie de Charles Bardin
(compositeur), Valentin Ducloux (réalisateur, compositeur) et
Sylvain Reynaud (programmeur) et œuvre en qualité de directeur
artistique sur le projet de jeu vidéo A Musical Story.

                                                                                                                                                          16
CONTACT ////////

KLAB
SPECTACLE VIVANT
klab.contact@gmail.com

Anne-Sophie grac - responsable artistique
annesophie.grac@gmail.com
06.74.11.38.51

Emeline Hervé - responsable administratif
emeline.herve@yahoo.com
06.84.34.77.09

Site internet
http://www.klabtheatre.com

Siège social :
37 rue rachais, 69007 Lyon

                                            17
FICHE TECHNIQUE /////////                                            Matériel lumière :
                                                                     - 6 projecteurs asservis
                                                                     - 4 lasers
                                                                     - 10 découpes 614s
                                                                     - 7 découpes 613sx
                                                                     - 2 dec 714sx
Durée du spectacle :                                                 - 1 dec 713sx
1h20 min, sans changement de plateau, sans entracte.                 - 8 barrettes fluos solo
                                                                     - 12 PC 1kw
Personnel de la compagnie :                                          - 4 pars CP61
4 personnes en tournée (1 metteuse en scène/plateau, 1 comé-         - 1 pars CP 60
dienne, 1 régisseur son/vidéo, 1 régisseur lumière)                  - 4 cycloïdes

Plateau demandé : 8 mètres x 6 mètres (min).                         Matériel Son :
Pendrillonage à l’allemande avec coulisses en fond de scène.         - Prévoir un système de diffusion en façade adapté pour couvrir la
                                                                     totalité du public.
Montage : J-1                                                        - 2 enceintes wedge au plateau de type 108P Lacoustics ou 12 XT,
Veille du spectacle : implantation lumière.                          ou 112, pour des retours au plateau.
Service 1 : installation décor, réglages lumière.                    Prévoir 2 circuits séparés.
Service 2 : réglages lumière, balances son, raccords                 - 1 ou 2 Sub (si nécessaire) de type MTD 118. Prévoir un circuit
Service 3 : Jeu                                                      séparé.
Démontage : 1 service.                                               - Console numérique type Yamaha DM1000 avec lampe de régie.
                                                                     Si console numérique 01V96, prévoir un slot de sorties supplé-
Personnel demandé :                                                  mentaire car minimum 8 sorties nécessaires. Si console analo-
Veille du spectacle : 2 régisseurs lumière + 1 régisseur vidéo.      gique, prévoir un compresseur.
Service 1 et 2 : 1 régisseur lumière et 1 régisseur son/vidéo.       - 1 micro HF main de type Shure SM58 + récepteur de type Shure
                                                                     UR4S. Prévoir un micro avec récepteur.
Décor :
Tulle PepperScrim 10m X 5m. Podium 3m x 2m (bois).                   Vidéo :
1 baignoire remplie d’eau. 4 colonnes type présentoirs. 5 statues.   - 1 Vidéo Projecteur de 5000 lumens minimum
Accessoires divers.                                                  - 1 Vidéo Projecteur HD 10 000 lumens type Barco ou Christies
                                                                     - 1 adaptateur VGA/Mac pour un Mac pro
Loge :
Il est demandé au théâtre de prévoir une loge propre et chauffée     Contacts :
pour la comédienne qui effectue plusieurs changements plateau        Anne-Sophie Grac (décor et costumes) - 06.74.11.38.51
qui nécessitent un temps de préparation particulier.                 Léa Maris (lumière/vidéo) - 06.50.76.88.55
Plusieurs serviettes souhaitées.                                     Antoine Prost (son) - 06.69.05.32.15
                                                                                                                                          18
Vous pouvez aussi lire