Ekivo - UNE déambulation fantastique urbaine collectif micro focus (un tour de magie à l'échelle d'une ville) - Entre-Pont

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Ekivo - UNE déambulation fantastique urbaine collectif micro focus (un tour de magie à l'échelle d'une ville) - Entre-Pont
Ekivo

UNE déambulation fantastique urbaine
        collectif micro focus
         (un tour de magie à l’échelle d’une ville)
Ekivo - UNE déambulation fantastique urbaine collectif micro focus (un tour de magie à l'échelle d'une ville) - Entre-Pont
SOMMAIRE

→ p.1      Résumé de la création, le Collectif Micro Focus en 30 ‘‘
		         histoire d’une rencontre

→ p.2      Tentative ? Equivoques ?

→ p.3      Déambulation ?

→ p.4      Fantastique ?

→ p.5      Urbaine ?

→ p.6      Synopsis du spectacle

→ p.7      Les 5 épaisseurs dramaturgiques

→ p.8      Travail avec les habitants

→ p.9      Implantations plastiques

→ p.10     Fonctionnement du collectif Micro Focus pour EkivokE

→ p.11     Présentation de l’équipe

→ p.12     Les collaborateurs

→ p.13     Résidences passées et futures

→ p.14     Calendrier et contacts
Ekivo - UNE déambulation fantastique urbaine collectif micro focus (un tour de magie à l'échelle d'une ville) - Entre-Pont
RÉSUMÉ De la création

                                          EKivoKE est une forme d’intervention magique en espace
                                 public avec la complicité des habitants des lieux. Il s’agit d’un
Présentation en                  travail de médiation artistique et d’implantation plastique in situ.
                                 L’enjeu de ce spectacle hybride, qui s’appuie sur le jeu théâtral,
  30 secondes                    les techniques d’illusionnisme, le street art et la photographie,
                                 est de créer un tour de magie à l’échelle d’une ville.
  Collectif marseillais né                Sous le prétexte de suivre deux personnages dans une
 en 2008 sous l’impulsion        déambulation loufoque et hallucinée, le public assistera à un
 d’un groupe d’artistes de       questionnement sur l’humain face à l’emploi et asphyxié par sa
tous horizons : comédiens,       propre exploitation. En parallèle, et de façon subliminaire, le
 danseurs, scénographes,
                                 Grand EKivoKE va se révéler à eux.
    clowns, musiciens,
   metteurs en scènes,
 concepteurs, magiciens...

 Ce groupe variable à la        l’histoire d’une rencontre
  croisée des disciplines
  se pose comme cadre
      de recherche: Le
     Réel, l’Ordinaire et                L’équipe d’EKivoKE s’est rencontrée en 2013, autour de la
   l’Extraordinaire avec         formation « les écritures magiques » du CNAC. C’est la première
    l’envie d’interroger         création de Micro Focus avec cette distribution.
    les limites du genre
                                         Elle se compose de Jérémie Halter, fondateur du collectif,
    mais également du
                                 jongleur clown, comédien et producteur exécutif, Claire Jouët-
spectaculaire. Le point de
départ est en prise directe      Pastré, scénographe, Laura Pazzola, comédienne et metteuse en
       avec la réalité.          scène, Solen Briand, concepteur-interprète, Arthur Chavaudret,
                                 magicien, ainsi que Julia Ardiley, assistante à la production.
L’ambition du Collectif est
d’agir essentiellement en
  Espace Public. «La Rue         Le Collectif Micro Focus est lauréat SACD Ecrire pour la rue 2016
 est notre terrain de jeu !
Espace de liberté et terre
      de rencontre.»

       Créations
      « Duo 2 » (2009)
 « Un jour par terre » (2013)
        « Oui » (2016)

                                                                                                   1 / 14
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Tentative de déambulation fantastique urbaine

                                          Tentative ?
Condensé en 3 secondes                    EKivoKE consiste en la combinaison de plusieurs disciplines
EKivoKE est un parcours magique,          artistiques : théâtre, photographie, arts plastiques...
théâtral et ludique implanté dans
l’espace public d’une ville, avec la      Pourquoi parler de tentative, dans le cadre d’un spectacle de
complicité de ses habitants.              rue ?

                                                  → « L’Expérience EKivoKE » est la recherche et
EQUIVOQUE ?                               l’affirmation d’un langage : Il s’agit d’une exploration
                                          permanente autour de la magie, du jeu théâtral, du clown et
° L’équivoque c’est la figure de          du fantastique.
style qui nous permet de maintenir
ouvert pour un moment plusieurs                  → C’est l’occasion de relever le défi technique de placer
interprétations    possibles    et        la magie dans un lieu non dédié et de partir de la rue comme
simultanées du sens des choses.           corps et décor.
° Équivoque se dit d’un signe,
                                                 → C’est une forme de création In Situ qui sera amenée
d’un phénomène malaisément
                                          à évoluer en fonction des lieux.
définissable.

° Équivoque qualifie toutes les                  En complicité avec l’équipe d’accueil, pour chaque
choses sur lesquelles on peut porter      endroit, une adaptation formelle sera étudiée, dans les
des jugements opposés.                    modifications du canevas, voire dans les illusions présentées.
Équivoque se dit d’une situation qui      La structure d’EKivoKE prévoit la mise en place d’une variété
a un double sens.                         d’implantations d’importance croissante. Différents modules
                                          ou opus, d’une formule plus légère à la forme complète, seront
° Les équivoques ont peut-être            adaptables en fonctions des moyens disponibles de la structure
plus d’importance dans nos vies,          porteuse, festival, collectivité territoriale, etc.
dans nos rapports sociaux, dans
nos maladies, dans nos rêves, dans
notre économie, que ce que nous
voulons bien croire.
Jacques Lacan disait « qu’en fin
de compte nous n’avons que ça
« l’équivoque » pour lutter contre le                                            arte     !
                                                                          À la c
symptôme ».                                                                                       atif.
                                                                                u t   p articip r la faille
                                                                              o
                                                                     Burn-                  he su lité.
                                                                                  mbauc              éa
 Au delà de ces petites équivoques                                   t ien d’e ue de la r                    toire.
                                                           En t r  e
                                                                          a t u r g iq
                                                                                                n  D é ambula e
                                                                        m                    io              u n
   du quotidien, il en existe une,                              d   r a
                                                                                allucin
                                                                                         a t            pour
                                                             p li c it é d’H ollaboratif ns l’emploi.
gigantesque, qui nous traverse tous,                     Com           t Art
                                                                                  C
                                                                                            umain
                                                                                                     da
                                                            Stree tion de l’h
 nous façonne, nous déplace. Cette                        conso
                                                                    m  m a
« méta-équivoque », imperceptible,
    indicible, nous l’avons appelé
        « le Grand EKivoKE ».
     Ce spectacle, c’est à la fois le
résultat de notre traque, une façon
 de chercher à le toucher du doigt,
une manière de transmettre le peu
           qu’on en connait.

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Tentative de déambulation fantastique urbaine (suite ...)

Déambulation ?
       Le prétexte narratif à cette expérience est une convocation à une formation
«pas à pas» pour devenir « conseiller à l’emploi ». Deux guides accompagnent le public
dans un parcours éducatif et ludique. Cette thématique nous permet d’aborder les
rapports de l’être humain au travail, à l’exploitation et à l’usure.

       Nous prenons la rue en tant qu’espace (un réel matériel à détourner), et comme
usage (un réel social à détourner).

         Pendant la déambulation, la fiction se superpose à la rue progressivement
au delà de la capacité du public à les différencier l’une de l’autre. Les participants
aperçoivent dans le parcours les fissures qui se cachent dans le réel et qui permettent
à l’onirique de l’histoire de ressurgir autour d’eux.
         D’étapes en étapes, une caméra témoin capture des tableaux dans lesquels les
spectateurs se trouvent. Cet oeil secret permettra, en fin de parcours, de recoller les
bouts d’illusions ou les bouts de réalités encore décousus.

EKivoKE, c’est un tour de magie à l’échelle d’une ville :

→ Un parcours conçu comme une boucle spatio-temporelle qui commence et finit au
même endroit et au même moment.
→ Un scénario basé sur une technique de mentalisme appelée double réalité. Par le
biais d’un texte ambigu, un ou plusieurs spectateurs sont témoins d’un effet magique
tandis que le reste du public en perçoit un autre. Cependant, chacun pense vivre le
même effet grâce à l’équivoque. Nous appliquons cette technique traditionnelle de la
double réalité à l’échelle d’un spectacle entier.

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Tentative de déambulation fantastique urbaine (suite ...)

Fantastique ?
         La magie est une discipline artistique pouvant faire plus que « représenter »
la réalité : elle la déconstruit pour parfois en reconstruire une autre, supplémentaire,
complémentaire ou en remplacement.
C’est la raison pour laquelle nous l’avons choisie pour être le moteur, le cœur vibrant
de l’expérience EKivoKE.
Nous utilisons la capacité de la magie à faire du rapport à l’impossible un langage
artistique.

        Le cinéma et la littérature ont les clés pour nous faire vivre pleinement une
histoire et nous faire comprendre que ce que nous prenions pour la réalité du récit
principal était en fait le point de vue délirant d’un des personnages.
        Aujourd’hui l’illusionnisme, et son courant récent appelé « magie nouvelle »,
nous donne le langage artistique et les outils adéquats pour recréer cet effet narratif
en art vivant.

       L’enjeu d’EKivoKE est de créer à travers le parcours du spectacle un état de
disponibilité, de capter l’attention du public pour lui permettre d’adopter un point de
vue décalé sur le réel.
       Cette expérience vise donc à perturber les règles du jeu et poursuivre les
spectateurs bien au-delà des bornes apparentes de la représentation.

          En sanscrit, « Maya » est un mot controversé qui désigne littéralement la magie
et l’illusion mais a pris sur le plan philosophique le sens de « réalité ». Cette polysémie,
en tant qu’occidentaux, nous paraît être un pur oxymore, une opposition.
Cependant, pour la mystique hindou, réalité et illusion sont une seule et même chose.
Partons de cette idée poétique : réalité et magie sont donc synonymes.
          Notre tentative EKivoKE va se déployer à partir de cette question : comment
lever le voile qui nous fait croire que notre réalité est bien réelle ?
            Mark Jerkins

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URBAINE ?
       Dans la mesure où cette œuvre se saisit des comportements, des habitudes
que l’on trouve dans les rues des villes, ce spectacle ne peut que se passer dans un
espace-temps non dédié.
Un « art en espace public » qui fait corps avec son lieu de représentation se laisse
pénétrer de ses « usages », il s’appuie dessus, les transforme, et se laisse transformer.

         Le territoire d’un centre-ville qui accueille la déambulation d’EkivokE est
réaménagé et truqué de manière à recevoir les illusions.
Un travail préliminaire avec des bénévoles, riverains et amateurs du territoire, est
nécessaire pour parvenir à les mettre en oeuvre. Ce groupe de complices sera au
coeur du projet, immergé dans les secrets de la mise en oeuvre du spectacle auquel
ils participeront.
         Des ateliers de formation et de médiation artistique, autour du jeu théâtral
et des techniques magiques, serviront à leur donner les outils nécessaires. Cette
modalité d’intervention est une condition fondamentale de la porosité réalité-fiction,
qui servira à appuyer la dramaturgie. La collaboration avec le population, en plus d’être
un processus créateur de sens dans l’écriture, est l’occasion de construire du lien social
autour du secret magique et de l’esprit d’un territoire !

        Proposer ce spectacle c’est non seulement aller à la rencontre de l’espace
public et de ses usagers, mais c’est également une manière d’appartenir au monde et
d’y offrir un réenchantement, qui est à l’origine même de la vocation magique. C’est
notre façon d’éveiller chez les riverains, les complices et les spectateurs, une posture
citoyenne : « le monde est notre cahier d’écolier, tu es également libre d’y écrire des
inepties, ou des mensonges, ou de déchires les pages» (Richard Bach).
        Collectif Micro Focus, Marseille 2016

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Synopsis Spectacle EkivokE :
         Les réservations se font dans une sorte de galerie d’art où est annoncée une exposition
qui est en cours d’installation. Une personne accueille les gens avec des enveloppes et leur
donne tous les renseignements nécessaires, horaire et lieu du rendez-vous pour assister au
spectacle.
         Dans l’enveloppe, ils trouvent la convocation d’une célèbre institution étatique
contemporaine et un questionnaire à remplir. L’Agence Française pour le Travail la plus renommée
propose une Formation express pour devenir de futurs Conseillers à l’emploi. Aujourd’hui en
France il y a 6 573 100 chômeurs, un nombre destiné à augmenter. En toute logique l’A.F.T.
recrute des nouveaux conseillers pour faire face à cette situation.
         L’heure du rendez-vous arrive, un conseiller d’orientation, accompagné par un collègue
clown spécialisé en « facilitation d’intelligence collective, techniques d’animation et modération
de groupe », accueille le public.
         Ce groupe de chômeurs d’hier, d’aujourd’hui ou de demain, s’engage dans cette
expérience saugrenue et inattendue. Guidés par Paul de Pôle Emploi et son assistant, les
chômeurs suivent la formation qui se déroule comme un parcours ludique dans les rues du
centre de la ville à partir des informations récoltées dans le questionnaire.
Pendant ce parcours, les futurs conseillers font plusieurs rencontres, notamment celle d’un
mendiant - « Un très mauvais exemple d’adaptation à la compétitivité ! » -, comme le fera
remarquer à plusieurs reprises Paul, ainsi que d’autres personnages qui font de petits métiers
de la rue. Un souffle d’étrangeté s’insinue dans leur parcours et petit à petit les règles du jeu
commencent à changer. Entre burn out et crise existentielle, le coach sombre dans le délire.
Tout en continuant à progresser à travers les rues et à travers le questionnaire de la formation,
de réponses en réponses, le groupe est plongé dans la folie de leur guide qui se projette autour
de lui, sur la ville et ses habitants. Des scènes fantastiques surgissent, et le groupe, pris dans
cette hallucination collective, se déplace dans l’espace et dans le temps pour revenir à son
point de départ. Comme si le spectacle n’avait pas encore eu lieu, les spectateurs sont laissés
sur leurs propres traces...
Il est temps de retourner à la salle de réservation : l’exposition photographique est en cours et
il y a une rumeur dans l’air au sujet d’un Grand Ekivoke.
De toute évidence quelque chose s’est produit. A travers cette exposition, les spectateurs
s’apercevront qu’ils étaient au cœur de bien plus de situations fantastiques qu’ils ne le pensaient.

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Les 5 épaisseurs dramaturgiques

L’expérience se déroule en parallèle sur plusieurs épaisseurs narratives qui se superposent, se
tissent, ou s’ignorent jusqu’à la collision.

1 / La promesse de formation...
       Un tout premier niveau explicite est lié à la présence du public qui vient suite à une convocation
administrative, un courrier à la main, leur demandant de répondre à quelques questions étranges.
Deux conseillers vont les guider dans un parcours dont le prétexte est une formation où leurs réponses au
questionnaire serviront de structure aux déplacements du groupe. Des jeux et des parodies de techniques
d’animation de groupe en seront le moteur.

2 / Le chemin du héros...
         Un deuxième niveau entraîne les participants dans le dérapage de cette formation/déambulation.
Un des deux conseillers, psychologiquement fragile, projette ses contenus psychiques intérieurs sur la ville
et sur les personnages du quotidien que croise le groupe. Les « petits métiers de la rue » deviennent alors
le support extérieur de ses délires paranoïaques ou dépressifs. Sa folie se manifeste progressivement, le
conseiller disparaît et le groupe plonge pleinement dans un paysage urbain devenu onirique, entre rêve
et cauchemar. Le clown assiste à cette dérive et tente de prendre en charge les participants. La formation
accomplie, il se démaquille : les deux protagonistes n’étaient qu’une même personne.

3 / La boucle spatio-temporelle...
         Un troisième niveau narratif vient distordre la logique temporelle et spatiale, à travers un parcours
en boucle. Plusieurs techniques viennent faire effraction dans le déroulé normal du scénario et donnent
la sensation que le temps est perturbé. Bugs rythmiques, textes qui reprennent à zéro, arrêts sur images,
donnent à vivre les torsions qu’on peut parfois ressentir dans nos moments de fièvre. Ce système de
désorganisation du temps arrivera à son apogée lorsque, au bout du parcours de « formation », le groupe
se retrouvera de nouveau à son point de départ. À ce moment, il assiste à l’identique, aux scènes qu’il
a aperçu avant que la déambulation ne commence. (Une sorte de «déjà vu» mis en scène par plusieurs
complices qui jouent à la fin la même scène qu’au début, mais à laquelle personne n’avait prêté attention
car elle était d’une banalité discrète).

4 / Le regard sur le monde, la réalité plurielle...
        Un quatrième niveau nous permet de rejoindre la première épaisseur en réinterrogeant chaque
étape du parcours et chaque réponse au questionnaire sur le plan équivoque. Tout au long du déroulé
de la déambulation, un photographe suit le groupe de loin et capture des images des participants sous
certains points de vue stratégiques. Il révèle à travers la photographie les spectateurs dans des situations
magiques invisibles pour tout autre regard. L’ensemble du parcours est conçu pour répondre poétiquement,
à travers ces illusions optiques à grande échelle, au questionnaire initial.
        Les spectateurs peuvent consulter les images de leur traversée, en visitant une exposition, et
découvrir les clés de lecture finales de cette expérience.

5 / Le grand EkivokE...
        C’est un espace à laisser en suspens...

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Ekivo - UNE déambulation fantastique urbaine collectif micro focus (un tour de magie à l'échelle d'une ville) - Entre-Pont
Travail avec les habitants.
                                     Complicité et médiation artistique magique :
                               Le projet EkivokE est une création partagée avec une population.
                               Dans le spectacle la sensation du vacillement du réel prévoit
                               l’implication d’un groupe de complices comme matière même de
                               l’illusion. Chaque implantation du collectif prévoit donc un temps
Les destinataires              d’atelier pour ces habitants /complices visant à leur donner des
L’atelier s’adresse à toute    compétences techniques et théoriques autour de la magie et du jeu
personne (de 17 à 177          d’acteur appliquée au canular et à la mystification dans la ville.
ans) souhaitant s’engager
sur plusieurs jours dans la
réalisation de nouvelles
                               La matière d’exploration et la finalisation de l’atelier EKivoKE
formes de spectacles dans
l’espace public.               À travers des exercices en salle et des essais en ville, l’objectif est
                               de construire avec la complicité de cette équipe improvisée une
À des amateurs ayant envie     poétique de l’impossible.
d’apprendre ou d’approfondir
leurs connaissances du jeu
                               Le sujet d’intérêt sera porté vers des phénomènes de chorus, de
théâtral et d’explorer son     perturbation des usages de l’urbain et d’effets magiques :
utilisation sous une autre             - Les complices (barons au sein du public présent dans la
forme moins connue, celle du   déambulation et en périphérie du spectacle). Un exemple : un
théâtre invisible.             passant promène son chien qui flotte dans les airs.
À toute personne ayant envie
                                       - Le rapport de foule dans l’espace et la technique du flash
de découvrir les coulisses     mob par un travail de temporalité et de mouvement (ralentis, arrêts
de la magie avec ses secrets   sur image, gestes synchronisés, sensations de ‘‘déjà-vu’’ etc…).
et de toucher à la mise en     Un exemple : à l’instant d’un accident, l’ensemble d’une rue se fige.
œuvre des trucages.                    - Les opérateurs de trucages (utilisation caché d’effets et
                               d’outils magiques). Un exemple : un agent d’entretien qui, comme
                               une sorte de technicien caché, installe un trucage au bon endroit et
                               au bon moment.
                                       - Les effets optiques par l’utilisation de la photographie
                               (la réalisation des effets magiques à grande échelle autour de la
                               question du point de vue). Un exemple : une photographie de masse
                               prise sous un certain angle, dans le but de concevoir une image en
                               anamorphose.

                               NB : un dossier «laboratoire avec les habitants» est disponible en parallèle du
                               dossier artistique

                               Sortie de résidence, atelier Apprendre à «voler», Animakt, Saulx-les-chartreux, octobre 2016

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ImplantationS plastiques

         EKivoKE s’appuie sur une création plastique adaptée au lieu
d’implantation du spectacle. Parallèlement aux ateliers avec les
habitants, la phase de préparation aux représentations consiste en la
mise en œuvre plastique d’illusions d’optique à l’échelle des rues et des
places du lieux de représentation.
         C’est le positionnement des spectateurs à leur insu, au sein de
ces oeuvres, qui sera photographié et sera présenté lors de l’exposition
finale. Anamorphoses, inscriptions invisibles, géométries impossibles,
autant d’installations discrètes avec lesquelles les participants pourront
rejouer une fois le spectacle achevé et la mystification révélée, créant
un écho magique.
         Cette résonance du passage d’EKivoKE dans la ville, remet
discrètement en question le quotidien et donne aux passants l’envie
de traquer ces singularités dissimulées comme autant d’empreintes
magiques dans l’espace public.

Selon la formule d’André Gide : « que l’important soit dans notre regard,
et non dans la chose observée ».

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                                                                                                                           février 2017

                                                                        9 / 14
Fonctionnement du collectif pour Ekivo
         Le Collectif Micro Focus s’est lancé en 2014 dans l’écriture de cette fresque
 contemporaine. C’est l’envie de jouer sur l’incertain, le non-spectaculaire, le hors
 cadre, pour saisir le public en contournant son esprit critique, qui a rassemblé l’équipe.

         L’année 2014 a été consacrée à la structuration collégiale de l’idée, à la
 définition du champ de recherche, au rassemblement des énergies et des inspirations.
 De nombreux aller-retour se font entre les influences littéraires, cinématographiques,
 théâtrales et plastiques. Une forte attraction incite toute l’équipe à se plonger dans
 l’œuvre dessinée de Marc-Antoine Mathieu, qui va servir de support à l’élaboration
 du spectacle.

         En 2015-2016, la piste d’une déambulation magique dans l’espace public
 est actée autour d’un questionnement sur la réalité et le point de vue. L’équipe se
 confronte, à travers 4 sorties de résidence, s’essaye à différentes mises en forme autour
 du canular, et tente de briser les différents codes du spectacle de magie classique.
 Le désir est d’emmener son public dans l’inattendu, l’impossible du magique, et une
 forme de poésie décalée et un peu idiote.
         En parallèle de ces expérimentations, parfois cuisantes, le travail d’écriture du
 spectacle proprement dit se poursuit.
         Après un an de brouillons, une architecture se structure et l’équipe obtient, en
 octobre 2016, la trame d’EKivoKE (tentative de déambulation fantastique urbaine).
         La suite de la création consistera en : la rédaction du scénario, la mise en œuvre
 des effets magiques, le déploiement des protagonistes, les laboratoires préalables
 d’entraînement avec les habitants complices, les tests d’implantations plastiques
 ainsi que les filages du dispositif complet, avec tous ces éléments rassemblés.

         Le Collectif Micro Focus, avec Jérémie Halter à sa direction artistique depuis
 2008, revendique, sur la création d’EKivoKE, un fonctionnement collégial depuis
 l’écriture et la production, jusqu’à la phase de jeu finale.
         C’est une des originalités et des richesses de la réalisation de cette œuvre, tant
 par sa pluridisciplinarité que par son processus créatif.

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l’ équipe...                                      LAURA PAZZOLA                                       Solen Briand
Jérémie Halter                                    est metteuse en scène, comédienne et
                                                  marionnettiste. Elle est diplômée de l’Ecole
                                                                                                      est tiltulaire d’une maitrise de psychologie, il
                                                                                                      passe par le Théâtre-Cirqule, école de cirque
                                                                                                      de Genève, comme jongleur puis funambule,
                                                  Internationale de Théâtre J. Lecoq de Paris
Comédien de cirque, clown, joueur d’espace .                                                          se spécialise ensuite dans l’écriture en
                                                  et de l’Université de Cagliari en Histoire
Il se forme en cirque au Théâtre Acrobatique
                                                  de l’art et du patrimoine. Elle s’occupe            espace public en suivant le cursus de la
puis part à Bruxelles ou il découvre la danse,
                                                  régulièrement de formation théâtrale et elle        formation avancée itinérante aux arts de
le clown, le théâtre gestuel et l’approche J .
                                                  est actuellement professeure - intervenante         la rue (FAIAR), à Marseille. Il finalise son
Lecoq, il enseigne à l’Espace Catastrophe
cette même année. Il voyage et joue des           en Jeu à l’Ecole Nationale des Arts du Cirque       apprentissage en suivant la formation
spectacles de rue dans toute l’Europe,            de Rosny-sous-Bois. En 2006, avec la Cie            « écriture magique » au Centre National des
Amérique Latine, Moyen Orient... Sans             italienne Cà luogo d’arte elle remporte le          Arts du Cirque de Chalons en Champagne.
renier son inconditionnelle prédilection          Prix National pour marionnettistes à gaine          Passionné de magie depuis 2006, il inscrit
pour l’espace public il travaille avec les Cie    «Campogalliani d’oro». En 2011 elle gagne           cette pratique dans différentes mises
Kitschnette, Cie Jordi L Vidal, Cie Mü, Le        avec son spectacle “Cabaret Emotivo” le             en scènes pour la rue, le cirque et plus
Groupe Saccade, Cie Sens Dessus Dessous.          concours Bando Giovani du Théâtre National          récemment dans le cadre de de performances
En 2008, Il s’affirme et crée le Collectif        de la Sardaigne. Elle s’intéresse à une forme       d’art contemporain, sous forme de jeux et de
Micro Focus qui rassemble des artistes de         de théâtre populaire basé sur une écriture          canulars. Il fonde la compagnie « » et le Parc
tous horizons. Il travaille sur l’écriture et     de spectacles inédits conçue comme une              National des Arts de la Rue (PaNAR) en 2013.
la construction de spectacles développés          plateforme d’une réelle rencontre avec les
essentiellement pour l’espace public.             gens.

Arthur Chavaudret Claire Jouët-Pastré Julia ardiley
Ce petit génie a commencé la magie à l’âge        Après huit années de théâtre et une formation       Diplômée du Master Projets Culturels dans
de 9 ans. Il fit alors la rencontre de Jacques    en architecture, en 2010, elle sort diplômée        l’Espace Public, elle rejoint le collectif Micro
Delord, grand prestidigitateur de cabaret,        scénographe de l’ENSATT.                            Focus fin 2016 en tant que chargée de
dont il suit l’enseignement. Magicien au          Elle travaille en muséographie, en ateliers de      production. Forte de son expérience au sein de
Musée Grévin, Arthur se produit aujourd’hui       construction , pour de nombreux Festivals.          l’association Melando où elle a occupé le poste
partout dans le monde : au Japon, au Qatar,       Elle exerce son activité à l’étranger ; Montréal,   de chargée d’administration et de production
au Liban, aux États Unis…A 23 ans, il est         Madrid, Berlin, au Brésil, ainsi qu’en tournée      pendant 2 ans, elle a travaillé à l’élaboration
l’un des magiciens les plus doués de sa           au Chili avec le Royal de Luxe. Elle s’épanouit     d’une saison itinérante de spectacles et à la
génération, Otto Wessely le surnomme «le          actuellement auprès de la compagnie                 production de compagnies de théâtre de rue
petit Mozart de la Magie» . Il est actuellement   l’Absente/ Yann Frisch, de la cie traintamarre      dont les processus artistiques intègrent une
en compagnonnage avec la Compagnie 14:20.         de 7h10, de la cie Rat Pack et de La toute          part d’écriture contextuelle. Parallèlement, elle
                                                  petite compagnie... Elle réalise les décors du      se consacre au développement d’un bureau de
                                                  premier long métrage d’animation français en        production, l’Entremise, qui accompagne de
                                                  stop motion Ma vie de Courgette (de C.Barras).      jeunes compagnies de cirque contemporain.
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LES COLLABORATEURS

MARC-ANTOINE MATHIEU
                       Marc-Antoine Mathieu est dessinateur de bandes dessinées, il
                       travaille le graphisme et la scénographie dans l’atelier Lucie Lom.
                       En 1990, il publie L’Origine chez Delcourt, premier tome de sa
                       série Julius Corentin Acquefacques, prisonnier des rêves. Le héros
                       de l’histoire, Julius, travaille au ministère de l’Humour.
                       Suivront : La Qu..., le Processus, Le Début de la fin, La 2,333ème
                       Dimension, et Le décalage.
                       Il reçoit également le Prix du Meilleur Album pour Le Dessin, au
                       Festival de Sierre en 2000.
                       Il dessine tout plein d’illustrations qui nous plaisent et nous
                       parlent. Et en plus cette année il sort son nouvel ouvrage : Otto.

                       Né en 1964, clown cascadeur dès l’âge de 9 ans , ce n’est que
STÉPHANE FILLOQUE      beaucoup plus tard que j’ai pu vivre de ce métier.
                       Après les beaux arts, le tatouage et l’humanitaire , je me suis
                       dirigé vers le spectacle de rue. Directeur de compagnie à 17 ans,
                       puis de Carnage productions troupe de 18 personnes regroupant
                       une dizaine de spectacles tournant un peu partout.
                       Directeur pédagogique au centre des arts du cirque du LIDO de
                       TOULOUSE.
                       Directeur d’une école de cascade en région toulousaine
                       Clown au cirque du Dr paradi, puis au cirque Plume
                       Collaboration et mise en scène d’une quarantaine de spectacles
                       de rue.
                       Maître de stage en connerie universelle un peu partout
                       Cascadeur et régisseur cascade pour films et sons et lumière
                       Lanceur de couteaux, jongleur, acrobate, cascadeur, ateur,
                       conseiller, conneriste, ridiculteur, risquologue,...

YANN FRISCH
                       Né en 1990, il a déjà une importante expérience de la scène.
                       Fasciné depuis l’enfance par les techniques magiques et leurs
                       corollaires, il se forme d’abord seul, puis intègre l’école de cirque
                       du Lido (Toulouse). Au Lido, il découvre le jonglage et le clown.
                       Sa rencontre en 2008 avec Raphaël Navarro, co-fondateur de la
                       compagnie 14:20, est fondatrice pour son parcours artistique.
                       C’est évident : la magie est son premier langage. Yann Frisch est
                       devenu champion de France puis d’Europe de magie en 2011 avec
                       le numéro «Baltass» qu’il tourne partout en France et à l’étranger.
                       Depuis l’été 2012, il est champion du monde de magie close-up.
                       En janvier 2014, il crée Le syndrome de Cassandre, solo de clown.

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RéSIDENCES PASSéES et futures
Résidences passées...

        Nos mises en jeu passées ont servi de points d’émergence à la forme d’EKivoKE telle que
nous la développons actuellement, aux travers d’improvisations et de sessions d’écritures magiques.
En parallèle de l’élaboration du scénario, de l’architecture magique, ces moments de confrontations
nous ont permis de découvrir :

→ Résidence Château de Monthelon (janvier 2015) : Techniques de lévitations.
→ Résidence Mirepoix (octobre-novembre 2015) : Canular débridé pour décroissants ariégeois. Test
de la boucle temporelle, techniques de change, fissure vers l’absurde, mise en jeu collective avec
complices dans le public, écriture d’une mystification sur un après-midi.
→ Résidence Animakt (février-mars 2016) : Utilisation du réel comme point de départ de l’écriture de
la mystification, infiltration de la magie dans le réel, tests de techniques d’influence et choix illusoire
comme levier de participation du public au développement du spectacle.
→ Résidence Laragne, cinéma le hublot (mai-juin 2016) : Écriture de la mystification en jeu sur
plusieurs jours, point de départ dans la cosmologie du lieu, rapport à l’hôpital psychiatrique et à
la folie. Ressurgissement des codes narratifs de l’espace dans le spectacle lui-même, utilisation de
barons très singuliers pour la réalisation d’effets magiques.
→ Résidence Animakt (septembre-octobre 2016) : Test de la mise en situation magique pour le public
à son insu, exposition finale, script autour de Pôle Emploi. Jeu entre conseiller et clown, mixité des
registres et hyper distanciation. Travail sur l’équivoque au sein du questionnaire.
→ Résidence Lieux Publics (octobre 2016) : Organisations des illusions d’optiques photographiées
avec les réponses au questionnaire. Baby foot. Finalisation du canevas.
→ Résidence Lieux Publics (février 2017) : Premières réalisations d’anamorphoses, poursuite de
l’enquête sur le thème de l’exploitation au travail, rencontre avec la psychologue du travail Nabila
Oumakhlouf qui travaille dans l’agence de Pôle Emploi de Marseille.

...et futures ?

        À l’heure actuelle, les choses s’accélèrent, même si la sortie officielle est prévue pour
le printemps 2018, plusieurs nouvelles mises en jeu publics sont prévues pour 2017. Elles
permettront de façon fragmentée de mettre au point une épaisseur, une technique ou un tableau
du spectacle. L’équipe se concentre d’ors et déjà sur l’élaboration des effets magiques et leur
adaptation en rue, l’écriture du script, la mise en place d’atelier de recherche avec des habitants.

Nous avons besoin du soutien des lieux de fabrique pour épauler :
→ les laboratoires de création et de médiation culturelle. Les institutions feront lien entre la
compagnie et les habitants d’un territoire pour permettre et faciliter la rencontre.
→ les résidences de jeu. Les lieux d’accueil pourront offrir un espace de répétition en salle et des
espaces de test en rue.
→ les résidences de fabrication. Les structures pourront mettre à disposition leur atelier de fabrication
pour la création des illusions, des costumes, des trucages architecturaux.
→ les essais d’illusions d’optique. Les pôles de création ayant des prédispositions à gérer les
autorisations auprès des collectivités territoriales pourront faciliter la mise en place de nos effets
« photographiques » sur leur territoire.

        Enfin, et surtout, à partir de l’automne 2017 et pour le printemps 2018, nous sollicitons des
lieux souhaitant tenter l’aventure d’EKivoKE au format complet, sous forme de coproduction et/ou
de pré-achat. Ceci nous permettra de déployer notre dispositif dans sa globalité : atelier avec les
habitants complices, mise en œuvre graphique dans l’espace public et sortie de chantier publique
avec exposition finale.

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CALENDRIER

                        Résidences d’écriture
                        Du 24 janvier au 31 janvier 2015

                        Résidences d’expérimentation
                        Du 23 mars au 03 avril 2015
                        Du 04 mai au 15 mai 2015

                        Résidences de création
                        Du 14 septembre au 25 septembre 2015
                        Du 26 octobre au 6 novembre 2015
                   Ce projet est soutenu en coproduction par :
                        Répétitions
                          → Animakt - Saulx-les-Chartreux (91)
                        Du 4 janvier   auPublics,
                                 → Lieux  15 janvier   2016(13)
                                                  Marseille
                        Du 21 février→auLa11   marsd’Alès
                                            Verrerie  2016(30)
                                      → L’Entre-pont, Nice (06)
                                      → Théâtrein
                        1ère expérimentation      desitu
                                                     Givors (69)
                      → Les ateliers Frappaz, Villeurbanne (69)
                        et travail avec les publics (barons)
                    → Superstrat, Saint-Bonnet-le-Château (42)
                       Du 18 avril au 29 avril 2016
 Accueils en résidence Du
                       : La 23 mai au Corbigny
                            Transverse, 3 juin 2016
                                                ; La Grainerie,
                                      Balma ; Le Hublot, Laragne
                        Sortie publique de la
                        1ère
          Avec le soutien deexpérimentation      in pour
                             la DGCA - SACD, Ecrire SItu la rue
                        juin 2016
                               Calendrier des résidences à venir
                        Suite de la création
                        2016 / 2017 Résidences de création
         Du 2 février au 10 février, Lieux Publics, Marseille (13)
Du 22 au 26 février, Remue-méninges, Lieux Publics, Corse (2B)
                        1ère
         Du 27 février au  10 mars, La transverse, Corbigny (58)
                   Du 3printemps      2017
                         avril au 14 avril, L’entre-pont, Nice (06)
                         Du 8 au 21 mai, Théâtre de Givors (69)
                         Du 16 au 24 juin, La Verrerie, Alès (30)
                                                                       production.microfocus@gmail.com
   Du 25 septembre au 4 octobre, Lieux Publics, Marseille (13)
                  4 octobre, Sirènes et midi net, Marseille (13)                   Contact
                                                                                Contact       artiste :
                                                                                          Production
         Du 23 octobre au 3 novembre, recherche en cours (?)           Benjamin     Dubayle
                                                                           Julia Ardiley  : 06: 06
                                                                                                 8260
                                                                                                    3756
                                                                                                       9301
                                                                                                          0309
      Du 20 novembre au 1er décembre, Ateliers Frappaz (69)              Jérémie    Halter : 06 18 44 13 58
                                                                              julia.ardiley@gmail.com
                                                                                  Contact Artistique
Recherche en cours : coproductions, résidences et pré-achats
                                                                         Jérémie Contact
                                                                                    Haltertechnique
                                                                                            : 06 18 44 13 58
                                Du 19 février au 2 mars 2018
                                Du 19 mars au 30 mars 2018
                                                                       Claire
                                                                          LauraJouët-Pastré
                                                                                  Pazzola : 07 : 06
                                                                                                  8127
                                                                                                     4719
                                                                                                        6658
                                                                                                           0432
                                        Du 9 au 21 avril 2018          Contact Ateliers avec les habitants
                                    Du 21 mai au 3 juin 2018              SolenContact
                                                                                   Briandproduction
                                                                                          : 06 73 62 11 76
                          Du 18 au 27 juin 2018 et premières            Julie Schlemmer      : 06 60 07: 25 34
                                                                                 Contact Technique
                                                                       Claire Jouët-Pastré : 06 27 19 58 32

                                                                                                        14 / 14
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