Onzième séance - Kanton Bern

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Onzième séance - Kanton Bern
12 septembre 2017 – soirée

Mardi 12 septembre 2017, 17 heures - 19 heures

Onzième séance

Présidence: Ursula Zybach, Spiez (PS)
Présents: 147 députés. Excusés: Aebischer Verena, Aeschlimann Martin, Bachmann Christian,
Gasser Peter, Hamdaoui Mohamed, Hässig Vinzens Kornelia, Hirschi Irma, Hofer Stefan, Kropf
Blaise, Tobler Marc, von Greyerz Nicola, von Känel Christian, Zäch Elisabeth

Hommage à des membres du Grand Conseil démissionnaires

La présidente. Wir sind bei den Verabschiedungen verblieben. Ich habe Ihnen vor der Pause mit-
geteilt, dass wir den Abschluss mit Christian Hadorn machen. Ich warte noch einen Moment, bis wir
die würdige Ruhe haben, um diese Verabschiedung vorzunehmen. (La séance est brièvement inter-
rompue.)

Hommage à Christian Hadorn, Ochlenberg (UDC)
La présidente. Wir kommen nun zur Verabschiedung von Christian Hadorn. Er hat seinen Rücktritt
bereits im Juni 2017 eingereicht und bereits damals gewusst, was er anlässlich seiner Verabschie-
dung machen möchte. «An die Grossratspräsidentin und das Büro des Grossen Rates. Sehr geehr-
te Frau Grossratspräsidentin, mit diesem Schreiben reiche ich meinen Rücktritt als Mitglied des
Grossen Rates des Kantons Bern auf Ende September ein. Seit 2002 darf ich als Mitglied der SVP
im Grossrat walten. Es war mir stets eine Ehre in dieser Funktion die politischen Geschicke des
Kantons zu begleiten und mitzugestalten. Einen Sessel im geschichtsträchtigen Grossratssaal inne-
zuhaben hat mich stolz gemacht. Zugleich habe ich immer die Verantwortung gespürt, die mit die-
sem Amt verbunden ist.
Nach bald 16 Amtsjahren möchte ich meinen Platz einer jüngeren Kraft weitergeben. Ich bin glück-
lich, dass ich diese spannende Zeit mit Begeisterung und bei guter Gesundheit erleben durfte. Als
selbständiger Unternehmer war es zeitweise eine grosse Herausforderung. Ich werde weiterhin
meinen Beruf als Verkäufer in der Firma «Hadorn» mit viel Herzblut ausüben und freue mich auf die
gewonnene Freizeit.
Ich danke allen Kolleginnen und Kollegen aus allen Parteien für die angenehme Zusammenarbeit
und das Vertrauen, das mir stets entgegengebracht wurde. Die Arbeit im Grossen Rat war für mich
immer interessant und von gegenseitigem Respekt geprägt. Ein grosser Dank geht an meine Wäh-
lerinnen und Wähler, die mir mit ihrer Stimme das Vertrauen geschenkt und mich in dieses ehren-
volle Amt gewählt haben. Ich habe dies stets als Auftrag verstanden, den ich nach meinem besten
Wissen und Gewissen vertreten habe. Dafür bin ich allen, die mich dabei unterstützt und begleitet
haben, dankbar. Hochachtungsvoll, Christian Hadorn.»
Dies ist also Ihr Rücktrittsschreiben, Christian Hadorn. Ich habe bereits vorhin erwähnt, dass es
Einiges zu Ihnen zu sagen gäbe. Klar ist, dass Sie einer jener Kollegen sind, welche die Themen
immer sachlich angeschaut haben und mit denen man sich in einem guten Sinn hat zanken können.
Dafür, für die gegenseitige grosse Wertschätzung, die Sie auch immer Andersdenkenden entge-
gengebracht haben, möchte ich mich bei Ihnen bedanken. Ebenfalls möchte ich mich für Ihre poin-
tierten Voten hier vorne am Rednerpult bedanken. Jetzt freue ich mich auf Ihre besondere, von
Ihnen gewünschte Art des Abschieds. Das Wort gehört Ihnen, Christian Hadorn. Noch ein Hinweis,
für jene, die ein Handy haben: Stellen Sie es schon mal auf Filmaufnahme.

(En guise d’adieu, Christian Hadorn chante le classique «Country Roads», accompagné par les
guitaristes du groupe qu’il a fondé, les «Tornados». Un grand nombre de députés chantent avec lui
et battent la mesure, et la prestation se termine par des applaudissements nourris.)

Affaire 2017.RRGR.355
12 septembre 2017 – soirée

Motion 123-2017 PBD (Schwaar, Wileroltigen) – Menace d'effondrement financier – quel trai-
tement l'Hôpital de l'Ile s'administre-t-il?

Suite

La présidente. Grossrat Hadorn, ich wusste gar nicht, dass die Oberaargauer so fetzige Musik ha-
ben! Übrigens habe ich während der Pause mit ein paar Ratsmitgliedern gesprochen und den Ein-
druck erhalten, der morgige Vormittag werde noch gebraucht, weil doch einige Geschäfte bestritten
sind. Wir werden sehen, wie weit wir kommen.
Nun kommen wir zurück zu Traktandum 65, dessen Beratung wir vorhin spontan für die Verab-
schiedungen unterbrochen haben. Ich bedanke mich bei Regierungsrat Schnegg, dass er während-
dessen ausgeharrt hat. Wir haben bisher sieben Fraktionsvoten gehört, und ich glaube nicht, dass
sich eine achte Fraktion zu Wort melden wird. Wir führen eine freie Debatte. Wird das Wort von Ein-
zelsprechern gewünscht? – Das ist nicht der Fall. Demnach erteile ich Regierungsrat Schnegg das
Wort.

Pierre Alain Schnegg, directeur de la santé publique et de la prévoyance sociale. Comme
mentionné dans la réponse du gouvernement, le casemix index de l’Hôpital de l’Ile est passé de
1,55 en 2012 à 1,49 en 2015. Cette tendance, bien que plutôt négative, n’est pas propre à l’Hôpital
de l’Ile uniquement. Je souligne que le casemix index de l’Hôpital de l’Ile est plus élevé que celui de
trois autres hôpitaux universitaires. La direction de l’Ile a adopté un modèle de soins à plusieurs
niveaux définissant les tâches de l’hôpital universitaire, de l’hôpital de centre et des hôpitaux péri-
phériques. Le Conseil-exécutif est convaincu que ce modèle échelonné de prise en charge consti-
tue un prérequis essentiel à l’amélioration des processus de traitement centrés sur le patient, tant
du point de vue de la qualité que de l’économicité. Le Conseil-exécutif est également de l’avis que
des données encore plus précises sont nécessaires. L’analyse approfondie de ces évolutions est
donc très importante. L’Office des hôpitaux travaille pour analyser l’évolution des nombres de cas et
du casemix index de l’Hôpital de l’Ile, mais également pour pouvoir bénéficier de ces outils pour
l’ensemble des hôpitaux bernois. La responsabilité entrepreneuriale du groupe de l’Ile est du ressort
de son conseil d’administration. Le risque tarifaire fait donc l’objet d’une évaluation annuelle, et le
conseil d’administration décide des provisions à constituer. À ce sujet, j’aimerais ajouter que dans
ces derniers mois, l’insécurité liée aux tarifs a pu être notoirement réduite par la signature d’accords
tarifaires pour la période 2012 à 2016 et également 2017 à 2018. Il y a quelques jours encore, plus
de 60 pour cent des patientes et patients de l’Hôpital de l’Ile étaient concernés par ces accords.
Comme vous aurez pu en prendre connaissance ce jour par la presse, ce pourcentage est au-
jourd’hui de 90 pour cent, grâce au dernier accord qui vient d’être signé. J’en profite ici pour remer-
cier toutes celles et ceux, Hôpital de l’Ile, caisses-maladies, administration cantonale qui se sont
engagés avec succès dans ces négociations difficiles, mais constructives et positives. Lors de
l’élaboration de la loi sur les soins hospitaliers, le législateur a consciemment renoncé à instaurer un
pilotage ou monitorage strict des investissements. La SAP dispose toutefois d’outils très intéres-
sants qui sont en cours de déploiement et qui permettent de suivre le cycle de vie des investisse-
ments importants. Le canton de Berne a mis en place une loi qui est très certainement perfectible,
mais qui est particulièrement exemplaire. N’allons pas remettre en cause une solution qui démontre
ses qualités. Sur cette base, le gouvernement vous invite à accepter le point 1 sous forme de postu-
lat, d’adopter et de classer les points 2 et 3.

La présidente. Der Motionär wünscht das Wort nicht mehr, und wenn ich es richtig im Kopf habe,
ist nichts gewandelt worden. – Das ist der Fall. Wer Ziffer 1 der Motion annimmt, stimmt ja, wer die-
se ablehnt, stimmt nein.

Vote (ch. 1)

Décision du Grand Conseil:
Rejet
Oui           21
Non          119
Abstentions    0
12 septembre 2017 – soirée

La présidente. Sie haben Ziffer 1 abgelehnt. Wer Ziffer 2 der Motion annimmt, stimmt ja, wer diese
ablehnt, stimmt nein.

Vote (ch. 2)

Décision du Grand Conseil:
Adoption
Oui           84
Non           55
Abstentions    1

La présidente. Sie haben Ziffer 2 der Motion angenommen. Wir stimmen über die Abschreibung
ab. Wer der Abschreibung von Ziffer 2 zustimmt, stimmt ja, wer dies ablehnt, stimmt nein.

Vote (classement du ch. 2)

Décision du Grand Conseil:
Adoption du classement
Oui          127
Non           15
Abstentions     0

La présidente. Sie haben der Abschreibung zugestimmt .Wer Ziffer 3 der Motion annimmt, stimmt
ja, wer diese ablehnt, stimmt nein.

Vote (ch. 3)

Décision du Grand Conseil:
Adoption
Oui           87
Non           54
Abstentions    0

La présidente. Sie haben Ziffer 3 angenommen. Wer der Abschreibung von Ziffer 3 zustimmt,
stimmt ja, wer dies ablehnt, stimmt nein.

Vote (classement du ch. 3)

Décision du Grand Conseil:
Adoption du classement
Oui          133
Non             6
Abstentions     0

La présidente. Sie haben die Abschreibung angenommen.

Affaire 2017.RRGR.38

N° de l'intervention:                        006-2017
Type d'intervention:                            Motion
Déposée le:                                18.01.2017
Déposée par:          Fuchs (Berne, UDC) (porte-parole)
Cosignataires:                                        0
Urgence accordée: Non                      26.01.2017
12 septembre 2017 – soirée

N° d'ACE: 608/2017                        du 14 juin 2017
Direction:                 Direction de la santé publique
                             et de la prévoyance sociale

Stationnement à l'Hôpital de l'Ile: il y a urgence!

Le Conseil-exécutif est chargé de veiller à la mise à disposition d’un nombre suffisant de places de
stationnement à l’Hôpital de l’Ile, notamment à travers les mesures suivantes:
1. utilisation de toutes les surfaces de stationnement disponibles sur le site de l’hôpital (y c. celles
    situées derrière la maternité);
2. mise à disposition de places de stationnement pour personnes handicapées supplémentaires sur
    le site de l’hôpital;
3. aménagement de places de stationnement pour les fournisseurs et les ouvriers.
Développement:
Ayant le statut d’établissement hospitalier universitaire, l’Hôpital de l’Ile joue un rôle central dans le
système de santé suisse: 8024 collaborateurs et collaboratrices s’y rendent quotidiennement pour
prodiguer les meilleurs traitements médicaux et soins de santé possibles à quelque 40 000 patients
hospitalisés par an. Viennent s’y ajouter près de 520 000 consultations ambulatoires par an.
L’accès en transports publics a été amélioré, tandis que les possibilités de stationnement pour les
voitures restent clairement insuffisantes. Même pour les personnes handicapées et à mobilité ré-
duite, elles sont minimalistes. Dans le parking de l’Hôpital de l’Ile, les places réservées aux per-
sonnes handicapées sont en partie inutilisables (descente de voiture côté passager, chaise roulante
dans le coffre, etc.) et l’accès jusqu’à l’hôpital est malaisé. Ce alors même que le site de l’hôpital est
fréquenté, par définition, par un nombre plus élevé que la moyenne de personnes à mobilité réduite.
Condamner la zone de stationnement vide située derrière la maternité en barrant l’accès avec des
bacs à fleurs tient de la provocation pure et simple. De plus, les places de stationnement disposées
le long de la Freiburgstrasse ont toutes été supprimées sans exception. Cette situation est inaccep-
table et proprement indigne d’un hôpital universitaire.

Motivation de l’urgence: l’accès à la zone de stationnement actuelle située derrière la maternité pourrait être
dégagé en quelques minutes.

Réponse du Conseil-exécutif

La présente motion relève de la compétence exclusive du Conseil-exécutif (motion ayant valeur de
directive). Le gouvernement dispose ainsi d’une latitude relativement grande en ce qui concerne le
degré de réalisation des objectifs fixés, les moyens à mettre en œuvre et les modalités pratiques. Il
lui appartient de décider en dernier ressort.
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Bien que l’Hôpital de l’Ile dispose d’un parking couvert et soit directement accessible en transports
publics (le bus 11 s’arrête depuis un an juste devant l’entrée principale), de nombreuses personnes
ont besoin de pouvoir se garer au plus près de leur lieu de destination, le site de l’hôpital étant très
vaste. Il s’agit par exemple de personnes malades ou à mobilité réduite, qui ne peuvent pas ou diffi-
cilement emprunter les transports publics, du personnel en intervention spéciale (p. ex. service de
piquet), ainsi que des différents fournisseurs et prestataires (p. ex. réparations).
L’hôpital est un lieu de vie sensible, aussi bien pour les patient-e-s que pour leurs proches, pour les
soignant-e-s que pour les visiteurs et visiteuses. L’accès devrait donc également en être pratique et
adéquat en transport individuel. Ceci vaut aussi pour le personnel de l’établissement qui souhaite
pouvoir se parquer le plus près possible de son lieu de travail et à moindre coût. A cet égard, les
possibilités de stationnement à l’Hôpital de l’Ile constituent une problématique récurrente depuis
longtemps.
Cette situation est donc connue du Conseil-exécutif qui comprend bien les besoins décrits par
l’auteur de la motion.
Vu les bases légales en vigueur (loi et ordonnance sur les soins hospitaliers) et les conditions de
propriété, le gouvernement n’a cependant aucune influence directe sur la planification, la réalisation
et l’exploitation des infrastructures du site de l’Hôpital de l’Ile. La responsabilité en incombe exclusi-
vement à l’exploitant, le groupe de l’Ile (Insel Gruppe AG). Il en va de même des exigences formu-
lées par le motionnaire:
1. utilisation de toutes les surfaces de stationnement disponibles sur le site de l’hôpital (y c. celles
    situées derrière la maternité),
2. mise à disposition sur le site de l’hôpital de places de stationnement supplémentaires pour per-
    sonnes handicapées,
3. aménagement de places de stationnement pour les fournisseurs et les ouvriers.
Le groupe de l’Ile doit tenir compte des bases en matière de droit des constructions (loi et ordon-
nance sur les constructions, règlement communal), qui donnent des consignes relatives au nombre
de possibilités de stationnement (exigences minimales), à la desserte du site et aux conditions gé-
nérales présidant à sa conception (plan de zones). La vérification du respect de ces consignes in-
combe à la Ville de Berne.
L’Hôpital de l’Ile se trouve par ailleurs dans une phase de construction et de transformation inten-
sive, au cours de laquelle des exigences d’exploitation changeantes, des restructurations organisa-
tionnelles continues et des analyses d’utilisation prolongées doivent être conciliées sur un vaste site
aux bâtiments dispersés.
Le contexte s’avère donc très complexe. C’est au groupe de l’Ile, en tenant compte des ressources
limitées (surfaces et moyens disponibles) ainsi que des conditions générales existantes (prescrip-
tions, stratégies, législation), de satisfaire aux besoins légitimes des personnes concernées en ma-
tière de places de stationnement et de trouver une solution prenant en compte tous les facteurs.
Une influence politique ne permettrait ni d’améliorer la situation, ni de parvenir plus rapidement à un
résultat.
La situation à l’origine de la présente demande comporte de multiples facettes. Le besoin important
en possibilités de stationnement est évident. La responsabilité de la réalisation incombe à
l’exploitant de l’hôpital et à ses instances de décision ordinaires. Le Conseil-exécutif ne partage pas
l’avis que le problème doit être résolu par la voie politique et propose de rejeter la motion.
Proposition du Conseil-exécutif:
Rejet

La présidente. Wir kommen zu Traktandum 66, einer Richtlinienmotion, welche die Regierung ab-
lehnt. Wir führen eine reduzierte Debatte. Das Wort hat der Motionär.

Thomas Fuchs, Berne (UDC). Besten Dank für die Antwort, wobei man merkt, dass diese nicht
von Ihrer Ratskollegin kommt, deren Namen ich nicht mehr nennen darf. Man hat nämlich erkannt,
dass ein Problem besteht. Was wir verlangen, ist die Nutzung aller vorhandenen Parkplätze. Ich
habe sogar ein Foto hinzugefügt, damit Sie sich ein Bild machen können. Es ist grotesk, die Park-
plätze mit ein paar «Trögli» abzusperren, während die Leute überall nach Parkplätzen suchen. Ge-
hen Sie einmal hin und sehen Sie sich die Behindertenparkplätze an! Entschuldigung, mit Behinder-
tenparkplätzen haben diese nichts zu tun. Vielleicht können Sie knapp aussteigen, aber alles ande-
re ist nicht möglich. Die Behindertenverbände haben dies bereits entsprechend kritisiert. Es passiert
aber nichts oder nur wenig. Auch in Bezug auf die Parkplätze für Lieferanten und Handwerker geht
es nichts vorwärts. Ich habe mit Securitas-Leuten und mit Leuten des Inselspitals gesprochen. Viele
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riefen mich an und sagten, endlich unternehme jemand etwas. Es handelt sich um ein sogenanntes
Schwarzpeterspiel. Allerdings weiss ich nicht, ob man dies noch sagen darf. Es läuft so, dass es
jeder dem anderen zuschiebt, aber ohne dass etwas passiert. Die Antwort fällt hier ähnlich aus,
indem man zwar sagt, man habe das Problem erkannt. Ich fordere Sie nochmals auf, gehen Sie
einmal hin und schauen Sie sich die Situation an: Dort wo es Parkplätze gehabt hat, fährt heute der
Bus durch. Es sind sozusagen keine Parkplätze vorhanden, ausser in diesem echt weit entfernten
Parkhaus. Ich denke, es müsste wirklich Möglichkeiten geben, damit die Leute nicht auf dem Trot-
toir oder sonstwo parkieren und nach fünf Minuten eine Busse erhalten. Die Securitas sagt, sie mel-
de dies laufend der Direktion des Inselspitals. Es rief mich sogar jemand von der Direktion an und
meinte, es sei gut, mache ich etwas Druck, denn man habe Probleme mit der Stadt Bern, was ei-
gentlich nicht erstaunt. Deshalb bin ich der Meinung, Sie sollten wenigstens ein Postulat unterstüt-
zen. Ich wandle die drei Ziffern der Motion in ein Postulat und bitte um ziffernweise Abstimmung.
Damit geben wir doch dem Regierungsrat die Möglichkeit, irgendwie beim Inselspital zu intervenie-
ren, sei es in Form von Gesprächen oder sei es in Form eines Briefes. Zudem weiss die Direktion
des Inselspitals, dass wir dieses Problem hier als solches betrachten und nicht sagen: «Tun Sie,
was Sie wollen!». Es handelt sich um ein wichtiges, eigentlich unpolitisches Anliegen. Wer es nicht
glaubt, soll sich die Situation selber anschauen.

La présidente. Wir haben ein kleines technisches Problem. Das System hat von selbst eine Ab-
stimmung ausgelöst. – Jetzt können wir mit den Fraktionssprechenden starten. Alle drei Ziffern sind
in ein Postulat gewandelt worden, und wir werden ziffernweise abstimmen. Ich erteile der Vertreterin
der SVP-Fraktion Grossrätin Amstutz das Wort.

Madeleine Amstutz, Sigriswil (UDC). Thomas Fuchs will mit seinem Postulat, dass der Regie-
rungsrat prüft, das Parkieren beim Inselspital zu verbessern. Während die Zufahrt mit dem öffentli-
chen Verkehr verbessert wurde, ist in Bezug auf die Parkierungsmöglichkeiten für den Individual-
verkehr in dieser Zeit nicht viel gelaufen – wie es der Motionär bereits erwähnt hat. Gerade für Be-
hinderte und Leute mit Einschränkungen sind die Möglichkeiten minim, auch für Lieferanten und
Handwerker. Die Nutzung der Parkplätze auf dem Areal soll angegangen werden. Deshalb ist eine
Überweisung als Postulat zwecks einer Prüfung richtig.
Der Regierungsrat schreibt, das Anliegen sei berechtigt und es sei bereits ein Thema gewesen. Wir
haben aber auch Verständnis dafür, dass die Inselgruppe AG dieses Problem lösen muss, weil die
Parkplätze in ihrer Zuständigkeit liegen. Deshalb handelt es sich jetzt auch um ein Richtlinienpostu-
lat. Das Thema soll aber angegangen werden, und deshalb unterstützt die SVP-Fraktion dieses
Postulat einstimmig.

Margrit Junker Burkhard, Lyss (PS). Die Fraktion SP-JUSO-PSA schliesst sich der Antwort des
Regierungsrats an und lehnt den Vorstoss sowohl in Form einer Motion wie auch eines Postulats
ab.

Daniel Klauser, Berne (Les Verts). Ich muss zu diesem Vorstoss ein Korrigendum anbringen. Ich
bin gerade gestern dort vorbeigegangen, um mir die Situation anzuschauen. Das Foto, wie es im
Vorstoss abgebildet ist, stimmt so nicht mehr, weil sich dort, wo es aufgenommen wurde, jetzt eine
Baustelle befindet. Man kann nicht mehr dort parkieren, selbst wenn man die Betondinger wegneh-
men würde. Dies zur Erklärung der aktuellen Situation.
Wir haben gerade beim vorangegangenen Vorstoss darüber diskutiert, und es wurde von verschie-
denen Rednern die Flughöhe angesprochen, dahingehend, was zum operativen Bereich und was
zu den Aufgaben des Grossen Rats gehöre. Ich brauche diesbezüglich keine weiteren Ausführun-
gen mehr machen, um Ihnen zu sagen, dass es hier definitiv nicht die richtige Flughöhe ist.
Noch zu den Zuständigkeiten: Wie der Motionär erwähnt hat, bestehen Probleme mit der Stadt. Es
verhält sich so: Im März 2015 nahm die Stadtbevölkerung in einer Volksabstimmung – Volk, das
sind jene, die immer recht haben – eine Überbauungsordnung für das Inselareal an, den sogenann-
ten Masterplan für das Inselareal. In diesem ist auch alles geregelt, was die Parkplätze anbelangt.
Insofern würde ich einmal sagen, dass das Volk diesen Masterplan angenommen hat, übrigens mit
sogenannt 86 Prozent Ja-Stimmen, also sehr deutlich. Zudem hat das Volk bekanntlich Recht. Des-
halb habe ich das Gefühl, der Grosse Rat müsse keine Übersteuerung vornehmen und etwas ande-
res machen. Ich sage nicht, dass wenn man auf operativer Ebene seitens des Inselspitals zum
Schluss kommt, es sei sinnvoll, einen Teil der Parkplätze zu Behindertenparkplätzen zu machen,
dies nicht umgesetzt werden soll. Wir finden es richtig, dass die vorhandenen Parkplätze in erster
Linie als Behindertenparkplätze auszugestalten sind. Für jene, die nicht darauf angewiesen sind:
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Inzwischen besteht eine sehr gute Buserschliessung des Inselareals. Diese sollte auch dazu beitra-
gen, dass es nicht zusätzliche Parkplätze braucht.

Marianne Schenk-Anderegg, Schüpfen (PBD). Mit dieser Motion haben wir einmal mehr ein Pa-
pier in der Hand, das für uns unverständlich ist, aber von einem eingefleischten Polit-Fuchs kommt,
der eigentlich längst wissen sollte, wie der Hase läuft. (Hilarité) Alle, die schon einmal auf dem Areal
des Inselspitals waren, wissen, dass es manchmal nervenaufreibend ist, wenn man dringend einen
Parkplatz benötigt. Manchmal ist es auch nervenaufreibend, wenn Vorstösse vonseiten gestande-
ner Politiker eingereicht werden, die eigentlich genau wissen, dass auf kantonalpolitischer Ebene –
ich sage dies ganz klar – nicht alles geregelt werden kann.
Wir unterstützen die Antwort der Regierung vollumfänglich, nämlich dass die Parkplatzsituation al-
lein in der Hoheit der Insel Gruppe AG und der Stadt Bern liegt. Das heisst, wir sind in diesem Sinn
nicht dagegen, dass es mehr Parkplätze geben soll, aber alles können die Regierung und der Kan-
ton nicht regeln. Deshalb lehnen wir auch ein Postulat ab.

Hand Rudolf Vogt, Oberdiessbach (PLR). Ich kann mich sehr kurz halten. Ich bestreite nicht,
dass es beim Inselspital Probleme beim Parkieren gibt. Der Motionär zeigt mögliche Lösungsansät-
ze auf. Allerdings ist für mich die Antwort der Regierung richtig: Dieser Vorstoss ist nicht stufenge-
recht. Es ist die Aufgabe der Insel Gruppe AG, eine Lösung zu finden. Die Verantwortung liegt klar
beim Spitalunternehmen. Deshalb lehnen wir diesen Vorstoss als Motion ab, einem Postulat werden
wahrscheinlich ein paar Fraktionsmitglieder zustimmen.

Melanie Beutler-Hohenberger, Gwatt (PEV). Das Fraktionsvotum der EVP fällt zu dieser Richtlini-
enmotion bzw. zu diesem Richtlinienpostulat dreistufig aus. Die erste Stufe ist der Titel: «Verbesse-
rung der Parkierungsmöglichkeiten beim Inselspital – dringend und nötig». Dafür bringen wir ein
gewisses Verständnis auf. Wir lassen uns also vorsichtig positiv konnotiert auf dieses Postulatsan-
liegen ein.
Zur zweiten Stufe, der inhaltlichen Beurteilung der drei Forderungen: Beginnen wir mit Ziffer 2, «zu-
sätzliche Behindertenparkplätze auf dem Inselareal». Hier gehen wir mit dem Motionär einig, dass
es Menschen mit Behinderungen und Einschränkungen möglich sein muss, sicher und nahe am
Inselspital zu parkieren. Diese Haltung teilt offenbar auch der Regierungsrat, und dahingehend
spricht er sich denn auch in seiner Motionsantwort aus. Ich persönlich behaupte sogar: Läge dies im
Kompetenzbereich des Regierungsrats, würde er vielleicht sogar die Annahme von Ziffer 2 beantra-
gen.
Kommen wir zu den Ziffern 1 und 3, der «Nutzung aller vorhandenen Parkflächen» respektive der
zusätzlichen «Schaffung von Parkplätzen für Lieferanten und Handwerker». Dies erachten wir als
EVP-Fraktion als nicht ganz so zentral wie die Forderung von Ziffer 2. Ausserdem: Mit der Verbes-
serung der Zufahrt per Bus sowie dem Hinweis, wem es eben eigentlich hier zu handeln obliegt,
nämlich der Insel Gruppe AG selber, scheint diese Frage für uns abschliessend geklärt zu sein.
Wenn hier Bedarf besteht, dann kann und soll seitens der betreffenden Organe gehandelt werden.
Zur dritten Stufe, dem Zuständigkeitsbereich. Aufgrund des Spitalversorgungsgesetzes (SpvG) und
der Verselbstständigung der ehemals öffentlichen Spitäler im Kanton sind dies eben Aktiengesell-
schaften. Letztere sind abschliessend zuständig für ihre Infrastrukturen. Der Grosse Rat, das heisst
wir, und der Regierungsrat können nichts mehr dazu sagen. Es besteht also kein Handlungsspiel-
raum mehr. Wir sagen nein zur Motion, und was das Postulat anbelangt, werden wir noch sehen,
welchen Abstimmungsknopf wir drücken werden.

Hannes Zaugg-Graf, Uetendorf (pvl). Das Meiste ist gesagt worden. Es liegt nicht in unserer
Kompetenz. Deshalb lehnen wir auch ein Postulat ab. Denn so wie ich Thomas Fuchs kenne und
weil er gesagt hat, der Regierungsrat solle darauf hinwirken oder das Inselspital darauf aufmerksam
machen, wird ohnehin etwa in zehn Minuten online im «20 Minuten» und vielleicht im «Blick am
Abend» zu lesen sein, dass er diesen Vorstoss eingereicht hat. Das Inselspital wird dies dort lesen
können. Somit ist das Postulat gleich erfüllt. Sollte es durchkommen, was ich zwar nicht annehme,
verlangen wir die Abschreibung. Dieser Vorstoss ist in etwa gleich wie eine allfällige Forderung,
während der Session die Parksünder in der Postgasse zu kontrollieren. Dies wäre dringend nötig!
(Hilarité)

La présidente. Es gibt keine weiteren Fraktionssprecher mehr, aber der Fraktionssprecher der
Grünen, Grossrat Klauser, hat vorhin gemeint, er habe noch etwas zu sagen vergessen. Dies hat
sich aber offenbar erledigt, weil von Grossrat Zaugg Abschreibung verlangt worden ist. Also, die
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Motion ist in ein Postulat gewandelt worden, und es liegt, sofern es zur Annahme kommt, ein Antrag
auf Abschreibung vor. Ich sehe keine weiteren Wortmeldungen seitens der Fraktionen. Ich erteile
Regierungsrat Schnegg das Wort.

Pierre Alain Schnegg, directeur de la santé publique et de la prévoyance sociale. Le motion-
naire relève que les places de stationnement à proximité de l’Hôpital de l’Ile sont insuffisantes. Il
mentionne également que même les places de parc pour les personnes handicapées et à mobilité
réduite sont minimalistes. De nombreuses personnes se rendent régulièrement sur ce site, qu’il
s’agisse du personnel, de fournisseurs, patients ou visites. La situation est connue du Conseil-
exécutif, qui comprend les besoins décrits par l’auteur de la motion. Au vu des bases légales en
vigueur, en particulier de la loi et l’ordonnance sur les soins hospitaliers et les conditions de proprié-
té, le gouvernement n’a aucune influence directe sur la planification, la réalisation et l’exploitation
des infrastructures du site de l’Hôpital de l’Ile. Le groupe de l’Ile doit tenir compte des bases en ma-
tière de droit des constructions – loi et ordonnance sur les constructions, règlement communal. La
vérification de ces consignes incombe, elle, à la ville de Berne. De l’avis du Conseil-exécutif, une
intervention politique ne permettrait ni d’améliorer la situation, ni de parvenir plus rapidement à un
résultat. C’est pourquoi il vous invite à rejeter cette motion.

La présidente. Wünscht der Motionär nochmals das Wort? – Das ist nicht der Fall. Somit stimmen
wir ziffernweise über den in ein Postulat gewandelten Vorstoss ab sowie über die Abschreibung im
Fall einer Annahme.
Wer Ziffer 1 annimmt, stimmt ja, wer diese ablehnt, stimmt nein.

Vote (adoption du ch. 1 sous forme de postulat)

Décision du Grand Conseil:
Rejet de l‘adoption sous forme de postulat
Oui            61
Non            82
Abstentions      1

La présidente. Sie haben Ziffer 1 abgelehnt. Wer Ziffer 2 als Postulat zustimmen kann, soll ja
stimmen, wer diese ablehnt, stimmt nein.

Vote (adoption du ch. 2 sous forme de postulat)

Décision du Grand Conseil:
Rejet de l‘adoption sous forme de postulat
Oui            67
Non            72
Abstentions      6

La présidente. Sie haben Ziffer 2 abgelehnt. Somit stimmen wir auch hier nicht über die Abschrei-
bung ab. Wir kommen zu Ziffer 3. Wer diese als Postulat annimmt, stimmt ja, wer sie ablehnt,
stimmt nein.

Vote (adoption du ch. 3 sous forme de postulat)

Décision du Grand Conseil:
Rejet de l‘adoption sous forme de postulat
Oui            63
Non            81
Abstentions      1

La présidente. Sie haben Ziffer 3 abgelehnt.
12 septembre 2017 – soirée

Affaire 2016.RRGR.899

N° de l'intervention:                              197-2016
Type d'intervention:                                Postulat
Déposée le:                                      16.09.2016
Déposée par:            Messerli (Nidau, PEV) (porte-parole)
Cosignataires:                                             8
N° d'ACE: 422/2017                            du 3 mai 2017
Direction:                   Direction de la santé publique
                                 et de la prévoyance sociale

Développer le don d'organe dans le canton de Berne

Le Conseil-exécutif est chargé d’examiner comment compléter les plans d’action et les campagnes
de sensibilisation existants pour développer encore le don d’organe (p. ex. joindre la carte de don-
neur de Swisstransplant à la déclaration d’impôt, mener des campagnes d’information et de sensibi-
lisation dans les écoles, etc.). Il collaborera pour ce faire avec les divers acteurs impliqués.
Développement:
Aujourd’hui, quelque 1500 personnes attendent un don d’organe en Suisse et la liste d’attente ne
cesse de s’allonger. Près de trois personnes en moyenne décèdent chaque semaine faute de
transplantation. Pourtant, cela ne devrait pas être une fatalité, car les donneurs et donneuses po-
tentiels ne manquent pas. D’après Swisstransplant, 80 pour cent des Suisses et Suissesses sont
favorables au don d’organe. Mais, dans notre pays, le prélèvement d’organe présuppose l’accord
préalable de la personne décédée ou de ses proches. Concrètement, il faut convaincre plus de per-
sonnes à prendre leur carte de donneur et à faire don de leurs organes en cas de décès.
Si le taux est passé de 14,4 donneurs pour un million d’habitants en 2014 à 17,4 pour un million en
2015, il est redescendu à 11,7 au premier semestre 2016. De gros efforts sont nécessaires à divers
niveaux pour renverser la tendance et pousser le taux de donneurs à la hausse. Pour lutter contre
la pénurie chronique d’organes, le Conseil fédéral a lancé en 2013 le plan d’action «Plus d’organes
pour des transplantations», auquel notre canton s’est associé. La Confédération s’est fixé l’objectif
ambitieux d’atteindre les 20 donneurs pour un million d’habitants d’ici à 2018.
Le présent postulat charge le Conseil-exécutif d’examiner comment compléter les plans d’action et
les campagnes de sensibilisation existants pour développer encore le don d’organe. Le gouverne-
ment devra collaborer pour ce faire avec les divers acteurs impliqués (Office fédéral de la santé
publique, Swisstransplant, centre de transplantation de l’Hôpital de l’Ile, hôpitaux, etc.). On pourrait
par exemple envisager de joindre la carte de donneur de Swisstransplant à la déclaration d’impôt
(ou à un autre envoi de l’administration) ou de mener des campagnes d’information et de sensibili-
sation dans les écoles ou d’autres institutions. Le canton de Berne pourrait ainsi simultanément
affirmer son profil de site de transplantation avec plus de force et assumer mieux ses responsabili-
tés dans le domaine du don d’organe.

Réponse du Conseil-exécutif

Le gouvernement reconnaît tout à fait l’importance que revêt le développement du don d’organe. Il y
a toutefois lieu de tenir compte du caractère supracantonal de ce sujet.
Selon la loi fédérale du 8 octobre 2004 sur la transplantation d’organes, de tissus et de cellules (loi
sur la transplantation; RS 810.21), les tâches incombant aux cantons sont les suivantes: définition
et garantie des processus d’identification et de prise en charge des donneurs potentiels d’organes,
constatation du décès, information et prise en charge des proches ainsi que désignation de coordi-
nateurs locaux dans les hôpitaux dotés d’un service de soins intensifs (art. 45 de l’ordonnance
d’exécution). Il convient de préciser qu’une hausse des dons d’organes dans le canton de Berne ne
donnerait pas forcément lieu à une augmentation du nombre de transplantations sur le site médical
de Berne, puisque l’article 17 de la loi exclut explicitement toute discrimination lors de l’attribution
d’un organe.
Le canton de Berne a confié les tâches susmentionnées à l’Hôpital de l’Ile. Il indemnise la coordina-
tion des dons d’organes à titre de prestation supplémentaire, conformément au crédit-cadre 2016-
2019 concernant les autres contributions au sens de la loi sur les soins hospitaliers (crédit
d’engagement selon l’ACE 628/2015), approuvé par le Grand Conseil le 14 septembre 2015.
12 septembre 2017 – soirée

D’après le Conseil-exécutif, les autres mesures requises pour encourager le don d’organe doivent
impérativement être examinées à l’échelle nationale. Il est envisageable de passer par la Confé-
rence suisse des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS), mais aussi d’adapter
l’article 8 de la loi sur la transplantation sur les conditions requises pour le prélèvement d’organes
(modèle de l’opposition plutôt que du consentement). Si les deux procédures sont possibles selon le
gouvernement, il convient de se mettre d’accord avec les autres cantons.
Dès lors, le Conseil-exécutif est prêt à étudier la question et propose d’adopter le postulat.
Proposition du Conseil-exécutif:
Adoption

La présidente. Wir kommen zu Traktandum 67. Die Regierung ist zur Annahme dieses Postulats
bereit. Grundsätzlich beraten wir dieses in freier Debatte. Ich habe vorhin mit dem Postulaten spre-
chen können. Er ist der Meinung, das Postulat sei unbestritten, und deshalb würde er auch nicht
dazu sprechen. Ist dies zutreffend? Ist das Postulat unbestritten? – Ich sehe keine Wortmeldungen,
die darauf hinweisen, dass dies nicht der Fall ist. Demzufolge können wir direkt abstimmen.
Wer das Postulat «Leben retten – Medizinalstandort stärken: Mehr Organspenden im Kanton Bern!»
annimmt, stimmt ja, wer es ablehnt, stimmt nein.

Vote

Décision du Grand Conseil:
Adoption
Oui          141
Non            0
Abstentions    0

La présidente. Sie haben das Postulat einstimmig angenommen. – Ich merke gerade, dass mir ein
Lapsus passiert ist. Eigentlich hätte ich Regierungsrat Schnegg noch das Wort erteilen müssen. Ich
nehme aber an, es sei in Ordnung, jetzt nicht darauf zurückzukommen. – (Le conseiller d‘Etat Sch-
negg signale que c’est le cas.)

Affaire 2017.RRGR.213

N° de l'intervention:                             090-2017
Type d'intervention:                          Finanzmotion
Déposée le:                                      28.03.2017
Déposée par:       PS-JS-PSA (Striffeler-Mürset, Münsingen)
                                              (porte-parole)
                           Les Verts (de Meuron, Thoune)
                         PEV (Beutler-Hohenberger, Gwatt)
Cosignataires:                                             0
N° d'ACE: 507/2017                          du 24 mai 2017
Direction:                   Direction de la santé publique
                               et de la prévoyance sociale

Equipes mobiles en soins palliatifs: une nécessité selon la planification des soins

Le Conseil-exécutif est chargé de renoncer à suspendre l’essai pilote des équipes mobiles en soins
palliatifs en faveur des personnes gravement malades, et d’augmenter de cinq millions de francs le
poste Coûts des subventions cantonales du groupe de produits Soins hospitaliers.
Développement:
L’essai pilote est déjà en cours dans différentes régions du canton. Les équipes mobiles en soins
palliatifs (EMSP) permettent de réduire le nombre de transferts dans des institutions hospitalières
des transferts inutiles, pénibles pour les personnes gravement malades et souvent ordonnés contre
leur gré.
Grâce aux EMSP, les personnes gravement malades peuvent mourir chez elles, dans un environ-
nement familier. La prise en charge des situations complexes, durables et instables dans un hôpital
12 septembre 2017 – soirée

de soins aigus n’est couverte par les DRG que pour un temps limité. Pour les patients concernés et
leurs familles, cette situation est particulièrement difficile à supporter.
La suspension annoncée du financement des EMSP concerne les personnes les plus touchées par
la maladie, la souffrance et la faiblesse, ainsi que leurs familles.
En permettant aux patients gravement malades de décider librement de mourir chez eux, les EMSP
revêtent une grande importance pour ces personnes, leurs proches parents et leur médecin généra-
liste.
Cet essai, qui a bien démarré et qui devrait être étendu selon la planification des soins 2016, ne doit
pas être victime de la frénésie d’économies.
Motivation de l’urgence: l’argent nécessaire doit être débloqué pour éviter une interruption de l’essai
pilote des EMSP.

Réponse du Conseil-exécutif

Le gouvernement est lui aussi d’avis que la prise en charge des personnes gravement malades doit
être financée de manière adéquate. C’est pourquoi les 22 hôpitaux répertoriés du canton dotés du
«paquet de base chirurgie et médecine interne» figurant sur la liste bernoise se sont vu accorder un
mandat de prestations pour les soins palliatifs généraux. En complément, le Conseil-exécutif a attri-
bué à plusieurs sites un mandat pour les soins palliatifs spécialisés en hôpital. Les prestations pal-
liatives font en outre partie de la palette standard des établissements médico-sociaux depuis de
nombreuses années. Les normes relatives à l’autorisation d’exploiter un foyer entrées en vigueur le
1er janvier 2017 exigent désormais un programme en la matière.
Quant aux soins ambulatoires, ils sont dispensés par les services de maintien à domicile commu-
naux ou régionaux, dans le cadre de l’assurance obligatoire selon la loi fédérale sur l’assurance-
maladie (LAMal).
L’essai pilote des équipes mobiles en soins palliatifs (EMSP) ne porte pas sur le financement des
prestations fournies aux patientes et aux patients, mais sur la mise en réseau, la sensibilisation, la
coordination des soins palliatifs intersectoriels ainsi que leur évaluation.
Il semble au Conseil-exécutif que la présente motion financière vise en premier lieu à poursuivre
l’essai pilote et à l’étendre à l’ensemble du canton. L’intervention exige à cet effet d’augmenter de
cinq millions de francs le poste Coûts des subventions cantonales du groupe de produits Soins
hospitaliers dans le budget 2018 et le plan intégré mission-financement 2019-2021.
Or le plan intégré 2018-2020 affecte déjà 3,6 millions de francs par année à la réalisation de l’essai-
pilote. Il n’est donc pas nécessaire de débloquer des moyens supplémentaires pour la continuation
du projet. Ne comprenant pas les raisons pour lesquelles les motionnaires demandent une hausse
du montant prévu, le gouvernement rejette une telle augmentation, notamment en raison du pro-
gramme d’allégement en cours d’élaboration.
C’est d’ailleurs lors de l’examen des mesures de compression budgétaire envisageables que le di-
recteur de la santé publique et de la prévoyance sociale a décidé en début d’année de suspendre
provisoirement l’essai pilote. En effet, la grande majorité des dépenses en matière de soins hospita-
liers sont imposées par la législation, de sorte qu’il reste peu de marge de manœuvre pour des
économies. Les essais pilotes font partie des rares projets auxquels il est possible de renoncer ou
de surseoir, d’où la décision en question.
Au moment de l’adoption de la présente réponse par le Conseil-exécutif, les travaux relatifs au pro-
gramme d’allégement n’étaient pas encore achevés. Il n’est donc pas sûr que l’essai pilote soit con-
cerné.
Le gouvernement fournira des informations concrètes sur le plan d’austérité au plus tard lors de sa
conférence de presse sur le budget 2018 et le plan intégré mission-financement 2019-2021, le 25
août prochain. Les éventuelles économies touchant l’essai pilote seront donc connues lorsque le
Grand Conseil traitera la présente motion, en septembre 2017.
Au vu de ce qui précède, le Conseil-exécutif propose d’adopter la motion sous forme de postulat.

Prise de position de la Commission des finances

La motion financière demande que l’essai pilote des équipes mobiles en soins palliatifs (EMSP) soit
poursuivi à l’échelle du canton et que les ressources financières nécessaires soient inscrites au
budget 2018 et au plan intégré mission-financement 2019-2021 (BU/PIMF 18/19-21). Il en résulte-
rait une augmentation à hauteur de 5 millions de francs du poste «Coûts des subventions canto-
nales» du groupe de produits «Soins hospitaliers».
12 septembre 2017 – soirée

Le PIMF 2018-2020 approuvé par le Grand Conseil lors de la session de novembre 2016 prévoyait
un montant de 3,6 millions de francs par an pour cet essai pilote. Le programme d’allégement 2018
(PA 2018) n’a pas réduit ces fonds. Le chapitre 9.2 «Effets de mesures d’allégement supplémen-
taires sur l’offre de prestations publiques» mentionne toutefois la suppression de l’essai pilote. Si le
Grand Conseil devait décider d’apporter encore des changements au PA 2018 lors des débats bud-
gétaires de la session de novembre 2017, il n’est pas exclu que l’essai pilote soit touché. D’après la
Commission des finances, les exigences posées par la motion financière doivent être considérées
de manière indépendante dans le contexte du BU/PIMF et à la lumière des 155 mesures prévues
par le PA 2018. Comme le Conseil-exécutif, la commission rejette toute augmentation des res-
sources financières allouées à l’essai pilote en amont du débat sur le BU/PIMF 18/19-21 et sur le
PA 2018. Une majorité de la Commission des finances propose au Grand Conseil de donner suite à
la proposition du Conseil-exécutif et d’adopter la motion sous forme de postulat.
Proposition du Conseil-exécutif:
Adoption sous forme de postulat

La présidente. Wir kommen zu Traktandum 68, der Finanzmotion «Spezialisierte mobile Palliativ-
dienste sind laut Spitalversorgungsplanung notwendig», eingereicht von der SP-JUSO-PSA-
Fraktion. Ich habe gehört, dass diese Finanzmotion in ein Postulat umgewandelt und eine Erklärung
dazu abgegeben wird. Ich nehme an, dass wir darüber diskutieren. Ich werde aber nachher fragen,
ob dieser Vorstoss bestritten ist. Ich darf der Motionärin Grossrätin Striffeler das Wort erteilen.

Elisabeth Striffeler-Mürset, Münsingen (PS). Diese Finanzmotion wurde eingereicht, nachdem
bekannt wurde, dass die spezialisierten mobilen Palliativen Dienste (MPD) sistiert werden sollen.
Die Antwort des Regierungsrats ist eher unbefriedigend, aber sie lässt uns nicht an der Motion fest-
halten. Der Modellversuch wurde bereits in verschiedenen Regionen des Kantons aktiv durchge-
führt und ermöglicht schwer kranken Menschen selbstbestimmt zu Hause zu bleiben und dort zu
sterben, statt unnötige Belastungen durch Verlegungen in stationäre Einrichtungen über sich erge-
hen zu lassen. Die Diagnosis-Related-Group (DRG)-Tarife decken auch bei komplexen, lange dau-
ernden und instabilen Patientensituationen nur eine gewisse Zeitdauer im Akutspital ab. Diese Situ-
ation ist nicht nur für die betroffenen Patienten, sondern ebenfalls für ihre Angehörigen belastend.
Wir begrüssen, dass die Sistierung der MPD sicher bis zum November aufgeschoben wurde und
hoffen auf eine Weiterfinanzierung für die Patienten und ihre Angehörigen der für die Grundversor-
gung wichtige Dienste, die erst noch kostengünstiger sind als eine Hospitalisierung. Deshalb bitten
wir um Annahme als Postulat.

La présidente. Ist die Annahme als Postulat bestritten? – Dies scheint nicht der Fall zu sein. Möch-
te dennoch eine Fraktionssprecherin oder ein Fraktionssprecher ans Rednerpult treten und das
Postulat bestreiten? – Das ist nicht der Fall. Folglich frage ich den Regierungsrat, ob er das Wort
wünscht. – Dies ist nicht der Fall. Somit stimmen wir ab. Wer den Vorstoss als Postulat annimmt,
stimmt ja, wer dies ablehnt, stimmt nein.

Vote (adoption sous forme de postulat)

Décision du Grand Conseil:
Adoption sous forme de postulat
Oui          136
Non             0
Abstentions     6

La présidente. Sie haben das Postulat angenommen.

Affaire 2016.RRGR.895

N° de l'intervention:                              193-2016
Type d'intervention:                                  Motion
Déposée le:                                      13.09.2016
Déposée par:         Pfister (Zweisimmen, PLR) (porte-parole)
12 septembre 2017 – soirée

Cosignataires:                                       11
Urgence accordée: Non                       24.11.2016
N° d'ACE: 245/2017                      du 8 mars 2017
Direction:               Direction de la santé publique
                           et de la prévoyance sociale

Emprunts des CHR: quels risques pour le canton?

Le Conseil-exécutif est chargé de préparer un rapport qui montrera comment atténuer ou prévenir
les risques financiers auxquels le canton est exposé du fait de son statut de propriétaire, ou plus
exactement d’actionnaire principal des centres hospitaliers régionaux (CHR) et des millions que ces
derniers ont empruntés pour investir dans des acquisitions.
Le rapport traitera en particulier les points suivants:
1. Si l’analyse révèle un grave risque financier, le Conseil-exécutif indiquera à l’organe compétent
    en matière financière quelles mesures sont nécessaires.
2. Les CHR doivent informer le canton de leurs projets d’aménagement, d’agrandissement et
    d’acquisition (reprise de sociétés). Le Conseil-exécutif doit impérativement donner son accord.
3. Qui supporte les risques en cas de problèmes de liquidités créés par de gros emprunts et inves-
    tissements? Le canton en sa qualité d’actionnaire majoritaire ou les sociétés anonymes de droit
    privé?
4. Pour atténuer les risques pour le canton et les contribuables, le Contrôle des finances doit analy-
    ser les comptes de groupe en ce qui concerne l’utilisation de la subvention cantonale de 55 pour
    cent.
Développement:
Les hôpitaux se sont engagés dans une course aux équipements qui pourrait bien entraîner le can-
ton dans un désastre financier. Chaque hôpital de grande taille souhaite faire jeu égal avec l’Hôpital
de l’Ile en matière d’infrastructure et d’offre, pour pouvoir proposer des interventions médicales et
chirurgicales lucratives.
Qui dit gros investissements, dit aussi nécessité d’augmenter les capacités et partant, d’attirer des
patients rentables. Cette stratégie commerciale est lourde de conséquences financières pour le
canton, puisqu’ainsi la rétribution des hôpitaux augmente chaque année de x millions.
Or, les CHR ont pour mission première d’assurer la couverture des besoins de leur région en soins
hospitaliers de base.
Il faut pousser les hôpitaux à changer de mentalité: plus question de vouloir enfoncer la concur-
rence en ne proposant que le meilleur aux patients.
Le Conseil-exécutif doit par conséquent prévoir des mesures pour limiter l’augmentation annuelle
des dépenses.
Motivation de l’urgence: Le canton est encore dans le flou concernant les risques financiers aux-
quels il est exposé.

Réponse du Conseil-exécutif

Conformément à l’article 95, alinéa 3 de la Constitution du canton de Berne, les organisations char-
gées de tâches publiques sont soumises à la surveillance du Conseil-exécutif. La présente motion
relève donc de la compétence exclusive de ce dernier (motion ayant valeur de directive). Le gou-
vernement dispose ainsi d’une latitude relativement grande en ce qui concerne le degré de réalisa-
tion des objectifs fixés, les moyens à mettre en œuvre et les modalités pratiques. Il lui appartient de
décider en dernier ressort.
La Stratégie générale de surveillance et de controlling des participations, entreprises et institutions
cantonales, approuvée par le Conseil-exécutif le 3 mars 2010 et actualisée chaque année, constitue
le cadre réglementaire d’une gouvernance d’entreprise publique efficace dans le canton de Berne.
Elle définit les instruments et les procédures à mettre en œuvre. Les stratégies de propriétaire et de
surveillance élaborées spécifiquement pour les centres hospitaliers régionaux (CHR), ainsi que les
profils d’exigences applicables à leurs conseils d'administration ou de fondation, constituent les
principaux instruments de surveillance dans le domaine hospitalier. Utilisés depuis plusieurs années
déjà, ils ont fait leurs preuves selon le Conseil-exécutif.
Les CHR sont des sociétés anonymes de droit privé autonomes régies par les articles 620 ss du
code suisse des obligations (CO). Parmi les tâches intransmissibles et inaliénables qui sont dévo-
lues au conseil d’administration par l’article 716a CO figurent la direction stratégique et la garantie
du financement de l’entreprise.
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