2023 Filles et garçons sur le chemin de l'égalité De l'école à l'enseignement supérieur
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Filles et garçons sur le chemin de l’égalité De l’école à l’enseignement supérieur 2023
Sauf mention contraire, les champs couvrent la France métropolitaine et les DROM, Public + Privé sous contrat. Toutes données représentées sont produites par la DEPP (source : DEPP). En raison des arrondis, des différences de résultats peuvent s'observer d'une publication à une autre et la somme des arrondis peut ne pas correspondre à 100 %. Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance Directrice de la publication Fabienne Rosenwald Rédacteur en chef Maxime Jouvenceau Responsable d’édition Soupha phone Douangdara Secrétaire d’édition Bernard Javet Conception graphique Anthony Fruchart Frédéric Voiret Contributeurs DEPP-A1 DEPP-B1 DEPP-B2 DEPP-B3 DEPP-MIREI ISBN 978-2-11-167863-7 SIES-Sup e-ISBN 978-2-11-167864-4
Préface Depuis 2007, le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse publie chaque 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, une série d’indicateurs permettant d’évaluer l’égalité entre les filles et les garçons dans le système éducatif français. Le suivi et la publication de ces indicateurs sont essentiels pour objectiver et mesurer l’évolution de la situation, donner à voir les progrès et les limites, déterminer les actions à entreprendre ou à renforcer. Car l’école a un rôle particulièrement important dans les combats pour l’égalité. Comme lieu de vie et d’éducation, elle a une influence majeure sur la structuration de nos représentations et sur le respect mutuel et la considération entre les garçons et les filles, entre les femmes et les hommes. À cet égard, le système éducatif doit, en permanence, veiller à transmettre et respecter les valeurs républicaines et les cadres juridiques qui permettront aux futurs adultes d’agir en responsabilité. Comme lieu d’enseignement, de transmission des savoirs, d’orientation professionnelle, elle a une responsabilité importante dans la construction d’égalités ou d’inégalités de destin. L’organisation du système éducatif se doit à cet égard de garantir aux filles comme aux garçons l’accès à la diversité des savoirs et des orientations possibles. L’égalité entre les hommes et les femmes est inscrite dans le Code de l’Éducation qui dispose qu’elle soit enseignée à tous les stades de la scolarité. Outre cet enseignement dispensé par les enseignantes et les enseignants, tous les acteurs du système éducatif ont un rôle à jouer pour faire évoluer les représentations, créer dans les établissements un climat qui permette aux filles d’avoir confiance en elles et de se projeter dans un avenir professionnel épanouissant. Le développement de la pratique sportive au collège, les clubs de maths au lycée, la formation continue des enseignants et des personnels sur ces questions sont plusieurs facettes d’un cadre qui doit être en constant développement en faveur de l’égalité. L’édition 2023 fait état d’une situation qui évolue trop lentement. Les filles sortent toujours plus diplômées du système éducatif mais, à diplôme équivalent, elles ont toujours un taux d’emploi inférieur aux garçons. Que ce soit en voie générale, technologique ou professionnelle, elles sont également moins nombreuses dans les formations scientifiques et techniques, sauf celles liées au secteur de la santé. Elles ont aussi moins confiance en elles-mêmes. On ne peut séparer ces constats d’inégalités d’autres constats concernant le sexisme et les violences sexuelles et sexistes dont on connaît la prégnance dans notre société. Les inégalités entre les femmes et les hommes sont bien ancrées dans notre société, y compris dans nos écoles. Il nous faut donc faire plus et mieux pour que les filles puissent choisir librement leur vie et la mener sereinement. Cet ouvrage nous le rappelle à toutes et tous, et c’est là son intérêt. Pap Ndiaye Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse
Présentation Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur met en évidence des différences selon les genres en matière de parcours et de réussite des jeunes, de choix d’orientation et de poursuite d’études entre filles et garçons. Elle constitue une photographie de la France entière, que les acteurs locaux peuvent décliner au niveau des régions, des académies, des départements ou des établissements scolaires. Au début de l’école élémentaire, les filles ont des résultats équivalents aux garçons en mathématiques mais nettement supérieurs en français. Elles conservent cet avantage en français à la sortie de l’école élémentaire. En mathématiques cependant, elles ont des résultats inférieurs dès le CE1. Au cours de leur scolarité, de la fin de l’école élémentaire jusqu’au lycée, les filles se sentent aussi bien que les garçons dans les établissements et ont une perception plus positive des règles scolaires. Toutefois, elles déclarent subir plus de violences à caractère sexuel. Les garçons, eux, subissent plus de violences physiques. Les filles se sentent autant en sécurité dans les établissements que les garçons mais moins aux alentours et surtout dans les transports scolaires. Par ailleurs, elles ont moins confiance dans leur réussite scolaire, en particulier en mathématiques que ce soit en sixième ou en seconde, tout en étant plus ambitieuses dans leurs orientations. À la fin du collège, les filles ont un meilleur taux de réussite au diplôme national du brevet (DNB). Elles obtiennent de meilleurs résultats en français mais sont légèrement en retrait en mathématiques. Après le collège, les filles s’orientent davantage en voie générale et technologique que les garçons, plus nombreux en voie professionnelle et en apprentissage. Au lycée et en apprentissage, les filles et les garçons suivent des parcours différents. Que ce soit dans la voie générale, technologique ou professionnelle, les filles s’orientent moins vers les filières scientifiques, sauf celles liées au secteur santé. Les taux de réussite au baccalauréat sont meilleurs pour les filles qui, en outre, obtiennent davantage de mentions, quelle que soit la série. Les orientations dans l’enseignement supérieur prolongent les choix effectués au lycée. Dans les autres pays européens, la plus grande réussite des filles en compréhension de l’écrit et celle des garçons en mathématiques sont aussi constatées, tout comme leur moindre orientation dans la filière professionnelle. Les femmes sont également moins souvent présentes que les hommes dans la plupart des filières scientifiques de l’enseignement supérieur.
À la sortie de la formation initiale, les femmes sont davantage diplômées que les hommes, ce phénomène se retrouve dans les autres pays européens. Cependant, à diplôme égal, elles occupent moins souvent un emploi, en particulier un emploi stable. n 91 % 84 % Taux de réussite au DNB 85 % Part de bacheliers dans une génération 75 % 31 % 72 % Part des sortants diplômés de master et plus 21 % Taux d’emploi des diplômés de master 80 % Filles Garçons
À l’entrée en CP Les filles ont une maîtrise supérieure aux garçons en français et une maîtrise similaire en mathématiques. Maîtrise satisfaisante en français Français 73 % Comprendre des mots à l'oral 71 % –– –– –– 84 % Manipuler des syllabes 80 % Part de filles Part de garçons Maîtrise satisfaisante en mathématiques 90 % Écrire des nombres entiers 88 % 68 % Résoudre des problèmes 67 % Part de filles Part de garçons Champ : France métropolitaine + DROM, Polynésie française et Saint-Pierre-et-Miquelon, Public + Privé sous contrat. Source : DEPP, évaluations nationales Repères CP, septembre 2022. 4
À l’entrée en CE1 Les filles ont encore une maîtrise supérieure aux garçons en français mais une maîtrise inférieure en mathématiques. Maîtrise satisfaisante en français Français 85 % Comprendre des phrases lues seul 82 % –– –– –– 87 % Écrire des syllabes 84 % Part de filles Part de garçons Maîtrise satisfaisante en mathématiques 73 % Lire des nombres entiers 81 % 53 % Additionner 67 % Part de filles Part de garçons Champ : France métropolitaine + DROM, Polynésie française et Saint-Pierre-et-Miquelon, Public + Privé sous contrat. Source : DEPP, évaluations nationales Repères CE1, septembre 2022. 5
À la sortie de l’école élémentaire Les filles sont moins souvent en retard scolaire que les garçons. Taux de retard à l’entrée en sixième Filles Garçons 3,9 % 5,3 % Source : DEPP, rentrée 2022. Les filles ont de meilleurs résultats en français que les garçons mais inférieurs en mathématiques. Scores en sixième 263 Filles Français Garçons 250 248 Filles Mathématiques Garçons 258 Source : DEPP, évaluations exhaustives de début de sixième, septembre 2022. 6
Dans les autres pays européens Les scores en mathématiques à l’évaluation internationale Timss révèlent également un avantage des garçons en CM1. Scores Timss : mathématiques en CM1 550 Finlande Finlande 533 531 Allemagne 526 Italie Allemagne 521 516 Italie 509 Filles Garçons France 491 France 478 450 Source : IEA et DEPP, enquête Timss 2019. 7
À la sortie du collège Les filles ont un meilleur taux de réussite au diplôme national du brevet (DNB). 91 % 85 % Taux de réussite Filles Garçons au DNB Champ : France métropolitaine + DROM, tous candidats. Source : DEPP, session 2022. Les filles ont une maîtrise supérieure aux garçons en français mais inférieure en mathématiques. Maîtrise satisfaisante en début de seconde Français Mathématiques 94 % 92 % 84 % 75 % 62 % 55 % 38 % 26 % Seconde Seconde GT Seconde Seconde GT professionnelle professionnelle –– –– –– Filles Garçons Champ : France métropolitaine + DROM, Polynésie française et Saint-Pierre-et-Miquelon, Public + Privé sous contrat. Source : DEPP, test de positionnement de début de seconde, septembre 2022. 8
Dans les autres pays européens Les filles ont des scores en compréhension de l’écrit supérieurs aux garçons mais souvent inférieurs en mathématiques. Scores PISA : lecture à 15 ans Scores Timss : mathématiques en 4e Filles Garçons Filles Garçons 550 550 Finlande 546 Allemagne 512 Finlande 511 Finlande France 507 505 Italie 504 Finlande 495 Italie Italie 491 489 Allemagne France 486 487 France 480 France 478 Italie 464 450 450 Note : l’Allemagne ne participe pas à Timss pour la quatrième. Source : OCDE, PISA 2018, traitement DEPP + IEA et DEPP, Timss 2019. 9
Après le collège En France, les filles s’orientent davantage en voie générale et technologique que les garçons, plus nombreux en voie professionnelle, en particulier en apprentissage. 72 % Seconde générale et technologique Filles 58 % Classe de 3e 18 % Seconde professionnelle Garçons 24 % voie scolaire CAP voie scolaire Apprentissage Troisième (redoublement) Sorties 1 1. Sorties vers les formations sociales ou de la santé, vers le marché du travail, ou départs à l’étranger. Champ : France métropolitaine + DROM - Ensemble des établissements scolaires et centres de formation d’apprentis. Source : DEPP et DGER-MASA, rentrée 2020. Dans les autres pays européens, la part de filles est également plus faible dans la voie professionnelle que celle des garçons. Italie Finlande France Allemagne 26 % 23 % 21 % 22 % 16 % 16 % 17 % 18 % Filles Garçons Source : Unesco, traitement DEPP. 10
En classe de terminale baccalauréat La part de filles dans les spécialités préfigure leurs choix futurs dans l’enseignement supérieur ou de métiers. Humanités littérature et philosophie - LLCER 85 % HGGSP - Humanités, littérature et philosophie 75 % HGGSP - LLCER 72 % LLCER : langues, littérature et cultures étrangères LLCER - SES 71 % et régionales HGGSP : histoire-géographie, Physique-chimie - SVT 65 % géopolitique et sciences politiques SVT - SES 61 % SES : sciences économiques et sociales HGGSP - SES 58 % SVT : sciences de la vie et de la Terre Mathématiques - SVT 58 % Ensemble 56 % Mathématiques - SES 47 % Mathématiques - Physique-chimie 36 % Mathématiques - Sciences de l'ingénieur 13 % voie générale Mathématiques - Numérique, sciences informatiques 11 % Santé et social (ST2S) 85 % Laboratoire (STL) 57 % Management et gestion (STMG) 53 % Ensemble 50 % voie technologique Industrie et développement durable (STI2D) 9% Comparaison entre 2021 et 2022 Coiffure, esthétique 98 % Habillement 90 % Spécialités sanitaires et sociales 90 % Commerce, vente 52 % Ensemble 42 % Agroalimentaire, alimentation, cuisine 36 % Transport, manutention, magasinage 17 % Moteurs et mécanique auto 3% Électricité, électronique 2% voie professionnelle Énergie, génie climatique 0% Source : DEPP, rentrées 2021 et 2022. 11
Climat scolaire Les filles se sentent aussi bien que les garçons dans les établissements mais ont une perception plus positive des règles scolaires. Part d’élèves se sentant « plutôt ou tout Part d’élèves déclarant que les punitions à fait bien » dans leur établissement sont « très ou plutôt justes » 92 % 80 % École École 93 % 73 % 91 % 71 % Collège Collège 94 % 65 % 93 % 75 % Lycée Lycée 95 % 69 % Filles Garçons Les filles se sentent moins en sécurité dans les transports scolaires ou aux alentours du collège que les garçons. Part de collégiens déclarant se sentir tout à fait ou plutôt en sécurité Dans les transports scolaires Filles Garçons 78 % 91 % Aux alentours du collège Dans le collège 71 % 79 % 91 % 92 % Source : DEPP, enquête nationale de climat scolaire et de victimation (élèves CM1-CM2 2021, collégiens 2022 et lycéens 2018). 12
Victimation Les filles sont davantage victimes d’insultes sexistes. Part d’élèves déclarant des victimations Insultes sexistes 10 % 2% 18 % 2% Collège Lycée Filles Garçons Les filles se sentent plus souvent mises à l’écart, les garçons sont plus souvent impliqués dans les bagarres. Part d’élèves déclarant des victimations Mise à l’écart Bagarre 50 % 50 % 44 % 42 % 38 % 35 % 28 % Filles Garçons 22 % 20 % 10 % École Collège Lycée École Collège Source : DEPP, enquête nationale de climat scolaire et de victimation (élèves CM1-CM2 2021, collégiens 2022 et lycéens 2018). 13
Sentiment de réussite À niveau de maîtrise égal, les filles moins confiantes que les garçons face aux évaluations : légèrement en français et très nettement en mathématiques. Français 92 % 90 % 93 % 90 % 88 % 87 % 76 % 66 % –– –– –– Sixième Seconde GT Seconde professionnelle CAP Part de filles Part de garçons Mathématiques 92 % 91 % 84 % 82 % 84 % 83 % 73 % 66 % Sixième Seconde GT Seconde professionnelle CAP Part la Note : données déclaratives des élèves avec la maîtrise deplus filles élevée. Part de garçons Champ : France métropolitaine + DROM + Polynésie française et Saint-Pierre-et-Miquelon, Public + Privé sous contrat. Source : DEPP, questionnaires élèves, septembre 2022. 14
Confiance pour l’année à venir À niveau de maîtrise égal, les filles moins confiantes que les garçons pour réussir l’année scolaire à venir. 86 % 81 % 77 % 73 % 73 % 68 % 63 % 63 % Sixième Seconde GT Seconde professionnelle CAP Part de filles Part de garçons En dépit d’une moindre confiance, elles envisagent des orientations plus ambitieuses. Après ma seconde GT, 89 % je pense choisir une première générale 84 % Après mon baccalauréat professionnel, 65 % je pense poursuivre mes études 64 % 60 % Après mon CAP, je pense poursuivre mes études 53 % Part de filles Part de garçons Note : données déclaratives des élèves qui maitrisent les disciplines évaluées. Champ : France métropolitaine + DROM + Polynésie française et Saint-Pierre-et-Miquelon, Public + Privé sous contrat. Source : DEPP, questionnaires élèves, septembre 2022. 15
Aux examens Les filles ont des taux de réussite supérieurs aux garçons dans toutes les voies du baccalauréat. Ensemble 100 % Filles Garçons Bac pro services Bac général 90 80 Bac pro production 70 Bac STI2D Bac ST2S Bac STL Bac STMG Source : DEPP, session 2022. Les filles ont un taux de réussite équivalent aux garçons au CAP. 84 % 84 % Taux de réussite au CAP Filles Garçons Champ : France métropolitaine + DROM, tous candidats. Source : DEPP, session 2021. 16
Au baccalauréat Les filles obtiennent nettement plus de mentions « bien » ou « très bien » que les garçons. Ensemble 50 % Filles 40 Garçons Bac pro Services Bac général 30 20 10 Bac pro Production 0 Bac STI2D Bac ST2S Bac STL Bac STMG Source : DEPP, session 2022. Les bachelières sont plus nombreuses que les bacheliers dans une génération. 84 % 75 % Part de bacheliers dans une génération Filles Garçons Champ : France métropolitaine + DROM, tous candidats. Source : DEPP, session 2022 données provisoires. 17
Dans l’enseignement supérieur La part de femmes dans chaque domaine suit la tendance des orientations au cours du lycée. 6% Université santé 3% 23 % Arts, langues, lettres et sc. humaines 11 % 18 % Femmes Commerce, administration, droit et économie 14 % 35 % Tertiaire, services et autre 29 % Hommes 13 % Ingénierie, sciences et Staps 23 % 4% Industrie et production 21 % Femmes Hommes Champ : France métropolitaine + DROM. Source : Systèmes d’information des ministères chargés de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de l’agriculture, traitement SIES-MESR, 2021. 18
Dans l’enseignement supérieur Dans l’ensemble des domaines, les femmes sont souvent davantage scolarisées en université. 6% Université santé 3% 20 % Université langues, lettres et sc. humaines 9% CPGE lettres Écoles artistiques 14 % Université AES, droit et économie 9% Femmes CPGE économie Écoles de commerce 5% IUT tertiaire 6% 21 % STS service 19 % 9% Hommes Autres écoles 4% 9% Université sciences et staps 13 % 3% CPGE sciences 7% Écoles d'ingénieurs IUT secondaire 3% STS production 15 % Femmes Hommes Champ : France métropolitaine + DROM. Source : Systèmes d’information des ministères chargés de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de l’agriculture, traitement SIES-MESR, 2021. 19
À la sortie de formation initiale Les femmes sont plus diplômées que les hommes. Master, 31 % doctorat, école d'ingénieurs, 21 % école de commerce Licence, 24 % BTS, DUT, 24 % diplôme paramédical et social 29 % Baccalauréat ou équivalent 32 % 8% CAP 10 % ou équivalent Brevet, 9% aucun 12 % diplôme Femmes Hommes Champ : France métropolitaine + DROM hors Mayotte, ensemble des sortants. Source : DEPP et Insee ; traitement DEPP, en moyenne sur 2018, 2019 et 2020. 20
Dans les autres pays européens Plus de femmes que d’hommes sont diplômées de l’enseignement supérieur. Parmi les 25-34 ans France Finlande Allemagne Italie 54 % Part des femmes 46 % 47 % et part 38 % des hommes 34 % 34 % 34 % diplômés du supérieur 22 % Note : pour cet indicateur européen, la cible définie par la stratégie « Europe 2030 » est d’atteindre au moins 45 % en 2030. Source : Eurostat, enquêtes européennes sur les forces de travail, traitement DEPP, 2021. Moins de femmes que d’hommes sortent précocement du système scolaire. Parmi les 18-24 ans France Finlande Allemagne Italie Part des femmes et part des hommes 14 % 15 % 10 % 11 % qui sortent 6% 10 % 7%9% précocement du système scolaire Note : pour cet indicateur européen, la cible définie par la stratégie « Europe 2030 » est de réduire la part de sortants précoces à maximum 9 % en 2030. Source : Eurostat, enquêtes européennes sur les forces de travail, traitement DEPP, 2021. 21
Dans les autres pays européens Les spécialités des diplômes obtenus dépendent également du genre. Part de femmes égale à la part d'hommes Femmes surreprésentées Hommes surreprésentés Allemagne France Santé et protection Finlande sociale Italie Ingénierie, industries de transformation et construction Commerce, administration et droit Lettres et arts Source : Eurostat, traitement DEPP, 2021. 22
Après la sortie de formation professionnelle 24 mois après la sortie de formation, le taux d’emploi des femmes est inférieur à celui des hommes sauf en BTS en voie scolaire. Apprentissage 78 % 79 % 75 % 75 % 78 % 68 % 66 % 58 % CAP BP Bac pro BTS Femmes Hommes Champ : France métropolitaine + DROM (hors Mayotte). Sortants en 2019 d’une dernière année de formation professionnelle de niveau CAP à BTS en apprentissage, 24 mois après la fin de leurs études. Voie scolaire 67 % 67 % 54 % 51 % 44 % 36 % CAP Bac pro BTS Femmes Hommes Champ : France métropolitaine + DROM (hors Mayotte). Sortants en 2019 d’une dernière année de formation professionnelle en lycée public ou privé sous contrat 24 mois après la fin des études (hors MC3, MC4 qui représentent 2 % des lycéens sortants). Source : DARES-DEPP, InserJeunes. 23
Après la sortie de formation professionnelle La part des femmes en CDI parmi les femmes en emploi est inférieure à celle des hommes. Apprentissage 80 % 82 % 73 % 69 % 64 % 60 % 56 % 56 % CAP BP Bac pro BTS Champ : France métropolitaine + DROM (hors Mayotte). Sortants en 2019 d’une dernière année de formation professionnelle de niveau CAP à BTS en apprentissage, 24 mois après la fin de leurs études. Femmes Hommes Voie scolaire 52 % 46 % 48 % 41 % 43 % 38 % CAP Bac pro BTS Note : ces parts sont calculées sur les sortants ayant un emploi 24 mois après la sortie de formation à l’exception de l’emploi public. Champ : France métropolitaine + DROM (hors Mayotte). Sortants en 2019 d’une dernière année de formation professionnelle en lycée public ou privé sous contrat 24 mois après la fin des études (hors MC3, MC4 qui représentent 2 % des lycéens sortants). Source : DARES-DEPP, InserJeunes. 24
Après l’obtention du diplôme universitaire La part des femmes en emploi stable parmi les femmes en emploi est inférieure à celle des hommes. 87 % 80 % 81 % 80 % 71 % 72 % DUT Licence Master pro Femmes Hommes La part des femmes cadres ou professions intermédiaires parmi les femmes en emploi est inférieure à celle des hommes. 89 % 92 % 84 % 68 % 69 % 50 % DUT Licence Master pro Femmes Hommes Note : ces parts sont calculées sur sortants ayant un emploi 30 mois après l’obtention du diplôme. Par ailleurs, les diplômés des master « Métier de l’enseignement » sont exclus. Champ : France métropolitaine + DROM. Source : SIES-MESR, enquête d’insertion professionnelle à 18 mois et 30 mois des diplômés de DUT, LP et master en 2019. 25
Pour en savoir plus æ pages 4-5 Andreu S. et al., 2023, « Évaluations Repères 2022 de début de CP et de CE1 : des résultats comparables à ceux de 2021, à l’exception d’une baisse en français en CE1 », Note d’Information, n° 23.01, DEPP. æ page 6 Andreu S. et al., 2023, « Évaluation exhaustive de début de sixième 2022 : des performances en légère hausse depuis 2017, y compris en REP+ », Note d’Information, n° 23.03, DEPP. DEPP, 2023, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Paris, fiche 3.06. À paraître. æ Page 7 Colmant M. et Le Cam M., 2020, « TIMSS 2019 – Évaluation internationale des élèves de CM1 en mathématiques et en sciences : les résultats de la France toujours en retrait », Note d’Information, n° 20.46, DEPP. æ Page 8 Andreu S. et al., 2023, « Test de positionnement de début de seconde 2022 : des résultats contrastés selon les caractéristiques des élèves et des établissements », Note d’Information, n° 23.04, DEPP. DEPP, 2023, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Paris, fiche 7.20. À paraître. æ Page 9 Le Cam M. et Salles F., 2020, « TIMSS 2019 Mathématiques au niveau de la classe de quatrième : des résultats inquiétants en France », Note d’Information, n° 20.47, DEPP. æ Page 10 DEPP, 2023, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Paris, fiche 4.28. À paraître. æ Page 11 Dauphin L., 2023, « Les choix d’enseignements de spécialité et d’enseignements optionnels à la rentrée 2022 », Note d’Information, n° 23.06, DEPP. DEPP, 2023, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Paris, fiche 4.09. À paraître. æ Pages 12-13 Traore B., 2023, « 6,7 % des collégiens déclarent cinq violences ou plus de façon répétée », Note d’Information, n° 23.08, DEPP. Traore B., 2023, « 93 % des élèves déclarent se sentir « bien » ou « tout à fait bien » dans leur collège », Note d’Information, n° 23.07, DEPP. Traore B., 2022, « Résultats de la première enquête de climat scolaire et victimation auprès des élèves de CM1-CM2 : 92,4 % d’entre eux déclarent se sentir « bien » ou « très bien » dans leur école », Note d’Information, n° 22.08, DEPP. Hubert T., 2018, « Résultats de l’enquête de climat scolaire et victimation auprès des lycéens pour l’année scolaire 2017-2018 », Note d’Information, n° 18.33, DEPP.
Pour en savoir plus æ Pages 14-15 Andreu S. et al., 2022, « Les filles moins confiantes que les garçons concernant l’année à venir et leurs performances, notamment en mathématiques », Note d’Information, n° 22.17, DEPP. æ Page 16 Thomas F., 2023, « Résultats définitifs de la session 2022 du baccalauréat », Note d’Information, DEPP. À paraître. DEPP, 2022, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Paris, fiche 7.14. æ Page 17 DEPP, 2023, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Paris, fiche 7.23. À paraître. æ Pages 18-19 DEPP, 2023, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Paris, fiche 6.22. À paraître. æ Page 20 DEPP, 2023, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Paris, fiche 7.36. À paraître. æ Page 21 DEPP, 2023, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, Paris, fiche 7.44. À paraître. æ Pages 23-24 Antoine R., Fauchon A., 2022, « L’insertion professionnelle des apprentis de niveau CAP à BTS deux ans après leur sortie d’études en 2019 - 72 % sont en emploi salarié dans le secteur privé en juillet 2021 », Note d’Information, n° 22.21, DARES-DEPP. Antoine R., Fauchon A., 2022, « L’insertion professionnelle des lycéens professionnels de niveau CAP à BTS deux ans après leur sortie d’études en 2019 - 56 % sont en emploi salarié dans le secteur privé en juillet 2021 », Note d’Information, n° 22.20, DARES-DEPP. æ Page 25 Yildiz H., 2022, « Le taux d’insertion à 30 mois des diplômés de DUT atteint 91 % en 2021 malgré une baisse du taux à 18 mois », Note Flash du SIES, n° 22.32, SIES-MESR. Yildiz H., 2022, « L’insertion professionnelle des diplômés 2019 de licence professionnelle atteint 95 % au 1er décembre 2021 », Note d’Information, n° 22.24, SIES-MESR. Yildiz H., 2022, « Après une baisse en 2020, le taux d’insertion à 30 mois des diplômés de master repart fortement à la hausse », Note d’Information, n° 22.25, SIES-MESR. Sites des organisations transnationales Eurostat https://ec.europa.eu/eurostat/fr/web/education-and-training/overview IEA https://www.iea.nl/studies/iea/timss OCDE https://www.oecd.org/PISA Unesco https://core.unesco.org/fr/home
Sigles et abréviations A AES Administration économique et sociale. B BTS Brevet de technicien supérieur. C CAP Certificat d’aptitude professionnelle. CPGE Classe préparatoire aux grandes écoles. D DARES Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques. DEPP Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance. DGER-MASA Direction générale de l’Enseignement et de la Recherche - Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. DNB Diplôme national du brevet. DROM Département et région d’outre-mer. DUT Diplôme universitaire de technologie. G GT Général et technologique. H HGGSP Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques. I IEA International Association for the Evaluation of Educational Achievement. IUT Institut universitaire de technologie. L LLCER Langues, littératures et cultures étrangères et régionales. LP Lycée professionnel. M MENJ Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. MESR Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. O OCDE Organisation de coopération et de développement économiques. P PISA Programme international pour le suivi des acquis des élèves. S SES Sciences économiques et sociales. SIES (sous-direction des) systèmes d’information et des études statistiques. Staps Sciences et techniques des activités physiques et sportives. STI2D Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable. STL Sciences et technologies de laboratoire. STMG Sciences et technologies du management et de la gestion. STS Section de technicien supérieur. ST2S Sciences et technologies de la santé et du social. SVT Sciences de la vie et de la Terre. T Timss Trends in International Mathematics and Science Study. U Unesco Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.
Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur Toutes les données présentées dans cette publication sont disponibles en téléchargement au format excel sur : education.gouv.fr/FillesGarcons Les publications et jeux de données de la DEPP sur Internet L’ensemble des données publiques couvrant tous les aspects structurels de l’éducation : les derniers résultats d’enquêtes les publications et rapports de référence des données détaillées et actualisées des répertoires, nomenclatures et documentation sont disponibles sur le site internet de la DEPP : education.gouv.fr/etudes-et-statistiques Retrouvez aussi des jeux de données sur la plateforme open data de l’éducation nationale : data.education.gouv.fr/pages/accueil Achevé d’imprimer en mars 2023 sur les presses de reprographie du site Dutot DEPP-MENJ – 75015 Paris
Filles et garçons 2023 sur le chemin de l’égalité De l’école à l’enseignement supérieur À l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, Filles et garçons sur le chemin de l'égalité, de l'école à l'enseignement supérieur réunit une série de données statistiques sur la réussite comparée des filles et des garçons depuis l’école jusqu’à l’entrée dans la vie active. Cette publication met en évidence des différences selon les genres en matière de parcours et de réussite des jeunes, de choix d’orientation et de poursuite d’études entre filles et garçons, qui auront des incidences ultérieures sur l'insertion dans l'emploi ainsi que sur les inégalités professionnelles et salariales entre les femmes et les hommes. 9 782111 678637
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