2019_dossier artistique - Hugo Renard
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2019_dossier artistique - Hugo Renard
41 rue de Vincennes 93100 Montreuil 0643035373 hugo.renard@live.fr instagram/hugorenard viméo/hugorenard
Reprise en photographie d’une
action extraite de la vidéo terrain
vague n°2, 2015, video HD 1080p
16/9, durée : 3min53. lien streaming :
vimeo.com/145660948
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le bowl et l’enfant, 2015 le bowl et l’enfant, 2015, 12 x 18 cm, impression laser et couverture sérigraphiée. 2 Livre de 27 photographies édité et fabriqué par l’artiste à 20 exemplaires.
rail, 2015, 200 x 80 cm, sérigraphie sur plaque métallique, vue de détail page suivante. plan incliné, 2015, 100 x 66 x 70 cm, tirage jet d’encre aimantée sur une structure métallique. 3 Vue d’exposition photographiée par Justine Viard, ésam Caen/Cherbourg en jun 2015.
Maya jouant avec une couverture, 2015, 80 x 112 cm, tirage jet d’encre et structure en bois.
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Vue d’exposition photographiée par Justine Viard, ésam Caen/Cherbourg en juin 2015.
- Au sol, forme, 2014, 59 x 50 x 16,5 cm, mortier.
- À gauche, Maya jouant avec une couverture, 2015, 80 x 112 cm, tirage jet d’encre.
- À gauche en arrière, sans titre, 2015, 35 x 26 cm, lithographie. (Et page suivante)
- Mur du fond, bowl de Beny-Bocage, 2015, 35,5 x 24 cm, tirage jet d’encre. (Et page suivante)
- Posé contre la vitre, les formes du plaisir, 2014, 44 x 65 cm, sérigraphie. (Vue de détail en arrière plan)
Vue d’exposition photographiée au lycée Alexis de Tocqueville à Cherbourg en février 2017.
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bowl de Beny-Bocage, 2015, 35,5 x 24 cm, tirage jet d’encre pigmentaire.
sans titre, 2015, 35 x 26 cm, lithographie.
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Capture d’écran de dossier sans titre_2013-2015, 2016, Video HD 720p 16/9, durée : 17min56. 7 vimeo.com/244309247
image de la recherche, 2016.
image de la recherche, 2016, 12 x 18 cm, impression jet d’encre.
Livre de 31 photographies édité et fabriqué par l’artiste à 10 exemplaires.
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- Page précédente, Titouan, 2014, 7,2 x 4,7 cm, impression jet d’encre.
- Ci-dessous, vague, 2014, 9,5 x 6,3 cm, impression jet d’encre.
- Page suivante, Dan, Martot, 2015, 7,2 x 4,7 cm, impression jet d’encre.
Ces photographies sont extraites du livre image de la recherche réalisé en 2016, elles font
l’objet d’un nouveau dimensionnement pour ce dossier.
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Étincelle, 2017.
Étincelle, 2017, 43 x 550 cm, impression jet d’encre.
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Vue dans l’exposition Écho(s) à l’ésam Caen/Cherbourg en novembre 2017.saul pleureur en hiver, 2018.
saul pleureur en hiver, 2018, 26 x 35 cm, impression jet d’encre pigmentaire.
(Ci-dessous bande d’essais et vue d’échelle avec chat)
13CV
41 rue de Vincennes Hugo Renard
93100 Montreuil (France) Né le 26 avril 1986 à Cherbourg
mail : hugo.renard@live.fr Permis B et véhicule
téléphone : +(33)6 43 03 53 73
N° SIRET : 540 092 665 00046
Code APE : 9003A
Études
2015 Diplôme National Supérieur d’ Expression Plastique DNSEP communication mention
édition. Master II obtenu en juin 2015 à l’école supérieure d’ arts et médias de Caen/
Cherbourg, l’ésam Caen/Cherbourg.
2007 Diplôme Universitaire et Technologique DUT en génie mécanique et productique.
Bac+2 obtenu à l’Institut Universitaire et Technologique de Rennes II en juin 2007.
Expositions
2017 Écho(s) en collectif à l’ésam de Caen/Cherbourg et en association avec le Frac Norman-
die Caen. Exposition d’une installation photographique de 43cmx550cm intitulé Étincelle
(2017).
2017 Paysage de l’enfant dans le réseau Panorama, espace art actuel en collèges et lycées de
l’académie de Caen. Présentation d’un travail autour du livre le bowl et l’enfant (2015).
Ateliers vidéo menés avec les élèves des classes d’arts plastiques.
2014 There are no cats in Kiel en duo, galerie Kunstraum B à Kiel en Allemagne. Présenta-
tion d’ une première sélection de photographies du contenu du livre image de la
recherche (2016).
2014 Zeitkapsel organisé en collectif par Arnold Dreyblatt professeur de la Muthesius Kuns-
thochschule de Kiel. Présentation de la vidéo mémoire d’ un terrain vague (2014) lien
vidéo : vimeo.com/111719154
2013 Spirit Level V en collectif à l’ ésam de Caen/Cherbourg à la suite d’ un voyage de dix
jours dans l’ est des États-Unis avec le photographe Arno Rafael Minkinnen et des étu-
diants d’ USA et de Norvège. Réalisation du court métrage route, road, vei (2013). lien
vidéo : vimeo.com/64915910
Commandes
> 2013 Depuis 2013, prises de vues d’expositions et reproductions d’œuvres d’arts pour des
artistes plasticien(ne)s. Exemple sur le site de Romain Lepage : romainlepage.fr
2016 Réalisation d’ un court métrage de fiction de 25min en milieu scolaire. Tournage de
deux mois avec une classe de 3ème au collège Alphonse Allais de Honfleur (14). Par-
ticipation du film à un concours organisé par le Ministère de l’ Éducation Nationale.
2015 De 2015 à 2017, assistant à la réalisation et chef opérateur pour le documentaire A
Current Past, sur les musiques traditionnelles et contemporaines des Balkans, réalisé
par Arnaud Lanouiller. Sortie fin 2017, site internet : acurrentpast-lefilm.com
Plus de renseignements se trouvent sur le site en forme d’archive hugo.renard.com 14Emblème de l’anachronisme par Justine Richard, 2016.
Que ce soit dans le format de ses éditions, Dans sa vidéo dossier sans titre, réalisée
les sujets représentés ou bien la succession entre 2013 et 2015, l’artiste enchaîne
des prises de vue de ses vidéos, l’artiste ne plusieurs plans qui n’ont, au premier
choisit rien de clinquant ni d’extraordinaire. regard, rien en commun. Là aussi,
Bien au contraire, les images données à l’apparent hasard laisse place à une
voir, sont faites de l’éclat du quotidien. multitude de scénarios possibles, tous
Munis de son portable ou son reflex il soigneusement agencés. Les séquences
produit une quantité importante de clichés, se succèdent à un rythme soutenu,
le photographe se joue de l’immédiat, du alternant entre des scènes d’intérieurs, de
flou et du mouvement. Des qualités que l’on déplacements, d’animaux, d’enfants, de
retrouve dans le montage de ses images, fêtes. Les scènes de fêtes dévoilent des
qu’il orchestre avec une grande minutie. corps gauches, entre le relâchement et la
maîtrise de soi ; des corps qui se frôlent, se
Le montage est ici à dissocier de montrent, se rencontrent. Comme ce que
l’assemblement. Assembler implique une l’on a pu voir précédemment dans le bowl
volonté de mettre en ordre, de faire une et l’enfant, réalisé en 2015. En groupe ou
synthèse, alors que le montage est une en solitaire, chaque corps trouve sa place
addition. Cette reconstruction d’éléments à la fois dans le cadre de l’image que
épars produit une fragmentation du dans le groupe qu’il compose.
temps. Le montage se plaît ainsi des
anachronismes qu’il produit, mime des Le travail d’Hugo Renard demande
ressemblances. Ainsi, les relations entre au spectateur un certain temps
les images deviennent porteuses de sens. d’imprégnation des images afin qu’il en
Lorsque le spectateur les observe, il y saisisse toutes les nuances et ramifications
projette une forme de récit, se fait son possibles. Les éditions se manipulent dans
propre scénario. Les scènes prises au vif un sens puis dans l’autre. Ici, le retour en
sont ainsi sur le même plan, chacun aura arrière, l’arrêt sur image ou la répétition
à coeur de se focaliser sur un détail plutôt sont de mise et permettent de s’immerger
qu’un autre et trouvera son rythme de totalement dans cet univers à la fois dense
lecture. et complexe. Pudique, modeste, je l’ai
dit, autant dans sa forme que dans son
Lorsque l’on parcourt l’ensemble du travail contenu, le travail n’en reste pas moins
d’Hugo Renard, il apparaît clairement que d’une grande sensibilité et d’une richesse
certains sujets deviennent des éléments qui semble intarissable. Il apparaît en effet,
récurrents de l’oeuvre. Dans image de la qu’à tout moment, un élément peut venir
recherche réalisée de 2014 à 2015, ce sont s’ajouter, mais aussi disparaître un temps,
des portraits qui se déclinent au fil des selon les préoccupations du moment de
pages, en différentes postures : torpeur, l’artiste. Ce tricotage ou dé-tricotage
expectation, introspection, rêverie. constitue un fil d’Ariane ténu, des strates
Certains visages ne sont pas visibles, sont d’un univers en perpétuelle mutation.
insaisissables comme pour fuir quelque
chose que l’on ne peut atteindre. Des
façades en chantier, des immeubles,
des murs de pierres ou de foin, des tas
de rebuts, des trous dans la terre que la
pelleteuse à gravé, jalonnent le reste de
l’ouvrage.
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