SYNTHESE PRESSE TELESPAZIO FRANCE - Semaine du 22 mars 2021
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Sommaire 22 mars 2021 - www.capital.fr : « Airbus vend un satellite géostationnaire à Eutelsat pour un programme d’une « importance cruciale » » 23 mars 2021 - www.lepoint.fr : « La Tunisie a lancé son premier satellite » 23 mars 2021 - www.telesatellite.com : « Elon Musk : « Arianespace vise trop bas » » 23 mars 2021 - www.telesatellite.com : « Derniers préparatifs pour la nouvelle mission d’Arianespace » 24 mars 2021 - www.telesatellite.com : « Ariane 6 lancera deux satellites Meteosat » 24 mars 2021 - www.tradingsat.com : « Airbus Group : les satellites en route pour leur site de lancement » 25 mars 2021 - La Tribune : « Cnim Air Space fait décoller son activité de ballons captifs près de Toulouse » 25 mars 2021 - www.tradingsat.com : « Airbus Group construit un satellite pour Sky Perfect Jsat » 26 mars 2021 - www.lesechos.fr : « « L’Europe n’est pas vouée au décrochage technologique » affirme le patron de Thales » 26 mars 2021 - La Tribune : « Les satellites de l'observation de la terre peuvent-ils contribuer à une vie « plus verte » sur terre ? » 26 mars 2021 - www.boursier.com : « Airbus : contrat historique au Japon » 27 mars 2021 - www.ladepeche.fr : « Toulouse. Les satellites au secours des dauphins du golfe de Gascogne » 28 mars 2021 - www.touleco.fr : « Magali Vaissière, élue présidente de l’IRT Saint- Exupéry »
www.tradingsat.com 24 mars 2021
77 EDITION QUOTIDIENNE DU 25 MARS 2021 INNOVATION CNIM AIR SPACE FAIT DECOLLER SON ACTIVITE DE BALLONS CAPTIFS PRES DE TOULOUSE FLORINE GALERON Historiquement positionné sur la confection de ballons stratosphériques pour des missions scientifiques du Cnes, la filiale toulousaine Cnim Air Space vient d'investir dans une nouvelle ligne d'assemblage pour les ballons captifs. Ces derniers représentent une alternative plus écologique et économique aux hélicoptères pour des missions de surveillance. L'entreprise développe également avec RTE des dirigeables drones qui pourraient être produits en série dans les années à venir. "La fabrication des ballons captifs était encore réalisée de manière artisanale. Pour suivre l'essor du marché, nous avons décidé de l'automatiser", lance Gaëtan Breurec, directeur général de Cnim Air Space. La société vient d'investir 400.000 euros dans une nouvelle ligne d'assemblage motorisée pour ses ballons reliés au sol par un câble et destinés à des missions de surveillance à basse altitude. ACTUALITE
78 EDITION QUOTIDIENNE DU 25 MARS 2021 INNOVATION Implanté depuis 1971 à Ayguesvives, au sud de Toulouse, le site de production appartenait à l'origine à la division espace de Zodiac Marine avant d'être repris par Airstar en 2015 et finalement rejoindre en 2019 le giron du groupe Cnim. L'usine était historiquement dédiée à la confection de ballons expérimentaux positionnés entre 18 et 45 km d'altitude pour des missions scientifiques (astronomie, cosmologie, étude environnementale) du Cnes et de l'agence spatiale suédoise. Une activité qui représente toujours 30% du chiffre d'affaires de Cnim Air Space (qui a atteint cinq millions d'euros en 2019). C'est l'un de ses ballons qui sera utilisé par exemple à l'automne prochain pour la campagne d'observation Stratéole-2 sur la dynamique de l'atmosphère dans la zone intertropicale. Cnim Air Space fabrique également des protections thermiques des satellites (qui ressemblent à des couvertures de survie) pour les grands fabricants européens (Airbus, Thales). Elle réalise aussi les enveloppes du programme Stratobus. Lire aussi : Stratobus, le "game changer" de Thales toujours en salle d'attente Cnim Air Space fabrique les enveloppes des ballons de Stratobus ou de missions scientifiques du Cnes (Crédits : Rémi Benoit). NOUVEL ÉLAN POUR LES BALLONS CAPTIFS EN EUROPE Mais depuis 2015, c'est une nouvelle activité qui a pris un essor grandissant, celle des ballons captifs positionnés à basse altitude pour des missions de surveillance. Elle pèse à elle seule près de la moitié du chiffre d'affaires de la société, avec Thales pour principal client. "Ce type de ballons était déjà utilisé pendant la Première guerre mondiale et lors du Débarquement en 1944. Mais l'Europe a redécouvert leur usage lors de la guerre en Afghanistan. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette nouvelle croissance du marché des ballons captifs. Aujourd'hui, les charges utiles sont plus légères et permettent d'utiliser un ballon. Leur coût est également beaucoup plus faible que d'utiliser un aéronef pour une mission", analyse Gaëtan Breurec. ACTUALITE
79 EDITION QUOTIDIENNE DU 25 MARS 2021 INNOVATION Gaëtan Breurec, directeur général de Cnim Air Space (Crédits : Rémi Benoit). Cnim Air Space a remporté en 2019 et 2020 plusieurs commandes pour le secteur de la défense et de la sécurité mais aussi un contrat pour Frontex visant la surveillance maritime. Les cas d'usage sont multiples. "Pour surveiller un stade, soit vous mettez beaucoup d'agents au sol avec une vue plane, soit vous mettez un ballon en altitude et vous avez une vision à 360° vous permettant de réduire le nombre de personnes de surveillance mais de maximiser la surveillance. C'est une option qui est à l'étude pour les JO de Paris en 2024", détaille le dirigeant. Autre cas de figure, les forces françaises au Sahel peuvent l'utiliser pour de la dissuasion. Les assaillants vont voir un ballon à 100 ou 200 mètres d'altitude.Mais à la différence du drone qui va tomber si on lui tire dessus, un ballon restera en l'air plusieurs heures car le volume d'air est très important et il mettra beaucoup de temps à se vider. Il n'y a donc aucun risque de chute pour la population autour." UN LIGNE D'ASSEMBLAGE MOTORISÉE Pour optimiser la production de ces ballons, Cnim Air Space a donc implanté une ligne d'assemblage de 55 mètres de long. Elle a la particularité d'être motorisée, autrement dit au lieu que les opérateurs se déplacent au fur et mesure de l'avancement de l'assemblage, ils sont désormais postés sur la machine qui progresse le long de la ligne. "Porter l'ensemble du ballon est très lourd, ce qui générait beaucoup de fatigue et des mauvaises postures", commente Gaëtan Breurec. ACTUALITE
80 EDITION QUOTIDIENNE DU 25 MARS 2021 INNOVATION Nouvelle ligne d'assemblage pour les ballons captifs (Crédits : Rémi Benoit). Cnim Air Space planche également sur un nouveau type de ballons, des dirigeables drones. La société a développé en collaboration avec RTE le démonstrateur Diridrone, utilisé par le gestionnaire de réseau pour automatiser l'inspection des lignes haute tension. "Ce ballon-drone a l'avantage de pouvoir rester en l'air pendant deux jours avec une capacité de charge utile de 15 kg. En comparaison un drone simple de type DJI a une autonomie de 20 minutes à une heure et les drones reliés au sol par un câble atteignent seulement six à huit heures d'autonomie. L'autre apport du dirigeable drone est qu'il n'est pas bruyant comparé à un hélicoptère, c'est un produit très visible avec donc moins de risque de collision. Il est aussi plus écologique car il consomme très peu d'énergie ce qui intéresse RTE de même que le fait de pouvoir intervenir sans mettre les lignes hors tension et donc sans risque de coupure d'électricité", met en avant le dirigeant. Après une première expérimentation concluante à l'automne dernier sur un site RTE du Breuil en Corrèze, Cnim Air Space aimerait à terme faire de ce ballon-drone un produit fabriqué en série pour d'autres missions de surveillance des lignes ferroviaires notamment. Cnim Air Space prévoit de recruter en 2021 (Crédits : Rémi Benoit). Doté actuellement d'un effectif de 65 salariés, la société prévoit six à huit créations de postes en 2021 mais aussi plusieurs remplacements après des départs en retraite sur des emplois de techniciens et d'ingénieurs. ACTUALITE
www.tradingsat.com 25 mars 2021
www.lesechos.fr 26 mars 2021
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25 EDITION QUOTIDIENNE DU 26 MARS 2021 L'IDEE LES SATELLITES DE L'OBSERVATION DE LA TERRE PEUVENT-ILS CONTRIBUER A UNE VIE « PLUS VERTE » SUR TERRE ? AGNIESZKA LUKASZCZYK Pour mieux lutter contre le réchauffement climatique, l’imagerie satellite a cette faculté d’être une source de données transparente et objective capable d’établir la vérité. Par Agnieszka Lukaszczyk, directrice des affaires européennes de Planet. L'urgence mondiale de notre époque, le réchauffement climatique se déroule sous nos yeux. Il entraîne la destruction des écosystèmes, met en danger la santé des populations ou conduit encore à des migrations forcées. Pour inverser la tendance, surveiller ces changements fait partie de la solution, car comment pourrions-nous réparer ce que nous ne pouvons voir ? L'imagerie satellite a cette faculté d'être une source de données transparente et objective capable d'établir la vérité. Comment surveiller les écosystèmes depuis l'espace et ainsi développer de nouvelles méthodes pour protéger la biodiversité ? L'imagerie satellite nous permet de visualiser tout changement intervenu sur Terre avec un niveau de détail sans précédent, tant dans le temps que dans l'espace. Associées aux dernières avancées en matière de machine learning, les données satellites fournissent des informations précises et fiables sur l'état de l'atmosphère, des océans, des terres, la gestion des risques climatiques, etc. LE CHANGEMENT CLIMATIQUE DÉTECTÉ PAR LES SATELLITES FOCUS
26 EDITION QUOTIDIENNE DU 26 MARS 2021 L'IDEE L'observation de la Terre permet de comprendre et d'améliorer la manière dont nous utilisons les ressources naturelles de notre planète. La compréhension du lien existant entre l'utilisation des ressources et ses conséquences est essentielle pour mieux les protéger. L'utilisation efficace des informations issues de l'imagerie satellite a un impact transformationnel sur bon nombre des défis parmi les plus importants que doit relever l'humanité. C'est pourquoi, les investissements consacrés aux programmes d'observation de la Terre sont conséquents : 5,4 milliards pour le programme Copernicus, dans le cadre du programme spatial de l'UE pour la période 2021-2027. Le programme spatial de Joe Biden devrait aussi allouer une part plus importante du budget à l'observation de la Terre ; l'urgence climatique étant considérée comme une priorité pour le nouveau Président des Etats-Unis. En outre, il a été établi que la moitié des 50 Variables Climatiques Essentielles (VCE) définies dans le cadre du Système mondial d'observation du climat (GCOS en anglais), bénéficient largement de l'observation de la Terre ou ne seraient tout simplement pas mesurables sans avoir recours à l'imagerie satellite ; par exemple, la surveillance de la fonte des glaces polaires ou du niveau de la mer. Les satellites disposent, en effet,de capacités inégalées pour effectuer des mesures globales sur une base régulière et fournir des données utiles, qu'elles soient : locales, nationales, régionales et mondiales. Ils peuvent ainsi observer n'importe quel point du globe, y compris les zones éloignées ou difficiles d'accès. C'est notamment le cas lorsqu'il s'agit de cartographier l'ensemble des récifs coralliens peu profonds du globe, de plus en plus menacés par le changement climatique, mais également par les catastrophes écologiques. Le projet Allen Coral Atlas s'inscrit dans ce cadre et vise à mieux appréhender le fonctionnement des récifs coralliens et à orienter les politiques de protection de ces écosystèmes fragiles. L'imagerie satellite sert ici à déterminer avec précision l'emplacement et la profondeur des récifs coralliens, puis à comprendre, après analyse, leurs caractéristiques pour mieux détecter quand, comment et pourquoi ils blanchissent. Les scientifiques sont désormais en mesure de jauger la santé des coraux pratiquement en temps réel et d'alerter les 44 États, abritant 75% des récifs coralliens de la planète, pour qu'ils intensifient leurs efforts afin de les conserver. DÉVELOPPEMENT DURABLE : MESURABLE AVEC LES SATELLITES A moins de dix ans de l'échéance des Objectifs de Développement Durable (ODD) fixée par les Nations Unies, les progrès n'ont été mesurés que sur une infime partie des cibles des ODD. Pour beaucoup, l'absence de données empêche d'évaluer si les décisions prises par les États vont dans la bonne direction. Les données satellites combinées aux techniques d'apprentissage automatique améliorées offrent des possibilités très intéressantes pour aider à mesurer plusieurs ODD. C'est un bond en avant qui peut être fait par les gouvernements pour les suivre efficacement. Les données satellites sont particulièrement utiles pour mesurer 13 des 17 ODD, notamment ceux consacrés : à la lutte contre la faim, à l'accès à l'eau potable et à l'assainissement, aux villes et communautés durables, à la consommation responsable, à la lutte contre le changement climatique, à la protection de la faune et de la flore aquatiques et à la protection de la faune et de la flore terrestres. Les travaux menés par le Groupe sur l'observation de la Terre ont démontré que 65 des 169 cibles des ODD bénéficiaient directement de l'utilisation des données satellites. FOCUS
27 EDITION QUOTIDIENNE DU 26 MARS 2021 L'IDEE Les pays en développement manquent souvent de moyens pour suivre l'état d'avancement des ODD. L'Initiative internationale sur le climat et les forêts de la Norvège (NICFI) fournit à 64 d'entre eux des images satellites à haute résolution (moins de 5 m par pixel) mises à jour chaque mois et accessibles gratuitement. Ces pays testent des technologies avancées d'observation de la Terre pour surveiller leurs forêts tropicales. En accédant à des données satellites précises en quasi- temps réel, ils sont désormais capables de mesurer et de surveiller à distance la superficie forestière et ses changements avec plus de cohérence, de précision et d'efficacité. En contrepartie, ils peuvent recevoir un financement basé sur les résultats de la mise en œuvre des activités REDD + (réduction des émissions provenant du déboisement et de la dégradation des forêts); à condition qu'ils soient pleinement mesurés, rapportés et vérifiés (MRV).Le ministère de l'Environnement, de la conservation de la nature, de l'eau et des forêts de la République démocratique du Congo indique que, parce que le pays est si grand, c'est la première fois que des images couvrant tout le territoire sont disponibles. Les données satellites jouent ainsi un rôle important dans la mesure, l'enregistrement et la comptabilisation des ODD. Mais, elles sont encore largement inexploitées. Ne pas tirer parti de ces données pourrait signifier passer à côté de l'opportunité d'utiliser les meilleurs outils disponibles pour surveiller notre environnement en perpétuelle évolution, et ainsi permettre aux gouvernements, aux entreprises et aux citoyens de prendre les meilleures décisions en matière de développement durable. FOCUS
www.boursier.com 26 mars 2021
www.ladepeche.fr 27 mars 2021
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