Situation de la pandémie de coronavirus dans l'Océan Indien au 24 avril 2020 (n 6)

La page est créée Anais Riou
 
CONTINUER À LIRE
Situation de la pandémie de coronavirus dans l'Océan Indien au 24 avril 2020 (n 6)
1

Situation de la pandémie de coronavirus dans
    l’Océan Indien au 24 avril 2020 (n°6)
MADAGASCAR
                         L’artemesia a le vent en poupe                          - 22 avril 2020

Pour renforcer la lutte contre la maladie virale Covi-19, la production de la plante médicinale artemesia
sera intensifiée dans la région Haute Matsiatra. Le président de la République, Andry Rajoelina,
accompagné de quelques membres du gouvernement, a effectué, hier, une descente à Fianarantsoa, pour
diriger personnellement le lancement officiel de la distribution massive de la tisane Covid-Organics, et
pour visiter la société « Bionexx SA », premier producteur de l’artemesia à Madagascar.

                               Charles GIBLAIN, recevant et informant le Président de la République. NDLR
« Le Bionexx est parmi les premiers producteurs de l’artemesia dans le pays, et un acteur principal dans
le domaine de la culture de cette plante médicinale. Nous avons environ un stock de trois mille huit cent-
trente (3 830) tonnes de feuilles d’artemesia pour fabriquer des médicaments antipaludiques. Le Chef de
l’Etat nous a demandé d’accroître notre production annuelle, car l’Etat a besoin de matières premières
pour fabriquer le sirop Covid-Organics », selon Dr Sylvain Giovanni Alson, docteur en Sciences
pharmaceutiques et responsable de recherches et développement au sein de la société Bionexx S A.

Lors de la descente du Chef de l’Etat à Fianarantsoa, une opération de distribution de tisane de Covid-
Organics et de dotation en masques de protection a été réalisée pour tous les élèves de classes d’examen
qui devront reprendre les cours à partir de ce jour et de lundi. « Le Covid-organics sera distribué
gratuitement à chaque foyer dans tous les quartiers de Fianarantsoa, ainsi que des masques de
protection », a expliqué Andry Rajoelina aux habitants de ce chef-lieu de la région Haute Matsiatra.
Situation de la pandémie de coronavirus dans l'Océan Indien au 24 avril 2020 (n 6)
2

L’Express de Madagascar - 22 avril 2020
Situation de la pandémie de coronavirus dans l'Océan Indien au 24 avril 2020 (n 6)
3

ILE MAURICE

Un déconfinement progressif envisagé à Maurice dès le 4 mai

                              La police est omniprésente - 19 avril 2020
L’île Maurice pourrait sortir progressivement du confinement le 4 mai. Une annonce faite ce dimanche 19 avril par
le premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth. Pour lutter contre le coronavirus, les Mauriciens sont confinés
depuis le 20 mars.
Maurice pourrait sortir du confinement avant La Réunion. Lors d’une interview accordée à la BBC, ce dimanche 19
avril, le Premier ministre mauricien Pravind Jugnauth a évoqué la date du 4 mai pour un déconfinement progressif
de l’île sœur.

Pour lutter contre le coronavirus, Maurice est confinée depuis le 20 mars dernier. A ce jour, neuf personnes sont
décédées du Covid-19 à Maurice et 325 personnes ont été contaminées. Samedi, un nouveau cas a été confirmé,
après cinq jours sans aucun cas déclaré.
Comme en France, le déconfinement pourrait donc être progressif à Maurice. La Réunion, elle, devrait sortir du
confinement le 11 mai, date annoncée par le chef de l’Etat, Emmanuel Macron.

A Maurice, le déconfinement devra se faire après l'adoption du projet de loi Covid-19 Bill qui en définira la mise
en application. Cette loi devra aussi déterminer les dates de reprises des différents secteurs économiques.
https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/un-deconfinement-progressif-envisage-a-maurice-des-le-4-mai-824540.html

                                                                             22 au 29 avril 2020
Dans sa captivante interview-zoom à Axcel Chenney, publiée le 19 avril sur lexpress.mu et le lendemain
dans l’express, le Dr Navin Ramgoolam affirme qu’il ne faut pas que l’argent public soit utilisé pour
sauver “le secteur privé” sans rien obtenir en retour. Il suggère que le gouvernement prenne des parts de
capital en contrepartie d’argent injecté.

L’idée est intéressante et elle n’est pas sans précédent.
4
Lors de la crise de 2008-2009, par exemple, la plus grosse maison d’assurances du monde, AIG
(American International Group Inc) fut mise sous le contrôle du gouvernement fédéral américain, qui y
injecta US$ 182 milliards. L’État y changeait le management jugé responsable d’avoir pris des risques
démesurés avec l’argent des assurés (Tiens ! On a déjà vécu ça chez nous aussi, à la BAI…) Le Trésor
public revendait ses actions quelque temps plus tard et encaissait un profit de $ 23 milliards. Autre
exemple, celui de la Lloyds en Angleterre, dont le sauvetage en 2008 au coût de 20,3 milliards de STG
(qui comprenait celui, en passant, de la Bank of Scotland) résultait en ce que 43 % du capital soit aux
mains du Trésor public. Ce n’est qu’en 2017 que le gouvernement recouvrait son investissement initial,
son profit étant alors les 2 % d’actions qu’il détient toujours. Ni les Américains, ni les Anglais ne peuvent
être considérés comme opérant autrement que dans des économies capitalistes, même si ce sont Obama et
Brown qui étaient aux commandes au moment des faits !

Quand il y a une situation d’urgence exceptionnelle ou extrême, il n’y a que l’État à avoir l’envergure et
les moyens pour ‘sauver l’économie’, ou du moins ses composantes les plus critiques. Le marché, lui, est
obnubilé par la rentabilité seulement et réagit en conséquence. Par exemple, les valeurs boursières
s’écroulent en ce moment-ci, comme en 2008-2009, parce que l’investisseur voit moins de profits ou
même des pertes à l’horizon perceptible. Alors, c’est bien naturellement l’État, dont la responsabilité
inclut avant tout d’assurer la pérennité à long terme du pays, qui doit prendre le relais. Il peut et doit
mobiliser tous les outils et voies les plus appropriés.

Pour autant, il est important de bien comprendre ce qui est en ébullition ces jours-ci et de souligner la
différence, quand la différence doit être faite ! Ainsi, quand le gouvernement demande, en pleine crise
Covid, de ne pas licencier et prend charge de 50 % des salaires jusqu’à Rs 50 000, la demande vient de
l’État, pas des compagnies. Quel est d’ailleurs le choix de celles-ci ? Si elles peuvent payer les salaires de
leur cash-flow (cas rare), elles accepteront peut-être, même si ce n’est pas moral de le faire. Si elles ne
peuvent pas compter sur leur cash-flow, elles acceptent encore, même si la portion non couverte par le
gouvernement ne peut être trouvée ni en caisse, ni chez le banquier. Dans ce schéma, l’État voulant
protéger le salarié décide de son propre chef de couvrir une partie des salaires rendus vulnérables. La
question de participation au capital ne se pose pas !

Par contre, si le gouvernement mettait sur pied un plan de sauvetage conditionnel (Stimulus Package)
pour toute compagnie ne se croyant pas capable de survivre après le confinement, pour des raisons
systémiques ou structurelles, il est légitime pour un gouvernement qui remplacerait alors des actionnaires
incapables ou non disposés à injecter des capitaux frais, d’essayer de négocier des actions en son nom. Le
mandat en la circonstance doit être clair : l’objectif pour l’État est de sortir au plus tôt, en restituant une
rentabilité qui lui permettra de vendre ses actions à terme. Il ne s’agit pas de nationalisation, puisque la
compagnie fragilisée ne s’y soumet que volontairement.

Idéalement, l’équipe de gestion, une fois choisie sur une base de méritocratie pure lors des négociations
en amont (elle peut être la même si on n’a rien à lui reprocher), doit être indépendante de l’État, tant que
les KPI pré-spécifiés sont atteints. L’évaluation de la valeur des actions à acquérir en de telles
circonstances est souvent la vraie pierre d’achoppement, mais plus on discutaille, moins y a-t-il de temps
pour sauver l’essentiel tant pour l’État que pour les actionnaires ! J’imagine que la taille de l’entreprise
aidée est un facteur important. Verrons-nous, sur les fonts baptismaux du FMI, ou grâce au ‘helicopter
money’, des propositions être faites pour le sucre ? Le tourisme ? Air Mauritius ? D’autres secteurs ? En
contrepartie, le gouvernement ferait bien de réfléchir à la privatisation de certains de ses investissements,
y compris certains de ses monopoles !

Il n’est évidemment pas question de « socialiser les pertes et de privatiser les profits ». Cette formule un
peu réductrice néglige d’ailleurs le fait que quand une entreprise prospère, elle investit, elle paie des
salaires, elle agrémente les recettes fiscales de l’État. Elle socialise ses profits ! C’est à l’État de décider à
quel degré cette socialisation doit se faire, étant entendu que plus elle réglemente et plus elle taxe, moins
l’investisseur sera motivé à prendre des risques, bien sûr, ce qui n’arrange personne. Le dividende est la
5
seule partie ‘privatisée’, mais il ne devient possible qu’après qu’une compagnie se soit acquittée de ce qui
intéresse l’État : investissements lucratifs, emplois, recettes fiscales sous forme de VAT, de droits de
douane, de taxe sur les profits, etc. En parallèle, quand Subron s’insurge contre le fait que les salariés au
bas de la pyramide du secteur privé sont partiellement aidés par le gouvernement, il ne peut que se baser
sur l’argument erroné que les travailleurs du secteur public ont droit à plus d’égards que leurs collègues
du privé ! Selon quelle logique ? Il n’y a pas lieu de séparer le privé du public. Ils font tous deux parties
de Mauritius Inc et doivent tous deux être au meilleur d’eux-mêmes pour que le pays se porte bien ! Vous
imaginez un pays éclopé de l’un ou de l’autre ? D’ailleurs, l’argent qui constitue l’argent public du budget
national chaque année n’est-il pas généré très largement à partir des taxes des compagnies et des
citoyens… privés ?

Le Mauricien 22 avril 2020
6

                              UNION des COMORES
Contre le nouveau virus coronaire I Il ne devrait plus y avoir de place au relâchement

                       Hassane Moindjié 21/04/2020
Au point où nous sommes, tout relâchement et toute posture statique équivaut à attendre que le loup, qu’on voit
roder dans les parages immédiats, entre effectivement dans la bergerie avant de penser à aller acheter son fusil.

Dans la mesure où tout le monde convient qu’en l’absence de toute autre arme de combat, la parade majeure – pour
ne pas dire l’”unique”1 – est, essentiellement, d’ordre gestionnaire, il faut bien admettre que toute navigation à vue
et tout retard à l’allumage dans les choix stratégiques peuvent avoir des conséquences désastreuses.
Pour être efficace, cette irremplaçable “stratégie gestionnaire” doit être menée dans la plus grande transparence
avec comme objectif de gagner la confiance de la population au risque de ruiner les quelques acquis enregistrés
jusqu’ici. Nous devons, parallèlement, à apprendre humblement auprès de celles et ceux qui sont ou ont été au feu.
Enfin et surtout, elle nous enjoint à éviter toute impression de tâtonnement et, pire encore, d’hésitation dans son
application.
Face à un ennemi planétaire insaisissable qui nous pousse à nos derniers retranchements, jusqu’à fermer nos
mosquées, nos églises et nos synagogues, les pays et les peuples ont, certes, besoin d’expérience, de vaillants
personnels de santé et de maintien de l’ordre, mais ils doivent, surtout, pouvoir se fier à des choix stratégiques
adaptés, à la capacité du citoyen à s’auto-discipliner et, peut-être avant tout, à l’endurance et à la fermeté
infaillibles des pouvoirs publics dans leur application. Cela en ayant à l’esprit que la moindre concession peut
conduire à notre perte. Nul ne maitrise rien

En effet, un relâchement prématuré dans les dispositions comportementales recommandées jusqu’ici (gestes
barrière et de distanciation sociale, peut-être, chez nous comme ailleurs, à l’origine de nouveaux départs, de
“nouvelles vagues” ou, encore, d’émergence de cas “surprises” de contaminations au covid-19. Cela doit, donc,
nous inciter à redoubler de rigueur, la seule arme efficace dont nous disposons jusqu’ici. A ce propos, l’erreur
fatale serait, dans la conception des actions à mener, de se préparer à l’attaque tout en se laissant convaincre qu’on
n’aura pas à attaquer, ou encore d’ériger des Murailles de Chine entre un “stade” de la riposte et un autre. Cela
équivaudrait, en effet, à attendre que le loup, qu’on voit roder dans les parages immédiats, entre effectivement dans
la bergerie avant de penser à aller acheter son fusil.
Il s’agirait, là, d’une erreur d’autant moins compréhensible que, jusqu’ici, l’évolution en dents de scie des courbes
de la propagation de la pandémie, notamment en Europe, les “nouvelles vagues” qu’elle fait craindre ailleurs en
Asie, ainsi que les difficultés au niveau de la recherche ne laissent aucun doute sur le fait que, pour l’heure, nul ne
maîtrise rien dans cette crise. Attention, relâchement !

Chez nous, la tentation de relâchement est réelle. En effet, les pouvoirs publics semblent se contenter – pour ce qui
est des attitudes barrière et de distanciation sociale – des mesures prises les tous premiers jours du déclanchement
de la riposte2. Un peu comme si on s’est laissé convaincre qu’“à ce niveau on a fait tout ce qu’on devait faire et
qu’on pouvait, désormais, se contenter de voir venir”. C’est ce qu’on constate dans l’observance du programme
d’accès à certains marchés du pays et, plus nettement encore, aux poissonneries à même le sol et aux points de
baignade improvisés, spécialement, le long de la zone littorale du centre-ville de la capitale, Moroni.
A un moment où à Londres, par exemple, des conducteurs dans le transport en commun continuaient à être
contaminés au covid-19 alors que la fréquentation y avait baissé de plus de 80%, que sur notre propre territoire, à
Mayotte, les chiffres augmentent de manière exponentielle et qu’à nos portes tout notre voisinage est affecté, il
n’est pas superflu de rappeler que dans ce combat à mains nues notre seul allié c’est la rigueur dans l’application
des décisions prises, notre adversaire, la promiscuité et que nous ne pouvons pas nous permettre le moindre
relâchement.
A ce niveau, il faut rendre hommage au ministre de l’Education nationale qui a su, dans son soucis tout à fait
compréhensible de rouvrir les écoles, et prenant en compte la difficulté de mettre en place les indispensables
mesures barrière dans les établissements scolaires, a rappelé que cet agenda pouvait être revu “en fonction de
l’évolution de la situation… à… l’intérieur comme à l’extérieur” du pays3.
7
Place centrale

Désormais, notre souci majeur doit être, aux côtés du dispositif sanitaire plutôt complet (N° 01/20) rendu publique
par le Comité scientifique, de mettre en place immédiatement un dispositif sans concession de réduction des
occasions de regroupement, que ce soit dans les écoles, les marchés, les mosquées et, plus que tout, dans le
transport en commun. A propos de transport en commun, on comprend difficilement comment le rôle central que ce
secteur peut tenir dans la stratégie générale et les conséquences désastreuses auxquelles peut entraîner une
mauvaise appréciation de ce rôle, aient pu échapper, jusqu’ici, à la direction de la riposte. En effet, non seulement
les transports collectifs – qui continuent à être bondés dans l’indifférence générale – “présente un risque important
de propagation du virus”4, comme l’avertit le Comité scientifique, mais ils tiennent, par ailleurs, une place centrale
dans le flux tant redouté et parfois “non indispensable4 vers les lieux d’attachement ou de regroupement. Il faut, à
ce sujet, espérer que la recommandation à “règlementer”4 le secteur sera rapidement entendue.
On ne le dira jamais assez : à défaut de disposer de thérapie opérante, il n’y a que le confinement et les restrictions
liées aux gestes barrière et de distanciation sociale qui peuvent permettre de barrer la route à la pandémie ou de
limiter sa vitesse de propagation. Ne pas se les imposer revient à ouvrir grandes les portes au virus et à la maladie.
8

                                            ILE de la REUNION
Avec l’aimable collaboration de la Cité des Dirigeants et de son Président Joël PERIGAUD

Dengue et coronavirus : l'île de La Réunion doit affronter deux épidémies - LEXPRESS.fr , 22/04/2020

Il y a eu 183 hospitalisations à cause de la dengue depuis le début de l'année à La Réunion (illustration).
En pleine crise du Covid-19, le département français de l'océan Indien doit faire face à une épidémie de dengue. 4 207 cas ont été recensés depuis le
début de l'année.

Une épidémie peut en cacher une autre. La Réunion compte désormais 410 cas de Covid-19, selon un communiqué de la préfecture de La
Réunion et l'Agence Régionale de Santé (ARS), publié mardi. Une préoccupation majeure pour les habitants de ce département français,
soumis à un confinement strict. Mais contrairement à l'Hexagone, l'île doit aussi affronter l'épidémie de dengue, présente depuis longtemps
sur le territoire, qui se transmet par piqûre de moustique.

Depuis le début de l'année, 4 207 cas de dengue ont été recensés à la Réunion, selon un autre communiqué de l'ARS publié mardi. C'est dix
fois plus que le nombre de cas de Covid-19. Et rien qu'entre le 6 et le 12 avril, 751 cas de dengue ont été confirmés. "L'épidémie de dengue
poursuit sa progression dans l'île, avec un nombre important des cas recensés et d'hospitalisations, et une forte augmentation de passages aux
urgences pour dengue observée ces dernières semaines", peut-on lire dans le communiqué.

"Il faut ne pas oublier cette deuxième épidémie qui est beaucoup plus grave que le coronavirus. C'est une épidémie avec des patients qui ont
des symptômes relativement graves, il y en a plus qu'avec le Covid-19", a réagi le docteur Reuben Veerapeen, porte-parole du Conseil de
l'ordre des médecins de La Réunion.

Le Département demande à l'Etat de soutenir La Réunion

Le conseil départemental de La Réunion annonce, ce mercredi 22 avril, avoir adopté une motion demandant à l'Etat français de
soutenir l'île, notamment avec l'allocation des aides européennes. Nous publions le communiqué du Département ci-dessous. (Photo
rb/www.ipreunion.com)

Ce mercredi 22 avril, c’est en commission permanente du conseil départemental qu’une motion relative au soutien aux acteurs de
l’accompagnement alimentaire a été présentée et votée à l’unanimité.

Cette démarche a été entreprise à la suite de l’annonce de la ministre des Outre-mer informant du versement d’aides alimentaires
supplémentaires, à Mayotte et à la Guyane pour deux mois pour un montant total de 2,5 millions d’euros, alors même que la situation de La
Réunion est tout aussi critique. En effet, l’île connaît une explosion des demandes de colis alimentaires ainsi qu’un manque de près de 210
tonnes de denrées de première nécessité pour la BAM et pour la Crois Rouge Française.

Par cette motion, les élus de la collectivité demandent d’une part, aux députés européens et à tous les parlementaires d’inscrire et de marquer
leur solidarité pour la mobilisation des aides européennes en faveur des mesures de gestion de la crise sanitaire et plus particulièrement dans
le co-financement des actions entreprises dans les territoires, et à l’Etat, de renforcer son accompagnement en faveur des acteurs de l’aide
alimentaire de La Réunion, au même titre que le soutien apporté aux territoires de Guyane et de Mayotte, d’autre part.

Coronavirus : l’impact de la dépendance alimentaire de La Réunion à l’Europe

La FEDOM s’inquiète de la hausse du prix du fret aérien
Témoignages.re / 22 avril 2020

La FEDOM s’inquiète de la hausse importante du fret aérien, ce qui a un impact sur les prix. Cette situation révèle une fois de plus qu’une des
conséquences de l’intégration de La Réunion à la France, est de pénaliser la marche vers l’autosuffisance alimentaire de notre île.
9
« Dans un courrier daté du 27 mars adressé à la Ministre des Outre-mer et au Secrétaire d’Etat chargé des Transports, le Président
de la FEDOM, Jean Pierre Philibert, leur avait fait part de sa vive inquiétude sur la situation particulièrement difficile du transport
entre l’hexagone et les Outre-mer et notamment sur les risques de rupture des chaînes d’approvisionnement compte tenu de la
crise sanitaire sans précédent que nous traversons.

Si la Ministre des Outre-mer a pris acte de ces problèmes et que des solutions ont pu être apportées dans un certain nombre de
domaines, la hausse du prix du fret aérien (parfois multiplié par trois), causé par la diminution drastique des liaisons aériennes
(plus de 80 % des liaisons ne sont plus assurées) est un problème majeur qui s’accroît chaque jour.

Pour endiguer cette hausse du prix du fret qui empêche l’acheminement de produits indispensables (alimentaires,
agroalimentaires, médicaux), qui impacte les prix à la consommation, qui met des vies humaines en danger et qui paralyse
complètement l’activité économique de nos territoires, les discussions entamées avec les différents acteurs concernés doivent
aboutir à des solutions opérationnelles. Si ces discussions n’aboutissent pas très rapidement, le Président de la FEDOM demande
au gouvernement de prendre ses responsabilités afin d’assurer par tous moyens – la réquisition des compagnies aériennes ou des
subventions à ces mêmes compagnies aériennes – pour rétablir la continuité territoriale entre la France et ses outre-mer. »

Aucune personne contaminée ce mercredi, et 28 nouveaux cas confirmés sur les dix derniers jours.

Avec 4039 dépistages sur 10 jours, (et moins d'1% de résultats positifs) "La Réunion est un des départements qui dépiste le plus, avec
une politique de dépistage large avec beaucoup d’indications, notamment ceux qui n’ont pas ou peu de symptômes", souligne l'Agence qui
évoque le ratio de 350 dépistages hebdomadaires pour 100 000 habitants.

Au niveau des hospitalisations, il ne reste qu'une douzaine de patients à l'hôpital, dont deux en réanimation à ce jour.

Le nombre de guéris à La Réunion est de 238 personnes depuis le début de l’épidémie, selon les derniers chiffres du CHU. Pas de
réactualisation quotidienne, mais une fois ou deux par semaine.

“Le virus circule peu sur le territoire : c’est l’effet positif du confinement et des mesures barrière”, précise Martine Ladoucette,
poursuivant : “Nous sommes sur la bonne voie et il n’est pas le moment de baisser la vigilance”, d'autant que nous ne "savons pas tout de
cette maladie".

"L’expertise scientifique progresse de jour en jour, l’ensemble des Français et des Réunionnais peuvent tirer parti des connaissances", sur sa
structure, sa description clinique, la chronologie de la maladie, etc.

8 millions de masques sont distribués en France, dont pour La Réunion, environ 350 000 masques chirurgicaux et 150 000 FFP2
hebdomadaires. Par ailleurs, 10 respirateurs commandés par l’Etat sont arrivés afin de renforcer les capacités de l'île en lits de
réanimation. Les renforts humains sont organisés : 290 professionnels de santé se sont déclarés volontaires.

Mais il reste des inconnues nombreuses pour arriver au bout de l’épidémie fait remarquer l'ARS : on ne sait pas encore tout, c’est pourquoi il
n’y a pas de remède contre les formes sévères de la maladie. Ni de tests sérologiques efficaces pour savoir si une personne est immunisée ou
non. Ni de vaccin. “Mais on sait avec certitude que très peu de Français, en proportion, sont immunisés. 5% selon les derniers
chiffres, et cette proportion est plus faible encore à La Réunion où le virus a peu circulé”.

Au regard des tensions très fortes sur l’approvisionnement en molécules pour soigner les personnes en réanimation, l'autorité de santé appelle
les citoyens à "se sentir concerné", et à appliquer rigoureusement les mesures barrière et à faire preuve de vigilance".

Si la production nationale et locale de masques en tissus sera un plus, elle ne fera pas tout : les gestes-barrière, protection contre les
gouttelettes, mais aussi le lavage des mains rigoureux doivent être respectés.

405 cas investigués à cette heure par l’ARS et Santé publique France, (70% sont des cas importés).
10

                                             MAYOTTE
Covid-19 / Mayotte : La préfecture appelle à "cesser de
stigmatiser les malades"
LINFO.RE – 23.04.2020

La préfecture de Mayotte demande ce jeudi dans un communiqué de "cesser de stigmatiser les malades du Covid-
19", sur le territoire, au risque d’une "circulation accrue du virus", "les personnes malades hésitant à consulter
par peur d’être mises à l’écart".

"Le Covid-19 n’est pas une maladie honteuse, pas plus que la grippe ou qu’une autre affection", rappelle la
préfecture.

"La stigmatisation et la mise à l’écart depuis quelques semaines des personnes touchées par le virus sont
inacceptables et dangereuses pour toute la population de Mayotte", dit-elle, car "elles entraînent l’isolement social
des personnes visées (...), un retard dans la prononciation du diagnostic et la mise en place des soins" et "un risque
de circulation accrue du virus, les personnes malades hésitant à consulter par peur d’être mises à l’écart, voire
chassées de leur logement".

Mayotte comptait jeudi 339 cas confirmés au total, 23 patients actuellement hospitalisés, dont 4 dans le service de
réanimation. Quatre décès ont été enregistrés.

- Patients officiellement guéris (absence de fièvre et d’essoufflement depuis au moins 48h, à partir du 8eme jour de
début des symptômes) : 125 (chiffre non réactualisé depuis 72 h)

- Décès 4

Depuis l’introduction du virus à Mayotte, plus de 2200 tests ont été réalisés par le laboratoire du CHM.

Les autorités sanitaires à Mayotte mettront bientôt en place 200 tests de dépistage du coronavirus par
jour, un chiffre qui est prévu de monter jusqu’à mille.    LINFO.RE – créé le 21.04.2020

"Beaucoup plus de cas positifs que l’on ne pensait"

La directrice de l’Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte, Dominique Voynet, a confié : "Nous avons eu
beaucoup plus de cas positifs que l’on ne pensait". Pour une meilleure prise en charge de la santé publique face à
cette épidémie de coronavirus, les tests de dépistage vont être multipliés.

Pour ce faire, la directrice a fait savoir que des laboratoires privés sont désormais mobilisés et sont inclus dans la
chaine de prélèvement et d’analyse. Elle a aussi fait part d’une commande d’un appareil de test de plus grande
capacité qui arrivera bientôt sur l’île. Avec toutes ces initiatives pour mieux faire face à l’épidémie de Covid-19,
les autorités sanitaires mahoraises souhaitent effectuer jusqu’à 200 tests par jour voire jusqu’à 1 000. A l’heure
actuelle, 70 tests quotidiens sont réalisés.

Les responsables sanitaires mahorais ont aussi décidé de tester les malades hospitalisés qui ne sont pas soupçonnés
d’être contaminés par le coronavirus.

Les malades, développant des symptômes proches de ceux de la maladie mortelle, seront tous concernés comme cet
homme souffrant d’une insuffisance rénale qui a été testé positif au Covid-19. A ce sujet, Dominique Voynet a
indiqué : "Nous testons l’entourage de ce patient en tentant de reconstituer la chaîne", rapporte Le Journal de
Mayotte.
11
   La suroccupation des logements concerne 56 % des résidences
                     principales de Mayotte

                                                   22/04/2020

L'étude publiée par l'Insee sur les Conditions de vie des ménages en période de confinement éclaire
fortement notre première analyse sur le confinement L'application du confinement ne peut se réduire au
slogan " Restez chez vous " et doit tenir compte de la complexité de la société

Elle met en évidence les très fortes différences en matière de logement. Si cinq millions de personnes
vivent dans un logement « suroccupé », leur répartition territoriale est très inégale, avec 1.5 % dans les
communes rurales et 13,7 % dans l’agglomération parisienne.

Au sein de celle-ci, la situation est encore plus marquée dans les quartiers prioritaires de la politique de la
ville (QPV) où respectivement 25,4 % des ménages vivent dans un logement suroccupé, ce taux pouvant
dépasser même 35 % dans certains QPV.

La situation est particulièrement tendue outre-mer La suroccupation concerne en Guadeloupe 8,7% des
résidences, 9% en Martinique, 10,4% à La Réunion et 34,5% en Guyane.

Quant à Mayotte, la suroccupation concerne 56% des résidences, ce qui confirme le risque d'une
évolution rapide de la pandémie (voir La pandémie de Covid 19 est arrivée à Mayotte, ce qui fait craindre
une catastrophe sanitaire, Namu baki dagoni ! et Le Conseil scientifique confirme la dangerosité de la
situation à Mayotte face au Covid 19).

Aides directes aux entreprises : Jacqueline Gourault
refuse de déroger aux règles existantes

22 avril 2020

Alors que nombre d'élus souhaiteraient pouvoir directement venir en aide à leurs entreprises frappées
par la crise, la ministre de la Cohésion des territoires refuse de déroger aux règles existantes. Elle invite
cependant les collectivités à contribuer aux fonds régionaux ou au fonds de solidarité Etat-régions,
rappelant que leur contribution à ce fonds national est inscrit en dépenses d'investissement.

"C’est la région qui est compétente pour définir les régimes d’aides et attribuer les aides directes aux entreprises", a
martelé la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Jacqueline
Gourault, devant le Sénat, mercredi 22 avril, lors des questions au gouvernement. "Les établissements publics de
coopération intercommunale peuvent adopter des aides immobilières aux entreprises. Il faut aussi le rappeler", a-t-
elle dit. Ils peuvent aussi participer aux fonds mis en place par les régions, comme les "fonds de résilience" créés
par plusieurs régions. En revanche, les départements "ne peuvent pas financer des aides aux entreprises, ni en
mettant en place un fonds personnel ni en participant aux fonds régionaux. Sauf si ce fonds vise à financer les
12
secteurs qui relèvent de la compétence du département. Je pense par exemple à l’économie sociale et solidaire".

"Cette règle je pense qu’il faut s’y tenir", a-t-elle répondu au sénateur Jean-Marc Gabouty (RDSE, Haute-Vienne).
Alors que tous les niveaux de collectivités sont montés au créneau ces dernières semaines pour soutenir leur tissu
commercial, le sénateur demandait un assouplissement "à titre exceptionnel et pour une durée limitée des textes qui
régissent cette compétence". "Beaucoup de petites structures malgré leur éligibilité aux fonds de solidarité qui est
indispensable mais pas suffisant seront confrontées pendant plusieurs mois à des difficultés mettant en cause leur
pérennité", a-t-il fait valoir. Or, selon lui, "les interlocuteurs les mieux placés sur le plan économique pour
accompagner ces microentreprises, auto-entrepreneurs, travailleurs indépendants semblent être les collectivités de
proximité, les départements, les EPCI, les communes, qui peuvent le mieux appréhender leurs besoins", a-t-il
argué. Problème : elles ne peuvent pas intervenir seules "sous forme d’avances remboursables ou de prise en charge
des loyers".

"Nous ne devons pas disperser nos forces"

"Dans cette période compliquée, nous ne devons pas disperser nos forces", a rétorqué la ministre, rappelant "le rôle
très important des départements dans l’exercice de leurs compétences sociales". "Et je pense que ces dépenses
sociales vont évidemment augmenter dans la situation que nous vivons."

Jacqueline Gourault a également rappelé que les départements et les autres collectivités pouvaient participer au
fonds de solidarité Etat-régions doté de 7 milliards d’euros pour venir en aide aux TPE, micro entrepreneurs et
professions libérales en difficulté. "Le gouvernement encourage les communes, les EPCI et mêmes les
départements à participer à ce fonds", a-t-elle dit. Et de préciser que, à titre dérogatoire, "les collectivités qui
participent à ce fonds national voient leurs dépenses de concours inscrites en dépenses d’investissement".

https://www.banquedesterritoires.fr/aides-aux-entreprises-jacqueline-gourault-refuse-de-deroger-aux-regles-
existantes?pk_campaign=Flux%20RSS&pk_kwd=2020-04-
23&pk_source=Actualit%C3%A9s%20Localtis&pk_medium=RSS

20 avril 2020

Les sorties en mer sont étroitement règlementées pour faciliter les interceptions des embarcations
qui font entrer irrégulièrement des étrangers sur le département de Mayotte.

Les activités dans la zone exclusive économique de Mayotte sont désormais suivies de près par les autorités dans le
cadre de la lutte contre la propagation du Covid 19.
Les bateaux de pêche sont bien évidemment concernés par cette campagne. Des mesures d’accompagnement vont
être mises en place pour dédommager les professionnels de la mer qui vont être impactés. Les pêcheurs ont obtenu,
après négociations, de pouvoir continuer à travailler.

Mais, comme dans bien d’autres secteurs d’activité économique à Mayotte, une part importante de la pêche est
assurée par des illégaux.
Les petits marchés informels à Mamoudzou, à la descente de la barge ; à Longoni au nord et à Hamouro au sud du
département sont tenus du moins, ils sont ravitaillés par ces travailleurs au noir.
Eux n’auront donc pas droit aux mesures de compensation promises par les autorités. Depuis l’annonce de ces
restrictions, le prix du poisson s’est envolé sur ces marchés.

Et, une autre inquiétude pointe à quelques jours du début du mois de ramadan ; difficile d’imaginer une rupture du
jeûne sans poisson frais.
Des grandes surfaces proposent depuis longtemps des produits de la mer, notamment du poisson en surgelés
importés. Le succès est limité mais les consommateurs mahorais pourraient se laisser tenter au vu des circonstances
actuelles.
https://la1ere.francetvinfo.fr/mayotte/le-marche-du-poisson-impacte-par-la-crise-du-covid-19-824314.html
13

SEYCHELLES
Seychelles working with South Africa, other governments to repatriate stranded nationals

                                     Visitors for a repatriation chartered flight to Europe on March 31. (French Embassy in
Seychelles) - April 22, 2020

 (Seychelles News Agency) - The government of Seychelles is aware that around 20 South African nationals in the island
nation wish to return home, the Department of Foreign Affairs said on Tuesday.

The Department said that in view of current travel restrictions "the government has been working with various governments
whose nationals are in Seychelles in offering them the option of repatriation under specified conditions and other possible
forms of assistance to their nationals."

The government's main priority is to abide by the directives set out by the Public Health Commissioner during this public
health emergency, the Department added.

Under new regulations issued by the Public Health Commissioner on entry to, exit from and return to Seychelles starting from
April 17 "no person or class of persons shall enter into or exit from Seychelles except with the written authorisation of the
relevant authorities."

Furthermore, a person who is not a citizen of Seychelles who exits the island nation during a period of 30 days from April 16
shall undertake not to return to Seychelles for a period of three months from the date of exit. The person's return to Seychelles
shall be subject to further approval from the relevant authorities.

Independent Media, one of South Africa's leading multi-platform content companies, wrote in an article last week that "what
was meant to be a paradise island holiday has turned into a nightmare for a Cape Town family along with around 16 other
South Africans who are stranded in the Seychelles."

It wrote further that "Nicola Kilner left Cape Town for the Seychelles for a holiday with her mom, husband and two children a
week before the South African lockdown began. They were due to return home at the end of March, but their flight was
cancelled, along with two others that were scheduled to bring them home. They've now been stuck on the island for a month."

"South Africa is ready for us to come home but the Seychelles government has said 'no one in and no one out', so they are
effectively holding us hostage and not allowing us to return home," Kilner was quoted as saying.

The Seychelles' Department of Foreign Affairs said that "various forms of assistance have also been offered to these visitors
through their consular representation, with whom the Department maintains active engagement."

The Public Health Commissioner, Jude Gedeon, told a press conference on Tuesday that a private chartered plane from South
Africa was not allowed to repatriate five foreigners end of last week because it had not followed procedures in place.

"When I was informed Friday evening that a plane was about to land to repatriate a group of people I said that there was no
authorisation given as per the new restriction order. They have to first seek permission and second send details of the persons
leaving before the permit is processed," he said.
14
Gedeon said the control is in place because for all flights there are people to people contact and this poses the risk of
the coronavirus being transmitted from one person to another.

He confirmed that the chartered plane has reapplied and the request is being processed.

Meanwhile the Department of Foreign Affairs "is coordinating its efforts with all relevant local authorities to ensure the
safety and well-being of all residents in the country including foreign nationals during this difficult time."

Dream now, experience Seychelles later: New tourism campaign aims to fill beaches post-COVID-19

April 20, 2020

                           "Dream Now, Experience Seychelles Later" is a new digital campaign designed to keep the islands
high in people's must-visit lists. (Seychelles Tourism Board)

(Seychelles News Agency) - The planes have stopped flying. The tourists have stopped coming, but the Seychelles Tourism
Board hopes to keep the island nation at top of mind for when the world turns back on after COVID-19.

"Dream Now, Experience Seychelles Later" is a new digital campaign designed to keep the islands high in people's must-visit
lists.

Phase one of the campaign kicked off on April 7 when STB published the first message: "The world may be at a standstill, but
your dreams don't have to be. Always remember that a dream postponed is one that is enriched" - on numerous digital
platforms.

This was accompanied by a series of photos relaying the beauty of Seychelles, an archipelago in the western Indian Ocean, and
what it has to offer. On April 15, the tourism board rolled out a video further emphasising the island nation's uniqueness, all
the time echoing a message of hope and a brighter tomorrow. The tourism board said that the video was shared over 300 times
over Facebook in less than 24 hours of its release.

The second phase, soon to be initiated, aims at actively engaging the tourism trade to join STB in the campaign in promoting
the destination.

Sherin Francis, STB's chief executive, on Friday in a press release, that working side by side with the board's partners is a
priority at all times.

"Through this campaign, I am again emphasising on the increasing need for us as an industry to come together and work
collectively as a team and use the following message and hashtags on our different social media channels, in order to increase
our reach globally. This is also to ensure that Seychelles as a destination keeps a universal presence online," said Francis.

The public is being also urged to be a part of this campaign. They can do so by sharing their experiences in the Seychelles on
various social media platforms while using the hashtags #staysafe #dreamnow #experienceseychelleslater.

The campaign also strives to share positive posts to inspire audiences during this difficult time while the pandemic continues to
cause havoc globally.
15
Tourism is the top contributor to the Seychelles' economy and the sector the most affected with a travel ban on visitors
worldwide because of the COVID-19 pandemic.

A three-day survey carried out in Seychelles shows that at least 2,367 bookings worth $3.8 million were cancelled between
February 25 and March 23 due to the COVID-19 pandemic, the finance minister, Maurice Loustau-Lalanne, told the National
Assembly last month.

Overall, the Finance Ministry is projecting a 64 percent drop in tourist arrivals in 2020.

-----------------------------------------------------------------

Seychelles et COVID-19 : 984 tests effectués ; 4 personnes restent
sous surveillance -April 21, 2020

En date de mardi, seuls quatre patients sont toujours infectés par le virus et restent au centre de traitement d'isolement de
l'hôpital familial de Persévérance. Un cinquième a été testé négatif mais est toujours au centre. (Seychelles News
Agency)

 (Seychelles News Agency) - Près de 1 000 tests COVID-19 ont jusqu'à présents étés effectués aux Seychelles par
l'autorité sanitaire, ont annoncé mardi des responsables.

En date de mardi, seuls quatre patients sont toujours infectés par le virus et restent au centre de traitement d'isolement de
l'Hôpital familial de Persévérance. Un cinquième a été testé négatif mais est toujours au centre.

Lors de la dernière conférence de presse du ministère de la Santé, le commissaire à la santé publique a déclaré que « les
six patients qui se sont complètement rétablis sont prêts à sortir de la quarantaine».

Jude Gedeon a ajouté « nous avons fait beaucoup de tests», dont 294 tests PCR et 690 tests rapides, pour un total de 984
tests. « C'est beaucoup de tests pour un petit pays comme les Seychelles proportionnellement par rapport à d'autres pays.
" PCR signifie polymérase chain reaction, qui est une technique d'analyse en laboratoire.

Dr. Gedeon a déclaré que même s'il n'y avait eu aucune nouvelle confirmation depuis la détection du dernier cas le 6
avril, la Public Health Authority a prolongé de 14 jours supplémentaires la surveillance et le suivi actifs jusqu'au 4 mai.

Il s'agit d'une mesure de précaution car les personnes peuvent être infectées, ne présenter aucun symptôme et infecter
d'autres personnes. Les mesures sont toujours maintenues, car la frontière du pays est toujours ouverte aux cargos et aux
avions.

Danny Louange, directeur général de la Health Care Agency, a déclaré qu'à ce jour, il y a 12 personnes en quarantaine à
l'hôtel Berjaya Beauvallon Bay, neuf à la base de la Garde côtière et quatre des 11 patients qui ont été testés positifs pour
COVID-19 sont toujours en traitement au centre d'isolement.

L'autorité sanitaire continue dans leurs démarches pour que des infirmières kenyanes viennent aux Seychelles - 115 îles
dans l'ouest de l'océan Indien. Dr. Louange a expliqué que le pays poursuit ses préparatifs et ses plans pour le pire des
cas. « Avoir ces infirmières est un critère sur lequel nous avons pris une décision afin de nous assurer d'avoir
suffisamment de personnes pour donner un traitement en cas de recrudescence ou de regroupement de cas, car nous ne
pouvons pas nous permettre de ne pas être préparés.» On ne sait pas quand les infirmières arriveront dans le pays, car le
ministère des Affaires étrangères est toujours en train de négocier.
Vous pouvez aussi lire