Imagespassages arts visuels & numériques contemporains - Sellerie du parc du Haras d'Annecy 10 17 juin 2018 de 14 à 19h
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by imagespassages arts visuels & numériques contemporains Annecy 2018, Festival International du Film d'Animation Sellerie du parc du Haras d'Annecy 10 > 17 juin 2018 de 14 à 19h
imagespassages arts visuels & numériques contemporains by & Annecy 2018, Festival international du film d'animation vous invitent à l'exposition / projection d'œuvres d'artistes brésiliens Amir Admoni Rodrigo Faustino Dora Longo Bahia aug&ohr medien Cinthia Marcelle Guilherme Marcondes Fernanda Ramos Fabiano Rodrigues / Akari Shiroma Richard Goldgewicht Sellerie du parc du Haras d'Annecy 10 > 17 juin 2018 de 14 à 19h à deux pas de Bonlieu, entrée rue de la Paix ou rue Guillaume Fichet - parc fermé lundi et mardi Présentation publique dimanche 10 juin à 17h en présence de Raquel Fukuda et Marie Hippenmeier remerciements : Raquel Fukuda, productrice de File, Festival Internacional de Linguagem Electronico, Marcos Gallon, directeur de la Galeria Vermelho * de Sao Paulo Médiations à destination des scolaires et des groupes, sur demande : Lilas Orgebin images-passages@orange.fr +33 (0)9 67 38 99 73 Alliance Française de San Francisco “ Musicanimée “ le 12 juin en écho imagespassages présente une programmation d'artistes français : Le Gentil Garçon - Philippe Astorg - Aline Biasutto - Benoit Broisat - Audrey Coianiz - Bertrand Dezoteux - Clorinde Durand - Mihai Grecu - Pascal Lièvre - Frédéric Nakache - Jean Gabriel Périot - Laurent Pernot - Max Sarrazin www.imagespassages.com - facebook.com/imagespassages - +33 (0)9 67 38 99 73
"Linear", Amir Admoni 2012, 6'13" Synopsis : "The line is a dot that went for a walk." Paul Klee Amir Admoni a révélé que l'inspiration pour ce film lui était venue de sa propre expérience de la vie dans une métropole et des exigences de cette vie qu'il ressentait envers l'avenir. Le réalisateur, designer et artiste visuel, compare son art au travail d'un être de deux centimètres : un charge lourde à porter et tirer vers l'avant, une tâche laborieuse, un travail qui évolue lentement. C'est l'art même de l'animation qui lui inspire Linear. Selon lui, l'idée de ce court métrage lui est venue lorsqu'il est retourné vivre à Sao Paolo après avoir vécu cinq ans à Buenos Aires et Amsterdam, pour lui de petites villes comparées à Sao Paulo. De retour à Sao Paulo, il a commencé à se demander quelle était sa place, son rôle, la pertinence de son existence en tant qu'habitant d'une ville de cette taille. "Les exigences de la ville finissent par restreindre ta liberté, tu ne peux pas simplement suivre ton propre chemin. Il y a cette sensation que ce qui est "correcte" c'est de suivre la vie sûre et préprogrammée. Et de ces sentiments découle le scénario d'un protagoniste de deux centimètres de haut dont le travail est de tracer les lignes qui séparent les voies de la route, de suivre cette ligne droite et invisible mais qui doit être tracée, selon une routine monotone et répétitive.(...)Et alors que, jour après jour, j'animait et montait les scènes, je me suis curieusement identifié de plus en plus à la tâche du mini-être." Entre autres distinctions : Meilleur court métrage brésilien et prix spécial Carlos Saldanha, Anima Mundi (Brésil) - Meilleur animation, Festival du Film d'Abu Dhabi - Mention spéciale du jury, 27ème Festival de Cinéma de Mar del Plata (Argentine)... Amir Admoni est un réalisateur indépendant, designer et dilettante qui vit à Sao Paulo, au Brésil. Diplômé en architecture de l'Université de Sao Paulo (2001) il est aussi titulaire d'une maîtrise en Design au Sandberg Instituut de l'Académie Gerrit Rietveld à Amsterdam (2007). Il a travaillé pendant 4 ans au département promo et graphisme pour MTV Brésil, puis est allé à Buenos Aires afin travailler chez Disney Channel Latin America et un an plus tard à Amsterdam dans le but d'approfondir ses projets de recherche et de production personnels, parallèlement à ses créations pour des chaînes européennes. Actuellement, en plus de son activité de réalisateur freelance, il développe ses propres projets tels que des court métrages, des pièces de théâtre ou des installations vidéo. Son dernier court métrage, Linear, a été projeté dans pas moins de 150 festivals et a remporté plus de 70 prix, nationaux et internationaux. Sources : www.admoni.com.br, www.animamundi.com.br, www.festivalcineport.com.br
"Dissimulados", Rodrigo Faustini 2017, 2'56" Dis-simulation. La mise en scène médiatique du coup d'état au Brésil, chorégraphié dans les journaux télévisés, est ici anéantie par une autre manipulation, cette fois au niveau de la qualité du signal vidéo. Les pixels convulsifs font éclater cette abstraction du politique dans le théâtre qu'est la télévision et exposent le caractère lacunaire, monstrueux et régurgitant de la réthorique des grans médias brésiliens. Cette ultime manipulation interpèle le spectateur, le dérange, plus que çela : c'est presque une réaction épidermique de la même nature que celle de l'élève au son grinçant de la craie du professeur sur le tableau noir. C'est en cela que réside l'efficacité de Dissimulados à dénoncer le système médiatique de son pays ; l'oeuvre force le spectateur à admettre et comprendre le cinéma de la télévision en le lui rendant désagréable par une manipulation non pas plus grotesque ou grossière, mais à laquelle il n'est pas habitué. Montrée à l'occasion des évènements suivants : FILE Videoart 2017, Festival International du Cinéma Expérimental DOBRA 2017, Fresta - Mostra de Audiovisual Rodrigo Faustini dos Santos est un artiste visuel, titulaire d'une maîtrise en Moyens et Processus Audiovisuels de l’ECA (Ecole de Communication et d’Arts) de l'Université de São Paulo, sous la direction du Prof. Dr Christian Borges, ainsi que d'une licence en médialogie de l'Unicamp. Cinéaste et chercheur en cinéma, il est à la fois scénariste, monteur et réalisateur de courts métrages, avec des créations en animation, fiction, documentaire et vidéo expérimentale. Ses travaux et ses recherches se concentrent sur les questions de matérialité analogique et numérique dans le cinéma expérimental, les technologies obsolètes, l'entropie et le bruit, le "found footage" et le montage, comme en témoignent ses publications dans les annales de XX SOCINE. Ses œuvres ont notamment été exposées aux Fonlad 2016, Proyector Videoart Festival, File Videoart, Locomotion (MX), Ars International Festival et Itaú Cultural. Il a aussi été finaliste du Prix Norberto Griffa pour une réalisation latino-américaine, dans le cadre de la 3ème Biénale de l'Image en Mouvement (Argentine). Sources : www.socine.org, www.homeostasislab.com, vimeo.com
"Tristes Tropicòs", Dora Longo Bahia 2004, 2'37" Crée en 2004 et montrée pour la première fois la même année à l'Instituto Tomie Othake à Sao Paulo, c'est pourtant en 2006, pour la première exposition individuelle de Dora Longo Bahia intitulée "Escalpo Carioca e Outras Cançoes", au Centro Cultural Banco do Brasil à Rio do Janeiro, que l'installation vidéo Tristes Tropicòs prend tout son sens. Dans cette exposition (sept peintures, une installation, deux vidéos et des photos) l'artiste travaille avec les contrastes qu'elle identifie dans la vie quotidienne: "tout mon travail, toute cette exposition a quelque chose à voir avec le contraste. C'est ce qui se passe dans la vie, par exemple, de vivre dans ce paradis merdique". Ou encore en la personne même de Dora : bassiste dans plusieurs groupes de rock et professeure diplômée en art. Adepte de la "culture garage" (petite sœur du punk) intimement liée à la notion d'erreur, Dora explore le sens de ce que l'on considère être une erreur et essaie de la voir de manière positive, à travers son potentiel créatif. Tristes Tropicòs est surtout à mettre en relation avec la série de photos Na Casa do Henrique, images montrant, avec changements de lumière et de couleur, une forêt tropicale au climat mystérieux, et avec l'installation vidéo Classico (Corinthians x Palmeiras) : 1h30 de film accéléré 10 fois qui retrace le parcours depuis le Marco Zero sur la Praça da Sé au centre de Sao Paulo jusqu'au quartier périphérique de Sao Miguel Paulista, sur fond de musique hardcore du groupe Sickterror. Par contraste, Tristes Tropicòs montre des cocotiers sur la plage de la ville et la vidéo est décélérée 10 fois, sur le son du titre Violence Onanie du groupe Gerogerigegege (prétendant au titre de groupe le plus trash et énigmatique de tout les temps). Pour Dora, c'est une manière d'explorer les contrastes qui composent le quotidien d'une métropole. La vidéo est de nouveau montrée à l'occasion des expositions "Licht na Galeria Nieuwe Vide" (Haarlem, Pays-Bas) en 2011 et "Cruzeiro do Sul" (Sao Paulo) en 2015. Née à Sao Paulo en 1961, Dora Longo Bahia est une artiste multimédia. Elle commence des études de droit, mais, lors d'un voyage au Pérou, avec pour seul compagnon son sac à dos, elle rencontre une jeune espagnole étudiante en psychologie qui lui conseille d'arrêter ses études pour se consacrer à l'art. Ce qu'elle fait. Dés 1984, son travail recouvre divers domaines : scénographie, dessein, illustration et performance.
En 1987, elle obtient sa licence en Education Artistique à la Faculté d'Arts Plastiques de la Fondation Armando Alvares Penteado (Faap), où elle est alors élève de Nelson Leirner, duquel elle héritera un regard critique vis à vis du système de l'art. A cette époque, elle crée des gravures mettant en scène des héros de comics. Elle est aussi illustratrice pour le journal Folha de Sao Paulo à partir de 1993. Elle enseigne la peinture à la Faap de 1994 à 2013. En 1997, elle participe à la VI Biennale de La Havane au Centre d'Art Contemporain Wifredo Lam. De 2000 à 2003, elle travaille sur sa thèse en Poétique Visuelle à l'Ecole de Communication et d'Arts de l'Université de Sao Paulo et obtient sa maîtrise. En 2010, elle soutient sa thèse de doctorat en Poétique Visuelle à l'USP pour lequel elle reçoit le Prix CAPES de Tese qui récompense chaque année le meilleur travail de recherche d'un doctorant brésilien. Elle enseigne actuellement les Arts Visuels dans cette même université. Elle participe à la XXVIII Biennale de Sao Paulo, en 2008. La même année, elle reçoit le Prix Cifo de la Fondation d'Art Cisneros Fontanals. Dans les années 1990, ses peintures révèlent une certaine condition urbaine, la sienne, et traitent de thèmes comme la violence, le sexe et la mort. Ses peintures traitent directement de la brutalité des grandes villes, montrant des gens ordinaires et la violence des faits divers qui les concernent quotidiennement dans les journaux, elles donnent ainsi à ces drames individuels une dimension universelle. Après cette période, l'artiste commence une production d'œuvres pour lesquelles elle utilise des photos d'albums de souvenirs familiaux, puis, plus tard, de paysages. Dans la série Imagens Infectadas, 1999, un ensemble de sérigraphies et d'eau-forte, elle met en évidence l'action du temps sur les mémoires, en présentant des images du quotidien altérées et détériorées par l'action des moisissures. Pour l'œuvre Who's Afraid of Red ? (Honey Moon), 2000, elle utilise sa propre mémoire et transpose en peinture une photo des ses parents en lune de miel. L'image prend une apparence blanchâtre, référence à un souvenir, passé. A cette peinture sont ajoutées des marques, coupures, égratignures, et autres interventions agressives de couleur rouge. Le titre de l'œuvre vient de celui d'une autre du peintre américain Barnett Newman : Who's Afraid of Red, Yellow and Blue III, déchirée par un visiteur lors de son exposition. La violence n'est jamais très loin dans l'œuvre de Dora ; en 2010, avec Trash Metal, première exposition individuelle à la Galeria Vermelho, où vidéos, installations, peintures et photos abordent la violence le l'Homme envers lui même, envers les autres, la violence de la société de consommation, la guerre, thème qui devient dés lors majeur pour l'artiste, en témoignent les multiples expositions Desastres da Guerra en 2013 et 2017. Son approche de la violence s'est inversée : elle tente de donner à l'horreur collective de la guerre l'effet d'un drame qui atteindra chacun individuellement, dans son être, sa subjectivité, faisant d'un malheur lointain dans le temps et/ou l'espace un sentiment bien réel pour le spectateur. Elle use de médias variées (peinture, photo, installation audio et vidéo, film, livre), mais se définie comme une créatrice d'images. Nombreuses de ses peintures sont conçues sur une base de photographies projetées sur un support bidimensionnel. L'utilisation de la figuration représente un aspect important de son travail, qui attire l'attention sur la matérialité et l'action du temps auquel les images sont destinées. Elle entretient un rapport particulier avec la musique, surtout le punk rock et son éthique DIY. Elle aime cette "culture de garage, parce que c'est un langage facile, moins prétentieux, avec cette énergie qui tente de faire beaucoup avec pas grand chose. Sans virtuosité, sans que tout soit impeccable." Ainsi entre 1992 et 1995, elle est bassiste du groupe Disk-Putas avec lequel, en marge des concerts, elle réalise des performances. Elle fera aussi partie des groupes Blà Blà Blà, Verafischer et Maradonna. Expositions personnelles récentes : “Cinzas”, Galeria Vermelho (São Paulo, SP, 2017), “Escalpo Carioca”, Galeria Vermelho (São Paulo, SP, 2011), “Trash Metal”, Galeria Vermelho (São Paulo, SP, 2010), “AcordaLice”, Galeria Luisa Strina (São Paulo, SP, 2006) et “Marcelo do Campo 1969-1975”, Centro Cultural Maria Antônia (São Paulo, SP, 2003). Expositions collectives notables : Avenida Paulista (MASP, São Paulo, 2017), “Flam”, Arti et Armiticiae (Amsterdam, Holanda, 2012), “The Spiral and the Square”, Trondheim Kunstmuseum (Trondheim, Noruega, 2012), “Licht”, Nieuwe Vide (Haarlem, Holanda, 2011), “Los Matices Del Por Qué”, Museo de los Metales (Cuenca, Equador, 2011) et “MDE11”, Museo de Antioquia (Medellín, Colômbia, 2011). Dora Longo Bahia est représentée par la Galeria Vermelho. Sources : www.55sp.art, www.escavador.com, www.premiopippa.com, www.galeriavermelho.com.br, www.deepthroat.fr, enciclopedia.itaucultural.org.br, entretenimento.uol.com.br
"Cruzada", Cinthia Marcelle 2010, 8'36" Seize musiciens arrivent des quatre extrémités d'un croisement, quatre sur chaque chemin, chaque groupe revêt une couleur différente : jaune, rouge, bleu, vert. Les quatre groupes (un avec les cymbales, un autre avec la caisse claire et la grosse caisse, un troisième avec les trompettes et les trombones et un dernier avec les saxhorns et les tubas), chacun leur tour, entrent en scène : ils jouent leurs instruments de façon chaotique, en marchant jusqu'à atteindre le centre de l'intersection. Lorsqu'ils s'y retrouvent tous, face à face, un duel semble commencer mais il se transforme en une chorégraphie dans laquelle les musiciens échangent leurs places : ils forment à présent quatre groupes identiques, aux couleurs et instruments mixtes. Au son d'une même musique finalement jouée par l'ensemble des musiciens en harmonie, ils quittent le centre du croisement, d'un même mouvement, et se dispersent aux quatre coins de l'intersection. Cruzada, qui appartient à la Collection Videobrasil, compose avec Fonte 193 (2007) et 475 Volver (2009) une trilogie, présentée comme telle pour la première fois au Brésil à l'été 2016 au Galpao VB. La pratique poétique perçoit la langue de la vie quotidienne comme un langage usé par cette même vie ; les mots perdent du sens à force d'utilisation, les énoncés vagues ne traduisent que peu notre expérience du monde. Ainsi, la force de la poésie réside probablement dans sa capacité à restaurer la vitalité et l'expressivité des mots, à chasser le voile de l'ordinaire qui recouvre le monde, le faire voir comme pour la première fois. C'est cette idée qui traverse la Trilogie de Cinthia Marcelle : à travers des lieux et objets communs dans un contexte singulier, les œuvres distordent notre perception du monde pour lui rendre toute sa fraîcheur et sa puissance. Le plan large statique en plongée organise l'espace et nous montre seulement le paysage au sol où a lieu la chorégraphie, isolée et libérée de toute interférence extérieure. Proches de la performance, les vidéos de Trilogie questionnent les idées d'origine, de temps, de langage, mais là où Fonte 193 et 475 Volver problématisent une expérience cyclique du temps par une action solitaire, récurrente et sans but apparent, Cruzada donne à percevoir le temps à travers le langage musical qui structure d'une certaine manière un récit dans la vidéo. La confrontation, puis rencontre, des quatre groupes de musiciens résulte en l'émergence d'une nouvelle œuvre (musicale) dans l'œuvre, d'une nouvelle poésie au sein même de la poésie de l'œuvre, d'un langage dans le langage ; une opération métapoétique esthétique et raffinée, une expérience visuelle et sonore autant qu'intérieure pour le spectateur. Une mise en abyme de la pratique poétique au service d'une œuvre à la poésie subtile et multiple.
Cinthia Marcelle de Miranda Santos, plus connue sous le nom de Cinthia Marcelle est une artiste visuelle brésilienne, née en 1974 à Belo Horizonte. Elle est diplômée des Beaux-Arts de l'Université Fédérale de Minas Gerais (1996-99). En 2003, on lui décerne la Bourse Pampulha et elle est sélectionnée pour le programme de résidence Very Real Time, au Cap, où elle crée sa première série photographique, Capa Morada, exposée à la IX Biennale de Lyon (2007). Entre 2004 et 2005, elle réalise des vidéos d'insertions de performances dans le circuit urbain, dont Confronto, récompensée à la V Mostra du Programme d'Expositions du CCSP (2005), monrée à la IX Biennale de La Havane (2006) et dans la collection MAM d'Oca (Pavillon d'exposition Lucas Nogeira Garcez situé dans le Parque do Ibirapuera à Sao Paulo)(2006). A partir de 2006, elle acquiert une renommée internationale en remportant la première place du Prix International pour la Performance de Trente. Les années suivantes, ses recherches s'orientent vers l'invention d'images de synthèse comme dans la vidéo Fonte 193, montrée au Panorama de l'Art Brésilien (2007-2008) et dans l'exposition collective Nova Arte Nova (2008). L'artiste utilise surtout la photographie et la vidéo pour témoigner des effets qu'ont ses installations et ses performances sur l'ordre naturel des choses. Le travaille de Marcelle est particulièrement inspiré par le chaos et le tumulte des possibilités rencontrées dans la vie quotidienne. Elle tente de s'éloigner de ce chaos et de réorganiser formellement le désordre, crée des situations qui défient nos règles de comportement conventionnel en y introduisant des connections et coïncidences humoristiques. C'est l'un des buts principaux de son travail, les coïncidences et les simultanéités que nous ne percevons pas dans notre vie quotidienne deviennent de l'art aux yeux de l'artiste. Ce sont des répétitions qui questionnent le temps, l'utilisation de l'espace et son but. Elle réassigne les objets, les matériaux, les procédures du quotidien, les montre sous un jour nouveau et nous amène au delà de l'évidence en donnant un nouveau sens à des objets communs. Concises dans leur langage, beaucoup de ses vidéos présentent des images de synthèse et de longs plans fixes qui formalisent cette non-familiarité au cœur de l'ordinaire. En somme, un processus qui vise à observer l'art présent dans la vie de tous les jours. Elle a présentée plusieurs expositions monographiques récemment dont The Family in Disorder : Truth or Dare, Modern Art Oxford, Oxford, RU (2018); MoMA PS1 (2016), NY; Secession, Vienne (2014); Centro Cultural Banco do Brasil [CCBBR], Rio de Janeiro (2013); Centre d'art Pinchuck, Kiev, Ukraine (2012). Et a aussi participé à d'importants évènements ou expositions collectives dont la Biennale de Venise (2017); la Biennale de Sharjah, EAU (2015); Musée d'art moderne, Rio de Janeiro (2013); la deuxième New Museum Triennal, New York (2012); Tate Level 2 Gallery, Londres (2012)etc. Cinthia Marcelle a reçu de nombreux prix internationaux, une Mention Spéciale pour Participation Nationale à la 57e Biennale internationale de Venise, le Prix Future Generation de la Fondation Victor Pinchuck (2010) et le prix TrAIN artist in residency à Gasworks, Londres (2009) notamment. Elle vit et travaille actuellement à Sao Paulo et est représentée par les galeries Galeria Vermelho, Silvia Cintra + Box 4 et Sprovieri Gallery. Sources : silviacintra.com.br, www.sprovieri.com, www.ufrgs.br, www.galeriavermelho.com.br, site.videobrasil.org.br, myartguides.com, daniname.wordpress.com
"Tyger", Guilherme Marcondes 2006, 4'31" Un tigre géant apparaît mystérieusement dans une grande ville pour révéler la réalité cachée d'une nuit ordinaire. Il traverse une jungle urbaine dont, sur son passage, les habitants se transforment en paresseux, singes, et autres animaux sauvages, les voitures en escargots, les fans de foot en insectes, les hipsters en toucans (bien vu). La ville elle-même devient finalement une véritable forêt tropicale sur laquelle règne, en surplomb sur une colline, ce tigre majestueux. Voyage sauvage et onirique sur fond de rock psychédélique puissant. Tyger est un court métrage d'animation inspiré du poème du même nom de William Blake. Sont utilisées ici plusieurs techniques, créant ainsi un équilibre entre la perspective narrative et le chaos présents dans le poème. Au milieu d'animations variées (image de synthèse, illustration manuelle) plus "classique", le tigre est une marionnette filmée en prise de vues réelles et manipulée par trois ombres, personnages vêtus de noir de la tête aux pieds, style qui rappelle le théâtre Bunraku. "Notre intention n'est pas d'illustrer ou de rendre hommage au texte original. C'est un de nos poèmes favoris et la vision dystopique du monde moderne de Blake est encore forte aujourd'hui. Même si elle est différente de celle des autres poèmes de Songs of Experience, recueil dans lequel Tyger est publié à l'origine, elle nous donne à ressentir un soupçon d'émerveillement en même tant qu'une peur du progrès. Le tigre est aussi dangereux qu'il est merveilleux et cette ambigüité nous empêche d'avoir une vision romantique purement négative de la société." A propos de la multiplicité des techniques utilisées, il déclare : "Je voulais créer un contraste entre le "réel" filmé et le "faux" animé. La figure fantastique du tigre paraît plus palpable que les personnages animés qui peuplent la ville autour de lui. Bien sûr, les marionnettistes sont l'image la plus importante du film ; elle joue avec l'idée de contrôle et de perception de la réalité. Qui a le contrôle ? Le tigre ? Les marionnettistes ? Le réalisateur ? Les spectateurs ?"
Guilherme Marcondes, né en 1977, est un cinéaste brésilien originaire de Sao Paulo qui vit à New York. Il a commencé sa carrière en tant qu'illustrateur. Aujourd'hui ses courts métrages ont été vus à un nombre incalculable de festivals et le plus connu, Tyger, a remporté plus de 20 prix internationaux dont deux à Clermont-Ferrand et le Prix des Réalisateurs à Anima Mundi. Son dernier film, Caveirao, a été montré pour sa première récemment à SXSW. Il travaille avec l'animation depuis le début de la décennie mais sa carrière internationale commence véritablement en 2005, alors qu'il dirige la campagne de lancement des MTV Europe Music Awards. Son travail se distingue pour combiner différentes techniques en prise de vues réelles et animation, dans le but de créer des mondes immersifs, le tout avec un attachement particulier à la direction artistique. Il a aussi dirigé d'autres sortes de projets, du spot TV, au contenu interactif pour des clients tels que Britsh Gas, Google, Hyundai, Audi et Pepsi. Guilherme Marcondes a travaillé avec d'importantes sociétés de production à travers le monde : MTV International à Londres, Motion Theory à LA, Hornet Inc. à NYC. Il a été invité à différentes conférences dans des festivals, Anima Mundi et Clermont-Ferrand ou des universités, comme l'USC LA, la School of Visual Arts de Princeton et le MIT, où il a dirigé un atelier d'une semaine sur le développement des "Storyworlds". Il fait également partie du jury pour la MIT Creative Arts Competition. Il est actuellement Directeur de la Création aux bureaux newyorkais de Lobo. Sources : www.guilherme.tv, zoamorphosis.com, www.imdb.com, www.telerama.fr, www.animamundi.com.br, www.birdo.com.br
"Estado Liquido", Fernanda Ramos 2015, 4'04" Le 5 novembre 2015, le barrage de Bento Rodrigues, petit village dans l’état de Minas Gerais au Brésil, rompt. Il entraîne l’écoulement de millions de tonnes de boue toxique issues de l’exploitation d’une mine de fer. contaminant l’eau et la terre sur plus de 500km. Documentaire experimental, realisé à partir de time-lapses et d’animation de photographies prises dans le district de Mariana 40 jours après la catastrophe, “Estado Liquido” evoque les déchets incontrôlés et leurs consequences dramatiques sur l’environnement. Le film nous montre des paysages où règne la desolation, terres sauvages marquées pour des années d’une cicatrice laissée par les boues destructrices. Les déchets toxiques sont une fracture, une perturbation dans le flot continu du temps qui passe et des paysages naturels qui défilent. Le film se divise en trois parties : - une introduction, où le ciel et le paysage ont l'air presque normaux, mais où l'on remarque que quelque chose n'est pas à sa place ; - une image qui représente le barrage, suivie d'une métaphore sur l'exploitation abusive des ressources naturelles, puis la rivière de lave et le sang qui commence à couler ; - le résultat de tout ceci : la dévastation, la mort, les animaux déplacés, la nature qui court à sa perte. Et de nouveau, la métaphore pour renforcer l'idée de l'exploitation incontrollée de la nature, conséquence de la cupidité humaine. La musique de la bande originale a été composée dans le but d'accentuer ces idées de déplacement et de perturabtion, avec des dissonances, un rhythme irrégulier et des textures sonores lourdes. "On n'a pas beaucoup parlé de cette immense tragédie. J'ai essayé de trouver un moyen d'exprimer toute cette horreur avec des images hyper-réalistes, des couleurs saturées, afin de réussir à créer quelque chose de "radioactif"."
Fernanda Ramos est diplômée en Cinéma et vidéo de l’ECA (Ecole de Communication et d’Arts) de l'Université de São Paulo. Ses films utilisent la photographie ; depuis 2000, elle dirige sa propre société de production, Jugular Filmes, spécialisée dans l'animation à partir de photos et le time-lapse. Elle a réalisé plusieurs courts métrage suivant cette technique dont Jugular (1997, 35mm, 4 min)( Meilleur Court Métrage - Festival de Curtas-metragens 1997 / Contribution au langage cinématographique - III Festival Universitário de Cinema) , Defrag (2003, miniDv, 4 min), EV-03 (miniDV, 2003, 4min), Suspense Com Grama e Folhas (2003, miniDV, 4 min), Arpoador (miniDV, 2005, 4min)(remarqué par le jury au Festival Cine-Vídeo de Gramado de 2005) et Estado Líquido (2016, fullHD, 4 min)(Meilleur Réalisateur - ArtNonStop FF). Jugular Filmes réalise aussi des time-lapses pour des entreprises de BTP et d'architecture. En marge de son travail vidéo, sa série de photographies monochromatiques Telecomunicaçao reçoit la mention honorable aux International Photography Awards de la Fundaçao Lucie en 2014. Sources : Galeria Vermelho, jugularfilmes.com, file.org.br, www.telabrasileira.com.br
"RATSREPUS" - Fabiano Rodrigues 2015, 1'15" La vidéo présentée est une composante de l'exposition RATSREPUS, crée par l'artiste Fabiano Rodrigues et le skateur professionnel Akira Shiroma, à Rio. Ce projet mêlant skateboard et art contemporain, commandé par Adidas Originals sous la direction de Lucas Ribeiro, fait partie d'une campagne globale de promotion du célèbre modèle de baskets "Superstar" ; il a pour but l'implosion du concept de ce qu'est une "superstar". Si dans le monde "pop" les superstars se démarquent grâce à leur visage, cela n'a aucune espèce d'importance dans le skate : c'est ce que tu fais et ta manière de le faire dont tout le monde se souvient. Les mouvements de ton corps et de ta planche en disent plus sur toi que ton visage. C'est ce que semble dire l'œuvre...mais pas seulement... De l'obsession de Fabiano pour le héros de comics Superman, vient l'idée d'utiliser le personnage de Bizarro, clone raté de Superman dans un univers parallèle où tout est inversé, étrange et dépourvu de sens. (On remarquera d'ailleurs que RATSREPUS n'est rien d'autre que SUPERSTAR écrit à l'envers...) De l'univers de Bizarro vient l'inspiration pour l'interprétation, le décor, le montage et les collages. Imaginez deux superstars du skate dans le monde de Bizarro. Ils déambulent sans tête à travers un monde de photomontages monochromes, entre les lignes de fuite, dans leurs costumes étranges et élégants. Cidade das Artes, le monumental projet architectural du quartier de Barra, devient la "zone fantôme" idéale pour la production, dont la bande son est aussi composée par Fabiano. Entre disfonctionnement du mouvement et déconstruction du langage corporel du skateur, futurisme, surréalisme et art contemporain : 1min15 de film étrange et esthétique. Fabiano Rodrigues est né à Santos, Sao Paulo, en 1974. Son premier contact avec la photo se fait alors qu'il est encore skateur professionnel, devant l'objectif. Son intérêt pour la composition, la motion-capture et l'architecture le pousse à passer derrière l'objectif et à photographier d'autres skateurs dans l'espace urbain ; il était reconnu en tant que skateur, il l'est aujourd'hui aussi en qualité de photographe autodidacte. En quête d'un langage capable de traduire ses ambitions expressives et performatives, Fabiano a développé depuis 2010 une recherche personnelle à travers divers autoportraits de ses performances sur sa planche. Il shoote avec un appareil Hasselblad utilisant une télécommande, il capture le climax de son propre mouvement pour une composition au cadre préalablement défini. Ce sont toujours des tirages uniques, souvent en noir et blanc, qui explorent l'histoire et le répertoire de la gestuelle du skate, ainsi que sa relation particulière avec la ville, son architecture et le mobilier urbain. "Ma précision performative est parfois en harmonie, parfois en rupture, avec les formes architecturales, en résultent des images géométriques, dessinées par un magnifique jeu de lumière et d'ombres." Dans ses choix de décors, on remarque un certain penchant pour les monuments architecturaux, comme les bâtiments conçus par le célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer. Il déclare lui-même préférer les constructions symboliques et modernistes. Fabiano a reçu deux fois de suite le Banco Espirito Santo Acquisition Prize en 2012 et 2013, et deux de ses œuvres ont été données à la collection de la Pinacoteca do Estado de Sao Paulo, puis plus tard exposées dans le cadre de l'Arte Contemporanea Brasileira à l'Estaçao Pinacoteca. Sa relation artistique avec cette institution lui a permis de prendre une série de photos à l'intérieur même du musée, explorant ainsi l'interaction du corps avec la perspective, dans le cadre du projet lauréat de revitalisation par un autre architecte célèbre, Paulo Mendes da Rocha. Fort de cette expérience, suivent une série de photographies de skate en partenariat avec diverses institutions comme le MALBA (Buenos Aires), la Fundaçao Bienal de Sao Paulo, le MAC Sao Paulo ou encore le centre culturel de Poznan en Pologne. Il organise sa première exposition personnelle, AUTOCONTROLE, à la Gallerie Logo de Sao Paulo en juin 2014. Sources : konbini.com, oye-magazine.com, www.andrearehder.com.br, vimeo.com, www.redbullillume.com
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"A Thousand Kisses", Richard Goldgewicht 2017, 16'38" Séparés par la peur des persécutions dans l'Allemagne Nazie de 1933, à Berlin, un jeune couple juif élabore des plans un peu vagues dans le but de se retrouver, hors de danger, sur les côtes tropicales du Brésil. Les nouvelles lois du Troisième Reich sur l'immigration forcent Moses, juif polonais, à quitter Berlin. Il propose à sa bien-aimée de partir ensembles vers l'Amérique du Sud, mais Natalia, juif polonaise originaire d'un "territoire germanique" et donc pas obligée de quitter le pays, préfère étonnamment rester, malgré la séparation que cela implique. C'est une berlinoise, fière de l'être, elle y aime la vie, elle est fière de son travail. A Thousand Kisses est inspiré d'une véritable correspondance retrouvée et traduite par Eitan Rosenthal (petit fils du couple et producteur du film) 80 ans plus tard à Sao Paulo, dont les lettres originales écrites par Moses Waldman tentent de persuader sa fiancée restée à Berlin de le rejoindre et de commencer une nouvelle vie au Brésil. Les lettres amoureuses, toutes assidûment signées de la formule "A Thousand Kisses, your Moses", et le matériel épistolaire, timbres, enveloppes, visas et papiers de voyage, servent au film de tissu graphique à leur relation à distance. La direction artistique reconstruit et imagine le Berlin de 1933 : le point central est le grand magasin juif dans lequel a travaillé Natalia avant que celui-ci ne soit récupéré par les nazis puis plus tard rebaptisé "Hertie". En parallèle, le mouvement de résistance juif, un cabaret secret de contre-culture et sa satire d'Hitler en dentiste cauchemardesque. A l'opposé, de l'autre côté de l'océan, des aperçus du Rio de Janeiro de la même époque, sûre et idyllique, où Moses rêve de retrouver son amour déjà loin de lui depuis trop longtemps. Si les lettres traduisent clairement l'état d'esprit et les plans de Moses, il est impossible de savoir exactement ce qui motiva réellement Natalia à rester durant ces quelques mois, avant de le rejoindre finalement. ""Thousand Kisses", la formule répétitive et attentionnée, révèle la nature obsessive de l'amour inassouvi ; un amour sans pudeur qui s'exprime totalement, aussi bien dans son intimité que dans ses démonstrations les plus manifestes, avec toutes ses idiosyncrasies, ses insécurités et une certaine dose d'humour juif." "La vulnérabilité confiante qui défini Moses, les retrouvailles finales avec Natalia au Brésil - que se soit par amour véritable ou par crainte d'Hitler - donnent à A Thousand Kisses l'atmosphère particulière d'un conte, teinté des difficultés du contexte historique et de son histoire d'amour romantique et pragmatique, empli d'un charme léger irrésistible fait d'ironie et de poésie ordinaire." Richard Goldgewicht
A Thousand Kisses est une collaboration créative d'artistes du Brésil (Iaara Rosenthal, Guto Carvalho, Gorod Gorodetcki, Cristiano Pinheiro), des Etats-Unis (Darcy Brislin, Emanuele Arnone), d'Allemagne (Christian Oliver, Elke Sommer), d'Irlande (Alan Dunne) et d'Uruguay (Gustavo Wenzel, Santiago Germano, Gaston Pérez), initiée en 2015 et financée par des subventions culturelles brésiliennes. Une avant-première a lieu à l'automne 2017 au Friedrichshain-Kreuzberg Museum à Berlin, la grande première mondiale se déroulera à Annecy à l'occasion du Festival International du Film d'Animation édition 2018. Richard Goldgewicht est né en 1975 et a grandi à Rio de Janeiro. Il a écrit et réalisé un "mélange électrique" (selon ses propres mots) de films documentaires ou de fiction, d'animation ou en prise de vues réelles. Richard arrive à Los Angeles pour la première fois à 21 ans pour étudier le cinéma à UCLA. Il débute en créant du contenu sur les coulisses de maisons de disques et de sociétés de production cinématographique, ainsi qu'un certain nombre de vidéos promotionnelles pour la communauté juive. Il entre dans le monde des longs métrages avec le documentaire animé Pablo. Racontée par Jeff Bridges, l'histoire du film est celle de Pablo Ferro, l'artiste lié à la contreculture à qui l'on doit l'apparence et la force de la partie graphique de nombreuses œuvres de Stanley Kubrick et Hal Ashby. C'est l'un des premiers à avoir fait du graphisme du titre d'un film un élément emprunt de sens. Le film met en scène nombre d'acteurs et réalisateurs brillants qui ont collaborés avec Ferro ; la première à lieu à Rotterdam en 2012, au Gala d'Ouverture du Los Angeles Latino Film Festival, et suit ensuite le circuit des différents festivals internationaux. On compte parmi ses premiers travaux des courts métrages primés comme Blue Rondo (2000), inspiré par le morceau de jazz expérimental "Blue Rondo a la Turk" de Dave Brubeck, Tel Aviv (2004), portrait comique du conflit au Moyen-Orient, mais aussi deux autres documentaires, Lost Town (2013) et Gameplay (2014); tous se sont également vendus à l'international. Ses films couvrent un éventail de sujets très vaste : de la musique au design graphique, de l'antisémitisme, des relations entres les Etats-Unis et le Mexique, à un monde de technologie dystopique, et ce toujours avec une touche d'humour et de légèreté. Richard est actuellement en pré-production du film noir de science-fiction Send Her My Love, dont le tournage est prévu à LA et Reykjavik pour l'été 2018. Il développe dans le même temps d'autres projets : Clandestino, thriller à suspense centré sur le changement d'identité, The Beautiful Game, adaptation à l'écran du best-seller d'Alex Bellos "Futebol, The Brazilian Way of Life", voyage à travers la culture brésilienne dans le yeux d'un journaliste de foot brésilien. Il partage son temps entre Rio et Los Angeles et cherche à produire un cinéma dans la veine de la grande tradition hollywoodienne : passerelle entre des cultures diverses, avec une riche sensibilité au monde multiple. Sources : www.goldgewicht.net, www.imdb.com, www.thousandkisses.com
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