Université Bretagne Loire - DOCUMENT N 2 - Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements - Sciences et techniques
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Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements UBL Université Bretagne Loire Projet de Communauté d’Universités et d’Etablissements de Bretagne et Pays de la Loire DOCUMENT N°2 14 Décembre 2013 CUE InterReg 20131214 1
Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements Table I De la preuve de Concept à la Faisabilité d’une Communauté d’Universités et d’Etablissments Interrégionale 3 II Les Collegia 5 III UBL : Perimètre Methodologie et Calendrier 14 III Contenu du Programme Pluriannuel de Site 21 IV Les Points bloquants et propositions 24 2
Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements I De la preuve de Concept à la Faisabilité d’une Communauté d’Universités et d’Etablissements Interrégionale ___________________________________________________________________________ Texte de proposition d’actions rédigé à la commande des membres présents des deux bureaux de l’UEB et de l’UNAM réunis le 16 Novembre 2013 à Rennes. Membres présents : Anne Beauval Directrice de l’Ecole des Mines de Nantes Bertrand Braunschweig Directeur du centre de recherche Inria Rennes-Bretagne Atlantique représentant la COREB Guy Cathelineau Président Université de Rennes 1 M’hamed Drissi Directeur de l’Institut National des Sciences Appliquée de Rennes représentant la CGDEB Rachid El Guerojuma Président Université du Maine Paul Friedel Directeur Telecom Bretagne Jacques Girardeau Président de l’EPSCP L’UNAM Jean-Emile Gombert Président Université Rennes 2 Frédérique Jourjon Ecole Supérieure d’Agriculture d’Angers Olivier Laboux Président Université de Nantes Pierre le Cloirec Directeur Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Rennes Pascal Olivard Président Université De Bretagne Occidentale ; Président de l’EPSCP UEB Jean Peeters Président Université de Bretagne Sud Arnaud Poitout Directeur de l’Ecole Centrale de Nantes Patrice Quinton Administrateur provisoire de l’Ecole Normale Supérieure de Rennes Pierre SA) Directeur Général d’ONIRIS représentant la conférence des Grandes Ecoles de Pays de la Loire Jean-Paul Saint André Président Université d’Angers Jean-Michel Siwak Directeur de l’École Normale des Arts et Métiers d’Angers Grégoire Thomas Directeur Agrocampus Ouest 3
Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements Les participants ont souhaité poursuivre les travaux présentés et dicutés le 16 Novembre 2013. Si la preuve de concept d’une CUE interrégionale présentée et discutéee dans le Document N°1 fait consensus, le texte doit être amendé par les remarques faites en séance. Les participants demandent que soient abordé de manière approfondie les éléments de faisabilité indispensables afin que les communautés académiques et les organismes puissent prendreposition. En consquence : Il est programmé pour le 14 Décembre 2013 1. finalisation du document N°1 présenté le 16 novembre en tenant compte des remarques apportées par les membres présents le 16 novembre (bueaux des EPSECP UEB et L’UNAM ; 2. Porduction d’un document N°2 porte sur les points portés dans la table des matières. _______________________________________________________ Rédacteurs : 4 représentants des Universités Guy Cathelineau Olivier Laboux Pascal Olivard Jean-Paul Saint-André 2 représentants des Grandes Ecoles M’hamed Drissi Pierre SAI 1 représentant des Organisme de recherche Bertrand Braunschweig et Mariane Desmedt . 4
Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements II Les Collegia _________________________________________________________________________ 1. Définition Les Collegia ne sont pas définis dans la loi ESR du 22 juillet 2013. Si leur existence peut être inscrite dans les statuts, leur organisation relève du règlement intérieur. Les collegia forment la structure scientifique de la CUE, ils sont les lieux d’élaboration collectifs de la recherche, de la formation et de la valorisation mises en commun entre les universités, les écoles et les organismes de recherche, sur la base du développement de grands thèmes interdisciplinaires. Ces thèmes, déclinés en Formation, Recherche et Innovation, ne recouvrent pas les disciplines en tant que telles, et s’appuient sur les organisations territoriales prééxisantes : réseaux thématiques (UEB), les éléments de prospective pour le développement de la recherche (UNAM), les SRESR, les défis sociétaux d’Horizon 2020 et les S3 des deux régions. Le modèle fédéral en réseau s'accommode d'une puissance nouvelle liée à ce type d'organisation intégrée. Cela assure le lien Formation-Recherche et est comparable à ce qui se fait au plan international Leur action est tournée vers l’animation, la promotion, la mutualisation et la réflexion stratégique de l’ensemble d’une communauté. Ils sont en prise directe avec le territoire. Les collegia: - portent des projets destinés à être examinés par le CAC et le conseil des membres. - analysent les moyens de formation et de recherche sur le territoire permettant d’orienter et de proposer la coordination de la recherche et de la formation Le collegium - est une vitrine internationale pour la Recherche et un trait d’union avec le monde socio-économique. - constitue également un lieu de travail qui couvre l’ensemble de la communauté scientifique et assurent la représentation et la promotion d’une communauté aux différents niveaux de la CUE. -est un point de rencontre entre unités de recherche, organismes, établissements et Universités. De ce fait il contribue à la cohérence et à la pertinence de l’action Recherche de la CUE.
Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements - est également un lieu de mutualisation entre unités de recherche et d’animation scientifique de chacune des communautés afin de donner corps à la transversalité inter-établissements, coordonner le bon fonctionnement de l’ensemble et favoriser l’émergence de projets ambitieux partagés. - est une force de proposition pour l’élaboration de la stratégie scientifique comme pour la proposition de formations innovantes. - regroupe les acteurs de la formation concernés par la thématique. Il contribue à la cartographie birégionale, l’analyse des flux et les indicateurs d’attractivité. - met en place une politique de mutualisation structurante à grande échelle entre les partenaires, offre aux étudiants des formations visibles au niveau international. Il propose une labellisation des masters mutualisés - propose une coordination de la recherche. - propose une coordination de l’offre de formation. 2. Organisation des Collegia Universités Ecoles et Organismes participant significativement aux collegia doivent être présents -dans la gouvernance des collegia dans les instances décisionnelles mettant en œuvre les propositions des collegia Compte tenu des spécificités de chaque collegium, tant au niveau de l’étendue des champs couverts que dans les cultures propres à chaque milieu, il est évident que dans ce contexte de convergence des principes, on préserve une grande souplesse dans l’organisation et la mise en œuvre de la gouvernance de chaque collegium. Le modèle peut être considéré comme stabilisé lorsqu’il sera validé par le CA mais n’est pas figé car une période probatoire ou période d’expérimentation sera mise en oeuvre. Les modalités de gouvernance seront déclinées dans le règlement intérieur. Chaque collegium est piloté par un conseil (ou comité) Chaque structure de recherche ou de formation (direction d’Ecole, d’Institut, d’UFR) est associée à un ou plusieurs collegia sans qu’il soit nécessaire de développer un concept de rattachement principal ou secondaire. Les collegia n’ont pas vocation à se substituer au pilotage d’un laboratoire, d’une école, ou d’une structure interne d’une université (UFR, Instituts, Ecole interne.). Les établissements : Universités, Ecoles et les Organismes de recherche indiquent leurs objectifs spécifiques dans le domaine concerné, et s’informent des demandes et propositions de la CUE. Les établissements s’engagent à fournir les moyens nécessaires aux projets qui ont été validés par la CUE après accord de chaque établissement impliqué. 6
Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements Lorsque cela est pertinent, les collegia doivent intégrer les diverses structures de type fédératif et les formations interdisciplinaires transversales. 3. Le conseil (ou comité) du Collegium Chaque collegium est piloté par un conseil (ou comité). Le comité Collegium organise la stratégie de déclinaison des projets collegium FRI et s’assure du fonctionnement opérationnel. Il évalue l’avancée des projets portés. A travers son conseil (ou comité), le collegium garantit la mise en cohérence des différents projets et structures avec la stratégie générale de la CUE et l’adéquation des moyens fournis par les établissements et la bonne conduite des projets. => Ainsi le conseil académique assure un suivi de l’ensemble des projets collectifs conduits au sein des collegia. La composition exacte du Conseil (ou Comité) s’adaptera néanmoins à la taille de la communauté scientifique représentée et au nombre d’établissements associés. 7
Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements => Le Conseil Académique doit pouvoir jouer un rôle de conseil en pleine indépendance et autonomie vis à vis des collegia, d’où le souhait de ne pas lier la constitution des conseils (ou comité) des collegia à un sous ensemble du Conseil académique. Le fonctionnement du collegium s’appuie donc de manière naturelle sur un Conseil du collegium, dont la composition fait apparaître les groupes et les besoins mentionnés . Proposition de Membres: • les directeurs de laboratoires, et des structures de formation directurs d’Ecoles, Institus, UFR associés au collegium • les directeurs de projets et structures associés aux structures d’ecosystèmes d’excellence (Labex, Instituts et réseaux de l’Idex, etc) • les directions des établissements dont des laboratoires sont associés au collegium (représentés typiquement via leur responsable Recherche et Formation) • le délégué à la recherche et le délégué à la Formation à la formation de la CUE (CAC) est membre permanent du Conseil. La composition exacte du Conseil (ou Comité) s’adaptera néanmoins à la taille de la communauté scientifique représentée et au nombre d’établissements associés. Afin de garder une taille maîtrisée, il pourra fonctionner par collèges si nécessaire : collège des établissements, collège des laboratoires et des projets et structures de l’Idex. Selon les besoins, le collegium pourra inviter à participer à son Conseil des membres extérieurs, comme par exemple des représentants d’autres départements Recherche et Formation , des directeurs de Labex ou de projets ou structures en dehors de son périmètre direct. Le Conseil Académique doit pouvoir jour un rôle de conseil en pleine indépendance et autonomie, d’où le souhait de ne pas lier la constitution des conseils de départements à un sous ensemble du Conseil académique 4. La liste des Collegia La liste des collegia sera établie dans le règlement intérieur. Chaque établissement, Université Ecole et Organisme peut participer à plusieurs collegia Il y a lieu de les soumetttre à discussion dans nos instances avant validation dans un règlement intérieur Les collegia forment la structure scientifique de la CUE, ils sont les lieux d’élaboration collectifs de la recherche, de la formation et de la valorisation mises en commun entre les universités, les écoles et les organismes de recherche, sur la base du développement de grands thèmes thématiques interdisciplinaires. Ces thèmes, déclinés en Formation, Recherche et Innovation, ne recouvrent pas les disciplines en tant que telles, et s’appuieront sur les réseaux thématiques (UEB), les éléments de prospective pour a 8
Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements développement de la recherche (UNAM), les SRESR, les défis sociétaux d’Horizon 2020 et les S3 des deux régions. (voir annexe) Les prmières propostions qui seront à discuter sont les suivantes - Matière Matériaux nanosciences et ingénierie - Alimentétion Agroalimentaire ,Agronomie, Agriculture - Vegetal - Mer (biomasses, EMR, biodiversité, droit maritime) - Société (Citoyenneté européenne, …) ou Lettres, Sciences de l'Homme et de la Société, Economie, Droit - Environnement villes et territoires (campagne et eau, littoral, Ville) - Mathématiques et Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication - Santé humaine et animale Collegium d’Ingénierie Par ailleurs, la COREB fait une porpostion d’un collegium d’Ingenierie Pourquoi faire et Quel projet ? Le collegium d’ingénierie a pour objectif de fédérer, autour d’une stratégie partagée, des actions identifiées pour exploiter pleinement le potentiel exceptionnel, de formation, de recherche et d’innovation que recèle le territoire. Il a pour ambition, d’une part, de mettre en synergie la complémentarité des acteurs (Grandes Ecoles-Universités-Organismes) et, d’autre part, de permettre le développement d’un lieu de référence en forte interaction avec l’écosystème des territoires. Il ne s’agit pas de structure intégrative remettant en cause la maque et l’autonomie stratégique des établissements. Il s’agit d’un espace de co-construction de projets transformant la complémentarité universités-grandes écoles par : o La création d’un espace collaboratif pour dynamiser et développer des formations en ingénierie permettant de décloisonner les parcours et de créer des passerelles en liens avec la recherche et l’innovation ; o Le renforcement des liens avec l’amont, trait d’union entre la CUE et les lycées, pour accompagner les jeunes vers les filières scientifiques et technologiques ; o Le développement de partenariats avec les acteurs socio-économique en vue d’une meilleure concertation permettant de réindustrialiser le territoire en favorisant l’innovation, prenant appui sur le potentiel de la recherche publique et privée ; o Le développement de la formation tout au long de la vie en réponse aux besoins des salariés et des entreprises. o La concertation et la coopération en recherche scientifique dans la perspective de maturation de projets d’excellence et de compétitivité qui pourront être soutenus dans le cadre de programmes européens et internationaux (PIA2.0, H2020 et bien d’autres). Contexte du projet « Collegium d'ingénierie en Bretagne » Sur le plan chronologique, l’idée a pris naissance suite à l’annonce des derniers résultats du PIA1.0. Elle a été débattue au sein de la CDGEB lors de la préparation des assises de la recherche et de l’enseignement supérieur, en 2011. Elle a été reprise par l’UEB en juillet 2013 en créant un groupe de travail animé par Paul Friedel et M’Hamed Drissi. Il faut noter que ce travail n’a pas fait l’objet d’échange avec la conférence des grandes écoles en Pays de Loire. L’expérience de cette dernière conférence pourrait enrichir une réflexion commune à l’échelle interrégionale. 9
Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements Le texte ci-dessous, rédigé par le Copil collegium d’ingénierie de la CDGEB précise l’ambition, l’objectif et le positionnement. Un objectif : dynamiser l’économie et l’industrie dans nos territoires Le projet de Collegium d'Ingénierie a pour objectif de s’impliquer activement dans la réindustrialisation et le développement de services dans notre territoire en favorisant l’innovation. Il fédère les établissements d’enseignement supérieur et de recherche du territoire qui contribuent à cet objectif. Il conjugue l’excellence de la recherche, de la formation technique et scientifique professionnalisante, de la créativité, de l’esprit d’entreprise et l’ouverture à l’international. Utilisant l’excellente relation qu’entretiennent ses membres avec les entreprises, il valorise le rôle pédagogique des entreprises dans le parcours de formation des bachelors, ingénieurs, masters et doctorants. Il favorise des parcours de formation par la recherche. Il encourage les doubles compétences ingénieur-entrepreneur, ingénieur-manager, ingénieur- designer, ingénieur-architecte, dans des projets professionnels pertinents. Il initie, favorise et développe des lieux de conception ouverte et participative. Il est le lieu d’une recherche ambitieuse à fort potentiel applicatif. Il développe la culture d’entreprendre, la culture du risque assumé et l’analyse constructive des succès et échecs. Il dynamise la création d’entreprises et alimente les incubateurs du territoire. Il intensifie les expériences interculturelles pour préparer les étudiants à devenir des acteurs du rayonnement de nos territoires et de leur attractivité. Il est un interlocuteur privilégié des collectivités locales pour l’élaboration de projets de formation et d’innovation pour les entreprises du territoire. Une volonté partagée : décloisonner les parcours et offrir des passerelles Le collégium d’ingénierie en Bretagne est le lieu privilégié de l’interdisciplinarité, du décloisonnement et de la complémentarité. Il valorise l’apprentissage participatif et le juste équilibre entre théorie et pratique en des proportions qui varient selon les compétences recherchées. Le collégium valorise les parcours de recherche interdisciplinaires pertinents. Il offre des passerelles entre les filières de formations et permet des parcours variés conduisant aux métiers de l’ingénierie, du management, de l’architecture ou encore à l’entreprenariat. Une rupture assumée : de nouveaux outils de formation pour accompagner la réussite au long de la vie Il promeut l’enseignement technique et scientifique au long de la vie. Premier lieu d’interaction entre la CUE et les classes préparatoires, il contribue activement à l’évolution de leurs programmes. Il favorise aussi l’émergence d’une formation technique bac-3 à bac+5 voire doctorat de haute qualité et tournée vers les besoins de l’industrie. Aussi est-il en interaction avec les IUT et les Lycées techniques (BTS). Le collégium est conscient de l’émergence d’un nouvel art d’apprendre. Tout en développant les savoirs scientifiques ou managériaux utiles au plus haut niveau, il assume le besoin d’une formation orientée vers les compétences nécessaires en milieu professionnel. Il met en place les outils d’évaluation des capacités les plus efficaces. Il encourage les mises en situation et l’apprentissage actif et par projet. Il participe activement à l’émergence d’un campus numérique sur le territoire. Il est à l’avant-garde des méthodes d’apprentissage et d’évaluation à distance. => Il y a lieu de discuter la pertinence d’un collegium d’ingénierie, son articulation avec les collegia thematiques et enfin son perimètre interrégional 5. Collegium et Ecosystemes d’ Excellence (IDex, Equipex…..) (texte non finalisé) 10
Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements Certains de ces collegia intègreront les axes des IDEX, dans un périmètre limité aux thématiques et aux développements les plus visibles. Ces collegia auront entre autres missions celles de copiloter les effets d’entrainement entre axes IDEX et autres membres du collegium. Comment se fait la genèse des axes Idex ? Deux approches sont possibles: - à partir d’un AO de la CUE auprès des collegia, validé par un jury extérieur. Les axes IDEX s’appuieront sur les réussites déjà obtenues au PIA 1. Le développement scientifique de ces axes au sein de l’Idex, les dynamiques d’entraînement, ainsi que les articulations entre les différentes structures labélisées par le PIA seront revisitées pour préciser les ambitions internationales de ces axes en termes de réalisations scientifiques, technologiques et de valorisation. Par exemple certains outils mis au service des Idex (AAP et/ou instituts Interdisciplinaire, etc.) pourront être cofinancés par les établissements pour s’étendre à l’ensemble d’un collegium. - un travail, tel que le travail de prospective qui a été fait en Pays de la Loire par les commissions thématiques PRES-CCRRDT et par le bureau du PRES, devrait permettre à la CUE de proposer ses grands programmes, en fait les grands thèmes de la CUE quser ses grands programmesavant. Pour donner plus de légitimité à ces thèmes, il serait en effet assez intelligent de les faire valider par des extérieurs et que la proposition de la CUE soit soumise à un jury, si possible international ou européen, ou même national pour voir ce qui est le plus pertinent à retenir pour un Idex. Faire appel à un jury extérieur nous aiderait à définir et surtout faire accepter à la communauté ce qui est du domaine de lpter le plus pertinent re valider par des extertains outils mis au serviémergeant à soutenir, et éventuellement, ce qui nde lpter le plus p RESAUX THEMATIQUES EXISTANTS, EUROPE et S3 Réseaux thématiques UEB • Biologie Santé • Sciences et Techniques de la Mer • Agro, Environnement, Développement durable • Matière, Matériaux et Nanosciences • Maths-Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication • Lettres, Sciences de l'Homme et de la Société, Economie, Droit Axes thématiques UNAM - Pôle thématique « Santé » - Pôle thématique « Agro-Alimentaire, Végétal » - Pôle thématique « Sciences des matériaux & Ingénierie » - Pôle thématique « Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication, Mathématiques» - Pôle thématique «Sciences Humaines et Sociales » - Pôle transversal «Sciences marines » - Pôle transversal «Environnement, Ville et Territoires ruraux» Biologie -Santé Défis sociétaux H2020 - Santé, évolution démographique et bien-être - Sécurité alimentaire, agriculture et sylviculture durables, recherche marine et maritime, recherche sur les voies de navigation intérieure - Energies sûres, propres et efficaces - Transports intelligents, verts et intégrés - Lutte contre le changement climatique, utilisation efficace des ressources, matières premières - L'Europe dans un monde en mutation : sociétés inclusives et innovantes 11
Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements - Sociétés sûres, protection de la liberté et de la sécurité de l'Europe et de ses citoyens Stratégies de spécialisations intelligentes (S3). Les résultats du travail de fond consacré indépendamment par les deux régions pour définir leur positionnement, à la fois en terme de développement économique et leur potentiel d’innovation, dans le cadre des S3 demandé par la commission européenne à l’ensemble des régions d’Europe, démontre une homologie de 85% entre les S3 de Bretagne/Pays de la Loire : • - Innovations sociales et citoyennes pour une société ouverte et créative/ Design. Industries culturelles et créatives • - Chaîne agro-alimentaire durable pour des aliments de qualité/ Enjeux alimentaires des systèmes de production agricole • - Activités maritimes pour une croissance bleue/ Industries maritimes • - Technologies pour la société numérique/ Electronique professionnelle, numérique et digitalisation de l’économie • - Santé et bien-être pour une meilleure qualité de vie/ Thérapies de demain et santé • - Technologies de pointe pour les applications industrielles/ Technologies avancées de production • - Ingénieries écologique et énergétique au service de l’environnement (priorités CPER UN). Synthèse de travaux réalisés par l’UEB et l’UNAM dans le cadre de la préparation des SRESR et S3 Axes Priorités Bretagne Priorités PDL thématiques (Source S3) (Source « contribution Pres L’unam pour préparation SRESR) Santé et bien être 1) Prévention – Santé et Bien être Thèmes fédérateurs a- Nutrition et santé 1) Immunologie, b-Bien être et santé (y compris 2) Cancérologie activité physique, cosmétique…) 3) Physiopathologie des maladies c- Environnement et santé cardio-vasculaires et métaboliques, 2) Nouvelles approches Axes prospectifs thérapeutiques alliant génétique, 1) Immunologie y compris immuno biomarqueurs et biomolécules transplantation et immuno 3) Technologies médicales, cancérologie diagnostiques et thérapeutiques et e- 2) Evaluation des risques et santé biomarqueurs 3) Médecine nucléaire et rayonnements ionisants 4) Médecine régénératrice et nano- médecine 5) Nutrition et métabolisme TIC Technologies pour une société Pour les TIC numérique : 1) Décision (optimisation et gestion des connaissances). 2) Interaction, notamment entre Homme/Machine, Machine/Machine et 1) Internet du futur : objets Homme/Homme. communicants, cloud computing et 3) Logiciel big data 4) Robotique, (cobotique) ; 5) Cybernétique (dont signal, image 2) Images et contenus et automatique), 6) Bioinformatique, Pour les mathématiques : 3) Conception logiciels la géométrie algébrique, l’analyse et l’aléatoire 4) Modélisation numérique 12
Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements 5) Réseaux convergents, fixes mobile broadcast 6) Cybersécurité Agroalimentaire, 1) Qualité et sécurité sanitaire des Axe Végétal : Végétal aliments 1) gestion durable des ressources, des productions et des produits. 2) mieux valoriser les bioressources pour des usages autres qu’alimentaires. 2) Nouveaux modèles de production 3) établir des liens entre Végétal et agricole Santé ; 4) intégrer à chaque fois que possible -Autonomie protéique les approches et travaux SHS dans les études -Agriculture et élevage de précision conduites. -Gestion intégrée de la santé et de Axe Agroalimentaire : 1) Innovation alimentaire, l’alimentation animale 2) Sécurité sanitaire et nutritionnelle des aliments, 3) Procédés alimentaires 4) Etude des structures et matrices 3) Usine agro-alimentaire du futur Sciences de la 1) Energies marines renouvelables 1) Biodiversité et environnement mer littoral. 2) Valorisation de la biomasse 2) Bioressources marines. marine et biotechnologies 3) Énergies marines renouvelables 4) Ingénierie océanique et navale. 5) Changements, conflits et 3) Valorisation des ressources gouvernance de l'espace maritime. minières marines 4) - Nouveaux modèles d’exploitation des ressources vivantes aquatiques (pêche et aquacultures) 5) Navire du futur 6) Sécurité et sureté maritime Environnement 1) Observation, surveillance et gestion et éco- de l’environnement et des écosystèmes ingénieries et de leurs interactions 2) Réseaux énergétiques intelligents 3) Système constructif performant et durable (éco-construction et éco- rénovation, TIC et bâtiment) 4) Véhicules et mobilités serviciels durables 5) Eco-procédés, éco-produits et matériaux bio-sourcés 13
Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements II UBL : Périmètre Méthodologie et Calendrier _________________________________________________________________________ La future CUE doit définir et garantir pour chaque mission commune aux membres fondateurs (formation, recherche, innovation, documentation, vie étudiante,...), un niveau de responsabilité et de subsidiarité pour ces fonctions et leurs moyens associés : gestion directe, gestion coordonnée ou gestion déléguée dans le cadre d'une temporalité donnée : 2014 2015 2016 2017-2021 2021-2022 A B C D 1er contrat de site 2ème contrat de site A : Finalisation des statuts de la CUE et validation auprès des membres et du MESR B : Installation des instances, mise en œuvre des associations et des partenariats C : Rédaction du contrat de site, travail sur l'offre de formation pour l'accréditation 2017 D : Préparation des compétences et des moyens dévolus en 2017 Les moyens attribués dans le cadre des CPER 2015-2020 ligérien et breton, du PPP numérique breton et des appels à projets PIA2, en cas de succès, seront gérés de manière disjointe. Ils pourront, le cas échéant, être intégrés ou non, en tout ou partie, dans le contrat de site qui définira la politique de développement de la CUE pour 2017-2021. Pilotage stratégique de la recherche et des formations • Mise en œuvre d’un label commun de la production scientifique, sous la forme d’une signature commune de la CUE. La signature commune pourra prendre la forme « Fédération des universités et établissements du grand ouest, Établissement X». Cette mise en œuvre nécessite un contact préalable avec l’OST pour clarifier le point des calculs d’indicateurs puis de formaliser les principes retenus sous la forme d’une directive élaborée conjointement avec les organismes de recherche partenaires. 2015 | Travail préparatoire et communication auprès des chercheurs 14
Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements 2016 | Mise en œuvre, dévolution possible si avancée 2017 | Dévolution dans le cadre du contrat de site • Politique doctorale : les écoles doctorales sont régionales en Pays de la Loire (sauf une), avec inscription des doctorants dans chacun des établissements habilités. Ce n’est pas le cas en Bretagne. 2015 | Renforcement de la coordination des formations doctorales 2017 | Coordination des écoles doctorales (ou gestion ?) par la CUE. Inscription des doctorants dans les établissements habilités. Délivrance du doctorat par la CUE selon le modèle « doctorat de la Fédération des universités et établissements du grand ouest, Etablissement X » • Développer une plate-forme d’archives ouvertes en généralisant le mandat unique au sein de la CUE (dépôt obligatoire des résultats de la recherche). La plateforme d’AO permettra une incrémentation automatique des documents déposés vers les plateformes institutionnelles (HAL….). Accompagner la démarche par le développement des outils anti-plagiat pour la production des étudiants en Master et Doctorat à des fins de diffusion scientifique de qualité. 2015 | Travail préparatoire et communication auprès des chercheurs 2016 | Mise en œuvre, dévolution possible si avancée 2017 | Dévolution dans le cadre du contrat de site • Valorisation : favoriser la mutualisation des outils de valorisation en lien avec la SATT Ouest valorisation et les technopoles. 2015 | Mise en place d’un conseil de la valorisation de la CUE. • Carte des formations niveau L : affichage d’une carte commune. Pilotage de la carte des formations par les établissements, sauf pour les disciplines rares ou à faible effectif (coordination par la CUE). Liaison lycée-université (bac-3/bac+3) : pilotage au niveau académique. 2015 | Carte des formations L 2016 | Travail sur les L rares ou à faibles effectifs dans le cadre de la nouvelle accréditation 2017 | Coordination des L rares ou à faibles effectifs • Carte des formations niveau M : carte commune des formations M. Coordination des formations cohabilitées par la CUE. 2015 | Carte des formations M 2016 | Charte de fonctionnement des formations cohabilitées 2017 | Coordination des M cohabilités • Apprentissage, alternance, FTLV : coordination à l’échelle régionale en lien avec les CFA régionaux et les collectivités territoriales. Développement du Numérique 1. Le système d’information doit être un outil de pilotage de la CUE pour accompagner de manière efficace et efficiente les missions de cette nouvelle organisation et leurs transformations au fil du temps. L'urbanisation du SI ne fait pas table rase du passé mais tient compte des briques existantes et doit permettre de mieux anticiper les évolutions des processus métiers et des référentiels en s'appuyant le cas échéant sur des opportunités technologiques au travers de partenariats avec des opérateurs privés ou publics (AMUE, Cocktail…). 2015 | Travail préparatoire sur l’inventaire et les processus d’interopérabilité. 2016 | Mise en œuvre de l’évolution des briques CUE, mutualisation possible. 2017 | Dévolution dans le cadre du contrat de site des briques identifiées CUE. 15
Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements 2. La maîtrise de la résilience, de la qualité et de la sécurité conditionne le développement et l’adaptation des infrastructures aux usages futurs. La stratégie s’appuie sur les expériences réussies des réseaux métropolitains comme point d’appui au maillage régional et national du réseau de la CUE. Cette dernière favorise les relations des établissements et des réseaux métropolitains avec l’opérateur national RENATER. 2015 | Inventaire de l’existant et des besoins des établissements à 10 ans. 2016 | Mise en œuvre d’une stratégie 2017 | Dévolution de la relation contractuelle à RENATER dans le contrat de site 3. Placer le développement de nouveaux usages et le numérique au cœur de la pédagogie en renforçant les effets de leviers exogènes (mise en place de l’accréditation, politique F des RFI, expérimentations nationales, IDEFI, CMI, nouveaux publics…) et en développant des dispositifs endogènes incitatifs de modification de l’offre de formation (i.e. référentiel enseignants, appels à projets CUE, « congés innovation »). Renforcer la coopération et les collaborations avec les opérateurs nationaux (France université numérique, Universités numériques thématiques,…) dans l’optique d’une généralisation des outils, des services et des contenus numériques à destination de nouveaux publics. 2015 | Cartographie des leviers externes et internes. Caractérisation de l’offre de formation innovante Construction d’un projet « MOOCS » de la CUE 2016 | Mise en œuvre de la stratégie 2017 | Coordination des dispositifs incitatifs Leviers pour une stratégie de développement partagée • Politique d’internationalisation : inventorier les partenariats existants et développer une véritable politique de co- diplomation pilotée par la CUE (contrat 2017-2021) 2015 | Cartographie des partenariats 2017 | Coordination des co-diplomations par la CUE • Politique immobilière de site : compte-tenu de l’organisation en réseau de la CUE et de la place des collectivités locales dans les financements de l’immobilier universitaire, chaque établissement élaborera son schéma directeur de prospective immobilière. Une concertation sera organisée au niveau des instances de gouvernance de la CUE • Politique de site en matière de qualité pédagogique. Si la coordination de la carte des formations (au niveau master) est du ressort de la CUE, ces dernières tant au niveau licence que master ont vocation à rester dans le périmètre des établissements. Toutefois, le futur processus d’accréditation reposera sur l’analyse de la capacité de l’établissement porteur à délivrer un diplôme de qualité. Cette capacité se mesurera à partir d’un ensemble de dispositifs aptes à mesurer, analyser et proposer des actions d’amélioration. Dispositifs que l’on retrouve dans une véritable politique qualité affirmée. L’ensemble de ces dispositifs a toute vocation à être porté et coordonné par la CUE qui apportera ainsi une véritable plus-value aux différents établissements. Les mises en œuvre seront locales mais les procédures seront communes. Ainsi, une formation quel que soit son lieu de mise en œuvre reposera sur un processus de suivi et de maîtrise identique. Outre les questions de gouvernance, il faudra veiller dans ce cadre à : ñ La manière dont les dispositifs sont introduits et modifiés. La CUE a un rôle fondamental dans le coup d'envoi et la mise en place de la structure générale des mécanismes qualité en s’assurant que les processus qualité ne finissent pas par être imposés aux personnels ou aux étudiants. 16
Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements ñ La portée des dispositifs, la distribution des rôles et des responsabilités. Il s’agit donc de trouver un équilibre entre le besoin d'un noyau institutionnel fort et un degré de responsabilité pour le corps universitaire. 2015 | Cartographie des dispositifs et politiques déjà déployés 2016 | Définition d'un processus commun et développement d'outils partagés 2017 | Coordination du dispositif 2021 | « certification CUE » des formations ? • Politique documentaire : l’accès physique aux bibliothèques et à la documentation est géré au niveau des bassins métropolitains. Un échange de bonnes pratiques sera mis en place. La CUE sera en charge de la mutualisation et du développement de la documentation en ligne, tant en ce qui concerne son accessibilité (création d’une cellule DocNum en lien avec le VP numérique de la CUE), que de la politique d’acquisition des ressources électroniques, en lien avec Couperin (création d’une cellule achat DocElec de la CUE). 2015 | Cartographie des ressources et des moyens (financiers et humains) 2016 | Schéma de développement de la documentation numérique (SI et accès) 2017 | Coordination des moyens (dévolution possible?) • Développement de l’entrepreneuriat étudiant : mise en réseau des acteurs et gestion des moyens humains et financiers obtenus en réponse aux appels à projets PEPITE 2017 | Coordination des moyens • Vie de campus. La coordination et l'affectation des moyens relèvent des établissements et des politiques de développement métropolitain. La CUE peut intervenir en appui pour l'échange des bonnes pratiques : journées d'études, colloques, appels à projet... Fonctions support 1. Finances et achat : développer les groupements de commande. Tendre vers des marchés uniques pour les marchés concernant tous les membres. 2016 | Audit des outils et des fonctions financières 2017 | Coordination des achats 2. Fonctions RH : partager les informations, les méthodes et les outils de pilotage et gestion des établissements. Tendre vers une politique commune en matière de gestion des carrières et des primes. 3. Formation professionnelle : développer des formations communes et des outils de formation à distance à destination des personnels : mettre en réseau et relier en un seul service d’appui aux acteurs de proximité la mise en œuvre de l’offre de formation des personnels. 2017 | Coordination des formations 17
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Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements III Contenu du Programme Pluriannuel de site _________________________________________________________________________ La stratégie scientifique de la Communauté d‘Universités et d’Etablissements, en formation, recherche et transfert, est le principal objet du Contrat Pluriannuel de Site (CPS), qui en assure la cohérence et en garantit le processus de pilotage. Le CPS s’appuie sur les statuts de la CUE et en régit la déclinaison des délégations de compétences voulues par les membres, universités et écoles, dans le respect de leur identité propre. En cela le CPS est le levier pour le déploiement de la stratégie scientifique partagée. Le CPS est établi sur la base des forces ESR en présence au niveau du site et s’appuie sur les caractéristiques socio-économiques et politiques du territoire, faisant référence en cela aux spécialisations intelligentes. Pour cela, le CPS, co-construit avec les organismes de recherche, décrit les actions structurantes en terme de pilotage et de visibilité de la recherche : signature commune, délivrance du Doctorat, politique des Ecoles Doctorales…Le CPS est aussi le moyen de montrer comment l’offre de formation, initiale et continue, et adaptée aux usages du numérique, est coordonnée afin d’offrir une meilleure (re)insertion professionnelle. Le CPS doit enfin montrer comment s’opère l’articulation entre tous les acteurs de la valorisation et du transfert sur le site (SATT, Filiale universitaire de valorisation, Pôle de compétitivité…). Le CPS décrit la politique internationale, la politique d’égalité femmes-hommes et de lutte contre les discriminations (actions structurelles mises en œuvre) ainsi que la démarche qualité, particulièrement en ce qui concerne la pédagogie. La politique de Vie étudiante y est largement abordée, notamment pour le logement, la santé, le tutorat et les bourses, la prise en compte du handicap, l’accueil d’étudiants étrangers et la vie culturelle et associative. En terme de moyens humains et budgétaires, le CPS doit démontrer l’adéquation entre ceux ci et le développement des axes stratégiques portés par la CUE. Le niveau de mutualisation des fonctions support et de soutien au niveau du site fait en outre l’objet d’une description argumentée pour atteindre les objectifs et le niveau d’efficacité attendu pour la CUE. La politique immobilière et la stratégie numérique font l’objet d’un échange spécifique avec le MESR. Dans l’hypothèse d’une Idex, le CPS doit démontrer en quoi celle-ci est un élément moteur de la formation et de la recherche, et comment elle peut être transformante pour le site. Le CPS doit également montrer l’adéquation entre la CUE et l’Idex pour en assurer la gouvernance. Statuts de la CUE et CPS 21
Ce document est soumis à discussion et n'engage pas les établissements Le Conseil des Membres (CM), composé de chacun des membres de la CUE, est associé à la préparation des travaux et à la mise en œuvre des décisions du CA et du CAc. Il adopte le budget de la CUE. Le CM est consulté par le CA préalablement à la définition du volet commun du CPS* (approuvé à la majorité des 2/3 du CM) et à la signature du CPS* (après avis, pour le volet spécifique, du CA de chaque établissement, sur la base de l’évaluation AERES du contrat quinquennal 2012-2017; le MESR, conjointement avec la CUE, ajustera l’offre de formation commune et coordonnée du site). Propositions de délibération Il ressort du contenu du CPS, tel que nous en connaissons les déclinaisons à la faveur de la vague en cours, que les établissements qui émargeront au CPS auront un niveau élevé de dévolution de compétences et de mise à disposition de moyens au sein de la CUE. Ainsi, pour les universités, la répartition des moyens, inscrite dans le volet commun et dans le volet spécifique, résultera d’un dialogue avec le MESR. Même si la loi permet une latitude certaine quant au profil des établissements susceptibles de participer au CPS, la qualité de membre fondateur cette fois, semble exiger une participation au CPS, traduisant l’acceptation d’un socle d’engagement et de transfert de compétences défini préalablement. Le CPS est construit, pour la CUE, sur la base d’un volet commun et d’un volet spécifique aux établissements. Par ailleurs, il peut exister dans la CPS un volet global correspondant, non pas seulement à la CUE, mais au regroupement (membres associés dont le décret ne mentionne pas d’émargement au CPS en tant que tel, conventionnés, collectivités…): ce troisième volet fait état des conventions et accords de partenariat établis avec l’ensemble des acteurs. Il y a ainsi les établissements qui émargent au CPS, au sein de la CUE, et ceux qui y contribuent, au sein du regroupement. L’efficacité de la structure et l’engagement nécessairement important des établissements émargeant au Contrat Pluriannuel de Site, incitent à proposer une composition resserrée de membres fondateurs. Les contrats d’association, rédigés au cas par cas en fonction de la volonté réciproque de l’établissement de rattachement et de chaque établissement rattaché, devront pouvoir toutefois permettre un niveau de participation élevé dans la CUE sans pour autant participer au CPS. En conséquence, le Conseil des Membres, dont le rôle dans la définition du CPS est très important, pourrait alors fonctionner en formation restreinte, avec les membres fondateurs concernés par le CPS, et en formation plénière, avec les établissements associés, notamment pour les aspects stratégiques. *Sur la base du projet partagé prévu à l’article L. 718-2, un seul contrat pluriannuel d’établissement mentionné à l’article L. 711-1 est conclu entre le ministre chargé de l’enseignement supérieur et les établissements regroupés relevant de sa seule tutelle. Les établissements relevant d’autres autorités de tutelle que le MESR et ces autorités peuvent être parties à ce contrat. « Art. L. 718-5. - Sur la base du projet partagé prévu à l’article L. 718-2, un seul contrat pluriannuel d’établissement mentionné à l’article L. 711-1 est conclu entre le ministre chargé de l’enseignement 22
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