VEOLIA cet été, 1 agent décédé et 1 gravement blessé. 1 prête meurt intoxiqué dans une cave, cette semaine

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VEOLIA cet été, 1 agent décédé et 1 gravement blessé. 1 prête meurt intoxiqué dans une cave, cette semaine
VEOLIA cet été, 1 agent décédé et 1 gravement blessé.
   1 prête meurt intoxiqué dans une cave, cette semaine
                : Du 26 aout au 02 septembre, 3 accidents mortels de travail et 13 graves.
Source : 157 alertes Google sur adresse mail et « Accident du travail : silence des ouvriers meurent », page twitter de Mathieu
Lépine (@DuAccident). Une actu judicieuse pour cette revue ? 06 61 35 24 19

La décompte du 22 au 30 juin 2021 : Alors que la revue de presse prenait ses congés d’été, les accidents de travail
n’ont pas cessé. Voici la liste de fin juin. Du 22 au 30 juin, il est à déplorer 5 accidents mortels de travail et 17 graves.
1 médecin urgentiste s’est également suicidé probablement à cause de son travail. Ceux de juillet et aout seront publiés
au fur et à mesure des prochaines revues de presse.
L’actualité de la semaine : ALENCON : Prêtre depuis un an, Mehdi Riffi, 38 ans, a été retrouvé mort dans une
cave du presbytère d'Alençon, mardi 31 août 2021. Il a été victime d'une intoxication au monoxyde de carbone.
L’actualité, cet été (1) : MAYENNE : VEOLIA : un ouvrier est décédé sur le chantier du boulevard Anatole-France
en travaux. Il aurait succombé à une crise cardiaque dans une tranchée pour la construction d’un égout. PAS DE
CALAIS : VEOLIA : Un employé d'une usine du Pas-de-Calais a reçu une décharge de 20 000 volts alors qu'il effectuait
une opération de maintenance, mercredi 28 juillet. Grièvement brûlé, il a été héliporté vers le centre hospitalier de Lille.
Son pronostic vital est engagé. L'accident s'est produit dans une usine de production d’eau potable, construite en 1970
et gérée par Vel
Les couleurs de l’égout : PARIS : Près de 570 millions de tonnes de méthane (CH4) sont produites chaque année
dans le monde, dont 60 % seraient dus à l’activité humaine, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Or ce gaz
à effet de serre n’est pas moins redoutable que le dioxyde de carbone (CO2) : même s’il est présent en moindre quantité
dans l’atmosphère, sur cent ans, son effet de réchauffement est vingt-huit fois plus important par kilogramme que celui
du CO2. D’où l’intérêt de l’étude, parue le 23 juin dans la revue Environmental Science & Technology, qui vise à
mesurer les concentrations de ce gaz à Paris. L’objectif : parvenir à limiter les émissions en ville en les identifiant à la
source. VAL DE MARNE ; Alors que le compte à rebours est lancé pour les JO de Paris 2024, un grand chantier peu
connu consiste à dépolluer l’eau de la Marne qui se jette ensuite dans la Seine où pourraient se tenir plusieurs épreuves
olympiques. La rivière est polluée par nos eaux usées

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VEOLIA cet été, 1 agent décédé et 1 gravement blessé. 1 prête meurt intoxiqué dans une cave, cette semaine
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                 AMT 153 AGT 272 AMEC 006 AGEC 013 ST: 14 COVID-19 02
 AMT : accident mortel de travail. AGT : accident grave de travail. AMEC : accident mortel en espace confiné ou à proximité.
                     AGEC : accident grave en espace confiné ou à proximité. ST : suicide au travail-

Le 26 aout : Article de La Voix du nord : Accident mortel de travail Un four en fonte a explosé mardi matin
aux Cheminées Philippe, une usine implantée à Liévin. On a appris ce jeudi que l’ouvrier gravement blessé a
succombé à ses blessures. L’homme était brûlé à 90 %. Ses chances de survie étaient très faibles dès son
admission au CHR de Lille. L’ouvrier de 49 ans gravement blessé dans l’explosion d’un four en fonte aux
Cheminées Philippe de Liévin, mardi matin, est décédé de ses blessures, a-t-on appris ce jeudi. Article d’Actu
Marseille : Un malheur n’arrive jamais seul, y compris à Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône où un
camion-citerne s’est renversé ce jeudi 26 août 2021. Le conducteur a été légèrement blessé, puis un grutier
s’est électrisé au cours des opérations de relevage qui ont endommagé un câble électrique. Des perturbations
sur la distribution d’électricité sont à prévoir. Les travaux pourraient bloquer la route jusqu’à 19 heures. Article
de L’Est éclair : un salarié de La Compostière de l’Aube s’est grièvement blessé au bras alors qu’il manipulait
un tapis roulant sur la plateforme de production de compost située à Bouilly. Selon les gendarmes, le bras de
l’agent d’exploitation aurait été emporté par le mécanisme sur lequel il travaillait. L’homme, âgé d’une
trentaine d’années, a dans un premier temps été pris en charge sur place, avant d’être transporté en urgence
vers les services médicaux compétents à Paris pour une réparation du membre. Son pronostic vital n’était
toutefois pas engagé. Article d’Actu Strasbourg : accident mortel de travail : Le conducteur d’un poids lourd
est décédé dans un accident qui s’est produit, sur l’A352, à hauteur d’Altorf, près de Molsheim, dans le Bas-
Rhin. Selon les pompiers, le poids lourd a heurté un pilier de pont. « Le conducteur incarcéré est décédé, les
réservoirs du poids lourd complètement éventrés, le gasoil [s’est] répandu sur la chaussée », indiquent-ils dans
un compte-rendu d’opération. Article du Progrès : Ce jeudi, vers 13 heures, les pompiers sont intervenus
boulevard de la République à Chazelles-sur-Lyon pour prendre en charge un ouvrier de 29 ans qui venait de
se brûler aux deux avants bras, une main et au visage. Cet accident est survenu alors que la personne était en
train de manipuler un chalumeau sur un chantier. Blessé au premier degré, la victime, âgée de 29 ans, a été
transportée au CHU Nord de Saint-Etienne, par l’ambulance des secours. L’hélicoptère du SAMU 42 avait
été dépêché sur place, mais il n’a pas été utilisé pour l’évacuation du blessé.

Le 28 aout : Article du figaro : Accident mortel de travail Un ambulancier est décédé samedi à Besançon,
après avoir reçu un coup de couteau lors d'une intervention chez un homme connu pour souffrir de troubles
psychologiques et qui a été placé en garde à vue, a-t-on appris auprès de la police et du parquet. Après un
appel de sa famille au SAMU en début de matinée, deux ambulanciers se sont rendus au domicile du
quadragénaire dans le quartier de Planoise, a indiqué la police. Egalement alertée, celle-ci est arrivée sur les
lieux quelques minutes après l'ambulance. « Les ambulanciers a priori le connaissaient donc ils ne nous ont
pas attendu » et après leur entrée dans l'appartement, l'homme «a mis un coup de couteau à l'un d'entre eux»,
a expliqué la police, confirmant une information de L'Est Républicain. L'ambulancier « est mort quelques
heures après » à l'hôpital où son collègue l'avait transporté, a-t-on précisé de même source.

Le 30 aout :       Article de France Bleu (2) : Deux ouvriers ont été grièvement blessés et évacués au CHU Pellegrin
ce lundi matin rive droite à Bordeaux. Un des ouvriers, âgé de 19 ans a fait une chute de dix mètres, l'autre, âgé de 33
ans est tombé de six mètres. Un de leur collègue choqué, a lui aussi dû être hospitalisé. L'accident s'est produit impasse
Tregey rive droite, dans une construction d'un immeuble de cinq étages du nouveau quartier du Belvédère.

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VEOLIA cet été, 1 agent décédé et 1 gravement blessé. 1 prête meurt intoxiqué dans une cave, cette semaine
Le 31 aout : Article de France Bleu : Ce déménageur professionnel venait de terminer le chargement de son camion,
à Saint-Malo, ce lundi 30 août. Il a constaté qu'il avait un pneu crevé. Il a installé un cric pour changer cette roue. Il
s'est alors couché sous son camion, pour accéder à une roue de secours. Le cric a cédé. Le déménageur a été écrasé par
son véhicule. Les pompiers arrivés sur place ont dû déployer des moyens importants pour soulever le camion et secourir
le quadragénaire. Agé de 42 ans, l'homme a été hospitalisé à Pontchaillou. Il était toujours dans le coma ce mardi Article
du télégramme : un salarié de Volefi se coince le pied sous un chariot élévateur Un homme de 50 ans a été victime d’un
accident du travail dans une société d’agroalimentaire, à Riec-sur-Belon, ce mardi 31 août. Grièvement blessé, il a été
héliporté au centre hospitalier de la Cavale-Blanche, à Brest. Article de La Voix du nord : Solesmes : un ouvrier fait une
chute de 3 mètres d’un toit. Ce mercredi matin, à proximité du parking Barbari, un homme de 52 ans a chuté du toit
d’un immeuble de logements alors qu’il effectuait des travaux de désamiantage. Il a été gravement blessé. Une entreprise
effectuait des travaux de désamiantage au niveau de la toiture d’un immeuble de logements attenant à la halle de sport,
depuis le début de la semaine. Alors, un salarié serait passé à travers une tôle de la couverture et a fait une chute d’environ
3 mètres. L’homme a été gravement blessé au niveau du dos et de la tête. Il a été pris en charge par les pompiers de
Solesmes et de Caudry et le SMUR de Cambrai avant d’être transféré au centre hospitalier de Valenciennes. Son
pronostic vital est engagé. Article de la commère 43 : au sein de l'entreprise Chazallon, spécialisée dans les constructions
métalliques. L'incident s'est passé au sein de la société, rue Antoine-Lavoisier à Blavozy. Un ouvrier de 58 ans utilisait
un palan pour entreposer des poutres. En déchargeant, le ta de poutres métalliques a été déséquilibré et des poutres sont
tombées, blessant le salarié. Souffrant d'une fracture ouverte à un tibia péroné, l'ouvrier a été pris en charge par les
pompiers et évacué sur les urgences du Puy-en-Velay.

Le 01 septembre : Article de Métropolitain (actu.fr) :           Grave accident de la circulation ce mercredi à 18h30, sur
l’avenue Georges Clemenceau, à Montpellier : un livreur de repas à domicile Uber Eats qui circulait en scooter a été
fauché par une voiture, dans le couloir réservé aux bus. Le choc a été violent. Le pilote du deux-roues gisait à terre, à
moitié inconsciente quand les sapeurs-pompiers du Sdis 34 et une équipe médicale sont arrivés. Article de L’est
Républicain ce mardi vers 16 h dans cette entreprise située sur la commune de Villers-Saint-Martin, à côté de Baume-
les-Dames. Alors qu’il souhaitait inspecter une cheminée, un ouvrier a brutalement glissé du toit. Une chute de cinq à
six mètres qui l’a laissé conscient, mais gravement blessé. Un premier bilan médical sur place faisait état de probables
fractures. La victime, consciente, a été prise en charge par les secours puis transportée en urgences jusqu’à l’hôpital de
Besançon, grâce à la mobilisation de l’hélicoptère du Samu. Ses jours ne seraient pas en danger. Article de La Voix du
Nord : Solesmes : un ouvrier fait une chute de 3 mètres d’un toit Ce mercredi matin, à proximité du parking Barbari, un
homme de 52 ans a chuté du toit d’un immeuble de logements alors qu’il effectuait des travaux de désamiantage. Il a
été gravement blessé. Une entreprise effectuait des travaux de désamiantage au niveau de la toiture d’un immeuble de
logements attenant à la halle de sport, depuis le début de la semaine. Alors, un salarié serait passé à travers une tôle de
la couverture et a fait une chute d’environ 3 mètres. L’homme a été gravement blessé au niveau du dos et de la tête. Il a
été pris en charge par les pompiers de Solesmes et de Caudry et le SMUR de Cambrai avant d’être transféré au centre
hospitalier de Valenciennes. Son pronostic vital est engagé.

Le 02 septembre : Article de L’Ardennais ::             Un conducteur un homme de 37 ans a été électrisé promenade de
Dulmen à Charleville-Mézières. Il s’agit d’un ouvrier qui participe au montage d’un échafaudage en facade d’un
bâtiment de trois étages. Un câble électrique a été sectionné par un élément de l’échafaudage. L’ouvrier blessé a été pris
en charge par l’équipe du SMUR et transporté à l’hôpital.

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VEOLIA cet été, 1 agent décédé et 1 gravement blessé. 1 prête meurt intoxiqué dans une cave, cette semaine
Le décompte du 22 au 30 juin 2021

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Article de paris Normandie : Une médecin urgentiste, Amel Gharbi qui exerçait à l’hôpital privé Pasteur à Évreux (Eure)
est décédée le 9 juin 2021, après une tentative de suicide survenu à son domicile en région parisienne. Quelques jours
après sa mort, ses collègues de l’hôpital se sont réunis devant l’établissement privé pour lui rendre hommage. Une
cellule psychologique avait été mise en place. Une enquête a été ouverte pour déterminer si son suicide aurait un lien
avec son travail au sein de l’hôpital privé.

Le 22 juin : Article de Ouest France Sur le site de l’entreprise Candia (anciennement Entremont), zone de l’hippodrome
à Quimper (Finistère). Un conducteur de nacelle, d’une société prestataire, faisait marche arrière, lorsqu’il a percuté une
barre de fer au niveau de sa tête. L’homme gravement blessé, a été secouru par les équipes du SMUR puis transporté à
15 h 15 en hélicoptère Dragon 29 à l’hôpital de la Cavale Blanche à Brest.

Le 23 juin : Article de La gazette val D’Oise C’est dans un état grave qu’un élagueur a été hospitalisé, mercredi 23 juin
2021, à la suite d’un accident à Franconville (Val-d’Oise). Alors qu’il effectuait des coupes sur un arbre dans une
propriété de la rue Henri-Barbusse, il a été surpris par une chute de branche qui lui est tombée sur la tête. Pris en charge
par les pompiers et les médecins du Samu, l’homme de 43 ans a reçu les premiers soins sur place avant d’être évacué
en urgence absolue vers le centre hospitalier de Beaujon, à Clichy (Hauts-de-Seine).

Le 24 juin: Article de 20 minutes A Ambilly (Haute-Savoie/F), près de la frontière franco-genevoise. Vers 10 h 40, un
ouvrier s’est retrouvé coincé sous 850 kg de structures métalliques qui servent à coffrer le béton. Âgé de 50 ans, l’homme
avait été dégagé lorsque les secours sont arrivés sur place. Mais il a été transporté au Centre Hospitalier Alpes Léman
en urgence absolue, Article de La Pause Info : La police a annoncé un accident de travail survenu dans la nuit de mercredi
à jeudi sur le chantier de l’A 480, en Isère. Un ouvrier a eu un doigt sectionné par un rotor suite à une fausse manipulation
d’un de ses collègues. Grièvement blessée, la victime a été transportée en urgence à l’hôpital. Article de Ouest France :
accident mortel de travail : un ouvrier est décédé sur le chantier du boulevard Anatole-France en travaux. Il aurait
succombé à une crise cardiaque (Voir actualité, fin juin -dans ce numéro-)

Le 26 juin : Article de SudInfo :: Accident mortel de travail :    Les sapeurs-pompiers du Nord arrivent ce vendredi
au sein magasin Castorama, zone du Pont Loby, à Petite-Synthe. Sur place, l’ambulance et les trois sapeurs-pompiers
tentent de réanimer un homme de 37 ans. Il s’agit d’un employé du magasin, victime d’un malaise cardiaque. Malgré
les tentatives de réanimation, le trentenaire a été déclaré mort par le médecin du Smur. Article de ActuPenit.com :
Accident mortel de travail (COVID): Au mois de Mars dernier, Djillali, surveillant pénitentiaire au PREJ de Béziers
contractait le Covid en service. Gravement touché, il était rapidement placé dans le coma. Il est malheureusement
décédé.

Le 27 juin :       Article de Oise Hebdo : Les faits se sont produits sur l’autoroute A1 samedi 26 à la mi-journée. Une
bouteille de gaz a explosé dans la cabine d’un poids lourd, stationné sur l’aire de Ressons-sur-Matz blessant grièvement
le conducteur. D’importants moyens ont été déployés pour secourir le routier. Après avoir sécurisé la zone, les sapeurs-
pompiers ont pris en charge le blessé. Celui-ci a été évacué par un hélicoptère médicalisé au centre hospitalier de Percy-
Clamart (Hauts-de-Seine). Article de La Provence : Accident mortel de travail : Avignon : un cascadeur décède après
une chute en plein spectacle Pilote de moto, le Martégal Franck Bataille avait 37 ans. Article de Ouest France : Les
pompiers sont intervenus, samedi 26 juin 2021, vers 19 h, pour porter secours à un homme de 37 ans dont une jambe
était coincée sous un engin de chantier, rue des Sports, à côté de la déchetterie, au Croisty (Morbihan). L’accident s’est
produit lorsque l’homme a manœuvré pour vider des déchets dans un fossé de son terrain. La terre s’est affaissée,

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VEOLIA cet été, 1 agent décédé et 1 gravement blessé. 1 prête meurt intoxiqué dans une cave, cette semaine
l’homme a basculé avec l’engin. Ce dernier s’est retrouvé dans le fossé et a bloqué la jambe du trentenaire. La victime
a été transportée par hélicoptère de la sécurité civile au Centre hospitalier de Lorient,

Le 28 juin : Article de Lorraine actu :      Un ouvrier âgé de 45 ans a été grièvement blessé après une chute de plusieurs
mètres alors qu’il travaillait sur un toit à Scy-Chazelles (Moselle), près de Metz, dimanche 27 juin 2021. Selon les
sapeurs-pompiers, l’intervention a démarré vers 12h50. L’ouvrier a chuté de la structure sur laquelle il travaillait. Le
quadragénaire a été héliporté vers l’hôpital central de Nancy (Meurthe-et-Moselle) en raison de la gravité de ses
blessures Article de Oise Hebdo : Les faits se sont produits sur l’autoroute A1 samedi 26 à la mi-journée. Une bouteille
de gaz a explosé dans la cabine d’un poids lourd, stationné sur l’aire de Ressons-sur-Matz blessant grièvement le
conducteur. D’importants moyens ont été déployés pour secourir le routier. Après avoir sécurisé la zone, les sapeurs-
pompiers ont pris en charge le blessé. Celui-ci a été évacué par un hélicoptère médicalisé au centre hospitalier de Percy-
Clamart (Hauts-de-Seine). Article du républicain Lorrain : sur le chantier d’une maison située chemin des Mages, à Scy-
Chazelles. Un salarié est tombé vers midi du toit de cette habitation et a lourdement touché le sol au terme d’une chute
d’environ quatre mètres. Il a été pris en charge par les pompiers. Son état a déclenché l’intervention du Samu qui a lui-
même indiqué un héliportage de la victime polytraumatisée et âgée d’une quarantaine d’années.

Le 29 juin : Article du télégramme ::        Les pompiers de Lorient sont intervenus, ce mardi 29 juin, pour un accident
de travail au centre-ville. Vers 9 h 30, un homme de 27 ans s’est sérieusement blessé, avenue de la Perrière. Il s’agit
d’un salarié d’une entreprise de menuiserie. Selon les secours, il s’est sectionné une partie de la main en utilisant une
machine. Article de pause info : un accident s’est produit sur la route de la Louée, au lieudit la Chataîgneraie à Haute-
Goulaine. Un fourgon, conduit par un livreur de 25 ans a violemment percuté un poteau électrique et l’angle d’une
clôture en béton. Le conducteur a été gravement blessé. Les sapeurs-pompiers de Vertou sont intervenus pour porter
secours à la victime, qui a été bloquée dans la camionnette. Salarié d’une société basée à Couëron, le jeune homme
souffre de graves blessures à la jambe. Le Samu est venu et l’a emmené aux urgences du CHU de Nantes. Article de
Ouest France : Dans une entreprise située à Blangy-sur-Bresle (Seine-Maritime), près de Dieppe. Des sapeurs-pompiers,
une équipe du Samu et un hélicoptère Viking ont été dépêchés sur place pour secourir la victime. À leur arrivée, ils ont
découvert un homme âgé d’une trentaine d’années qui souffrirait de graves brûlures aux mains et au visage après
l’explosion d’un aérosol Article de Alpes 1 : L’accident s’est produit ce mardi à 10h45 alors qu’une entreprise installait
la fibre. Selon les premiers éléments, la nacelle, à bord de laquelle cet homme de 28 ans se trouvait, se serait rapprochée
d’une ligne à moyenne tension. Sous l’effet du choc, les pneus du véhicule ont éclaté et le système de sécurité a été mis
hors service. Une opération compliquée pour les secours. La victime, inconsciente, se trouvait en effet à 10 mètres de
haut. 18 pompiers, notamment du Groupe Montagne ont été mobilisés. EDF est aussi intervenu pour mettre la ligne en
sécurité et permettre aux secours d’accéder à la victime. Grièvement brûlé, l’homme a été transporté en urgence absolue
par l’hélicoptère du SMUR sur l’hôpital de la Timone à Marseille. Article de Paris Normandie : les gendarmes ont été
appelés au magasin Kandy, situé sur la D915 à Forges-les-Eaux. Deux couvreurs, qui travaillaient sur le toit de la
boutique, ont chuté de six mètres. Blessés, sans que leur pronostic vital ne soit engagé, ils ont été transportés, par les
pompiers, dans deux hôpitaux différents : un à Amiens et l’autre à Beauvais. Les deux hommes, âgés de 30 et 46 ans ne
portaient pas leur équipement de sécurité.

Le 30 juin : Article du télégramme (2) : À Concarneau, deux ouvriers grièvement blessés après un incendie sur un
bateau aux chantiers navals Piriou. Un feu s’est déclaré, ce mercredi 30 juin, dans la cale d’un patrouilleur hauturier
basé sur l’aire de réparation navale de Concarneau. Trois ouvriers ont été blessés, dont deux graves Article de LCI : Il
était environ 4h du matin quand une mère de famille a appelé les gendarmes. La requérante raconte que son fils âgé de
17 ans, qui connait des problèmes d’alcool et de drogue, est en crise de démence et qu’il casse tout dans le domicile
familial. Quatre gendarmes arrivent sur place. Un militaire de 25 ans tente de maitriser le jeune homme, mais reçoit un
coup de couteau dans l’aine. Ses collègues lui apportent les premiers soins, ainsi que le grand-père de l’agresseur.
Transporté dans un état très grave après avoir perdu beaucoup de sang, le gendarme blessé a été opéré dans la nuit. Ses
jours n'étaient plus en danger ce matin. L’agresseur, lui, a été interpellé et placé en garde à vue. Article de Ebène : Un
jeune homme de 19 ans a été incarcéré après avoir heurté intentionnellement un policier alors qu’il conduisait une

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VEOLIA cet été, 1 agent décédé et 1 gravement blessé. 1 prête meurt intoxiqué dans une cave, cette semaine
voiture volée vers 21h25 mardi prochain à Quimper, selon une source policière. Le policier de 54 ans a été grièvement
blessé à l’épaule et aux jambes. Il est sorti de l’hôpital à la fin de la nuit avec sept jours d’ITT.

                                        L’actualité de la semaine

       Alençon. Le père Mehdi Riffi retrouvé
         mort dans une cave du presbytère
 Prêtre depuis un an, Mehdi Riffi, 38 ans, a été retrouvé mort dans une cave du presbytère
d'Alençon, mardi 31 août 2021. Il a été victime d'une intoxication au monoxyde de carbone.

                                                Article de L’Orne Hebdo, publié le 01 septembre 2021

Le père Mehdi Riffi, prêtre à Alençon (Orne) depuis juin 2020, a été retrouvé mort mardi 31
août 2021, dans une cave du presbytère d’Alençon. C’est le père Loïc Gicquel des Touches
qui a annoncé la terrible nouvelle, tôt ce mercredi 1er septembre, sur la page Facebook du pôle
missionnaire d’Alençon. Mehdi Riffi, 38 ans, « a été découvert mort dans une cave du
presbytère, où il effectuait des travaux dimanche dans la soirée », a indiqué Loïc Gicquel des
Touches.
Il confirme le décès accidentel du prêtre par intoxication au monoxyde de carbone, sans
d’intervention d’un tiers. "C'est un énorme choc que nous subissons en paroisse, sur le pôle
missionnaire du pays d'Alençon, pour notre diocèse et celui du Calvados, où Mehdi avait
beaucoup d'amis."

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VEOLIA cet été, 1 agent décédé et 1 gravement blessé. 1 prête meurt intoxiqué dans une cave, cette semaine
Inquiet d’être sans nouvelles depuis dimanche, le curé de la paroisse Notre-Dame d’Alençon
avait cherché Mehdi Riffi durant deux jours avant de se rendre au commissariat de police
d’Alençon pour déclarer la disparition suspecte du prêtre.
« C’est en sortant du commissariat que j’ai eu un pressentiment et que je suis retourné voir
dans cette cave dont la porte était alors bloquée et où j’ai découvert le corps. »
Le prêtre a été victime d’une intoxication au monoxyde de carbone. Il était décédé depuis
dimanche soir.
"Dans l'atmosphère très confinée de cette petite surface, il est décédé par intoxication due au
groupe électrogène qu'il avait installé à l'intérieur de la cave. Une action que nous avons encore
du mal à comprendre car Mehdi était quelqu'un de très bricoleur."

Loïc Gicquel des Touches

Le procureur de la République d’Alençon, François Coudert, qui s’est rendu sur place lors de
l’examen du corps par la police, confirme l’intoxication accidentelle.
"Les prélèvements effectués ont permis d'écarter toute intervention d'un tiers, de confirmer la
thèse de l'accident domestique et le décès par intoxication au monoxyde de carbone."

                                L’actualité de l’été 2021 (1)

 VEOLIA : À Mayenne. Un ouvrier décède
    sur le boulevard Anatole-France
 Jeudi 24 juin 2021, un ouvrier est décédé sur le chantier du boulevard Anatole-France en
                     travaux. Il aurait succombé à une crise cardiaque.

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VEOLIA cet été, 1 agent décédé et 1 gravement blessé. 1 prête meurt intoxiqué dans une cave, cette semaine
Article de Ouest France, publié le 25 juin 2021

Depuis plusieurs mois, le boulevard Anatole-France à Mayenne fait l’objet d’importants
travaux de réfection des réseaux d’eau. Après une première tranche réalisée d’octobre 2020 à
avril 2021, le chantier mené par Véolia a repris le lundi 3 mai. C’est dans ce cadre qu’a eu lieu
l’accident. Jeudi 24 juin 2021, un ouvrier qui travaillait sur le chantier est décédé.

« Il semblerait que ce soit une crise cardiaque », explique le maire de Mayenne, Jean-Pierre
Le Scornet qui reste prudent quant à la cause du décès. « Un ouvrier de Véolia qui travaillait
pour le compte de la Ville de Mayenne, détaille le maire. On est très éprouvés, c’est une société
avec laquelle nous avons l’habitude de travailler. J’adresse à sa famille nos plus sincères
condoléances au nom du conseil municipal. »

Veolia : un ouvrier dans un état grave après
  avoir reçu une décharge de 20 000 volts

                                                       Article de Midi Libre, Publié le 29 juillet 2021
  Un employé d'une usine du Pas-de-Calais a reçu une décharge de 20 000 volts alors qu'il effectuait une
opération de maintenance, mercredi 28 juillet. Grièvement brûlé, il a été héliporté vers le centre hospitalier
                                de Lille. Son pronostic vital est engagé.

Un ouvrier d'une quarantaine d'années a été pris au service des grands brûlés du centre
hospitalier de Lille, mercredi 28 juillet. Alors qu'il effectuait une opération de maintenance

                                                                                                             8
dans une usine d'Aire-sur-la-Lys (Pas-de-Calais), il a reçu une décharge de 20 000 volts,
rapporte La Voix du Nord.

Ses collègues "très choqués"
Selon nos confrères, l'homme se trouvait dans une salle haute tension équipée de six postes
électriques quand il a été électrisé. Deux collègues étaient présents et ont assisté à la scène.
"Très choqués" selon les gendarmes, ils seront prochainement auditionnés dans le cadre de
l'enquête qui a été ouverte.

Une enquête interne ouverte
La victime, qui souffrirait de graves brûlures, était consciente à l'arrivée des pompiers, qui lui
ont prodigué les gestes de premiers secours. Le quadragénaire a ensuite été médicalisé sur
place par le Smur avant d'être héliportée vers Lille. Mercredi soir, son pronostic vital était
engagé.
L'accident s'est produit dans une usine de production d’eau potable, construite en 1970 et gérée
par Vel. "Une enquête interne va être menée sur les causes de l’accident. Mais pour l’heure,
notre priorité, c’est la santé de la victime et son rétablissement", a indiqué la direction de
Veolia, qui s'est rendue sur place.

                                 Les couleurs de l’égout

 JO Paris-2024 : nos chasses d’eau polluent
           la Marne et la Seine
                                          Article de France Bleu, publié le Lundi 30 août 2021

 Alors que le compte à rebours est lancé pour les JO de Paris 2024, un grand chantier peu
connu consiste à dépolluer l’eau de la Marne qui se jette ensuite dans la Seine où pourraient
    se tenir plusieurs épreuves olympiques. La rivière est polluée par nos eaux usées !

Les eaux pluviales dans le réseau d’eau pluviale, les eaux usées dans le réseau d’eau usée, et
la Marne sera moins polluée ! Voilà la mission du conseil départemental du Val-de-Marne et
de l’agence de l’eau avant les Jeux Olympiques de Paris 2024. Car de la qualité de l’eau de la
Marne dépend celle de la Seine où pourraient se tenir plusieurs épreuves des prochains JO. La

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maire de Paris, Anne Hidalgo, voudrait en effet pouvoir y organiser le 10 km nage libre et le
triathlon.
Pour cela plusieurs chantiers sont en cours : la création de stations de dépollution des eaux
pluviales qui tombent sur nos routes et emportent avec elles des traces d’hydrocarbures et les
bactéries des crottes de chien. À Champigny-sur-Marne, la station de dépollution du bassin
versant du ru de la Lande est en train de voir le jour. Sortie de terre et mise en service prévue
pour juin 2024, juste à temps.

Mais le plus gros chantier se passe en fait dans nos sous-sols ! Il faut éradiquer d’urgence les
"_mauvais branchements". Ces maisons, pavillons privatifs ou même immeubles mal
raccordés au réseau d’assainissement et dont les eaux usées, celles de nos toilettes, douches et
lave-vaisselle se déversent en fait dans le réseau d’eau pluviale et donc, directement dans la
Marne. Et ils sont nombreux ces mauvais branchements. Très nombreux.

Il y a 93% de mauvais branchements

En 2020 par exemple, sur 315 habitations ou immeubles inspectés par les services
d’assainissement du département du Val-de-Marne, 292 sont mal branchés et 93% des
canalisations sont déversées directement dans la rivière sans passer par la case station
d’épuration pour être traitées.

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Nos urines, nos détergents pour le ménage, les micros particules de plastique de nos vêtements
passés à la machine à laver, tout ça va dans la Marne, dans la Seine puis dans nos océans. Rien
d’étonnant pour Eve Karleskind, directrice de l’assainissement au département du Val-de-
Marne : "C’est quelque chose qu’on connait depuis maintenant une quarantaine d’année.
C’est souvent dans l’ancien, les eaux usées sont branchées sur les eaux pluviales par
méconnaissance des réseaux et règles d’assainissement", explique l’experte.

C’est le fameux tout-à-l’égout de l’époque. On était fiers d’être raccordés, mais depuis, les
villes et les collectivités ont créé des réseaux d’eaux usées sans que les particuliers ne suivent
et s’y branchent comme il le faudrait.

C'est un travail de fourmi pour les responsables de l’assainissement. Dans le Val-de-Marne,
les services départementaux ont donc lancé des enquêtes gratuites. Des techniciens prennent
rendez-vous avec le particulier ou le syndic d’un immeuble, viennent au domicile vérifier les
branchements et remplir un rapport de conformité.

C’est ce que Gautier Delpont et Vincent Babef viennent faire, ce matin de rentrée, chez Clara,
avenue Henri Barbusse à Champigny-sur-Marne. La jeune femme vient d’hériter de la maison
de sa grand-mère. La fosse septique a été rebouchée il y a quelques années. C’est tout ce que
la nouvelle propriétaire peut indiquer aux deux experts.

"Je ne comprends pas tout j’avoue, c’est pour ça qu’on a fait appel à la mairie qui nous a
envoyé les techniciens du département", explique-t-elle. Comme souvent, "c’est pour se mettre
en conformité avant une vente qu’on est appelé et qu’on découvre un mauvais branchement",
confirme Gautier Delpont, l’un des deux techniciens du jour. "Parfois aussi, c'est dans le cadre
d’inspection générale des réseaux sous-terrain, avec des caméras spéciales, on peut découvrir
des canalisations mal branchées mais c’est rare".

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Les travaux subventionnés par l’agence de l’eau

Autant dire que le travail d’enquête est fastidieux et long. Tout comme les travaux qui suivent.
Ici, la jeune propriétaire s’en sort bien. Les réseaux de sa maison sont bons. C’est au bout de
son tuyau à elle que le bât blesse, sous la chaussée de la rue.

Les travaux se feront donc sur son trottoir, mais pas sur son terrain. Et pas des petits travaux
craint Gautier Delpont. "Il va falloir creuser une tranchée depuis le trottoir jusqu’au réseau
d’eaux usées sous celui d’eau pluviale, à bien 5 mètres de profondeur. Ça veut dire fermer la
circulation, dévier la ligne de bus, etc". Le tout au frais, en grande partie, de l’agence de l’eau.
Car c’est le moment ou jamais de se mettre en conformité. À l’occasion des JO de Paris 2024,
les mauvais branchés peuvent se faire financer. Une aide publique plafonnée à 4.200 euros
mais représentant environ 60% du devis car Champigny-sur-Marne a été désigné comme
secteur ultra prioritaire.
Les aides sont moins importantes dans les secteurs dits seulement "prioritaires" comme les
secteurs de Sucy-Ormesson, Fresnes-Choisy ou Ablon-sur-Seine.

 Paris laisse fuir son méthane, puissant gaz
                à effet de serre

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Article de Reporterre, publié le 03 juillet 2021

Près de 570 millions de tonnes de méthane (CH4) sont produites chaque année dans le monde,
dont 60 % seraient dus à l’activité humaine, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Or ce gaz à effet de serre n’est pas moins redoutable que le dioxyde de carbone (CO2) : même
s’il est présent en moindre quantité dans l’atmosphère, sur cent ans, son effet de réchauffement
est vingt-huit fois plus important par kilogramme que celui du CO2. D’où l’intérêt de l’étude,
parue le 23 juin dans la revue Environmental Science & Technology, qui vise à mesurer les
concentrations de ce gaz à Paris. L’objectif : parvenir à limiter les émissions en ville en les
identifiant à la source.

« Les sources de méthane sont encore mal connues, explique à Reporterre Jean-Daniel Paris,
chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE-IPSL) et co-
auteur du rapport. Quand on parle d’émissions de méthane, on pense à des fuites dans les
canaux de transport de cette matière première, à l’agriculture ou à la gestion des déchets. » Le
méthane est en effet produit et émis lors de la décomposition du fumier des animaux d’élevage
et des composants organiques des eaux usées agro-industrielles. « Mais on ne pense pas aux
villes, qui sont pourtant des sources d’émissions. »

Pour mener à bien leurs travaux, les scientifiques du LSCE-IPSL de Saclay ont réalisé des
mesures entre septembre 2018 et mars 2019 à Paris grâce à des capteurs mobiles placés dans
des voitures. Les scientifiques ont sillonné 30 % des rues de la capitale, et certains quartiers
d’Issy-les-Moulineaux et de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). « Paris n’est pas
identifiée comme une ville fortement émettrice de méthane, mais nous avons voulu en avoir le
cœur net », dit Jean-Daniel Paris. Comme attendu, une bonne partie des émissions proviennent
de fuites dans le réseau de distribution du gaz. « Plus surprenant, nous avons également relevé
des émissions provenant des égouts et probablement de systèmes de chauffage privés. »
Les scientifiques ont ainsi détecté quatre-vingt-dix fuites potentielles à Paris. Vingt-sept
d’entre elles ont été clairement identifiées et classées en trois catégories : les émissions du
réseau de distribution de gaz naturel — qui s’étend sur environ 2 000 kilomètres —
représentent 63 %, celles provenant du réseau d’égouts 33 %, et du chauffage des bâtiments
4 %. Les scientifiques ont distingué deux foyers, dans le 16e arrondissement et dans la banlieue
du sud-ouest de Paris.

Connaître les sources pour réduire les émissions

À partir de ces résultats, l’équipe de chercheurs estime qu’environ 190 tonnes de méthane sont
émises chaque année à Paris, classant la capitale comme « ville avec des émissions moyennes
de méthane » par rapport aux villes des États-Unis et d’Europe étudiées. « Ces chiffres sont
probablement sous-évalués car nous n’avons pas traversé toutes les rues, nuance Jean-Daniel
Paris. De plus, les fuites détectées dans les immeubles proviennent de chaudières en rez-de-

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chaussée ou dans des caves, que les capteurs pouvaient relever depuis la rue. Nous n’avons
pas de données pour les étages supérieurs. »

Connaître les sources de méthane est un premier pas important pour lutter efficacement contre
les émissions de gaz à effet de serre, indique l’étude. D’autant que le CH4 est souvent ignoré
des politiques de lutte contre le changement climatique, même s’il est de plus en plus intégré
aux plans d’action nationaux. « En ce qui concerne les canalisations, il faut investir pour
augmenter le nombre d’actions de réparation. Du côté des égouts, mieux entretenir les réseaux
pourrait permettre de diminuer la présence de matière organique qui, en se décomposant,
produit du méthane. Et pour les chaudières privées, il faut s’assurer que les équipements
soient assez modernes pour ne pas fuiter. »

Si aucune mesure n’est prise, les émissions de méthane dues aux activités humaines devraient
continuer de progresser pendant le reste du siècle, et augmenter de 70 % ou plus d’ici 2100,
pour un total mondial dépassant 600 millions de tonnes métriques par an. Or, une étude de
l’Environmental Defense Fund publiée en avril 2021 indique que, grâce à un large éventail de
solutions déjà existantes, il est possible de réduire de moitié les émissions de CH4 prévues pour
2030. La plupart, environ 60 %, sont peu coûteuses et la moitié ont un « coût négatif », ce qui
signifie que les entreprises gagneront de l’argent en prenant des mesures.

La Climate and Clean Air Coalition des Nations unies avait déjà évoqué l’intérêt d’agir sur les
émissions de méthane : leur atténuation rapide grâce aux leviers déjà disponibles permettrait
de réduire le réchauffement de 0,3 °C à l’horizon 2040. En diminuant les émissions mondiales
de méthane jusqu’à 45 % d’ici à 2030 et donc le réchauffement qui lui serait imputable,
l’Union européenne pourrait en outre éviter 22 689 morts prématurées dues à l’ozone par an
et 1,4 million de tonnes de pertes de récoltes annuelles.

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