THERMOREGULATION ET HYPOTHERMIE CHEZ LE PATIENT PEDIATRIQUE - PHAR - DIU de Perfectionnement en Anesthésie Pédiatrique 2019-2020 - Reanesth
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THERMOREGULATION ET HYPOTHERMIE CHEZ LE PATIENT PEDIATRIQUE Dr. Ph PIRAT PHAR DAR Femme-Mère-Enfant. CHRU Montpellier Hôpital Lapeyronie DIU de Perfectionnement en Anesthésie Pédiatrique 2019-2020 1
Thermorégulation et hypothermie • La thermorégulation est prioritaire pour la vie • Les enfants se refroidissent rapidement • La capacité de thermorégulation varie selon le degré de développement de l’enfant • L’hypothermie peut générer des complications secondaires dont la sévérité dépend de son niveau et de sa durée 2
Neutralité thermique Température ambiante pour laquelle la consommation métabolique d’oxygène des individus est la moindre 3
Température critique Température ambiante en-dessous de laquelle les individus ne parviennent plus à mantenir normale leur température centrale Grande variabilité Un nouveau né placé nu dans une pièce à 24°C se trouve dans la même situation qu’un adulte exposé nu à une temperature de 1°C 4
Courbes comparatives Recent Advances in Paediatrics, Gairdner, Hull, eds. Churchill, London; pp.171-216 Age T neutralité T critique Adulte 28°C 1°C Nouveau né 32°C 24°C Prematuré 34°C 28°C Anesthésie pediatrique, Dalens, Veyckemans, pp 21-28 5
Nouveau né et nourrisson: modifications thermiques et leur régulation • Le fœtus ne maintient pas tout seul sa température • La température du fœtus est supérieure de 0.5˚C environ à celle du sang aortique maternel, donc la thermorégulation avant la naissance s’effectue dans le sens d’une perte calorique à travers le placenta • A la naissance le nouveau-né se retrouve dans un milieu aérien froid: la perte de température par évaporation va être rapide et importante surtout s’il n’est pas séché 6
Nouveau né et nourrisson: modifications thermiques et leur régulation Pendant les premiers mois de vie la perte de chaleur est favorisée par les facteurs suivants: • Surface corporelle élevée par rapport au poids: 3 x celle d’un adulte pour le nouveau né à terme • Faible épaisseur du derme et de la couche de graisse sous-cutanée: vaisseaux près de la surface • Fortes déperditions notamment par évaporation 7
Maintien de l’homéothermie • Le contrôle de l’homéothermie est dû à l’équilibre entre thermogenèse et thermolyse • Métabolisme de base: production de chaleur et maintien de la température • En cas d’exposition au froid: activation de la réponse thermorégulatrice hypotalamique: 1. Vasoconstriction cutanée 2. Activation thermogénèse métabolique ( NON frissonante) à travers 2 mécanismes: -Glyco-lipolyse -Destockage de graisse brune 3. La thermogénèse frissonante se développe à partir de 5 ans 8
Thermogenèse métabolique La production métabolique de chaleur entraîne une consommation considerable d’oxygène (VO2) Il existe une correlation directe entre la VO2 et le gradient de température peau-milieu exterieur (ΔT°): VO2(ml/Kg/min)= 4,23 + 0,573 ΔT° 9
Définition de Normo-thermie et Hypothermie chez l’enfant • La normalité thermique varie avec l’âge: augmente pendant les premiers 7 mois et descend à partir de 3 ans de vie • Chez la plupart des nourrissons la valeur de température rectale (qui reflète la température centrale) est de 37°C ± 0,5 • La définition de hypothermie (température centrale): Stress froid: 36.0 - 36.4˚C attention Hypothermie modérée: 33 - 35.9˚C danger Hypothermie sévère: < 33˚C conséquences graves 10
Facteurs de risque particuliers • Prématurité • Hypotrophie / petit poids • Pathologies sous-jacentes: • Problèmes neurologiques/endocriniens • Pathologies cardiaques/respiratoires • Ouvertures pathologiques de la surface cutanée • Exposition à un milieu extérieur froid • Bloc opératoire • Interventions chirurgicales (laparotomie, thoracotomie) • Sédation /anesthésie générale 11
Spécificités liées à prématurité, petit poids… • Régulation centrale hypothalamique moins efficace • Moins de graisse sous cutané • Peau très fine, vaisseaux superficiels • Surface corporelle très élevée par rapport au poids: 3 ou 4 x adulte • Moins de tonus musculaire • Réserves de graisse brune et de glycogène beaucoup plus faibles 12
Bébé en bonne santé Bébé malade • Réponses hypothalamiques • Dépenses d’énergie adaptées augmentées • Réserves de graisse VS • Réserves de graisse brune brune et glycogène: et de glycogène réduites/ normales absentes • Capacité d’adaptation au • Grande vulnérabilité au milieu extérieur acquise stress froid (produire et perdre selon besoin) 13
A savoir… •Chez l’enfant la majorité de récepteurs thermiques se trouvent au niveau du: visage, cou, épaules •Deux types de récepteurs: 1. Chaleur fibres C amyéliniques 2. Froid fibres Aδ •L’information afférente est véhiculée au niveau des cordons postérieurs de la moelle épinière •A ce niveau elle emprunte les voies spino-thalamiques et arrive au niveau de l’hypothalamus (les thermorécepteurs se développent dès la 26ème et sont actifs dès 28-30 SA) 14
• L’hypothalamus régule la température en comparant les potentiels thermiques intégrés provenant de la surface cutanée et des tissus profonds à des valeurs seuil • L’intensité de la réponse thermorégulatrice dépend de l’importance du Δ relevé entre ces informations et les valeurs seuil • L’écart entre la valeur seuil FROID et la valeur seuil CHAUD peut varier sous certaines conditions: âge, état de vigilance, anesthésie, pathologies… 15
peau, tissus profonds, moelle épinière HYPOTHALAMUS Réponses: Vasodilatation active Afférences thermiques: Transpiration Seuil CHAUD Intervalle de neutralité < 1°C pour le Métabolisme de base nouveau né Seuil FROID Réponses: Vasoconstriction Thermogenèse non frissonnante/frissonnante Activité musculaire volontaire 16
Modification des seuils de thermorégulation sous anesthésie générale 17
Réponse au froid: production/conservation de chaleur 5 MECANISMES: 1. Réactions métaboliques physiologiques de base 2. Activité musculaire volontaire 3. Vasoconstriction périphérique 4. Frissonnement/horripilation 5. Thermogenèse NON frissonnante 18
1) Réactions métaboliques physiologiques • Métabolisme de base: produit et utilise de l’énergie et de la chaleur. Organes particulièrement actifs: • Cerveau, foie, cœur, poumons, muscles... • La production de chaleur est conséquente au métabolisme oxydatif de différentes substrats: • Glucose • Graisse • Protéines Partiellement réduites par l’anesthésie générale 19
2) Activité musculaire volontaire • Changements de position • Activité musculaire/physique de réchauffement • Concerne l’adulte et l’enfant Utilité limitée chez le nouveau né/nourrisson Totalement inhibée par l’anesthésie générale 20
3) Vasoconstriction périphérique • Réduit le flux sanguin superficiel, à commencer par les extrémités (mains, pieds, oreilles, nez, lèvres...) • Représente la première réaction thermorégulatrice réflexe à l’hypothermie, particulièrement évidente chez l’enfant • Est un mécanisme à médiation noradrénergique qui n’est donc pas ou peu inhibé par l’anesthésie générale 21
4) Frissonnement/horripilation • Activité musculaire irrégulière et à haute fréquence • Intervient que si les autres mécanismes ont été inefficaces • Désagréable Observé seulement à partir de 5-6 ans, inhibé par l’anesthésie générale, peut réapparaitre au réveil Très peu efficace en production de chaleur (mauvais rendement) 22
5) Thermogenèse NON frissonnante • Mécanisme d’accroissement endogène de la chaleur obtenu à travers le métabolisme de la graisse brune • Déclenchement hypothalamique • Médiation reflexe orthosympathique noradrénergique Opérationnelle dès la naissance Moins efficace chez le prématuré 23
La graisse brune • Source d’énergie très importante pour les enfants • Très vascularisée et très innervée • Forte présence en mitochondries: activité métabolique intense, très forte consommation d’oxygène (réactions de phosphorylation oxydative) • Localisation spécifique: • Région péri-rénale • Base du cou, médiastin, aisselles • Le long du rachis • Elle n’est pas remplacée une fois “brulée” 24
Localisation graisse brune 25
La graisse brune • Chez le nouveau né à terme représente le 4-10% des réserves en graisse • Chez le prématuré entre la 26-30ème semaine elle est quasi absente et entre la 30-36ème elle n’est présente qu’en petites quantités • En général elle disparait dans les 3-6 mois après la naissance, mis à part pour les enfants ayant subit des épisodes d’hypothermie sévère où répétés chez lesquels elle disparait plus rapidement • L’hypoxie est à la base d’un dysfonctionnement de la production de chaleur par métabolisme de la graisse brune et inversement un état de stress hypothermique peut entrainer un état hypoxique dû à un excès de consommation d’O2 au sein de cette graisse brune 26
Signes et symptômes d’instabilité thermique chez l’enfant 27
Hypothermie conséquences et manifestations cliniques • Peau froide au toucher • Polypnée • Pâleur ou marbrures • Respiration superficielle où irrégulière, détresse respiratoire, • Cyanose des extrémités fatigue • Cyanose centrale • Bradypnées, apnées • Manque d’appétit • Hypoxémie • Réduction de la mobilité gastro- • Acidose métabolique intestinale: augmentation des résidus gastriques, distension abdo • Instabilité hémodynamique/hypotension • Agitation puis léthargie • Tachycardie/bradycardie • Hypotonie • Arythmies cardiaques, hypo • Hypoglycémie contractilité • Arrêt cardiaque 28
Prévention de l’hypothermie 1) Maintien d’une température de neutralité thermique adaptée à l’âge de l’enfant • La neutralité thermique correspond à la température ambiante où l’homéothermie n’est assurée que par des processus thermorégulateurs passifs avec un niveau métabolique minimal • Quand le BB est dans la zone de neutralité thermique il arrive à maintenir une température axillaire de 36,8°C +/- 0,3°C où rectale de 37°C +/- 0,5°C, avec une consommation minime d’oxygène et de calories 29
Prévention de l’hypothermie 2) Réduction de pertes caloriques du bébé • pour arriver à réduire efficacement les pertes de chaleur il faut considérer les quatre mécanismes physiques qui sont à la base de tous les échanges de température dans la nature 30
1) Conduction Echange de chaleur entre deux corps en contact direct entre eux, la chaleur passe du plus chaud au plus froid •Fonction de: • Surface de contact • Conductivité thermique • Différence de température • En pratique: • Rôle modeste en incubateur • Rôle important en peau à peau et en berceau chauffant, sur table opératoire… 31
2) Convection Echange de chaleur dû à l’exposition à un flux d’air En pratique: • Convection cutanée: • Naturelle • Forcée (courants d’air, ouverture hublots incubateur) • Convection respiratoire: • Majorée pour les enfants intubés et ventilés 32
3) Radiation Echange de chaleur entre deux corps qui ne sont pas en contact direct entre eux En pratique: • Principe de fonctionnement des incubateurs radiants • Principe de fonctionnement de la rampe chauffante au bloc
4) Evaporation Echanges de chaleur qui ont lieu quand un milieu liquide se transforme en vapeur. L’évaporation constitue toujours une perte de chaleur En pratique: •Deux sites physiologiques principaux: • Evaporation cutanée (champage+++) • Evaporation respiratoire • Si surface cutanée ouverte: • évaporation viscérale, importante au bloc opératoire • Fonction de l’humidité ambiante 34
Le bébé hospitalisé et encore plus au bloc opératoire, est exposé à une multitude de sources de refroidissement 35
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Effet de l’anesthésie sur la thermorégulation On peut identifier trois phases de variation thermique au cours de l’anesthésie 37
1) Phase initiale: redistribution interne de la chaleur Chez l’enfant la température centrale s’abaisse rapidement dès l’induction et pendant le 30-45 min qui suivent: effet redistribution de la chaleur depuis les régions centrales vers la périphérie • Peut dépasser -1°C chez le nouveau né • Est liée à la vasodilatation induite par l’anesthésie • Ne peut pratiquement pas être évitée, mais le réchauffement préalable des zones de surface réduit la chute et élève la température finale d’équilibre 38
2) Phase secondaire: déperdition calorique vers le milieu extérieur Déperdition calorique vers le milieu extérieur selon les 4 lois physiques: conduction, évaporation, convection, radiation. • Est caractérisée par une î de la température centrale de 0,5-1°C/h • Diminue dès l’installation d’une vasoconstriction périphérique efficace • Chez le nouveau né et le nourrisson pertes importantes au niveau de la tête • Le réchauffage de la salle d’opération, la mise en place de systèmes de réchauffage de l’enfant, d’un bonnet... peuvent réduire significativement voire annuler les pertes caloriques du bébé en cette phase 39
3) Phase finale: plateau thermique/réchauffement • L’augmentation de la production métabolique de chaleur en réponse à l’hypothermie équilibre les pertes vers le milieu extérieur • Rôle prépondérant de la thermogenèse non frissonnante, corrélée à une augmentation importante de la production de catécholamines, de la VO2, de la production de CO2, des réactions anaérobies... Le nouveaux nés, les prématurés, les bébés hypotrophiques auront tendance à avoir des déperditions thermiques plus importantes dans les deux premières phases et un manque d’efficacité des mécanismes correcteurs dans la troisième phase 40
Conséquences de l’hypothermie chez l’enfant anesthésié Au cours d’une anesthésie une légère baisse de la température centrale est fréquente et n’a que peu de conséquences pour l’enfant. En cas d’hypothermie importante et prolongée par contre, les effets peuvent être délétères: 1) OXYGENATION: • Diminution fréquence respiratoire si ventilation spontanée ou au réveil de l’anesthésie: hypoventilation alvéolaire • Altération de la réponse physiologique à l’hypoxémie et à l’hypercapnie • Baisse de la PaO2 sanguine et de la PO2 tissulaire: taux circulant de noradrénaline élevé, augmentation résistances pulmonaires, hypo perfusion périphérique dûe à vasoconstriction • Augmentation de fixation d’O2 sur l’hémoglobine, déplacement de la courbe de dissociation vers la gauche, délivrance aux tissus plus difficile 41
2) HEMOSTASE: • Augmentation viscosité sanguine • Tendance à l’hypocoagulabilité : allongement TP et TCA dû au ralentissement des réactions enzymatiques de la cascade coagulatrice • Réduction agrégation plaquettaire dûe à une diminution de la production de thromboxane A2 3) FONCTION CARDIAQUE: • Diminution contractilité myocardique, fréquence et débit cardiaques • au-dessous de 28-30° le risque de fibrillation ventriculaire devient majeur • Modifications ECG: élargissement QRS, allongement PQ, sus- décalage ST, inversion onde T, si < 31°C apparition de l’onde J (Osborne Wave) 42
4) ALLONGEMENT DU TEMPS DE CURARISATION ET DE REVEIL DE L’ANESTHESIE • Diminution de la MAC et augmentation de la solubilité sanguine des halogénés • Diminution de la clairance du propofol par diminution du débit sanguin hépatique et diminution des catalyses enzymatiques • Augmentation de la T1/2 des morphiniques à approfondissement de l’AG et retard de réveil • Prolongation durée d’action des curares non dépolarisants: • Durée d’action de l’atracurium augmentée de 60% à 34 ° • Risque majeur de curarisation résiduelle 43
5) RISQUE D’INFECTION: • Diminution des mécanismes immunitaires avec dysfonctionnements cellulaires et enzymatiques • Diminution de la PO2 tissulaire par le biais entre autres de la vasoconstriction (anaérobies) • Cicatrisation plus lente: enzyme de synthèse du collagène PO2 dépendante 6) AUTRE: • Perturbation métabolisme du glucose • Altération fonction rénale avec chute de la diurèse et du pouvoir de concentration des urines dûs à vasoconstriction/hypoxygénation 44
Nombreux désordes, dont certains ne sont pas toujours observables directement ou instantanément… 45
Monitorage de la température au bloc opératoire Indispensable: permet de diagnostiquer et traiter rapidement les hypo et les hyperthermies • Fondamentale aussi au cours des interventions < 30 min: chute température centrale surtout importante en début d’anesthésie • Hyperthermie maligne • Il faut inspecter toute sonde thermique avant usage (risque de brulures) 46
Monitorage de la température au bloc opératoire: sites de mesure Site Avantages Inconvénients Tympan Proche hypothalamus Nasopharynx Proche carotide Influencé par la température des gaz inspirés, risque épistaxis Oesophage Proche du coeur Seulement si intubé Rectum Facile, très utilisé Retard en cas de variation rapide Mesure influencée par les manoeuvres chirurgicales Risques de perforation Vessie Meilleure que le rectum Débit urinaire doit être elevé Bouche Facile Peu fiable Creux axillaire Facile Temps de mesure long Peau Facile Peu fiable 47
Prévention de l’hypothermie péri opératoire • Méthodes passives: destinées à limiter les pertes de chaleur par conduction, convection, évaporation, radiation • Température salle, couverture de l’enfant, humidification gaz inspirés... • Méthodes actives: transfert de chaleur à l’enfant • Matelas chauffant, air pulsé, réchauffement liquides administrés... 48
Prévention de l’hypothermie péri opératoire 1) Température de la salle d’opération But: atténuer la chute de température centrale qui s’observe pendant la première heure d’anesthésie 24- 26°C pour le nouveau né et le petit nourrisson > 21°C pour l’enfant 2) Lampe radiante à infrarouges thermo-asservies But: assurer une ambiance thermique chaude, elles diminuent jusqu’au 77% les pertes thermiques cutanées 3) Isolation de la peau, draps chauds But: limiter les pertes thermiques cutanées, le bonnet est particulièrement utile chez les plus petits, champs opératoires en plastique 49
Prévention de l’hypothermie péri opératoire 4) Réchauffement de la peau à l’aide d’un système chauffant: • Air pulsé (Warmtouch®, Hugger®) • Matelas à circulation d’eau chaude (Thermowrapping®) 5) Humidification des gaz inspirés (nez artificiel, humidificateur- réchauffeur, circuit-fermé) 6) Réchauffement des liquides perfusés en IV 7) Réchauffement des liquides d’irrigation chirurgicale 50
CONCLUSION • L’hypothermie en anesthésie pédiatrique est: • Rapide • Dangereuse • Impact potentiellement lourd et prolongé: réveils retardés, infections, saignements, complications hémodynamiques, métaboliques, augmentations de durées de séjours hospitaliers... • Souvent négligée car ses conséquences sont insidieuses • Source majeure d’inconfort PREVENTION Nous disposons de plusieurs armes efficaces UTILISONS-LES DES LE DEBUT DE CHAQUE ANESTHESIE 51
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