L'APPAREILLAGE ORTHOPÉDIQUE - #ANAO2017 - Proteor
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S i certains appareillages conçus et réalisés par les orthoprothésistes sont relativement bien connus car souvent médiatisés (prothèses de sport en particulier), en revanche, les spécificités du métier d’orthoprothésiste sont quant à elles peu connues. Devenir connu n’est certes pas une fin en soi, mais être méconnu de la plupart des acteurs de la puissance publique constitue à n’en pas douter un frein à l’épanouissement d’une profession exclusivement tournée vers la compensation du handicap. C’est pourquoi, notre profession ne pouvait que s’inscrire dans ce moment privilégié qu’est la semaine européenne de l’emploi des personnes en situation de handicap et ne choisir que ce haut lieu de la République, le Sénat, pour échanger avec des représentants de la puissance publique, hauts fonctionnaires ou élus, en y associant toujours les plus prestigieux prescripteurs des appareillages qu’elle conçoit et réalise ainsi que – et surtout ! – des représentants de ses patients appareillés. C’est donc très naturellement, qu’à l’instar du scénario du court-métrage diffusé en avant-première en ouverture de ces 1ères Assises, que les différentes phases de la vie structurent cette journée. Ainsi, c’est par le thème du travail (appareillage, travail et vie quotidienne : un défi historique, un défi permanent) que nous débutons ces échanges, pour le prolonger par le thème du sport et du loisir (appareillage et LES 1ÈRES ASSISES NATIONALES DE sports/loisirs : un défi d’actualité) tout en incluant les notions d’âges avec l’enfant (appareillage et enfance : un défi stratégique pour une mission sensible) ainsi que le troisième âge (appareillage et personnes âgées : un défi pour l’avenir). Autant de L’APPAREILLAGE ORTHOPÉDIQUE thèmes que de défis ! AU SÉNAT, POURQUOI ? Chaque table ronde donnera à voir (vidéos de présentation) et à mieux comprendre (échanges) que le grand appareillage orthopédique externe sur mesure en France est un écosystème fragile, caractérisé par une coopération forte entre la profession des orthoprothésistes représentée par l’UFOP et la puissance publique (Ministère de la Santé, HAS, CEPS, Education Nationale, Ministère de l’Enseignement Supérieur, Assurance Maladie…) et conforté par une totale transparence administrative, économique et financière ainsi qu’un partage des expertises qui génère de la confiance réciproque au bénéfice de la personne appareillée en situation de handicap. Situation rare, exceptionnelle devant impérativement être maintenue, voire amplifiée au risque de perturber gravement notre mission de compensation du handicap assurée par les entreprises privées d’appareillage qui réalisent la totalité des appareillages orthétiques de première mise et l’ensemble des appareillages prothétiques de 2ème mise et de renouvellement. Dès lors, parler de délégation de service public de fait n’est que la simple traduction d’une réalité quotidienne. Les orthoprothésistes sont investis en France d’une mission d’intérêt général de la compensation du handicap. Merci à Bruno Rougier, journaliste spécialiste de la santé à France Info, d’animer nos quatre tables rondes et au CRAPS pour le partenariat au long court, qui voit en cette journée la concrétisation d’une confiance partagée. Benoît Baumgarten Président de l’UFOP
PROGRAMME 10h30 à 11h20 : Avant-première du court-métrage sur l’appareillage 11h20 à 12h00 : Débat en présence de la réalisatrice, Sofia Alaoui, et des patients qui ont participé pour le film 12h00 à 13h00 : Conférence de presse 13H00 À 13H30 : Accueil 13h30 à 13h55 : messages de bienvenue du Délégué Général et du Président de l’UFOP 13h55 à 14h10 : discours inaugural par le Président du Sénat LES 1ÈRES ASSISES NATIONALES DE 14H10 À 15H05 : APPAREILLAGE, TRAVAIL ET VIE QUOTIDIENNE : UN L’APPAREILLAGE ORTHOPÉDIQUE DÉFI HISTORIQUE, UN DÉFI PERMANENT AU SÉNAT, COMMENT ? Intervenants : PUPH (François Genêt), Orthoprothésistes (Laurent Audry et Dominique Fillonneau), Patient (Christophe Debard), Puissance Publique (Nicolas Revel, Directeur Général de la CNAMTS) 14h55 à 15h05 : échanges avec l’assistance 15H05 À 16H00 : APPAREILLAGE ET SPORTS/LOISIRS : UN DÉFI D’ACTUALITÉ Intervenants : PUPH (Jean Paysant), Orthoprothésistes (Pierre Chabloz et Philippe Izard), Patient (Marie-Amélie Le Fur), Puissance Publique (Brigitte Bourguignon, Présidente de la commission des affaires sociales à l’Assemblée nationale ou Isabelle Richard, conseillère santé auprès du Ministre de la recherche et de l’enseignement supérieur) 15h50 à 16h00 : échanges avec l’assistance
16H00 À 16H55 : APPAREILLAGE ET ENFANCE : UN DÉFI STRATÉGIQUE POUR UNE MISSION SENSIBLE Intervenants : PUPH (Jérôme Cottalorda), Orthoprothésistes (Marielle Cazin et Sophie Pourret), Patient (Théo Curin), Puissance Publique (Isabelle Adenot, Présidente de la CNEDIMTS (HAS)) 16h45 à 16h55 : échanges avec l’assistance 16H55 À 17H50 : APPAREILLAGE ET PERSONNES ÂGÉES : UN DÉFI POUR L’AVENIR Intervenants : PUPH (Patrick Dehail), Orthoprothésistes (Benoît Baumgarten et Thierry Cornic), , Patient/Aidant (Jacqueline Souillard), Puissance Publique (André Tanti, Vice-Président du CEPS) LES ORTHOPROTHÉSISTES : QUI 17h40 à 17h50 : échanges avec l’assistance SONT-ILS, QUE FONT-ILS ? 17H50 À 19H00 : CONCLUSION 17h50 à 18h00 : Synthèse des tables rondes par Bruno Rougier, journaliste spécialiste de la santé à France Info et animateur des Assises Nationales de l’Appareillage Orthopédique 18h00 à 18h30 : premières conclusions de la journée par les Présidents du CRAPS et de l’UFOP 18h30 à 19h00 : conclusion par le Secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion En clôture des Assises Nationales de l’Appareillage Orthopédique, Philippe Fourny, Délégué Général de l’UFOP, dédicacera l’ouvrage Homo erectus, le combat d’une profession, qu’il a publié au Cherche Midi éditeur.
LEUR MÉTIER Les orthoprothésistes réalisent sur mesure des appareils prothétiques et orthétiques. Les prothèses qui remplacent le membre amputé, les orthèses qui suppléent les carences. Est par conséquent considérée comme exerçant la profession d’orthoprothésiste toute personne qui procède à l’appareillage orthopédique externe sur mesure avec prise d’empreinte ou moulage d’une personne malade ou handicapée présentant soit une amputation de tout ou partie d’un membre, soit une déficience ostéoarticulaire, musculaire ou neurologique. L’appareillage recouvre la conception, la prise de mesure avec prise d’empreinte ou moulage, la fabrication, l’essayage, l’adaptation, la délivrance de l’appareil, le contrôle de sa tolérance et de son efficacité fonctionnelle immédiate, le suivi de l’appareillage, de son adaptation, sa maintenance et ses réparations et souvent l’accompagnement psychologique du patient pour l’acceptation de son appareillage.
LEURS PATIENTS LEUR STATUT L’appareillage externe sur mesure ne vise que des populations de patients Reconnue profession paramédicale depuis le 23 février 2007, (mise à jour atteints de pathologies ou d’handicaps lourds et invalidants. Citons par le décret du 1er février 2011) le métier d’orthoprothésiste est défini à à titre d’exemple les amputés, les tétraplégiques, les myopathes, les l’article D.4364-2 du Code de la Santé Publique : « Est considérée comme polyhandicapés, les scolioses sévères… exerçant la profession d’orthoprothésiste toute personne qui procède à l’appareillage orthopédique externe sur mesure avec prise d’empreinte ou moulage d’une personne malade ou handicapée présentant soit une amputation de tout ou partie d’un membre, soit une déficience LE PROCESSUS DE PRISE EN CHARGE DE ostéoarticulaire, musculaire ou neurologique. L’appareillage recouvre la conception, la prise de mesure avec prise d’empreinte ou moulage, la L’APPAREILLAGE ORTHOPÉDIQUE fabrication, l’essayage, l’adaptation, la délivrance de l’appareil, le contrôle de sa tolérance et de son efficacité fonctionnelle immédiate, le suivi de l’appareillage, de son adaptation, sa maintenance et ses réparations. La définition des appareillages réservés aux orthoprothésistes est fixée par arrêté du Ministre chargé de la Santé ». Ce statut est le fruit d’un « combat » de longue haleine de la profession et correspond donc tout à fait à ses attentes. Les professionnels de l’appareillage externe siègent à ce titre au Haut Conseil des Professions Paramédicales avec un représentant pour les cinq professions. L’orthoprothésiste n’est pas une profession libérale : il travaille toujours au sein d’une entreprise (comme salarié ou comme dirigeant) qui enregistre la commande d’appareillage sur mesure prescrite, la réalise après accord, la livre et la facture. Tous les appareillages sur mesure (corset, membres artificiels etc.) sont encadrés par une tarification spécifique sans dépassement possible (plus de 1500 références au sein du Titre II chapitre 7 de la LPPR - Liste des Produits et Prestations Remboursables), une entente préalable et une prise en charge à 100% (le prix limite de vente est égal au tarif de remboursement par l’assurance maladie). L’ACCÈS À LEUR PROFESSION Seuls les orthoprothésistes titulaires d’un BTS délivré au bout de trois années d’études, peuvent exercer cette profession au contact direct des
patients. Quatre Lycées dispensent cette formation. Ils sont situés à Angers (Lycée Mongazon), Castres (Lycée Anne Veaute), Paris (Lycée d’Alembert), Valence (Lycée Montplaisir) et bientôt à Berk (Lycée Jan Lavezzari). La profession ne se satisfait plus de ce diplôme mal reconnu et aux référentiels obsolètes. Elle œuvre à la fois pour une refonte des référentiels, une élévation du niveau et la création d’un institut de formations complémentaires, initié à 100% par la profession. Comme tout professionnel de santé, le droit d’exercer implique l’inscription au fichier ADELI de la Direction Territoriale de l’ARS et la possession du diplôme. LE POIDS ÉCONOMIQUE Le secteur d’activité compte environ 125 entreprises (soit 232 établissement recevant de la clientèle en tenant compte des établissements secondaires) pour un CA annuel HT en 2015 de 346 millions d’euros (Dont 277 millions d’euros pour le seul grand appareillage orthopédique). Elles délivrent L’UFOP : QUI EST-ELLE, QUE chaque année près de 160 000 appareillages sur mesure. Elles comptent près de 2 500 collaborateurs dont environ 800 FAIT-ELLE ? orthoprothésistes applicateurs. Ces chiffres ne concernent que les entreprises de grand appareillage orthopédique sur mesure du secteur privé représentées à 90% par l’UFOP. Il faut compter une centaine environ d’orthoprothésistes qui exercent au sein d’autres entités : centres de rééducation, Sécurité Sociale, associations humanitaires. Le grand appareillage orthopédique externe sur mesure en France est un écosystème fragile, fondé sur une coopération forte avec la puissance publique (Ministère de la Santé, Education nationale, Assurance Maladie…) et caractérisé par une totale transparence administrative, économique et financière ainsi qu’un partage des expertises qui génère de la confiance réciproque au bénéfice de la personne appareillée en situation de handicap. Dans ce contexte, les entreprises d’appareillage réalisant la totalité des appareillages orthétiques de première mise et l’ensemble des appareillages prothétiques renouvelés, on peut parler de délégation de service public de fait.
SES MISSIONS Au nom de l’ensemble de la profession, elle négocie les questions d’ordre politique, économique, technique, juridique, réglementaire. SA FICHE D’IDENTITÉ 1. Elle a proposé et participé à la définition du statut professionnel paramédical Seuls les orthoprothésistes titulaires d’un BTS délivré au bout de trois des orthoprothésistes, officiellement reconnu par le Code de la Santé en années d’études, peuvent exercer cette profession au contact direct des 2007 et mis à jour par un arrêté du 11 février 2015. patients. Quatre Lycées dispensent cette formation. Ils sont situés à Angers (Lycée Mongazon), Castres (Lycée Anne Veaute), Paris (Lycée d’Alembert), Valence (Lycée Montplaisir) et bientôt à Berk (Lycée Jan Lavezzari). La profession ne se satisfait plus de ce diplôme mal reconnu et aux référentiels 2. obsolètes. Elle œuvre à la fois pour une refonte des référentiels, une élévation du niveau et la création d’un institut de formations complémentaires, initié à 100% par la profession. Elle négocie annuellement la revalorisation des prix et tarifs de remboursement des dispositifs de grand appareillage sur mesure pris en Comme tout professionnel de santé, le droit d’exercer implique l’inscription charge à 100%. au fichier ADELI de la Direction Territoriale de l’ARS et la possession du diplôme. 3. Elle travaille sur l’évolution de la nomenclature du grand appareillage pris en charge par les organismes de Sécurité Sociale.
4. Elle participe à l’évolution de la formation initiale et continue des professionnels (DPC). 5. Elle propose à l’inscription dans la nomenclature des produits remboursables, les concepts et appareils innovants, fruits de l’évolution technologique et des pratiques professionnelles. SA CULTURE : BÂTISSEUR DE CONFIANCE, UNE ORGANISATION 6. Avec l’ensemble des acteurs du secteur (podo-orthésistes, orthopédiste- PROFESSIONNELLE REPRÉSENTATIVE ET CRÉDIBLE orthésiste, épithésiste, oculariste), elle vise à fédérer ces activités connexes dans une démarche de reconnaissance commune. 7. Elle a participé dans le cadre d’INTERBOR (International board of orthotists and prothetists), à l’élaboration d’un modèle de nomenclature et d’un modèle de Statut Professionnel pour guider les associations professionnelles en leur apportant des outils dans leur négociation avec les instances réglementaires de leurs pays.
UNE CRÉDIBILITÉ BÂTIE SUR LE LONG TERME ET SUR UNE DÉMARCHE DE UNE REPRÉSENTATIVITÉ INCONTESTABLE TRANSPARENCE ET D’OUVERTURE Dans le droit fil d’une politique de transparence, de dialogue, d’information et de respect mutuel des engagements pris avec les pouvoirs publics, Fruit d’un rapprochement de deux entités préconisés par le rapport API réalisé en 1992 et validé par les pouvoirs (CORFINA et SPO) publics : - Les statistiques professionnelles - La « centrale » des bilans 1988 - Une grille tarifaire présentant le niveau de résultat net octroyé aux entreprises Date de création - Depuis 2010, l’UFOP fait certifier ses comptes par un commissaire aux comptes et ses comptes sont publiés au JO. - En 2013, l’UFOP est la première organisation professionnelle du secteur de la santé à être certifiée (Quali’OP). - La transparence de la valorisation tarifaire est amplifiée en 2011 avec le recours à Opinion Way pour améliorer le degré de représentativité de l’enquête : Représente près de - 72% de répondants - 91% du CA réalisé - 77% de réponses complètes sur près d’une centaine de questions Ces actions s’inscrivant avant l’heure dans le droit fil de l’accord-cadre 90% 91% signé entre 27 organisations professionnelles - dont l’UFOP - et le CEPS des entreprises du CA du secteur en 2011. Depuis des décennies, une coopération forte avec des tiers de confiance : associations de patients (APF, ADEPA), sociétés savantes (ISPO, AFA-AMPAN, SOFCOT, SOFOP), think tank (CRAPS) et fédérations professionnelles internationales (INTERBOR) qui se traduit notamment par des publications et des colloques communs.
SON EXPERTISE JAMAIS DÉMENTIE ET CONFORTÉE PAR UNE PUISSANTE SES MEMBRES DU CONSEIL COPRODUCTION RÉGLEMENTAIRE D’ADMINISTRATION La concentration de l’exercice professionnel au sein d’entreprises privées et Laurent AUDRY (Secrétaire - Toulouse) la dimension modeste de l’activité en renforce mécaniquement l’expertise. BENOÎT BAUMGARTEN (PRÉSIDENT - LAY SAINT CHRISTOPHE) Pierre CHABLOZ (Vice-Président - Seyssinet-Pariset) - La coproduction réglementaire est de ce fait un principe incontournable. Thierry CORNIC (Bénodet) - Le réferentiel des prothèses de membres inférieurs de 1986 et la tarification Patrick DUCROS (Montpellier) de cette nomenclature dans les années 1990. Eric DUPONT (Dunkerque) - La coproduction de la nomenclature INTERBOR dans les années 2000. Dominique FILLONNEAU (Vern sur Seiche) - L ’exemple édifiant de la nomenclature des prothèses de membres Marie-Paule FLOURE (Lille) supérieurs en 2010. Pierre GERBELOT (Saint-Martin d’Hères) - L’exemple actuel de la rénovation de la LPPR. Philippe IZARD (Vice-Président - Dijon) - L’exemple de l’audit par KPMG et de ses conséquences espérées. Stéphane LECANTE (Lyon) Michel MATHIS (Membre d’honneur - Bénodet) Dans le cadre de cette démarche continuelle de progrès, l’UFOP, depuis Jean-Louis NEUT (Paris) des décennies est à l’origine de réformes : Stéphane PAILLET (Valaurie) Michel PIERRON (Dijon) - Création des écoles françaises d’orthoprothésistes (années 80). Mathieu ROBINET (Rouen) - Partenariat avec les sociétés savantes AFA et ISPO (créées dans les années 80 et 90). Les deux permanents sont respectivement Philippe FOURNY, Délégué - Refonte des référentiels métiers et compétences (2007 et 2011). Général et Marie CALVI, Assistante de Direction. - Reconnaissance du statut paramédical des orthoprothésistes et du champ exclusif de leur activité (2007). - Révision en cours de la nomenclature (LPPR - Titre II Chapître 7) avec la CNAMTS, le CEPS, la DSS et la HAS.
UN CONTEXTE SOCIO-ÉCONOMIQUE CONTRASTÉ Les facteurs de minoration. Une profession « orpheline » : - 800 orthoprothésistes, 550 000 infirmières - Une pesée économique marginale : une demi-journée du budget de la Sécurité Sociale - Un orthoprothésiste « invisible » - Un outil structurant, la Liste des Produits et Prestation (LPPR - Titre II Chapitre 7), désormais inadapté et source de contentieux - Un diplôme insuffisamment reconnu et inadapté aux exigences des QUELLES SONT SES professionnels, de nos partenaires et de nos patients REVENDICATIONS ? Des spécifités du sur-mesure et sur moulage difficiles à faire émerger : - Confusion et assimilation avec la série ou l’adaptable - Des injonctions contradictoires de la puissance publique : favoriser la recherche et l’innovation tout en diminuant les marges des entreprises ; améliorer la prise en charge du handicap et freiner la mise au remboursement de dispositifs de compensation... Les facteurs de succès. Une mission stratégique : - Les entreprises privées d’appareillages prothétiques de 2ème mise et de renouvellement, on peut parler de délégation de service public de fait. - Très forte image de la compensation du handicap aboutie : se tenir droit, marcher de nouveau, exercer sa profession, exercer une activité sportive pouvant mener à des performances lors des Jeux paralympiques... - Un fort crédit de compétence et de vérité validés par une coproduction réglementaire exceptionnelle.
DES ATTENTES DE LISIBILITÉ, DE RÉACTIVITÉ ET D’ACCROISSEMENT DES COMPÉTENCES C’est dans ce contexte que l’UFOP a mandaté la société KPMG pour mener en toute indépendance un vaste audit du système réglementaire du grand appareillage orthopédique (Nomenclature, tarification et prise en charge).
Les professionnels de l’appareillage espèrent vivement que le diagnostic porté par KPMG sera largement partagé et qu’il entraînera : 1. Une refonte complète de la Liste des Produits et Prestations Le grand appareillage orthopédique externe sur-mesure en France est un écosystème fragile, caractérisé par une Remboursables (LPPR) (plus de lisibilité et plus d’efficience) coopération forte entre la profession des orthoprothésistes représentée par l’UFOP et la puissance publique (Ministère 2. Une réforme de l’évaluation des dispositifs innovants de la Santé, Education nationale, Enseignement supérieur, (plus de réactivité) Assurance Maladie, Comité Economique des Produits de Santé, HAS...) et conforté par une totale transparence Ils souhaitent, en parallèle, y ajouter un accroissement du niveau de administrative, économique et financière ainsi qu’un compétence et de reconnaissance des orthoprothésistes qui nécessite : partage des expertises qui génère de la confiance réciproque au bénéfice de la personne appareillée en situation de handicap. Cette situation rare et exceptionnelle doit être 3. Une refonte complète des référentiels formations et maintenue et amplifiée au risque de perturber gravement compétences la mission de compensation du handicap assurée par les entreprises privées d’appareillage qui réalisent la 4. La reconnaissance d’une Maîtrise de prothésiste- totalité des appareillages orthétiques de première mise et l’ensemble des appareillages prothétiques de 2ème et de orthésiste associée à la constitution d’un institut supérieur francophone de l’appareillage orthopédique renouvellement. On peut parler de délégation de service public de fait. Les orthoprothésistes sont investis en France d’une mission d’intérêt général de la compensation du 5. La consitution d’un Collège National Professionnel (CNP) handicap. avec les sociétés savantes partenaires
CONTACT UFOP 6, rue Léon Jouhaux - 75010 PARIS Philippe Fourny, Délégué Général 01 42 40 50 60 philippe.fourny@ufop-ortho.fr
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