SYNTHESE DE PRESSE #411 - L'Union sociale pour l'habitat
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SYNTHESE DE PRESSE #411 26 JANVIER 2018 • 1er FEVRIER 2018 SOMMAIRE Mouvement Hlm – L’Union sociale pour l’habitat À propos de la baisse de production de logements sociaux Interview de Laurent Ghekiere Politique du logement et de la ville « La création de ce Ministère de la Cohésion des territoires n'est pas qu’une affaire de sémantique » Réactions suite au rapport sur le mal-logement Des difficultés sur le terrain pour le plan du Gouvernement sur les Hlm La répartition 2018 des 486 millions du Fonds national des aides à la pierre Au sujet de l’APL accession Revitalisation des centres-villes Marché – Chiffres – Conjoncture Immobilier : 2018 sera « dynamique » annonce le Crédit Foncier Reprise de la commande publique En bref Marché – Acteurs – Partenaires Le groupe SNI devient CDC Habitat Entretien avec le président de la Fédération nationale de l'immobilier Monde associatif – Actualité La Fondation Abbé-Pierre alerte sur le surpeuplement des logements La CNL présente son projet logement « alternatif » Bruno Morel d’Emmaüs Solidarité, accorde une interview à AEF Bâtiment – Urbanisme – Architecture – Développement durable Le secrétaire d'État Julien Denormandie a participé au premier sommet Real Estech Vers un plan de rénovation énergétique des bâtiments Collectivités locales – Vie des régions – Actualité des organismes Lancement des « conférences alsaciennes du logement » Daniel Lereculey, président de Presqu’île Habitat, exprime ses inquiétudes pour 2018 mmH évoque « un mauvais coup au logement social » Quatre offices Hlm lancent le réseau « Canopée » Paris : logement social contre soutien scolaire La stratégie 2018 de Valence Romans Habitat Rapprochement entre Habitat 17 et ses voisins En bref Synthèse de presse du 26 janv. 2018 au 1er fév. 2018_n°411 _1
Mouvement Hlm – L’Union sociale pour l’habitat À propos de la baisse de production de logements sociaux Le 30 janvier, l’Union sociale pour l’habitat et le ministère de la Cohésion des territoires ont évoqué une production de logements sociaux en baisse en 2017, en dépit d’un nombre élevé d’agréments délivrés. Le repli porte sur 7 400 logements, a indiqué le Mouvement Hlm qui estime que la mise en œuvre de la réduction de loyer de solidarité (RLS) en 2018, va « réduire mécaniquement » la capacité des bailleurs, alors même que l’objectif affiché par Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, est de 40 000 Prêt Locatif Aidé d'Intégration (PLAI) par an. Le ministre de la Cohésion des territoires a précisé lors de la présentation du rapport annuel de la Fondation Abbé-Pierre (FAP) qu’en comptant la production des organismes non affiliés à l’Union sociale pour l’habitat, 113 041 logements ont été financés en 2017 contre 130 316 en 2016. S’intéressant aux causes de cette diminution, l’Union sociale pour l’habitat évoque « la réduction des crédits alloués par l’État au Fonds national des aides à la pierre » et « l’inquiétude soulevée par les baisses de ressources pour les organismes Hlm qu’entraîne la mise en place de la réduction de loyer de solidarité » dans le cadre de la loi de finances pour 2018 . Et d’assurer : « Ce sont bien ces éléments nouveaux qui ont entrainé le repli des demandes d’agréments des organismes Hlm ». (AEF habitat & Urbanisme, 31/01/18) Interview de Laurent Ghekiere, directeur des affaires européennes de l’Union sociale pour l’habitat Laurent Ghekiere accorde une interview au Moniteur des Travaux Publics et du Bâtiment dans laquelle il revient sur les spécificités du logement social français. Il souligne notamment que le secteur Hlm français « reste un modèle par sa résilience à la crise et parce qu'il a joué un rôle contracyclique en rachetant des programmes immobiliers. Nous sommes le premier constructeur de logements abordables et le premier consommateur de fonds européens en rénovation thermique ». Parmi les exemples à ne pas suivre en Europe en matière de logement social, M. Ghekiere évoque les cas du Royaume-Uni et de l’Allemagne. Enfin, concernant « des financements plus durables », il évoque le cas des Pays-Bas qui développent aujourd’hui « des social bonds, des financements obligataires émis sur le marché financier, fondés sur l'impact social des organismes émetteurs ». Et d’expliquer que « les banques du secteur, le fonds de garantie du pays et les bailleurs sociaux ont combiné les bénéfices d'une notation de risque triple A avec un nouvel avantage attribué aux investisseurs qui n'orientent plus seulement leurs investissements en fonction de la rentabilité espérée, mais prennent aussi en compte l'impact social de leurs placements ». (Le Moniteur des Travaux Publics et du Bâtiment, 02/02/18) RETOUR SOMMAIRE Politique du logement et de la ville « La création de ce Ministère de la Cohésion des territoires n'est pas qu’une affaire de sémantique » Le 25 janvier, lors de la cérémonie des vœux, le ministre de la Cohésion des territoires, Jacques Mézard, et son secrétaire d’État, Julien Denormandie, ont défendu leur ambition de réduire les inégalités entre les territoires. « L'année 2018 sera celle de la « cohésion de la nation ». Or, il ne peut y avoir de cohésion de la nation sans cohésion des territoires ». C’est le message que Jacques Mézard a voulu diffuser auprès des acteurs institutionnels, des élus et de la presse réunis à Malakoff (92). Il a souligné que : « La création de ce Ministère de la Cohésion des territoires n’est pas qu’une affaire de sémantique. (…) C’est le signe que l’État se repositionne totalement dans sa mission d’État stratège au service de la lutte contre les fractures territoriales et sociales ». Et de préciser que « le changement, quel qu’il soit, engendre un certain nombre de difficultés », faisant ainsi référence aux tensions autour de la loi de finances 2018 entre le Gouvernement et le Mouvement Hlm. Et d’ajouter que le Gouvernement n’entend pas « détruire la politique du logement social, mais la réformer ». Pour Jacques Mézard, le secteur Hlm doit se restructurer autour de 3 axes : des économies de gestion, une Synthèse de presse du 26 janv. 2018 au 1er fév. 2018_n°411 _2
amélioration des services rendus et une mutualisation des moyens d’intervention et d’investissement. Il a par ailleurs évoqué les autres priorités du Gouvernement à savoir : « agir pour les plus démunis » avec « 140 000 places » d’hébergement ouvertes sur le territoire dans le cadre du plan hivernal, soit « 13 000 de plus que l’an dernier à la même période », a assuré Jacques Mézard, tout en saluant « l’engagement des services de l’État » et « des permanents et bénévoles du secteur associatif ». (AEF Habitat & Urbanisme, 29/01/18) Réactions suite au rapport sur le mal-logement Lors de la conférence de presse de la Fondation Abbé Pierre, mardi 30 janvier, la Fondation qui présentait son rapport sur le mal-logement, a appelé le Gouvernement à « mener une vraie politique sociale » et à « sortir du déni ». Le ministre de la Cohésion des territoires, Jacques Mézard, a tenu à dire qu’il était « à l’écoute de ceux qui souffrent », précisant que cette souffrance constatée sur le terrain par son auditoire était « le résultat d’une responsabilité collective, depuis plusieurs années ». Il a rappelé la création de « 40 000 logements Prêt locatif aidé d'intégration (PLAI) par an sur cinq ans » prévu dans le plan « Logement d'abord » et qui sera inscrit dans le projet de loi, et les « 144 000 places » ouvertes cette année en hébergement d'urgence « contre 134 000 » en 2017. À cette occasion, M. Mézard a également souligné : « Je souhaite organiser une mobilisation renforcée, avec un objectif d’ici la fin de l’année de +30 % d’attributions depuis l’hébergement généraliste vers le logement social ». Le ministre a par ailleurs ajouté que « cet objectif ambitieux sera décliné au niveau de chaque région et fera l’objet d’un suivi régulier dans une logique de résultat ». Pour rappel, il s’agit du premier objectif chiffré en matière de « logement d’abord », le plan quinquennal visant à encourager l’orientation des personnes à la rue ou mal logées vers un logement pérenne, annoncé par Emmanuel Macron en septembre 2017. (AFP, AEF Habitat & Urbanisme, 30/01/18) Des difficultés sur le terrain pour le plan du gouvernement sur les Hlm D’après Les Échos, la mise en place au 1er février de la baisse des loyers imposée aux Hlm par la loi de finances est reportée en avril au mieux, avec effet rétroactif. « C'est une vraie usine à gaz. Nous sommes tributaires de la Caisse des allocations familiales pour calculer ces nouveaux loyers. Les logiciels ne sont pas au point », indique le directeur général d'un office public. Par ailleurs, les compensations prévues par le Gouvernement, pour équilibrer les pertes des recettes, se font attendre. « Nous ne nous faisons pas d'illusion, ces compensations ne suffiront pas, le gel du Livret A nous fera économiser 4 millions d'euros par an, alors que nous prévoyons une baisse annuelle de 40 millions », déclare Stéphane Dauphin, directeur général de Paris Habitat. (Les Échos, 01/02/18) La répartition 2018 des 486 millions du Fonds national des aides à la pierre Le Fonds national des aides à la pierre (Fnap) est doté de 486,77 millions d’euros pour l’année 2018, dont environ 77% en provenance de bailleurs sociaux via la cotisation à la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS) et la taxe créée par la loi de finances initiale pour 2018 sur les plus- values réalisées à l’occasion des cessions Hlm. 50 millions proviennent par ailleurs d’Action Logement, 38,80 millions de l’État, 12 millions d’autres financements publics fléchés et 10,97 millions d’autres financements publics. AEF a pu consulter la délibération adoptée le 15 décembre 2017 par le conseil d’administration du Fnap qui révèle que cette somme devrait essentiellement servir à financer la construction des 40 000 prêts locatifs aidés d'intégration (PLAI) prévus par le plan quinquennal Logement d’abord. Ce document précise la répartition des crédits accordés à chaque région. Les deux plus grosses enveloppes reviennent cette année encore à l’Île-de-France et la région Paca, qui ont aussi les objectifs de financement les plus élevés, avec respectivement 37 368 et 20 500 logements à financer. 10 millions d’euros sont par ailleurs réservés aux opérations de démolition, dont les modalités de programmation restent à préciser. Il fixe également l’objectif de financer 141 000 logements sociaux au total en 2018, dont 66 353 prêts locatifs à usage social (PLUS), et 34 744 prêts locatifs sociaux (PLS) qui s’ajoutent aux logements très sociaux. François Salzgeber, directeur de la Fédération nationale des associations régionales Hlm, souligne quant à lui qu’« au vu des résultats de fin 2017, cet objectif 2018 risque d’être difficile à atteindre, notamment pour les PLAI, en raison des incertitudes des bailleurs sur leurs capacités à financer des opérations ». Le sénateur Philippe Dallier a quant à lui été chargé le 31 janvier par la commission des finances d’un programme de contrôle sur la mission Cohésion des territoires, qui comprend un focus sur « la répartition et l’utilisation des aides à la pierre au niveau territorial », et la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS). (AEF Habitat & Urbanisme, 31/01/18) Synthèse de presse du 26 janv. 2018 au 1er fév. 2018_n°411 _3
Revitalisation des centres-villes Jeudi 25 janvier 2018, les acteurs du dernier atelier de la conférence de consensus sur le logement ont proposé au Sénat leurs propres pistes de travail pour protéger les commerces et recomposer le parc d’habitation. « Il faut faire en sorte que les habitants reviennent dans les centres villes. C’est un problème d’aménagement du territoire », estime Patrick Vignal, représentant de l’association Centre Ville en Mouvement, rappelant que « les centres-villes peuvent devenir un bassin d’emplois ». Il est maintenant nécessaire de trouver des solutions pour revitaliser ces centres-villes dont notamment une simplification et un raccourcissement des procédures pour faciliter l’installation de commerces ou encore l’instauration de dispositifs particuliers pour les villes moyennes. (AEF Habitat & Urbanisme, 30/01/18) Au sujet de l’APL accession L’article 126 de la loi de finances pour 2018 supprime, à compter du 1er janvier, l’APL accession sauf lorsqu’il s’agit d’acquérir un logement ancien dans une commune hors zone tendue, auquel cas l’aide est maintenue pour deux ans. Un projet d’arrêté, soumis au Conseil national de l'habitat (CNH) du 29 janvier, précise que les communes concernées par ce maintien sont celles situées en zone III. Vincent Lourier, directeur de la fédération des Coop’Hlm, dénonce le fait qu’il « s’agit d’une mesure cosmétique, introduite par le Gouvernement dans la loi de finances à la dernière minute pour répondre à une contestation de la base ». Et d’insister : « Pour nous c’est une disposition placebo, puisqu’elle ne concerne que les logements anciens - ce qui n’encouragera donc pas la production - et uniquement la zone III. En terme quantitatif, cela représente très peu de logements, cette mesure ne produira donc aucun effet ». (AEF Habitat & Urbanisme, 26/01/18) RETOUR SOMMAIRE Marché – Chiffres – Conjoncture Immobilier : 2018 sera « dynamique » annonce le Crédit Foncier Le Crédit Foncier a estimé, mercredi 31 janvier, qu’après une année 2017 « exceptionnelle », 2018 devrait être « dynamique » pour l'immobilier grâce à des taux d'intérêt de crédit toujours « attractifs », en dépit d'une montée des prix « insignifiante » et d'un recentrage d'aides publiques. À l'occasion de la publication des prévisions du Crédit Foncier sur les marchés immobiliers, Benoît Catel, son directeur général, a évoqué pour Le Figaro l’évolution des prix et des taux, ainsi que l’impact des mesures de la loi de finances sur la primo-acccession. L’année en cours « sera une très bonne année, mais en inflexion par rapport à l'année exceptionnelle de 2017 », déclare-t-il. Selon lui, « le marché du crédit va rester actif avec la forte concurrence entre les établissements. La réforme de l'assurance emprunteur aura un impact marginal. En termes de tendances et de politique monétaire, nous estimons que les taux vont se stabiliser au premier semestre avant de remonter. Nous devrions atteindre fin décembre 1,65 % en moyenne toutes durées confondues, contre 1,55 % aujourd'hui. D'autre part, la hausse des prix de l'immobilier dans les grandes villes va se poursuivre. Nous prévoyons une hausse modérée des prix au niveau national de l'ordre de 2,5 % avec toujours de fortes disparités selon les territoires ». L’AFP souligne par ailleurs que « le Crédit Foncier prédit, en 2018, une baisse des indicateurs de marché, qui resteront toutefois à des niveaux élevés : le volume de crédits immobiliers distribués par les banques aux particuliers reculerait de 6% à 167 milliards d'euros, et les transactions dans l'ancien, de 7% à 900.000 ventes - mais ce niveau demeure supérieur de 30% à la moyenne décennale ». Enfin, le Crédit Foncier s’attend à un recul de 5% des constructions de logements neufs, à 395 000, et à une hausse des prix dans l'ancien au plan national, à un rythme moindre que l'an dernier, de 2,5%. Selon le dernier baromètre Crédit Foncier/CSA, 80% des professionnels de l'immobilier se déclarent optimistes pour 2018. (AFP, AEF Habitat & Urbanisme, 31/01/18, Le Figaro, 01/02/18) Synthèse de presse du 26 janv. 2018 au 1er fév. 2018_n°411 _4
Reprise de la commande publique Le baromètre publié le 30 janvier par l’Assemblée des communautés de France (AdCF) et la Caisse des Dépôts montre une progression de 7,1% de la commande publique par rapport à 2016, alors qu’elle était en baisse depuis quatre ans. La hausse équivaut à 5,1 milliards d’euros par rapport à l’année précédente. Cette reprise est toutefois variable en fonction de sa nature, de sa localisation et des acheteurs concernés. À noter que les bailleurs sociaux, qui pesaient 13,9% de la commande publique en 2016, ne pèsent plus que 12,9% en 2017. Les marchés travaux des bailleurs sociaux ont reculé de 9% l’an dernier par rapport à l’année 2016. Toutefois selon Jean-Luc Rigaut, président de l’AdCF, « 2018 doit être l’année de la reprise de l’investissement dans les territoires ». (AEF habitat & Urbanisme, 31/01/18) En bref Perspectives d'évolution du marché en 2018. Très lourdes taxes sur les biens immobiliers « L'année 2018 devrait être bonne, sans en France. Selon un rapport du Conseil des connaître les records que nous venons prélèvements obligatoires, sur les 80 d'enregistrer. La décrue est amorcée sans pour milliards de prélèvements sur le capital des autant générer une atonie du marché », estime ménages, les deux tiers, soit 50 milliards, Laurent Vimont, président de Century 21 portent sur la pierre. En France, les impôts France. De son côté, Jean-Marc Torrollion, fonciers représentent 6 % des prélèvements président de la Fédération nationale de obligatoires, contre une moyenne de 3,3 % l'immobilier (FNAIM), recommande de dans l'Organisation de coopération et de surveiller particulièrement trois indicateurs : développement économiques (OCDE). (Les « les taux d'intérêt, la confiance des ménages Échos, 26/01/18) et le niveau d'emploi ». Selon lui, « la reprise de l'emploi engendre toujours de la mobilité Nouvelles conditions d'accès au PTZ. Le résidentielle et participe au parcours Gouvernement a reconduit le prêt à taux zéro résidentiel ». Le groupe Edmond de Rothschild (PTZ) depuis le 1er janvier, mais a largement évalue à 3 % la progression des prix de restreint ses conditions d'octroi. Dans les l'immobilier résidentiel cette année. (Les zones rurales et périurbaines, le PTZ est Échos, 26/01/18) prolongé de deux ans seulement et la part de dépenses qu’il couvre est ramené à 20 %. Vers un essoufflement du marché. Pierre Dans l'immobilier ancien avec travaux, le Sabatier, cofondateur de Primeview, prévoit dispositif est reconduit exclusivement dans en 2018 une « baisse progressive » du marché les zones B2 et C jusqu'au 31 décembre 2021. de l’immobilier. Après 2010, « nous sommes (Mieux Vivre Votre Argent, 01/02/18) passés d’un environnement dans lequel on avait plus d’acheteurs nets que de vendeurs Publication du baromètre annuel du Crédit nets chaque année, à l’inverse : les baby- Foncier. Le Crédit Foncier estime que cette boomers passent au-delà des 60 ans année, 2,7 millions de mètres carrés aujourd’hui et vont devenir de plus en plus pourraient se placer en Île-de-France, soit une vendeurs nets », explique-t-il. Selon lui, « le hausse de 3,8 % par rapport à 2017. Le marché devrait progressivement s’éroder. Les niveau pourrait approcher le record de 2006 prix baisseront progressivement en traduisant (2,9 millions de mètres carrés). « La confiance le fait qu’il y a moins de personnes susceptibles est revenue. Mais l'offre de qualité restera d’acheter, versus plus de personnes contrainte », déclarent les auteurs du susceptibles de vendre ». (L’Agefi actifs, baromètre. L'ensemble du marché français 26/01/18) devrait se stabiliser à un haut niveau, avec 25,5 milliards d'euros investis. (L’Agefi, 01/02/18) RETOUR SOMMAIRE Synthèse de presse du 26 janv. 2018 au 1er fév. 2018_n°411 _5
Marché – Acteurs – Partenaires Le groupe SNI devient CDC Habitat À compter du 1er février 2018, le groupe SNI change de nom pour devenir CDC Habitat. Annoncé aux cadres du groupe réunis en convention, mardi 30 janvier, il s’agit d’« un nouveau nom pour mieux marquer l’appartenance à la Caisse de ce leader du logement social, et traduire sa nouvelle stratégie en lien avec les orientations décidées par la Caisse des Dépôts elle-même en plein renouvellement », explique AEF. Rebaptisé, le groupe s’achemine vers « de nouveaux territoires, avec de nouveaux moyens et de nouveaux objectifs », fait valoir André Yché, président du directoire du groupe. De son côté, Éric Lombard, nouveau directeur général de la Caisse des Dépôts, évoque en particulier la nécessité de « mieux fédérer les expertises métiers de l’Établissement public, du groupe SNI [désormais CDC Habitat], et de la Scet, dont les offres seront proposées à nos clients, soit directement par des plateformes web qui devront être plus homogènes, soit par notre réseau de proximité déconcentré ». Et d’ajouter : « Ce projet doit aboutir à une Caisse des Dépôts […] qui agisse en qualité de véritable banque des territoires ». Il précise par ailleurs : « J’ai demandé aux équipes de la direction du réseau et des territoires de prendre contact avec chaque organisme de logement social (…) pour proposer notre accompagnement dans le cadre de la réforme du logement qui se prépare et qui va modifier très profondément l’exercice de leur rôle ». CDC Habitat entend d’ailleurs travailler à la réorganisation de ses propres entreprises sociales pour l’habitat (ESH). Est enfin évoquée la mise en place « des plateformes qui permettraient de mutualiser la gestion des back-offices des organismes de logement social ». (AEF Habitat & Urbanisme, 30/01/18) Entretien avec le président de la Fédération nationale de l’immobilier Jean-Marc Torrollion indique que la Fédération nationale de l'immobilier (FNAIM) envisage de « déposer une question prioritaire de constitutionnalité » contre le plafonnement des honoraires des professionnels en défiscalisation. Lors de la conférence de consensus sur le logement, la FNAIM a relancé sa proposition d’instaurer un statut fiscal du bailleur privé. « Nous proposons dans ce cadre l'affectation d'un patrimoine locatif avec un mécanisme d'amortissement, allant de 4 à 6 % en fonction du niveau de loyer consenti. Sera-t-on écouté ? Nous verrons. Mais l'idée sous-jacente, c'est de parvenir à faire reconnaître le bailleur comme un acteur au rôle économique important », souligne M. Torrollion. (L’Agefi actifs, 26/01/18) RETOUR SOMMAIRE Monde associatif – Actualité La Fondation Abbé-Pierre alerte sur le surpeuplement des logements La Fondation Abbé Pierre a publié le 30 janvier son 23ème rapport sur le mal logement. Il évalue à environ 4 millions le nombre de personnes mal logées en France. La Fondation inclut dans ce chiffre les familles « en surpeuplement », qui occupent une place importante dans son rapport annuel. Selon Les Échos, le mal est certes moindre par rapport à ceux qui n'ont aucun toit, mais le surpeuplement a des conséquences souvent sous-estimées sur la santé, la réussite scolaire des enfants, l'intimité, les nerfs. Le surpeuplement favorise en outre la dislocation des familles. « Alors que les conditions de logement se sont constamment améliorées en France depuis des décennies », le nombre de situations de surpeuplement est de nouveau en hausse, indique la Fondation Abbé- Pierre. 8,6 millions de personnes sont touchées par ce phénomène, « dont 934 000 en surpeuplement accentué », soit un million de plus qu'en 2006. Le surpeuplement est dû à la progression des prix de l’immobilier, à la précarisation des revenus et de l'emploi, et à l'évolution des structures familiales. Manuel Domergue, directeur des études à La Fondation, remarque que cette situation de surpeuplement que connaissaient les grands-parents, et « qui tendait à se résorber » après les Trente Glorieuses, « refait surface ». Concernant le logement social, la Fondation appelle à harmoniser les critères de sur-occupation et à en faire un critère de priorité à travers le Synthèse de presse du 26 janv. 2018 au 1er fév. 2018_n°411 _6
système de cotation. Elle a notamment comparé les pratiques de trois bailleurs sociaux que sont Paris Habitat, Valophis Habitat et l’OPH Bondy Habitat qui s’avèrent être très différentes. Par ailleurs, lors de l’étude des dossiers de demandeurs Dalo, la Fondation souhaiterait que le surpeuplement devienne, en soi, un critère permettant la reconnaissance du caractère prioritaire de la demande. Pour réduire la sur-occupation dans le parc social, il faudrait en outre résorber la sous- occupation, définie dans la loi Égalité et citoyenneté comme les locaux comportant un nombre de pièces habitables supérieur à plus de 1 au nombre de personnes qui y vivent. La Fondation relève toutefois que « de nombreux bailleurs s’attachent à expérimenter des dispositifs visant à accompagner des ménages (souvent vieillissants) à libérer de grands logements sous-occupés [mais] ces mutations doivent être envisagées avec beaucoup de précaution ». Par ailleurs la Fondation salue plusieurs initiatives : le système de « bourse d’échange » créée entre huit bailleurs de Haute-Savoie et qui a permis à 296 locataires de changer de logement, l’OPH de Rennes Métropole Néotoa qui expérimente une « pièce à la demande » en vue de s’adapter aux besoins évolutifs des ménages, ou encore la métropole de Rennes qui tente depuis avril 2017 de faire converger l’ensemble des loyers vers un loyer « unique » maîtrisé. Au-delà du parc social, l’association appelle à tenir compte du phénomène dans les politiques globales du logement, en construisant davantage de logements abordables adaptés aux besoins des populations, pour lutter plus globalement contre le mal- logement. Christophe Robert, délégué général de la Fondation, souligne que « l’histoire avait plutôt bien commencé », mais d’ajouter que « dans les actes, la priorité a été donnée aux coupes budgétaires, avec une attaque frontale aux APL, au logement social, et aux protections individuelles des locataires, avec la création d’un bail mobilité prévu dans le pré-projet de loi Elan ». De son côté, Laurent Desmard, le président de la Fondation, souligne : « Nous sommes très inquiets car certaines réponses (du Gouvernement) ne vont pas dans le sens des plus défavorisés ». ((Les Échos, Libération, AFP, AEF Habitat & Urbanisme, CNEWS Matin, L’Humanité, Reuters, Europe 1, TF1, CNews, M6, LCI, France Culture, France Info, France Inter, Lagazettedescommunes.com, 20Minutes.fr, Huffingtonpost.fr, 30/01/18, Le Monde, 31/01/18) La CNL présente son projet logement « alternatif » À l’occasion de la cérémonie des vœux du 26 janvier, Eddie Jacquemart, président de la Confédération nationale du logement (CNL), a déclaré : « Pour prendre le contre-pied du président Macron, nous avons préparé notre propre plan logement », un « projet alternatif » en matière de politique du logement, alors que le projet de loi Elan, discuté dans le cadre de la conférence de consensus au Sénat, doit être présenté en mars en Conseil des ministres. Il s’appuie sur « trois grands principes : un logement accessible pour tous, la priorité au logement social et le fait que la mixité sociale est primordiale », précise M. Jacquemart. Parmi les mesures proposées : l’inéligibilité des maires qui ne respectent délibérément pas la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU), un « permis de louer » obligatoire et généralisé pour lutter contre l’habitat indigne ou encore un retour massif de l’État dans les aides à la pierre, en vue de contribuer à un objectif de construction de 350 000 logements par an. Par ailleurs, et pour favoriser la mixité, la CNL souhaite que le taux de logements sociaux imposé par la loi SRU passe de 25 à 30 % et qu’un « permis à points » sur trois ans soit instauré pour contrôler les maires. « Ceux qui ne respecteront pas délibérément la loi deviendront inéligibles, plutôt que d’avoir à payer simplement des amendes », défend Eddie Jacquemart. (AEF Habitat & Urbanisme, 29/01/18) Bruno Morel d’Emmaüs Solidarité accorde une interview à AEF Bruno Morel, directeur général d’Emmaüs Solidarité, évoque dans cet entretien les grands événements de l’année 2017, à savoir la mise en place avec la ville de Paris des centres d’accueil pour migrants de la Chapelle dans le XVIIIème arrondissement et d’Ivry-sur-Seine, le futur projet de loi immigration jugé « déséquilibré » et le changement annoncé de tarification des centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). Il souligne notamment que « depuis la rentrée nous avons été très impactés par plusieurs orientations du Gouvernement », dont notamment la réduction des APL. Évoquant l’objectif « zéro SDF » du candidat Macron, M. Morel remarque que « force est de constater qu’il n’a pas été atteint sous la précédente mandature. Passer de 80 000 à 143 000 places d’hébergement c’est bien, mais il y a encore beaucoup de personnes à la rue. Le Gouvernement s’est engagé sur une politique du « logement d’abord », que nous soutenons car c’est une démarche intéressante. Mais le temps que cette politique de construction produise ses effets il va falloir continuer l’effort pour un hébergement inconditionnel. Un enjeu important pour 2018 sera la réduction du Synthèse de presse du 26 janv. 2018 au 1er fév. 2018_n°411 _7
déséquilibre entre les communes d’Île-de-France où Paris accueille 40 % des capacités d’hébergement ». (AEF Habitat & Urbanisme, 26/01/18) RETOUR SOMMAIRE Bâtiment – Urbanisme – Architecture – Développement durable Le secrétaire d'État Julien Denormandie a participé au premier sommet Real Estech Lors du premier sommet de l'innovation dans l'immobilier, qui a eu lieu à la Fédération française du bâtiment (FFB), Julien Denormandie, secrétaire d'État à la Cohésion des territoires, a déclaré qu’il voulait que Real Estech devienne « le vrai label de référence », car « une course de vitesse » était engagée avec les nouveaux entrants sur le marché, majoritairement étranger. « Faites émerger des nouveaux modèles et services de demain en cassant les verrous », a-t-il conseillé aux professionnels présents. Selon lui, « trop souvent, les startups vont les chercher à l'étranger. Il faut créer des fonds français ». Et d’attaquer le Code de la Construction, « un reflet de ce qu'il faut éviter de faire », ajoutant qu’« il est prescriptif sur l'insonorisation, la ventilation..., mais, a été écrit par des politiques, des législateurs, et le plus souvent par l'administration dont le métier n'est pas de savoir comment arrive-t-on à ces objectifs ». Dans le détail, il annonce la réécriture ainsi que la suppression de certaines pages afin de « laisser celles où l'objectif est fixé ». (Le moniteur,23/01/18, Batiactu, 25/o1/18, La Tribune, 26/01/18) Vers un plan de rénovation énergétique des bâtiments La concertation numérique sur le plan « rénovation énergétique des bâtiments » doit se terminer mercredi 31 janvier 2018. L’objectif des ministères de la Cohésion des territoires et de la Transition écologique est « d’aboutir à un plan rénovation énergétique des bâtiments sous sa forme définitive fin février, début mars », a indiqué Michèle Pappalardo, directrice de cabinet de Nicolas Hulot, lors de l’assemblée générale exceptionnelle du Plan bâtiment durable, le 16 janvier 2018, ajoutant que « l’efficacité énergétique des biens immobiliers est une priorité nationale : c’est la première feuille de route que l’on a commencé à écrire ». Pour coordonner les échanges, deux animateurs ont été nommés par les ministères : Alain Maugard, président de Qualibat, et Marjolaine Meynier Millefert, députée LREM de l’Isère et représentante de l’Assemblée nationale au Conseil supérieur de la construction et de l’efficacité énergétique. De son côté, le ministre Jacques Mézard a déclaré dans Batiactu que « le plan d’action pour la qualité de la construction et la transition énergétique (Pacte), le plan transition numérique pour le bâtiment (PTNB) et le plan recherche et développement amiante (PRDA) [dont la fin était programmée en 2017] seront reconduits. Nous en définissons les modalités avec la filière pour accélérer l’émergence de solutions innovantes ». Une fois cette concertation achevée et les arbitrages avec le Gouvernement finalisés, les deux animateurs seront chargés du suivi du plan pendant toute la durée du quinquennat. Par ailleurs, en plus des rencontres locales organisées par les deux animateurs, « l’ensemble des préfets de départements vont conduire une concertation au niveau local, afin que le plan réponde aux problèmes de terrain et valorisent les solutions locales », rappelle le ministre. L’Ademe et le Plan bâtiment durable mobilisent également les acteurs pour qu’ils donnent leur avis sur une « marque commune de la rénovation énergétique ». « Quand nous regardons les objectifs, ils sont ambitieux », se précise Bertrand Hannedouche, directeur des affaires techniques de la Fédération Française du Bâtiment (FFB), même s’il reconnaît que « la plupart des actions ne sont pas nouvelles ». (AEF Habitat & Urbanisme, 29/01/18) RETOUR SOMMAIRE Synthèse de presse du 26 janv. 2018 au 1er fév. 2018_n°411 _8
Collectivités locales – Vie des régions – Actualité des organismes Lancement des « conférences alsaciennes du logement » Dans le Grand Est, cinq établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) alsaciens et l’association régionale des organismes Hlm ont lancé le 26 janvier 2018 des « conférences alsaciennes du logement ». Le principe est d’interroger les effets de la loi de finances 2018 et de l’avant-projet de loi « Évolution du logement, et aménagement numérique » (ELAN) sur leurs territoires. L’Eurométropole de Strasbourg a débuté, réunissant pendant une après-midi entre 100 et 150 élus, bailleurs sociaux, constructeurs, promoteurs, associations, architectes et institutions de son territoire « pour envisager les orientations à venir en matière de production comme de gestion de la demande ». D’autres débats suivront à compter du 31 janvier, au sein de la communauté d’agglomération de Haguenau, de Colmar agglomération, de Mulhouse Alsace agglomération et de la communauté d’agglomération de Saint-Louis (au Nord et au Sud de l’Alsace). Chacun des cinq EPCI va décliner ces conférences à sa manière. Toulouse, Bordeaux ou encore l’Île-de-France amorcent une réflexion semblable, rapporte Denis Rambaud, président de l’association régionale des organismes Hlm d'Alsace (Areal), qui précise qu’un appel à développer ces initiatives en France sera lancé très prochainement par la Fédération nationale des Associations régionales d'organismes d'habitat social (Fnar) et des associations d’élus et de collectivités. Pour sa part, l’Areal synthétisera en un « livre blanc » les conclusions des débats tenus avec les cinq EPCI alsaciens, si possible dès avril, pour le diffuser auprès des parlementaires dans le cadre du débat législatif sur la future loi logement. Le projet de loi Elan est attendu en Conseil des ministres en mars, en prévision d’une adoption par le Parlement avant l’été. (AEF Habitat & Urbanisme, 26/01/18) Daniel Lereculey, président de Presqu’île Habitat, exprime ses inquiétudes pour 2018 Lors de la cérémonie des vœux du 23 janvier, Daniel Lereculey, président de Presqu’île Habitat (50), a fait part de ses inquiétudes quant à l’année à venir, évoquant « les interrogations que partagent tous les présidents d’offices publics Hlm, au-delà des divergences politiques, sur l’avenir du logement social en France, leurs salariés et celui de leurs locataires ». Et de souligner que « les réformes sur le logement social, entreprises par Bercy dans l’ignorance totale des spécificités territoriales, sont un véritable Big Bang qui balaye d’un revers de main 120 ans de logement social ». Concernant l’année 2018, il annonce qu’elle « sera celle de tous les défis : continuer à entretenir et réhabiliter notre patrimoine malgré une baisse du budget pour 2018-2019 évaluée entre 1,8 million d’euros et 2,5 millions d’euros et pire à partir de 2020. Tout en devant faire face à une réorganisation territoriale prévue qui laisse craindre la ghettoïsation du logement Hlm, en mettant à mal nos efforts faits sur la mixité sociale ». (Ouest France, 29/01/18) mmH évoque « un mauvais coup au logement social » Le bailleur Meurthe-et-Moselle Habitat (mmH) déclare que dès cette année, il perdra 5% de ses recettes, en raison de la baisse des APL et de la réduction de loyer de solidarité (RLS). Il dit avoir gelé un programme de réhabilitation de 350 logements dans le département de Meurthe-et- Moselle, en attendant la clarification de la stratégie du Gouvernement sur les organismes Hlm. En 2018, l’organisme livrera 217 nouveaux logements sociaux. Lionel Mahuet, directeur général de mmH, précise que « 60% de nos locataires bénéficient des APL. On note un phénomène d’appauvrissement des locataires, une hausse continue des personnes isolées et des familles monoparentales ». Et de souligner : « On a une situation solide, un parc entretenu. On ne fera certes pas les mêmes choses avec 10% de recettes en moins mais nous voulons conserver notre capacité à investir et à rendre le parc de Meurthe-et-Moselle attractif ». Il ajoute par ailleurs que « le président de mmH, Mathieu Klein, a proposé à trois organismes publics du département d’engager une démarche de coopération et partenariat ». (L’Est Républicain, 01/02/18) Synthèse de presse du 26 janv. 2018 au 1er fév. 2018_n°411 _9
Quatre offices Hlm lancent le réseau « Canopée » Depuis le 1er janvier, le réseau « Canopée », constitué en Groupement d’intérêt général (GIE), regroupe les offices d’Amiens, de l’Aisne, de l’Oise et de Reims. L’objectif principal est de mutualiser leurs moyens. Le réseau « Canopée » regroupe 53 600 logements si l’on additionne le parc des quatre bailleurs. Daniel Quint, directeur général de l’Opac d’Amiens, accorde une interview dans Le Courrier Picard dans laquelle il explique que « Canopée nous permettra de mutualiser des projets digitaux, des achats groupés, des recherches de financements européens, tout en préservant l’autonomie de chacun ». Il évoque également ses inquiétudes face à l’avenir avec la baisse des APL, la réduction de loyer de solidarité (RLS), ou encore du projet de regroupements entre bailleurs. Il rappelle : « (…) nous allons perdre 10% de nos loyers. Nous allons essayer d’achever notre plan d’investissement 2015-2020. Mais l’inquiétude monte sur la suite, pour la construction neuve et la réhabilitation ». (Le Courrier Picard, 29/01/18) Paris : logement social contre soutien scolaire Lancé en septembre 2017 à Paris, le dispositif « colocations solidaires » va être amené à se développer dans la capitale. Des étudiants vont en effet pouvoir accéder à des logements sociaux, en échange de cours de soutien scolaire donnés à leurs plus jeunes voisins. Ce dispositif a été testé depuis plusieurs mois à la cité Bonnier (Paris Habitat) dans le XXème arrondissement de Paris par 30 élèves de Sciences-Po Paris. Ce partenariat entre Paris Habitat et Sciences Po est noué pour une durée de 5 ans. Cette initiative sera étendue à dix autres sites de la capitale d’ici à septembre 2018, dont celui du Python-Duvernois (XXème). Ian Brossat, adjoint à la maire de Paris en charge de toutes les questions relatives au logement, évoque un moyen « de créer de la mixité sociale dans des quartiers périphériques ». 150 étudiants vont ainsi être logés chaque année dans des logements sociaux en collaboration avec les bailleurs sociaux (Paris Habitat, RIVP, Elogie-Siemp et ICF la Sablière) et ce, en échange de soutien scolaire apporté à 400 enfants issus de quartiers défavorisés. Ian Brossat précise : « Ce dispositif ne nous empêchera pas de produire des résidences étudiantes. Depuis 2001, la Ville a créé 14 000 logements étudiants » pour qui ce plan « facilite la réussite éducative des jeunes de nos quartiers ». (CNEWS Matin, 29/01/18, Le Parisien éd. Paris, AEF Habitat & Urbanisme, 30/01/18) La stratégie 2018 de Valence Romans Habitat Lors de la présentation des vœux de Valence Romans Habitat (VRH), le 25 janvier, le directeur Bernard Hoberg a évoqué un défi 2018 encore plus important que celui de l’année précédente, soulignant qu’avec la loi de finances ce sont entre 4 à 6 millions d’euros qui disparaissent du budget de Valence Romans Habitat. Les mesures prises par le Gouvernement, notamment baisse des APL et la réduction de loyer de solidarité (RLS), « s’appliquent dès 2018 donc il nous faut réaliser tout de suite des économies », a annoncé Bernard Hoberg. Annie-Paule Tenneroni, présidente de l’office, a ajouté de son côté : « Nous devons faire des choix capitaux, entre moins de constructions, moins de réhabilitations et moins de rénovations de notre patrimoine, tout en sachant que les attentes des locataires sont toujours plus grandes. Il nous faudra donc trouver des solutions innovantes ». Pour 2018, VRH a décidé du gel de tous les travaux prévus chez les locataires. « Nous réduisons de 30 % les budgets de maintenance et de fonctionnement mais nous ne touchons pas à la ligne sécurité incendie et ascenseurs », a précisé le directeur. Le gel des salaires et le non-remplacement des départs en retraite a également été décidé. VRH prévoit par ailleurs un grand plan de lutte contre la vacance des logements, avec des rénovations pour les remettre à la location, ainsi que des mesures contre les impayés de loyers. (Le Dauphiné Libéré, 26/01/18) Rapprochement entre Habitat 17 et ses voisins Avec plus de 4 500 logements, Habitat 17, l’office public de l’habitat du département de la Charente-Maritime, est un acteur qui compte dans l’immobilier avec la possession d’environ 15 % du parc public social du département, localisé pour moitié sur les agglomérations de La Rochelle, Royan et Surgères. En 2017, 155 logements neufs ont été achevés, et 172 ont été réhabilités. Philippe Drujon, directeur général d’Habitat 17, explique : « En 2017, nous avons livré 9 247 m2 de surface habitable, soit l’équivalent d’un peu plus de 13 terrains de rugby ». L’année 2018 devrait voir la construction de 154 logements et l’investissement de 5,3 millions d’euros dans des restaurations de logements. Pour continuer à livrer du logement social malgré la baisse des APL, les organismes Hlm doivent se rapprocher pour faire des économies et mutualiser leurs efforts. Ainsi, lors des vœux Synthèse de presse du 26 janv. 2018 au 1er fév. 2018_n°411 _ 10
d’Habitat 17, Dominique Rabelle, vice-président du département, a annoncé un rapprochement d’Habitat 17 avec ses homologues de la Vienne et de la Charente. Une société anonyme de coordination (Sac) scellerait cette union avec Habitat de la Vienne et Logelia. Mais il ne s’agit pas d’une fusion. Et de préciser : « Chaque office conserverait son autonomie, son conseil d’administration, son personnel et sa propre stratégie ». Seront centralisés les services mutualisables (informatique, achats…) de ces trois offices qui pèsent 24 000 logements au total. À l’échelle des agglomérations du département, un rapprochement est aussi envisagé entre les offices publics de l’habitat de La Rochelle, Rochefort et la Semis de Saintes qui comptent à eux trois 15 000 logements. (Sud-Ouest, 01/02/18) En bref Aisne. À Laon, quarante logements basse mis l’accent sur les bons résultats de consommation du T3 au T5 devraient voir le l’enquête de satisfaction menée auprès des jour d’ici 2019, rue Palissy dans le quartier de locataires qui montre qu’en 2017, Habitat 70 champagne. Les travaux ont débuté en « a maintenu 95% de locataires satisfaits de octobre, avec une première mise en location leur logement et que 92% des locataires prévue au printemps 2019. Le service de conseilleraient Habitat 70 ». « Ces résultats communication de l’Opal a précisé : « Nous sont le fruit du travail au quotidien de voulons atteindre un niveau BBC (bâtiment l’ensemble des salariés de l’entreprise », a basse consommation) ». Le budget alloué à ce souligné Jean-Paul Mariot. (La Presse de chantier est de 3,6 millions d’euros. (L’Union Vesoul, 01/02/18) de Reims 01/02/18) Oise. La commune de Boran-sur-Oise va très Drôme. Lors de la cérémonie des vœux prochainement accueillir les premiers organisée le 18 janvier, le bailleur Drôme habitants dans la résidence pour personnes Aménagement Habitat (DAH) a dressé un bilan âgées « Les Jardins d’Emma ». La résidence de l’année et évoqué les perspectives 2018. Il compte 19 logements. Le coût de a notamment rappelé que lors du vote du l’investissement est de 2 014 492 euros. budget, le 15 décembre dernier, le Conseil Toutefois les futures restrictions budgétaires d'Administration de DAH a pris des mesures de l’État inquiètent. Bernard Domart, inédites visant à préserver l'équilibre directeur général de Oise Habitat, souligne : financier de la structure en raison des « Le souci c’est que sur le long terme avec décisions du Gouvernement : réduction de la moins de moyens, il y aura moins de services production de logements neufs à 100 proposés, moins de logements et ceux qui en logements en 2018 ; réduction des pâtiront sont les locataires ». (Oise Hebdo, réhabilitations de 250 à 200 logements en 31/01/18) 2018 ; constitution de 2 millions d'euros de précaution. En 2017, DAH a eu une activité Oise. Rue de Janville, vendredi 2 février, la soutenue avec 239 logements livrés, 1 273 première pierre de nouveaux logements attributions de logement, 261 logements collectifs sera posée en présence des élus de réhabilités et 36 logements vendus. Longueil-Annel et des différents prestataires Actuellement, DAH a 28 opérations neuves en et bailleurs sociaux. Ce sont 53 logements chantier, soit 663 logements sur l'ensemble collectifs qui vont être réalisés dans le cadre de la Drôme. Enfin, 2018 est également de la vente en état futur d’achèvement (VEFA) marquée par l'arrivée d'Anne-Laure Venel, qui pour le compte d’Oise Habitat : 40 logements succédera à Alain Villard, actuel directeur collectifs PLUS (prêt locatif à usage social), et général de l’organisme, ce dernier faisant 13 logements collectifs PLAI (Prêt locatifs valoir ses droits à la retraite à compter du 1er aidés d’intégration) réservés aux personnes avril 2018. (L’Écho Drôme-Ardèche, 27/01) en situation de grande précarité. Des logements également adaptés à tous les Haute-Saône. Lors des vœux du bailleur handicaps. Les bâtiments seront conçus pour social Habitat 70, Jean-Paul Mariot, son répondre aux exigences de la réglementation président, a rappelé les trois grands objectifs thermique 2012. (Courrier picard, 01/02/18) de l’année écoulée qui ont été menés en lien avec Emmanuel Morel, directeur général. Il a Synthèse de presse du 26 janv. 2018 au 1er fév. 2018_n°411 _ 11
Seine-Saint-Denis. À Rosny, six collégiens, quartier. Il s’agit d’un chantier à plus de 15 encadrés par les artistes « Toqué Frères », ont millions d’euros. Ces travaux consisteront à réalisé deux fresques sur les murs de la place réaliser le traitement thermique complet des commerciale. Ce projet est notamment bâtiments. L'isolation des façades s'effectuera soutenu par le centre social et culturel du par l'extérieur. Des interventions chez les quartier et le bailleur Seine-Saint-Denis- particuliers sont également prévues au niveau Habitat. À cette occasion, Félix Toqué a des pièces humides, avec l'installation de déclaré : « Nous voulons embellir les cités et ventilations mécaniques. (Le Parisien éd. faire découvrir la peinture aux jeunes des Seine-et-Marne, 27/01/18) quartiers ». (Le Parisien éd. Seine-Saint-Denis, 24/01/18) Seine-et-Marne. Des travaux de rénovation et de résidentialisation sont prévus cette année dans quartier de l'œil, dans le centre-ville de Pontault-Combault. Ils concerneront les 400 logements sociaux gérés par le bailleur France Habitation sur les 800 que compte le RETOUR SOMMAIRE Contact Secrétariat de la Direction de la communication – dcom@union-habitat.org – 01 40 75 79 01 Synthèse de presse du 26 janv. 2018 au 1er fév. 2018_n°411 _ 12
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