VIDEOBOX - Le Carreau du Temple
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Akula Dream, George Barber, Royaume-Uni, 2015, 26 minutes, couleur, stéréo, 16:9, Courtesy George Barber et LUX, London
VIDEOBOX
Videobox est un espace permanent dédié à l’art vidéo, situé dans le ves-
tiaire n°9 du Carreau du Temple. Ce dispositif se donne pour objec-
tif de faire circuler l’art contemporain vers de nouveaux publics, et notam-
ment les publics sportifs du lieu, en proposant à des structures d’art con-
temporain d’en assurer le commissariat artistique. Ces galeries, artiste-
run-spaces, collectifs, (…) livrent une vision prospective de la vidéo d’art
aujourd’hui. Le Carreau du Temple dresse à travers cet espace atypique un
panorama souvent jeune, innovant et audacieux de la scène artistique.
À PROPOS DE LUX
Fondée en 2002 en tant que société caritative et à but non lucratif, cette
organisation s’appuie sur la longue lignée de ses prédécesseurs (la London
Film Makers ‘Co-operative, le London Video Arts et le Lux Centre), qui remonte
aux années 1960. Lux promeut et soutient les pratiques d’image en mouvement
des artistes. VIDEOBOX
VESTIAIRE 9
Unique organisation de ce type au Royaume-Uni, LUX représente la seule
collection importante de films et de vidéos d’artistes du pays et est le plus grand
distributeur d’œuvres de ce type en Europe. LUX travaille avec un grand nombre
d’institutions majeures, notamment des musées, des galeries d’art, des festivals
et des établissements d’enseignement, ainsi qu’avec le public et les artistes.
Les activités principales de l’organisation sont la distribution, l’exposition,
la publication, l’éducation, la recherche et le développement professionnel des
artistes et des professionnels des arts.
Une proposition de LUX
Du vendredi 22 février au samedi 27 avril 2019
Entrée libre
lundi au samedi / 10h - 21h
Le Carreau du Temple est un établissement de la Ville de Paris.
VIDEOBOX
GEORGE BARBER, AKULA DREAM, 2015 LUCY CLOUT, WARM BATH, 2016
Un nouveau capitaine est nommé dans un vieux sous-marin russe Akula armé de missiles “Warm Bath, soit « Bain chaud » en français, est une fiction en boucle où deux récits
nucléaires balistiques. Le sous-marin passe plusieurs mois d’affilée immobile au milieu de s’entrecroisent. Dans le premier, un groupe de sept femmes partage la même obsession
l’Atlantique, souvent au fond pour ne pas être détecté. Le Capitaine Pavel ne semble guère pour le circuit de l’eau, le PVC et les moisissures, dans leur logement collectif du nord de
se soucier des questions pratiques ou du protocole. En réalité, il estime que leur travail Londres. Dans le second, un homme filme le même fossé de drainage, deux fois par jour,
est une perte de temps et préfère animer des groupes de discussion sur des questions chaque jour, dans le bassin endoergique ensoleillé de la Californie du Sud. La vidéo com-
d’ordre spirituel. Il porte une soutane et se laisse pousser une longue barbe. Son mence comme une recherche explorant le désir de consigner l’imperceptible passage du
occupation favorite est de pratiquer des percussions chamaniques. Les marins les plus temps et se transforme en une expérience basée sur le regard sur la permanence, l’espace,
conservateurs commencent à se poser des questions. De plus en plus d’hommes se les systèmes qui fuient et l’intimité. « Warm Bath » documente les structures sur lesquelles
joignent au culte du Capitaine. On entend souvent des percussions chamaniques à bord nous nous appuyons – physiquement, socialement et à travers la répétition/routine. Nous
de l’appareil. Les Américains les entendent aussi et sont troublés. Aux marins tradition- voyons quelle est la réalité économique prosaïque d’un logement collectif : temporaire
nels qui restent, s’il leur était demandé de faire leur devoir, trahirait-il la Russie ou peut- par essence, lieu de négociation structurale permanente. L’accord tacite qu’elles ont
être même les mettrait-il en danger ? Il est évident que le Capitaine n’apprécie pas les passé est à la fois pragmatique et provisoire : c’est une structure qui comprend de façon
armes nucléaires, et qu’il ne respecte pas non plus sa fonction ni son devoir. Le reste de fonctionnelle sa propre instabilité. À travers le mouvement de la main individuelle, répétitif
l’équipage tolérera-t-il qu’un Capitaine envoie chaque nuit des messages de paix et jusqu’à la nausée, l’œuvre montre des histoires univoques sur le confort, l’attachement, et
d’amour dans l’univers ? Acceptera-t-il de sauver le monde par la force de l’esprit pour l’appartenance.” Lucy Clout
voyager au-delà de la coque du sous-marin ?
George Barber est né à Georgetown, au Guyana, et a étudié à la St Martins School of Lucy Clout est née à Leeds en 1980 et vit et travaille à Londres. La performance et l’ex-
Art et à The Slade. Ses œuvres ont été exposées lors de l’exposition « George Barber : périence de visionnage de la performance sont à la base de sa pratique, ce que reflètent
Akula Dream » à la Chapter Gallery à Cardiff, où il a montré certaines de ses œuvres les sa production d’objets, ses travaux sonores, ses textes et ses vidéos.
plus récentes. Son film Akula Dream a également été projeté au BFI London Film Festival
en 2015.
Akula Dream, George Barber, Royaume-Uni, 2015, 26 minutes, couleur, Warm Bath, Lucy Clout, Royaume-Uni, 2016, 11 minutes, 05 secondes,
stéréo, 16:9 couleur, stéréo, 16:9
Courtesy George Barber et LUX, London Courtesy Lucy Clout et LUX, London
Akula Dream, 2015, HD video, Colour, Stereo, 26 mins, Courtesy of George Barber and LUX, London
VIDEOBOX
Videobox is a permanent space dedicated to video art, located in a locker room of
the Carreau du Temple. This device aims to circulate contemporary art to the new
publics of the place, and more specifically the sportive users, offering to contem-
porary art spaces to curate it. These galleries, artist-run-spaces, collectives, (...)
deliver a prospective vision of the art video today. The Carreau du Temple draws
through this atypical space a young, innovative and daring panorama of the con-
temporary art scene.
ABOUT LUX
LUX is an international arts agency that supports and promotes artists’ moving
image practices and the ideas that surround them. Founded in 2002 as a charity
and not-for-profit limited company, the organisation builds on a long lineage of
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predecessors (The London Film-Makers’ Co-operative, London Video Arts and
The Lux Centre) which stretch back to the 1960s.
The only organisation of its kind in the UK, LUX represents the country’s only sig-
nificant collection of artists’ film and video, and is the largest distributor of such
work in Europe. LUX works with a large number of major institutions including
museums, galleries, festivals and educational establishments, as well as directly
with the public and artists. The organisation’s main activities are distribution,
exhibition, publishing, education, research, and professional development sup-
port for artists and arts professionals.
A proposal by LUX
From February 22d to April 27th 2019
Free entrance
From Monday to Saturday / 10 AM - 9 PM
Le Carreau du Temple est un établissement de la Ville de Paris.
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GEORGE BARBER, AKULA DREAM, 2015 LUCY CLOUT, WARM BATH, 2016
An old Russian Akula submarine armed with ballistic nuclear missiles gets a new captain. Warm Bath is a home movie. It is a looping fiction telling two interlocking stories. The first,
The subs spends months at a time in the mid-Atlantic motionless often resting on the a group of seven women, each obsessed with the movement of water within their shared,
bottom to avoid detection. Captain Pavel seems to care very little for practical matters UPVC and mildew, North London house. The second, a man who films a particular drain-
or protocol. In fact, he feels their jobs are a waste of time and prefers to lead discussions age ditch twice a day, every day, in the sunny Southern Californian endoergic basin. The
groups about spiritual matters. He dresses in a cassock and grows a long beard. His favou- video begins as an investigation into the desire to record the unremarkable passing of
rite pastime is shamanic drumming.The more traditional sailors begin to have doubts. The time and becomes a looking-based experiment in permanence, place, leaky systems and
Captain is drawing more and more men into his cult. Shamanic drumming is often heard on intimacy. ‘Warm Bath’ documents structures by which people maintain themselves – phys-
the boat. The Americans are hearing it too and are also confused.To the remaining regular ically, socially and via repetition/routine. We see the prosaic economic relationship that is a
sailors, if they are asked to do their duty, will he fail Russia or even endanger them? It’s clear house-share: necessarily impermanent, a place of continual constructional negotiation. It’s
he dislikes nuclear weapons – and doesn’t respect his task or duty. Will the remaining a practical, provisional agreement between themselves: a structure that functionally under-
crew tolerate a Captain who believes in sending out messages of peace and love to the stands it’s own instability. Through the nauseating repetitive movement of the individual
universe each night? And wants the crew to save the world via journeying with their minds hand, the work shows one-sided stories of comfort, attachment and joining in.
and travelling outside the hull. Lucy Clout
George Barber was born in Georgetown, Guyana and studied at St Martins School of Lucy Clout was born in Leeds in 1980 and lives and works in London. Performance
Art and The Slade. and the experience of viewing performance constitute the basis of her practice. This is
He had a solo exhibition George Barber : Akula Dream at Chapter gallery in Cardiff, reflected in the production of objects, sound work, text and video. She holds a BA from
where he showed some of his most recent works such as Akula Dream, Fences Make Goldsmiths, an MA from RCA and is a lecturer in Fine Art at Goldsmiths.
Senses and The Freestone Drone, as well as some of his earlier works. His film Akula Lucy Clout was a LUX Associate Artist 2009/10.
Dream was also shown at the 2015 BFI London Film Festival.
Akula Dream, 2015, HD video, Colour, Stereo, 26 mins Warm Bath, 2016, HD video; Colour, Stereo, 11 mins
Courtesy of George Barber and LUX, London Courtesy of Lucy Clout and LUX, LondonVous pouvez aussi lire
