2019 LETTRE INFO - PSDR 4 - Bourgogne-Franche-Comté - Inra
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LETTRE INFO – PSDR 4
Bourgogne-Franche-Comté
2019
Un programme soutenu par :
Les acteurs Recherche-Développement-Profession-Politique de Bourgogne-Franche-Comté ont
construit en 2016 un programme PSDR4 (Pour et Sur le Développement Régional) visant à la
structuration de filières végétales et animales en région, par une offre et des usages innovants,
durables et plus autonomes de protéines végétales. Les années 2017 et 2018 ont permis de
concrétiser les actions et de remobiliser les différents partenaires pour lancer et installer une
véritable dynamique PSDR au service des enjeux agricoles territoriaux.
Sommaire
Que s’est-il passé dans les projets ?
Du côté de ProSys
Du côté de POEETE
Communication et valorisation
Séminaire annuel ProSys
Séminaire annuel POEETE
Séminaire PROTEINES inter-PSDR & GO PROTEINS
Reprise des groupes de travail Valorisation avec l’enseignement technique
agricole
Lancement du groupe de travail Valorisation avec les professionnels du
développement
Vers plus de communication
Les grandes dates
9ème conférence internationale de génétique et génomique des légumineuses
Space, salon international de l’élevage
Sommet de l’élevage
Janvier 2019
Que s’est-il passé dans les projets?
Du côté de ProSys
En 2018
Volet de recherche 1. Déterminer les potentiels de production
des cultures dans les territoires régionaux, actuels et à venir dans le contexte du changement
climatique
La cartographie des caractéristiques pédoclimatiques actuelles et futures de la Bourgogne-
Franche-Comté a été réalisée afin d’apporter des éléments pour identifier les zones favorables
à la culture de légumineuses à grosses graines (pois, féverole, soja). Pour ce faire, deux
catégories de données ont été produites :
- Données climatiques journalières BFC régionalisées à une résolution de 8 km (Tmin, Tmax,
PAR, P, ETP) et à une résolution de 250 m (Tmin, Tmax) pour les périodes suivantes :
- 1988-2016 : période historique, données de ré-analyse
- 1980-2005 : période historique, données simulées
- 2006-2100 : période prospective, données simulées trajectoire 4.5
- 2006-2100 : période prospective, données simulées trajectoire 8.5
- Données pédologiques : cartographie des caractéristiques de sol en Bourgogne
Contact : Thierry Castel, thierry.castel@u-bourgogne.fr
Plusieurs travaux de modélisation ont été mené par Mathieu Chanis (CDD IE) pour quantifier
l’évolution des potentiels de production de différentes espèces de légumineuses (pois,
féverole, soja) de la situation actuelle aux conditions futures et pouvoir proposer des leviers
d’adaptation des techniques culturales aux contraintes abiotiques :
- Le modèle de culture de pois « Azodyn-Pea » implémenté dans la plateforme de
Lettre d’information PSDR4 Bourgogne-Franche-Comté 2019 2
modélisation RECORD a été corrigé et testé grâce à des données expérimentales issues d’un
autre projet (PeaMUST).
- Des méthodes pour lancer des simulations multiples afin de cartographier le potentiel de
production en Bourgogne-Franche-Comté ont été développées (script R).
- La cartographie des dates de floraison historiques (1980-2005) et prospectives (2006-2100)
de Bourgogne-Franche-Comté a été réalisée pour deux variétés de pois (hiver et printemps)
avec une date de semis par variété. Les simulations ont été réalisées grâce à un modèle
phénologique du pois développé dans des travaux préalables au projet (Quinio, 2005) et
alimenté par les données climatiques produites dans ProSys.
Contact : Annabelle Larmure, annabelle.larmure@agrosupdijon.fr
Productions :
Castel T., Lecomte C., Richard Y., Lejeune-Hénaut I. et Larmure A. 2018. Évolution rétrospective du risque gélif hivernal en
climat tempéré suite au réchauffement climatique. Communication orale aux 15èmes rencontres Bourgogne-Franche-
Comté Nature « Changement Climatique, humanité et biodiversité » St Brisson (58). 19-20 oct. 2018.
Castel T., Lecomte C., Richard Y., Lejeune-Hénaut I. et Larmure A. 2018. Évolution rétrospective du risque gélif hivernal en
climat tempéré suite au réchauffement climatique. Article soumis à la revue Bourgogne-Franche-Comté Nature.
Module « Changement Climatique : Impact sur les cultures et adaptation ». (24h) Développé par T.Castel et A.Larmure pour
ème
les étudiants en 2 année de formation initiale d’ingénieur à AgroSup Dijon.
Cours « Modélisation des cultures » avec l’exemple du modèle Azodyn-Pea en 3ème année Ingénieur AgroSup Dijon (3h en
Dominante R2D2C) proposé par M. Chanis et A. Larmure.
Volet de recherche 2. Enjeux azote et rôle des légumineuses
La synthèse des résultats des expériences menées au champ sur le site expérimental de l’INRA
de Dijon a été réalisée dans le cadre de la thèse de Maé Guinet. Cette étude vise à caractériser
les flux d’azote générés par les légumineuses et générateurs de services écosystémiques, via
une démarche de quantification de ces flux et d’identification de leurs déterminants pour 10
espèces de légumineuses. Ces résultats ont fait l’objet d’une communication orale et de 2
posters lors des Rencontres Francophones sur les Légumineuses en octobre 2018 à Toulouse.
Maé soutiendra sa thèse le 19 mars 2019.
Contacts : Anne-Sophie Voisin, anne-sophie.voisin@inra.fr et Bernard Nicolardot,
bernard.nicolardot@agrosupdijon.fr
Des interactions ont été engagées avec le lycée agricole de Vesoul et des essais ont été mis en
place par le lycée pour sensibiliser les étudiants à l’observation et à la caractérisation des
effets précédents induits par les légumineuses. En effet, ces effets sont généralement peu pris
en compte par les agriculteurs, car leur effet se mesure à l’échelle du système et non à
l’échelle de la culture seule.
Contacts : Anne-Sophie Voisin, anne-sophie.voisin@inra.fr et Bernard Nicolardot,
bernard.nicolardot@agrosupdijon.fr
Productions :
Guinet M, Nicolardot B, Revellin C, Durey V, Carlsson G, Voisin AS, 2018. Comparative effect of inorganic N on plant growth
and N2 fixation of ten legume crops: towards a better understanding of the differential response among species. Plant and
Soil.
Guinet M, Voisin AS, Nicolardot B, 2018. Shoot and root residue-N mineralisation of ten legumes and two cereals as a
function of their biochemical characteristics. Plant and Soil.
Guinet M, Nicolardot B, Durey V, Revellin C, Lombart E, Pimet E, Bizouard F, Voisin AS, 2018. Fixation symbiotique de
l’azote et effet précédent : toutes les légumineuses à graines se valent-elles ? Innovations Agronomiques.
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Volet de recherche 3. Systèmes de culture innovants à enjeux protéines
Les résultats issus de la traque de systèmes de culture avec légumineuses des travaux de
Manon Saint-James ont été valorisé sous forme de posters et présentés lors des journées
d’échanges organisées par le Réseau Mixte Technologique Systèmes de Culture Innovants et
IDEAS (Initiative for Design in Agrifood Systems) à Paris et lors des Rencontres Francophones
sur les Légumineuses à Toulouse.
Contact : Marie-Sophie Petit, marie-sophie.petit@bfc.chambagri.fr
Un suivi de la qualité des eaux de 4 sites d’étude de Bourgogne-Franche-Comté a été effectué :
domaine expérimental d’Epoisses (Bretenière - 21), dispositif de Virey-le-Grand (71), sites du
bassin versant de la Loue (25) et expérimentation en Semis-Direct Sous Couvert au bois de
Creusy (Plaine de Saulce - 89).
- Expérimentations dans le bassin versant de la Loue : poursuite des prélèvements des
eaux lysimétriques. Au total 295 échantillons ont été analysés, avec 12 paramètres par
échantillon : nitrates, ammonium, azote organique, orthophosphates, phosphore total,
carbone organique total, bicarbonates, fluorures, chlorures, sulfates, conductivité, pH.
- Expérimentations dans l’Yonne : un stage a été réalisé par Harilanto Nandrianina
Rakotovao sur l’étude des impacts de l’agriculture de conservation sur la qualité de l’eau
et des sols. Le but était d’étudier les effets de l’agriculture de conservation, notamment
du Semis Direct Sous Couvert Végétal sur les sols et la qualité de l’eau potable. Cette
étude a été réalisée dans les parcelles d’agriculteurs du GIEE Saulce-Baulche. L’analyse
des effets de ce type d’agriculture dans le contexte pédoclimatique icaunais doit
permettre de répondre au problème des nitrates présents en trop forte concentration
dans les eaux de captage. L’étude portait sur le suivi régulier de plusieurs sources
(paramètres physico-chimiques, débit et suivi de la qualité de l’eau (nitrates)) et de
différents types de mesures de terrain (reliquats azotés, étude de la faune du sol et
étude de l’activité microbiologique). De plus, de nombreux indicateurs de performances
des systèmes de production (rendement, IFT, temps de travail…) ont été étudiés à partir
d’enquêtes réalisées chez les agriculteurs. Certains résultats obtenus sont cohérents avec
la littérature scientifique : le SDSC favoriserait les vers anéciques, les couverts
permetterait de maintenir l'humidité du sol et de réduire la température du sol. En
revanche, d'autres résultats le sont peu : l’étude montre que le travail du sol
n’impacterait pas les populations de carabes et aurait peu d’impact sur la dégradation de
la matière organique. Les dispositifs expérimentaux vont donc être revus pour le stage de
2019 et notamment le choix des parcelles à étudier, pour une analyse des résultats plus
précise.
- Expérimentations dans l’Yonne : une étude de l’impact des pratiques agricoles sur la
concentration en nitrate dans l’eau a été faite à la Fontaine du Bois Creuzy, site étudié
par l’association locale depuis 2005. Son bassin d'alimentation est occupé par une seule
parcelle, qui occupe 80% de la surface (le reste étant de la forêt). Il est donc possible de
voir directement l'impact des pratiques agricoles sur la quantité de nitrates dans l'eau. Le
temps de réaction de la source est estimé à 5 jours. Avant 2005, la parcelle de cette
fontaine était en jachère. Une culture a été implantée en 2005 et le sol a été travaillé
pendant 5 ans. L’agriculteur est ensuite passé en TCS (Travail Cultural Simplifié) pendant
3 ans, puis en SDSC (Semis Direct Sous Couvert) pendant 3 ans. Le travail du sol a été
repris en 2017. La quantité de nitrates de la fontaine a été mesurée toutes les semaines
depuis 2005. Les résultats montrent que la quantité de nitrates dans l’eau de la fontaine
augmente à partir de 2005 lors de la remise en culture, dû au travail du sol et
Lettre d’information PSDR4 Bourgogne-Franche-Comté 2019 4
notamment au labour. Lors du passage en TCS en septembre 2011, la quantité de
nitrates dans l’eau a commencé à diminuer progressivement au bout d’un an et demi.
Puis le passage en SDSC a accéléré cette diminution.
- Expérimentations UE Epoisse et Virey-le-Grand : Le suivi expérimental de ces deux sites a
été réalisé durant la campagne 2017-2018. Lola Canovas, étudiante en master Sol-Eau-
Milieu-Environnement a été recrutée 8 semaines en stage de M1 pour travailler sur
l’impact des pratiques agricoles sur la qualité des eaux (Etude et comparaison des
facteurs contrôlant la dynamique des nitrates et du glyphosate sur la parcelle
expérimentale de Virey-le-Grand) puis 1 mois pour travailler sur l’analyse des données de
l’expérimentation d’Epoisses. L’année 2018 fut la dernière année de suivi sur le domaine
d’Epoisses, le dispositif expérimental évoluant ensuite ainsi que le parcellaire.
Contact : Marjorie Ubertosi, marjorie.ubertosi@agrosupdijon.fr
Productions :
Petit M.S., Queyrel W., Jeuffroy M.H., Voisin A.S., Laroche C., Duc G., 2018; Traque de systèmes avec légumineuses en
Bourgogne-Franche-Comté, poster, 25 et 26 septembre 2018 journées d'échanges organisées par le Réseau Mixte
Technologique Systèmes de Culture Innovants, IDEAS (Initiative for DEsign in Agrifood Systems), Paris.
Laroche C., Queyrel W., Jeuffroy M.H., Voisin A.S., Lecomte Ch., Ubertosi M., Duc G., Petit M.S., 2018 ; Traque et analyse de
systèmes avec légumineuses en Bourgogne-Franche-Comté pour produire des références pour l'action ; Rencontres
Francophones sur les Légumineuses II, le 17 et 18 octobre 2018, Toulouse.
Munier-Jolain, N., Abgrall, M., Adeux, G., Alletto, L., Bonnet, C., Cordeau, S., Darras, S., Deswarte, C., Farcy, P., Gavaland, A.,
Justes, E., Sciara, G., Meunier, D., Pernelle, J., Raffaillac, D., Gleizes, B., Tison, G., Ubertosi, M. (2018). Projet SYSTEM-ECO4 :
Évaluation de systèmes de grandes cultures à faible usage de pesticides. Innovations Agronomiques, 70, 257-271.
José Arroyo Sanchez, 2018. Transferts de nutriments des sols agricoles et impacts sur le macrofaune benthique dans la
Haute-Loue. Mémoire de master 2 « Qualité des Eaux, Sols et Traitements » (QuEST). Option : Systèmes Aquatiques et
Bassin Versant (SABV), 66 pages.
Rakotovao Harilanto, 2018. Etude des effets du changement de pratiques sur l’activité biologique des sols et sur la qualité
de l’eau : évaluation du potentiel de l’Agriculture de Conservation pour répondre à la problématique de qualité de l’eau
dans l’Auxerrois. Rapport de stage de M2SEME.
Canovas Lola, 2018. Impact des pratiques agricoles sur la qualité des eaux - Etude et comparaison des facteurs contrôlant la
dynamique des nitrates et du glyphosate sur la parcelle expérimentale de Virey-le-Grand (71). Rapport de M1SEME, 32
pages.
Volet de recherche 4. Analyse des modalités de changement
Un stage de 6 mois Master 2 a été réalisé par Elena Garcia à AgroSup Dijon avec pour sujet
« Analyse des déterminants socio-économiques au développement des pratiques
agroécologiques, et notamment à l’insertion des légumineuses dans les assolements en
Bourgogne-Franche-Comté. Comment les collectifs d’agriculteurs contribuent-ils au
développement des pratiques agroécologiques, en particulier sur la question des
légumineuses, en Bourgogne-Franche-Comté ? ». Des entretiens semis directifs (n=29) ont été
menés auprès d’agriculteurs (n=17) et de personnes ressources (n=12) telles que les conseillers
techniques appartenant à des organismes de développement agricole (chambre d’agriculture,
coopérative, etc.). Trois types de déterminants aux changements ont été mis en avant : les
déterminants d’ordre technico-économique (les impasses technico-économiques dues à
l’essoufflement du système conventionnel), agronomiques (avantages des légumineuses) et
sociaux (pression sociétale, prise de conscience et adhésion à un collectif). Concernant les
collectifs d’agriculteurs, ils ont été perçus comme de véritables vecteurs du changement. En
effet, il s’agit d’un lieu d’échange, d’expérimentation, d’apprentissage et de socialisation entre
pairs. L’apport de références techniques et le caractère rassurant du collectif permet aux
agriculteurs d’entreprendre le changement de pratiques, vécu comme risqué et incertain, de
Lettre d’information PSDR4 Bourgogne-Franche-Comté 2019 5
manière plus sereine. Ces dynamiques collectives permettent ainsi d’encourager, voire de
faciliter, l’engagement des agriculteurs dans l’évolution de leurs pratiques agricoles vers un
système plus durable.
Contacts : Corinne Tanguy, corinne.tanguy@inra.fr et Marie-Hélène Vergote,
marie-helene.vergote@inra.fr
Une communication a été présentée aux Rencontres Francophones des Légumineuses à
Toulouse : « Les collectifs, producteurs de savoirs pour l’innovation : retour d’expérience sur la
production de légumineuses en BFC ».
Contacts : Corinne Tanguy, corinne.tanguy@inra.fr et Marie-Hélène Vergote,
marie-helene.vergote@inra.fr
Productions :
Tanguy C, Vergote M-H., 2018. Les collectifs, producteurs de savoirs pour l’innovation : retour d’expérience sur la
production de légumineuses en BFC, Rencontres Francophones sur les Légumineuses II, les 17 et 18 octobre 2018,
Toulouse.
Garcia Elena, 2018. Analyse des déterminants socio-économiques au développement des pratiques agroécologiques, et
notamment à l’insertion des légumineuses dans les assolements en Bourgogne- Franche-Comté. Comment les collectifs
d’agriculteurs contribuent-ils au développement des pratiques agroécologiques, en particulier sur la question des
légumineuses, en Bourgogne-Franche- Comté ? Stage de Master 2, Université Paris Sud.
Quelles sont les perspectives pour 2019 ?
Volet de recherche 1
Poursuite de la quantification de l’évolution des potentiels actuels de production de
différentes espèces de légumineuses (pois, féverole, soja) en Bourgogne-Franche-Comté :
- Approche « données observées » : utilisation de données récentes de différents partenaires
du projet ProSys (DRAAF, Terres Inovia, Dijon Céréales, …) pour quantifier le potentiel actuel
de production des légumineuses en Bourgogne-Franche-Comté dans le cadre d’un stage M2
Agroécologie. Ce travail sera mené en collaboration avec le volet de recherche 2 pour réaliser
une caractérisation de l’effet précédent des légumineuses.
- Approches par modélisation : le modèle Azodyn-Pea va être utilisé pour cartographier
l’évolution de contraintes abiotiques et du potentiel de production de la culture de pois dans
toute la région Bourgogne-Franche-Comté sur des zones pédoclimatiques homogènes définies
par l’agglomération des deux cartographies, des climats et des sols. L’adaptation du modèle à
la féverole va se poursuivre et une discussion va être engagée entre partenaires pour
déterminer s’il est pertinent et envisageable d’adapter le modèle au soja.
Exploitation du Référentiel Régional Pédologique (RRP) de Franche-Comté pour compléter les
données sol si obtention du RRP.
Volet de recherche 2
Des mesures de la qualité du blé pour la panification en fonction de leur précédent culturale
(10 légumineuses, 2 céréales) ont été réalisée par le laboratoire Cérélab de Dijon Céréales. Ces
données seront analysées au cours du premier semestre, afin d’identifier un éventuel effet
précédent des légumineuses sur la qualité du blé suivant.
Poursuite des échanges avec le lycée de Vesoul pour l’enseignement : mesures sur les essais
en lien avec les étudiants, mise à disposition de documents, interventions…).
Lettre d’information PSDR4 Bourgogne-Franche-Comté 2019 6
La possibilité d’engager une action avec le lycée agricole de Quetigny sera envisagée.
Réalisation d’enquêtes par un CDD de 3 mois sur la façon dont est pris en compte l’effet
précédent des légumineuses dans les essais systèmes des partenaires : l’effet a-t-il été pris en
compte pour la gestion de la culture suivante, et si oui comment (Avec quels outils ? Quelles
observations ont été faites ?). Plus globalement, la question de l’insertion des légumineuses
dans la succession de cultures pourra être abordée (Quel précédent aux légumineuses ? Quelle
gestion de l’interculture ? Quelle gestion de la culture suivante ?).
Volet de recherche 3
Le recrutement d’un CDD qui continuera les démarches de traque des systèmes de cultures
innovants et analysera les données issues d’ateliers de conception effectués dans de
précédents projets. Ce travail permettra de formaliser les concepts et stratégies à l’échelle des
systèmes de culture mobilisant les légumineuses.
Un travail de concertation va être mis en œuvre afin de construire un programme de
publications et communications à partir des résultats obtenus dans la tâche 3.1 et en
cohérence avec les autres tâches du projet. Les résultats vont être valorisés dans différentes
évènements en région : Rencontre Grandes Cultures en BFC ; Salon sur la polyculture-élevage ;
Journée Tech & Bio ; et lors de colloques nationaux : RFL3 en 2020 et PSDR en 2020.
Dans l’Yonne, le stage sur l’étude des impacts de l’agriculture de conservation sur la qualité de
l’eau et des sols va être reconduit en 2019. Les dispositifs expérimentaux seront revus pour
une meilleure interprétation et valorisation des résultats. De plus, les données des stages
depuis 2014 vont être compilées pour faire une étude pluriannuelle. La parcelle du Bois Creuzy
et sa fontaine continueront d’être suivis en 2019.
L’expérimentation sur le bassin versant de la Loue continue. Des actions d’échange sur les
résultats, de communication et de valorisation sont prévues.
Le suivi de la qualité de l’eau du sol sous parcelles aux systèmes de culture contrastées sur le
site de l’UE INRA d’Epoisses est fini. Une action d’évaluation du potentiel de dégradation des
pesticides par la flore microbienne est prévue ; il s’agit du report de l’expérimentation 2018.
Le site de Virey-le-Grand continue à être suivi conformément au planning prévisionnel du
projet.
Volet de recherche 4
Traitement des retranscriptions complètes de tous les entretiens réalisés par Elena Garcia au
cours de son stage notamment sur la définition de l’agroécologie et la place des légumineuses
et sur les dynamiques qui relient les acteurs socioéconomiques (producteurs-coopératives).
En lien avec le projet I-SITE « Agroécologie en Bourgogne-Franche-Comté », poursuite des
investigations chez des agriculteurs, notamment ceux impliqué dans le projet R2D2, projet qui
vise à aboutir à une agriculture respectueuse de l’environnement et intégrant en particulier de
nouvelles pratiques dont l’intégration de légumineuses. Dans la mesure du possible, des
enquêtes seront également conduites auprès d’agriculteurs conventionnels et moins
«pionniers» que les agriculteurs rencontrés auparavant.
Lettre d’information PSDR4 Bourgogne-Franche-Comté 2019 7
Du côté de POEETE
En 2018
Volet de recherche 1. Freins et motivations liés à l’adoption et au
maintien des systèmes de polyculture-élevage au niveau de
l’exploitation et des territoires
A l’échelle des exploitations, le stage ingénieur d’Aymeric
Mondière de 6 mois a permis d’avancer sur ce volet de
recherche grâce à la réalisation d’enquêtes auprès d’une
quinzaine d’exploitations en PCE. Ce travail était ciblé sur la
durabilité et l’inscription dans la transition agro-écologique d’exploitations ayant abandonné la
polyculture-élevage laitière dans le Nord Isère. L’analyse des entretiens a permis de mettre en
avant les raisons de l’abandon de la polyculture-élevage : une charge de travail trop
importante, des investissements de mise aux normes des bâtiments d’élevage. Selon le dire
des agriculteurs, les productions céréalières seraient plus rentables que la production laitière
au regard du temps consacré à chaque atelier. Cette étude a aussi permis de mettre en
lumière la perception de la durabilité des exploitations selon le dire des agriculteurs. Plusieurs
visions de cette durabilité ont été identifiées, en particulier au niveau environnemental et
social. Les principales différences entre les visions de la durabilité rencontrées concernent la
durabilité sociale avec en particulier une gestion différente du travail.
Les résultats de cette étude ont été valorisés sous forme d’un court document de vulgarisation
pour les agriculteurs enquêtés, d’un mémoire de fin d’études et de plusieurs communications
orales.
Contact : Aymeric Mondière, aymeric.mondiere@vetagro-sup.fr
Les premiers résultats des travaux effectués en 2017 et 2018 dans ce volet ont fait l’objet
d’une communication orale lors des rencontres Recherches Ruminants en décembre 2018 sous
le titre : « Une méthode combinant approche sociologique et biotechnique pour étudier la
transition agro-écologique de systèmes de polyculture élevage ».
Contact : Gilles Brunschwig, gilles.brunschwig@vetagro-sup.fr
Productions :
Jarousse A., Cayre P., Goron J.P., Brunschwig G., 2018. Une méthode combinant approches sociologique et biotechnique
pour étudier la transition agroécologique de systèmes de polyculture-élevage. Rencontres Recherches Ruminants. Déc.
2018.
Mondière A., 2018. Etude de la durabilité et de l’inscription dans la transition agroécologique d’exploitations ayant
abandonné la polyculture élevage laitière dans le Nord Isère. Stage mémoire VetAgro Sup.
Volet de recherche 2. Caractérisation de la diversité des systèmes de polyculture – élevage à
l’échelle de l’exploitation (fonctionnement, durabilité, résilience) et des territoires (modalités
d’échanges)
Le stage de fin d’études de Sarah Ghibaudo a permis d’évaluer la durabilité environnementale
des exploitations laitières en système de polyculture-élevage en Bourgogne-Franche-Comté
par analyse de cycle de vie, selon le degré de couplage régissant les échanges entre les
différents ateliers de production. Dix systèmes de polyculture-élevage laitiers ont été
enquêtés, et répartis en trois groupes selon leur degré de couplage (fort, moyen et faible).
Lettre d’information PSDR4 Bourgogne-Franche-Comté 2019 8
Cette étude a permis de montrer que, de manière générale, les exploitations ayant un fort
degré de couplage ont de meilleures performances environnementales du moins au niveau du
changement climatique (émissions de gaz à effet de serre par kg de lait produit). Cette vérité
se vérifie tant au niveau des émissions brutes que des émissions nettes, prenant en compte le
stockage de carbone sous les prairies. Cependant, le critère de couplage utilisé dans cette
étude est basé sur un unique indicateur, or la notion de couplage est multicritère. Les résultats
mis en évidence ici ne sont donc que des tendances qu’il faudrait vérifier avec la mise en place
d’un degré de couplage basé sur de multiples indicateurs permettant d’appréhender l’aspect
multicritère de cette notion.
Contact : Pascal Pierret, pascal.pierret@agrosupdijon.fr
Des réunions de travail ont été réalisées en Bourgogne Franche-Comté avec le groupe CapLait
pour affiner la typologie construite en 2017. L'idée est de stabiliser les types. Ce groupe est
composé des chambres d’agriculture départementales de Franche-Comté, du CER France, de
coopératives Franc- comtoises et d’autres chambres consulaires.
Contact : Pascal Pierret, pascal.pierret@agrosupdijon.fr
Production :
Ghibaudo S., 2018. Etude des performances environnementales des exploitations laitières en système polyculture-élevage
(SPCE) de Bourgogne-Franche-Comté (BFC) par Analyse de Cycle de Vie (ACV). Mémoire de fin d’études AgroSup Dijon. 46p.
Volet de recherche 3. Acquisition de références agronomiques et zootechniques pour l’adoption de
légumineuses et leur valorisation par les troupeaux
Un essai a été mené à la ferme expérimentale du lycée de Fontaines sur la substitution de
tourteau de colza par de la féverole toastée dans le cadre du projet FEADER PEI GO PAPSAAL
(Plus d’Autonomie Protéique et de Sécurité Alimentaire en système Allaitant et Laitier) et a pu
alimenter les réflexions du projet POEETE. Pour cette première année, l’étude a montré des
résultats mitigés. Le toastage est un traitement thermique permettant de limiter la part
d’azote soluble en améliorant la valeur PDIE, de réduire les facteurs antinutritionnels des
graines et d’améliorer leur conservation. Dans cet essai, le lot expérimental ayant reçu la
féverole toastée a consommé une plus grande quantité de fourrage et moins de concentrés.
Dans les conditions de l’expérimentation, le lot fèverole a produit 1,6 kg de lait de moins, mais
tous les autres critères sur le lait ou les animaux étaient comparables. A noter que les analyses
de féveroles toastées ont relevé une grande variabilité de composition entre plusieurs
laboratoires. L’écart obtenu entre les résultats d’analyse et les données de références utilisées
pour le calcul de la ration permet d’expliquer les écarts de performance entre les deux lots.
Produire et auto-consommer la féverole a un impact sur les surfaces à mettre en culture, et
donc l’assolement, la mécanisation et le travail. Il faut également avoir la possibilité de faire
toaster localement. Malgré ces contraintes, cette alternative n’est pas négligeable car sous
réserves d’analyses fiables, les performances zootechniques sont avérées et cela peut
répondre à une démarche vers plus d’autonomie ou d’évolution de cahier des charges (cf. non-
OGM, AOP, etc.).
Contact : Denis Chapuis, dchapuis@sl.chambagri.fr
Production :
Chapuis D., Lemaître E., 2018. Toaster la féverole pour remplacer du tourteau. Une solution pour améliorer son autonomie
et s’adapter à un cahier des charges non-OGM ? Pôle de Compétences Laitier de Bourgogne. 4p.
Lettre d’information PSDR4 Bourgogne-Franche-Comté 2019 9
Volet de recherche 4. Optimisation et simulation du fonctionnement des systèmes de polyculture-
élevage à l’échelle de l’exploitation et du territoire
Eglantine Thiery continue ses travaux de recherche à l’INRA de Clermont-Ferrand avec une
période de programmation du modèle ORFEE (Optimization of Ruminant Farms for Economic
and Environmental assessment). Les discussions lors des ateliers participatifs de 2017 ont
conduit à travailler sur les transactions entre culture et élevage favorisant le maintien ou le
stockage de matière organique dans les exploitations spécialisées en grandes cultures. Les
premières expérimentations in silico ont porté sur les transactions paille-fumier. Une
estimation de la valeur du fumier a été faite en prenant en compte ses propriétés fertilisante
et amendante et la temporalité de ses effets avec un pas de temps allant de 0 à plus de 10 ans
d’application. Ces estimations ont permis de réaliser des optimisations des exploitations
d’élevage et de grandes cultures pour calculer le prix d’intérêt du fumier et de tester la
sensibilité de ces prix selon différentes hypothèses de rendement, d’effets sur la
minéralisation de l’humus à court et long terme et de variations du prix de la paille.
Des cas types d’exploitations de grandes cultures et l’élevage en bovins allaitant dans le
contexte de production agricole du département de la Saône-et-Loire ont été prises pour
réaliser ces modélisations. Les résultats montrent que l’achat de fumier n’est intéressant
économiquement que pour un prix compris entre 9 et 14 €/t de fumier, au regard des
bénéfices attendus avec une augmentation de la matière organique à respectivement court et
long terme. D’autre part, il semble toujours intéressant pour l’exploitation d’élevage de vendre
une partie de son fumier. Cette modélisation a permis d’aller plus loin dans l’estimation de la
valeur du fumier, cependant il reste quelques limites comme les distances entre exploitations
qui ont été prises en compte dans le coût du fumier mais qui restent limitantes pour la
faisabilité d’échanges à l’échelle du département.
Contact : Eglantine Thiery, eglantine.thiery@agrosupdijon.fr
Production :
Thiery E., Brunschwig G., Veysset P., Mosnier C., 2018. Simulation des intérêts agronomiques et économiques des échanges
paille-fumier entre exploitations de grandes cultures et d’élevage. Communication aux journées de recherche en sciences
sociales. 13-14 déc.2018.
Quelles sont les perspectives pour 2019 ?
Volet de recherche 1
L’analyse statistique textuelle (avec l’aide d’un sociologue, Patrice Cayre) des retranscriptions
des entretiens de 2017-2018 se poursuivra et permettra la production d’un article spécifique
basé sur une analyse objective des discours.
Il est prévu de poursuivre la synthèse des 2 tranches réalisées (analyse technique et sociale de
systèmes en PCE et de systèmes ayant abandonné la PCE) pour étudier :
- dans quelle mesure la PCE sert de support à une reconfiguration des systèmes existants ou à
une évolution de ces systèmes vers plus d’autonomie afin de participer à la transition vers des
systèmes plus agroécologiques
- dans quelle mesure la PCE peut être envisagée à une échelle plus large pour que les systèmes
spécialisés participant également à cette transition.
Lettre d’information PSDR4 Bourgogne-Franche-Comté 2019 10Volet de recherche 2
La validation des types de la typologie de Franche-Comté avec le groupe CapLait. La prochaine
étape serait d’obtenir des fichiers d’essais pour valider la typologie. La suite serait d'illustrer le
couplage pour chaque type. Enfin, les premiers travaux engagés vont faire l’objet d’un travail
étudiant qui donnera lieu à des supports vidéo, ce projet est en cours de réalisation.
Volet de recherche 3
Un essai en alimentation animale sera mené au Lycée de la Barotte (Chatillon/Seine, 21). Il
vise à comparer la substitution du tourteau par du soja toastée dans une problématique de
renforcement de l’autonomie protéique des élevages et des territoires. En effet,
contrairement à la féverole, le soja est une culture beaucoup plus répandue et mieux
maîtrisée dans les exploitations de polycultures-élevage de Bourgogne-Franche-Comté et
Rhône-Alpes.
Volet de recherche 4
Poursuite de l’étude territoriale de la PCE, en collaboration avec la coopérative la Dauphinoise,
avec une deuxième phase expérimentale sur les transactions entre culture et élevage. Cette
démarche porte sur le développement d’une contractualisation de céréaliers pour la
production de soja local non OGM et luzerne avec des éleveurs pour l’approvisionnement en
tourteaux de soja et de foin de luzerne.
Aymeric Mondière a été embauché pour un CDD de 9 mois afin d’utiliser le modèle ORFEE
comme support de réflexion pour des projets de polyculture-élevage, en utilisant des fermes
de lycées agricoles de Bourgogne- Franche-Comté comme exemple d’exploitation. Ce travail
permettra également de valoriser les résultats des expérimentations menées dans le VR3 pour
tester de nouvelles pratiques. Quatre exploitations de lycée ont été enquêtées : le lycée de
Fontaine en Saône-et-Loire, le lycée de la Brosse dans l’Yonne, le lycée de la Côte Saint-André
en Isère et le lycée du Valentin dans la Drôme. Ce travail pourra être mené en partenariat avec
des groupes d’étudiants en fonction des engagements des lycées.
Lettre d’information PSDR4 Bourgogne-Franche-Comté 2019 11Communication et valorisation
Séminaire annuel ProSys
Le séminaire annuel du projet ProSys s’est déroulé le 26 juin 2018 à
l’INRA Dijon. Il a permis de faire le point sur les actions en cours dans les
différents volets du programme, sur les réorientations éventuelles, et sur
l’implication de chacun des partenaires.
Séminaire annuel POEETE
Le séminaire annuel du projet POEETE a eu lieu au lycée de Fontaines le
14 novembre 2018. Il s’agissait d’une journée de présentations et
d’échanges autour de la polyculture-élevage.
Séminaire PROTÉINES inter-PSDR & GO PROTEINS
Les partenaires des programmes de recherche
PSDR Bourgogne-Franche-Comté et du Groupe
opérationnel PROTEINS se sont retrouvés, le
jeudi 31 janvier 2019 à AgroSup Dijon pour une
journée de présentation et d’échanges sur la
production, les services et valorisations des
protéines.
Cette journée, introduite par Vincent Lavier (Vice-Président de la CRABFC et Président du COR
Agronomie & Filières Végétales) et conclue par le Vice-Président et Nadège Palandri (DRAAF), a été
l’occasion de présenter les résultats intermédiaires des programmes de recherche PSDR POEETE et
PROSYS, ainsi que d’autres programmes de R&D régionaux et nationaux.
Reprise des groupes de travail Valorisation du PSDR4 BFC avec
l’enseignement technique agricole
Un groupe de travail associant enseignement technique agricole et recherche s’est mis en place
début 2017 pour construire autrement la valorisation du PSDR4 BFC. L’objectif de cette démarche
innovante est de permettre un travail collaboratif entre chercheurs et enseignants, interagissant
avec un groupe d’apprenants autour d’une thématique de recherche & développement du
programme PSDR en BFC choisie mutuellement. Cette démarche pourrait permettre de construire
une nouvelle forme de valorisation des travaux réalisés dans le cadre des projets PSDR, s’appuyant
sur les nouvelles forces développées grâce à cette association. Quatre groupes avec des thématiques
différentes sont maintenant en place :
Lettre d’information PSDR4 Bourgogne-Franche-Comté 2019 12Groupe 1 : Effet précédent des légumineuses
Objectif : sensibiliser les étudiants à l’observation et à la
caractérisation des effets précédents induits par les
légumineuses.
Personnes référentes : Anne-Sophie Voisin (INRA), Bernard
Nicolardot (AgroSup Dijon) et Gregory Choux (EPL Vesoul).
Les enseignants-chercheurs ont mis à disposition des
enseignants du lycée agricole de Vesoul un certain nombre de
documents (publications, diaporamas…) caractérisant de façon
globale les services écosystémiques rendus par les légumineuses.
Un essai a été mis en place cette année à l’EPL de Vesoul pour quantifier les effets bénéfiques des
légumineuses.
A.S. Voisin et de B. Nicolardot ont fait une intervention, le 14 janvier 2019, à l’EPL de Vesoul
(étudiants de 1ère) pour présenter des connaissances scientifiques sur les légumineuses, illustrées
par des résultats issus de la recherche. Ce sont ces élèves qui vont suivre pendant 2 ans l’essai mis
en place dans leur lycée.
Groupe 2 : Réflexion autour du changement climatique
Objectif : répondre à un besoin réel qu’ont les enseignants de lycées agricoles sur les sujets du
changement climatique - avoir des cas concrets locaux et des retours d’expériences pour fournir
des exemples précis à leurs étudiants.
Personnes référentes : Annabelle Larmure (AgroSup Dijon), Thierry Castel (AgroSup Dijon).
Afin d’enrichir les connaissances de chacun, nous sommes en train d’organiser un temps
d’échanges entre enseignants-chercheurs et enseignants de lycée agricole, appuyé par la DRAAF
et le campus des métiers et des qualifications, prévu le 9 avril 2019 à la DRAAF de Dijon.
Les connaissances et les attentes des enseignants-chercheurs ont déjà été identifiées. Le travail
de recensement des connaissances et attentes des enseignants de lycée agricole est en cours.
Groupe 3 : Atelier de co-conception pour des élèves - en lien avec le projet ISITE Agroécologie
Objectif : Réfléchir à des modules/TD en s’appuyant sur des supports déjà existants tel que la
mallette Ecophyt’eau. Il serait intéressant d’enrichir ces supports grâce à des résultats de PSDR,
en proposant des cartes « scénarios » avec des exemples régionalisés.
Personne référente : Gwladys Fontanieu (INRA).
Prochaine réunion le 21 février avec les enseignants-chercheurs intéressés par les ateliers de co-
conception identifier les types d’ateliers que l’on pourrait mettre en place.
Dans un second temps, réunir les enseignants de lycées agricoles pour leur exposer les
connaissances dont on dispose et les recroiser avec leurs besoins afin de co-construire un atelier.
Groupe 4 : Outil de caractérisation des systèmes de polyculture-élevage
Objectif : trouver un outil capable de quantifier la résilience et la durabilité des systèmes de PCE
Personne référente : Thierry Clabaut (DRAAF).
9 exploitations d’EPL de la région ont engagé une réflexion commune depuis le printemps 2017,
sur la pérennité de leurs systèmes de polyculture-élevage.
Sarah Ghibaudo (EPL Nevers), arrivée en septembre 2018, va travailler pendant 3 ans sur cette
thématique avec une période d’immersion au sein de chaque lycée pour s’approprier le contexte
propre à chaque exploitation.
Aymeric Mondière (VetAgro Sup) travaille sur la modélisation de l’outil ORFEE, en parallèle des
travaux d’Eglantine Thiery et va mettre en place des petits ateliers dans les lycées agricoles. Des
tests de l’outil ORFEE seront réalisés sur la base de scénarios d’évolution de quelques
exploitations de lycées agricoles. Les résultats pourront être analysés et interprétés par des
groupes d’élèves ou étudiants.
Lettre d’information PSDR4 Bourgogne-Franche-Comté 2019 13Lancement du groupe de travail Valorisation avec les professionnels
du développement
Des actions de valorisation vont également être mises en place avec les professionnels du
développement. Celles-ci peuvent recouper les thématiques ci-dessus, mais aussi porter sur des
thèmes complémentaires. Une première réunion a eu lieu le 28 janvier 2019 avec différents
partenaires des projets PSDR.
Une phase de recensement des actions de valorisation menées au sein de chaque organisme ainsi
que des moyens de communication va être conduite prochainement. Cela permettra d’avoir une
vision globale de ce qui se fait sur le territoire de Bourgogne-Franche-Comté et de pouvoir venir en
appui ou se greffer à ce qui existe déjà.
Vers plus de communication
Afin de valoriser et communiquer au mieux les résultats des programmes PSDR, Candice actualise
régulièrement :
Abonnez-vous aux
le site internet du PSDR BFC : https://www6.inra.fr/psdr-bourgogne/ actualités
le compte Twitter : ProgrammePSDR Follow us !
N’hésitez pas à soumettre des propositions ou informations à relayer auprès de l’ensemble des
partenaires PSDR à Candice Laroche candice.laroche@bfc.chambagri.fr et Marie-Claire Lemoine
marie-claude.lemoine@inra.fr
Document rédigé par Candice Laroche
Lettre d’information PSDR4 Bourgogne-Franche-Comté 2019 14Les grandes dates
9ème conférence internationale de génétique et génomique des
légumineuses (ICLGG)
13 au 17 mai 2019 - Dijon - Zénith
Au programme des conférences, des thématiques telles que :
- Génomes
- Génomique fonctionnelle
- Biologie et qualité des graines
- Diversité des légumineuses
- Développement des plantes et signalisation
- Génomique pour les services agro-écologiques
- Symbioses
- Résistance aux stress abiotiques
- Sélection assistée par la génomique
- Résistance aux stress biotiques
Des visites d'essais et/ou de plateformes expérimentales seront proposées (places limitées)
Programme complet : https://iclgg2019.com/full-program/
Inscription : https://iclgg2019.com/register-now/
Pour plus d’informations : http://iclgg2019.com/
Space, salon international de l’élevage
10 au 13 septembre 2019 - Rennes
Le SPACE est un Salon professionnel de l’agriculture qui réunit tous les
acteurs des filières bovine (lait et viande), avicole, porcine, cunicole,
ovine, caprine et aquacole. Une offre complète en alimentation et nutrition animale, bâtiments
d’élevage, génétique, santé animale, matériel de traite, énergie, traitement des effluents d’élevage.
Pour plus d’informations : http://www.space.fr/
Sommet de l’élevage
2 au 4 octobre 2019 - Clermont-Ferrand (63)
Installé au centre de la France, berceau mondial des plus grandes races à viande bovines, le Sommet
de l’Élevage est une vitrine exceptionnelle de l’élevage français. Au programme : présentations
animales, concours, innovations techniques, rencontres d’affaires, animations professionnelles et
conférences au cœur de l’actualité agricole sont chaque année au rendez-vous du salon.
Pour plus d’informations : http://www.sommet-elevage.fr/fr/home/
Document rédigé par Candice Laroche
Lettre d’information PSDR4 Bourgogne-Franche-Comté 2019 15Vous pouvez aussi lire
