57ÈMES JOURNÉES SCIENTIFIQUES - DES MANIPULATEURS D'ÉLECTRORADIOLOGIE MÉDICALE 2013/2016
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57ÈMES JOURNÉES SCIENTIFIQUES
DES MANIPULATEURS D’ÉLECTRORADIOLOGIE MÉDICALE
ASSOCIATION FRANÇAISE DU PERSONNEL PARAMÉDICAL D’ÉLECTRORADIOLOGIE
ETIENNE CORDIER
2013/2016
Brest, 2 avril 2016 Vers une formation à l’humour ?1. CONTEXTE ET PRÉSENTATION DE LA RECHERCHE
2. OBJECTIFS DE L’ÉTUDE
3. PROBLÉMATIQUE ET HYPOTHÈSES
Sommaire 4. MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
5. ANALYSE DES DONNÉES QUANTITATIVES & QUALITATIVES
6. DISCUSSION DES RÉSULTATS
7. LES LIMITES DE L’ÉTUDEQU’EST-CE QU’ÊTRE « SOIGNANT » ?
Les spécificités de la profession de MER
Dichotomie entre humanité & technicité
L’HUMOUR COMME MODE DE COMMUNICATION
1.
Les multiples formes de l’humour
Contexte et Les effets physiologiques du rire
présentation
de la recherche
DES RIRES AUX LARMES…
L’humour fonction du contexte des soins
Le soignant, facteur d’expression de l’humour
Le soigné, facteur d’adhésion à l’humourÉVALUER L’HUMOUR DANS LA RELATION SOIGNANT/SOIGNÉ
Une utilisation récurrente auprès du patient ?
Adapté à toutes les situations de soins ?
Considéré comme un outil thérapeutique ?
Quels effets bénéfiques sur le patient ? Sur le MER ?
2. Quels effets négatifs possibles à signaler ?
Objectifs AMÉLIORER LA PEC ACTUELLE PAR UNE FORMATION À L’HUMOUR
de l’étude
L’humour : facteur inné ou acquis de l’Homme ?
Le concept de former à l’humour séduit-il les MER ?
Quels bénéfices à puiser d’un tel apprentissage ?
Un enseignement dès le cursus étudiant ?
Accessible pour TOUS les soignants/étudiants ?PROBLÉMATIQUE
L’humour, inné ou acquis : vers une formation des MER ?
HYPOTHÈSE N°1
3.
L’humour, par ses bienfaits physiques et psychologiques,
Problématique permet d’instaurer une relation de confiance soignant/soigné.
et hypothèses
HYPOTHÈSE N°2
Manipulateurs, diplômés et futurs diplômés, sont favorables à
l’apprentissage de l’humour dans la pratique soignante.LES OUTILS DE RECHERCHE
PHASE 1 PHASE 2
Questionnaires Complément d’enquête
Période du 12 novembre 2015 du 27 novembre 2015
au 31 janvier 2016 au 17 février 2016
4. Population « soignant » et « étudiant » « soignant » uniquement
Communication Lien hypertexte envoyé par courriel
Méthodologie ou disponible sur les réseaux sociaux
15 questions « soignant »
de la recherche Composition
12 questions « étudiant »
20 questions ouvertes
But de la Descriptif Explicatif
recherche
Méthode Quantitative Qualitative
de recherche
Type
Recherche appliquée
de rechercheLES PARTICIPANTS DE LA RECHERCHE
SOIGNANTS ÉTUDIANTS
Nombre 641 en phase 1 411 en phase 1
91 en phase 2
Âge max = 58 ans
min = 21 ans non renseigné
4. moyenne = 35.8 ans
Localisation France métropolitaine et France d’outre-mer
Méthodologie Tous les MER en : Tous les étudiants (DE et
de la recherche Radio conventionnelle DTS) de :
Radio interventionnelle
Critères Scanner Première année
d’inclusion IRM Deuxième année
Médecine nucléaire Troisième année
Radiothérapie
Critères aucun aucun
d’exclusion5.
Décrire pour comprendre...
Analyse des
données
quantitatives
(1ère phase)CARACTÉRISTIQUES SOCIO-DÉMOGRAPHIQUES
Représentativité des réponses :
Femme Homme Total
Soignants 74.9% 25.1% 641
Étudiants 78.3% 21.7% 411
5.
Variabilité des résultats :
Analyse des
données 381
295
quantitatives 33,8% 34,1%
(1ère phase) 137 157
111
60
32,1%
Première année
Deuxième année
Troisième annéeL’HUMOUR, VALEUR PERSONNELLE ET PROFESSIONNELLE
Une caractéristique majeure de la personnalité ?
Énormément 42,7%
42,3%
Modérément 51,3%
51,6%
Pas vraiment 5,5%
5. 5,8%
soignant
Pas du tout 0,5%
0,2% étudiant
Analyse des
données L’emploi de l’humour dans la profession ?
quantitatives
38,2%
(1ère phase) Très important 22,6%
Assez important 54,9%
66,2%
Peu important 6,6%
10,7%
soignant
Pas important 0,3%
0,5% étudiantL’HUMOUR EST :
Un moyen d’établir une relation de confiance
Un mécanisme de défense face au stress
Une bonne ambiance entre collègues de travail
Un moyen d’aplanir la hiérarchie soignant/soigné
5. Une technique de distraction du patient
Une manière de mieux appréhender l’examen
Analyse des
Un outil thérapeutique
données
quantitatives L’HUMOUR N’EST PAS :
(1ère phase) Un outil inapproprié dans les soins
Un manque de professionnalisme
Un déni total des souffrances du patient
Une moins bonne productivité au travailPEUT-ON METTRE EN PLACE UNE FORMATION À L’HUMOUR ?
Former à l’humour : entre inné et acquis…
Tout à fait possible, n’importe quel
12,6%
soignant peut y prétendre, qu’il soit
réceptif ou non à l’humour 17,0%
5.
Possible mais en fonction des
69,7%
Analyse des soignants, la pratique de l’humour
variant d’un individu à l’autre 65,9%
données
quantitatives Impossible, l’humour est totalement
dépendant de notre personnalité
16,7%
13,6%
(1ère phase)
0,9%
Une perte de temps non négligeable soignant
3,4%
étudiantUNE FORMATION CONTINUE DES SOIGNANTS ?
Une formation atypique qui séduit !
26,8%
Très intéressé(e)
25,3%
5.
47,1%
Plutôt intéressé(e)
Analyse des 52,6%
données 21,7%
Peu intéressé(e)
quantitatives 18,5%
(1ère phase) 4,4%
soignant
Pas du tout intéressé(e)
3,6% étudiantUNE FORMATION INITIALE DÈS LE CURSUS ÉTUDIANT ?
Les étudiants semblent motivés !
10,6%
Tout à fait d’accord
13,6%
5. Plutôt d’accord
38,2%
53,3%
Analyse des
34,6%
Ni en accord ni en désaccord
données 23,1%
quantitatives 12,8%
Plutôt pas d’accord
(1ère phase) 9,0%
3,7% soignant
Pas du tout d’accord
1,0% étudiant5.
Expliquer pour comprendre...
Analyse des
données
qualitatives
(2nde phase)CARACTÉRISTIQUES SOCIO-DÉMOGRAPHIQUES
Représentativité des réponses :
Femme Homme Total
Soignants 70.3% 29.7% 91
5.
Analyse des Variabilité des résultats :
données 61
48
qualitatives
(2nde phase) 20 24
15
7L’HUMOUR AUPRÈS DU PATIENT
En fonction de l’âge ?
En fonction de la modalité ?
UNE PSYCHOTHÉRAPIE HUMORISTIQUE
5. Bénéfices psychologiques certains
Analyse des Bénéfices biophysiologiques par répercussion
données Un moyen thérapeutique et non pas une fin…
qualitatives
(2nde phase) LES BARRIÈRES À SON USAGE
Les causes latentes ?
Les facteurs humains ?
La situation de soin ?L’HUMOUR AUPRÈS DU SOIGNANT
Prendre soin d’autrui…
… et de soi-même !
UN FACULTÉ INNÉE OU ACQUISE ?
5. Une prédisposition naturelle de l’Homme
Analyse des L’expérience de vie influence nos comportements
données Une technique relationnelle à adopter… par formation ?
qualitatives
(2nde phase) LES INTÉRÊTS D’UNE FORMATION CONTINUE
Améliorer la PEC actuelle des patients
Se perfectionner, échanger notre expérience
Vaincre sa timidité, par curiositéPEUT-ON FORMER LES ÉTUDIANTS ? NON !
L’humour est inné : cela ne s’apprend pas !
L’humour s’acquiert par la pratique professionnelle.
Le programme d’études est suffisamment chargé…
5.
Analyse des
données PEUT-ON FORMER LES ÉTUDIANTS ? OUI !
qualitatives
(2nde phase) Une formation optionnelle en fonction des individus.
L’humour est acquis : formation obligatoire pour tous !HYPOTHÈSE N°1
Les MER adoptent fréquemment l’humour
Le choix de son usage relève du contexte des soins
L’humour est perçu comme un outil thérapeutique
Il procure des effets positifs au soigné et au soignant
6. Un mésusage peut engendrer des effets négatifs…
Discussion
HYPOTHÈSE N°2
des résultats
L’aspect clivant de l’humour : inné ou acquis ?
Le concept de former à l’humour séduit les MER
Une formation s’avère bénéfique au regard du métier
Instaurer un enseignement dès le cursus étudiant divise
Les conditions de sa mise en place restent indécises…RÉPONSE À LA PROBLÉMATIQUE
L’importance de l’humour dans les soins
L’intérêt à l’égard d’une formation tangible
Un enseignement pourtant délicat à mettre en œuvre…
Une formation continue ? initiale ?
6. Adressée à qui ?
Discussion Sous quelle(s) forme(s) ?
des résultats
« Car vivre, cela signifie être double :
être prêt à chaque instant pour le sérieux,
mais aussi pour la plaisanterie »
GEORG W. GRODDECK
(1866-1934)DU POINT DE VUE THÉORIQUE
Aucune étude scientifique sur l’humour auprès des MER
DU POINT DE VUE MÉTHODOLOGIQUE
Questionnaire auprès des formateurs/professeurs ?
7.
Questionnaire auprès des patients ?
Les limites Difficulté de réaliser des entretiens individuels…
de l’étude
DU POINT DE VUE EXPLORATOIRE
Statistiques descriptives et non inférentielles
Manque de temps…MERCI à Mme Sophie Lantheaume, Docteur en Psychologie,
qui m’a conseillé, guidé et soutenu tout au long de mon travail.
MERCI aux manipulateurs diplômés et étudiants
qui ont répondu avec sérieux et intérêt à mes enquêtes.
MERCI aux personnes ou associations
qui m’ont permis de diffuser mes questionnaires.
Remerciements
…et MERCI de votre écoute !« Toute occasion est bonne, tout rire gagné est favorable.
Si l’on creuse sa tombe avec ses dents, chaque éclat de rire
Questions ? retarde le moment où la fosse sera prête ! »
DR RUBINSTEIN, Psychosomatique du rire, 1983.Vous pouvez aussi lire
