Dossier de présentation - Laurentiu DIMISCA

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Dossier de présentation - Laurentiu DIMISCA
Dossier de présentation
Dossier de présentation - Laurentiu DIMISCA
Sommaire

Décod’Art, animation européenne                                 page 1

Calendrier                                                      page 2

Présentation du Musée d’Art Brut de Lapalisse                   page 3

Les artistes exposants                                          page 4

Présentation des artistes                                       page 5

Liste des œuvres exposées                                       page 16

Présentation du Point Information Jeunesse Vichy Val d’Allier   page 18

Présentation du Centre d’information Europe Direct Allier       page 19
Dossier de présentation - Laurentiu DIMISCA
Décod’Art, animation européenne

L’exposition « Décod’Art », présentée du 7 septembre 2011 au 16 mars 2012 s’inscrit dans
le cadre des animations proposées par le Centre d’Information Europe Direct Allier en
partenariat avec le Point Information Jeunesse Vichy Val d’Allier afin de sensibiliser le public à
la diversité culturelle européenne.
Cette exposition est proposée dans différents lieux du Département de l’Allier, et confronte
pour la première fois en France dans un projet d’envergure, des œuvres de l’Art Brut d’artistes
européens.
Cet art « hors des sentiers battus » trouvera une originalité dans son concept d’exposition.
L’idée est de proposer une exposition itinérante qui fasse la présentation de l’Art Brut en
Europe.
Préparée par le Musée d’Art Brut « L’Art en Marche » de Lapalisse avec le soutien de
collections de particuliers, cette exposition présente de manière originale car itinérante, l’art
brut en Europe.

L’Art Brut, c’est l’art pratiqué par des personnes qui, pour une raison ou pour une autre, ont
échappé au conditionnement culturel et au conformisme social : solitaires, inadaptés,
pensionnaires d’hôpitaux psychiatriques, détenus, marginaux de toutes sortes.
                                                                                Michel Thévoz

 « L’« art brut »
Nous entendons par-là des ouvrages exécutés par des personnes indemnes de culture artistique
dans lesquels donc le mimétisme, contrairement à ce qui se passe chez les intellectuels, ait peu
ou pas de part, de sorte que leurs auteurs y tirent tout (sujets, choix des matériaux mis en
œuvre, moyens de transposition, rythmes, façons d’écriture, etc…) de leur propre fond et non
des poncifs de l’art classique ou de l’art à la mode.
Nous y assistons à l’opération artistique toute pure, brute, réinventée dans l’entier de toutes
ses phases par son auteur, à partir seulement de ses propres impulsions… »
                                                                                       Jean Dubuffet
                                                 L’Art brut préféré aux arts culturels, octobre 1949

La curiosité insatiable de Jean Dubuffet l’a porté à s’intéresser à des œuvres à forte inventivité,
réalisées par des personnes sans formation artistique, souvent des laissés-pour-compte de la
société. En 1945, il réunit l’art des malades mentaux, des autodidactes, des médiums sous
l’appellation « art brut » et commence une importante collection dont il fait don à la Ville de
Lausanne en 1971.

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Calendrier

 Expo à Moulins       Expo à Souvigny       Expo à la Mairie de    Expo à Saint-      Expo à la Maison    Expo à Bellenaves     Expo au Centre
                                                 Jaligny             Clément            de retraite                               Hospitalier
    Hôtel du          Espace St Marc                                                     d’Ebreuil       Point Info Tourisme     Spécialisé de
  Département-                                                                                                                 Ainay-le-Château
                                                                                        Foyer de vie

      Du 7              Du 1er au 13         Du 29 octobre au       Du 12 au 24      Du 26 novembre au        Du 3 au 22       Du 24 février au 16
au 20 septembre        octobre 2011         09 novembre 2011      novembre 2011      08 décembre 2011        février2012           mars 2012
     2011
                       (expo fermée au
                      public le 08 et 09)

 Lancement de         Vernissage le                                Vernissage le                           Vernissage le 3
   l’exposition       samedi 1er oct                              samedi 12 nov à                           février à 18h
  itinérante et                                                        11h
    vernissage
    mercredi 7
    septembre
       à 18h

Visite commentée        Animations                                  Ateliers avec
par Luis MARCEL       diverses avec le                            l’école primaire
  (Directeur du        Centre social
Musée de l’Art Brut
  de Lapalisse)

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Présentation du Musée d’Art Brut de Lapalisse
Ouvert par l’Association L’Art en Marche en 1997, le Musée de l’Art Brut de Lapalisse est un
espace unique en Europe. Il fait figure de référence pour tous les connaisseurs et amateurs de
l’Art Brut.

A l’image de sa façade extérieure, le musée renferme en ses murs des œuvres tout aussi
exceptionnelles qu’inattendues.

Vous découvrirez sur 2 600 m², plus de 350 artistes de toutes nationalités, réunis avec passion
depuis une quinzaine d’années par le galeriste et amateur d’art Luis Marcel.

S’amoncellent dans cette ancienne usine de maroquinerie aménagée en espace culturel et
artistique, des centaines d’œuvres souvent très colorées d’où se dégagent une fraîcheur et une
spontanéité qui ravivent nos sens.

Le musée de L’Art en Marche est effectivement un musée en marche, entièrement régi par le
mouvement. Ces créateurs hors normes, tous autodidactes, sont imprévisibles et novateurs. On
sera ainsi surpris par la rencontre des Don Quichotte de Claude Brugeilles ; amusé par les
personnages animés de Joël Barthes ; ému, choqué ou attiré par les dessins de Rose-marie
Kockzy et les curieuses sculptures de Jacques Braunstein… Tout comme la multiplicité des
sensations ressenties dans ce lieu, la diversité des techniques et des matériaux insolites fait
l’attrait et la nouveauté de ce musée.

« C’est un art populaire, l’art de tout le monde, pour tout le monde », aime à dire Luis Marcel,
fondateur de L’Art en Marche. Ce dernier, ayant pour motivation essentielle de rendre
populaire les manifestations artistiques et culturelles, organise avec son équipe des expositions
thématiques telles que La Vigne et le Vin, Le Cochon, La Fanny… L’originalité des œuvres
présentées permettent à un très large public d’y accéder. Des spécialistes aux non-initiés, tous
y trouvent le plaisir de déambuler dans ce labyrinthe créatif à la découverte de cet art si
souvent ignoré.

Cet intérêt a amené tout naturellement l’Association à développer des ateliers de pratiques
artistiques et devient pour l’enseignement un outil pédagogique où enfants et artistes se
rencontrent et collaborent avec enthousiasme. Des stages ouverts à tous sont également
proposés à chaque période de vacances dans l’enceinte du musée. Animés par des artistes, ces
stages ont pour objectifs d’appréhender et de pratiquer différentes techniques artistiques et
permettent à chacun de s’exprimer et laisser libre court à son imagination.

Contact :
L’Art En Marche
9 avenue du 8 Mai 1945
03 120 LAPALISSE
Tel : 04 70 99 21 78
luis.marcel@art-en-marche.fr
www.art-en-marche.fr

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Les artistes exposants
José Luis ALLUÉ          Espagne

Philippe AZEMA           France

CHICHORRO                Portugal

Hanna CHROBOCZEK         Pologne

DIMISCA                  Roumanie

Pépé DONATE              Espagne

Rosemarie KOCZY          Allemagne

Agnan KROICHVILI         France

Yannick LEIDER           Pologne

MOSS                     France

Cristina TAVARES         Portugal

Karen THOMAS             Angleterre

Alfred TROUVÉ            Belgique

VITALIS                  Lituanie

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Présentation des artistes

José Luis ALLUÉ
1962
né en Espagne à Saragosse
Pour José Luis ALLUÉ, l'art est un jeu plus qu'un travail.
Le jeu, pourtant, n'est pas anodin, il parle de l'homme à travers les religions afro-cubaines, la
"santeria", le vaudou – religions animistes qui n'ont plus de secret pour lui.

ALLUÉ jongle avec les couleurs et les dieux de la mythologie cubaine.
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Philippe AZÉMA
1956
né en France
Une enfance disséminée dans le Sud, entre Hérault, Camargue et Tarn.

Séances de pêche au poisson-chat sur le Tarn, visites de fermes à l'abandon, visionnages de
films de « Maciste », acquisitions d'allumettes aux anchois, rues de Béziers, J.O. Curwood,
« Akim », Dickens, et, par hasard l'ESSM, de PPP, taureaux, soleil, cahiers brouillons, stylos.

Scolarité approximative, CET de comptabilité avec fuite.
Un peu plus tard, études aux Beaux-Arts de Toulouse, une année. Utilisation intensive de
bouteilles d'encre rouge. Grand intérêt pour le rouge et la fluidité, puis fuite.
Plus tard, essais de peintures sur toile avec pinceaux mais désintérêt pour ces techniques.
Plus tard, ouvrier agricole, pendant quinze ans. Peintures avec rasoir puis bâtons taillés en
pointe, papier, ombres. Rouge noir jaune.
En gros c'est ça.
                                                                               Philippe AZÉMA 2001

Il n'a pas appris à peindre, mais il sait peindre. Et il le prouve sur des formats immenses, des
papiers marouflés sur toile.
La palette réduite aux couleurs de son pays de naissance, le jaune et le rouge, sang et or, sang
du taureau, or du soleil et des habits de lumière des « maestros » qui affrontent les taureaux
dans l'arène.
Oui, les couleurs occitanes, catalanes et espagnoles sont le rouge et le jaune. Azéma les décline
en une quantité impressionnante d'oranges.
Le noir sert à raconter l'histoire, peindre les hiéroglyphes qu'il nous faut déchiffrer.
                                                                                  Luis MARCEL 2006

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Dossier de présentation - Laurentiu DIMISCA
Mario CHICHORRO
1932
né au Portugal à Torrès Vedras
L’EMPIRE BAROQUE DE CHICHORRO

« À première vue, on pourrait considérer CHICHORRO comme un artiste naïf voire comme un
tenant de l’art brut, mais cet ancien étudiant en architecture possède trop d’intelligence et de
finesse pour qu’on s’arrête seulement sur cette notion. Plus simplement, CHICHORRO s’est
délibérément forgé le langage et le style d’un artiste baroque, totalement baroque qui entend
donner une triple vision insolite et fantastique des formes, de l’espace et des couleurs, tout
comme il « baroquise » les mythes et les symboles avec le même expressionnisme ivre de
liberté. À partir de formes, de bas-reliefs et de frises taillés dans l’aggloméré de bois, l’artiste de
Canohès projette un univers sidérant où s’entremêlent le fantastique et l’onirique, l’humour et
la dérision, les mythologies du passé et celles du présent, le quotidien banal et le surnaturel
grandiose, la tendresse et la colère, le rêve et l’indignation, la paix et la guerre.

Cet empire que CHICHORRO nous invite à découvrir est en perpétuelle effervescence. On y
côtoie toutes les exaltations du bizarre et du fantasme, on s’y confronte aux plus surprenantes
interpellations de l’intuition, de l’impulsion, de l’imagination et de la provocation. On traverse
des labyrinthes où la folie organise les solennités de ces grands délires humains. On escalade
les architectures complexes de temples voués à des cultes mystérieux. On embarque dans un
bateau aux résonances rimbaldiennes où les couleurs claquent comme des voyelles. On se
heurte encore à un visage totémique dont on ne décryptera jamais l’origine. Dans son vaste
brassage de couleurs, l’exploration de l’empire baroque de CHICHORRO ne laisse aucun répit.
Comme un voyant ou un prophète infatigable, l’artiste poursuit son rêve au dos de ses
compositions où, par l’intermédiaire de l’écriture, il prolonge l’investigation ou l’imprécation de
son univers.

On imagine quel parti un cinéaste habile pourrait tirer de l’œuvre de CHICHORRO par une
minutieuse exploration à laquelle elle se prête si bien. Cet artiste est un authentique visionnaire
qui, derrière une certaine forme d’irrationnel, de fantastique et de dérision, sait nous restituer
avec force et originalité les évidences primordiales du réel. »

                                                                                      G.H. GOURRIER

 « ... Mario CHICHORRO s’est enfiévré dans sa propre production sans regarder ailleurs, en se
singularisant au contraire toujours plus, en élaborant sa mythologie personnelle, qui est
devenue riche, complexe et fascinante. Il réussit à être extraordinairement original sans cesser
d’être communicatif : son langage, c’est celui, direct, de l’humour, de la poésie, de la sensualité
visuelle et tactile. C’est pour cela qu’il se trouve dans un porte-à-faux très stimulant entre la
culture et l’art brut. Socialement, il reste intégré, distinct, par conséquent des auteurs d’art
brut. Esthétiquement, il se rapproche de l’art brut. Il se laisse mal classer, c’est un gêneur,
comme tous les vrais artistes... »

                                                                                      Michel THEVOZ

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Dossier de présentation - Laurentiu DIMISCA
« ... Mario est aussi un contestataire. Artiste roman égaré en ce siècle, un peu comme Brassens
avait un pied dans le Moyen Âge, il appartient à la famille de ceux qu’on aimerait appeler des
médiévaux contemporains... »

                                                                                    Laurent DANCHIN

« ... Le spectateur est attiré, la plupart du temps, séduit. S’il passe rapidement, il s’en
retournera en retirant de cette expérience un superficiel plaisir de l’œil. Mais s’il s’attarde
quelque peu, alors, il pourra être contaminé : son entendement sera dérouté, sa tranquille
assurance ébranlée ; car cette peinture rend inconnu le connu, perturbe le grand réducteur
porté sur les choses et réveille la faculté de s’étonner.

Avec sa puissance séditieuse, sa faculté de transformer le regard, de susciter l’étonnement, de
déconditionner, son exceptionnelle inventivité formelle, la peinture de CHICHORRO, venue des
granges de la scène artistique, est en train d’intervenir avec force dans le débat
contemporain. »

                                                                                     Bernard CHEROT

Hanna CHROBOCZEK

1968

née en Pologne
Ses études artistiques à l'académie multimédia de Gdansk en Pologne lui permettront de
découvrir plusieurs techniques tant en sculpture qu'en dessin, peinture, photo... En sculpture,
elle se confrontera aux matières les plus diverses, que ce soient le bois, la neige, la glace, le
polyester, le papier mâché et aux techniques de fonderie, de bronze et de fonte d'acier.

Ses dessins, ses encres et ses peintures sont des témoignages du quotidien, de la vie de famille,
les parents, les grands-parents, les enfants, les jouets, les voisins... la place du village, la ruelle,
les fenêtres des maisons voisines... l'artiste regarde, ausculte et traduit les émotions de chacun
sans complaisance, avec la justesse du jugement de celui qui aime son prochain. Des noirs et
blancs en particulier, transparaissent les difficultés existentielles, les cruautés, les violences des
relations humaines, avec tendresse et parfois même érotisme.

Depuis 1992, elle expose en Pologne et dans toute l'Europe, vit et travaille en France...

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Dossier de présentation - Laurentiu DIMISCA
Laurentiu DIMISCA dit DIMISCA
1977

né en Roumanie à Pietra Neamt
Il fait des études artistiques à l'université de 1991 jusqu'en 2002.

Il est licencié en peinture, diplômé en Master de peinture et membre de l'Union des artistes
plastiques de Roumanie.

Il expose depuis 1993. D'abord dans les pays de l'Est puis, depuis 1999, dans les pays
européens, aux États-Unis, en Suisse, à Taïwan...

DIMISCA s'inscrit dans la mouvance de la nouvelle figuration avec Robert Combas, Di Rosa...

DIMISCA a tout pour être le leader de cette figuration libre. Son œuvre s'inscrit entre l'art brut
et l'art contemporain.

Il a l'audace dans le trait, dans la couleur. Il a la spontanéité dans les idées, dans les histoires
qu'il nous raconte. C'est un peintre narratif. Sa source d'inspiration, c'est sa grande culture :
mythologies revues et corrigées par ses soins, histoires populaires de son enfance, de son pays.
Il peint avec une fougue guerrière, exaltante, avec un engagement physique fort ; DIMISCA ne
fait pourtant pas la guerre, il fait l'amour avec ses couleurs.

Il peut passer de l'icône au tableau érotique. Les deux seront chargés de tendresse, d'amour.
Regardez ses personnages dans les yeux. Vous verrez... ils vous aiment !

DIMISCA vous aime aussi, comme il aime l'art et la liberté. Il nous fait voyager dans le temps,
son imagination éclate, déborde, éclabousse, se télescope dans les couleurs de ses personnages
d'hier et pourtant d'aujourd'hui. Et si rien n'avait changé, si tout était immuablement
identique... si tous les hommes étaient semblables... et s'il n'y avait pas de différence... ?

DIMISCA interroge, et poser la question c'est croire en l'avenir. Son œuvre est chargée de cet
optimisme qui est indispensable au développement de la création.

Est-il peintre ? Est-il philosophe ? Les deux sans aucun doute le portent au sommet de son art.
Comme tous les artistes du monde, c'est un résistant, c'est un défenseur de la liberté créatrice.
Réalisme et utopie guident sa main, il est pressé, il peint vite, il y a tant de choses à faire et la
vie est si courte. Il possède le don, il nous semble que tout est facile, son aisance, son adresse
surprennent quand on a la chance de pouvoir le regarder peindre ; c'est très rare. Sa pudeur, sa
timidité font qu'il est beaucoup plus à l'aise dans la solitude de son atelier que dans une
performance en public.

Je pourrais noircir des pages et des pages sur DIMISCA et son œuvre, tellement elle m'avait
surprise, étonnée ; ce fut un coup de foudre...

Je suis sûr que DIMISCA nous étonnera encore si Dieu lui prête vie...
                                                                                                6
Post-scriptum :

Si vous visitez la France, venez voir la peinture murale que DIMISCA a réalisée sur le mur du
musée à Lapalisse dans l'Allier au centre de la France... C'était un jour de printemps avec un
soleil d'or comme les jaunes de Dimisca..

                                                                                 J'arrête ! Ca suffit !

                                                                                  Luis Marcel, 2007

Pepe DOŇATE
1949
né en Espagne à Villareal

La première fois que j’accroche quelques peintures de Pepe Doňate à mes cimaises, je ne
connais ni l’homme, ni où il habite, ce qu’il fait, ce qu’il ne fait pas…
Je ne sais rien de lui.
Sa peinture, je la découvre.
J’ai tout juste terminé mon accrochage qu’un collectionneur, de passage, s’arrête, subjugué par
l’étrangeté de l’œuvre. Bien sûr, il veut en savoir plus, me questionne, veut tout connaître de
cette création, de la vie de l’artiste…
Ce jour-là, j’étais sûrement dans une forme exceptionnelle… puisque je me mis à inventer la vie
de Pepe Doňate…

Le plus grand peintre actuel de la peinture espagnole en ce début de siècle…
Il a exercé toute sa vie le métier de coiffeur, en particulier dans les studios de cinéma de
Madrid… il devint ainsi le coiffeur attitré d’Almodovar.
Parallèlement à son métier qui lui permet de vivre confortablement, il peint, sans relâche, toutes
les nuits, avec une boulimie dévorante, obsédante.
Jamais il ne montre ses peintures, il crée en grand secret ; même ses proches ne le savent pas.
C’est lorsqu’il prend sa retraite qu’il se décide enfin à exposer, à confronter ses œuvres à celles
d’autres créateurs ; il se risque à la critique et se lance…
Première exposition à Madrid, succès fracassant, toute « l’intelligentsia », tout le monde du
cinéma, est là ; en un soir, il devient la coqueluche de la « movida », Almodovar est le premier à
acheter plusieurs tableaux…
                                                                                              .../...

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Pourquoi cette fable ?

Certainement pour donner le relief et l’éclairage nécessaires à l’authenticité de l’œuvre de
Pepe Doňate : il peint sans complaisance, sans le souci de plaire ni de vendre, il peint car il a en
lui cette liberté créatrice qui fait la différence entre les hommes. Le résultat témoigne d’un
talent certain et d’une habileté outrancière, tant dans le dessin que par la peinture. Les
épaisseurs, les matières – aux couleurs de terres – nous invitent à remonter le temps, l’histoire
des cultures primitives, à partir à la recherche de nos racines, de nos ancêtres… le peintre
devient archéologue, le peintre devient philosophe.

Pepe Doňate peuple ses mondes d’animaux incertains, souvent éloignés de la réalité, propices à
peupler les grottes de nos rêves et les contes pour enfants, des animaux qui font peur aux
adultes !

Le « lobito » (« petit loup ») n’est-il pas prêt, tel un prédateur de la pire espèce, à nous dévorer
comme nous dévore notre société ? Le « torito »(« petit taureau ») à en faire tout autant avec
les détracteurs de la corrida s’il avait des dents de carnassier…

Le peintre rentre dans son atelier comme le « maestro en el ruedo » (« le torero dans
l’arène ») : la corrida peut commencer ; armé de son pinceau, il livre un combat diabolique à la
toile blanche, va même jusqu’à rajouter du sable dans les épaisseurs pour être plus en
symbiose avec l’arène. Les touches de peinture sont, parfois, subtiles, les harmonies tendres et
sensuelles, mais le ballet ne serait pas parfait sans les accents violents, agressifs, nécessaires au
duel… d’un côté l’homme et de l’autre le créateur ; l’homme deviendra-t-il créateur et
inversement ? Mais le moment de l’estocade finale approche, le peintre va-t-il tutoyer Dieu ?

Le résultat est là, la toile pèse, elle est lourde des matières qui la recouvrent et des couleurs qui
nous inquiètent ; ces couleurs nous les connaissons, mais elles ne sont pas forcément là où
nous les attendions. Les « bleus » de Pepe sont de vrais « bleus », mais on ne les croise nulle
part, les « bruns » sont déclinés avec une extrême tendresse… et, en fait, le peintre est très
économe en couleurs, juste ce qu’il faut pour nous surprendre.

Le bestiaire – imaginaire ou non – est son thème favori, mais, au fil des saisons, les thèmes se
succèdent : au bestiaire succède la corrida qui peut être suivie des guitaristes et danseurs de
flamenco… le temps de Pepe s’écoule ainsi, au fil des thèmes, des toiles, des papiers…, des
papiers et des toiles…

« Ola Pepe, dibujame un torito ! » (« Dis Pepe, dessine-moi un petit taureau ! »)

                                                                                       Luis MARCEL

                                                                                                8
Rosemarie KOCZY
1939-2007
née en Allemagne à Recklinghausen
Elle vit aux Etats-Unis.
                                     Je vous tisse un linceul

Les dessins que je fais chaque jour s’appellent « Je vous tisse un linceul ». C’est un enterrement
que j’offre à ceux que j’ai vu mourir dans les camps quand j’ai été déportée, en 1942, 1943,
1944 et 1945, et dans le camp de déplacement jusqu’en 1951.

Dans le rituel de l’enterrement juif, on lave les morts, une femme lave le corps d’une femme
morte, un homme lave le corps d’un homme mort. Le corps est ensuite entouré d’un linceul.
Coudre un linceul est un acte de respect et un rite. L’acte rituel commence en restant à côté du
lit de la personne mourante en récitant des psaumes de l’Ancien Testament. On ne peut pas
laisser seule une personne mourante. Quand la personne est morte, on répète la phrase de
Job 1 :21 : « Je suis venu au monde nu et nu je dois retourner à Dieu. Dieu m’a tout donné sur
terre et il m’a tout repris. Dieu soit béni. » C’est à ce moment qu’on ferme gentiment les yeux
et la bouche, les fenêtres de l’âme que sont les yeux. On place ensuite le corps parterre, les
pieds en direction de la porte de sortie. On met un tissu noir sur le corps, et on place deux
bougies allumées près de la tête, ainsi que de l’eau et une serviette. L’eau pour que l’oiseau
puisse boire, l’oiseau étant l’âme qui quitte le corps. Tous les miroirs de la maison sont
recouverts en signe de deuil et tournés face au mur.

C’est ensuite qu’on commence à laver le corps, ce qu’on appelle Thaharah. On prend le corps
déposé parterre pour le poser sur une table de purification où il est lavé. On met alors un tissu
blanc sur le corps. En le lavant, on demande pardon au mort de le déranger en le lavant. On
l’enduit de myrrhe, ou d’aloès, ou d’eau de rose. Dans le Nouveau Testament, lisez comment
Jésus a été enterré selon le rite juif. Romano, Nicodème et Pharisée ont entouré le corps de
Jésus avec de la toile de lin, un linceul, et l’ont ensuite enterré selon la tradition juive.

Le linceul entoure donc le corps après qu’il a été lavé. Le linceul est cousu avec du fil de lin.
L’écharpe de prière est déposée sur le linceul. On l’appelle Talit.

Chez les Séfarades, en Espagne, le corps n’était jamais placé dans un cercueil, il était entouré du
linceul seulement. Aujourd’hui, le corps, entouré de son linceul est déposé dans un cercueil. Le
cercueil doit être fermé. Celui qui n’accompagne pas le corps entouré d’un linceul pour
l’enterrer commet un péché grave envers Dieu et le mort. Dans chaque linceul, sous la tête du
mort, on place un petit sachet contenant de la terre d’Israël en récitant la prière des morts, le
Khaddish. Et à l’enterrement proprement dit on récite « Nous devenons tous poussière », et
avant de quitter le cimetière tous les accompagnants doivent se laver les mains. Peut-être
comprenez-vous maintenant pourquoi je fais des dessins, des sculptures et des peintures : c’est
                                                                                              9
pour donner un enterrement digne et respectueux aux morts (et parfois encore vivants) que j’ai
vu enlevés avec des bulldozers et jetés dans un ravin ou un trou, et qu’on recouvrait de chaux
vive. Le linceul, c’est les traits qui entourent chacun de mes personnages pour les enterrer
dignement.

Rien à voir avec la mythologie grecque, ni avec la schizophrénie, ce qui serait une insulte à un
survivant de la Shoah.

Si vous voulez en savoir plus, il faut visiter les camps de concentration, il y en a eu dix mille. Et
voilà, j’y étais. J’ai survécu à deux de ces camps. Chaque jour, je continue d’enterrer les victimes
des camps, dans un silence total.

                                                                                 Rosemarie KOCZY,

                                                                              le 23 novembre 1999

Agnan KROICHVILI
1961

né en France à Chalon-sur-Saône

Breton, géorgien, bressan, citoyen d'entre Saône et Rhône, Agnan KROICHVILI est un peu de
tout cela.
Archéologue et inventeur, récupérateur, usager, emballeur et réexpéditeur, le monde qu'il vit
procède un peu de là.
Pourvoyeur de racines, généalogiste méthodique, archiviste de son destin, écrivain du secret, sa
cosmogonie intime désoriente ainsi.
Réveilleur de fantômes, évocateur de destins incertains, habilleur méthodique d'hommes-
lettrines et virtuose du chiffre, calligraphe de nos songes ; c'est comme cela qu'il fixe en nous
des embryons d'humanité. Histoire de quoi, histoire de qui ? Destinées du surplace, répétitions
de gestes sans commencement, ni fin, sans avenir et sans passé, simplement là.
Peinture automatique, autant qu'écriture aux formes infinies, il y a eu le rouleau, il y a eu la
ficelle, il y a eu l'empreinte… les ciseaux du grand-père, de l'oncle, de la mère… et du temps.
Il y a aujourd'hui 2 000 personnages condamnés à une exponentialité sans limite ou à la
méprise du temps, 2 000 ans comptés à l'aune d'une religion à peine transmise, élixirs volatiles
d'esprit sur l'incommensurable haine et les génocides que refuse le citoyen du monde.
Bienvenue au musée Agnan KROICHVILI, tu apportes avec toi les innombrables regards de
femmes inquiètes et tourmentées qui dénoncent la barbarie depuis la déchirure originelle. Sois
le guide de leur espérance. Lutte et te bats, tu portes en toi l'humaine condition.
                                                                                 Dominique Rivière
                                          Conservateur de l'écomusée de la Bresse bourguignonne

                                                                                               10
Yannick LEIDER
1946
né en France à Paris

En 1966, il fréquente l'école des Beaux-Arts à Gdansk pratiquant les spécialités céramique et
peinture. En 1972, il accède à la maîtrise. Depuis, ce sont plus de 360 expositions à travers le
monde qui se sont succédées où peu à peu sa reconnaissance ne fit que grandir, justifiée par de
nombreuses acquisitions par des musées : Musée national de Barlinek, Collection Musée
nationnal de Kartowice, Kunst und Keramiek à Deventer, Kunst und Gewerbe à Hamburg,
Mollinard à Grasse, Arthotek à Wetzlar, Sessins. On retrouve également ses œuvres dans les
plus grandes collections à travers le monde, des USA en passant par la Suisse, la Corée du Sud...

Sa peinture est dans la grande tradition narrative polonaise, entre le classicisme et le populaire.
Il est un illustrateur de grand talent. Compte tenu de sa palette aux couleurs chaudes et
fluorescentes, il séduit les visiteurs de 7 à 77 ans. Son univers ludique-magique nous invite à
voyager dans le passé de notre enfance, dans le royaume des contes, des lutins et des forêts
slaves. Plus il vieillit, plus sa peinture est jeune. Je n'arrive pas à imager ce qu'elle sera quand il
aura, comme moi, 140 ans...

                                                                                          Luis Marcel

MOSS

né à Alger en 1952
L'enfant terrible. Il débarque à Marseille, à l'âge de 10 ans.

Il ne trouvera pas sa place et à la suite d'une série de braquages, il se retrouve emprisonné. Une
chance pour lui, car en prison, il découvrira la peinture. Pendant sept ans, il va décrire sur la
toile l'univers carcéral mais aussi les violences de notre époque, la Tchétchénie, l'Afghanistan.

À Villeneuve-les-Maguelonnes, il croisera José Bové avec qui il deviendra ami. C'est José Bové
qui l'encouragera à peindre et à sculpter. Depuis sa sortie de prison, il n'a pas cessé de créer et
cette activité où l'imagination est indispensable lui a permis de trouver l'équilibre nécessaire à
la réadaptation à la vie que l'on dit normale...

                                                                                                 11
Cristina TAVARES

1961
née au Portugal à Porto
Études de peinture à l'école supérieure des beaux-arts de Porto.
S'installe en France en 1983.
Études à l'école d'arts appliqués de la ville de Lyon.
Découverte par Paul Gauzit, elle fera sa première exposition dans la célèbre galerie lyonnaise
« Le lutrin ». Depuis, elle expose en France et dans le monde entier régulièrement. C'est une
peintre reconnue à part entière. Sa technique lui est propre de même que son écriture.
Elle peint comme on chante le Fado.
Ses œuvres montrent une grande sensibilité et nous plongent dans une dramaturgie, celle qui
hante nos existences.
Pour cela la palette sera grise, noire, ocre avec des lumières blanches pour accentuer l'angoisse
et la difficulté de vivre...
La partie extérieure du tableau sera elle au contraire, colorée et peuplée de petits personnages
à la manière des santons provençaux ou des petites sculptures en terre peintes fabriquées dans
la région de Porto. Elle représente le quotidien dans sa banalité avec ses personnages que tout
un chacun va croiser dans le village...

Karen THOMAS

1963
Née en Angleterre
Ce qui séduit dans la peinture de Karen Thomas, c'est d'abord sa générosité. Ces personnages
transmettent cette joie de vivre, ce bonheur quotidien qu'elle veut bien partager avec nous.
Sa palette est extrêmement originale ; ses couleurs, elle les invente, vous ne les trouverez pas
dans la nature pour la bonne raison qu'elle les accentue, qu'elle les pousse à l'extrême.
Paradoxe, elles sont douces et l'agressivité est apportée par le cerne noir, souligné lui-même
par le blanc. C'est sans doute ainsi que Dieu créa la lumière. De toute évidence, celle-ci vient du
noir.
Reprenons en une phrase : sa générosité, l'opulence de ses personnages, ses couleurs, sa
lumière, Karen Thomas peint la vie au quotidien, avec son imaginaire, sa sensibilité et sa poésie
en plus. Un cadeau !
                                                                                       Luis Marcel

                                                                                             12
Alfred TROUVÉ
1953

né en Belgique à Wilrijk
En 1970, il suit des cours à l'école des beaux-arts d'Anvers,
dans les ateliers des professeurs Van Esbroek et Wilfried Pas.
Depuis plusieurs années, il est installé en Provence, à Crestet,
dans la maison du célèbre sculpteur Stahli. Dans cet espace, éblouissant de lumière, et pourtant
isolé de la canicule estivale, les couleurs du peintre vous assaillent en même temps que ses
rires. D'un côté, l'atelier, où les couleurs crues attendent patiemment dans leurs tubes que
l'artiste les exhibe. Elles sont là, pigments a priori dérisoires, déposées parmi les pots de colle,
les rouleaux de laine de verre, divers objets insolites... En face, la salle d'exposition où les
sculptures vous réservent le même accueil enjoué que leur créateur. Ce sont des œuvres de
toutes tailles, réalisées en résine de polyester, éclatantes d'humour et de couleur. On dit que
Alfred TROUVÉ a rencontré la couleur en venant s'installer en Provence – sa production
antérieure, tout en noirs, bruns et blancs, ayant un aspect tragique, voire morbide. Au
contraire, son œuvre au soleil vous invite à la fête, à la joie, au voyage, à l'exotisme, aux
vacances... Ici le lien entre l'homme et l'animal, la nature, est récurent : « la table aux lapins »,
« la femme au tigre », « la femme avec lune et chat »... Parallèlement, dans une apparence
naïve, voire enfantine, les œuvres provoquent le visiteur par des clichés repris au cinéma, à la
bande dessinée, à l'hyperréalisme. Lorsqu'on quitte ce lieu, on reste sur sa faim : on a écouté
l'artiste, on a ri, on a bu avec lui, les œuvres vous ont raconté mille histoires simples et naïves,
et pourtant... et pourtant personne ne s'est livré, ni l'œuvre ni encore moins l'artiste.

Vitalijus CEPKAUSKAS dit VITALIS
1964

né en Lituanie à Kedainiai
Depuis 1991, il fit partie des artistes de la galerie Tréger avec qui
il exposera jusqu’en 2005.
Sa carrière internationale est très importante : USA, Europe... Les expositions de VITALIS se
multiplient. Ce boulimique, ce « touche-à-tout », après la sculpture, après la peinture, après la
création de bijoux, se lance actuellement dans la mode ; il est styliste en vogue dans son pays et
aux USA.
Les matériaux utilisés sont divers et proviennent de récupération. Il les découpe, les
transforme, les colle, les cloue, afin de les intégrer dans ses œuvres.
Son imaginaire débordant fait de VITALIS un des artistes lituaniens les plus originaux de son
époque. Il séjourne et crée dans tous les pays où il expose.                      Luis MARCEL
                                                                                               13
Liste des œuvres exposées

JOSE LUIS ALLUE – Espagne
LA NUIT DE CHANGO acrylique sur bois 44x40 1996
VENDANGES CUBAINES acrylique sur toile 100x81 1996

PHILIPPE AZÉMA – France
LES PETITS... technique mixte sur papier marouflé sur drap 92x120 2000

CHICHORRO – Portugal
LA MASURE EN HAUT DU... acrylique sur mousse polyuréthane 62x59 1998
extrudée sculptée
GÉOGRAPHIE FLOTTANTE acrylique sur emballages découpés, cloués 60x50 1994
TRICÉPHALE acrylique sur mousse polyuréthane 60x44 1997
extrudée, sculptée

HANNA CHROBOCZEK - Pologne
ANIMAL BIZARRE technique mixte sur toile 50x50 2011
FEMME ALLONGÉ technique mixte sur toile 30x40 2011
LA FAMILLE technique mixte sur toile 80x80 2011

DIMISCA - Roumanie
« TERAPIE DU L'AMOUR » acrylique sur toile et bois 65x90 2009
LE CLOWN acrylique sur toile 97,50x140,50 2003
N° 46 acrylique sur toile et bois 129x201 2006

PEPE DOŇATE - Espagne
DEL CERDO TODO SE APROVECHA huile sur toile 90x106 2004
CABEZA huile sur toile 38x46 2004
LE COUPLE technique mixte sur toile 100x81 1997

ROSE-MARIE KOCKZY - Allemagne
JE VOUS TISSE UN LINCEUL encre de chine sur papier 27x35,5
ENSEMBLE DE 6 TABLEAUX

AGNAN KROÏCHVILI – Géorgie
ENSEMBLE DE 10 TABLEAUX technique mixte papier marouflé sur bois 20x20 2004/2005

YANNICK LEIDER – Pologne
LA FIANCÉE acrylique sur toile 90x70 2009
LE COCHON acrylique sur toile 80x80 2011
LA LIONNE ET LE TAUREAU acrylique sur toile 80x100 2009

MOSS - France
PERSONNAGE ROUGE acrylique sur bois 103x18x13 2011
PERSONNAGE BLEU acrylique sur bois 100x18x12 2011
LIGNE 13 technique mixte sur bois 40x35 2011

CRISTINA TAVARES – Portugal
LA TÊTE EN HAUT, LA TÊTE EN BAS technique mixte sur papier marouflé sur toile 80x80
1997
ÉCLABOUSSURES DE SOLEIL marouflé sur toile 73x92 1998
ON SAOULE LA DINDE marouflé sur toile 100x81 1997

                                                                                  14
KAREN THOMAS - Angleterre
GRAPPES WOMAN acrylique sur toile 100x81 1994

ALFRED TROUVÉ – Belgique
MOONWALKER technique mixte sur résine 33x75x95,5 2007

VITALIS - Lituanie
BONHOMME assemblage bois, métal... peints 30x34x83 1990
LES VENDANGES acrylique sur toile 100x81 1997

                                                          15
Présentation du Point Information Jeunesse Vichy Val d’Allier

Le Point Information Jeunesse de Vichy Val d’Allier plus communément appelé PIJ, est une association
loi 1901 créée en 1996. Implantée à sa création à Cusset, elle demeure depuis 2007 au cœur de ville de
Vichy.

Le PIJ fait parti du réseau national Information Jeunesse qui compte plus de 1550 points d'accueil en
France avec des pratiques et des principes communs qui fondent l'originalité du réseau avec une qualité
d'information conforme à sa charte nationale.

Le PIJ met à disposition des jeunes des informations pratiques au plan national, régional, et local dans
les 9 secteurs qui sont :
L’enseignement, les métiers, l’emploi, la formation, la vie pratique, les loisirs, les vacances l’étranger et
les sports.
Le PIJ propose en sus d’une information diverse et actualisée, des animations pour faire vivre
l’information et faire découvrir aux jeunes l’étendue de l’information disponible au PIJ.
Le PIJ rayonne sur tout Vichy Val d’Allier en terme d'information et se délocalise chaque année pour une
ou plusieurs manifestations.

Aussi en outre sa spécialité de généraliste de l’information, le PIJ développe des compétences pour
répondre toujours au plus près des besoins des jeunes : Conseils à la création d’association et aides
personnalisées, aide à la création ou à la reprise d’entreprise, développement d'espaces spécialisés
(international, emploi, santé, loisirs…).

L'une de ses spécialités est l'information européenne :
En 2003, le PIJ est labellisé GUIDEurope Allier, guichet unique d'information sur l'Europe dans le
département, dès lors sa mission est de mettre à disposition du public des informations sur L'Union
Européenne pour rapprocher l'Europe des citoyens. Le PIJ développe des réseaux, impulse et fédère des
évènements.

Le 17 avril 2009, le Centre d’Information Europe Direct Allier (CIEDA), porté par le Conseil Général de
l’Allier, et le PIJ ont signé une convention pour l’organisation conjointe des manifestations sur le thème
de l’Europe.

Le PIJ est ouvert à tous, gratuitement et sans rendez-vous du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à
                           18h ainsi que le samedi matin en périodes scolaires.

                                                 Contact :
                             Point Information Jeunesse Vichy Val d’Allier
                                 9, place de l’Hôtel de Ville 03200 Vichy
                  04.70.31.05.27          pij@vichy-valallier.fr www.info-jeunes.net

                                                                                                       16
Présentation du Centre d’information Europe Direct Allier
Qu’est-ce qu’un centre d’information Europe Direct ?
Les Centres d’Information EUROPE DIRECT, labellisés par la Commission européenne, ont pour but de
fournir aux citoyens des informations sur l’Union européenne et de jouer un rôle actif en matière de
communication en favorisant le dialogue et le débat ; ils contribuent ainsi à améliorer la visibilité des
politiques européennes au niveau local.

Les missions d’un Centre d'information Europe Direct :
 permettre aux citoyens locaux d’obtenir des informations, des conseils, une aide et des réponses à
leurs questions en ce qui concerne les institutions, la législation, les politiques, les programmes et les
possibilités de financement de l’Union européenne.
 encourager activement le débat local et régional sur l'Union européenne et ses politiques;
 permettre aux institutions européennes d’améliorer la diffusion d'informations adaptées aux besoins
locaux et régionaux ;
 offrir au public la possibilité de fournir un retour d'information aux institutions européennes sous
forme de questions, d'avis et de suggestions.

Europe Direct Allier s’adresse à un large public : particuliers, étudiants, écoliers, enseignants,
associations, collectivités territoriales.
Les Centres d’Information Europe Direct de la région Auvergne appartiennent à un réseau de 561
centres d'information disséminés dans 27 pays de l'Union européenne, dont 56 en France
métropolitaine et à la Réunion.

Une newsletter et pages web
Une newsletter Europe Direct Allier est diffusée mensuellement à nos partenaires et à toute personne
en faisant la demande sur le site internet du CG ou à europedirect@cg03.fr.
Une rubrique Europe Direct est proposée sur le site internet du Conseil Général de l’Allier où l’on
retrouvera des informations générales sur l’Europe, les projets financés par les fonds européens dans le
département, les actualités, des témoignages, des liens utiles…

Exemples d’actions menées
-« jeunes actifs européens » en 2010 : cette animation avait pour but d’informer les jeunes résidents
des Foyers de Jeunes Travailleurs de l'Allier sur différentes thématiques que sont l’emploi, les jobs et la
formation en Europe, et le Service Volontaire Européen (SVE).
-fête de l’Europe en Allier en mai 2011 : carnaval européen avec des écoles primaires, stands au centre
commercial des Quatre Chemins à Vichy, conférence, diffusion de courts-métrages européens.
-réalisation d’un dvd sur la citoyenneté européenne à l’occasion du festival Europavox de Clermont-
Ferrand (promotion de la diversité musicale européenne)
-interventions dans des collèges de l’Allier.
-organisation du colloque « Bénévoles, volontaires et vie associative : pourquoi et comment
s’engager ? » dans le cadre de l’année européenne du volontariat et d’un forum d’information sur les
financements européens pour les porteurs de projets.
- animation d’ateliers de pâtisseries européennes au Festival des Cultures du Monde de Gannat…

                                               Contact :
                                          Europe Direct Allier
                            Centre d’information sur l’Union européenne
                                   Animatrice : Anne-Gaëlle MORICE
                    Conseil Général de l’Allier – 1, avenue Victor Hugo à Moulins
                            Tél : 04.70.34.16.50     europedirect@cg03.fr
          Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 11h30 et de 13h30 à 16h30 et sur rendez-vous

                                                                                                     17
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