12e DU CENTRE-VILLE ASSISES NATIONALES - Centre-Ville en Mouvement
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Démarche globale et co-construction sont les mots clés des échanges de ces Assises. Les différents propos révèlent en effet la nécessité d’opter pour une vision globale de son centre-ville : intégrant commerces, services, espace public, architecture, design, le logement… La notion de « co-construction » revient régulièrement car les consom’acteurs ont la volonté de s’impliquer pour bâtir le centre-ville de demain qui leur ressemblent. De nombreuses pistes ont été évoquées, et sont détaillées plus loin dans les comptes-rendus des tables rondes comme : - Repeupler les centres-villes avec des populations diversifiées, y prévoir et y maintenir des équipements culturels, de santé, administratifs… - Assurer leur convivialité, en organisant des événements régulièrement en centre-ville, en mettant en place des aménagements de qualité de vie, - Avoir des outils permettant une politique de maîtrise du foncier commercial, une maîtrise des loyers une politique fiscale adaptée - Parvenir à une vraie professionnalisation des managers Plus que jamais, le moment est venu comme le martèle Patrick VIGNAL, nouveau Président de Centre-Ville en Mouvement de demander au gouvernement de déclarer les centres-villes grande cause nationale, et de lancer cette impulsion générale. Résumé des propos de Claude GRESSIER, Vice-Président de Centre-Ville en Mouvement RÉSULTATS DU 2ÈME BAROMÈTRE INSTITUT CSA DU CENTRE-VILLE ET DES COMMERCES : USAGES ET ATTENTES DES FRANÇAIS 9 10 Pour la deuxième année consécutive, notre partenaire Clear Channel FRANÇAIS a financé le Baromètre du Centre-ville et des commerces réalisé par l’institut CSA. La démarche comme le rappelle Jacques CHANTILLON, Directeur Général adjoint de Clear Channel, est bien d’ « écouter les Français considèrent que le renouveau par rapport à ce qu’ils retiennent du centre-ville en tant que lieu du centre-ville doit être l’un des objectifs principaux des Maires d’échanges, de sociabilisation, de mutations… ». Ce Baromètre nous montre l’attachement persistant au centre-ville de toutes les catégories. En moyenne, 73% des Français déclarent fréquenter au moins une fois par semaine son centre-ville. Cette année, comme le souligne Caroline MERIAUX, Directrice Marketing de Clear Channel, les motivations semblent avoir évoluées, les personnes interrogées déclarent s’y rendre davantage pour des raisons utilitaires : prendre des rendez-vous ou effectuer des démarches administratives, réaliser ses courses alimentaires… Le renouveau des centres villes est la tâche prioritaire des maires, mais c’est aussi le travail de tous. Le sondage souligne l’ère de la co-construction : partager, donner son avis sur les réseaux sociaux… 78% souhaitent être davantage consultés pour co-construire le centre-ville de demain. Une fréquentation qui se maintient ET UN ATTACHEMENT FORT, PARTICULIÈREMENT DES JEUNES 73% 59% +1 pt -4 pts 65% VS 2016 VS 2016 DES FRANÇAIS DES FRANÇAIS DES JEUNES S’Y RENDENT AU MOINS Y SONT ATTACHÉS 18-24 ANS UNE FOIS PAR SEMAINE LE PLÉBISCITENT
De nouveaux leviers pour « booster » l’attractivité des cœurs de villes sont révélés : le développement de l’offre de commerce autour de la consommation responsable notamment (9 personnes sur 10 recherchent des produits de saison, privilégient une consommation locale, on parle de slow food) Certains circuits sont en forte progression : + 3 points pour la fréquentation des marchés, et 1 Français sur 4 déclarent davantage fréquenter les commerces de centres-villes cette dernière année (on note un fort intérêt pour la création de marchés à thème, et une attente en matière d’événement ponctuels …). Deux variables influencent les souhaits des consom’acteurs : l’âge et le territoire. L’âge est structurant car il définit des moments de vie : les plus jeunes veulent une ville collaborative, instantanée, accessible, avec des commerces ouverts le dimanche, du click and collect… Entre 35 et 64 ans, pour une vie familiale, le centre-ville doit proposer des marchés à thème, des AMAP, des animations pour les enfants, des informations en temps réel… Et pour les plus de 65 ans, une ville facile, utile, avec la présence de professions libérale, des supérettes de proximité… Les strates d’habitation influencent la demande également. Moins de 50 000 habitants : les fondamentaux : ouverture en semaine entre midi et 2, commerçants de proximité… Entre 50 000 à 100 0000: plus de diversité commerciale, grandes enseignes spécialisées, magasin bio, animations de quartier, animations commerciales… Plus de 100 000 : une ville servicielle et informative (conciergerie, garde d’enfant), magasins éphémères, des services en continu… JEUDI 29 JUIN 9H20 - 09H50 MÉTAMORPHOSE DU CENTRE-VILLE D’ORLÉANS : VISION ET GRANDS PROJETS Comme le souligne Olivier CARRE, Maire Orléans et Président d’Orléans Métropole, le centre-ville doit jouer son rôle de catalyseur de l’ensemble de la vitalité du bassin à la fois économique, culturel, commercial … L’objectif pour un centre-ville est bien « d’être un lieu avec une identité, reconnue et présente dans l’inconscient collectif ». En près de 20 ans (planification 2002-2022), le centre-ville d’Orléans s’est métamorphosé : un secteur piétonnier majeur qui a été pendant longtemps un des plus grands de France, un traitement important de l’espace public a été opéré avec le ravalement des façades (plus de 1000 ravalées), l’instauration du végétal, l’importance accordée à l’instauration d’une ambiance nocturne, l’unification des terrasses pour un meilleur confort visuel, l’arrivée de la nouvelle ligne de tramway en cœur de ville… Les nombreux exemples de réussite de la Ville d’Orléans ont d’ailleurs servi d’introduction et de fil conducteur tout au long des Assises. LE CENTRE-VILLE EST L’ÉLÉMENT QUI FÉDÈRE L’ENSEMBLE DES HABITANTS D’UNE VILLE Olivier Carré, Maire d’Orléans et Président de la Métropole 10H10 - 11H15 : PENSER ET CO-CONSTRUIRE LE CENTRE-VILLE, PLACE AUX USAGES ! Christelle CAPY, Directrice de projet Innovation par les Services d’Orléans Métropole, rappelle que la ville et la métropole ont souhaité engager une démarche d’innovation par les services et repenser la manière dont on délivre les politiques publiques à partir de démarches centrées sur l’utilisateur. C’est grâce notamment à l’écosystème Nekoé, seul cluster national dédié à l’innovation par les services, que des tests grandeur nature peuvent être mis en place afin d’explorer de nouvelles idées pour faire vivre la ville autrement (expérimentation de concept de consignes, réflexion sur l’alliance stationnement/commerce /numérique, sur la pause urbaine (marelle au sol…). 12DU CENTRE-VILLE e ASSISES NATIONALES
Matthieu SCHLESINGER, Maire d'Olivet, Vice-Président à l’aménagement durable du territoire et la planification urbaine d’Orléans Métropole, a également parlé de co-construction et cette volonté d’impliquer les habitants dans les décisions. La Ville a d’ailleurs opté pour une idée originale : afin de permettre un roulement dans les réunions de concertation, elle tire au sort des citoyens. Penser et co-construire passe également nécessairement par le numérique au 21ème siècle. C’est Jean-Philippe DELBONNEL, Elu de Fleury-les-Aubray et Auteur de la Tournée du Numérique qui parle d’acculturation au numérique. Les collectivités doivent sensibiliser au numérique. Il cite notamment l’exemple de l’Estonie pays au sein duquel 99% des démarches peuvent se faire en ligne, carte d’identité, carte vitale, inscription cantines…). Julien VEYRIER, Secrétaire général adjoint et Directeur des relations institutionnelles de SoLocal revient sur les principales missions du groupe et l’importance d’être auprès avec les auprès des acteurs de proximité et d’assurer leur présence sur internet. Ce partenaire de Centre-Ville en Mouvement, a un rôle d’animation des espaces et des territoires parce que 60 % des internautes français passent sur un de leurs sites : « la réalité de l’expérience locale est bien une expérience physique, malgré tout il y a une complémentarité avec l’expérience digitale (90% des achats en magasin sont précédés d’une recherche en ligne). Etienne LENGEREAU, Maire de Montrouge, rappelle cette notion primordiale de « vision globale » et de « volonté politique très forte » indispensables pour le développement du centre-ville et livre les nouveaux usages d’une ville transformée. Depuis 20 ans, la ville de Montrouge est à la reconquête des habitants et souhaitent leur offrir un cadre de vie privilégié (tous les avantages de Paris sans les inconvénients, grâce notamment au métro arrivant désormais au cœur de la ville, plus de 700 commerces installés…). Ce « cocktail gagnant » est une combinaison de plusieurs facteurs : 1/ une volonté de maîtriser le foncier commercial ; 2/ un important travail d’animation à travers le recrutement d’un manager de commerce ; 3/ la création d’une conciergerie Montrouge expansion, le service de livraison des commerçants de la ville. 11H15 - 12H30 L’ACTIVITE COMMERCIALE ET ARTISANALE DE CENTRE-VILLE : QUEL ÉQUILIBRE DES TERRITOIRES ? QUELLES INTERVENTIONS ET À QUELS ÉCHELONS ? « Le centre-ville est naturellement un « ensemble », co-construire avec et pour tous les usagers, dépasse la seule attractivité commerciale », comme le souligne Philippe LAURENT, Maire de Sceaux et Secrétaire Général de l’AMF. Aujourd’hui l’ensemble des maires sont fortement impliqués en faveur de leur centre-ville comme « enjeu essentiel et lieu de lien social, de convivialité… dépassant la pure fonction commerciale. Dominique ROULLET, Vice-président à l'Aménagement du Territoire et au Numérique Région Centre-Val de Loire rappelle la nécessaire élaboration du STRADDT (Schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire) pour l’équilibre des territoires (rural/urbain qui ne sont pas à opposer). Au niveau de la région, les dispositifs (contrat de pays, contrat d’agglomération…) représentent 10% du budget régional, permettent d’intervenir sur les centres-villes (exemple du contrat d’agglomération à hauteur de 42 millions sur 5 ans pour Orléans). La Région a pleine compétence en ce qui concerne la nature et l’octroi des aides au niveau économique Selon lui, il faut parler d’une « nouvelle génération de centre-ville » et impliquer architectes urbanistes, bailleurs, sociologues, philosophes, artistes, afin de redéfinir les centres-villes qui ne seront jamais plus ceux que nous avons connu ». La Caisse des Dépôts, partenaire de Centre-Ville en Mouvement, a décidé en mars 2016 de lancer une initiative volontaire d’accompagner les projets de redynamisation des centres-villes. Ce dispositif s’adresse plutôt aux villes moyennes, et aux agglomérations de taille intermédiaire. Michel-François DELANNOY, chargé de Mission projets territoriaux complexes CDC en rappelle les grandes lignes : c’est une démarche 12DU CENTRE-VILLE e ASSISES NATIONALES
contractuelle, la CDC propose de conventionner à partir du plan d’action élaboré par les décideurs locaux, et d’apporter des contributions très concrètes (en matière commerciale, sujet de mobilité, de l’habitat, activités économiques de cœur de ville…). Cette démarche doit nécessairement associer la ville, l’agglomération et l’intercommunalité. « L’échelle des problèmes n’est pas nécessairement l’échelle des solutions, il faut pouvoir agréger l’ensemble des éléments qui à la bonne dimension (des mobilités réelles, de bassin de vie) constituent pour le cœur de l’agglo et du territoire un certain nombre de facteur pour apporter des réponses durables ». Par ailleurs, le dispositif « Villes moyennes » est en place afin de permettre de disposer d’une enveloppe budgétaire supplémentaire pour mener à bien des projets en particulier en centre-ville. Rémy POINTEREAU, Sénateur du Cher, Responsable de la mission du Sénat sur la revitalisation des centres-villes et des centres-bourgs précise que l’échelon le plus à même pour intervenir dans la revitalisation des centres-villes est bien entendu le maire « en première ligne face à toute la réglementation et confronté aux problèmes d’urbanisme, de normes, et des financements, ensuite il s’agit de la communauté d’agglomération, de communes ou de la métropole qui ont la compétence économique et font partis d’un SCOT, d’un PLUi.. ». L’état doit aussi apporter sa pierre à l’édifice (rappel du FISAC, levier puissant), et agir sur la fiscalité afin de diminuer les charges des commerçants, et des artisans. Les parlementaires doivent simplifier l’administration normative. Sur le terrain, les CCI et les Chambres de métier ont un rôle à jouer sur le plan de l’animation, il faut un Manager pour fédérer les commerçants et donner une synergie en centre-ville. Le Sénat représente les élus et les territoires, et est donc chargé de leur aménagement. Les principaux objectifs de la mission revitalisation des centres-villes et des centres-bourgs, sont de trouver les voies et moyens pour y contribuer. Une étude de faisabilité pour la simplification normative a été mise en place. Suivie d’une consultation en ligne pour les acteurs socio-économiques, qui doit aboutir sur un rapport et une proposition de loi d’ici la fin de l’année 2017. Des études comparées avec les autres pays européens (Allemagne, Angleterre, Italie…) sont également prévues afin de s’inspirer d’ailleurs… Patrick VIGNAL, député de l’Hérault, et nouveau président de Centre-Ville en Mouvement, insiste sur le nouvel état d’esprit des centres-villes, à définir selon lui comme une « vraie grande cause nationale ». Il faut alors « repenser le centre-ville comme “fait citoyen” », redonner de la fierté, adopter une nouvelle philosophie, travailler sur le commerce, les bailleurs sociaux, les professionnels de santé, donner des locaux, et imaginer des rues dédiées à l’artisanat, à la culture… Claude RISAC, directeur des relations extérieures du groupe Casino, en tant que « commerçant de centre-ville » (le groupe compte 10 000 magasins en France), a évoqué le besoin de redéployer la fiscalité du commerce (au niveau des taxes). D’autres pistes ont également été évoquées comme la réflexion sur une SEM régionale, les fonds européens… IL FAUT REPENSER LE CENTRE-VILLE COMME FAIT CITOYEN Patrick Vignal, Député de l’Hérault et Président de Centre-Ville en Mouvement 14H10 - 14H30 DISCOURS D’EXPERT SUR LE RENOUVEAU DU CENTRE-VILLE Jérôme LEGRELLE, Convergences, spécialiste de l’Urbanisme commercial sur la transformation des commerces de centre-ville souligne les différences de vision entre une collectivité et le mode de développement d’une enseigne. Selon lui, une des questions fondamentales dans ce contexte est l’évolution du couple format / localisation. On note en effet un changement sur la manière 12DU CENTRE-VILLE e ASSISES NATIONALES
dont les enseignes choisissent leurs lieux d’implantation. Les enseignes sont obligées d’aller sur des zones de flux à proximité de leurs clients. Le nouveau redéploiement pour mailler le territoire permet à une enseigne de démultiplier ses implantations en pondérant l’importance de la zone de chalandise. En parallèle, on note une évolution sur la conception des formats. Les enseignes redimensionnent et ré-imaginent des concepts pour être moins uniformes et favoriser cette proximité avec le client. Le devoir de la ville est d’arriver à obtenir une offre équilibrée, ajustée à sa zone de rayonnement et animée de parcours chalands structuré. L’utilisation d’outils structurants permet d’accompagner et de définir une politique d’accompagnement du commerce (propriété foncière, le CRAC ou contrat de revitalisation artisanale et commerciale). 14H30 - 15H15 LE RENOUVEAU DE L’OFFRE COMMERCIALE : QUELS MOYENS ET QUELS MODELES POUR MAITRISER LE FONCIER ? François FOUSSIER, Adjoint au commerce d’Orléans, revient sur les pistes de réflexion et les actions concrètes menées pour la ville : mise en place d’un périmètre de sauvegarde / préemption d’une dizaine de fonds de commerce (lourd juridiquement). 2/3 repositionnements durables ont été opérés et la ville ré-installe sur des délais de 3 ans des commerçants (artisans, créateurs..) pour leur mettre le pied à l’étrier (exemple de l’installation 2 artisans vitraillistes rue des carmes). Autres exemples concrets : la requalification d’une rue complète à l’ouest dans la ville (agrandissement des cellules). Il souligne le besoin d’une plus forte latitude et le besoin de doter les collectivités de plus de moyens sur ces points. En écho, Gérard HAMEL, Maire de Dreux, Président de Dreux Agglomération souligne les difficultés de mise en œuvre et la contrainte du temps: il rappelle qu’il a fallu à la Ville, 3 ans de négociation avec 2 propriétaires de 2 immeubles accolés avant de parvenir à installer un magasin d’une surface de 200m2. Par ailleurs, la ville de Dreux va tester le dispositif des pépinières (mise en place une pépinière commerciale, la ville cherche à acheter des locaux pour permettre à des investisseurs de s’installer à bas cout). Joëlle MOREL, Conseillère de Paris, Présidente de la SEMAEST, est revenue sur les missions phares de la structure : aider les commerçants individuels à être viables dans les centres-villes, le soutien à la ré-installation de librairie dans le centre de Paris (quartier latin)… Olivier BRON alerte sur le mélange des genres de segmentation de l’offre afin de ne pas retrouver les mêmes enseignes en centre-ville (davantage marqué mode et culture) et en périphérie. Il faut, selon lui travailler conjointement l’animation de centre-ville et sa communication avec les actions de périphérie. 15H15 - 16H00 COMPRENDRE ET ACCOMPAGNER LES NOUVELLES DEMANDES DES CONSOM’ACTEURS : LES NOUVEAUX RYTHMES ET MODÈLES COMMERCIAUX Claude BOULLE, Président exécutif de l’Alliance du Commerce, a très bien su dépeindre le consom’acteurs actuel, qui est selon lui excentrique, hyper-mobile, hyper-segmenté, hyper-exigeant, hyper-sollicité, hyper-contradictoire… Le consom’acteur a le choix de se rendre en périphérie, d’acheter sur internet, ou d’aller en centre-ville… Afin de se différencier, ce dernier doit imposer un standard de service et de qualité d’offres et de prix (en misant sur le digital), et doit rimer avec originalité et fluidité afin d’offrir un véritable parcours client. 12DU CENTRE-VILLE e ASSISES NATIONALES
Afin de leur permettre de s’adapter à ces nouveaux rythmes, aux changements des comportements des particuliers, La Poste accompagne les commerçants, comme le souligne Omar FARRA, Directeur Développement « Commerce Connecté » - La Poste – Branche Services-Courrier-Colis : - mise à disposition des commerçants d’une solution pour gérer les différents canaux, créer du trafic en magasin… (Genius invention d’une caisse connectée de La Poste) - lancement de service de collecte et de livraison à partir des points de vente (Shift from store complémentaire de Genius) livraison le soir même pour une commande avant 14h Pour accompagner ces nouveaux rythmes, Jean-Marc VAYSSOUZE-FAURE, Maire de Cahors parle d’un effort global à engager pour arrêter l’étalement urbain. La ville ayant été retenue comme pilote par la Caisse des Dépôts, une étude sur la commercialité est menée (conduisant à l’installation de compteurs piétons notamment, à l’expérimentation des boutiques éphémères…). Afin de ramener la population en ville, un travail qualitatif est à engager sur les rues et les façades…), il est nécessaire de se pencher sur la question du stationnement (Cahors a fait le choix d’ouvrir à la gratuité le samedi après-midi), d’embaucher un manager de centre-ville, de mettre en place une cellule économique travaillant la relation avec les enseignes et les propriétaires fonciers, relancer la commercialité des Halles (benchmarking menée sur l’ensemble de la France)… Le Maire a également insisté sur les équipements en cœur de ville (culturels, administratifs, de santé…), et sur le fait « de prendre la main afin de tout faire pour que les complexes cinématographiques s’y implantent ou y restent afin d’offrir une expérience de vie ». Jacques MARTINET, Maire de Saint-Denis-en-Val, Vice-Président à l’aménagement économique, au commerce et au tourisme d’Orléans Métropole rappelle le rôle de la collectivité pour faciliter la fluidité des transports, de la voirie, programmer des animations culturelles, sportives et de loisirs… « Faire de la politique c’est améliorer le quotidien des personnes », et la collectivité doit accompagner les commerçants afin qu’ils prennent de nouvelles habitudes pour répondre à la nouvelle génération qui arrive. C’est bien aux commerçants de s’adapter aux goûts et habitudes de leurs clients et non l’inverse. A Bourges, un centre de gravité a été recréé en cœur de ville avec la construction d’un centre-commercial, accueillant une vingtaine d’enseignes locomotives comme Zara, habitat ou encore Monoprix). Pascal BLANC, Maire de Bourges, Président de Bourges Plus, souligne qu’un commerce alimentaire en centre-ville est fondamental. Une réflexion est amorcée sur le stationnement résidentiel également. Bourges a initié une démarche d’ « Etats Généraux du commerce » afin de réunir tous les acteurs et d’identifier les plans d’actions grâce au partage d’expérience. 16H00 - 16H45 COMMENT LES ENSEIGNES NATIONALES RÉPONDENT À L'ENGOUEMENT DES JEUNES POUR LEURS CENTRES-VILLES ? Starbucks connait un vrai succès en France depuis son ouverture en franchise datant seulement de 2 ans. 17 emplacements dans 8 villes actuellement. A chaque ouverture le même engouement comme le souligne Olivier De MENDEZ, Directeur des Opérations Starbucks France, dès 5h du matin une file d’attente se dessine devant les portes ouvrant à 7h30… C’est une marque à fort appétence chez les jeunes. Starbucks croit beaucoup aux centres-villes, ils sont indispensables, ce sont les lieux où tout se passe… Volonté forte de représenter Starbucks comme un lieu de rencontre et d’échanges, en témoigne la campagne de communication « Meet me at Starbucks », ou encore « My Starbucks idea » qui questionne les consommateurs sur les améliorations à apporter (installation du WIFI, boisson offerte 12DU CENTRE-VILLE e ASSISES NATIONALES
le jour de l’anniversaire… ont été instaurés suite aux retours). Pour pallier les temps d’attente, principal frein, une application est en cours de développement pour commander en amont et donnera le temps d’attente. Starbucks ne remplacera pas le personnel de vente, car la marque veut garder la connexion et le contact humain avec sa clientèle (80% des jeunes de moins de 25 ans recherchent une expérience en point de vente). Tout comme Starbucks, les gares sont des lieux de rencontre. Fabrice MORENON, Directeur des Affaires Publiques SNCF Gares & Connexions se plaît à rappeler que 2 millions de bisous sont échangés par jour dans les gares ! Ce sont de véritables lieux de vie : à savoir que 20% des gens fréquentant les gares ne prennent pas de train. Les 3000 gares en France sont désormais des vrais quartiers de ville en comprenant tout un ensemble de services et de commerces. De même, un soin particulier est pris pour le choix d’installation d’enseignes attractives. Exemples avec la rénovation de la gare Saint-Lazare et l’implantation d’un Burger King qui a rencontré un vif succès, ou bien encore l’enseigne Starbucks à Grenoble qui n’en avait pas encore et qui a créé l’événement. Pour les locaux vacants, il est nécessaire de monter avec les élus de la ville des initiatives qui viennent du terrain (installation de start-up, d’espaces de co-working…). Cela passe également par la création d’un environnement favorable avec le WIFI (présent dans plus de 150 gares), le développement de nombreuses activités connexes comme une offre culturelle avec les pianos, ou l’installation de baby foots restés en gare depuis la Coupe d’Europe. Ou bien encore une boite de nuit éphémère installée à la gare Saint-Lazare. Au vu du succès, une boite de nuit permanente va ouvrir prochainement. Avec 31 000 points de vente répartis dans 11 000 communes, la Française des Jeux est présent au quotidien aux côtés des consom’acteurs. Charles LANTIERI, Directeur Général Délégué FDJ parle de la digitalisation de l’expérience client (on s’informe avant d’aller consommer). C’est pourquoi afin de s’adapter aux usages, la Française des Jeux a créé les chatbot, le 1er dédié aux paris sportifs en France afin de créer un dialogue personnalisé : et d’orienter le consom’acteur. Autre innovation : les tickets à gratter avec un code barre afin d’activer un jeu vidéo. La Française des Jeux est volontiers dans l’expérimentation (hackaton) pour revoir continuellement le positionnement de la marque et s’adapter. VENDREDI 30 JUIN En introduction, la CCI du Loiret, également partenaire de l’événement des Assises, est revenue sur la métamorphose de la Ville d’Orléans comme parfaite illustration d’une politique de reconquête. Au travers de ses Assises, elle appelle à véhiculer une image favorable pour changer le discours pessimiste des médias au sujet des coeurs de villes, et va même plus loin en souhaitant changer les mentalités. 9H20 - 10H00 VERS UN CENTRE-VILLE « HABITÉ » DE CULTURE ET D’ANIMATION La vitalité d’un cœur de ville passe par d’autres canaux… comment la culture joue-t-elle concrètement un rôle ? « Avoir un engagement politique pour la culture est un engagement quotidien », a martelé Sylvie ROBERT, Sénatrice Adjointe au maire à la communication de Rennes. Et cette volonté politique en faveur d’un projet culturel passe par l’aménagement : il faut faire en sorte que la ville puisse recevoir des évènements culturels en pensant les espaces publics (accrochage, électricité…). Deux principaux éléments de réflexion : il est essentiel de travailler sur les temporalités pour rythmer la ville (vie nocturne, animations le dimanche… et de séquencer une ville. Un outil de régulation a été créé : une commission événementielle pour réguler l’ensemble des manifestations (personne ne savait ce qui se faisait sur l’espace public, la culture avait sa programmation, les quartiers avaient leur animations, le sport aussi…), ainsi qu’une charte de la vie nocturne co-construite avec un ensemble d’acteurs et notamment en y impliquant les habitants. 12DU CENTRE-VILLE e ASSISES NATIONALES
Nathalie KERRIEN, Adjointe à la culture d’Orléans décrit l’engagement de la ville en faveur de la culture. Depuis 3 ans, Orléans fait en sorte de pouvoir accueillir la culture en débordant sur l’espace public et l’investissant : présence d’institutions nationales culturelles (scène nationale..), et les résidences hors les murs des artistes qui font vivre la ville (présence en hyper centre pour qu’ils puissent s’exprimer tous les week-ends). La Ville bénéficie également d’un cinéma art et essai, porté par Michel FERRY, Vice-président de l'ADRC, exploitant programmateur. Il est important de souligner que le cinéma revient en centre-ville. Aujourd’hui, les habitants peuvent se rendre à un cinéma situé à moins de 20 minutes de chez eux des habitants, c’est une spécificité française. Au quotidien, l’ADRC (Agence pour le Développement Régional du Cinéma) soutient, protège cette régulation afin de faire en sorte que les villes aient accès aux films en 1/2 semaines et ne soient pas obligé d’attendre que les autres centres urbains aient essorés les films. Elle prodigue également des conseils aux communes et aux exploitants dans le développement de l’architecture et l’agrandissement de salles ou bien encore sur la mobilisation des spectateurs notamment en ce qui concerne la diffusion de films de patrimoine. Rendre un produit culturel le plus accessible possible c’est également la mission de Xavier CAPODANO, libraire. Il a créé dans l’est Parisien, « Librest », un réseau de 7 libraires qui permet notamment de mutualiser les stocks et de garantir une offre de qualité pour se positionner comme une « librairie générale sur la ville ». L’adaptation est primordiale pour assurer un service de qualité, et faire sa place, comme Xavier CAPODANO en témoigne « on combat Amazon non seulement en étant un libraire de bon conseil mais également en proposant des services analogues en termes de livraisons, de disponibilités des ouvrages demandés… ». 10H00 - 11H00 MOBILITÉ, PIÉTONNISATION ET PARTAGE DE LA VOIRIE : QUELLE EQUATION POUR UN CENTRE-VILLE ATTRACTIF ET APAISÉ ? Stéphane ROUVE, Préfet chargé de la direction opérationnelle de la décentralisation du stationnement payant, a rappelé les principaux éléments de la réforme qui entrera en vigueur au 1er janvier 2018 et qui concerne 800 collectivités. Il faut réfléchir et définir sa politique de stationnement, moderniser ses équipements, définir le FPS (forfait post-stationnement), mener des actions de concertation et de communication… Rappel, on passe en effet à un système de forfait fixé par l’organe délibérant de la collectivité (inférieur ou supérieur 17€ (tarif en vigueur actuellement). A 6 mois de l’entrée en vigueur, les grandes métropoles sont prêtes, certaines ont déjà délibérées du FPS (35 € à Metz (montant de 15€ s’il est payé en 48h, montant de 16€ à Nice…). Du côté des villes moyennes et petites, on observe depuis quelques temps un net engagement dans les réflexions (comme c’est le cas pour Epernay, Lisieux, Cahors, Chambéry…). Attention à l’échéance couperet, car les collectivités qui ne seraient pas prêtes au-delà de cette date, ne pourront prononcer aucune sanction à l’encontre d’un usager qui n’aurait pas payé à l’horodateur. La collectivité peut externaliser la surveillance du stationnement. Cette réforme est en lien direct avec l’attractivité des centres-villes. L’intérêt du stationnement payant étant bien d’accroître le roulement des places et éviter les voitures ventouses (il peut y avoir jusqu’à 6 véhicules qui tournent sur une place règlementée). Or actuellement, le taux de paiement immédiat en moyenne à l’horodateur est de 30 à 35% (10% à Paris, 70% à Metz). 2 facteurs expliquent ce chiffre: des montants d’amende peu dissuasifs, et des dispositifs de surveillance peu performants. Une réforme est nécessaire. Selon Sylvie MATHON, Expert-Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable, « le stationnement est un marqueur urbain influençant la conception de l’espace public, et comment on s’y déplace ». Il faut arriver à changer la logique de l’usage individuel, celle du rythme de ville (le stationnement a des heures de pointe, des heures creuses, le week-end…), et proposer des nouveaux modèles pour la ville de demain (le parking peut rendre bien des services dans un système intégré de ville intelligente, 12DU CENTRE-VILLE e ASSISES NATIONALES
se transformer en lieu de stockage par exemple). Il faut optimiser les places vides et dégager la voirie tout est possible avec l’open data, la collectivité doit être la garante de la planification. La réforme du stationnement passe notamment par l’évolution des horodateurs. Jérôme STEFANELLO, Directeur des services de mobilité de Parkeon parle même de kiosque multi-services (3 milliards et demi de tickets sont générés par an, ces tickets deviennent un média). Parkeon a détourné ces objets pour les faire interagir avec l’eco-système (en développant des solutions de parcours culturels par exemple, du couponing permettant aux commerçants d’interagir auprès des utilisateurs et leur communiquer les bons plans). Ces kiosques multi-services sont aussi des objets connectés pouvant être équipés de capteurs de bruits et de pollution, pouvant piloter des consignes de casiers, munis de bornes de recharges électriques… A noter, 30% du flux en ville correspond aux personnes qui cherchent une place en ville… La gestion dynamique du stationnement en ville est également traitée par EDF, partenaire de Centre-Ville en Mouvement, avec la mise en place d’éclairage public intelligent en ville, qui illumine si une place est libre (filiale Citelum) et envoie l’information sur Smartphone. Développement aussi le véhicule urbain électrique (et mène notamment des expériences avec des bus), et travaille avec les collectivités locales sur l’optimisation de leurs flottes. C’est Oxipio qui à l’inverse travaille aux côtés des commerçants pour optimiser les flux de livraisons. C’est une plate-forme de développement urbain du commerce proposant un service de réserve déportée de proximité et un service de distribution urbaine. Le service de réserve déportée permet aux commerçants de sortir les stocks des magasins Philippe MALRAUX, Président d’Oxipio rappelle en effet que « 30% de la surface est consacrée aux stocks, et 30% de la masse salariale consacrée à la gestion ». TRANSDEV, partenaire de Centre-Ville en Mouvement, parle aussi de métamorphose dans son domaine avec les nouveaux modes de mobilité, l’intégration du stationnement dans les politiques globales des collectivités… Le rachat d’Urbis Park par TRANSDEV a permis la mise en valeur du stationnement et d’aller plus loin qu’un service « subi » en mettant à disposition des outils pour simplifier le parcours clients, de mettre en place des actions pédagogiques… Avec des exemples concrets, Romain DENOYER, chef de projet chez TRANSDEV évoque l’accompagnement des collectivités comme Suresnes qui a été la 1ère ville à déléguer le contrôle et la verbalisation de son stationnement dans le cadre d’une DSP globale de gestion de sa voirie et un contexte dans lequel était prévu une forte extension du périmètre de stationnement. Grâce à un plan de communication important, cela a permis de faire fédérer les habitants au projet qui améliore leur cadre de vie. L’exemple de la Rochelle, dont l’accessibilité a été repensée avec l’identification de 5 portes d’entrées pour le développement d’un carrefour de la mobilité. Grâce à une série d’aménagements, l’objectif a été de faire comprendre à l’automobiliste qu’il est en cœur de ville, et qu’il doit se stationner afin de réaliser ses achats à pied et suivre une boucle marchande en ville. Le programme Chrono en marche menée avec la ville de Grenoble avec LEMON, Laboratoire d’Expérimentation des Mobilités de l’Agglomération a pour objectif « d’imaginer, de tester et d’évaluer avec les usagers et les résidents de nouvelles façons de se déplacer pour mieux vivre en ville ». 11H30 - 12H15 VISION ET AVIS DE SPÉCIALISTES DE NOS CENTRES-VILLES Depuis 2001, la Ville d’Orléans s’est lancée dans une politique proactive en faveur de l’environnement comme le souligne Stéphanie ANTON, Adjointe au Développement durable. Orléans est en effet une des premières villes à avoir mis en place l’agenda 21. Un plan climat énergie territorial également qui impose l’objectif d’une réduction de -20% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. 12DU CENTRE-VILLE e ASSISES NATIONALES
L’objectif étant de faire d’Orléans une ville jardin, puis la ville des jardins et à plus long terme une vraie cité végétale. Cette stratégie repose sur différents leviers : comme le renforcement de la participation citoyenne avec le développement des potentialités vertes (exemple de l’action « Embellissons nos rues » pour une végétalisation des pieds de façades/ l’appel à projet « Cultivons notre ville » avec le développement de jardins partagés, la mise à disposition (jardins verticaux, potagers sur des toits terrasses, aménagement d’une place de parking…) Améliorer le cadre de vie en utilisant les différentes formes que peut prendre l’eau, c’est le cœur de métier de l’agence Babylone, dont Henri de DREUZY est l’Associé-Fondateur. Les aménagements durables de l’espace public doivent prendre en compte l’eau comme élément naturel ou artificiel. A noter, le son de l’eau en ville camoufle des nuisances sonores et crée une sonorité agréable. Le projet mené à Ban Saint-Martin a consisté à redéployer un centre-ville sur une zone inondable tout en approvisionnant l’eau pour l’orchestrer et la mettre en scène. IL FAUT FAIRE PRÉFÉRER LA VILLE... ET RENDRE LA VILLE DE DEMAIN PLUS DÉSIRABLE ! Jean Boutry, Ancien Maire de Cran-Gevrier, Président de l’Observatoire de l’Environnement et de la Vie urbaine Les bassins miroirs, comme la réalisation de la Ville de Beauvais participent à la qualité de vie. A Beauvais, c’est une véritable scène de spectacle extérieur qui a été créée avec une programmation d’événements en continu. Des experts étaient présents également afin de proposer leurs approches : comment s’y prendre pour affronter les questions de dévitalisation commerciale ? Mathilde SILL, Directrice des études de Bérénice, revient sur l’activité de son cabinet « au chevet de cœurs de ville et de territoires qui s’essoufflent… et qui prône « avant même de parler des solutions, la santé du « corps » dans son ensemble à savoir une projet de territoire et une ambition d’aménagement sain ». En retraçant l’évolution de ces dernières années (80’ et les politiques d’embellissement des villes ; 90’ et le développement des 1er tramways ainsi que l’expérimentation des outils de management de centre-ville, et les années 2000/2010 avec la découverte des outils fonciers (mise en place du droit de préemption)), Mathilde SILL rappelle la nouvelle étape abordée actuellement par les collectivités. Elles ont moins de moyens financiers mais sont plus innovantes. Les échanges entre les acteurs de la ville sont également plus fluides (coup de cœur de l’année 2016 pour les initiatives citoyennes du collectif Ici bientôt à Saint-Etienne)/et le financement alternatif de Comptoir de Campagne : l’épicerie de village connectée multi services en milieu rural dans le département de la Loire). Comment on arrive à polariser un circuit marchand d’une collectivité ? interroge Arnaud ERNST, Consultant de AID Observatoire, qui intervient également sur les questions de revitalisation. Dans toutes les villes de 40 000 habitants, on compte environ 450 boutiques, comment alors rendre le cœur de ville attractif ? Il ne faut pas nécessairement « chercher à remplir » mais s’interroger sur la recomposition et le rôle du commerce dans un périmètre resserré. A Libourne (25 000 habitants), à partir d’une démarche globale, AID OBSERVATOIRE a travaillé sur l’attractivité des rues « numéro 2 » afin d’accueillir des services, de bureaux, des locaux de tri des déchets autant de « déclencheurs de mieux vivre ». L’échange de bonnes pratiques se fait également en s’inspirant des exemples des DOM-TOM. Depuis 2008, la communauté d’agglomération CAP EXCELLENCE a fait de la redynamisation économique un axe fort de sa stratégie de développement comme le rappelle Lyliane PIQUION, Présidente de la commission développement économique. Focus sur 3 actions phares : la Redynamisation des activités économiques implantées rue de Marie Galante et Boulevard de la Rénovation de la ville des Abymes, la création de la Pépinière d’entreprises d’AUDACIA, spécialisée dans le domaine de l’innovation et des TIC, implantée sur le territoire de la ville de Baie-Mahault, ou bien encore le Dispositif CitésLab, à Pointe-à-Pitre, qui accompagne les porteurs de projet dans les quartiers Prioritaires de la Ville. En conclusion, Lyliane PIQUION souligne le besoin impérieux de ces échanges internationaux pour la mise en œuvre de réalisations concrètes sur les territoires d’outre-mer, et inversement.
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