SOUS LE SOLEIL, LA TABLE - MPG2019

 
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SOUS LE SOLEIL,
     LA TABLE
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     GASTRONOMIE provence
SOUS LE SOLEIL, LA TABLE - MPG2019
-   1

    sommaire

       P-3      LA GASTRONOMIE EN PROVENCE : UN NOUVEAU SOUFFLE...
       P-3      ... UNE LÉGITIMITÉ
       P-4      IDENTITÉ DE LA GASTRONOMIE EN PROVENCE

       P-6      on dresse la table
       P-8      Méditerranée !
       P - 12   Et la terre, alors ?

<                                                                                                           >
       P - 16   Surmontez les moustiques...
       P - 22   Les marchés de Provence
       P - 28   A table !
       P - 34 	patrimoine culinaire... le faire vivre et le transmettre

       P - 36   Envoyez les plats
       P - 38   L’Huile d’Olive
       P - 44   C’est le bouquet : Les herbes de Provence
       P - 48   La truffe de Provence
       P - 50   L’ail
       P - 52   Le lait des collines : Brousses et fromages de chèvres
       P - 56   La reine des trottoirs la Pizza
       P - 58   Les Navettes
       P - 60   Les brioches de Provence
       P - 64   Les fruits confits
       P - 68   Qui veut des calins ? Les calissons

       P - 72   Et on arrose tout ça !
       P - 74   Un petit jaune, sinon rien : Pastis et liqueurs
       P - 78   Un rosé bien glace : Les vins de Provence

       P - 84   PROVENCE TOURISME
       P - 86   COMMENT SE RENDRE DANS LES BOUCHES-DU-RHÔNE
       P - 88   LA CARTE
       P - 90   LA BOITE À OUTILS

                                                                                         CONTACT PRESSE
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                                                         T. 04 91 13 84 16 - mchaussende@myprovence.fr
SOUS LE SOLEIL, LA TABLE - MPG2019
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    LA GASTRONOMIE
    EN PROVENCE :
    UN NOUVEAU
    SOUFFLE...
         ... ET UNE LÉGITIMITÉ
         L’atout majeur d’une filière transversale
<        Le département des Bouches-du-Rhône confirme par un                                   >
         engagement durable que la filière Gastronomie est un thème
         transverse qui permet de servir l’ensemble du territoire :
         agriculture et pêche, vignobles, commerces et restaurants,
         marchés et vie des villages, animations urbaines et rurales,
         culture, traditions et patrimoine de l’alimentation, innovations
         culinaires, attractivité touristique...

         Les chantiers
         Les grands projets de ces prochaines années (MPG2019
         Année de la Gastronomie en Provence, et projet de Pôle de la
         Gastronomie Provence) portent à la fois :
         - l’ambition d’une cohésion de l’ensemble des acteurs dans
         le but de créer une émulation collective qui fasse avancer
         l’ensemble de la filière
         - une valorisation de la gastronomie sur tous les plans que
         s’approprie l’ensemble des habitants du territoire
         - un rayonnement de la gastronomie de la Provence, au national
         et à l’international, qui devient l’un des atouts majeurs de la
         destination.

                                                                             CONTACT PRESSE
                                                      Manon Chaussende, Attachée de Presse
                                             T. 04 91 13 84 16 - mchaussende@myprovence.fr
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    La reconnaissance d’un territoire gastronomique                       La gastronomie de Provence : un nouveau souffle
    L’opération Goût de France/Good France qui promeut le                 Contrairement aux régions lyonnaises ou parisiennes, la Provence
    rayonnement de la gastronomie en France et à l’étranger a             n’était pas une terre de chefs jusqu’au début du 21e siècle.
    choisi de mettre la Provence à l’honneur en 2019. Un nouveau          Aujourd’hui, ils sont nos meilleurs ambassadeurs.
    défi à relever pour l’ensemble des acteurs mobilisés pour le          La Provence a gagné un nouvel angle ces dernières années,
    développement qualitatif de cette filière.                            celui d’un dynamisme gastronomique porté à la fois par des
                                                                          producteurs et vignerons qui innovent dans leur manière
    MPG 2019, l’année de la gastronomie en Provence                       de travailler ou de se faire connaître et par des chefs
                                                                          emblématiques.
    MPG 2019 célèbre les savoir-faire du territoire des Bouches-du-
    Rhône afin de révéler et de magnifier l’ensemble des acteurs de       Ces derniers ont hérité de l’audace de chefs précurseurs en
    la filière de la gastronomie, de la production à la transformation,   Provence et Côte d’Azur qui ont mis certains produits dit
    de la réalisation au service.                                         “simples” à la hauteur des tables gastronomiques, telle la fleur
                                                                          de courgette (Maximin et Ducasse, années 80).
    C’est une année de fête, de rencontres de chefs, de marchés
    gourmands, de pique-niques avec vue, de potagers urbains...           Les poissons oubliés ont été remis sur le devant de la scène par
    C’est tout un voyage gastronomique sur le territoire des              le chef du Petit Nice. En termes de cuisine du poisson, il y aura

<   Bouches-du-Rhône.                                                     (au national), un avant et un après Passédat.
                                                                          Ces 5 dernières années, cette gastronomie de qualité a été
                                                                                                                                                                                >
                                                                          reconnue par les guides (Michelin et Gault&Millau).
    IDENTITÉ DE LA GASTRONOMIE EN PROVENCE
                                                                          Quels types de cuisine en Provence ?
    Provence, “Terre et mer” : l’auto-suffisance d’une région riche
    de produits                                                           1/ Une cuisine de tradition qui rend hommage aux produits de
                                                                             Provence
    • La terre : son climat et son irrigation par l’eau de la Durance.
                                                                          2/ Une cuisine identitaire Provence mais contemporaine
    • La mer méditerranée : le goût puissant des poissons de roche.
                                                                          3/ Une cuisine d’avant-garde sans forcément revendiquer une
    • La Provence, terre de produits d’exception : truffes, huile           identité marquée Provence mais qui montre une dynamique
       d’olive, vin, oursins, rougets de roche, safran... Autant de          jamais encore décelée sur notre territoire.
       produits qu’on ne trouve pas ailleurs ou dans une moindre
       qualité et qui sont les ambassadeurs de notre territoire sur les
       plus belles tables de France.
    • Marseille, richesse du partage issu des autres rives de la
       Méditerranée.

                                                                                                                                                              CONTACT PRESSE
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                                                                                                                              T. 04 91 13 84 16 - mchaussende@myprovence.fr
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                  ON
                  DRESSE
                  LA
<
                  TABLE                                         >

                  P 8 : Méditerranée ! - P 12 : Et la
                  terre, alors ? - P 16 : Surmontez
                  les moustiques... - P 22 : Les
                  marchés de Provence - P 28 :
                  A table ! - P 34 : le patrimoine
                  culinaire
    © D. Marché
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                      MEDITERRANÉE
    © P. Gherdoussi

<                          Il est frais mon poisson…                                                    Les pêcheurs
                                                                                                                                                                                                                             >
                           Sur le Vieux-Port, les marseillais ont gardé l’habitude d’acheter leur       La pêche, c’est suivre le poisson là où il est. Naviguer au large de l’île de
                           poisson à la source, à l’arrivée des bateaux. Tous les matins, les           Riou, tantôt vers Port-de-Bouc, ou vers Carro pour les soles. Les pêcheurs
                                                                                                        ne sont pas des adeptes de la caméra ni du micro… Conscients que leur
                           pêcheurs accostent et déroulent les filets à partir de 8h00.
                                                                                                        présence sur le port est l’un des attraits de la ville, ils savent que beaucoup
                           La clientèle se renouvelle perpétuellement et les anciens y ont envoyé       viennent seulement admirer leurs étals mais ils aiment se concentrer sur
                           leurs enfants. Parfois, les estivants qui restent une semaine s’y arrêtent   leurs clients et vendre leur poisson avant midi.
                           aussi, mais les fidèles sont d’ici.
                           Dans les bacs bleus, les poissons frétillent encore. Chaque matin c’est      S’approvisionner à Marseille
                           la surprise. Selon la saison, le temps qu’il a fait, on y trouve du merlan   La Criée aux poissons, en face de la Mairie, est restée en activité jusqu’en
                                                                                                        1976, puis a été transformée en théâtre (Théâtre de la Criée, aujourd’hui
                           “en pagaille”, des daurades, de la baudroie (attention, le nom “lotte”,
                                                                                                        dirigé par Macha Makeïeff). Le Marché d’Intérêt National de Saumaty à
                           c’est plutôt sur la côte Atlantique… De même, ici on ne dit pas “bar”
                                                                                                        l’Estaque permet aux professionnels de s’approvisionner, mais certains res-
                           mais “loup”…), le rouget de roche quand vient l’été, souvent des             taurateurs préfèrent garder leurs contacts complices avec certains pêcheurs
                           poulpes mais hélas de moins en moins, et parfois des langoustes. Les         qui les livrent directement. C’est la mer qui décide, les chefs sont donc à
                           sardines et maquereaux peuvent être là en abondance si les pêcheurs          l’écoute de ceux qui peuvent les appeler au dernier moment en leur proposant
                           ont traversé des bancs entiers. Les poissons “bleus” sont moins prisés       une pièce d’exception, comme un loup de 8 kg ou une bonite de belle taille.
                           que les poissons nobles.
                                                                                                        Les poissons “oublié”
                           Mais petit à petit, les chefs d’ici s’adaptent aussi à cette ressource et
                                                                                                        La canthe, la pélamide, la galinette, le pagre, le denti ou le marbré, sont
                           ont pris en main la destinée de ces mal-aimés. Quand il a fait mauvais       autant de poissons de méditerranée qui ont été un peu délaissés. Le chef
                           temps, (mais cela n’arrive jamais bien sûr…), le poisson est rare et le      3 étoiles marseillais Gérald Passédat a fait de leur réhabilitation une quête
                           quai pratiquement vide.                                                      et tend à découvrir dans sa cuisine les qualités de chaque espèce, afin
                                                                                                        de leur rendre les honneurs dans les assiettes du Petit Nice. Dans son
                                                                                                        sillage, les restaurateurs ont appris à cuisiner ces poissons oubliés et les
                                                                                                        font connaître à leurs clients. Servir une pélamide il y a 20 ans était une
                                                                                                        prouesse, c’est un mets de choix chez un étoilé local aujourd’hui.

                                                                                                                                                                                                           CONTACT PRESSE
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                                                                                                                                                                           T. 04 91 13 84 16 - mchaussende@myprovence.fr
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    “La Bouille Abaisse”
    L’origine du nom du plat emblématique marseillais donne le secret de sa
    recette : lorsque la soupe de poisson est en ébullition, il faut baisser le
    feu sous la marmite. A part ça, on note de grandes différences entre la
    recette traditionnelle transmise en famille, et le plat d’exception servi dans
    les meilleurs restaurants de la ville. Les pêcheurs vous diront qu’elle était
                                                                                     zoom
    autrefois réalisée avec les poissons qui leur restaient.
                                                                                     Préserver
    Attention aux “Attrape-couillons”
    La tradition est de réaliser une soupe avec les petits poissons de roche,        les ressources
    puis d’y pocher des poissons dits “nobles” (par exemple rascasse, saint-         Les grillades géantes de sardines sont
    pierre, galinette, baudroie, vive et fielas), ce qui justifie que ce plat soit   bienvenues en cas d’abondance du petit
    coûteux. Une bouillabaisse dans un menu à 20 euros est chimérique. La            poisson bleu, par contre les oursinades
    rouille et les croutons sont obligatoires, le fromage râpé est un outrage        pourraient bien soulever quelques questions
    pour les puristes.                                                               si un trop gros succès mettait en péril
                                                                                     l’espèce dont la pêche est attentivement
                                                                                     contrôlée depuis 2008. Pour les particuliers
    Les fêtes en “ades”
                                                                                     aussi, il faut respecter certaines règles
    En Provence, on fête les produits d’ici avec ferveur. Sur la “Côte Bleue”        (attention, elles varient d’un département à
    (Carry-le-Rouet, Fos-sur-Mer, Sausset-les-Pins…), les “oursinades” se            l’autre). En ce qui concerne le département

<                                                                                                                                                                                                           >

                                                                                                                                       © P. Gherdoussi
    déroulent en janvier et février. A Carry, c’est une véritable institution qui    des Bouches-du-Rhône, la pêche des
    existe depuis 1960 et se déroule en février, au moment où les « châtaignes       oursins est autorisée du 1er novembre
    de mer » sont les plus pleines. Des “mouclades” ont lieu en Camargue,            au 15 avril (même réglementation pour
    souvent cuisinées à l’ail et au persil et La Brasucade (moules marinées puis     les départements du Var et des Alpes
    cuites au feu de bois) a lieu à Carro.                                           Maritimes), la taille minimale de capture est
    Les “sardinades” de Martigues ou de Port-de-Bouc ont lieu en juin-               de 5 cm sans les piquants. En pêche à pied
    juillet, et la sardinade géante de Marseille nous donne rendez-vous en           ou en pêche sous-marine, la récolte est de 4
    septembre.                                                                       douzaines d’oursins par pêcheur et par jour
                                                                                     maximum. En pêche au moyen d’un navire
    La poutargue                                                                     de plaisance : 4 douzaines d’oursins par
                                                                                     pêcheur et par jour avec un maximum de 10
    Les mulets (qu’on appelle “les muges”, en appuyant un peu sur le MU
                                                                                     douzaines d’oursins par navire et par jour,
    pour l’accent…) adorent emprunter ce bras de mer qui serpente à l’entrée
                                                                                     au-delà de deux personnes embarquées
    de Martigues, entre la Méditerranée et l’Etang de Berre. C’est leur chemin       (arrêté du 27 octobre 2008).
    pour partir frayer en mer l’été, et c’est là que les pêcheurs les remontent,
                                                                                     D’une manière générale, certaines espèces
    dans les “Calens”, grands filets rectangulaires tendus entre les deux
                                                                                     animales de Méditerranée sont en danger
    rives. Les “jambes” (poches d’œufs) sont ensuite séchées à l’air libre. La
                                                                                     mais les comptages sont compliqués en mer
    boutargue ou poutargue signifie “oeufs de poissons salés” On en parle en
                                                                                     et les études scientifiques difficiles à mener.
    Provence depuis le 16e siècle ; Il y avait 10 pêcheurs de calens à Martigues     Ce sont les pêcheurs qui peuvent alerter
    dans les années 20, ils ne sont plus que 2 sur la région. Le produit est assez   en signalant que les quantités diminuent
    rare et confidentiel, donc onéreux. Le Caviar de Martigues ou de Port-de-        dans leurs filets et les Parcs Naturels restent
    Bouc, iodé, au goût puissant, se déguste juste sur une tartine de pain, ou       constamment en veille.
    râpé sur des pâtes.

                                                                                                                                       © D. Marché
                                                                                                                                                                                         CONTACT PRESSE
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                        ET LA TERRE ALORS ?
    © G. Martin-Raget

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                              Poisson oui, mais pas que !                                                   Chez nous, quand il pleut, il pleut !
                              Le poisson n’est pas la seule richesse du territoire.                         Jusqu’à la construction du barrage de Serre-Ponçon, en 1961, la Durance
                              La Provence peut être vue comme une terre sèche, si l’on s’arrête             était représentative du climat dévastateur de la région : la pluviométrie
                              à son caractère maritime et sa durée d’ensoleillement… Mais la                annuelle en Provence est importante, mais les pluies sont diluviennes et de
                                                                                                            courte durée. L’agriculture souffrait trop de cette irrégularité brutale entre
                              Provence est plurielle. Et dans les terres, la Durance veille. Grâce à
                                                                                                            crues et périodes de sècheresse.
                              elle, nous n’avons jamais, ou presque, manqué d’eau.                          Mais depuis, la Durance a été domptée. On y a perdu le joli village de
                              La Durance prend sa source dans les Alpes, à Briançon, puis rejoint           Savines, et seule la Chapelle Saint Michel dépasse aujourd’hui de la surface
                              le Rhône en Avignon. Le canal de la Durance, construit dès le 16ème           du lac, mais l’agriculture de tout le territoire a pu enfin souffler.
                              siècle par Adam de Craponne, a su donner à la plaine de Salon toute
                              l’irrigation dont elle avait besoin : entre eau et soleil, les vergers sont   Mangez des pommes !
                              épanouis.                                                                     Dans les années 70, les agriculteurs de Sénas et Mallemort se sont
                                                                                                            investis avec grand succès dans la culture des pommes, qui restent
                                                                                                            aujourd’hui, avec les pêches, les abricots et les poires, les championnes du
                                                                                                            département.
                                                                                                            Les figues, les cerises ou le raisin de table sont également de la fête.
                                                                                                            Les tomates, courgettes et aubergines s’y trouvent bien aussi, et les
                                                                                                            “estrangers” les qualifient avec justesse de “légumes du soleil”.
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                                    Le “grand” Marseille
                                  L’urbanisation autour de Marseille est très étendue, et on ne passe
                                  pas rapidement de la ville à la campagne. On trouve cependant assez
                                  proche de la ville quelques “poches” de champs cultivés, comme vers
                                  Roquevaire et Aubagne, à l’est de Marseille, ou à Gardanne, où l’on trouve
                                                                                                                                   zoom
                                  par exemple la betterave longue. Les urbains ont donc parfois du mal à
                                  être en réelle connexion avec les paysans de la région. Chaque année, le                         Les parcs Naturels font
                                  Département invite le grand public à découvrir les producteurs au Salon                          pousser l’agriculture
                                  des Agricultures de Provence, véritable vitrine du monde agricole des                            Le Parc Naturel Régional de la Sainte Baume
                                  Bouches-du-Rhône qui se déroule début juin à Salon-de-Provence, une                              est né en décembre 2017 autour de la
                                  occasion de découvrir les richesses du territoire, présentées en direct par                      montagne, à cheval entre les Bouches-du-
                                  les paysans, les agriculteurs et les artisans.                                                   Rhône et le Var. Les producteurs se coupent
                                                                       Le monde de la restauration                                 en quatre pour travailler en circuits courts
                                                                       collective se mobilise depuis peu                           et proposent une vente directe sur leur
                                                                       pour s’approvisionner en local et de                        exploitation ou sur les marchés. Miel, huile
                                                                       plus en plus en produits biologiques.                       d’olive, vin, maraîchage, safran, fromage,
    zoom                                                               Les hôpitaux, le monde scolaire et la                       volaille et œufs sont disponibles chez ces

                                                                                                                                                                                  © J-P. Garabedian
                                                                       restauration d’entreprise vont accroître                    acteurs du “bon et local”.
    Les paysans de la ville                                            leurs besoins et la production agricole                     Pour aller plus loin :

<   Quelques initiatives d’agriculture urbaine sont nées
    dernièrement comme l’association Terre de Mars :
                                                                       locale devra suivre : un enjeu global
                                                                       qui sera relevé grâce à une meilleure
                                                                                                                                   www.pnr-saintebaume.fr
                                                                                                                                                                                                                                                        >
    quelques jeunes diplômés du paysage et de l’urbanisation           logistique qui est en train de se mettre
    ont investi des terres familiales qui n’étaient plus               en place avec des plateformes adaptées
    travaillées depuis longtemps sur les hauteurs de Sainte            (telles que Agrilocal 13) pour centraliser
    Marthe, dans le 14e arrondissement. Pour eux, l’objectif           les commandes et les livraisons :
    est avant tout pédagogique : en accueillant des scolaires          pour les agriculteurs et les éleveurs,
    sur place pour des visites et des ateliers, ils travaillent        l’anticipation est obligatoire !
    le lien entre le grand public et la terre, notamment
    pour ceux qui ont moins l’habitude de sortir du grand             Pour aller plus loin :
    Marseille.                                                        www.departement13.fr/le-13-en-action/
    Dans le même quartier, la Ferme Pédagogique de la                 agriculture
    Tour du Pin accueille beaucoup d’écoles pour expliquer
    l’élevage puis la transformation en fromages.
    Enfin, les Champignons de Marseille se sont installés au
    Lycée agricole des Calanques dans les quartiers sud : après
    avoir récolté le marc de café des restaurants, cette matière
    première est recyclée dans des caves pour y faire pousser
    des pleurotes qui seront servies sur les mêmes tables :
    la boucle est bouclée !
    Pour aller plus loin :
    www.terredemars.fr                                                                                              © E. Dautant
    www.fermedelatourdespins.jimdo.com
    www.champignons-marseille.fr

                                                                                                                                                                                                                                      CONTACT PRESSE
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                                                                                                                                                                                                      T. 04 91 13 84 16 - mchaussende@myprovence.fr
SOUS LE SOLEIL, LA TABLE - MPG2019
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                   surmontez les moustiques
                   Une terre à part : la camargue
    © J.E. Roché

<                                                                                                                                                                                                                                      >
                             Grâce au canal de Craponne, la plaine de la Crau, terre caillouteuse                 Soyez incollables sur le riz !
                             et longtemps stérile, a su créer de nouvelles richesses. Ce territoire               La Camargue est une terre favorable à la culture du riz, grâce à son
                             atypique a su créer un équilibre entre les différentes cultures et les               ensoleillement et ses faibles écarts de température. Mais c’est au moment
                             activités d’élevage qui se complètent et se soutiennent.                             de l’endiguement du Rhône au 19e siècle que sa culture devient intensive :
                                                                                                                  l’apport d’eau douce dans les rizières permet de réguler l’écosystème du
                                                                                                                  delta, qui sans cela serait devenu un désert de sel. Pendant la guerre, le
                             Une salière géante…                                                                  trafic maritime étant stoppé, la production de riz de Camargue a permis de
                                                                                                                  nourrir une bonne partie de la région.
                             Le sel était bien sûr exploité depuis longtemps, et son essor s’est confirmé au
                             19e siècle. Les Salins du Midi s’étendent sur une surface comparable à Paris Intra   Au printemps, les riziculteurs inondent les parcelles en pompant l’eau
                             muros. Pendant 4 mois, les sauniers mettent en eaux les bassins, puis gèrent         douce du Rhône et en l’acheminant jusqu’aux rizières via des canaux
                             l’évaporation progressive en surveillant l’ensoleillement et le vent. La récolte a   d’irrigation appelés “porteaux”. En mai, les riziculteurs sèment et font
                             lieu en septembre, et permet de produire gros sel, sel fin et fleur de sel. Cette    attention à maintenir en permanence une lame d’eau de 5 à 10 cm
                             dernière, constituée de petits cristaux, est également appelée                       d’épaisseur. Les températures chaudes permettent de transformer la rizière
                             “Or blanc”. Les sauniers la recueillent à la pelle les soirs d’été, lorsqu’on        en une belle pelouse verte en juin. A la fin de l’été, attention danger ! Si la
                             constate une certaine différence de température entre la brise d’après midi et la    température descend en dessous de 13°, la récolte est perdue… La récolte
                             surface du marais. La Fleur de sel est devenue indispensable en cuisine !            se fait de mi-septembre à fin octobre.
                                                                                                                  La riziculture en Camargue offre différentes variétés : riz complet, riz blanc,
                                                                                                                  riz parfumé... Les riz complets «de couleur», dont la cuisson est longue,
                                                                                                                  sont des riz dont l’enveloppe interne (le péricarpe), n’a pas été enlevée par
                                                                                                                  une opération mécanique d’abrasion, qu’on appelle le blanchiment. Ces
                                                                                                                  riz sont à cuisson longue (45 mn). Le plus emblématique est le riz rouge de

                                                                                                                                                                                                                     CONTACT PRESSE
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    Camargue, un riz complet de couleur rouge foncé, découvert en 1982 au
    pied de l’Abbaye de Montmajour. Un producteur a trouvé 2 épis atypiques
    dans sa rizière, et en les décortiquant s’est aperçu que le péricarpe était
    rouge. Cultivé en biologique, il est séché naturellement sous l’effet du
    soleil et du mistral. Le riz de Camargue bénéficie depuis 2000 d’une IGP
    (Indication Géographique Protégée), attestant de l’origine du produit et de
    la constance de son niveau de qualité.
    Quelques chiffres : 200 riziculteurs sur 15000 ha dont 10% sont en bio,
    80 000 tonnes de riz (98% de la production française de riz).
    Aller plus loin : www.rizdecamargue.com

    “On a marché sur la Crau… ”
    Entre Arles et Salon, la route semble interminable… Plat, aride, sans relief
    ni arbres, le décor semble lunaire. C’est la steppe préservée de la Plaine de
    la Crau, dont le sol sec est recouvert de cailloux. Il fallait bien une légende
    pour justifier de tous ces galets tombés du ciel : Hercule se rendait en
    Espagne, et sur son chemin il fut contraint de se battre contre les terribles

                                                                                                           © C. Fassanaro
    Ligures. Il se défend comme un diable, et use toutes ses flèches. Il implore
    Jupiter de venir à son secours, qui fait s’abattre sur les ennemis une telle
<   pluie de galets que le pays de Crau en est resté couvert…                                                                                                                                >

                                                                                                                            © J-E. Roché
    Si au Nord, la Crau a bénéficié quelque peu de l’irrigation du canal
    de Craponne, le Sud est resté désertique. A première vue, il semble
    totalement illusoire d’espérer y cultiver quoi que ce soit. Mais les
    agriculteurs ont relevé le pari, et y produisent un foin aujourd’hui classé en
    AOC depuis 1997 et prisé par les éleveurs. La production de foin de Crau
    est une des seules appellations d’origine contrôlée attribuée en France à
    un produit non destiné à l’alimentation humaine.

    L’agneau de la Crau (En cours d’instruction IGP)
    Entre Arles et Salon, et de Graveson à Fos-sur-Mer, les agneaux de
    race Mérinos (présents à Arles depuis le 18e siècle), sont en indication
    géographique “agneau de Crau”. Les éleveurs n’ont pas encore obtenu
    l’IGP, mais respectent déjà depuis longtemps les règles qui garantissent
    une viande exceptionnelle : les troupeaux transhument chaque été vers les
    alpages puis redescendent dans les plaines. Les agneaux doivent pâturer
    au moins 90 jours dans la zone de production, qui s’étend des Alpilles aux
    plaines sèches de la Crau. Ils sont élevés sous leur mère au moins 60 jours
    pour les agneaux de printemps et 90 jours pour ceux d’automne. Certains

                                                                                      © R. Cintas-Florès
    chefs les cuisent à l’étouffée dans du foin recouvert d’une croute d’argile,
    ou fumé au foin de Crau dont ils ont été nourris durant 3 mois. Ainsi, la
    boucle est bouclée !

                                                                                                                                                                           CONTACT PRESSE
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                         Taureau de Camargue
                         (Appellation d’Origine Protégée depuis 2011, AOC depuis 1996)
                         Les races “di Biòu” et “de combat” existent en Camargue depuis l’époque
                         gallo-romaine. Les taureaux sont en général destinés aux combats de
                         tauromachie, mais les vaches qui ne sont pas retenues pour les courses
                         sont vendues pour leur viande. Dans ce climat sec, aux étés chauds et
                         aux hivers froids, la race traditionnelle est particulièrement bien adaptée.
                         Les taureaux vivant en totale liberté préservent leur caractère sauvage et
                         profitent chacun d’1,5 ha de pleine liberté. Ils se nourrissent des plantes
                         qui poussent sur ce terrain atypique : salicornes et autres plantes de sols
                         salés, mais aussi roseaux en milieu doux, garrigues et prairies de la plaine
                         en hiver. Sa viande très rouge, maigre et peu persillée est excellente
                         grillée, rôtie, et certains morceaux se mijotent avec bonheur en daube
                         préalablement marinée, recette qu’on appelle alors la « Gardianne de
                         Taureau ». C’est la recette traditionnelle des gardiens (du provençal
                         gardian) de manades camarguaises, où les troupeaux de chevaux ou de
                         taureaux sont élevés en semi-liberté.

                         Sur la plage, coquillages et telliniers

                                                                                                                         © S. Barbato
<                        Sur la plage des Saintes-Marie-de-la-Mer, les telliniers récoltent à pied
                         les tellines, ce petit coquillage ovale, enfoui dans le sable sous quelques
                                                                                                                                                                                          >
                         centimètres d’eau. Il est révolu le temps où il suffisait de se baisser pour
                         en ramasser à la pelle. Les tellines ont besoin d’apport d’eau douce, c’est
                         pourquoi on les trouve dans le delta du Rhône. Elles sont très appréciées
                         sautées à l’ail et au persil. Mais si on ne prend pas le temps de les laisser
                         dégorger longuement dans de l’eau salée, on mange du sable…
                         Aller plus loin : www.parc-camargue.fr

    zoom
    Le saucisson d’Arles
    A l’origine, ce saucisson d’âne, de porc et
    de bœuf a été créé par l’artisan Godart en
    1655, et il était autrefois fumé pendant
    2 semaines sous la cheminée. On sait qu’il
    reste réalisé à base de bœuf, porc et lar-
    dons, mais sans âne.
                                                                                                         © D. Marché

                                                                                                                       © C. Fassanaro
    La Maison Génin (Boucherie la Farandole,
    rue des Porcelets en Arles), perpétue cette
    tradition depuis 5 générations en tenant la
    recette secrète.

                                                                                                                                                                        CONTACT PRESSE
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                                                                                                                                        T. 04 91 13 84 16 - mchaussende@myprovence.fr
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                         les marchés de provence
                         “avec mon p’tit panier”
    © R. Cintas-Florès

<                                                                                                                                                                                                                                           >
                                   Les marchés sont nombreux sur le territoire et ils ont                                Sur les marchés de Marseille, on a plutôt affaire à des marchands de
                                   chacun leurs spécificités :                                                           légumes qui achètent en demi-gros : c’est bien pratique pour gagner du
                                                                                                                         temps, mais on a du mal à garder le contact avec les petits producteurs,
                                   Les marchés de village sont modestes mais sincères. Ensuite, ils diffèrent selon
                                                                                                                         sauf exceptions miraculeuse comme sur le marché bio du cours Julien
                                   leur taille et leur éloignement des lieux de production :
                                                                                                                         le mercredi matin et sur le marché de Saint-Just le mardi matin. Grâce
                                   À Arles, on trouve à la fois la quantité et la qualité ! Nombreux sont les paysans    à l’énergie des acteurs locaux qui souhaitent que le centre ville fasse
                                   qui viennent en voisins vendre directement leurs produits. Certains d’entre eux       naître de nouveaux marchés, quelques producteurs de belle qualité se
                                   sont mono-produits, et ne proposent que des melons, ou que des fraises, mais          réunissent souvent le jeudi matin sur la place Lulli ou le jeudi soir devant
                                   ils sont spécialistes et garantissent une belle qualité, et vu la taille du marché,   l’Intercontinental Hôtel-Dieu, derrière la mairie de Marseille. Un dimanche
                                   on est sûr de repartir panier plein…                                                  par mois, La Canebière s’anime d’un long étal pour une consommation
                                   Le marché d’Aubagne, riche en maraichers locaux, ou le Marché Paysan de               sur place ou à emporter (Les Dimanches de la Canebière). A la Friche (La
                                   Graveson sont également devenus des lieux de rendez-vous incontournables              Belle de Mai, 3e arrondissement), le lundi soir, le marché paysan rassemble
                                   pour les gourmands et amateurs de produits du terroir de la région.                   de nombreux urbains ravis de passer en direct avec des maraîchers et
                                                                                                                         producteurs de la région, souvent en bio.
                                   Sur le marché d’Aix-en-Provence, on passe de la place Richelme, devant
                                   l’Hôtel de ville, au Palais de Justice. La mixité des étals commence à se faire       Sur le marché des Capucins, dans le quartier de Noailles, on trouvera
                                   sentir. Les petits producteurs se font rares, mais on trouve encore quelques          des produits à bas prix, légumes et fruits bien sûr, mais aussi viandes et
                                   producteurs directs. L’environnement est agréable et la balade est belle.             poissons, le tout présenté de façon assez rustique, des échoppes d’épices
                                                                                                                         aux arrières boutiques remplies de trésors orientaux de toutes sortes, allant
                                                                                                                         des œufs de cabillaud aux dattes Medjoull, des herbes fraîches (menthe et
                                                                                                                         coriandre) dont les prix doux rendent service à ceux qui en consomment
                                                                                                                         des tonnes, et dont l’ambiance visuelle et sonore est colorée et vivante.

                                                                                                                                                                                                                          CONTACT PRESSE
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                                                                                                                                                                                          T. 04 91 13 84 16 - mchaussende@myprovence.fr
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    Le bio se développe
    Sur le marché Bio du Cours Julien de Marseille qui a lieu tous les
    mercredis, les paysans ont noué avec leurs clients des liens tout
    particuliers. “Nous sommes devenus pour eux un “paysan de famille”,
    comme on a un médecin de famille, avec toute la notion de confiance et
    de proximité, même de complicité que cela sous-entend.” Les agriculteurs
    sont force de proposition afin de dépasser leurs difficultés de distribution
    et toucher directement les consommateurs. Quelques épiceries paysannes
    voient également le jour en centre ville pour répondre à la demande
    grandissante de produits en agriculture biologique.

                                                                                    © J-P. Garabedian
    Mon rendez-vous “légumes” !
    Les paysans d’Aubagne ont été les premiers à proposer un panier AMAP
    à leurs clients, en 1991. Pour les familles urbaines, le panier bio permet
    en effet de se procurer des produits variés, directement vendus par les
    producteurs, et surtout livrés à un lieu de rendez-vous accessible selon

                                                                                                                                            © A. Barroil
    là où on habite. Il serait sinon impossible pour ceux qui habitent dans
    le centre de Marseille, à la Préfecture ou à Endoume, de se procurer
    l’ensemble de ces produits. Certaines associations permettent de se
<   partager un panier, mais par contre on s’engage à être présent toutes les
    semaines, et à régulièrement aider la distribution, chacun son tour !          zoom                                                                                                                      >
                                                                                   Les pieds Paquets
                                                                                   de la Pomme
               zoom                                                                Au moment de Pâques, les familles aisées
                                                                                   mangeaient les parties nobles de l’agneau, et les
                                                                                   foyers populaires utilisaient les morceaux à bas prix,
               Noailles sera toujours Noailles !                                   notamment les tripes.
               La rue d’Aubagne, riche de ces institutions orientales qui
                                                                                   En 1880, une recette apparaît, celle des Pieds et
               font partie du patrimoine marseillais, a vu naître de nouveaux
                                                                                   paquets de la mère Maurel dans son restaurant de
               commerces comme par exemple “L’Idéal”, une épicerie où
                                                                                   la Pomme à Marseille : les tripes sont découpées
               l’on mange les produits plutôt haut de gamme venus de toute
                                                                                   à plat, farcies de petit salé et roulées en forme de
               la Méditerranée. L’herboristerie Le Père Blaize rue Méolan
                                                                                   paquets, et le pied cuit dans la sauce au vin blanc
               est la plus ancienne de France et a ouvert une seconde
                                                                                   et tomate.
               boutique (Maison Blaize) juste en face de la première pour
               accueillir ceux qui voient les tisanes et bouillons du côté         Les Marseillais “de la ville” venaient à la
               alimentaire et gourmand plutôt que sous l’angle médicinal.          Pomme en calèche le dimanche, sur les
               À l’angle de la rue des Récolettes, la Maison Empereur              bords de l’Huveaune. Une chanson est née :
               vend depuis 1827 les plus beaux accessoires de cuisine pour         “Allons à la Pomme manger les paquets et nous
               les familles bourgeoises passionnées de leurs fourneaux.            ferons comme les vrais Marseillais”.
               Les tarifs des cocottes sont en rapport avec leur qualité,          Justement, prenez garde à fermer les paquets
               et concernant la droguerie culinaire, ils sont exhaustifs. Du       avec la technique de la boutonnière (en faisant une
               thermomètre à sucre à la poire à jus, en passant par le fil à       entaille dans la peau de la tripe et en passant le
               beurre ou l’éplucheur à potiron, ils sont incollables.              paquet par ce trou) et surtout pas en les ficelant !
                                                                                   Oh malheureux !

                                                                                                                                                                                           CONTACT PRESSE
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                                                                                                                                                           T. 04 91 13 84 16 - mchaussende@myprovence.fr
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    Le territoire s’organise !
    Depuis 2010, les Halles de Terres de Provence, sous tentes, à Plan de
    Campagne permettent de s’approvisionner directement en produits locaux
    de mai à octobre. L’initiative, qui limite les intermédiaires, rencontre un réel                     zoom
    succès.
    Le Pays d’Aix et la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône ont                                   La “Sôcisse” de
    sélectionné des producteurs proches du lieu de vente, qui vendent des
    produits de saison, sans conditionnement superflu : on achète par cagette !
                                                                                                         Marseille
    Un “Drive Fermier” a également été mis en place sur le Pays d’Aix. On                                En 2011, Charly Assirlikian et son ami
    commande ses volailles, œufs, légumes ou fromages le mardi et on retire                              Marcel Rei, tous deux bouchers marseillais,
    sa commande le jeudi à Venelles, Aix ou Lambesc.                                                     inventent “La Sôcisse de Marseille” :
                                                                                                         aromatisée au fenouil et à la badiane. Ils
                                                                                                         ont décliné cette identité avec une saucisse
    Pour aller plus loin :
                                                                                                         sèche, une rosette, un pâté et un jambon.
    www.agglo-paysdaix.fr
                                                                                                         Ils ont également créé La Marsouillette
    www.drivefermierenprovence.fr
                                                                                                         (sorte d’andouillette à griller) et remis à
                                                                                                         l’honneur La Sôcisse du Panier, grâce à une
                                                                                                         recette ancienne qui situe ainsi son origine
                                                                                                         dans le plus vieux quartier de Marseille.
                                                                                                         www.lasaucissedemarseille.com
<                                                                                                                                                                                                          >
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                  Les succès du département :
                  18 restaurants étoilés Michelin en 2018
                  6 appellations vinicoles (AOP/AOC)                                                                                                    zoom
                  3 IGP vinicoles (indications géographiques protégées)
                                                                                                                                                        Le M.I.N. des Arnavaux
                  10 signes d’identification et d’origine (huile d’olive de la Vallée
                                                                                                                                                        Le Marché d’Intérêt National est un
                  des Baux-de-Provence, huile d’olive d’Aix-en-Provence, huile
                                                                                                                                                        peu le Rungis de Marseille : 97 entre-
                  d’olive de Provence, olives noires et olives cassées de la
                                                                                                                                                        prises sont implantées sur 24 hectares
                  Vallée des Baux-de-Provence, l’agneau de Crau, le taureau
                                                                                                                                                        et 267 producteurs viennent proposer
                  de Camargue, la brousse du Rove, le thym de Provence, le
                                                                                                                                                        leurs produits aux professionnels sur
                  miel de Provence, le riz de Camargue, etc.)
                                                                                                                                                        les deux sites : aux Arnavaux (dans le
                                                                                                                                                        14e arrondissement), on vient chercher
                                                                                                                                                        ses légumes et la viande et à Saumaty,

                                                                                        © C. Fassanaro
                                                                                                                                                        proche de l’Estaque, les produits de la
                                                                                                                                                        mer. Le M.I.N. est exclusivement ouvert
                                                                                                                                                        aux professionnels, restaurateurs et
                                                                                                                                                        détaillants.

                                                                                                                                                                                         CONTACT PRESSE
                                                                                                                                                                  Manon Chaussende, Attachée de Presse
                                                                                                                                                         T. 04 91 13 84 16 - mchaussende@myprovence.fr
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                  a table !
    © P. Daniel

<                       Les chefs et leurs restaurants                                                        le Môle Passédat, décliné en trois tables différentes. L’Hôtel Dieu, ancien
                                                                                                                                                                                                                                  >
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                        Sur le département, près d’une vingtaine d’étoiles et une gastronomie
                                                                                                              plus bel hôtel de la ville. A la barre du monument, Lionel Lévy affirme son
                        qui a le vent en poupe.
                                                                                                              caractère en cuisinant de manière inventive et très actuelle les plus beaux
                        Impossible de tous les citer ! Les restaurants des Bouches-du-Rhône                   produits de la région.
                        offrent une belle diversité. Vous trouverez ci-dessous quelques lieux                 Les belles maisons confirment leur talent sur la durée. Entre autres,
                        emblématiques de chaque territoire, pour illustrer les tendances de                   Guillaume Sourrieu (1 étoile Michelin et 3 toques Gault&Millau) réserve sa
                        restauration selon l’endroit où l’on se trouve.                                       cuisine très aboutie au cadre féérique de l’Epuisette au Vallon des Auffes,
                                                                                                              et Dominique Frérard invente des accords terre-mer aux Trois Forts, qui
                                                                                                              détient la plus belle vue sur le Vieux Port. Le marseillais Michel Portos est
                        Le paradoxe Marseille                                                                 rentré au port après 30 ans d’absence et 2 étoiles laissées à Bordeaux, au
                                                                                                              Saint James. Il rêvait d’une terrasse devant les bateaux et relance l’esprit
                        “Changer ? Surtout pas, oh malheureux !!!”
                                                                                                              brasserie avec le Poulpe, sur le Vieux-Port.
                        Dans un grand confort et sourire aux lèvres, on va les yeux fermés manger la
                        pizza chez Etienne ou chez Sauveur, le foie de veau persillade chez Vincent, la
                                                                                                              Le Petit Nice : l’institution du siècle
                        galinette chez Madie et une bonne bouillabaisse chez Michel, (attention, si vous
                                                                                                              L’hôtel-restaurant situé sur la Corniche a fêté ses 100 ans en 2017. Une
                        demandez du fromage, il vous tue…).
                                                                                                              histoire de famille qui perdure avec Gérald Passédat, trois étoiles Michelin
                        Ici, quand on va au restaurant, on va toujours “chez quelqu’un”. Mais si en
                                                                                                              depuis 2008, pour qui l’ensemble de la profession a un grand respect. On
                        venant à Marseille, vous n’en découvrez que cette carte postale, vous ne verrez
                                                                                                              lui doit la cuisine des poissons oubliés, espèces peu connues et pourtant
                        que la moitié du tableau. Sous les couleurs un peu passées du décalcomanie
                                                                                                              mets de choix qu’il a su mettre à sa table en réalisant pour chacun d’eux
                        apparaissent le vrai visage d’une ville en pleine mutation. Le virage date de 2013.
                                                                                                              la préparation qu’ils méritaient. Il incarne totalement la cuisine de la mer
                                                                                                              Méditerranée et poursuit son travail de l’iode dans une quête sans cesse
                        Le détonateur 2013                                                                    renouvelée, s’entourant de jeunes chefs qu’il forme longuement. Le Petit
                        Les changements les plus visibles sont monumentaux : ils ont été boostés par          Nice reste la maison-mère où tout a commencé. En 2018, son restaurant
                        Marseille Provence 2013, année Capitale de la culture. Pour la première fois,         Louison a également obtenu une étoile sur le domaine viticole Château
                        un musée National était créé dans la région. Le Mucem a tout de suite accueilli       la Coste au Puy-Sainte-Réparade.

                                                                                                                                                                                                                CONTACT PRESSE
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                                                                                                                                                                                T. 04 91 13 84 16 - mchaussende@myprovence.fr
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    …et “petits jeunes”
    Loin d’être impressionnée, la jeunesse poussait derrière avec vigueur !
    Les Marseillais s’approprient de plus en plus les plats traditionnels avec une
    patte jeune, et justement corsée. Partis faire leurs classes dans les grandes
    maisons, ils reviennent au pays avec de la technique qu’ils appliquent aux                       zoom
    produits d’ici. Ludovic Turac en est le symbole avec “Une Table au Sud”
    dont la salle donne sur le Vieux-Port. La petite trentaine, une étoile Michelin                  La pâtisserie, aussi !
    depuis 2015, et un aïoli dressé sur une longue tartine qui garde les traceurs                    A noter, deux boutiques symbolisent aujourd’hui
    de la recette provençale. Le goût d’ici avec un coup de jeune.                                   la pâtisserie haut de gamme à Marseille : Sylvain
                                                                                                     Depuichaffray, installé rue Grignan depuis 2004,
    Le produit d’ici, simplement                                                                     est un ancien de Pierre Hermé. Son millefeuille
    Les petites tables ont envie d’abandonner une logique commerçante pour                           est un best-seller à ne pas rater et se décline
    “faire du bon” : certains n’hésitent plus à réduire drastiquement leur nombre                    selon les saisons. Entre le Roucas-Blanc et la
    de couverts, mais à travailler joliment de beaux produits.                                       Corniche, dans le Vallon de l’Oriol, se sont
                                                                                                     installés Les Bricoleurs de Douceurs. Aurélie
    “La boîte à sardine” de Fabien Rugi, en haut de la Canebière, est
                                                                                                     et Clément Higgins bousculent les classiques
    entièrement dédiée à la cuisine de la mer Méditerranée et ne désemplit pas.
                                                                                                     et apportent un vent de modernité sur les
    Les bistrots de jeunes chefs talentueux fleurissent, comme Sépia de Paul
                                                                                                     douceurs marseillaises. Dans le même esprit de
    Langlère ou Cédrat d’Eric Maillet.
                                                                                                     qualité, ils font souvent commande commune
    Ippei Uemura, chef japonais installé à Marseille depuis plusieurs années et                      avec d’autres pâtissiers et restaurateurs pour se

<                                                                                                                                                                                                                        >
    sacré Jeune Talent 2017 par le Gault&Millau, a déménagé sur la Corniche fin                      faire livrer leurs agrumes, par exemple.

                                                                                                                                                         © P. Daniel
    2018.

    La nouvelle vague est marseillaise !
    Alexandre Mazzia, également une étoile Michelin depuis 2015, suivi depuis
    le début par le Gault&Millau, a été sacré Cuisinier de l’Année 2019 par
    le guide jaune. Une identité unique et immédiatement reconnaissable,
    pétrie de voyages et d’influences, qui propose à ses convives une carte
    blanche avec une succession de mets qui changent chaque jour. Pas de
    menu mais une invitation à entrer dans son univers très personnel. De
    nombreux gastronomes font le voyage pour Marseille afin de faire partie
    de ses 24 couverts : il est le symbole d’une nouvelle vague gastronomique
    de haut vol dans la veine des Pierre Gagnaire ou Pascal Barbot. Une
    reconnaissance nationale, et un potentiel qui en a encore sous le pied.

    Cassis et La Ciotat en pleine forme !
    La Villa Madie de Dimitri Droisneau est face à la mer dans l’anse de
    Corton, juste en contrebas du vignoble de la Magdeleine à Cassis.
    Depuis 2014, deux étoiles Michelin et une note de 17/20 au Gault&Millau
    saluent le travail du jeune normand discret qui a adopté la Méditerranée.
    Une valeur sûre incontestable.
    Nans Gaillard, né à la Ciotat puis élevé en Bretagne, est revenu chez lui         © S. Barbato
    pour ouvrir sa propre maison “L’Auberge du Revestel” sur la corniche du
    Liouquet. La Table de Nans est étoilée depuis 2015 (une grande année
    pour la jeunesse gastronomique provençale).

                                                                                                                                                                                                       CONTACT PRESSE
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    Aix, toujours une belle clientèle
    Pour les restaurateurs qui veulent s’installer ici, l’emplacement en
    centre ville tout proche de la Rotonde, dans les rues piétonnes, est un         zoom
    incontournable. Mais ils sont nombreux les restaurants dans ce minuscule
    périmètre ! D’un autre côté, les clients sont toujours heureux de déambuler     Balade gourmande
    dans les rues à la recherche de leur ambiance du soir. Marseille ne             La Route des Arts et Gourmandises animée
    bénéficie pas d’une telle concentration des restaurants dans le même            par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat
    espace, on a moins tendance à y choisir sa table au dernier moment.             serpente à travers tout le département afin
                                                                                    de faire découvrir les produits emblématiques
    Du côté des valeurs sûres
                                                                                    provençaux chez nos meilleurs artisans
    Le jeune étoilé Mickaël Féval est placé tout proche du Palais de Justice et
                                                                                    de bouche. Les spécialités des candidats
    l’entrée du Côté Cour de Ronan Kernen est un peu cachée sous un porche
                                                                                    sont dégustées à l’aveugle par un jury de
    du Cours Mirabeau. D’autres sont en périphérie : Pierre Reboul (1 étoile        professionnels chaque année, et un livret est
    Michelin) s’est déplacé au Château de la Pioline à quelques kilomètres du       édité présentant chacun d’eux. Au départ,
    centre : les vieilles pierres de l’établissement 18ème sont réveillées par la   seules les spécialités sucrées (chocolats,
    créativité d’un chef qui s’amuse toujours autant. Au Nord d’Aix-en-Provence,    glaces, confiseries, gâteaux, biscuits...)
    le domaine viticole Château de la Gaude (dont on se souvient dans le film       étaient concernées mais depuis 2017, la route
    “Le château de ma mère”) ouvre un hôtel restaurant haut de gamme au             fait également découvrir des produits salés et
    printemps 2019 avec le chef Matthieu Dupuis-Baumal.                             des boissons comme de la charcuterie ou une

                                                                                                                                     © J-P. Garabedian
    Mathias Dandine, quand a lui, est toujours installé dans son cocon aux          bière locale.
<   Lodges Sainte-Victoire, hôtel qui vient d’obtenir sa 5e étoile.                 Pour aller plus loin :
                                                                                    www.artsetgourmandises.fr
                                                                                                                                                                                                           >
    Arles
    La ville bénéficie de belles signatures dans la catégorie “végétale”.
    L’Atelier de Jean-Luc Rabanel (5 toques Gault&Millau et 2 étoiles Michelin),
    est implanté dans les ruelles de la vieille ville, alors qu’Armand Arnal (1
    étoile Michelin et 3 toques Gault&Millau) travaille les légumes de son
    potager à la Chassagnette, située route du Sambuc : l’endroit idéal pour
    découvrir les produits uniques de Camargue.

    Les Alpilles
    Dans l’environnement magique des Alpilles, les belles maisons attirent une
    clientèle internationale comme à Baumanière, plus de 70 ans d’histoire
    avec l’Oustau et la Cabro d’Or aux Baux-de-Provence. Fanny Rey fait
    notre fierté avec son titre de Femme Chef Michelin en 2017. Avec son
    mari Jonathan Wahid, ils tiennent leur Auberge à Saint-Rémy-de-Provence
    dans un esprit très familial. De son côté, le chef propriétaire Christian
    Peyre (1 étoile Michelin et 3 toques aux Gault&Millau) tient la Maison de
    Bournissac, une cuisine provençale à Paluds-de-Noves.

    On n’y va pas par hasard !

                                                                                    © P. Daniel
    Dan Bessoudo a décroché une étoile Michelin en 2009 : il faut aller à
    Ventabren pour le découvrir, monter tout en haut du village dans les ruelles
    étroites et lorsqu’on ne peut faire que demi-tour, on est arrivé ! Un sacré
    pari confirmé par de gros travaux en 2017 qui montrent combien le chef
    est investi dans une cuisine personnelle et moderne, mais également dans
    les détails de la décoration, de la vaisselle et du service.

                                                                                                                                                                                         CONTACT PRESSE
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                     patrimoine culinaire
                     le faire vivre et le transmettre
    © A. Blondiaux

<                              Le Conservatoire Grand Sud des Cuisines de Terroir
                                                                                                                                                                                                                                          >
                               est une association 1901 créée en 2001 à Arles. Des conservatoires locaux,
                               comme le Conservatoire des Cuisines de Camargue, présidé par Roger Merlin,
                               organisent des animations culinaires grand public en France et à l’étranger. Les
                               chefs et producteurs membres adhèrent à l’esprit “Conservatoire” : qualité et
                               sélection des produits, mise en valeur des recettes de leur terroir, dans le but
                                                                                                                    zoom
                               de créer une synergie entre les producteurs, les restaurateurs et les communes       Les cours de cuisine
                               organisatrices.
                                                                                                                    De plus en plus, on se passionne pour la cuisine d’ici et on souhaite
                               Aller plus loin : www.cuisinegrandsud.fr/conservatoire.html
                                                                                                                    apprendre aux côtés des cuisiniers.
                                                                                                                    En Camargue, Cuisine Provence propose des cours avec Roger Merlin,
                                                                                                                    passionné par les produits de son territoire et leurs vertus nutritionnelles
                               Ensemble, on est plus forts ! Les chefs se fédèrent !
                                                                                                                    d’exception. On adore passer quelques heures en cuisine avec le chef
                               À Marseille, chefs étoilés et tables montantes se sont fédérés en une                comme dans les Maisons de Baumanière aux Baux-de-Provence avec
                               association, Gourméditerranée, présidée par Gérald Passédat. Au départ,              notamment Michel Hulin à La Cabro d’Or ou chez Ludovic Turac à Une
                               il s’agissait d’une bande de copains marseillais qui avaient pour objectif de        Table au Sud pour la cuisine des poissons. Au Mucem, une école de cuisine
                               promouvoir les savoir-faire et la gastronomie provençale, et au-delà, la richesse    nichée au Fort Saint-Jean permet d’apprendre les plats emblématiques de
                               gastronomique de l’ensemble du bassin méditerranéen. La liste des membres            Gérald Passédat comme le Loup de Tante Lucie ou le poisson de la Tante
                               s’est allongée. Depuis 2012, 70 chefs et artisans de bouche valorisent le            Nia. Chez Jean-Luc Rabanel, on peut passer un samedi matin en immersion
                               territoire du Sud grâce à l’amour de la culture, du produit et de la gastronomie     dans la cuisine arlésienne du chef 2 étoiles.
                               de notre région. Ils sont présents sur les rendez-vous professionnels pour           Les chefs n’ont pas toujours la possibilité d’ouvrir leur cuisine : certains
                               représenter l’excellence culinaire du territoire (Food in Sud un an sur deux) mais   vous donnent plutôt rendez vous à La Villa des Chefs à Aix-en-Provence.
                               également sur des événements grand public.                                           Pour en savoir plus : www.myprovence.fr
                               Aller plus loin : www.gourmediterranee.fr

                                                                                                                                                                                                                        CONTACT PRESSE
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                                                                                                                                                                                        T. 04 91 13 84 16 - mchaussende@myprovence.fr
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