A!1 Tour Wellington Au croisement des arts et des idées - proposition
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A!1 proposition Tour Wellington Au croisement des arts et des idées
tour wellington
Nouveau lieu culturel sur le canal
de Lachine, la Tour Wellington est
un espace ouvert à tous animé par
une programmation artistique,
éducative et citoyenne explorant
les intersections entre cultures
un projet de émergentes, savoirs et société.
30 mars 2015a1 table des matières
1 introduction 1
2 organismes fondateurs 1
et partenaires de réalisation
3 partenaires structurants 3
4 organisme tour wellington 4
5 proposition architecturale 5
6 occupation des lieux 8
7 programmation 10
8 gouvernance et équipe 14
9 proposition de bail 8
10 ententes entre les partenaires 17
11 échéancier préliminaire 181 Introduction
Ancrée dans Griffintown aux abords du canal de Lachine, la Tour Wellington sera transformée
en un espace ouvert à tous, un catalyseur de la vie de quartier animé par une programmation
artistique, éducative et citoyenne représentative des multiples vocations du lieu=: culturelle, ci-
toyenne, patrimoniale. Nous souhaitons en faire un repère pour le quartier, un pôle d’innovation
pour Montréal, et une icône à l’international qui contribuera au rayonnement de la Métropole et
de sa créativité. 1
La Tour Wellington retrouvera sa fonction d’aiguillage. Toujours à la fine pointe, la Tour servi-
ra de pôle au centre d’un réseau de savoirs, de projets et de personnes. Un nouveau lieu culturel
au croisement des arts et des idées. Un espace multiple au cœur d’un quartier, enraciné dans
son histoire.
2 Organismes fondateurs
et partenaires de réalisation
Les organismes Eastern Bloc et Espaces temps se connaissent et se côtoient depuis 2010. 1
En particulier, en 2012, la directrice artistique d’Eastern Bloc, Eliane Ellbogen, et le directeur Espaces temps y planifiait
alors de développer un
général d’Espaces temps, Vincent Chapdelaine, entament pour la première fois des discussions projet, L’envers et l’endroit,
plus étroites afin de développer ensemble un pôle d’innovation alliant arts et vie citoyenne dans alliant espace de co-working
l’actuel bâtiment d’Eastern Bloc, au 7240 rue Clark.1 et espace citoyen. Hélas,
ce projet ne verra pas le
En 2013, inspirés par tout le potentiel du lieu, les deux organismes préparent chacun de leur jour, dû à l’impossibilité des
côté un dossier pour l’appel d’idées de la Tour Wellington. Se découvrant tous deux finalistes en propriétaires du bâtiment à
2014, il apparaissait très naturel aux deux organismes de mettre en commun leurs forces respec- offrir un bail à long terme.
C’est cette même situation
tives au profit d’une vision commune et intégrée. qui encourage maintenant
Ainsi, durant l’été 2014, Espaces temps et Eastern Bloc, en s’appuyant sur les fondations Eastern Bloc à planifier la re-
solides qu’ils représentent avec leurs partenaires, travaillent ensemble à élaborer le présent localisation de ses activités
de production et diffusion
projet, qui ne doit pas être vu comme la fusion des deux projets initiaux, mais bien comme la dans un autre lieu.
genèse d’un nouveau projet en soi dans sa cohérence et son entièreté.
EASTERN BLOC
Fondé en 2007, Eastern Bloc (http=://easternbloc.ca) est voué à la diffusion, la production
et la promotion de l’art numérique au Québec et au Canada. Le centre soutient particulièrement
l’expérimentation créatrice dans les domaines croisés de l’art, de la technologie et de la science
ainsi que les pratiques numériques émergentes. Hybridité des médiums et nouveaux modes
de production artistique lui tiennent à cœur. Le centre soutient la communauté artistique de la
relève en favorisant à des échanges créatifs entre artistes émergents et artistes établis au sein
d’initiatives de diffusion à échelles locale et internationale.
Eastern Bloc facilite la participation du public, la démocratisation technologique et la mise
en valeur de l’espace urbain au sein de projets d’intervention publique. Tout en soutenant
l’innovation via les pratiques artistiques et technologiques émergentes, l’organisme s’efforce de
défendre un point de vue critique au sujet de toutes ces évolutions. Tout au long de la program-
mation annuelle d’Eastern Bloc, les artistes sont encouragés à collaborer, à prendre des risques
et à dépasser leurs modes de production habituels. Eastern Bloc leur donne les moyens de
développer des projets qui impliquent le spectateur dans un contenu critique et stimulant qui
met au défi.
La Tour Wellington deviendra le lieu de production et de diffusion principal d’Eastern Bloc,
qui conservera toutefois ses espaces administratifs à l’extérieur de la Tour Wellington. À cet
effet, des discussions ont été entamées afin de possiblement louer un espace au Carrefour d’in-
novation INGO de l’ÉTS, où se situent les bureaux de nombreux partenaires du présent projet,
dont le Quartier de l’innovation, Communautique et l’ÉTS.ESPACES TEMPS les ménages à faible et moyen revenu. Depuis le début de ses interventions, en 1976, Bâtir son
Fondé en 2009, Espaces temps (http=://espacestemps.ca) est un organisme d’économie sociale quartier a complété près de 400 projets coopératifs ou à but non lucratif totalisant plus de 9900
qui occupe une position unique à l’intersection des milieux culturels, universitaires et commu- logements sur le territoire montréalais, en plus de nombreux projets de centres de la petite
nautaires. L’équipe multidisciplinaire d’une quinzaine de personnes est formée de bibliothécaires, enfance, centres communautaires et installations pour des entreprises d’économie sociale.
gestionnaires culturels, animateurs, designers, urbanistes et programmeurs qui entreprennent des
projets variés dans un objectif commun d’accessibilité à l’information et aux connaissances locales.
Espaces temps a développé au fil des années une expertise sur la transformation des lieux 3 Partenaires structurants
2 culturels en espaces participatifs, et accompagne de nombreuses bibliothèques publiques et 3
universitaires dans le développement d’espaces et de services participatifs créés avec les usa- Le projet bénéficie d’un soutien inégalé, et il serait trop long de décrire l’ensemble des
gers. Dans le Sud-Ouest, Espaces temps est notamment connu pour avoir créé, en 2013, l’Espace partenaires mobilisés (voir le Cahier B pour une liste exhaustive des appuis au projet). Nous
3C de la bibliothèque de l’ÉTS, un espace participatif pour les étudiants, qui sert également de souhaitons toutefois souligner ici la participation de certains partenaires majeurs qui joueront
lieu de rencontre entre l’École et les organismes de la Petite-Bourgogne. un rôle structurant et étroit dans le projet.
L’organisme est connu du milieu culturel pour avoir créé le projet Mur Mitoyen, qui est de-
venu en quelques années le plus important réseau de diffusion d’information événementielle à UNIVERSITÉ CONCORDIA
Montréal, permettant à plus de 5000 organismes de diffuser leurs activités en ligne et rejoindre S’appuyant sur des projets et intérêts de nombreux professeurs et chercheurs de l’Universi-
un public de 250 000 visiteurs par mois. Espaces temps travaille également au développement té, et suite à de nombreux échanges sur notre vision du projet, le bureau du Vice-Rectorat à la
de Manivelle, un réseau d’affichage numérique de contenus culturels développé en partenariat Recherche a offert au projet un appui institutionnel majeur de l’Université. L’Université a expri- 2
avec les bibliothèques publiques et universitaires du Québec. Projet phare de JeVoisMtl, Mani- mé3 l’intérêt de s’impliquer de façon soutenue par un soutien important et multiple=: financier, Voir le Cahier B pour la lettre com-
plète de l’Université Concordia
velle a également reçu le soutient du Secrétariat à la région métropolitaine. logistique, et intellectuel. ainsi que celles des nombreux la-
La Tour Wellington permettra à Espaces temps de poursuivre pleinement sa vocation de faci- boratoires et centres de recherche
litateur dans la circulation de l’information et des connaissances à Montréal. À la fois très ancré «!Concordia envisions its partnership with Espaces temps and Eastern Bloc as facilitating the cités ici.
localement et tourné vers l’international, l’organisme voit dans le projet de la Tour Wellington creation of a deeply-engaged, historically-grounded, sustainsable and accessible space.!»
l’occasion de mettre son expertise en développement de projets culturels participatifs au service Graham Carr, Vice-Recteur à la recherche, Université Concordia
d’une communauté et d’un quartier culturel en devenir. Co-fondé et dirigé par un bibliothécaire
professionnel, Espaces temps croit fermement en l’importance de lieux inclusifs d’accès à la Ce soutien permettra principalement de développer la vocation historique et patrimoniale
culture et aux savoirs, et amène cette dimension au projet. de la tour Wellington, et y amener des activités de recherche et création sur le passé industriel
de la tour Wellington et de Griffintown. La lettre détaillée de Concordia, présente dans le Cahier
DAVID SCHMIDT B du présent dossier, énumère une série de mesures concrètes qui totalisent un engagement en
David Schmidt est un jeune propriétaire-exploitant qui occupe une place de choix à l’avant- argent et en ressources de 97 000=$, en plus d’un accès à équipements, laboratoires et installa-
scène de la restauration montréalaise. Il ouvre son premier restaurant, Le Chien fumant, en tions de l’Université. Les mesures détaillées sont=:
2009 et quelques autres établissements depuis qui lui valent les éloges des médias pour
l’instauration de nouveaux concepts appréciés tant par les clients que par la critique. David est — Contribution ciblée de 25 000=$ du Vice-Rectorat à la Recherche, permettant de contri-
co-propriétaire d’établissements tels que le restaurant Maïs, le Bar Datcha, Le Mal Nécessaire, buer au financement d’un(e) commissaire et d’un(e) archiviste, qui intégreront l’équipe
le Bar Kabinet et le restaurant Thazard. En mars 2015, il ouvre La Maison Sociale, un concept de la Tour Wellington pour un projet pilote d’an 1, afin d’y développer des activités de
de café-bar qui mise sur le développement d’une communauté de membres. recherche et création sur le passé industriel du site et du quartier et l’engagement avec
la communauté. Un comité de pilotage sera formé pour ce projet, et y siègeront les
ATELIER IN SITU professeurs Cynthia Hammond, Steven High, Ted Little et Kathleen Vaughn. Ce comité
L’atelier d’architecture in situ, constitué des architectes Annie Lebel et Stéphane Pratte, tra- contribuera à hauteur de 15 000=$ en personnel de recherche, et un accès au laboratoire
vaille depuis 1995 à définir une pratique multidisciplinaire à différentes échelles et dimensions=: du Centre d’histoire orale, d’une valeur de 5000 =$. Espaces temps et Eastern Bloc travail-
mobilier, design intérieur, installation, muséographie, architecture et design urbain. Reconnu à leront avec Concordia pour obtenir un financement complémentaire au projet.
maintes reprises par ses pairs, in situ a développé une expertise particulière dans l’intégration — Hexagram contribuera 5000=$ en argent pour l’embauche d’un étudiant-chercheur dans
de structures contemporaines dans des contextes urbains et régionaux pour des bâtiments et le cadre du projet proposé. Les laboratoires d’Hexagram, équipements et espaces de re-
des lieux industriels, historiques et patrimoniaux. Son travail conceptuel et multidisciplinaire cherche seront rendus disponibles, ce qui correspond à une valeur de 8 300=$ en soutien
lui a permis de tisser une relation privilégiée avec le milieu culturel et artistique, et de réaliser additionnel.
plusieurs projets pour des centres de diffusion et de création artistique. Sa capacité à interpré- — Le Technology, Arts and Games Centre contribuera 5000=$ en temps de recherche pour
ter et concevoir la ville de façon prospective et stratégique a également permis à l’atelier de l’organisation d’événements et d’ateliers dans le Labo de la Tour Wellington.
développer de nouvelles visions de développement urbain lors de nombreux mandats avec — Le Mobile Media Lab contribuera 5000=$ en temps de location de la Vigie et les autres
la Ville de Montréal. espaces de la Tour pour y tenir des événements publics. Le laboratoire contribuera
également jusqu’à 10 000=$ en personnel de recherche et services conseils pour la
BÂTIR SON QUARTIER phase de conception architecturale.
Bâtir son quartier est une entreprise d’économie sociale qui coordonne la réalisation de pro- — Le Topological Media Lab financera une résidence artistique de 3 mois, une valeur
jets d’habitation et d’immobilier communautaire afin de créer des milieux de vie solidaires pour de 6000=$.aG1 proposition
— Le Bureau de la recherche donnera accès à ses 6 écrans interactifs mobiles pour 30 jours, 4 Organisme Tour Wellington
ce qui représente une valeur de 18 000=$.
Dès l’acceptation du projet par la Ville de Montréal, les porteurs du projet procéderont à
De plus, le Concordia Centre for Zero Energy Building Studies a exprimé la volonté de s’im- la création d’un organisme à but non lucratif nommé «=Tour Wellington=». Cet organisme assura
pliquer dans le projet pour travailler à l’efficience énergétique du bâtiment. Enfin, l’Université l’administration, la gestion et le respect de la mission culturelle, citoyenne et patrimoniale de
s’engage à travailler étroitement avec Espaces temps et Eastern Bloc à l’obtention de fonds la Tour Wellington.
supplémentaires pour la pérennisation de ces activités de recherche
4 et création. VISION 5
La vision du projet se décline en six dimensions, autant d’angles pour comprendre et saisir
FONDERIE DARLING / QUARTIER ÉPHÉMÈRE la volonté et le potentiel du projet de la Tour Wellington, dans ses dynamiques locale et inter-
L’implication de Quartier Éphémère dans son quartier, le Faubourg des Récollets, lui confère nationale, contemporaine et patrimoniale=:
une valeur sociale importante. La Fonderie Darling représente l’aboutissement de 10 années de
lutte pour consolider la présence d’un centre d’art dans une zone post-industrielle en pleine — La Tour et les arts
croissance, démontrant ce que la culture peut apporter de stimulant à l’activité économique. — La Tour et son quartier
Depuis son ouverture en 2002, la Fonderie est un lieu de production et diffusion incontournable — La Tour et son histoire
en arts visuels. — La Tour et l’innovation
Nous sommes heureux de pouvoir compter sur un soutien complet et une implication active — La Tour et son environnement
de la Fonderie Darling dans le projet proposé pour la Tour Wellington. Que ce soit de par leur — La Tour à l’international
histoire industrielle que de leur vocation culturelle, ces deux lieux sont appelés à tracer l’identi-
té du paysage culturel du Sud-Ouest de Montréal, et de l’axe du corridor culturel qui se poursuit Ces six dimensions sont approfondies et illustrées dans les documents A3 à A8 de
le long du canal de Lachine. la présente proposition.
QUARTIER DE L’INNOVATION
Nous sommes privilégiés de pouvoir compter sur le soutien de M. Damien Silès, directeur MISSION
du Quartier de l’innovation, avec qui nous partageons une vision animée, vibrante et humaine La mission de l’organisme Tour Wellington est à la fois culturelle, citoyenne et patrimoniale.
du secteur en développement qu’est le territoire du Quartier de l’innovation. Déjà, des pistes Ses mandats se résument ainsi=:
de collaboration ont été esquissées, et certainement de nombreux projets pourraient être
développés en commun, dont le Festival des idées, que nous souhaitons organiser le long de la — Gérer un espace culturel vivant, ouvert et participatif dédié à la rencontre entre cultures
promenade Smith. émergentes, savoirs et vie citoyenne dans le bâtiment de la tour d’aiguillage Wellington
Des discussions sont également amorcées avec les multiples partenaires du QI, en particulier (1230, rue Smith, Montréal)=;
avec l’ÉTS, McGill, Concordia et le Salon 1861. Nous avons également eu plusieurs échanges avec — Développer une programmation à l’année comprenant une majorité d’activités de dif-
Devimco, un acteur important du paysage immédiat de la Tour Wellington. fusion et production artistiques professionnelles, en partenariat avec des organismes,
producteurs et artistes locaux ou internationaux=;
COALITION DE LA PETITE-BOURGOGNE — Développer une programmation à l’année mettant en valeur le patrimoine culturel, social
La Coalition regroupe 29 organismes communautaires de la Petite-Bourgogne, et partage et industriel de la tour d’aiguillage Wellington et du quartier Griffintown, en partenariat
avec nous une vision sociale et inclusive de l’avenir de Griffintown. Nos échanges avec le coor- avec des organismes, musées, chercheurs et institutions universitaires.
donnateur de la Coalition ont été concluants et nous sommes ravis de pouvoir compter sur le — Développer, de manière participative avec les membres et les organismes locaux, une
soutien de la Coalition. Nous travaillerons avec eux à faire connaître aux visiteurs de la Tour les programmation citoyenne mettant de l’avant des initiatives locales à caractère artistique
projets citoyens du quartier, et développerons avec eux le programme de résidences citoyennes. ou sociale.
— Offrir une programmation artistique, éducative et citoyenne hors les murs, contribuant
RÉSO à l’animation de la place des Aiguilleurs, de la promenade Smith, du square Gallery
Le RÉSO, acteur central du développement économique du Sud-Ouest, a choisi en décembre et des autres espaces publics à proximité de la tour Wellington=;
2014 d’accompagner et soutenir, tant symboliquement que financièrement, notre projet. — Assurer à l’année un service de restauration accessible et abordable aux résidents,
Bien au-delà d’un soutien financier, nous avons surtout pu bénéficier de toute la passion et la touristes, cyclistes et autres visiteurs.
connaissance incomparables des conseillers du RÉSO. Ces derniers se sont grandement investis — Être un acteur engagé dans le développement de la qualité de vie du quartier Griffintown
dans notre projet, et nous ont ouvert de nombreuses portes. et dans le rayonnement culturel de la Métropole.
À noter également le projet du Carrefour de la création, né au sein du RESO, qui prévoit le
développement d’espaces pour ateliers d’artistes dans le Bassin du Nouveau Havre, à quelques
centaines de mètres à l’ouest, sur le Canal. Nous sommes enthousiastes à l’idée de travailler
en collaboration avec l’équipe du Carrefour, et de contribuer ensemble au développement de
synergies le long du Corridor culturel Griffintown.aG1 proposition
5 Proposition architecturale en soutenant les membres artistes dans le développement de leurs projets. À l’aide de volets et
de parois pivotantes acoustiques, une partie de l’espace, peut se transformer d’un lieu diurne
à la fenestration généreuse en un lieu de diffusion multimédia isolé de la lumière et du son, et
ACTUALISATION D’UNE ARCHITECTURE PATRIMONIALE ainsi devenir la «=Boîte noire=».
Les interventions architecturales proposées pour transformer la tour d’aiguillage, tout en Au dernier niveau, le public accède à l’espace de la galerie – lieu flexible utilisé en alternance
respectant la nature patrimoniale du bâtiment, s’appuient sur sa fonction historique et per- pendant l’année soit comme espace de diffusion et exposition artistique, soit comme espace
mettent d’en réactualiser la vocation. D’un «=bâtiment-machine=», dont la position stratégique de travail collaboratif. Les fenêtres de la galerie sont aussi munies de volets qui permettent de
6 permettait de se tenir à la croisée des réseaux ferroviaires et fluviaux, la tour d’aiguillage se faire le noir et couper le son extérieur. Une vue magnifique sur le canal de Lachine à l’endroit de 7
métamorphose en un bâtiment culturel ouvert à la collectivité, désormais point d’articulation l’ancienne régie de la tour, avec banquettes aménagées pour en profiter pleinement, est offerte
des réseaux piétonniers de la promenade Smith et du circuit du canal de Lachine. au public à cet étage.
Notre approche, pour adapter ce bâtiment patrimonial à sa nouvelle vocation, est à la fois Afin d’affirmer la nature industrielle des espaces intérieurs, les planchers en béton sont
respectueuse du bâtiment existant et porteuse d’une vision contemporaine. Au monolithe blanc, révélés et polis au diamant, et l’impressionnante structure en béton demeure apparente dans la
lisse et plutôt opaque, se greffent des espaces vides dessinés par des structures en acier noir majorité des espaces. Les volumes intérieurs sont ouverts le plus possible, permettant d’avoir
qui définissent les lieux pour cette nouvelle «=machine culturelle=». Ces structures s’inscrivent une vue traversante aux 2e et 3e niveaux. En plus de l’acier et du verre comme matériaux pour
dans le paysage industriel en continuité avec les structures similaires en acier noir adjacents=: les escaliers, parois et présentoirs, le bois est introduit pour réchauffer les surfaces de contact=:
le pont pivotant du canal et les structures de caténaires ferroviaires. À l’extrémité nord du les mains courantes filantes de l’escalier de communication, les assises, les comptoirs, les
monolithe, une structure prolonge le volume du bâtiment en le dessinant dans l’espace. Des tables etc.
escaliers d’issue, avec marches et garde-corps en acier ajouré noir, s’y déploient verticalement
de façon tout aussi aérienne. Au rez-de-chaussée, du côté de la nouvelle place de la promenade UNE ARCHITECTURE DURABLE
Smith, une structure similaire dessine une marquise, créant un volume habitable extérieur qui D’une part, la récupération et le recyclage d’un ancien bâtiment industriel permettent d’as-
prolonge l’activité du café culturel et animant la place publique. surer une réduction de l’empreinte écologique. D’autre part, nous proposons de transformer et
À la tombée du jour, les structures d’acier noir disparaissent lentement contre le ciel et d’aménager le bâtiment en un réel environnement réactif=: réactif aux événements, aux éléments,
laissent place à deux lanternes. La toiture de la marquise revêtue de polycarbonate blanc au vivant.
illumine le volume de la terrasse au niveau de la place et participe à son activation le soir. De plus, pour minimiser l’apport énergétique nécessaire au fonctionnement du bâtiment,
Enveloppé par les escaliers extérieurs, le volume du nouvel ascenseur, qui se retourne sur nous maximisons les gains solaires passifs=: les dalles de béton exposées (au rez-de-chaussée
le toit, s’illumine lui aussi et devient signal dans le quartier. du côté ouest et à la pointe du bâtiment sur les deux autres niveaux) par une large fenestration,
offrent une masse thermique passive intéressante. De façon à réduire les besoins énergétiques,
UNE ARCHITECTURE ACCUEILLANTE POUR LE VIVANT nous maximisons la performance de l’enveloppe en l’isolant et en remplaçant les fenêtres par de
Le projet, dans sa programmation et sa configuration, inscrit le bâtiment en continuité nouvelles à vitrage de haute efficacité énergétique. Côté sud-ouest, les gains solaires néfastes
conceptuelle avec le quartier et la nouvelle promenade Smith. Au même titre que seront dissé- sont limités au moyen d’une marquise permanente au rez-de-chaussée et de volets également
minés des projets artistiques sous différentes formes sur la Promenade et dans le quartier, utilisés pour faire le noir et assurer la qualité acoustique requise. Les appareils d’éclairage et
le bâtiment participera au concept «=d’hémérochorie=» amené par NIP Paysage. Nous donons une des systèmes de bâtiment sont à faible consommation.
continuité à la vie environnante en disposant de la vigne vierge qui grimpera sur des fils d’acier Il est à souligner que le partenariat développé avec l’Université Concordia permet d’explorer
inoxydable installés sur la structure des escaliers. Dans cette même idée, la toiture accueille des tout le potentiel de développement d’un bâtiment durable et écoénergétique. En particulier,
plantes indigènes dans un espace de jardin et, pour des fins utilitaires, un potager y est aussi le Concordia Centre for Zero Energy Building Studies, via son directeur Andreas K. Athienitis,
aménagé. L’élevage d’abeilles sur le toit complète le mouvement de pollinisation amorcé par a exprimé la volonté de s’impliquer dans le projet, autant dans les phases de conception,
NIP Paysage. pour l’élaboration du programme d’efficience énergétique, qu’une fois le bâtiment inauguré.
Le laboratoire de Dr. Athienitis s’intéresse au lieu comme potentiel espace d’expérimentation
UNE ARCHITECTURE INDUSTRIELLE RÉINVESTIE de technologies vertes, telles que les panneaux solaires.
Au rez-de-chaussée, une grande ouverture horizontale découpée dans le mur du côté de la
promenade Smith permet au café culturel de se déployer vers l’extérieur. Une large fenestration, UN BÂTIMENT RÉACTIF AUX ÉVÉNEMENTS
avec portes coulissantes aux cadres noirs, révèle la nouvelle nature publique du bâtiment. Le bâtiment est réactif aux événements par la flexibilité des espaces conçus pour l’adaptabi-
À l’intérieur, le café culturel occupe un long volume parallèle à l’espace public. lité aux changements et à la temporalité de la programmation. Les organismes et le restaurateur
Un nouvel escalier ouvert, logé dans les ouvertures de plancher de l’escalier d’origine, met se partagent des espaces flexibles qui sont aménagés pour pouvoir se transformer au gré des
en communication les trois niveaux de la tour maintenant accessibles au public, réaffirmant événements et assurer une réelle durabilité. Les interventions sont minimales et réversibles.
l’importance originale de la tête du bâtiment avec sa vigie tout en haut. À chaque niveau, à la
pointe du bâtiment, l’espace est aménagé pour permettre au public de s’asseoir, lire, consulter UN BÂTIMENT RÉACTIF AUX ÉLÉMENTS
des contenus audio et vidéo, prendre une pause, tout en ayant une vue sur le canal. À l’autre — Lumière=: De façon à assurer la qualité des environnements intérieurs, l’éclairage naturel est
extrémité du bâtiment, un ascenseur permet l’accessibilité universelle jusqu’au toit, où une privilégié dans toutes les pièces du bâtiment par une bonne organisation des activités.
terrasse et une aire d’agriculture urbaine sont aménagées. — Air=: Les nouvelles fenêtres sont ouvrantes et permettent de ventiler naturellement toutes
Au deuxième niveau, un espace de laboratoire est aménagé, composé d’une «=boîte noire=» les pièces, dans les entre saisons, en plus de la ventilation mécanique et la climatisation
et d’un atelier de fabrication, pour accueillir artistes en résidence, ateliers et discussions, tout prévues. Le puits d’escalier intérieur ouvert jusqu’en haut, permet une migrationaG1 proposition
de l’air chaud et son évacuation par les ouvrants. en rotation, de jeux vidéos indépendants, et d’expositions interactives sur l’histoire
— Eau=: Les besoins en eau potable sont minimisés par l’utilisation d’appareils à faible de la Tour Wellington et de Griffintown.
consommation d’eau et la gestion des eaux de pluie se fait par la rétention de l’eau — Sur les murs, une collection de journaux et magazines sur l’art, la technologie, les mé-
au niveau des toitures par des espaces végétalisés. dias, l’urbanisme et l’histoire peuvent être consultés en libre accès et donnent le ton
à ce lieu animé de culture et de savoir.
UN BÂTIMENT RÉACTIF AU VIVANT
Nous proposons l’aménagement d’une aire d’agriculture urbaine avec potager et ruches sur le LABO (2E ÉTAGE)
8 toit. La production d’herbes, de légumes et de miel, sert à alimenter le restaurant. Les vignes vierges Le Labo est l’étage dédié à la recherche et à la production autour de l’intersection entre les 9
indigènes grimpant autour des cages d’escalier extérieures font un rappel de la vie environnante. cultures émergentes, les savoirs et la vie citoyenne. L’étage est divisé en trois espaces distincts=:
— La boîte noire est un espace unique dédié à la création audio/vidéo et à la création mul-
6 Occupation des lieux ti-canaux. Munie d’un équipement de fine pointe, elle permet aux créateurs d’expérimen-
ter et de tester sons et images dans un environnement immersif pour explorer et faire
évoluer leurs conceptions. Cet espace permet aussi de recevoir de nombreux événements
CAFÉ CULTUREL (REZ-DE-CHAUSSÉE) de rencontres, de performances et d’installations inédites, et d’activités en ‘téléprésence’
Le Café culturel est un lieu achalandé, animé et accueillant, ouvert sur la piste cyclable et la mettant en connexion différents artistes d’ici et d’ailleurs. C’est une extension indispen-
promenade Smith. L’étage se présente comme un espace ouvert et bouillonnant, où se côtoient sable de l’atelier de fabrication. Seul espace de ce type à Montréal, en dehors du réseau
différentes zones qui confèrent au lieu de multiples usages et rendent possible une triple voca- universitaire, la boîte noire propose un équipement de haute qualité très convoité des
tion=: lieu de restauration, lieu de diffusion culturelle, et lieu d’information. Voici les différents artistes en arts numériques=: traitement acoustique spécifique, écrans, microphones,
éléments que les visiteurs y retrouveront=: éclairages scéniques, projecteurs, grille technique.
— L’atelier de fabrication met à disposition de nombreux outils et matériaux tels que des
— L’Aiguilleur est au centre du projet de la Tour Wellington. À partir de son poste aménagé numériseurs et imprimantes 3D, une découpe laser, matériaux électroniques, projecteurs,
face à l’entrée, l’Aiguilleur accueille les visiteurs et les renseigne sur la mission de la Tour, stations de soudage, outils à main, entre autres. L’atelier est accessible aux membres et
offre de l’information sur les activités et projets dans le quartier, prête des audioguides aux résidents, de même qu’au public général lors d’ateliers encadrés.
permettant de suivre des promenades audio sur l’histoire orale de Griffintown, anime — L’espace de travail permet d’accueillir les résidences artistiques et citoyennes à l’année
la communauté physique et virtuelle des membres de la Tour Wellington, facilite les longue, de même que certains projets de recherche et de création liées à la programma-
rencontres entre porteurs de projets. Dans son incarnation moderne, l’Aiguilleur de la tion. L’espace sert également d’espace de travail à l’équipe «=terrain=» de la Tour Welling-
Tour Wellington se situe dorénavant au croisement d’un réseau d’idées, de projets, de ton, dont principalement le coordonnateur et les commissaires. L’espace de travail est
personnes et de communautés. Il en facilite la circulation et la découverte. Comme ses accessible au public général lors d’ateliers encadrés.
prédécesseurs, il occupe une position centrale au cœur d’un écosystème complexe et
directement relié à la vitalité du quartier. VIGIE (3E ÉTAGE)
— Le comptoir de restauration, géré par le propriétaire-exploitant David Schmidt, est La Vigie, autrefois le centre de contrôle du circuit ferroviaire, est l’espace le plus prisé de la
ouvert six jours par semaine, de 9 heures à minuit, et propose un menu basé sur des ali- Tour. L’étage se présente comme un grand espace ouvert et polyvalent, permettant d’accueillir
ments frais achetés localement. La sélection offre une variété de prix et permet d’accom- plus de 200 personnes, et proposant une vue unique sur la ville et une atmosphère propice à
moder tous les budgets. La consommation au comptoir de restauration n’est pas exigée l’ouverture et à l’inspiration. Véritable espace multifonctionnel, la vigie sert de lieu de diffusion
pour l’occupation du café culturel. Le chef envisagé par David Schmidt pour ce projet est de projets artistiques, éducatifs et citoyens, et de lieu événementiel par excellence. En dehors
Tom Allain, diplômé de George Brown College en cuisine française, pour ensuite travailler de la programmation régulière qu’elle accueille, la Vigie est également utilisée comme lieu de
à Toronto sous le mentorat du chef allemand Axel Begner avant de s’établir à Montréal. rencontre et de collaboration agréable, convivial, gratuit et accessible, à tous les citoyens du
— Le foyer du café culturel est l’espace central, qui arbore de grandes tables encourageant Sud-Ouest et de Montréal.
les rencontres et les discussions, ainsi que sièges qui invitent à la lecture. L’été, la façade
s’ouvre sur la terrasse extérieure et font de la Tour un lieu encore plus invitant pour les TOIT
cyclistes et piétons. Ces espaces peuvent être utilisés pour manger, prendre un verre, Le toit du bâtiment offre une vue incroyable sur le Vieux-Port, le Canal et le centre-ville. Ac-
3
jouer à un jeu, tenir des rencontres citoyennes ou pour étudier. cessible à tous trois saisons par année, une terrasse y est aménagée et peut y accueillir jusqu’à
Manivelle est un réseau d’affichage — La scène accueille toute l’année des événements culturels multidisciplinaires=: concerts, 75 personnes. Les visiteurs sont invités à y accéder librement, pour discuter, y travailler, manger
interactif de contenus culturels.
Il s’agit d’un projet développé par arts vivants, événements littéraires, causeries, conférences. La scène est amovible, afin et contempler la vue. Le toit est verdoyant, avec présence d’un jardin, d’un potager cultivé pour
Espaces temps, en partenariat de permettre une flexibilité des usages. le restaurant, et de ruches maintenues par les organismes Miel Montréal et Alvéole. La nuit, il
avec le milieu des bibliothèques — Les écrans interactifs Manivelle3 permettent la découverte de nombreux contenus déve- s’illuminera de façon à symboliser esthétiquement un lieu «=phare=» pour la ville.
publiques et universitaires à tra-
vers le Québec, et avec le soutien loppés par les partenaires de la Tour Wellington=: activités et projets à proximité, œuvres
du Fond d’investissement et de interactives d’artistes en résidence, collections de livres numériques du Réseau des TERRASSE
rayonnement de la Métropole. bibliothèques publiques de Montréal, et expositions virtuelles permanentes sur l’histoire La terrasse se veut une prolongation du café culturel et un espace de repos pour les piétons
Plus d’information sur http=://ma-
nivelle.io. et le patrimoine de la Tour Wellington et de Griffintown. et cyclistes. L’accueil de ces derniers nous apparaît particulièrement important. En effet, suite
— Les postes de visionnement et d’écoute incitent à la découverte d’œuvres audio/vidéo à nos recherches et aux résultats d’un sondage que nous avons mené auprès de communautésaG1 proposition
de cyclistes circulant le long du canal de Lachine, nous avons confirmé le besoin de certains expositions solos ou collectives chaque année, pour une durée d’un mois, qui abordent
éléments de base pour rendre le site accessible et attractif=: stationnements à vélo en grand différentes thématiques et enjeux touchant à la culture numérique contemporaine.
nombre, abreuvoir extérieur, pompe en libre service et accès simple aux toilettes près de — Résidences artistiques=: avec trois résidences par année, les artistes développent une
l’entrée. Nous bénéficions d’ailleurs de l’appui de Vélo-Québec dans cette démarche. œuvre dans le Lab, avec six semaines pour la production du projet et un soutien tech-
nique tout au long du processus de création. La résidence est suivie d’une présentation
ESPACES PUBLICS de l’œuvre. Des échanges de résidences à l’international sont aussi développés.
La programmation de la Tour Wellington se poursuit, à l’année longue, dans les espaces
10 publics extérieurs que sont le square Gallery, la place des Aiguilleurs et la promenade Smith. Partenariats de diffusion avec les festivals montréalais 11
Lieux de passage et de vie, la Tour Wellington y proposera une animation extérieure, d’œuvres La Tour Wellington devient un lieu d’accueil de référence pour les festivals montréalais
audio, performances, projections, arts médiatiques, pratiques in situ et urbaines, ou encore des de toutes disciplines artistiques et culturelles confondues, et spécialement pour les volets
activités extérieures pour la communauté. Veuillez vous référer à la section «=programmation expérimentaux de leur programmation. Nous sommes d’ores et déjà en discussion étroite avec
extérieure=» pour plus d’informations. plusieurs festivals ayant manifesté l’intérêt d’y inscrire une partie de leur programmation=:
— Festival du Nouveau Cinéma (FNC Lab)
7 Programmation — Rencontres internationales du documentaire de Montréal
— Festival TransAmériques
Espace aux multiples activités de diffusion, de création, d’éducation et de transmission des — Festival Métropolis Bleu
savoirs, la programmation de la Tour Wellington se situe à l’intersection des cultures émer- — Festival Montréal Nouvelles Musiques4 4 5
gentes, émanant de tous les secteurs de création artistique, des savoirs et de la vie citoyenne. Veuillez vous référer au Cahier B
pour les lettres d’appui.
Les murs qui séparent souvent les espaces culturels de l’espace public peuvent tomber pour Autres partenariats de diffusion
rassembler les citoyens autour d’un lieu à la fois pôle culturel, incubateur d’idées et d’innova- La Tour Wellington maintient des partenariats avec plusieurs organismes et de nombreux la-
tions, et espace public de quartier. Il nous importe de rendre l’art, les cultures numériques, les boratoires et centres de recherche universitaires, sur le plan local et international. Ces activités
savoirs scientifiques et citoyens et les enjeux liées aux transformations urbaines plus accessibles programmées en collaboration viennent ponctuer la programmation de la Tour tout au long de
à tous les citoyens. Innovation et créativité sont parties intégrantes de la culture collective l’année. Ces types de partenariats s’avèrent extrêmement bénéfiques au développement de la
locale, et ce de façon durable, avec une perspective réelle d’évolution, de stimulation et de Tour car ils aident à développer divers modèles de production et de diffusion et permettent de
développement collectifs. rejoindre de nouveaux auditoires. Ces partenariats incluent, entre autres=:
PROGRAMMATION ARTISTIQUE — Elektra dans le cadre de la Biennale des arts numériques
Au travers de la programmation artistique de la Tour Wellington, nous cherchons à réinter- — Studio XX dans le cadre du Festival Les HTMlles
préter et à étendre les limites des nouvelles formes d’art – à ne pas simplement s’arrêter aux — Festival Akousma, dans le cadre de ses soirées “Électrochoc”
formes artistiques utilisant les nouvelles technologies, mais à prendre en compte également — Agence Topo, dans le cadre de sa série d’événements “Sortir de l’écran”
l’hybridité et les nouveaux modes de production. Nous portons grand intérêt aux explorations — Groupe Molior, dans le cadre d’échanges de résidences à l’international
artistiques impliquant de nouvelles formes de langages et de nouvelles textualités, et concer- — Société ludique du Mont-Royal dans le cadre de leur série de conférences
nant les problématiques contemporaines de l’ère numérique que nous traversons, mais aussi sur le jeu vidéo indépendant “Micro-Talks”
des questions portant sur l’engagement des citoyens dans leur univers numérique, que ce soit — Matralab, Université Concordia
sur des réseaux virtuels ou dans l’espace urbain. La Tour Wellington se donne pour objectif de — Mobile Media Lab, Université Concordia
présenter un art qui touche différents publics. — Technoculture Art and Games (TAG), Université Concordia
— Media@McGill, Université McGill5
Lieu de diffusion principal d’Eastern Bloc
Partenaire co-fondateur du projet, le centre d’artistes Eastern Bloc adopte la Tour Wellington Pour plus de détails sur la programmation artistique, vous référer à l’annexe A3.
comme lieu de diffusion principal de sa programmation, dont voici un court aperçu=:
PROGRAMMATION SAVOIRS ET SOCIÉTÉ
— Festival Sight & Sound*: vise à rassembler les artistes des nouveaux médias canadiens La Tour Wellington compte, parmi ses multiples vocations, celle d’accueillir des activités de
et internationaux et offre une plateforme de diffusion privilégiée pour les artistes mobilisation des connaissances et de communication scientifique afin de favoriser le dialogue entre
numériques émergents, aux côtés d’artistes bien établis de renommée internationale. science et société. De par sa communauté formée tout aussi bien de citoyens, d’artistes que d’étu-
La programmation festivalière comprend des soirées de performances, des installations diants et de chercheurs, le lieu sera idéal pour favoriser les rencontres entre segments de popula-
en galerie, des interventions dans l’espace public, ainsi qu’une série d’ateliers, et tions souvent trop éloignés. En particulier, la Vigie est réservée, pour une partie de l’année, à une
de conférences. programmation développée en partenariat avec les universités, centres de recherches et organismes
— Salon*: Data=: consiste en une série événementielle au cours de laquelle les membres du de culture scientifique de Montréal.
centre sont invités à présenter leurs projets en processus de création, dans un contexte À cet effet, de nombreux partenaires universitaires et culturels scientifiques ont démontré un vif
libre et informel qui favorise un dialogue ouvert avec le public. intérêt à développer une programmation «=savoirs et société=» en partenariat avec la Tour Wellington=:
— Expositions individuelles et collectives*: Eastern Bloc fait le commissariat de plusieursaG1 proposition
— Université Concordia — soirées Pecha Kucha
— Acfas — anticonférences
— UQAM — activités d’idéation
— Université de Montréal — charrettes de design
— Université McGill — hackathons
— INRS
— École de technologie supérieure La Tour accueille également un programme de résidences citoyennes, afin d’accueillir
12 — Science pour tous des projets d’intervention urbaine, des projets d’entrepreneuriat social, des projets créatifs 13
— Festival Eurêka=! citoyens, ou tout autre projet à caractère social ayant un impact positif sur le quartier. Ce pro-
— Agence Science-Presse gramme est développé en partenariat avec l’École d’innovation citoyenne de l’ÉTS, l’organisme
— QuébecScience Exeko, d’autres pôles d’innovation à Montréal tel que le Salon 1861, la Maison Notman, l’Espla-
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— Centre des sciences6 nade, ainsi que des partenaires financiers tels que la Fondation J.-A. Bombardier, qui a manifes-
Veuillez vous référer au Cahier B té un vif intérêt pour cette initiative.
pour les lettres d’intérêt de ces
partenaires. Ce volet de la programmation de la Tour propose aussi une offre éducative et pédagogique Pour plus de détails sur la programmation citoyenne, vous référer aux documents A4 à A8.
complète qui permet l’apprentissage et le développement de compétences solides dans les
domaines artistiques, technologiques et scientifiques. Les activités proposées sont dispensées PROGRAMMATION EXTÉRIEURE
par des experts issus de divers milieux qui donnent des outils précieux aux participants, jeunes La programmation de la Tour Wellington, qu’elle soit artistique, éducative ou citoyenne,
ou plus âgés, pour évoluer professionnellement ou personnellement, au quotidien et de façon rayonnera hors-les-murs de la tour elle-même, et proposera à l’année longue, en partenariat
durable, et d’accroître leurs facultés d’innovation et de création. Les activités éducatives offrent avec l’Arrondissement et la Ville, une programmation extérieure qui permettra d’animer la place
les éléments nécessaires au développement d’une attitude ouverte, analytique et critique face des Aiguilleurs, le square Gallery, la promenade Smith et les autres espaces publics environ-
à des questions importantes de grande actualité. Tout en proposant des opportunités d’appren- nants. La programmation extérieure pourra également s’étendre sur le toit de la tour, où on
tissage, nous souhaitons offrir des moments collectifs de partage et d’échange ainsi que instants retrouvera notamment un potager et des ruches.
ludiques de plaisir pour tous. Nous envisageons de nombreuses possibilités pour animer ces espaces, tout en tenant
La programmation au croisement des savoirs et de la société prendra la forme de=: compte du panorama industriel du quartier ainsi que des projets de développement résiden-
tiels et commerciaux dans le environs. La programmation extérieure rend accessible les friches
— ateliers initiatiques et avancés pour participants de tous âges urbaines et la promenade Smith à tous par un mode de processus et d’expérimentation imma-
— colloques universitaires térielle, et par différentes formes artistiques sur les sites physiques mêmes. Nous souhaitons
— événements de culture scientifique collaborer avec des artistes et des organismes de création, qui investissent et réutilisent ingé-
— animation de groupes de discussion et de recherche nieusement et avec respect les artefacts du passé et la réalité actuelle du paysage environnant.
— résidences pour commissaires, archivistes et chercheurs universitaires Pour donner quelques exemples d’activités constitutives d’une programmation extérieure=:
— causeries et conférences
— Bornes audio in situ=: le long de la Promenade Smith, des microphones et haut-parleurs
La programmation savoirs et société inclue également une programmation forte sur l’histoire installés dans l’environnement et connectés entre eux permettent de diffuser et d’échan-
du quartier, le patrimoine industriel de Griffintown, et l’histoire ferroviaire de Montréal. À cet ger la production de sons entre personnes à distance.
effet, nous avons entamé des discussions avec le Musée ferroviaire de Saint-Constant et le — Cinéma plein air*: aux abords de la Tour, et sur le toit, sera installé un cinéma en plein air
Canadien-National, afin de les impliquer dans ce volet. D’autres partenaires universitaires, avec une programmation de films proposant documentaires et films sur des thématiques
en particulier avec l’Université Concordia, ont été confirmés. citoyennes, artistiques, scientifiques et nouveaux médias. Nous sommes actuellement en
Pour plus de détails sur la programmation savoirs et société, vous référer aux documents discussion avec les RIDM pour définir une programmation collaborative de projections.
A4 à A8. — Jardin sonore=: sur le toit, nous installons un jardin avec des microphones et haut-
parleurs intégrés dans l’environnement végétal pour faire des animations sonores.
PROGRAMMATION CITOYENNE — Des ateliers à ciel ouvert pour enfants et adultes ont lieu sur la place des Aiguilleurs
La programmation citoyenne de la Tour repose en partie sur la participation de sa commu- et la Promenade Smith, pour prolonger l’espace du Labo en dehors des murs.
nauté de membres, formée d’artistes, entrepreneurs, étudiants, chercheurs et résidents du — Des concerts pop-up, événements éphémères, sur la terrasse et sur la promenade auront
quartier, tous invités à proposer des activités en phase avec l’esprit et les missions de la Tour. lieu=: musique électronique, art audio, DJ...
Les activités formant la programmation citoyenne incluent=: — Une zone de «=net art=» (art web) est définie sur la promenade, accessible sur appareils
mobiles, via zone wifi=: il est possible de recevoir des contenus artistiques sur son
— Festival des idées appareil à des endroits précis.
— ateliers de prototypage — Des performances-interventions d’art audio ont lieu sur la promenade Smith.
— rencontres citoyennes — Un parcours de balades sonores est élaboré et il est possible d’emprunter des baladeurs
— universités populaires pour en bénéficier.
— meetups — Des activités ludiques pour toute la famille, développées avec Randolph Animation,
— rencontres E-180 qui propose notamment sa Caravane Ludique, remplie de jeu de société et jeux vidéo,Vous pouvez aussi lire
