Ski Québec alpin Entourage sans drogues pour un athlète libre de toutes influences - Ski Québec alpin

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Ski Québec alpin Entourage sans drogues pour un athlète libre de toutes influences - Ski Québec alpin
Ski Québec alpin

Entourage sans drogues pour un
athlète libre de toutes influences
          SUZANNE DE LAROCHELLIÈRE
           SPÉCIALISTE EN DROGUES
Ski Québec alpin Entourage sans drogues pour un athlète libre de toutes influences - Ski Québec alpin
Définir ce qu’est une drogue

   Les drogues ou «psychotropes»

   Toutesubstance(alcool,boissonsénergisantes,droguesillici
    tes,médicamentsprescritsouenventelibre,solvantsouprod
    uitsabsorbésparinhalation)dontlaconsommationpeutmo
    difierlemodedepensée,deperception(lessens),lesreflexes
    oulecomportementd'unindividu.
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Statistiques
    Le Québec compte le nombre le plus élevé de buveurs réguliers au
     Canada.

    Les cas de conduites avec facultés affaiblies déclarées par la
     police en 2016 mettaient en cause dans 96% l’alcool, 4% mettaient
     en cause la drogue.

    Le nombre de personnes qui consomment actuellement de la
     marihuana a doublé depuis 1994, passant à 14%. De ces usagers,
     20% consomment régulièrement et 18% quotidiennement.

    Selon les données présentées par AssurexGlobal, les États du
     Colorado et de Washington ont vu l’usage du cannabis augmenter
     respectivement de 20% et 23% entre 2012 et 2013 (légalisation).
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Les grandes familles des drogues                                                       4
      LES PERTURBATEURS                 LES STIMULANTS                       LES DÉPRESSEURS
Altèrent les perceptions, les
émotions et l'ensemble des          Produisent une accélération         Procurent une sensation de
processus psychologiques.           des processus normaux de            détente, diminuent la gêne,
                                    l'organisme, la poussée             ralentissent les réflexes.
Les effets sont, stimulants ou      d'énergie est rapide et de
dépresseurs.                        courte durée.                       Peuvent provoquer des
                                                                        étourdissements et portent
SYMPTÔMES                           Les effets stimulent la vigilance   au sommeil.
• Altération des sensations et du   et l'humeur.
  comportement;                                                         SYMPTÔMES
• Euphorie;                         SYMPTÔMES                           • Altération des perceptions;
• Augmentation du rythme            • Euphorie                          • Modification de la
  cardiaque;                        • Ressent hypervigilence et            personnalité;
• Yeux rouges;                         puissance;                       • Réflexes altérés;
• Yeux vitreux;                     • Chaleur et transpiration;         • Bouffées de chaleur;
• Perceptions sensorielles          • Hyperactivité;                    • Désinhibition.
  déformées;                        • Pouls accéléré;
• Bouche et narines sèches;         • Pupille dilatée, peu réactive.
• Appétit accrue.
                                                                              Alcool, GHB,
       Cannabis, Ecstasy,               Cocaïne (crack),                Antidépresseurs, Opiacés
       hallucinogens, LSD,            méthamphétamine,                  (opium,codéine, héroïne,
           psilocybine.             Ritalin,caféïne, nicotine.                 morphine).
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L’alcool (éthanol)                                               5
                                                                             Les dépresseurs
   Faussement perçu comme un stimulant en raison de la
    désinhibition qu’il entraîne.
   Au delà des mythes:
      Supporter l’alcool n’implique pas d’avoir tous les reflexes, l’adresse, la vigilance et
       les habiletés normales;
     L’alcool est majoritairement absorbe dans l’intestin donc…bien après le dernier
      verre;
     Eliminer l’alcool requiert du temps.
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GBL vs GHB                6
                                                Les dépresseurs
GHB Gamma-Hydroxybutyrate ( illégal)
GBL Gamma-hydroxybutyrolactone (légal)
  Substitution de l’alcool / hypocalorique
  Ne procure pas l’effet « hang over » le
   lendemain
  Médiatisé sous « drogue du viol »
  Fabrication facile et rapide / ou sous GBL
  Liquide incolore, inodore, sans goût
  Mélange avec alcool (x 10)
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Les narcotiques d’ordonnance                                                    7

                                                              Les dépresseurs
   Médicaments conçus pour un usage spécifique, ils
                                                                        Percocet
    sont souvent détournés et vendus sur la rue pour un
                                                                        Percodan
    usage d’abus.
                                                                        Ampracet
                                                                        Démérol
   Les utilisateurs développent une dépendance.                        Dilaudid
                                                                        Oxycotin

   Présents dans tous les milieux sportifs et font l’objet
    de vente ou d’échange.

   Disponibles sur Internet; leur composition, dosage et
    provenance demeurent inconnues.
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Un mot sur les drogues de synthèse                          8

                                            Les stimulants
 Fabriquées en laboratoires clandestins.

 De composition instable et inconnue du
  consommateur.

 L’analyse des « Peanuts » révèle:
      Parfois de l’amphétamine;
      Méthamphétamine;
      Nexus;
      MDMA, MDA, Ecstasy;
      MDPV;
      Méphédrone;
      Cathinones, etc…
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La méthamphétamine                                             9
                                                         Les stimulants
2e drogue la plus souvent identifiée au Québec
92 % des comprimés de méthamphétamine sont fabriqués clandestinement
au Québec
La méthamphétamine (meth, speed, ice) est un stimulant puissant, à forte
dépendance, qui fait actuellement des ravages dans les milieux de travail.
Elle est vendue sous forme de comprimés, de poudre ou de cristaux, et peut
être fumée, reniflée, injectée ou avalée. Elle supprime la fatigue et donne
l’illusion d’être invincible.
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Cocaïne et crack                                                                                10
                                                                      Les stimulants
                   cocaïne

                                                                                 ATTENTION SPÉCIALE

              Cocaïne -poudre                                                            « RITALIN »
                                                           Roches de crak             méthylphénidate

Sniffer de la cocaïne peut endommager la cloison nasale, sa perforation est parfois
observée chez les cocaïnomanes assidus.
Les boissons énergisantes                                                        11

                                                                Les stimulants

   Elles procurent un faux sentiment de vigilance et
    masquent les effets de la fatigue.

   Même si on ne peut actuellement les interdire, une grande
    vigilance s’impose en cas de consommation excessive.

   Plusieurs malaises cardiaques pourraient y être associés.
Cannabis synthétique                      12
                                                Les perturbateurs
 Effets imitant le THC, obtenu par un
  mélange de feuilles (laitue) et de produits
  chimiques;
 Difficilement détectable;
 Composition variable: JWH, AM, Fubinaca,
  etc.
 Noms: Encens, Spice, K2, Yucata fire, etc.
• Peut se retrouver en mélange dans certains
  suppléments
13

   La marijuana est interdite en compétition et peut être détectée dans
    votre urine plus d’un mois après avoir été consommée!
   Programme Candadien Antidopage ne changera pas le statut du
    cannabis dans le sport MALGRÉ la légalisation canadienne (oct.2017).
   Cannabis est une substance interdite et un contrôle positif peut entrainer
    des sanctions.
   Le Programme Canadien Antidopage respecte l’interdiction de
    l’Agence Mondiale Antidopage
   Cannabis à des fins médicales ? Doit faire l’objet d’une demande
    d’exemption qui pourrait ne pas être acceptée.
Cannabis et dérivés                                                  14

                                                 Les perturbateurs

      Cocottes, Hasch, budder ou honey oil, pollen, etc…
15
Quelques indices de consommation
ENVIRONNEMENT                                          MATÉRIEL
•    Odeur chimique inhabituelle                       •   Papier à rouler (sans tabac)
                                                       •   Pipe (cannabis, crack, etc.)
•    Odeur apparentée a la mouffette
                                                       •   Paille, tube, miroirs
•    Cendriers                                         •   Fiole de verre ou plastique vides
•    Sachets de plastique mini-ziplock                 •   Pellicule d'aluminium tache
                                                       •   Carton d'allumettes ou de cigarettes déchirés
•    Résidus de poudre sur surfaces
                                                       •   Couteau noirci
•    Résidus sur couvercle de la cuve toilettes

                                                  ATTENTION!
    Tout matériel de consommation ou substance trouvée dans l’environnement immédiat d’un
    athlète doit être récupéré et documenté (date, heure, lieu, circonstances de la découverte),
                           entreposé et remis aux autorités compétentes.

     Ne     manipuler que le strict minimum / éviter de toucher.
16
Objets quotidiens?
Les 12 symptômes observables – indices                                                                                     17

Odeur d’alcool, de drogue                  Apathie, somnolence                         Propos incohérents
L’haleine ou les vêtements de l’employé    L’employé est complètement amorphe,         L’employé ne communique pas
sentent distinctement une substance        ne répond pas (ou peu) aux stimuli          aisément sa pensée. Il a de la difficulté
visée par la politique.                    extérieurs.                                 à s’exprimer .

Gestes lents, imprécis                     Regard vitreux, yeux rouges                 Manque de concentration
L’employé prend plus de temps qu’à         L’employé a les yeux rouges et vitreux      L’employé semble confus ou interrompt
l’habitude à poser des gestes banals.      (remplis d’eau), ou les pupilles dilatées   ses actions sans apparente logique. Il
                                           réagissent peu aux changements              fixe fréquemment dans le vide.
                                           d’éclairage.
Démarche hésitante, titubante              Bafouille, prononciation indistincte        Comportement altéré
L’employé a de la difficulté à conserver   L’employé parle plus lentement et a la      L’attitude de l’employé est très
son équilibre.                             voix « pâteuse ».                           différente de son habitude (ex. : il est
                                                                                       très extraverti).
Hyperactivité, excitation                  Tremblement, serrements                     Exultation, fou rire
L’employé est en proie à un excès          L’employé tremble ou se crispe (la          L’employé ne peut réprimer son hilarité
d’agitation inhabituel ou parle sans       mâchoire, les poings).                      (Ex.: il détourne une banalité en un fait
cesse.                                                                                 loufoque).
Quelques indices de dépendance                                                          18

   Rendement réduit                                 Repas et pause prolongés
   Absences répétées                                Absences ou retards non motivés
                                                     Démotivation inexplicable
   Départ précipité à la fin de l’entraînement
                                                     Isolement
   Apparence négligée
                                                     Changement de comportement /
   Attitude arrogante, défiante                      attitude
   Réactions disproportionnées                      Allusion à des problèmes non
                                                      spécifiques
   Emprunt d'argent
   Appels ou textos répétés
   Manque de concentration
   Blessures mineures fréquentes
   Difficulté à retenir les instructions
Rôle de l’entraîneur                                                                 19

   Être observateur et objectif;
   Poser des questions sur le mode d’ingestion et nature « présumée » et « forme » de la
    drogue.
   Comporte des considérations légales (code civil, code criminel);
   Maintenir l’athlète intoxiqué sous surveillance;
   Voir si les symptômes croissent ou décroissent;
   Attention particulière à sa sécurité et santé;
   Ne détermine pas de la culpabilité de l’athlète;
   Doit apporter soutien et référer au soutien médical;
   Tenter d’obtenir l’information sur la source d’approvisionnement de la substance;
   Avis au chef de mission et parents (si mineur)
Médicaments
             incluant ou non pseudoéphédrine

   Vous avez la responsabilité de vérifier le statut de tous les
    médicaments, incluant les produits prescrits et en vente
    libre.
   Ressources Centre Canadien d’Ethique dans le Sport pour
    vérification des substances :
     DRO    Global www.droglobal.com
     InfoLigne du CCES www.cces.ca/lcs ou
      substances@cces.ca
     Téléphone:   1-800-672-7775 (en Amérique du nord)
Savoir prendre des notes

    Qui / date / heure
    Nature événement
    Déclaration
    Substance nature définie ou « probable » ?
    Provenance
    Symptômes / en croissance ou décroissance
    Observation maintenue sur X temps
    Référé santé ou non / Heure d’arrivée aide
    Heure de l’avis à… / parents avisés (mineur)
Le trafic des drogues                                                  22

  Les regroupements.

  Les interactions lors des journées libres ou avant un long congé.

  Les conflits liés aux dettes.

  Cas d’intoxications récents.

  L’échange d’argent n’est pas nécessaire.

  Cellulaire en mode « texto », rdv en retrait.
23
Questions

            Suzanne De Larochellière
            Spécialiste en drogues
            T. 514-442-5587
            sue7585@icloud.com
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