TRANSVERSARI Compagnie Laars & Co Direction artistique Vincent Thomasset Production, diffusion, administration Clara ...

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TRANSVERSARI Compagnie Laars & Co Direction artistique Vincent Thomasset Production, diffusion, administration Clara ...
TRANSVERSARI

                              Compagnie Laars & Co
            Direction artistique Vincent Thomasset
                          laarsandco.vt@gmail.com

Production, diffusion, administration Clara Achache
     laarsandco.clara@gmail.com / 06 73 21 63 28

                     www.vincent-thomasset.com
TRANSVERSARI Compagnie Laars & Co Direction artistique Vincent Thomasset Production, diffusion, administration Clara ...
TRANSVERSARI

Conception, mise en scène, texte Vincent Thomasset
Créé en collaboration avec, et interprété par Lorenzo De Angelis
Chorégraphie Lorenzo De Angelis en collaboration avec Vincent Thomasset
Création sonore, musiques originales Pierre Boscheron
Création lumière Vincent Loubière
Création vidéo Baptiste Klein & Yann Philippe
Scénographie Marine Brosse
Costumes Colombe Lauriot-Prévost
Création masques Etienne Bideau-Rey
Regard extérieur Ilanit Illouz
Assistant mise en scène Glenn Kerbiquet
Production, diffusion, administration Clara Achache (avec Marie Ponçon)

Production Laars & Co
Coproduction Festival d’Automne à Paris, Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie dans le
cadre de l’Accueil-studio, Scène Nationale d’Orléans, Ballet de Lorraine - Centre Chorégraphique National,
Théâtre Bretigny scène conventionnée arts & humanités, Cndc-Angers, CCN2 - Centre Chorégraphique Natio-
nal de Grenoble, Atelier de Paris / CDCN, POC-Alfortville.
L’association Laars & Co est soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication DRAC Île-de-
France au titre de l’aide à la structuration aux compagnies chorégraphiques & par le département du Val-de-
Marne dans le cadre de l’aide au développement artistique.
Projet financé par la Région Île-de-France.

Avec le soutien de
Montevideo - Marseille, La Place de la Danse – CDCN Toulouse / Occitanie, soutien en résidence de création de
la vie brève - Théâtre de l’Aquarium

Remerciements
Baturalp Aslan, Clémence Coconnier, Garance Maillot, Lisa Notarangelo, Julie Pellegrin, Anne Steffens,
Oscar Thomasset-Illouz

Diffusion 2021-2022
5, 6 octobre 2021 : Festival Actoral à La Criée - Théâtre National de Marseille (création)
19 octobre 2021 2021 : Scène Nationale d’Orléans
21 octobre : Espaces Pluriels - scène conventionnée danse / Pau
9,10,11 novembre : Festival d’Automne à Paris - Atelier de Paris / CDCN
6, 7, 8, 9, 11, 12 , 13, 14 janvier 2022 : Festival d’Automne à Paris - Carreau du Temple
9 mars 2022 : Cndc-Angers
25 mars 2022 : Théâtre Brétigny scène conventionnée arts & humanités

Vidéo de présentation pour le Centre National de la Danse / Canal en ligne, avec le CNDC-Angers
Enregistrée en février 2021, après deux semaines de répétitions
https://vimeo.com/539591702
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NOTE D’INTENTIONS

         Transversari s’articule autour de la présence d’un homme qui passe son temps à regarder des écrans,
lire des livres, des histoires, dormir. Cette figure en suspens choisit de s’extraire de la société, incapable
d’assumer les rôles qu’il est censé y tenir. Petit à petit, il passe de l’autre côté du miroir, incarnant les images
qui défilent devant ses yeux, les personnages qui se déploient dans les livres.

         Transversari est la forme passive du verbe transversare (être traversé par), mot latin à l’orgine du
verbe traverser : «traverser», «être traversé par», deux mouvements à l’œuvre tout au long de la pièce telle
une injonction à dépasser les rôles qui nous sont assignés, éprouver notre capacité à épouser des contours
différents. La pièce s’articule autour de deux états de corps :
         - Le corps spectateur : celui qui reçoit des informations, qui tient un téléphone, regarde des écrans, lit
un livre, regarde le monde défiler autour de lui.
         - Le corps incarné : celui qui incorpore des rôles, des attitudes, que ce soit volontairement, ou, à son
corps défendant, en se pliant à des comportements, des attitudes sans les interroger, qui appartiennent au
genre qui nous a été attribué à la naissance.

         Cette figure traverse les identités, les personnages, les fictions et images et nous permet de sortir de
l’hétéronormativité dominante en travaillant les problématiques liées à la question du genre, et, plus spé-
ficifiquement, celle des masculinités. Ce projet est issu de la volonté de convoquer les désirs, les peurs, les
manques et les doutes qui peuvent animer chaque individu pour qui tout n’irait pas de soi.

                                                        ---

        «Hikikomori» ou le choix de s’affranchir des attributs supposés de la masculinité
        Cette figure en suspens, à l’arrêt, fait référence à un phénomène appelé «hikikomori», terme japonais
qui décrit un état psychosocial et familial concernant des individus vivants coupés du monde et des autres,
cloîtrés le plus souvent dans leurs chambres pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, ne sortant que
pour satisfaire aux impératifs des besoins corporels. Cette mise en retrait constitue une tentative de réappro-
priation de son temps, de sa vie, doublé d’une mise à distance face aux diktats sociaux.
        Même si certaines femmes sont touchées par ce phénomène, celui-ci concerne essentiellement des
hommes. Une des explications fournie par une spécialiste de ce phénomène (Natacha Vellut, sociologue et
psychanalyste) consiste à penser que ces «retirants» choisissent, en refusant toute fonction sociale, de ne
plus avoir à assumer les supposés attributs de la masculinité. Dans une société patriarcale dominée par une
masculinité hégémonique, nombre d’adultes mâles se sentent inadaptés sans, pour autant, comprendre d’où
provient leur mal-être. A contrario, elle constate que l’anorexie - trouble du comportement alimentaire essen-
tiellement féminin - a pour conséquence de retirer les supposés attributs de la féminité que seraient la capa-
cité à procréer (absence de règles) et l’injonction quasi omniprésente d’être objet de désir.

        La figure de cet homme, enfermé dans sa caverne contemporaine, permet de mettre en lien le corps
avec la sphère sociale et politique, observer à quels points ces enjeux peuvent se nicher au plus profond de
nous-mêmes.
NOTE D’INTENTIONS

        Un plateau, un corps, des écritures
        L’espace scénique, conçu par Marine Brosse, est défini par un écran de 4 mètres d’ouverture et un
ensemble de 7 praticables à différentes hauteurs. Tout en restant abstraits, ils sont un support de jeu qui peut
être activé pour évoquer les différentes pièces d’un appartement.
        Le traitement sonore est important. Il permettra de déployer des paysages sonores, d’accompagner
des fictions et les personnages traversés, de déployer des plages musicales permettant au personnage de
s’échapper.
        Un texte poétique accompagne ce récit. Il parle du théâtre, d’apparat, de l’envie d’être soi et l’autre en
même temps. Accompagné par des rythmes créés par Pierre Boscheron, il introduit le récit et propose à la fin
une ouverture vers un ailleurs.

							---

         Aujourd’hui, le monde bascule, à l’image de cet homme à la vie également répartie entre deux siècles.
Si je revendiquais le droit de ne pas avoir à traiter d’un sujet, aujourd’hui, j’éprouve le besoin inverse. Transver-
sari travaille ainsi la question du sujet, au sens propre comme au figuré : comment exister en tant que sujet
alors que nos comportements, nos corps, sont informés par des siècles d’éthnocentrisme, de discriminations
de genres, d’exploitation du vivant à des fins d’accumulation? Il s’agit donc ici de réfléchir aux masculinités
possibles, Transversari étant pensé comme une ode au mouvement, à la traversée des sens, des formes et
des identités.

Vidéo de présentation pour le Centre National de la Danse / Canal en ligne, avec le CNDC-Angers / https://vimeo.com/539591702
ENTRETIEN BROCHURE FESTIVAL D’AUTOMNE

Propos recueillis par Mélanie Drouère pour le Festival d’Automne à Paris, le 8 avril 2021

Vincent Thomasset, dans votre nouvelle création, vous traitez de deux sujets à la fois : d’une part, les mas-
culinités, leurs archétypes et, d’autre part, le rapport à l’image numérique dans la société contemporaine.
Quel lien faites-vous entre ces deux problématiques ?
J’ai écouté une émission radio autour d’un état psychosocial et familial désigné par le terme japonais «
hikikomori » : il concerne de jeunes personnes qui se coupent du monde et des autres. Elles vivent dans leurs
chambres pendant plusieurs mois, voire plusieurs années et ne sortent que pour satisfaire aux impératifs des
besoins corporels. Le phénomène est mondial et dépasse largement les frontières du Japon. J’ai retenu plus
particulièrement le moment où Natacha Vellut, psychanalyste et sociologue, émettait l’hypothèse que ces «
retirants », pour la plupart des hommes, choisissent, en refusant toute fonction sociale, de ne plus avoir à
assumer les supposés attributs de la masculinité dans une société dominée par le patriarcat. Pour mieux faire
comprendre son propos, elle mettait en parallèle l’anorexie – trouble du comportement alimentaire essen-
tiellement féminin – qui a pour conséquence de retirer les supposés attributs de la féminité que seraient la
capacité à procréer (absence de règles) et l’injonction quasi-omniprésente d’être objet de désir. La figure de
cet homme enfermé dans sa caverne contemporaine permet de mettre en lien le corps avec la sphère sociale
et politique, d’observer à quel point ces enjeux peuvent se nicher au plus profond de nous-mêmes. Je tiens à
préciser que cette recherche est plus un point de départ que d’arrivée, la figure incarnée par Lorenzo traverse
d’autres états et ne prétend pas faire une étude exhaustive de ce phénomène.

Difficile de ne pas faire de lien entre cette situation d’arrêt, certes choisie, et la situation d’arrêt subie en ce
moment ; qu’en pensez-vous ?
Si nos recherches étaient en cours avant cela, le travail résonne évidemment avec la situation, mais peut-
être pas au sens d’un écho, plutôt d’un contrepoint. Nous sommes absolument ravis de nous retrouver sur
un plateau pour travailler et la présence du corps est d’autant plus importante qu’elle est devenue si rare !
Cela va sans doute ajouter une forme de densité au plateau, accroître le besoin de partager des expériences
qui passent par le corps, le mouvement, le regard. En l’occurrence, je n’ai pas eu besoin du confinement pour
éprouver une forme d’enfermement volontaire. J’ai en effet traversé une période difficile de 20 à 27 ans. En
dehors d’un job de caissier, je passais le plus clair de mon temps dans un treize mètres carrés à écrire, lire, et
regarder des écrans, ne me levant que pour satisfaire aux nécessités domestiques, et sortant essentiellement
pour aller voir des spectacles. Alors que mon corps était à l’arrêt, les images, les mouvements, les mots me
traversaient et contrastaient avec la pauvreté de mes relations sociales.

Qu’est-ce qui vous intéresse en particulier dans le rapport à la masculinité, ou aux masculinités, et à leurs
archétypes ?
Ce ne sont pas tant les archétypes qui m’intéressent que le rapport intime que chacun d’entre nous entre-
tient avec ses désirs les plus profonds, les manques, les doutes, les peurs qui peuvent nous envahir, à notre
corps défendant. J’ai entamé, à titre personnel, un travail de déconstruction qui va de pair avec la conception
de la pièce, qui m’accompagne, au moins en pensée, depuis deux ans. Ce n’est pas tant par choix que par
nécessité. Ma vie est également répartie entre deux siècles, j’arrive à un moment charnière où mon corps ne
peut plus être au monde comme il l’était. J’éprouve le besoin d’entrer en vulnérabilité, de m’ouvrir à l’autre,
d’accueillir des modes de pensées, de relation à l’autre différents, dans des modes d’échanges qui passent
aussi bien par la pensée que par le corps. Ce projet provient donc de quelque chose d’assez personnel, mais
il a également pris forme grâce à Lorenzo De Angelis, qui a participé à mes toutes premières expériences,
dès 2007. Il m’a accompagné sur la plupart des créations avant que nous ne nous séparions un temps, pour
mieux nous retrouver avec ce projet. C’était une évidence ! Il porte en lui une forme de « résolution » : nos
corps, nos expériences, nos parcours se complètent par leur hétérogénéité. Il n’a pas connu l’expérience
d’enfermement volontaire et, contrairement à mon corps empêché, le sien a une plasticité rare qui lui permet
d’épouser des contours différents. Son expérience d’interprète, son parcours d’artiste, sa vie lui permettent
d’embrasser des problématiques plurielles. En cela, il y a une réelle collaboration doublée d’un plaisir intense
ENTRETIEN BROCHURE FESTIVAL D’AUTOMNE

à travailler ensemble, à faire communauté. Si je conçois le projet, et définis le plus possible ce que cette figure
peut traverser, ce qui la constitue, Lorenzo s’en empare, avec son corps, son expérience et les strates mul-
tiples qui ont contribué à sa construction.

Précisément, comment avez-vous choisi ces matériaux, ou références, que Lorenzo incorpore ?
Les sources sont multiples et proviennent autant de découvertes lors de lectures que de films, de jeux vidéo,
d’écoute de podcasts, d’expériences de vie avant tout. Elles peuvent se diluer lors du processus de créa-
tion, ou au contraire obéir à une forme de prélèvement, puis de transformation. Je citerais – pour le plaisir
du partage - quelques rencontres marquantes à l’occasion de ce projet, que ce soit avec le film de Chantal
Akerman Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles, ou encore Under the Skin de Jonathan
Glazer, avec Scarlett Johansson. Les ouvrages Homo Spectator et L’image peut-elle tuer ? de Marie-José
Mondzain, et L’écriture sans écriture – du langage à l’âge numérique de Kenneth Goldsmith, ou encore Mask
Off : masculinity redefined de JJ Bola. Enfin, deux sources ont permis au novice que j’étais d’entrer en matière
avec les questions liées au genre et plus particulièrement aux masculinités : la série de podcast Les couilles
sur la table de Victoire Tuaillon et le documentaire Qui sont les joueurs de jeux vidéo ? Une histoire de la
masculinité́ geek à l’aune des études de genre.

Quel est ce rapport aux images que vous souhaitez mettre en lumière ?
J’essaie d’avoir une approche plurielle. Nous travaillons autour du corps passif du spectateur face à un écran,
en l’opposant au corps actif d’un homme traversé par des personnages, des fictions. Je convoque également
l’écran en tant qu’objet et souhaite qu’aucune image ne soit diffusée. Il servira à produire des ombres, de la
lumière, diffuser du texte, projeter des formes géométriques, délimiter l’espace de la représentation. Si l’écran
est l’un des lieux de la fiction, il n’est pas une source fictive pour autant. Les images, par le biais de l’écran,
s’immiscent partout et brouillent parfois les pistes entre espace privé et espace public. Le théâtre permet
d’observer les conditions de son apparition, d’imposer une distance salvatrice, de remettre les choses à leur
place en quelque sorte.

Quel est le rôle des masques dans cette réflexion ?
Pour la première fois, j’avais envie que des procédés de transformation s’emparent du corps de l’interprète,
que le regard du spectateur investisse l’entièreté des mouvements du corps et ne soit pas trop informé par
le visage de Lorenzo, son regard, d’où une attention particulière apportée au traitement des yeux. Il est à peu
près certain que masques et costumes participeront grandement à la dramaturgie de la pièce, que ce soit
par des procédés d’accumulation, de dépôt, de transformation, laissant apparaître différentes strates. Nous
sommes actuellement en train d’y travailler, tout reste à venir !

Dans vos pièces, parmi les divers médiums et strates que vous utilisez et déployez, il est souvent question
du langage. Quel est ici le rapport au langage ?
C’est une pièce chorégraphique. Si Lorenzo, a priori, ne parlera pas, du texte sera très certainement projeté
et/ou diffusé. Lire ensemble, c’est une expérience plutôt rare. Intégrer la matière textuelle à l’écriture de la
lumière, des corps, du son, travailler sur un ensemble de signes qui ne se limite pas à une page blanche, à
un émetteur. A l’heure de notre entretien, l’équivalent d’un premier tiers de répétitions a eu lieu, il nous reste
encore six semaines. Les textes ne sont pas encore écrits, je ne sais pas s’il y en aura véritablement, ou, en
tous cas, quel sera leur importance. J’aime l’idée que l’écriture obéisse à une forme certaine de nécessité,
qu’elle puisse s’inscrire une fois que le corps a parlé.

Pourquoi Transversari ?
Transversari est la forme passive du verbe transversare, mot latin à l’origine du verbe « traverser » ; « être
traversé par » deux mouvements à l’œuvre tout au long de la pièce, telle une injonction à dépasser les rôles
qui nous sont assignés, à éprouver notre capacité́ à épouser des contours différents. Transversari est pen-
sée comme une ode au mouvement, à la traversée des sens, des formes et des identités.
TRANSVERSARI
Documents, livres, liste non exhaustive.
Liens podcasts et vidéos cliquables.

La place du spectateur, Michael Fried
Homo spectator, Marie-José Mondzain
L’image peut-elle tuer? Marie-José Mondzain
Le regard féminin, une révolution à l’écran, Iris Brey
Dire le genre, avec les mots, avec le corps, sous la direction de Christine Bard & Frédérique Le Nan
L’écriture sans écriture, du langage à l’âge numérique, Kenneth Goldsmith
Sur le théâtre de Marionnette & De l’élaboratifon des idées par la parole, Heinrich von Kleist
Bartleby, Herman Melville
Un homme qui dort, Georges Perec

Qui sont les joueurs de jeux vidéo ? Une histoire de la masculinité geek à l’aune des études de genre.
https://www.youtube.com/watch?v=_sUvKvoK9I8 (vidéo, lien cliquable)
Les couilles sur la table, Victoire Tuaillon
https://www.binge.audio/category/les-couilles-sur-la-table/ (podcasts, lien cliquable)

Captures d’écran de la vidéo Qui sont les joueurs de jeux vidéo ? Une histoire de la masculinité geek à l’aune des études de genre.
BIOGRAPHIES

Etienne Bideau-Rey – Concepteur des masques / Illustrateur
Étienne Bideau-Rey vit et travaille à Senlis, France. Son éducation artistique débute à l’Institut St Luc de
Tournai en Belgique, après quoi il étudie la scénographie à l’académie Royale des Beaux- Arts de Liège
puis entre à l’École Supérieur Nationale des Arts de la Marionnette de Charleville- Mézières, France. Il crée
en 1999 la compagnie DACM et en collaboration avec Gisèle Vienne, met en scène et chorégraphie Splen-
did’s (2000), Showroomdummies (2001), Stereotyping (2003) et Tranen Veinzen (2005). Showroomdum-
mies ré-écriture d’une pièce en 2009, puis en 2013 Showroomdummies #3 pour les Ballets de Lorraine.
Mates and Monsters en 2017 en collaboration avec Anne Mousselet et Graham Smith, au Theater Frei-
burg, Allemagne. Outre les Masterclass qu’il réalise avec Anne Mousselet depuis 2013, il poursuit un
travail plastique notamment au travers de dessins et de sculptures. Il crée les masques de la pièce Rémi
de Jonathan Capdevielle.

Pierre Boscheron, compositeur, musicien
À la fois musicien batteur, compositeur, réalisateur, arrangeur et sound designer, il collabore avec -M-
(co-réalisation de quatre albums), Nicolas Repac et le groupe Ekova. Il est musicien sur la création et
la tournée de “Mister Mystère” 4ème album de Matthieu Chédid. Il compose des musiques pour le spec-
tacle vivant, (Kitsou Dubois, Raphaëlle Delaunay), des longs métrages (Claude Miller, Nabil Ayouch, etc.),
des films documentaires. Il est membre fondateur des groupes Bambi Zombie et Nina Fisher.

Marine Brosse, scénographe
Née en 1992, Marine a étudié la scénographie à l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du
Théatre, à Lyon, auprès d’Alexandre De Dardel, Séverine Chavrier et Gwenaël Morin. Elle passe ensuite six
mois à l’Institut für Angewandte Theater Wissenschaft à Giessen, dirigé par Heiner Goebbels et Bojana
Kunst. Elle travaille régulièrement avec Marion Siéfert, l’Eventuel Hérisson Bleu, le Joli Collectif et Clara Le
Picard. En parallèle du théâtre, elle réalise du mobilier pour l’espace public avec le collectif Tempête. Elle
mène également de temps à autre des ateliers d’initiation à la scénographie pour les enfants.

Lorenzo De Angelis, interprète
Lorenzo De Angelis commence ses études chorégraphiques en 2004 au CDC Toulouse, puis au CNDC
d’Angers (Direction Emmanuelle Huynh). Depuis il a été interprète pour Pascal Rambert, Alain Buffard,
Yves-Noel Genod, Fabrice Lambert, Vincent Thomasset, Marlene Monteiro Freitas, David Wampach…
Depuis 2016, il développe son travail de performance et mise en scène.

Ilanit Illouz, conseillère artistique
La pratique d’Ilanit Illouz, plasticienne, est essentiellement photographique et vidéographique. Son travail
singulier sur l’image est traversé par la question du récit, toujours appréhendé par le biais du hors champ
ou de l’ellipse. En croisant des approches théoriques, géographiques et plastiques, elle développe une
réflexion sur l’histoire sociale, politique et économique, sur la trace et la disparition, sur la manière dont
les flux migratoires et commerciaux altèrent les territoires et la perception qu’on en a. Elle travaille au
hameau des artistes de la FNAGP (Nogent-sur-Marne). Elle a notamment exposé à la Maison d’Art Ber-
nard Anthonioz (Nogent sur Marne 2016, 2019), au MAC-VAL (2016, 2019) et présente, en 2020, son
projet Petra (lauréat de l’appel à projet du CNAP) au Centre Régional Photographique Hauts-de-France,
ainsi que le projet Les Dolines, à l’Institut Photographique de Lille (exposition personnelle). En 2021, elle
participe aux Rencontres de la photographie d’Arles, et y reçoit le prix du public du prix découverte Louis
Roederer.
BIOGRAPHIES

Colombe Lauriot Prévost, créatrice de costumes
Après s’être formée au stylisme à l’école Duperré, à l’histoire du costume et aux différentes techniques
de couture artisanales, Colombe Lauriot Prévost crée des costumes dans des domaines variés tels que
le cirque, le cabaret, la comédie musicale, le cinéma, l’opéra et le théâtre, en France et à l’étranger. Elle
a collaboré avec de nombreux metteurs en scène et réalisateurs tels que Jonathan Capdevielle, Frédéric
Bellier-Garcia, Stéphane Ricordel, Pierre Notte, Jean-Michel Ribes, Alexandre Sokurov, Anne-Laure Lié-
geois, Laurent Fréchuret, Côme de Bellescize, Jérémie Lippmann, Joséphine de Meaux entre autres.
Passionnée de théâtre, de danse et d’opéra, elle a à cœur d’apporter par son travail une sensibilité sé-
mantique et esthétique et d’aider l’interprète à incarner son rôle.

Vincent Loubière
Il se forme au C.F.P.T.S à Paris de 2007 à 2009 et travaille depuis comme régisseur générale et éclaira-
giste avec différents metteurs en scène : Antoine Lemaire/Cie THEC, Marjorie Efther, Marie Filippi & David
Scattolin/Cie L’Ouvrier du drame, le Théâtre du Nord et l’E.P.S.A.D à Lille, Cie L’Oiseau-Mouche, Le Vivat
à Armentières, L’interlude T/O, Pierre Foviau/ Cie Les Voyageurs, Théâtre des Champs-Elysées, Comédie
Poitou-Charentes/ Yves Beaunesne, Marie Clavaguera-Pratx/La Lanterne et Plexus Polaire/Yngvild Aspeli.
Collaboration avec Vincent Thomasset : Médail Décor, Lettres de non-motivation et Ensemble Ensemble.

Vincent Thomasset
Après des études littéraires à Grenoble, il cumule différents petits boulots avant de travailler en tant
qu’interprète avec Pascal Rambert de 2003 à 2007. En 2007, il intègre la formation Ex.e.r.ce (Centre
Chorégraphique National de Montpellier), point de départ de trois années de recherches. Dans un premier
temps, il travaille essentiellement in situ, dans une économie de moyens permettant d’échapper, en par-
tie, aux contraintes économiques. Il accumule différents matériaux et problématiques à la fois littéraires,
chorégraphiques et plastiques, lors de performances en public. Il écrit alors un texte qu’il utilise à diffé-
rentes reprises, dont le titre, à lui seul, résume la démarche de cette période : Topographie des Forces
en Présence. Depuis 2011, il produit des formes reproductibles en créant notamment une série de spec-
tacles intitulée La Suite dont les deux premiers (Sus à la bibliothèque ! et Les Protragronistes) ont été
créés au Théâtre de Vanves dans le cadre du festival Artdanthé. En 2013, création de Bodies in the Cellar
(désadaptation du film Arsenic et vieilles Dentelles de Frank Capra), puis Médail Décor en 2014, troisième
partie de La Suite dont l’intégralité est reprise au Centre Pompidou dans le cadre du Festival d’Automne
à Paris en 2015. En 2015, création des Lettres de non-motivation de Julien Prévieux (festival La Bâtie à
Genève), repris au Théâtre de la Bastille et au Centre Pompidou dans le cadre du Festival d’Automne à
Paris. En 2016, création de Galoooooop, une lecture performance à deux voix avec Anne Steffens (com-
mande du MacVal - musée d’Art contemporain du Val-de-Marne), et création des Lettres de non-motiva-
tion en lituanien (Vilnius, Kaunas). En 2017, création de la pièce Ensemble Ensemble, reprise au Théâtre
de la Bastille dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. En 2018, trois pièces sont reprises à la Bien-
nale (Lettres de non-motivation, Médail Décor, Ensemble Ensemble). En 2019, création de Carrousel pour
l’ouverture du festival June Events à l’Atelier de Paris, Centre de Développement Chorégraphique, reprise
au Théâtre de Gennevilliers, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris. Créée en 2012, l’association
Laars & Co soutient son travail. Elle est subventionnée par le Ministère de Culture et de la communication,
soutenue par la DRAC Île-de-France au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique.
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