02/03 05/04 2022 Cinéma Jacques Tati - Le théâtre de Saint-Nazaire
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Calendrier du 2 au 8 mars mer 2 jeu 3 ven 4 sam 5 dim 6 lun 7 mar 8 Viens je t’emmène 16h30 13h30 19h 20h30 16h45 15h 18h30 20h30 17h30 - 14h30 - - - La Légende du roi crabe 18h30 15h30 14h15 16h30 18h45 19h 14h30 Un autre monde 14h30 - 21h 18h30 - - 16h30 Enquête sur un scandale d’État - - 16h30 - 20h45 - - La Nuit des femmes - 19h30 - - - - - Maternité éternelle - - - - 14h30 - - Lettre d’amour - - - - - 17h - After Blue - - - - - 21h - Olivia - - - - - - 20h30 Lynx - - - 11h 11h - - du 9 au 15 mars mer 9 jeu 10 ven 11 sam 12 dim 13 lun 14 mar 15 Viens je t’emmène 20h30 14h 21h30 14h30 20h - 14h30 - - - - - - 18h30 Ali & Ava 14h30 16h 15h30 12h45 - 19h 16h30 Les Poings desserrés 16h30 18h 13h30 20h30 - 15h 20h30 Il était une fois dans l’Ouest - 20h - - - - - Bruno Reidal - - - - 16h30 - - La Lune s’est levée 18h30 - - - - - - Viens je t’emmène La Princesse errante - - - - 14h30 - - d’Alain Guiraudie Mademoiselle Ogin - - - - - 17h - France, 2022, fiction, couleur, 1h40 After Blue - - - - - 21h - avec Noémie Lvovsky, Jean-Charles Clichet, Iliès Kadri Jean-Michel le Caribou - - - 11h 11h - - Festival de Berlin, film d’ouverture du 16 au 22 mars mer 16 jeu 17 ven 18 sam 19 dim 20 lun 21 mar 22 qSortie nationale L’Histoire de ma femme 16h 13h 20h30 16h 14h 15h45 13h15 Petite nature 19h15 - 14h 19h15 17h15 14h 18h45 du 2 au 20 mars Rien à foutre 21h 18h15 15h45 21h 19h - 16h30 Ailleurs, partout - 20h30 - - - - - Viens je t’emmène - 16h15 - - 21h - - À Clermont-Ferrand, Médéric tombe débats et les grands enjeux de notre monde à une Des hommes - - 18h - - - - amoureux d’Isadora, une prostituée échelle plus modeste, plus quotidienne, à l’échelle Lettre d’amour 14h - - - - - - d’un appartement. Dans ce film, je me suis attaché de 50 ans, mais elle est mariée. Alors La Lune s’est levée - - - 14h - - - à entretenir une complexité chez les personnages La Nuit des femmes - - - - - 19h - que le centre-ville est le théâtre mais également dans leurs rapports. J’ai beaucoup After Blue - - - - - 21h - d’une attaque terroriste, Selim, un joué avec les clichés, les accentuant parfois, les Épouses et concubines - - - - - - 20h30 jeune sans-abri se réfugie dans 11h 11h - - contredisant à d’autres moments, pour aller contre Jean-Michel le Caribou - - - l’immeuble de Médéric provoquant une les certitudes que pourrait avoir le spectateur. du 23 au 29 mars mer 23 jeu 24 ven 25 sam 26 dim 27 lun 28 mar 29 paranoïa collective. Tout se complique C’est un film joueur et déstabilisateur. L’Ombre d’un mensonge 16h30 14h 16h30 14h30 17h 15h15 16h - - - 18h30 - - - dans la vie de Médéric, tiraillé entre J’ai conscience que mes films sont plutôt vus par Bruno Reidal 18h30 21h 14h30 16h30 19h 17h15 18h son empathie pour Sélim et son désir un public qui n’a pas forcément besoin d’être L’Histoire de ma femme - 16h - 20h30 14h - 20h de vivre une liaison avec Isadora. convaincu que c’est pas bien de battre sa femme Sans frapper 20h30 - 18h30 - - 19h15 14h15 ou de rejeter les étrangers. De toute façon, Mélancolie ouvrière - - 20h30 - - - - “Après deux films plutôt sombres (L’Inconnu je ne pense pas que mes films et que les films en La Princesse errante 14h30 - - - - - - général influent tant que ça sur les prises de du lac et Rester vertical), je voulais revenir à la Mademoiselle Ogin - 19h - - - - - comédie, tout en restant ancré dans l’actualité conscience politiques. On peut avoir des positions Maternité éternelle - - - - 21h - - et la réalité sociale du moment qui n’est pas politiques très justes et faire des illustrations After Blue - - - - - 21h - Le Grand jour du lièvre - - - 11h 11h - - non plus des plus joyeuses. Mes films précédents lamentables de thèses pourtant louables. Ce dont reposaient sur des partis pris formels très je suis convaincu en revanche c’est que le cinéma du 30 mars au 5 avril mer30 jeu 31 ven 1er sam 2 dim 3 lun 4 mar 5 affirmés. Je voulais faire quelque chose de plus est là pour permettre un autre regard sur le À plein temps 20h30 17h 20h30 20h30 16h30 17h 19h L’Ombre d’un mensonge 16h30 14h30 14h45 16h30 18h30 15h 17h léger, alliant la complexité et l’absurdité de nos monde, replacer les enjeux sociétaux, intimes, Bruno Reidal - 18h45 18h30 14h30 - 20h45 15h modes de vies modernes. J’ai toujours eu beaucoup confronter tout ça, inventer des rapports entre Le Grand mouvement 18h30 20h45 16h45 18h30 20h30 - 20h45 d’admiration pour des films comme La Règle du jeu les personnages tout en restant crédible, c’est Maternité éternelle 14h30 - - - - - - de Renoir ou Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter un combat entre l’utopie et le réel. Même si c’est Mademoiselle Ogin - - - - 14h30 - - ça ? d’Almodovar, des films dans lesquels le drame souvent le réel qui l’emporte, il est essentiel de La Nuit des femmes - - - - - 18h45 - garder le goût de l’utopie.” surgit de la comédie et vice-versa. Le Grand jour du lièvre - - - 11h 11h - - Je trouvais intéressant de ramener les grands rencontre-débat ou présentation + goûter ou brunch Alain Guiraudie
Un autre monde Enquête sur un scandale La Légende du Roi crabe After Blue (paradis sale) de Stéphane Brizé d’État d’Alessio Rigo de Righi et Matteo Zoppis de Bertrand Mandico France, 2022, fiction, couleur, 1h36 Italie, 2022, fiction, couleur, VOSTF, 1h39 France, 2022, fiction, couleur, 2h07 de Thierry de Peretti avec Vincent Lindon, Sandrine Kiberlain, avec Gabriele Silli, Maria Alexandra Lungu, avec Elina Löwensohn, Paula Luna, Vimala Pons France, 2021, fiction, couleur, 2h Anthony Bajon, Marie Drucker Severino Sperandio en compétition au Festival de Locarno avec Roschdy Zem, Vincent Lindon, Pio Marmaï qLa loi du plus faible q Dernières séances Quinzaine des Réalisateurs 2021 qCoquillages et opiacés du 2 au 8 mars qSortie nationale tous les lundis à 21h 4 et 6 mars du 2 au 8 mars Philippe Lemesle et sa femme se Dans un futur lointain, sur une planète Octobre 2015. Les douanes françaises séparent, un amour abimé par la De nos jours, dans la campagne italienne, sauvage, Roxy, une adolescente saisissent sept tonnes de cannabis pression du travail. Cadre performant de vieux chasseurs se remémorent la solitaire, délivre une criminelle en plein cœur de la capitale. Le jour dans un groupe industriel, Philippe ne légende de Luciano. Ivrogne errant ensevelie sous les sables. A peine même, un ancien infiltré des stups, sait plus répondre aux injonctions dans un village isolé de Tuscie, Luciano libérée, cette dernière sème la mort. Hubert Antoine, contacte Stéphane incohérentes de sa Direction. On le s’oppose sans relâche à la tyrannie Tenues pour responsables, Roxy et Vilner, jeune journaliste à Libération. voulait hier dirigeant, on le veut du Prince de la province. La rivalité sa mère Zora sont bannies de leur Il prétend pouvoir démontrer aujourd’hui exécutant. Il est à l’instant grandissante entre les deux hommes, communauté et condamnées à traquer l’existence d’un trafic d’État dirigé où il lui faut décider du sens de sa vie. alimentée par les passions et la la meurtrière. Elles arpentent alors par Jacques Billard, un haut gradé de jalousie, pousse Luciano à commettre les territoires surnaturels de leur la police française. D’abord méfiant, “Cet autre monde, c’est la question du choix qui l’irréparable. Contraint à l’exil dans paradis sale... se pose au personnage interprété par Vincent Stéphane finit par plonger dans la lointaine Terre de Feu, à l’extrême Lindon en même temps qu’à celui interprété par une enquête qui le mènera jusqu’aux sud de l’Argentine, l’infortuné criminel, Au cœur des forêts bleues et des roches humides, Sandrine Kiberlain. La question de savoir ce que recoins les plus sombres de la After Blue, c’est un futur organique et sans entouré de chercheurs d’or cupides, nous sommes prêts à faire personnellement et République. technologie, une faune et une flore imaginaires, professionnellement pour être à la place qui nous se met en quête d’un mystérieux une anti-épure par excellence. Un territoire semble très intimement la plus juste. Après plus “Je pense que le cinéma peut changer la vie d’un trésor enfoui qui pourrait bien être réfuté depuis, arpenté autrefois par des œuvres d’une année de pandémie mondiale, le titre résonne spectateur. Moi, en tout cas, il change la mienne. sa seule voie vers la rédemption. comme Zardoz, Krull et Dark Cristal, où tout est de surcroit presque ironiquement au regard du Je crois aussi que je vois mieux et un peu plus faux et vrai à la fois, où la croyance dans l’image « nouveau monde » tellement évoqué et sans doute “La beauté du film tient d’abord à la sûreté de depuis que je fais des films. Mais ce film-ci, qui et dans chaque centimètre du décor transforme tellement espéré il y a quelques mois. Celui qui trait de sa mise en scène, qui cherche à retrouver évoque aussi la question de l’usurpation d’identité le toc en or. Perché sur son Globe d’argent, allait ou devait se construire sur la remise en une âme populaire immémoriale dans les formes de (pas seulement à travers le personnage d’Hubert), Mandico réveille l’esprit Metal Hurlant, égaré question que cette crise soudaine nous imposait.” sa tradition, les visages qui s’offrent à la caméra, révèle peut-être une crise de la fiction : elle depuis bien longtemps en ces temps de space- mais aussi les théâtres de nature où s’ancre le est désormais partout, et surtout là (justice, opera chastes et d’anticipation publicitaire. Stéphane Brizé récit. Les réalisateurs s’y montrent infiniment police, politique, médias) où elle ne devrait pas Une sorte de vengeance aux mille couleurs sur un sensibles aux signes et aux symboles qui émanent se trouver. Le cinéma est peut-être le lieu d’où genre aseptisé, où l’on a fini par mieux estimer des existences humaines, semées d’augures et de la fiction s’enfuit.” les ordinateurs que les émotions. Mandico, lui, y hasards. Le grain dense de l’image, les somptueuses amène toute sa générosité, quitte à écraser et Thierry de Peretti compositions des cadres, la picturalité des plans à préférer l’indigestion aux ventres creux. achèvent de faire du film non seulement une joie Paradis sale pour tous. pour l’œil, mais une formidable agrégation de la réalité et de l’imaginaire.” Mathieu Macheret, Le Monde
Ali & Ava Les Poings desserrés Ciné-club des Beaux-Arts # 8 Il était une fois dans l’Ouest de Clio Barnard de Kira Kovalenko Olivia de Sergio Leone Royaume-Uni, 2021, fiction, couleur, 1h35 Russie, 2021, fiction, couleur, VOSTF, 1h36 de Jacqueline Audry d’après un scénario de Bernardo Bertolucci avec Adeel Akhtar, Claire Rushbrook, avec Milana Aguzarova, Alik Karaev, Soslan Khugaev France, 1950, fiction, N&B, 1h35 et Dario Argento Shaun Thomas Grand Prix Un Certain Regard, avec Edwige Feuillère, Simone Simon, Italie, 1968, fiction, couleur, VOSTF, 2h55 Quinzaine des Réalisateurs 2021 Festival de Cannes Marie-Claire Olivia avec Henry Fonda, Claudia Cardinale, qTout ce qui nous sépare qNaissance d’une cinéaste qJacqueline Audry, l’oubliée Charles Bronson du 9 au 15 mars du 9 au 15 mars qCarte blanche à Chloé Moglia mardi 8 mars à 20h30 jeudi 10 mars à 20h Ali et Ava n’avaient aucune raison de Dans une ancienne ville minière en Dans une institution pour jeunes filles, l’arrivée se rencontrer. Blessés par la vie, c’est Ossétie du Nord, une jeune femme, Ada, d’une nouvelle venue, Olivia, vient bouleverser les En pleine révolution industrielle, sentiments d’une enseignante, mademoiselle Julie, le chemin de fer se développe dans le leur affection commune pour Sofia, tente d’échapper à la mainmise de sa et de la directrice de l’institution. une jeune fille dont Ava est l’assistante famille qu’elle rejette autant qu’elle Grand Ouest. Sur un quai de gare scolaire qui les fait se croiser. De là l’aime. désert, trois hommes armés attendent va naître un lien profond au-delà des un voyageur, un énigmatique joueur différences sociales et culturelles. “Un passage de L’Intrus (1948), le roman de d’harmonica. William Faulkner. Il suggère que la liberté est un Dans ses films précédents (Le Géant égoïste, fardeau parfois plus lourd à porter que “À toutes mes collaboratrices suspensives je Dark River), la réalisatrice britannique Clio Barnard l’esclavage”, dit Kira Kovalenko dans un entretien suggère et même insiste : il faut absolument faisait déjà preuve d’un grand talent d’écriture accordé pour le Festival de Cannes en juillet qu’elles regardent ce chef d’œuvre, pour, entre pour dépeindre les classes populaires, avec dernier. La liberté des oubliés de tous, c’est autres merveilles, la grande attention accordée sobriété et réalisme. Tout en s’inscrivant dans la l’apprentissage du bonheur auquel chacun paraît à l’infime. Un clignement d’œil, une atmosphère même ambition, Ali & Ava apporte quelque chose de naturellement avoir droit, sauf eux. Alors ça ou le bourdonnement d’une mouche demeurent nouveau, une généreuse dose de chaleur humaine, crée des réactions étranges à des situations souvent sous le seuil de notre attention. Dans comme un rayon de soleil après l’orage. Ancré qui semblent déjà désespérées avant d’avoir Il était une fois dans l’Ouest et c’est une sorte dans le cinéma social britannique, Ali & Ava est un commencé, ambiguës toujours, ayant renoncé à de signature de Sergio Leone, ils apparaissent film qui brille. Il brille par quelque chose d’aussi la clarté tout le temps. Ce serait lourd, ou dans la plénitude de leur importance : immenses déprimant, voire complaisant si Kira Kovalenko Ciné-club des Beaux-Arts # 9 et implacables. Face à leur grandeur, nous pouvons difficilement quantifiable que la bienveillance contagieuse de son regard. Via un travail sonore n’allait pas chercher dans ce trouble une tension Épouses et concubines succomber à nos peurs et nous laisser ligoter astucieux, les tubes populaires passent de leurs qui parfois est d’une violence intime inouïe, de Zhang Yimou par nos propres tensions, ou, comme certains des oreilles aux nôtres comme s’ils nous prêtaient parfois au contraire drôle jusqu’au burlesque. Chine, 1991, fiction, couleur, VOSTF, 2h personnages nous l’enseignent, préserver une Le secret de ce film, déjà parmi les plus beaux avec Gong Li détente pour le moins précise. Cette détente ne leurs propres écouteurs. Un effet immersif précieux qui reflète en miniature l’amplitude vus cette année, c’est ce regard-là, qui saisit à qrouge pouvoir sacrifie pas la vigilance sur l’autel du « cool ». romanesque du film. la fois l’espace et le sentiment. Une grande Détendus mais ouverts, à l’affût et tranquilles : mardi 22 mars à 20h30 cinéaste est née. un bel et exigeant exercice d’équilibre et de ténacité.” Songlian, jeune fille de dix-neuf ans, accepte de devenir la quatrième épouse de maitre Chen Zuoqian. Jeudi 10 mars à 20h, dans le cadre P.A.N.G. !, A travers son initiation aux rites du clan et sur séance unique d’Il était une fois dans l’Ouest quatre saisons, le film met en scène les intrigues présentée par Chloé Moglia, artiste associée. que les femmes se livrent entre elles pour attirer l’attention du maitre et assurer leur suprématie.
Lettre d’amour Maternité éternelle La Princesse errante de Kinuyo Tanaka de Kinuyo Tanaka de Kinuyo Tanaka Japon, 1953, fiction, noir et blanc, VOSTF, 1h38 Japon, 1955, fiction, noir et blanc, VOSTF, 1h50 Japon, 1960, fiction, couleur, VOSTF, 1h42 avec Masayuki Mori, Yoshiko Kuga, Jukichi Uno avec Yumeji Tsukioka, Masayuki Mori, Ryoji Hayama avec Machiko Kyo, Eiji Funakoshi, Atsuko Kindaishi qRétrospective Tanaka qRétrospective Tanaka qRétrospective Tanaka Rétrospective Kinuyo Tanaka Reikichi, un marin démobilisé, vit dans l’obsession Fumiko, mère de deux enfants, vit un mariage En 1937, alors que le Japon occupe la Mandchourie, Réalisatrice de l’âge d’or de Michiko, une femme qu’il a aimée avant la malheureux. Elle partage sa vie familiale avec une Ryuko, jeune fille de bonne famille, apprend du cinéma japonais guerre. Son camarade Naoto écrit des lettres vocation étouffée de poétesse. Après avoir qu’elle a été choisie pour épouser le jeune frère en anglais pour les jeunes femmes abandonnées découvert l’infidélité de son mari, elle demande de l’empereur de Mandchourie. La voilà contrainte Devant la caméra d’Ozu, Naruse ou Mizoguchi par les G.I. américains, à qui elles réclament de le divorce. Elle découvre bientôt qu’elle souffre de quitter le Japon et de s’acclimater à sa (avec lequel elle a tourné 16 films dont Les Contes l’argent. Un jour, Michiko fait irruption pour d’un cancer du sein. nouvelle vie de princesse. de la lune vague après la pluie), Kinuyo Tanaka qu’on lui écrive une lettre... était l’une des actrices les plus célèbres et les plus puissantes du cinéma japonais. En 1953, elle décide de passer à la réalisation dans une industrie qui ne compte aucune femme cinéaste. Elle rencontre alors une violente levée de boucliers de la part de ses mentors (en particulier Mizoguchi). Elle y parvient finalement avec l’aide du jeune studio ShinToho, de son fidèle ami Yasujiro Ozu et du cinéaste militant gay Keisuke Kinoshita qui la soutient et lui écrit son premier scénario, Lettre d’amour, succès critique, en compétition au Festival de Cannes. Entre 1953 et 1962, Kinuyo Tanaka tourne six La Lune s’est levée La Nuit des femmes Mademoiselle Ogin films, résolument libres, parfois provocants, et de Kinuyo Tanaka de Kinuyo Tanaka de Kinuyo Tanaka place les femmes en figures de proue de son Japon, 1955, fiction, noir et blanc, VOSTF, 1h41 Japon, 1961, fiction, noir et blanc, VOSTF, 1h33 Japon, 1962, fiction, couleur, VOSTF, 1h42 cinéma, qu’elles soient maîtresses, prostituées, avec Chishu Ryu, Shuji Sano, Hisako Yamane avec Chisako Hara, Akemi Kita, Yosuke Natsuki avec Ineko Arima, Tatsuya Nakadai, poétesses, héroïnes ou victimes des tourments de l’Histoire. Six films d’une grande rareté restaurés qRétrospective Tanaka qRétrospective Tanaka Ganjiro Nakamura par les différents studios avec lesquels elle a qRétrospective Tanaka travaillé, Nikkatsu, Toho, Shochiku et Kadokawa. M. Asai vit à Nara auprès de ses trois filles : La jeune Kuniko est pensionnaire d’une maison Chizuru, Ayako et Setsuko. Un jour, il reçoit la de réhabilitation pour anciennes prostituées. À la fin du XVIe siècle, alors que le christianisme Pour nous y introduire, rendez-vous le visite d’un ancien ami, Amamiya, qui se souvient La vie n’est pas facile, et comme toutes ses venu d’Occident est proscrit, Mademoiselle Ogin jeudi 3 mars à 19h30 pour une conférence de avec émotion d’Ayako, rencontrée durant sa camarades, elle espère s’en sortir. Épaulée par tombe amoureuse du samouraï Ukon Takayama, Pascal-Alex Vincent, grand spécialiste du cinéma jeunesse. Setsuko est persuadée que celui-ci a Madame Nogami, la directrice, elle commence qui est chrétien. Le guerrier refuse ses avances, japonais, précédée de la projection d’un chef toujours des sentiments pour sa soeur et va un nouveau travail au sein d’une épicerie... préférant se consacrer à sa foi. Mais quelques d’œuvre de Tanaka, La Nuit des femmes. tout faire pour forcer le destin... années plus tard, Ukon revient et lui avoue son amour.
L’Histoire de ma femme Petite nature Rien à foutre Ailleurs, partout d’Ildiko Enyedi de Samuel Theis d’Emmanuel Marre et Julie Lecoustre d’Isabelle Ingold et Viviane Perelmuter Hongrie, 2022, fiction, couleur, 2h49 France, 2021, fiction, couleur, 1h35 France, 2022, fiction, couleur, 1h52 France, 2021, documentaire, couleur, VOSTF, 1h avec Léa Seydoux, Gijs Naber, Louis Garrel avec Aliocha Reinert, Antoine Reinartz, avec Adèle Exarchopoulos, Alexandre Perrier, qÉvénement et rencontre en compétition au Festival de Cannes Mélissa Olexa Mara Taquin séance unique jeudi 17 mars à 20h30 qSortie nationale Semaine de la Critique 2021 Semaine de la Critique 2021 q Sortie nationale q Hôtesse de l’ère du 16 au 29 mars du 16 au 22 mars du 16 au 22 mars Un jeune homme dans une chambre, quelque part en Angleterre. Sur Jakob est capitaine au long cours. l’écran d’un ordinateur, des images des Un jour, il fait un pari avec un ami dans Johnny a dix ans. Mais à son âge, il ne Cassandre, 26 ans, est hôtesse de l’air quatre coins du monde. On traverse un café : il épousera la première femme s’intéresse qu’aux histoires des dans une compagnie low-cost. les frontières en un clic tandis que le qui en franchira le seuil. C’est alors adultes. Dans sa cité HLM en Lorraine, Vivant au jour le jour, elle enchaîne récit d’un autre voyage nous parvient qu’entre Lizzy... il observe avec curiosité la vie les vols et les fêtes sans lendemain. par bribes, à travers des textos, sentimentale agitée de sa jeune mère. Une existence sans attaches, en forme des chats, des conversations “Ce que filme vraiment Ildiko Enyedi, c’est ce qui Cette année, il intègre la classe de de fuite en avant, qui la comble en se trouve en dessous – des apparences, des mots, téléphoniques, l’interrogatoire d’un Monsieur Adamski, un jeune titulaire apparence. Alors que la pression de sa des gestes et des actes, même. Quelque part, office d’immigration. C’est le voyage qui croit en lui et avec lequel il compagnie redouble, Cassandre finit dans les profondeurs du bref bonheur et du long de Shahin, un jeune Iranien qui fuit pousse la porte d’un nouveau monde. par perdre pied. Saura-t-elle affronter malheur du capitaine Jakob Störr et de Lizzy, seul son pays. se trouvent les causes profondes d’une guerre les douleurs enfouies et revenir vers “Le film ne creuse pas les hiatus, il les assouplit ceux qu’elle a laissés au sol ? entre les hommes et les femmes, et même les buts D’Ispahan, via la Turquie, la Grèce, jusqu’à ce progressivement pour aller au cœur de ce qui de chacun des camps. Ce que l’on prenait pour bout de l’Angleterre où il répond aux services l’intéresse véritablement : l’éclosion d’une “L’uniforme, les attitudes codées, la singularité une romance sage est en fait une épopée martiale, d’immigration qui exigent une vérité réglementaire, personnalité singulière. Il faut dire ici tout ce de chacun éclate plus fort et c’est troublant. sensuelle et déchirante. Si Léa Seydoux préserve statistique, méritoire (mérite-t-il qu’on lui que le film doit au sidérant jeune acteur principal, C’est quelque chose qui nous bouleverse : jalousement le mystère de son personnage, elle accorde un titre de séjour ? qu’il le prouve), Shahin Aliocha Reinert. Il parvient à faire que Johnny se comment le grain de sable humain se glisse dans ne cache rien, ni de son amour de la vie, ni de son sur sa route a changé de chaussures, délaissant mette à exister pleinement, par-delà le schéma le rouage de la grande machine standardisée. désir de liberté. Elle voudrait être libre pour mieux la paire confortable que des kilomètres d’errance sentimental et social qui semble d’abord servir Alors qu’aujourd’hui il y a cette tendance à aimer l’homme qu’elle a choisi. Outre la qualité ont endommagée, pour des plus neuves et plus de cadre scénaristique au film. Il s’affranchit dématérialiser le travail, les hôtesses sont de l’écriture cinématographique, d’une immense belles comme son avenir promis, comme son rêve des autres et du déterminisme de sa naissance encore dans un métier physique, presque charnel. inventivité à l’intérieur des limites néoclassiques de jeune homme, seulement plus du tout en devenant de plus en plus insaisissable, pour L’une des questions du film, c’est celle de la qu’Ildiko Enyedi s’est elle-même fixées, c’est la fonctionnelles : Shahin expérimente une vérité le spectateur du film autant que pour tous ceux tristesse, et c’est une question éminemment lumière portée par l’actrice sur cette histoire inutile qui chemine et qui fait mal aux pieds. qui l’entourent, pour transformer sa solitude politique. Comment affronte-t-on la tristesse que rien ne saura arrêter qui fait la grande en une souveraine (et punk, ou glam) affirmation aujourd’hui ? Le droit à l’immobilité, à la douleur, beauté de L’Histoire de ma femme.” Jeudi 17 mars à 20h30, rencontre avec la de soi.” c’est ce qui remet le plus en cause la puissance réalisatrice Isabelle Ingold, dans le cadre des Thomas Sotinel, Le Monde de l’entreprise. Et on peut évoquer cela sans Marcos Uzal, Les Cahiers du Cinéma assises locales pour la solidarité avec les pour autant filmer ton sur ton. Réaliser un film migrant•es, du 14 au 19 mars. assez dur, mais pas triste, laisser une grande place au rire.” Julie Lecoustre
Des hommes Sans frapper de Lucas Belvaux d’Alexe Poukine France, 2020, couleur, 1h40 Belgique, 2021, documentaire, couleur, 1h25 avec Gérard Depardieu, Catherine Frot et Festival Premiers Plans d’Angers Jean-Pierre Darroussin qÉvénement Sélection officielle Festival de Cannes 2020 du 23 au 29 mars Bruno Reidal, confession d’un meurtrier qCommémoration de Vincent Le Port vendredi 18 mars à 18h France, 2021, fiction, couleur, 1h41 Ada a dix-neuf ans. Elle accepte avec Dimitri Doré, Jean-Luc Vincent, Roman Villedieu d’aller dîner chez un garçon qu’elle Semaine de la Critique 2021 Prix d’interprétation au Festival Premiers Plans d’Angers Ils ont été appelés en Algérie au connaît. Tout va très vite, elle ne se Interdit aux moins de 16 ans moment des “événements” en 1960. Deux défend pas. Son corps est meurtri, qÉvénement ans plus tard, Bernard, Rabut, Février son esprit diffracté. Le récit d’Ada avant-première dimanche 13 mars à 16h30 et d’autres sont rentrés en France. se mélange à ceux d’autres, tous Ils se sont tus, ils ont vécu leurs différents et pourtant semblables. 1er septembre 1905. Un séminariste de La force de Bruno Reidal est la pureté de son vies. Mais parfois il suffit de presque La même sale histoire, insensée et 17 ans est arrêté pour le meurtre d’un plaisir, son amoralisme réel. Comme son héros, il rien, d’une journée d’anniversaire, banale, vue sous différents angles. enfant de 12 ans. Pour comprendre justifie l’acte jusqu’au bout, en rend les raisons d’un cadeau qui tient dans la poche, son geste, des médecins lui demandent éclatantes, l’énigme partageable, intime. Comme pour que quarante ans après, le passé “En choisissant qu’Ada n’existe que par le récit, lui, il le fait avec distance, seule façon de dire fasse irruption dans la vie de ceux j’ai voulu que le spectateur constitue lui-même de relater sa vie depuis son enfance la jouissance. Cette distance de l’énoncé, c’est l’image de cette femme, à travers des visages qui jusqu’au jour du crime. D’après qui ont cru pouvoir le nier. la perversion du neutre. On pense à beaucoup pourraient tous être celui d’Ada et qui en même l’histoire vraie de Bruno Reidal, jeune d’autres films, tout en comprenant que Vincent temps ne sont pas elle. Je voulais que ce visage “Il faut entendre tous les récits. Accepter paysan du Cantal qui, toute sa vie, Le Port construit contre ses références, l’expression de tous les points de vue, de toutes inventé, universel car démultiplié, porte le lutta contre ses pulsions meurtrières. contre Moi, Pierre Rivière, contre Allio, contre les subjectivités, les confronter et voir en quoi spectateur d’un bout à l’autre du film. Parce que Eustache, contre aussi les maîtres du gore. Une l’empathie que l’on ressent pour quelqu’un est on peut, non pas les réconcilier, mais en faire “Bruno se raconte, c’est de sa voix que naît bizarre forme s’invente, toute en fausse plus souvent liée à sa personnalité qu’aux faits une histoire que tout le monde pourra entendre l’image, de sa pensée de lui-même, de l’aveu de ce sobriété, à mi-chemin entre le téléfilm et le vécus et racontés par cette personne, j’ai tenu parce qu’on y trouvera la voix de chacun. C’est qui l’agit, à quoi il tente de résister. Le texte est Journal d’un curé de campagne. La révolution à ce que certains passages soient joués par le travail que font les historiens quand on veut beau, singulier, implacable, le timbre qui le pose Bresson, donner à entendre le texte au lieu de différents interprètes. Ainsi, je voulais que le bien les laisser travailler.” aussi. Le film s’écrit avec cette voix, omniprésente, l’adapter, garde une portée explosive dans spectateur s’interroge sur ses mécanismes répétitive, à laquelle les séquences s’alignent, l’état actuel des formes. Alliée aux tentations Lucas Belvaux d’identification.” moins par flash-back que comme des scènes ayant contraires de l’illustré et de la vignette, du Vendredi 18 mars à 18h, séance unique de Alexe Poukine lieu dans l’espace abstrait, douloureux, de tout montrer en un seul coup par voie de cliché l’écriture, de l’analyse et de la remémoration. qui fait mouche, elle se met à tout casser.” Des hommes dans le cadre des commémorations du 60ème anniversaire des accords d’Évian, Mercredi 23 mars à 20h30, projection de A la ferme, à l’école, au séminaire où il entre Luc Chessel, Libération Sans frapper suivie d’une rencontre avec la ensuite, en prison, devant les médecins, Reidal, en en partenariat avec la Ville de Saint-Nazaire. réalisatrice Alexe Poukine. chair et en voix, reste aussi illisible, impénétrable Dimanche 13 mars à 16h30, avant-première que son récit est analytique, dépliant toute la exceptionnelle de Bruno Reidal et rencontre lumière sur les horreurs qui le traversent. avec son réalisateur, Vincent Le Port. Beaucoup se joue dans ce contraste entre un corps et sa vérité, ce qu’il nous dit de son désir.
L’Ombre d’un mensonge Mélancolie ouvrière À plein temps Le Grand mouvement de Bouli Lanners de Gérard Mordillat d’Éric Gravel de Kiro Russo Belgique, 2022, fiction, couleur, VOSTF, 1h39 d’après Michelle Perrot France, 2022, fiction, couleur, 1h25 Bolivie, 2021, fiction, couleur, VOSTF, 1h28 qSortie nationale France, 2018, fiction, couleur, 1h30 avec Laure Calamy, Anne Suarez, Geneviève Mnich avec Julio Cezar Ticona, Israel Hurtado, avec Virginie Ledoyen, Philippe Torreton, Mostra de Venise, meilleure actrice Francisa Arce de Aro du 23 mars au 5 avril François Cluzet qLe combat ordinaire Festival des 3 Continents qRencontre du 30 mars au 5 avril qSortie nationale Phil s’est exilé dans une petite vendredi 25 mars à 20h30 du 30 mars au 5 avril communauté presbytérienne sur l’Île de Lewis, au nord de l’Ecosse. Une nuit, Julie se démène seule pour élever ses Née dans une famille de paysans pauvres deux enfants à la campagne et garder Aux pieds des hautes montagnes de il est victime d’une attaque qui lui de la région de Grenoble, Lucie Baud son travail dans un palace parisien. l’Altiplano andin s’étend la métropole fait perdre la mémoire. De retour sur commence à travailler à 12 ans dans Quand elle obtient enfin un entretien de La Paz. Après une marche de sept l’ile, il retrouve Millie, une femme de une filature de soie. Jeune femme, elle pour un poste correspondant à ses jours avec ses compagnons de la communauté qui s’occupe de lui. s’engage dans la défense des droits aspirations, une grève générale éclate, fortune, le jeune Elder arrive dans Alors qu’il cherche à retrouver ses de ses collègues ouvrières, bientôt paralysant les transports. C’est tout la grande ville. Malade et gagné par la souvenirs, elle prétend qu’ils s’aimaient affermie dans sa détermination par sa le fragile équilibre de Julie qui vacille. fièvre, pris sous l’aile protectrice en secret avant son accident... rencontre avec le syndicaliste Auda. Elle va alors se lancer dans une course d’une vieille femme du nom de Mamá Avec une trame narrative digne d’un classique de C’est le début d’un long combat. effrénée. Pancha, Elder fait la rencontre de Max, la littérature romantique, Bouli Lanners nous un sorcier-ermite qui va tout faire transporte au fin fond de la campagne écossaise On comprend que le militant Gérard Mordillat se “À plein temps se situe pendant un grand pour ramener le jeune homme à la vie... pour un drame sentimental d’une très grande soit intéressé à cet étonnant personnage, mouvement social qui se propage à toutes les tendresse. L’Ombre d’un mensonge est la rencontre poursuivant une exploration qui traverse toute sphères d’activités. Ça se met à craquer de “De portrait morcelé d’une grande ville, le film de deux solitudes et de deux comédiens, Michelle son œuvre romanesque et cinématographique, de partout. J’avais envie que vivent en parallèle le se transforme en rêverie, en cauchemar, et en Fairley (iconique Catelyn Stark dans Game of Vive la Sociale (1983) à Les vivants et les morts combat individuel et collectif, que graduellement film fantastique anticapitaliste : les Illusions Thrones) et Bouli Lanners, qui adopte ici la triple (2010). Non qu’il y trouve la matière à un exposé on comprenne qu’ils sont liés, racontent la même perdues de Kiro Russo, du Balzac halluciné, casquette de réalisateur, scénariste et acteur. didactique sur l’histoire des luttes prolétariennes, histoire, que l’un est la conséquence de l’autre. ensorcelé, marxiste. Tombant mystérieusement Un film dans lequel on prend plaisir à se lover au contraire. Tout son travail a consisté à Julie est dans un angle mort, elle appartient à malade, victime d’un sort jeté par la mine et comme dans un plaid. donner de la chair à l’engagement de son héroïne, cette catégorie de travailleurs parmi les plus l’exploitation, Elder dérive sur les pentes de La à lui insuffler de l’émotion. Cela passe en premier vulnérables, pour lesquels il y a une grande Paz, peuplées de travailleurs anonymes. Brûlant lieu par l’interprétation de Virginie Ledoyen, qui difficulté à faire grève ou à être représentés. d’atmosphères, ce Grand mouvement fourmille de aux côtés d’un Philippe Torreton magistral, Et je me suis souvenu des grèves à Paris en 1995, tout son grain en essayant toutes les formes, prête son regard noir et décidé à cette femme j’avais été impressionné par la façon dont les multiplie les effets de genre, remixe le corpus combative et généreuse. Parisiens et les banlieusards étaient solidaires et sonore et visuel du surnaturel au cinéma pour faisaient vivre la ville autrement. Je voulais mieux aller à l’os de la réalité, traduire et décrire Vendredi 25 mars à 20h30, dans le cadre des montrer cette ambiance de combat quotidien et une expérience, celle de la violence permanente, Rencontres de Sophie prévues le lendemain au surtout cette solidarité.” et de la douceur clandestine, de la ville qu’il Théâtre de Saint-Nazaire et consacrées à la passe aux rayons X.” Éric Gravel question du peuple, projection exceptionnelle de Mélancolie ouvrière suivie d’une rencontre Luc Chessel, Libération avec Gérard Mordillat.
Informations pratiques tarifs plein 6,50€ réduit 5,50€ carte 6 entrées 30€ valable 6 mois séances cinémômes 4€ moins de 18 ans 4€ tarif réduit : abonné Le Théâtre, jeune de -25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, À voir abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic le mois prochain à La Turballe, UIA, AVF accès /contact Contes du hasard et Cinéma Jacques Tati autres fantaisies Agora 1901 - 2bis avenue Albert de Mun de Ryusuke Hamaguchi BP 150 - 44603 Saint-Nazaire Cedex www.letheatre-saintnazaire.fr/films-de-la-semaine Le Monde après nous billetterie /séances scolaires de Louda Ben Salah Charlotte Berthet-Garnier, Maëlle Péan, Maria-Sathya Paris 02 40 53 69 63 Vortex cinema@letheatre-saintnazaire.fr de Gaspar Noé projection /cabine Antoine Ledroit, Agnès Rolland et Céline Soulodre A Chiara de Jonas Carpignano programmation Simon Lehingue 02 40 53 65 56 Toute une nuit sans savoir simon.lehingue@letheatre-saintnazaire.fr de Payal Kapadia direction Béatrice Hanin Face à la mer d’Ely Dagher Salle classée Art et Essai, labellisée Patrimoine, Recherche et Découverte et Jeune public. Hit The Road de Panah Panahi Boucle à induction magnétique pour les personnes malentendantes, rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite, système Fidélio Il Buco pour les personnes malvoyantes. de Michelangelo Frammartino Attention, les séances commencent à l’heure ! L’accueil cinéma est ouvert une demi-heure Les Passagers de la nuit avant les séances. de Mikhaël Hers Conception graphique : Atelier ter Bekke & Behage Impression : Média-Graphic, Rennes
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