Sympathie - Centre d'art Neuchâtel

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Sympathie - Centre d'art Neuchâtel
Sympathie
Exposition collective
Dates : 21 septembre – 14 décembre 2018
Artistes : Livia Di Giovanna, Frédéric Gabioud, Sara
Ivone, Blaise Parmentier, Guillaume Pellay, Belle
Poudre *, Marion Ritzmann, Denis Savary, Anaïs
Wenger, Sophie Yerly
* Dirk Bell, Reto Pulfer

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Sympathie - Centre d'art Neuchâtel
Association KUNSTART
CAN (Centre d’art, Neuchâtel
Rue des Moulins 37
CH  -  2000 Neuchâtel
Tel +41 (0)32 724 01 60
www.can.ch

contact : Sebastian Verdon
sv@can.ch

Mobile +41 (0)76 576 31 31

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Sympathie - Centre d'art Neuchâtel
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Sympathie - Centre d'art Neuchâtel
Sympathie

Exposition collective

Dates : 21 septembre – 14 décembre 2018

Ouverture : vendredi 21 septembre dès 18h30
Artistes :
 Livia Di Giovanna, Frédéric Gabioud, Sara Ivone,
Blaise Parmentier, Guillaume Pellay,
 Belle Poudre *, Marion Ritzmann, Denis Savary,
Anaïs Wenger, Sophie Yerly
* Dirk Bell, Reto Pulfer

La première exposition, imaginée par la nouvelle équipe, est à voir comme une période
d’acclimatation. Celle-ci nous permettra de nous familiariser entre nouveaux collègues et
de prendre progressivement nos marques. Accompagnés par un groupe d’artistes et autres
collaborateurs sympathisants, nous travaillerons de concert à la restructuration symbo-
lique du CAN. Cette exposition est prévue pour s’étendre sur les trois mois de la saison
d’automne 2018 et sera ponctuée par trois événements intermédiaires : des soirées dédiées
à la performance contemporaine. D’une première situation où les rôles des salles d’exposi-
tion seront redistribués (un stock, un atelier et un salon seront installés) à une exposition
finale classique, différents états d’exposition se succéderont. Visible dès le premier jour
de l’ouverture publique, la dimension évolutive du projet Sympathie (qui passera par des
phases encore incertaines) sera rythmée par le programme de performances. Cet échelon-
nage fonctionnera comme un marqueur distinct que les spectateurs pourront comprendre
comme une invitation à (re)venir découvrir l’exposition. Notre intention est de mettre en
place un contexte propice, dans lequel des affinités humaines et des influences artistiques
peuvent se créer, dans une dynamique de réaction en chaîne. Le temps de montage d’une
exposition est généralement un moment d’effervescence où le centre d’art se met à frémir

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Reto Pulfer, Estado de Desidratação Estado Bruto, 2016, Fondation Eugénio de Almeida. Evora

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et où des échanges forts se créent entre les participants. Mais ce moment n’est généra-
lement pas vu ni vécu par le public. Avec Sympathie, nous essayerons d’inverser cette
tendance en étirant ce temps, en le rendant plus accessible et en réduisant l’expérience de
l’exposition conventionnel « statique » à une seule soirée, le Vernissage/Finissage prévue
le 14 décembre 2018.
 La proposition de réaménagement prévue pour l’ouverture le 21 septembre 2018 est une
réaffectation fictive des salles d’exposition en espaces fonctionnels. Au lieu de reconnaître
des espaces habituels d’une exposition, les visiteurs découvriront un atelier d’artiste (et de
production d’œuvres), un stock (d’œuvres en dépôt créées sur place ou importées) et un
salon (pour le repos et la lecture). Ce type d’espace manque quelque peu, pourrait-on dire,
à la configuration actuelle du centre d’art et leur existence nous semble nécessaire pour
créer un environnement de travail encore plus agréable et pour proposer un accueil davan-
tage adapté aux artistes invités. Mais c’est également une observation plus générale de la
situation actuelle du CAN que nous souhaitons engager : son architecture, son emplace-
ment dans la vieille ville de Neuchâtel et ses œuvres d’art publiques (ses graffitis), sa porte
d’entrée cachée entre les deux terrasses du bar voisin, son énigmatique couloir et son trop
grand escalier qui conduisent à la réception sis au 3ème étage, etc.

Les réaffectations

Tout d’abord, l’atelier sera ouvert aux artistes qui auront la possibilité de venir y produire
de nouvelles pièces pendant la durée de l’exposition. Tour à tour, ils investiront cet espace
qui restera accessible au public. Frédéric Gabioud sera le premier qui s’y installera, et qui
l’aménagera comme son propre atelier, pour y produire de nouvelles peintures dont toute
la complexité réside dans la fabrication des châssis. Ces monochromes qui se situent à la
limite entre peinture et sculpture ne laissent, une fois achevés, transparaître aucune trace
de leur réalisation. Et c’est précisément ce temps de production qui sera ici rendu visible.
Le duo Belle Poudre* (Dirk Bell, Reto Pulfer) réalisera une installation faite de toiles
tendues et de mobiliers récupérés et modifiés qui fera office de salon ; un lieu de partage
dans lequel les différents acteurs de l’exposition et le public pourront s’y rencontrer. Dans
un premier temps l’installation restera sommaire et c’est au cours de l’exposition que les
artistes la retravailleront pour la transformer et l’augmenter, notamment par la création
d’une pièce sonore, de sorte à ce qu’elle devienne un véritable environnement de convivialité.

Le stock, qui se trouvera dans la plus impressionnante salle du CAN, servira à entreposer
des œuvres déjà réalisées que les artistes apporteront avec eux et des œuvres qui auront
été produites dans l’atelier. Elles seront ici en attente et pourront être déballées et présen-
tées au cours de l’exposition. Cette salle fonctionnera également comme lieu de projec-
tion pour des vidéos, comme l’œuvre Des clous (2007) de Denis Savary, qui présente un
régisseur de musée en train de monter la pièce du même nom sur un fond de musique de
salon de massage. Cette vidéo met en lumière un moment particulier de l’accrochage d’une
œuvre et du montage d’une exposition. Généralement, ces actes, tout comme la réalisation
d’œuvres d’art, ne sont qu’occasionnellement rendues visibles. Ce parallèle entre le travail
du technicien au moment de l’accrochage et de l’artiste au moment de la réalisation de ses
œuvres évoque (via une perméabilité désacralisée de l’atelier décrite ci-dessus) un rappro-
chement représentatif entre les différents corps de métier nécessaires à la réalisation d’une
exposition.

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Notre intention est de repenser le centre d’art non seulement par la redistribution des
espaces, mais aussi dans sa relation aux visiteurs et dans sa communication. C’est pour-
quoi nous avons demandé à Anaïs Wenger de se concentrer sur la question de l’accueil du
public. La fréquentation d’un centre d’art de ville périphérique telle que Neuchâtel n’est
pas toujours évidente à maintenir conséquente, il est donc indispensable de porter une
attention toute particulière à la façon de s’adresser au public et de bien le recevoir. Anaïs
Wenger va, en se basant sur des observations et des informations récoltées auprès des
différents collaborateurs de l’équipe du CAN et des visiteurs, proposer de discrets change-
ments à opérer dans les zones de contact entre l’exposition et le public.
Sophie Yerly, artiste et bloggeuse renommée, se concentrera sur l’utilisation des réseaux
sociaux comme mode de communication. Pour la durée de l’exposition, nous lui don-
nerons libre accès au compte Instagram du CAN, qu’elle utilisera en tant que médium
artistique, en le transformant en plateforme de marché pour photographies. Par cette
proposition, elle décide d’élargir l’invitation qui lui a été faite en tant qu’artiste à d’autres
participants. Le compte Instagram du CAN deviendra donc le temps du projet Sympathie,
une sorte d’exposition dans l’exposition commissionnée par l’artiste elle-même. Le CAN
offrira sa propre visibilité Instagram en tant que centre d’art pour la promotion d’artistes,
photographes et autres instagrameurs amateurs choisis par Sophie Yerly.

Le couloir d’entrée du CAN est le passage transitoire entre deux espaces qui ne sont pas en
contact direct ; la rue (l’espace public extérieur) et l’étage de réception et d’exposition. Au
premier abord, cette interzone peut rendre l’entrée du centre d’art moins évidente, voire
peu accueillante et donc freiner l’intérêt du visiteur. Néanmoins, ce passage peut avoir
de surprenantes qualités en permettant un temps d’acclimatation, une mise en condition
pour le public. Nous avons donc cherché à mettre en avant ces avantages en demandant
aux deux artistes Guillaume Pellay et Blaise Parmentier d’imaginer une intervention sur
les parois du couloir et, en écho, sur celles de l’autre couloir situé à l’étage, dans les es-
paces d’exposition. Les deux artistes ont déjà exposé au CAN et connaissent bien sa situa-
tion architecturale particulière. Ils créeront une installation in situ qu’ils adapteront et
feront évoluer tout au long de l’exposition ; ils tenteront à travers celle-ci de résoudre la
problématique énoncée jusqu’ici. De plus, les deux artistes, qui travaillent parfois en duo,
ont également un passé de graffeur qui alimente leur pratique et d’où découle une vision
éclairée du contexte urbain. Cette particularité supplémentaire leur permettra de prendre
en compte la situation très compliquée du graffiti à Neuchâtel.

D’autres artistes comme Sara Ivone, Livia Di Giovanna ou Marion Ritzmann, proposeront
des interventions sculpturales et vidéos qui seront développées spécifiquement pour le
projet Sympathie. Ces artistes qui exercent une pratique d’atelier conséquente et dont la
production est dense, travailleront directement dans les espaces restructurés du centre
d’art, ce qui dynamisera l’exposition et empêchera qu’elle ne se fige. À ce stade, nous ne
pouvons encore rien anticiper sur la tournure que va prendre ce projet car il s’agit bien
d’une exposition qui se construira et qui se développera en direct. C’est à dire que le re-
nouvellement des accrochages se feront en réaction des modifications apportées, soit par
les nouvelles œuvres créées (comme la proposition de vidéo de Livia Di Giovanna qui com-
pilera des captations des espaces à différents moments, ou comme les sculptures fragiles
et spontanées de Sara Ivone qui semblent être figées dans un temps suspendu du geste
créatif), soit par celles qui après avoir été stockées seront déballées (comme les éléments
de l’œuvre de Marion Ritzmann qu’elle utilisera pour la réalisation d’une installation in
situ). Le but, il en va de soi un peu idéaliste, serait que l’exposition dans sa version finale

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rassemble (le soir du Vernissage/Finissage le 14 décembre 2018), par l’instauration du
principe de réaction en chaîne et autrement dit de Sympathie, une articulation homogène,
résultant du dialogue entre les curateurs, les régisseurs, les artistes et leurs œuvres. Ce
résultat ne deviendra possible que par le passage d’une réflexion individuelle à des actions
communes.
Le programme de performance

Les trois soirées de performances prévues seront des points de cristallisation durant les-
quelles l’exposition sera spécifiquement transformée. Sous cet agencement renouvelé, le
public sera convié à venir découvrir les changements opérés dans l’exposition mais aussi
à découvrir les interventions performatives qui entreront en résonance, en dialogue, voire
en friction, avec les œuvres exposées. Ces performances se déploieront donc sur tous les
étages du CAN : de la cave, en passant par le couloir et les escaliers, jusqu’aux aux salles
d’expositions occupées par le projet Sympathie. Dans l’idée de maintenir cette exposition
stimulante, et dans un désir d’échange et d’ouverture à des propositions venant de l’ex-
térieur, nous avons décidé de confier la programmation de deux soirées à d’autres per-
sonnes. La soirée du 6 octobre sera donc une carte blanche donnée au renommé festival
Les Urbaines (Lausanne), qui programmeront des artistes ayant déjà performé lors d’édi-
tions précédentes du festival et avec qui ils désirent continuer la collaboration. La soirée
du 1er décembre sera quant à elle programmée par Madeleine Amsler (Coordinatrice
du Prix Suisse de la Performance) et Laurence Wagner (Programmatrice du Théâtre de
l’Usine 2014 - 2018), deux genevoises très impliquées sur la scène de la performance hel-
vétique. La soirée du 3 novembre marquera la moitié de l’exposition et s’intitulera Milieu
Propice. Cet événement sera l’occasion pour plusieurs artistes que nous avons invités d’ac-
tiver leur travail en tant que performeurs et performeuses, en plus de leurs interventions
initiales, à l’instar de la performance de Reto Pulfer Machen-Machen-Machen-Machen
(2018). Durant cette action, l’artiste répète à voix haute, dans une course circulaire et sur
fond de musique, les incantations faire, faites quelque chose, faites donc quelque chose,
etc. Celle-ci, dans le contexte de Sympathie, résonnera comme une sorte de manifeste de
l’hyperactivité, à entendre comme une critique ironique d’une situation dans laquelle l’art
se retrouve aujourd’hui. Marion Ritzmann, quant à elle, proposera une performance qui
se développera sur une longue période, telle que directions #1 – 4 (2017) d’une durée de
7h environ ; intervention durant laquelle elle colle de petits autocollants, basés sur des
plans de ville, de construction ou des instructions techniques, qui par un nombre croissant
deviennent de plus en plus déchiffrables et omniprésent.

L’exposition Sympathie se présente comme annonciatrice de la programmation expéri-
mentale et audacieuse à venir de la nouvelle équipe du CAN.

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Les artistes de l’exposition :

Livia Di Giovanna
Livia Di Giovanna (*1984, CH) vit et travaille à Berne. Elle a étudié à la Haute école des
arts de Berne puis à la Haute école d’art de Zürich.

Les installations vidéo, les photographies et les objets créés par Livia Di Giovanna élim-
inent astucieusement les limites entre réalité, projection et réflexion. Ses recherches sur
l’espace, le temps, l’architecture, le mouvement et la lumière sont guidées par des déci-
sions qui impliquent des questions de dimension, de volume, de revêtement ou encore de
production et canalisation de la lumière. Dans ses premières créations, elle se concentrait
sur les propriétés physiques et techniques des matériaux plutôt que sur des narrations et
des représentations du monde extérieur.

Expositions personnelles à Manor Kunstpreis Kanton Bern, Kunsthaus Pasquart, Biel
(2017) ; EAC - Les Halles, Porrentruy (2014) ; Kunstmuseum Bern @ PROGR, Bern ; sic! -
Raum für Kunst, Luzern ; Le Foyer, Zürich (2013).
Exposition de groupe à Stadtgalerie, Bern ; Kunstmuseum Thun (2017) ; Schwarzwaldallee,
Basel ; Aeschlimann Corti Stipendium, Kunstmuseum, Thun (2015) ; Bieler Fototage, Biel ;
Aeschlimann Corti Stipendium, Kunsthaus Langenthal (2014) ; Kunsthalle Bern (2013)

Livia Di Giovanna, Offroader, 2014, vue d’exposition, Kunsthaus Pasquart, Biel/Bienne.

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Frédéric Gabioud
Frédéric Gabioud est né en 1990 à Lausanne, où il vit et travaille. Il est diplômé de l’Ecole
cantonale d’art de Lausanne (ECAL) en 2013. Dans la foulée, il est engagé comme assistant
au Département Bachelor Arts Visuels, sous la direction de Stéphane Kropf. Durant trois
ans, il suit activement les projets d’étudiants, ainsi que les expositions et autres workshops
d’artistes invités. En 2015, il est membre fondateur de l’espace d’art contemporain Silicon
Malley, un « non profit artist-run space » où le collectif promeut le travail d’artistes locaux
et internationaux et participe ainsi de manière proactive à la dynamique des scènes artis-
tiques lausannoise, romande et hors frontières nationales.

En 2015, il bénéficie d’une exposition personnelle à l’Espace Quark, à Genève, et participe
à une exposition collective au Swiss Institute de New York, intitulée Work Hard et curatée
par Valentin Carron. En 2016, il expose successivement à la Galerie des Galeries à Paris
(All Over, curatée par Samuel Gross) et à la Galerie Joy de Rouvre à Carouge/Genève avec
deux autres membres de Silicon Malley, à savoir Arthur Fouray et Baker Wardlaw, pour ne
citer que quelques exemples. En 2017, Il est lauréat de la Bourse de la Fondation Leenaards.

Frédéric Gabioud, Threebond I + II, 2018, vue d’exposition, Swiss Art Awards, Bâle.

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Sara Ivone
Sara Ivone est née à Lisbonne en 1982. Elle vit et travaille à Mexico City.
Elle a étudié à la Fine Arts University de Lisbonne.
Entre la ligne et le volume, Sara Ivone est une artiste du mouvement qui se caractérise par
la concrétisation du geste qui, du dessin, la conduit à la sculpture. Au travers de sa réalisa-
tion, elle métamorphose l’immobile en un volume fragile à mi-chemin entre le dessin, qui
n’est plus, et la sculpture en devenir. Ses travaux sont un éloge du mouvement qui s’ap-
parentent à une chorégraphie de la matière. Figeant l’instantané, elle pérennise le geste
créatif en une œuvre qu’elle veut dansante. Ses créations aux couleurs pastel s’accordent
et s’assemblent dans une composition rythmée. Dans une volonté de suspension du geste,
Sara Ivone traduit l’espace en une partition poétique empreinte de fragilité.

Expositions personnelles à Galeria Luis Adelantado, Mexico (2017) ; Saguão Gallery, Vi-
seu, (2016).
Expositions de groupes à 68ème Prix Jeune Création, École de Beaux Arts, Paris ; Zona
MACO Sur, Mexico ; The Crypt Gallery, Londres (2016) ; Londrina, Paraná ; Centro para os
Assuntos de Arte e Arquitectura, Guimarães (2015).

Sara Ivone, Falange 5 Dedos Duas Mãos, 2018, Zona MACO Sur, Mexico.

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Blaise Parmentier
Blaise Parmentier (1983, FR) vit à Blanc-Mesnil et travaille à La Courneuve.
Il a étudié à l’Ecole Régionale des Beaux-arts de Nantes de 2003 à 2008.

Sa pratique se situe littéralement quelque part entre un pot de peinture dilué à l’urine et
une statuette en aluminium. Pas la peine de chercher le point d’équilibre dans les formes,
il est dans les gestes. Construction empirique, succession de signes parfois peints, arrangés
ou simplement observés, un graffiti transfiguré dans une coulée d’aluminium en fusion.

Le FMAC (Fonds Municipal d’Art Contemporain) de la Ville de Paris ainsi que le FDAC Es-
sonne (Fonds Départemental d’Art Contemporain de l’Essonne, Domaine de Chamarande)
ont récemment fait acquisition de ses œuvres.

En 2016 avec Théo Robine-Langlois, il fonde l’espace d’exposition A-frame dans les
combles de leur atelier à La Courneuve.
Il est membre du collectif Monstrare (Dampierre-sur-Loire).

Expositions de groupe à Cité internationale des arts, Paris ; Centre d’art Bastille, Greno-
ble (2018) ; Ensapc Ygrec, Paris ; HubHug, 40mcube, Rennes-Liffré ; Zoo galerie, Nantes
(2017) ; CAC Passerelle, Brest ; triennale de l’ADIAF, IAC Villeurbanne ; CAN, Neuchâtel
(2016) ; Treize, Paris ; Zoo galerie, Nantes. (2015).

Blaise Parmentier (avec Davide Balula, Jonathan Binet, Simon Collet, Guillaume Pellay, Elodie Seguin), 2014, vue d’exposi-
tion, La Fondation d’entreprise Ricard, Paris.

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Guillaume Pellay
Ma peinture est faite sur le même mode que la danse, la collection, la lecture ou l’écriture.
Au point de rencontre de ces pratiques s’opèrent des mises en récit qui font le cœur de
mon travail. Ces derniers temps pourtant certaines formes ou autres gestes échappent à
cette logique narrative pour s’assumer comme tels.

Guillaume Pellay est né à Brest en 1987, il a étudié à l’EESAB de 2007 à 2012.
Depuis 2013 il développe avec Mathieu Julien les Éditions Peinture pour documenter et
mettre en discussion certaines formes du graffiti actuel.

Depuis 2016 il danse dans le projet Siel Rose, chorégraphié par Lina Schlageter.
Il est membre des collectifs Monstrare et Moderne Jazz.

Expositions personnelles à HubHug, 40mcube, Rennes-Liffré (2017) ; Centre d’Art Con-
temporain Passerelle, Brest (2015) ; Galerie 126, Rennes (2014) ; Straat Galerie, Marseille
(2013).
Expositions de groupe à Atelier Manivelle, Muel (2018) ; Capucins, Brest
Capucins, Brest ; TELEP galéria & 2B galéria, Budapest ; Raum Vollreinigung, Berlin
(2017) ; MNAC, Musée National d’Art Contemporain, Bucarest (2016).

Guillaume Pellay, Résidence les Chantiers, 2015, vue d’atelier - tournage de la vidéo : RN12, danse en bas-côté.

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Belle Poudre *
* Dirk Bell
Dirk Bell (né en 1969 à Munich, vit à Berlin) Aborde les clichés picturaux de la culture
populaire, de la subculture ainsi que diverses époques de l’histoire de l’art (le symbolisme,
le romantisme ou l’Art Nouveau).
Son travail de dessin et de peinture côtoie ses sculptures et installations en partie mini-
malistes et surréalistes. Il réalise également des vidéos expérimentales et des installations
sonores.

Expositions personelles à BQ, Berlin ; Gavin Brown’s Enterprise, New York (2016) ; The Fi-
replace Project, East Hampton, New York ; Hinter den Vögeln, Niche, Berlin (2015) ; Kuns-
tverein Braunschweig ; Kunstverein Hildesheim (2014) ; Capri, Düsseldorf ; BQ, Berlin
(2013).
Expositions de groupe à Zwischenwelt, Berlin ; Kunstmuseum, Gelsenkirchen ; BQ, Ber-
lin ; Kunstmuseum, Bremerhaven (2018) ; Halle für Kunst, Lüneburg ; Plan.5, Stockholm ;
Sammlung zander, Schloss, Bönnigheim ; Skulpturengießerei Knaak, Berlin ; Stiftung Haus
Mödrath, Räume für Kunst, Kerpen (2017).

Dirk Bell, Café No No, 2016, vue d’exposition, BQ, Berlin.

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Belle Poudre *
& Reto Pulfer
Reto Pulfer, né en 1981 à Bern, a grandi à Arlesheim, Beselland et vit actuellement à Ber-
lin. Ses installations expansives et immersives faites de textile et de matériaux trouvés sont
augmentées par de la peinture, de la performance, de la musique et des textes romancés.
« Zustandskatalog: Catalog of States and Conditions » a été publié en 2017 par Sternberg
Press dans le cadre de cinq expositions personnelles en 2015-2016 au Centre d’Art Con-
temporain Genève ; au Musée régional d’art contemporain Occitanie/Pyrénées-Méditer-
rannée, Sérignan; Spike Island, Bristol; Centre international d’art et du paysage de l’île de
Vassivière; Fórum Eugénio de Almeida, Évora.

Expositions personnelles à Hollybush Gardens, London (2017) ; Espace d’Art Contempo-
rain (les halles), Porrentruy (2016) ; Kunstverein Nürnberg – Albrecht Dürer Gesellschaft ;
Swiss Institute, New York (2013).
Expositions de groupe à X Bienal de Nicaragua ; Swiss Art Awards (2016) ; Haus der
Kulturen der Welt, Berlin (2015) ; Stroom, Den Haag (2013) ; Extra City Kunsthal, Antwer-
pen ; MuHKA Museum of Contemporary Art, Antwerpen ; Kunsthalle Bern (2010).

Reto Pulfer, Dehydrierte Landschaft, 2015, vue d’exposition, Centre d’Art Contemporain, Genève.

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Marion Ritzmann
Marion Ritzmann (*1978) a étudié les arts visuels à la Hochschule für Gestaltung und
Kunst de Bâle (Bachelor, 2002 – 2005) et à la Zürcher Hochschule der Künste à Zürich
(Master, 2013 – 2016).

Son travail a été exposé dans divers expositions personnelles tels que : On turns, lines and
areas, L’Assaut de la menuiserie, lieu d’art contemporain, Saint-Étienne (2018), Forma-
tion (Strange attractor) #1–3, Lokal-int, Biel (2017), Moving Objects in Rose Madder,
Kunstraum Aarau (2014), ainsi que dans des expositions de groupe comme : BIANCA,
curaté par Pazioli & Nicolas Raufaste, L’OV / Espace off du CAN (2017), Performance
schreiben: Skript, Notation, Partitur, un projet de Sibylle Omlin, Kunstraum Kreuzlingen
(2016), Neupräsentation Kunstsammlung, Museum zu Allerheiligen, Schaffhausen (2015),
Huis clos, Zone d’Expérimentation#5, L’espace Hors les Murs, Marseille (2012), Machines
for Living, Bezalel, Yaffo 23, Jerusalem (2012), A.I.R.4-Artist in Residence, Substitut, Ber-
lin (2011), Re:Re Residence Revisited, Cabaret Voltaire, Zürich (2009).
Elle a reçu divers prix et résidences comme par exemple la bourse d’artiste de la ville et
du canton de Schaffhouse (2018), le Bick-Stipendium de visarte (2016), le prix artistique
ERNTE du Kunstverein Schaffhausen et de la fondation Sturzenegger, Museum zu Aller-
heiligen Schaffhausen (2013), la résidence à Marseille de l’iaab (internationales Austausch
und Atelierprogramm beider Basel) (2012), ainsi que la résidence du canton Schaffhouse à
Berlin (2011).
Sa première publication Fortsetzung folgt, ensemble de trois publications partielles, a été
publiée en 2015 aux éditions Fink, Zürich

Marion Ritzmann, On turns, lines and areas, 2018, vue d’exposition, L’Assaut de la menuiserie, Saint-Étienne.

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Denis Savary
Denis Savary est né en 1981 à Granges-Marnand (CH). Il vit et travaille à Londres.

La pratique artistique de Denis Savary est multiple. Elle se décline en dessin, vidéo, instal-
lation, en scénographie ou en mise en scène. Son champ d’expérimentation ne se limite
pas non plus à une thématique. Chaque œuvre se fonde sur un travail de recherches et lui
permet d’explorer de nouvelles techniques.
Il collabore avec divers artisans choisis en fonction de ses créations. Son œuvre est très
référencée ; les pièces s’inspirent soit des travaux d’un artiste qu’il détourne ou réinter-
prète, soit d’une coutume ou d’une tradition. Son travail est un hommage à l’histoire de
l’art et à notre mémoire collective. Il accumule les indices d’un univers dans lequel les
coïncidences ne sont que volontaires et les comparaisons infinies. Toutes ces références se
perçoivent dans la scénographie de ses expositions. Il se place en conteur et l’exposition se
lit comme un roman auquel le titre donnerait une texture.

Expositions personnelles à Galerie Maria Bernheim, Zurich (2018) ; Museo Pietro Canon-
ica in villa Borghese, Rome ; Xippas Gallery, Genève (2017) ; Centre culturel suisse, Paris
(2016) ; Mamco, Genève (2015) ; Art3, Valence ; Cyclop de Jean Tinguely, Milly-la-Forêt ;
Musée d’Art et d’Histoire, Genève (2013) ; Kunsthalle, Berne (2012).

Denis Savary, Hanoi IV, vue de l’exposition, Museo Pietro Canonica in villa Borghese, Rome.

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Anaïs Wenger
Anaïs Wenger (*1991) vit à Genève, où elle a été diplômée d’un master à la HEAD en 2017.
Elle montre depuis son travail dans des espaces d’arts indépendants, des institutions et
des festivals.

Flirtant avec les nuances de l’interprétation, le travail d’Anaïs Wenger explore le potentiel
narratif des situations dans lesquelles il s’insert. Hybridant les genres, ses pièces investis-
sent les processus de constructions identitaires et tendent à ne pas substituer une expéri-
ence à sa représentation afin de donner aux divers acteurs impliqués le potentiel d’en
devenir les dépositaires.

Exposition personelle à One Gee In Fog, Genève (2018).
Expositions de groupe à Prix Suisse de la Performance, Musée Tinguely/Kaserne, Bâle ;
Bourses de la ville de Genève, Centre d’Art Contemporain, Genève ; Espace Libre, Bienne ;
.perf &, Duplex/Walden, Genève ; Théâtre du Loup/La Gravière, Genève ; Plattform18,
Kunstmuseum, Langenthal ; Prix New Heads, Art Genève, Genève (2018).

Anaïs Wenger, Le Salon Bleu, 2018, vue de la performance, Plattform18, Kunsthaus Langenthal.

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Sophie Yerly
Sophie Yerly (*1980) est née à Soulce (CH). Elle vit et travaille à Bâle. En 2008, elle fonde
le blog d’art contemporain We Find Wildness. Journaliste et bloggeur renommée, elle suit
actuellement un Master en Arts à la Haute école d’art et de design à Bâle.
Son travail artistique consiste à exposer des stratégies esthétiques, où la fragilité de la
matérialité, la préservation, l’éphémère, la compréhension des droits d’auteur, la paternité
et la documentation sont exploités pour mettre en avant la précarité des conventions dans
lesquelles l’art est perçu et reçu.

Elle tente de créer des projets qui partent d’un espace ou d’un référent spécifique et peu-
vent être étendus à travers le temps, donnant lieu à un processus combiné de re-contextu-
alisation et de traduction ; des projets qui à la fois remettent en question et actualisent les
traditions de la critique institutionnelle et la spécificité du lieu.

Exposition personnelle à Francisverein, Berlin (2019) ; Smallville, Neuchâtel (2018).
Exposition de groupe à Kunsthaus Baselland, Muttenz ; Dim-Sun, Lausanne ; L’OV, Neu-
châtel ; Nathalie Portman, Basel (2017).

Sophie Yerly, Writing, 2016.

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Soirée Performance I
Carte Blanche au Festival Les Urbaines
http://www.urbaines.ch

Depuis 1996, le festival Les Urbaines, gratuit et axé sur la découverte des nouvelles esthé-
tiques en arts visuels, en arts vivants et en musique, s’est affirmé comme un événement
incontournable de la scène émergente suisse et internationale, contribuant à positionner
l’agglomération lausannoise comme pôle des arts contemporains. Laboratoire artistique
favorisant la prise de risque, la manifestation présente chaque année une programmation
entièrement renouvelée, sans contrainte de genres, thématiques ou courants artistiques.
Lieu de rencontres et d’échanges entre artistes et très nombreux public, le festival se veut
également un terrain d’expérimentation favorisant l’éclosion de talents locaux. Dans
la continuité d’une édition 2017 couronnée de succès – la première du nouveau duo de
direction formé d’Ysaline Rochat et Samuel Antoine –, l’édition 2018 (7-8-9 décembre,
avec prolongation de l’exposition à l’Espace Arlaud jusqu’au 16 décembre) proposera une
programmation ambitieuse et résolument transdisciplinaire, une géographie alliant lieux
institutionnels et espaces en transition inédits, et des mesures afin de faciliter l’accessibili-
té à une programmation singulière.

Fez Momo, 2017, DJ set, Festival Les Urbaines, Lausanne.

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Jeremy Nedd, Communal Solo, 2017, vue de la performance, Festival Les Urbaines, Lausanne.

Ofelia Jarl Ortega & Patrik Patsy Lassbo, Forever, 2017, vue de la performance, Festival Les Urbaines, Lausanne.

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Soirée Performance II
Milieu Propice
Artistes : Anne-Sylvie Henchoz, DaVaD MiRoRiM,
Guillaume Pellay, Reto Pulfer, Marion Ritzmann,
Anaïs Wenger
16h00 – 17h00
Concert de DaVaD MiRoRiM

17h00 – 21h00 (peformance en continu)
Performance de Anne-Sylvie Henchoz
Performance de Marion Ritzmann
Performance Anaïs Wenger

18h00 – 20h00
Performance de Reto Pulfer
Performance de Guillaume Pellay

20h00 – 24h00
DJ set de DaVaD MiRoRiM

Anne-Sylvie Henchoz, don’t forget to touch me, 2018, vue d’exposition, Circuit, Lausanne.

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Reto Pulfer, Machen-Machen-Machen-Machen, 2018, vue de la performance, Very, Berlin.

Marion Ritzmann, Dasein im Wegsein (Anwesend/Abwesend), 2011, durée 2h, vue de la performance, Prix Suisse de la
Performance, Genève.

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Soirée Performance III
Carte Blanche à Madeleine Amsler
Après des études en histoire de l’art et littérature allemande à l’université de Zurich, Mad-
eleine Amsler a obtenu un diplôme (Master) en histoire de l’art avec une spécialisation
en art contemporain à l’université de Genève. Elle a acquis des expériences autant dans le
monde institutionnel qu’au travers de la scène indépendante. Après avoir effectué un stage
au Mamco, elle a travaillé cinq ans au Cabinet des estampes sous l’égide de Christophe
Cherix puis deux ans au département des Beaux-Arts du Musée d’art et d’histoire. Elle a
co-dirigé l’espace d’art contemporain Forde à Genève où elle a programmé de nombreuses
performances. En novembre 2011 elle a co-curaté (avec Marie-Eve Knoerle, Jeanne Mach-
eret et Maya Bösch) le festival « Who’s Afraid Of Performance Art ?». En parallèle elle
co-dirige l’Embassy of Foreign Artists (www.eofa.ch), une résidence pour artistes étrang-
ers qu’elle a co-fondée. Elle y est membre du jury et régulièrement invitée à des jurys de
diplômes à l’école d’art de Genève (HEAD). En 2014 elle fut curatrice invitée de la 4ème
édition de la Biennale d’Athènes AGORA. Depuis 2018, elle coordonne le Prix Suisse de la
Performance et enseigne à la HKB à Berne.

Zen Marie et Dimitri Madimin, Dis-memberance of the Geneva Convetions and Inauguration of the Sugar Free Accords,
programmé par Madeleine Amsler en 2016, dans le cadre de .perf à Genève.

   24
& Laurence Wagner
Laurence Wagner (*1984) est diplômée en Littérature Française, Histoire de l’Art, Histoire
et esthétique du cinéma de l’Université de Lausanne ainsi que de la HEAD Genève où elle
a obtenu son Master en études CCC (Critical Curatorial Cybermedia) en 2011.
Depuis, elle a été assistante au Mamco à Genève, au Swiss Institute for Contemporary Art
à New York, au FRAC Île-de-France Le Plateau à Paris et à la Fondation suisse pour la
culture Pro Helvetia à Zürich. Elle a été programmatrice (et bien d’autres choses) pour le
TU-Théâtre de l’Usine à Genève durant quatre saisons (2014-2018). Pendant cette péri-
ode, elle a notamment remporté la bourse du FMAC de la Ville de Genève pour son travail
de médiation culturelle (2015) et été juré pour de multiples institutions et festivals tels que
le Zürcher Theater Spektakel, Premio, Embassy of Foreign Artists, la HEAD, le Prix Suisse
de la Performance, le Belluard Festival, la Corodis, l’Etat de Genève.
Elle organise et coordonne le prochain programme Watch & Talk du Zürcher Theater
Spektakel, elle écrit pour la revue Audimat (critique musicale) et quand il lui reste un peu
de temps, elle rédige son premier roman.
A partir de septembre 2018 elle sera résidente de l’Institut Suisse de Rome et co-salonière
pour la Biennale de Venise 2019.

«L’impression», une création de la cie Old Masters programmée par Laurence Wagner en janvier 2018 au TU.

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Informations pratiques

                             Sympathie
                            Exposition collective
                      Dates : 21 septembre – 14 décembre 2018
                                      Artistes :
Livia Di Giovanna, Frédéric Gabioud, Sara Ivone, Blaise Parmentier, Guillaume
Pellay, Belle Poudre *, Marion Ritzmann, Denis Savary, Anaïs Wenger, Sophie Yerly
                               * Dirk Bell, Reto Pulfer

Conférence de presse : le jeudi 20 octobre à 11h, dans les locaux du CAN, rue
des Moulins 37 à Neuchâtel. Cette exposition est le premier projet de la nouvelle
équipe du CAN composée de Martin Jakob, Sylvie Linder, Magali Pexa, Nicolas
Raufaste, Julian Thompson et Sebastian Verdon. La conférence sera donc égale-
ment l’occasion de les rencontrer.

Soirée Ouverture : vendredi 21 septembre dès 18h30
Dès 21h: Concerts Musique Chienne, Mister Milano, DJ Set Y Otras Chicas

Soirée Performance I : samedi 6 octobre dès 18h30,
Soirée Performance II : samedi 3 novembre dès 18h30,
Soirée Performance III : samedi 1er décembre, dès 18h30,
Vernissage/Finissage : vendredi 14 décembre, dès 18h30

Pour la suite du programme, plus de détails à venir.

       Programe complet, dossier de presse, images HD et informations sont
                            téléchargeables depuis le site
                                 www.can.ch/presse.
           N’hésitez pas à nous contacter pour toute information, merci!

                                    contact presse :
                                   Sebastian Verdon
                                      sv@can.ch
                                  +41 (0)76 576 31 31
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