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Activation comportementale Atelier pré-congrés AFTCC 44ème journée scientifiques nationales Dr Christine MIRABEL-SARRON Centre de Responsabilité Psychothérapies THECCART / CMME Centre Hospitalier Sainte Anne, Paris Jeudi 15 décembre 2016 9h30 – 13h30 15 décembre 2016 1
Plan Partie 1 : Historique et définition Partie 2 : la dépression. Partie 3 : Remettre en action Partie 4 : 3 outils fondamentaux Partie 5 : Les différents programmes Partie 6 : Le programme québécois 15 décembre 2016 2
Une démarche thérapeutique en mouvement Premier protocole de Jacobson en 1999 Martelle, Addis et Jacobson proposent en 2001 un premier manuel d’activation comportementale (B.A) Au même moment, Lejuez, Hopko en 2001 ont développé une approche plus intensive en 12 séances (B.A.T) Ils publient une nouvelle version le R.B.A.T en 2010 en 10 séances. 15 décembre 2016 3
Intégration de l’activation comportement dans plusieurs thérapies (n.i.m.h 2004) La résolution de problème (Zurilla et Neru 2006) Thérapie de gestion de sommeil (Wilson 1999). Thérapie de couple et de famille Thérapie de soutien-C.M.T compassional Mind Training (Gilbert 2005) A.C.T Acceptence and Commitment therapy (Heyes 1999) Etc… 15 décembre 2016 4
Définition de l’activation comportementale Dimidjian (2001) définit l’activation comportementale comme une approche thérapeutique brève, structurée, qui augmente l’engagement de l’individu. Dans des activités adaptatives Dans l’apprentissage à la résolution de problème Pour faciliter l’accès aux récompenses Pour réguler ses conduites d’aversion. Ainsi, elle diminue l’engagement dans des activités qui maintiennent la souffrance dépressive; ou qui risqueraient de favoriser la dépression. 15 décembre 2016 5
Les théories sous-jacentes L’A.C repose sur deux bases théoriques : Celle de l’apprentissage (Lewinsohn 1976) intégrant les notions d’activités plaisantes, de renforcements. Celle d’une analyse contextualise (Hayes et Al 1999) intégrant les notions d’évitements expérientiels, de valeurs et d’engagement. 15 décembre 2016 6
Les théories de l’apprentissage Lewinsohn (1968) Ferster (1973) montrent que les sujets déprimés : Ont moins d’accès aux renforcements positifs (du fait de leur contexte, et de leurs symptômes.) Développent des comportements passif pour échapper, éviter les situations, pensées ou sensations aversives. En conséquence, ils ne s’engagent pas dans des activités plaisantes satisfaisantes. 15 décembre 2016 7
Les programmes de Lewinsohn (1968 1976) Lewinsohn est le premier auteur a proposé un programme TCC incluant : La reprise d’activité plaisantes pour augmenter les renforcements positifs personnels et dans l’interaction sociale. Module 1 : relaxation Module 2 : affirmation de soi Module 3 : distanciation des cogitions négatives Module 4 : gestion du temps Module 5 : prescription des activités plaisantes P.E.S « Pleasant Event Scale Lewinsohn et Mc Filamy 15 décembre 2016 8
Le contextualisme fonctionnel et les valeurs Il s’exprime de 4 manières I. Le contenu des cognitions n’est pas abordé II. L’analyse des évitements III. Les buts, les directions de vie, les valeurs IV. Le contexte social 15 décembre 2016 9
I. Le contenu des cognitions n’est pas abordé Mais l’attention se porte sur les contextes et sur le processus de réponse de l’individu. Les réponses cognitives les plus fréquentes sont : la fusion, l’autocritique, et les ruminations. 15 décembre 2016 10
I. Le contenu des cognitions n’est pas abordé o La fusion cognitive est le processus par lequel les images et les pensées du passé fusionnent avec la réalité, et modèle la représentation du monde. o Les ruminations et l’autocritique entrainent l’aversion, un évitement des pensées, des émotions, des comportements. o Le thérapeute doit augmenter la prise de conscience de ces contextes. 15 décembre 2016 11
II. L’analyse des évitements Peuvent prendre de multiples formes: Évaluer par exemple par l’échelle des évitements cognitifs-comportementaux (Ottenbreit Et Dobson 2004). Evaluer les évitements dans différents domaines de vie. Chaque activité peut faire l’objet d’une analyse fonctionnelle contextuelle; Le patient poursuit son analyse afin de déterminer si sa manière de faire est aidante pour lui ou non ? 15 décembre 2016 12
II. L’analyse des évitements S’il est dans l’évitement; Il a alors le choix : • Soit il prend le chemin de l’évitement, et il mesure son effet sur son humeur. • Soit il prend le chemin plus actif et il évalue les effets sur les ruminations, • Puis il compare avec les conséquences des évitements. 15 décembre 2016 13
III. Les buts, les directions de vie, les valeurs Les valeurs constituent le point de départ du choix des activités, mais une fois les activités sélectionnées, ce sont ces dernières qui font l’objet du travail thérapeutique. la meilleure façon d’atténuer les symptômes de la dépression serait de prendre conscience des éléments suivants : 1. Ses domaines de vie sui sont les plus importants 2. Les valeurs dans chaque domaines de vie, et 3. Les activités possibles à mettre en œuvre pour vivre en accord avec ses valeurs. On peut citer parmi les domaines de vie importants : Les relations, le travail ou les activités sportives et récréatives, par exemple. Si la valeur choisie par un patient est d’être un bon parent, alors les activités choisies pourraient être : de prendre du temps pour jouer avec les enfants, leur lire quelque chose ou discuter avec eux. Une fois identifiés ces domaines de vie et ces valeurs, s’en servir pour identifier, planifier et mener à bien des activités quotidiennes. C’est important parce qu’en devenant plus actif, il sera possible vivre des expériences positives et agréables Il est difficile de se sentir déprimé et d’avoir une faible estime de soi en pratiquant régulièrement des activités qui sont importantes pour soi-même et qui procurent un sentiment de plaisir et d’accomplissement. 15 décembre 2016 14
IV. Le contexte social Le contexte social Conflits, Changement de rôle Pertes Etc est détaillé. Au total, l’analyse fonctionnelle contextuelle est une analyse clinique qui inclue tous les facteurs qui : • Maintiennent chez le sujet un comportement « non aidant »; • Maintiennent l’altération de l’humeur. 15 décembre 2016 15
Pour qui ? Historiquement les premiers programmes s’adressaient aux patients déprimés, en association avec les traitements antidépresseurs: dépression d’intensité modérée et plus sévère. • Les patients déprimés hospitalisés ou en suivi ambulatoire • Les patients suicidaires • Les patients anxieux inhibés, passifs • Les procrastinateurs • Les patients hyperactifs Ses indications se sont élargies à la psychogériatrie; aux troubles où les conduites d’évitement maintiennent les symptômes : les troubles des conduites alimentaires avec surpoids, etc… Tous les domaines où les évitements empêchent l’accès à une réussite (sport, etc…) 15 décembre 2016 16
Composante majeure et permanente L’activation comportementale est l’une des premières étapes de la TCC de la dépression. Composante qui sera poursuivie tout au long du traitement. Élément clé de la TCC y compris chez Ellis, Beck, etc… 15 décembre 2016 17
Partie 2 La dépression 15 décembre 2016 18
Activation comportemental : un constat Le niveau d’activation est différent d’un individu à un autre; le corps, l’esprit et le discours vont soit trop vite, soit trop lentement, allant de l’agitation au ralentissement. Le patient déprimé, ou le patient anxieux ressentent une perte d’énergie, une fatigue. 15 décembre 2016 19
Signes cardinaux de la dépression 1. Une rupture dans les comportements, dans la manière d’être l’entourage se pose des questions, ne reconnait pas la personne 2. L’humeur est triste, son intensité est variable de légère à intense l’émotion de tristesse entraine un style de Pensées négativistes, tout est perçu de manière négative : le sujet lui- même « je suis nul, je n’y arriverai jamais » les autres « je ne suis pas intéressant pour eux, je ne compte pour personne » et le futur « je n’ai pas d’issue, je suis acculé »… Sentiment de culpabilité, de désespoir. 15 décembre 2016 20
Signes cardinaux de la dépression 3. Ralentissement psycho-moteur avec Altération de l’attention, de la concentration, de la mémoire. 4. Perte d’intérêt pour tout ce qui faisait plaisir, perte de l’envie de vivre. 5. Symptômes physique : fatigue, troubles du sommeil, de l’appétit, de lalibido, douleurs persistantes, … En conséquence les activités de tous les jours, comme prendre une douche, s’habiller, faire les courses, cuisiner et autres sont souvent impossibles. 15 décembre 2016 21
Le cercle vicieux de la léthargie Le fait d’être inactif, de ne pas faire d’activité, de ne pas bouger maintient l’humeur dépressive. Dépression Culpabilité Perte d’énergie, Désespoir Fatigue, Découragement Perte d’intérêt Sentiment d’inefficacité Diminution d’activité, Négligence des responsabilités Inertie 15 décembre 2016 22
Les conséquences du cercle vicieux de la léthargie Comportementale Inactivité, procrastination, évitements multiples. Emotionnelles Sentiment d’inefficacité Culpabilité Découragement Désespoir Cognitive Ruminations Diminution de l’estime de soi « je suis bon à rien, je n’ai aucune valeur,… » je ne fais plus rien, je ne réussis plus rien, je ne fais que des erreurs, je suis un incapable, je suis en colère contre moi, je ne me supporte plus,… 15 décembre 2016 23
Effets de l’activation comportemental le sujet doit être encouragé à se mettre en mouvement, même si sa fatigue, ses cognitions dépressives et ses symptômes constituent autant d’obstacles. en commençant à passer à l’action, l’activité améliore la capacité à penser. percevoir d’une toute autre façon les obstacles qui empêchent d’agir. l’ingérable devient gérable l’humeur s’améliore. l’activité diminue le sentiment d’être amorphe ou sans énergie. 15 décembre 2016 24
Partie 3 Se mettre dans l’action Les premiers entretiens 15 décembre 2016 25
Structuration générale de l’A.C - Une analyse fonctionnelle contextuelle - un contrat thérapeutique - une thérapie structurée, brève (entre 12 et 24 séances) les programmes disponibles : le B.A de martelle, Addis et Jacobson (2001) 12 à 20 séances, centrées sur l’évitement comportemental et ses stratégies afférentes. le B.A.T de Lejuez, Hopko en 2001 une approche plus intensive en 12 séances, qui se limite directement aux composantes liées à la sélection, la planification des activités et aux récompenses. en 2010 est publiée la R.B.A.T en 10 séances, répartie en 2 modules de 5 séances chacun. 15 décembre 2016 26
Structuration TCC de l’entretien L’entretien dans sa structuration, et dans la relation thérapeute-patient sont typiquement TCC : Organisation de la séance - Les feed-backs - La prescription de tâches entre chaque séance - La revue des tâches - Le choix de l’agenda de séance (1 ou 2 sujets) - L’utilisation fréquente des renforcements positifs l’intervention du thérapeute est sous forme de questions ouvertes, questionnement socratique et psycho-éducation. Mise en place d’une relation active, collaboration à la recherche de solutions en tenant compte des buts personnels que le patient a défini. Le cœur du programme sera la planification des activités. 15 décembre 2016 27
Une Psycho-éducation active Une partie du psycho-éducative expliquera que dans toutes situations, la motivation passe par l’action. C’est en agissant qu’on devient motivé à en faire plus, Que le sentiment d’efficacité personnelle se développe. Que l’estime de soi se restaure peu à peu. 15 décembre 2016 28
Psycho-éducation sur les évitements Au cours de la première séance explication et identification des comportements d’évitements et de ruminations. Identification de leurs conséquences personnelles, sociales, etc… Evaluation de leurs impacts sur l’humeur. aide potentielle d’un questionnaire. Dans toutes les séances le thérapeute identifie les facteurs de contexte social impliqués directement dans les pensées, les émotions du patient qui conduisent à des comportements d’échappement. 15 décembre 2016 29
Exemple de dialogue exploratoire au cours des premiers entretiens : T : dans quelles situations dans le passé vous avez pensé que vous ne valiez rien. T :quand vous pensiez cela quelles réponses vous aviez adopté o en terme de comportement ? o en pensées ? T : Dans votre manière de répondre y avait-il un ensemble d'évitements tels que rester à la maison, ne pas répondre au téléphone, aller dans votre lits et ruminer,… T :quels effets immédiats ont eu ces activités ? T :Est-ce qu’elles vous permettaient de vous sentir mieux ? T : Est-ce que cela vous a permis de vous sentir moins rejeté ? o moins plein de culpabilité, de douleur morale ? T : Quels effets inattendus ces activités ont eu? T : Est-ce qu’elle vous ont fait ressentir plus désespérée ou fatigué, déprimé ? T : Quels effets ont eu ces activités sur les autres ? Est-ce que cela les ennuis ? T : Quelles activités alternatives vous pourriez choisir qui soient compatibles avec vos buts et vos valeurs ? T : Quels effets suivront la réalisation de vos objectifs liés à vos valeurs ? T : Etc… 15 décembre 2016 30
Définition des objectifs comportementaux. chaque patient détermine des buts à court, moyen et long terme, en rapport avec leurs évitements. Le sujet est encouragé à envisager que des buts à court terme. le thérapeute l’encourage à apprendre des activités qui pourront être satisfaisantes, et source de plaisir. L’erreur serait de partir avec des buts trop élevé, trop ambitieux empêchant le sujet de démarrer ou progresser. les buts sont transformés en objectifs S.M.A.R.T. Le patient est encouragé à évaluer ces actions et à identifier ce qui n’a pas permis d’y arriver Le thérapeute reprend ces situations avec le sujet : dialogue, jeu de rôle, etc..; pour définir des comportements alternatives 15 décembre 2016 31
Les obstacles dans la dépression Les sujets déprimés ont souvent tendance à choisir des activités aversives, Extrêmement difficiles à accomplir. Eloignées de leurs valeurs Associées à un renforcement différé plutôt qu’immédiat Exemple : un patient qui identifie la valeur « conserver une bonne condition physique » pourrait être tenté de choisir des activités trop centrées sur la perte de quelques kilos. Impliquant des efforts physiques excessifs Et des stratégies de régime extrêmes potentiellement aversives Difficiles à mettre en œuvre et présentant un niveau de renforcement immédiat très faible. 15 décembre 2016 32
Les obstacles dans la dépression Par conséquent, il est peu probable que l’engagement à pratiquer ces activités s’inscrivent dans la durée. Les activités sont directement liées aux valeurs, Elles sont de petites étapes gérables qui peuvent être mises en place au quotidien. De sorte, elles sont identifiées comme étant importantes et/ou agréables pour le patient de sorte qu’elles exercent un effet de renforcement immédiat. 15 décembre 2016 33
Les obstacles dans la dépression Par exemple : un patient qui accorde de l’importance à la valeur « bonne condition physique » pourrait envisager des activités plus modestes et moins aversives, saines comme : emprunter les escaliers au lieu de l’ascenseur préparer des repas sains, choisir des exercices faciles et agréables, comme faire une balade avec un ami, et/ou prendre part à un groupe de discussion en ligne sur le thème de la santé afin de recueillir le soutien social dont il a besoin. Il est important de choisir des activités qui apportent un certain renforcement positif immédiat; - pour supplanter le comportement dépressif - amener finalement la personne à mener une vie conforme à ses valeurs. 15 décembre 2016 34
Développer une nouvelle attitude par rapport aux pensées, aux sentiments. Le thérapeute demande au patient - d’être beaucoup plus présent - conscient des évènement - de ce qui l’entoure - de ce qu’ils sont eux-mêmes. Et non pas travailler sur le contenu de pensées. Ce processus est issu du Mindfulness 15 décembre 2016 35
Acceptation des pensées Ils sont incités à mettre à distance tous les évènements mentaux Le but est de remercier les pensées Ni de les stopper ni de les contrôler Le but est l’acceptation des pensées y compris celles pleinement aversives 15 décembre 2016 36
Partie 4 Les outils fondamentaux En pratique 15 décembre 2016 37
5 étape de l’activation comportementale Demandez aux participants de sélectionner une période de temps pendant laquelle ils n’utilisent pas leur temps efficacement : (ex: soir, fin de semaine) Ou encore de citer des activités qu’ils faisaient et qu’ils ont cessé de faire : Le travail ou des tâches scolaires, des activités plaisantes, des activités de socialisation, les exercices de thérapie. Rappelez l’importance d’être réaliste dans la planification de l’activité. Considérer le niveau de fonctionnement actuel de la personne et non son niveau de fonctionnement antérieur. 15 décembre 2016 38
5 étape de l’activation comportementale Soyez spécifique et concret. S.M.A.R.T Planifier quelle activité va être réalisée, quand, où, avec qui et combien de temps. Vous pouvez utiliser une fiche d’auto-enregistrement pour inscrire l’activié sélectionnée et la plage horaire déterminée. Tenter de prévoir les obstacles qui pourraient se présenter et comment faire pour les contrecarrer. Par exemple, quels sont les moyens pour qu’il soit sûr que je fasse l’activité même si j’ai peu démotivation ce jour-là ?. Faire l’activité et évaluer les résultats. Il se peut que l’activité ne soit pas aussi plaisante qu’auparavant ou encore qu’elle ne soit pas aussi plaisante que vous l’auriez souhaité, mais que ce n’est pas l’objectif premier. Le but est de s’activer afin de briser le cercle vicieux de la dépression. MOTIVATION 15 décembre 2016 39
S’organiser pour s’activer Feuille d’auto-enregistrement activité-humeur. Auto-enregistrement des activités quotidiennes et de l’humeur. Semaine du ________ au ________ Cette formule sert à faire le suivi de votre niveau d’activité et de votre humeur. Indiquez dans chaque case votre activité principale pendant cette période de votre humeur dépressive (0 à 10) vécue lors de la période concernée. Il est important de remplir ce formule au moins une fois par jour et surtout de ne pas attendre à la fin de la semaine pour le faire. 15 décembre 2016 40
S’organiser pour s’activer Avant-midi dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi 5:00-6:00 6:00-7:00 7:00-8:00 8:00-9:00 9:00-10:00 10:00-11:00 11:00-12:00 15 décembre 2016 41
Consigne officielles Prenez en note ce que vous faites heure par heure Plaisir et gratification : Donnez à chacune des activités une note entre 0 et 10 pour le plaisir (P) et le dépassement (D). Le plaisir fait référence au bien-être que procure l’activité. Le dépassement, quant à lui, fait référence au sentiment d’accomplissement que l’activité a crée chez vous. 15 décembre 2016 42
Consigne officielles Une note P10 signifie que vous avez eu énormément de plaisir à faire cette activité. Une note P0 signifie que vous n’avez eu aucun plaisir à faire cette activité. Une note D10 signifie que vous avez eu le sentiment de vous être dépassé lors de cette activité et que vous la maîtrisiez vraiment bien. Une note D0 signifie que vous ne maîtrisiez pas vraiment bien l’activité et que vous n’avez pas l’impression de vous être dépassé dans cette situation. 15 décembre 2016 43
Accomplissements et Plaisirs Il est important de souligner que certaines activités peuvent être source de beaucoup de plaisir et de peu d’accomplissement ou dépassement (par exemple regarder un bon film à la télé). A l’inverse, on peut aussi avoir un sentiment de dépassement et avoir peu de plaisir pendant une activité Exemple : réussir à faire un beau ménage de la cuisine quand on déteste faire cette tâche). 15 décembre 2016 44
Les problèmes rencontrés au cours des auto-enregistrement Penser que vous ne faites rien. Exemple : regarder la télévision confortablement assis dans un fauteuil est une activité tout comme le fait d’aller au lit ou de regarder par la fenêtre. Prendre tout en note : On ne fait jamais rien. C’est évident que certaines activités sont moins utiles que d’autres mais c’est important de les prendre en note plutôt que d’écrire « rien ». Le sentiment de dépassement doit être évalué en fonction de l’état actuel. Une tâche simple peut aujourd’hui exiger plus d’énergie qu’elle ne l’exigerait habituellement. Donc, restez souple avec soi-même. 15 décembre 2016 45
Pourquoi cette auto-enregistrement ? Donne une idée très précise de ce que le patient fait de ses journées, Indique où il passe la majeure partie de son temps. Met en évidence les satisfactions apportées Vient contrecarrer les pensées du type « je ne fais rien » ou encore « je n’aime rien ». Indique les moments où le plus d’efforts sont à mobiliser. 15 décembre 2016 46
Pourquoi cette auto-enregistrement ? Permet d’avoir des attentes réalistes en fonction du niveau d’activité actuel Estime le degré de satisfaction et de plaisir apportés par les activités journalières. Permet de reprendre le contrôle de sa vie D’augmenter le taux d’accomplissement un peu plus dans sa journée Une activité procure souvent plus de plaisir qu’on l’aurait cru avant de la faire. Ce travail, aide à mieux planifier le temps et retirer le maximum des activités de la journée. 15 décembre 2016 47
Les 5 étapes de l’activation comportementale 1er étape : d’Ecrire une journée. Pour chacune de ses activités et attribuer une note d’humeur pour chaque heure entre moins 10 et plus 10. 2ème étape : Choisir un objectif à partir de ses valeurs. 3ème étape : Transformer l’objectif en objectifs spécifique, mesurable, atteignable, reproductible « smart ». 4ème étape : Planifier et Réaliser l’objectif puis lui donner une note d’accomplissement et une note de plaisir, selon un gradient en dix points. Il se peut que l’activité ne soit pas aussi plaisante qu’auparavant ou encore qu’elle ne soit pas aussi plaisante que vous l’auriez souhaité, mais que ce n’est pas l’objectif premier. Le but est de s’activer. 5ème étape : identifier les obstacles, comment faire pour les contrecarrer une prochaine fois ? 15 décembre 2016 48
Aline ancienne déprimée Elle est autoentrepreneur Lever 7h00 : autour de 0 Le matin entre 8h00 et 12h00 : autour de plus 1 Le travail toute la matinée : plus 1 Déjeuner 12h00 : plus 1 Début d’après-midi 14h00 : elle se sent fatiguée , en à marre des clients : moins 1 Vers 16h00 : n’en peut plus de travailler : moins 2 17h00 : va en séance de groupe de relaxation : elle se sent très bien : plus 3 Elle rentre chez elle, prépare le repas : plus 2 Son mari rentre lui pose un tas de question est ce que tu as pensé à faire ceci cela : chute brutale de l’humeur à moins 2 Elle est obligée de lui demander d’arrêter Diner : moins 1 Puis après diner : va lire seule dans sa chambre, lui fait du bien : plus 1 22h00 : s’endort Commentaire d’Aline : je me suis aperçue de ce qui me faisait du mal dans la journée, cela m’a permis de mettre en place quelques adaptations. 15 décembre 2016 49
Béatrice : Trouble anxieux Lever toujours difficile : moins 2, elle se sent angoissé avec beaucoup des manifestations physiques douloureuses. 8h00 : elle se prépare : moins 1 9h00 : elle sort, se rend à un rendez-vous : plus 1 11h00 : deux heures plus tard, elle se sent fatiguée dans la rue : moins 1 12h00 : repas : plus 1 Doit repartir pour un autre rendez-vous. 13h00 : montée de l’angoisse anticipatoire au rendez-vous, et attaque de panique : moins 3 14h00 : elle sort, elle part : plus 1 15h00 : le rendez-vous se passe bien : plus 2 avec des amies 16h00 : elle retourne chez-elle : plus 1 18h00 : prépare le diner : plus 1 20h00 : diner seule au calme : plus 1 21h00 : le soir ? Écoute de la musique lui fait du bien : plus 1 23h00 : coucher : apaisée Commentaire : elle remarque que son humeur va mieux quand elle sort; puis quand elle voit des gens. En revanche, chute de l’humeur avec la fatigue physique. 15 décembre 2016 50
Sylvie : Perfectionniste Elle choisit une journée de week-end 8h00 : lever : note 0 9-12h00 : toute la matinée elle s’occupe aux tâches ménagères : 0 12h00 : elle prépare le repas : 0 13h00 : repas avec toute la famille, les trois enfants : 0 15h00 : dispute, conflit avec son mari : moins 3 et pleure 16-18h00 : va jardiner deux heures : plus 2 19h00 : préparation du diner avec les enfants : plus 1 20h00 : diner : plus 1 21h00 : et le soir, regarde une émission télé qu’elle aime : plus 1 23h00 : coucher : plus 1 Commentaire : même si elle s’active, pas de sentiment positif « rien n’est assez bien ». 15 décembre 2016 51
Etape 2 : Exemples d’objectifs choisis en fonction des valeurs Reprendre soin de moi : aller à la piscine au moins une fois par semaine trente minutes. Reprendre mes activités artistiques : lire au moins trente minutes par semaine un livre de peinture. Améliorer mon hygiène de vie : préparer au moins une fois par semaine un plat avec des produits frais. Etre une bonne mère : consacrer au moins une demie heure une fois par semaine à mes enfants quand ils rentrent de l’école. 15 décembre 2016 52
Etape 3 : Transformer l’objectif Béatrice planifie une demi heure d’activité artistique de collage une fois par semaine 15 décembre 2016 53
La planification des actions La planification à l’avantage de présenter la journée en plusieurs petites tâches surmontables au lieu d’une longue journée sans fin. Choisir le meilleur moment pour faire sa planification: Le soir précédent ? Le matin très tôt ? Le plan sera plus réaliste avec des idées claires 15 décembre 2016 54
Etape 4 : Réaliser l’objectif puis lui donner une note d’accomplissement Béatricea réalisé son objectif avec : Un accomplissement de 4 sur 10 Un plaisir de 5 sur 10. 15 décembre 2016 55
Etape 5 : La gestion des impévus Si le plan n’a pas été respecté, se poser les questions suivantes : Qu’est ce qui peut expliquer que cela n’a pas fonctionné ? Est-ce que le temps a été surestimé ou sous-estimé ? Y avait-il assez d’énergie pour toutes les tâches prévues ? Est-ce qu’il y avait des objectifs trop élevés compte tenu de la situation ? Le plan contenait-il un équilibre entre les activités plaisantes et les activités plus exigeantes ? Est-ce que le plan étaient bloqués par des pensées pessimistes ? 15 décembre 2016 56
La gestion des imprévus en 3 étapes 1. Accepter l’imprévu et suivre ses actions comme prévues. 2. Penser aux alternatives possibles plutôt que de ne rien faire. 3. Ne pas tenter de rattraper ce qui n’a pas pu être fait, demain offre d’autre opportunités. 15 décembre 2016 57
Que retenir de ce relevé ? Prendre le temps de voir comment s’est déroulé la journée. Si le patient a respecté son plan avec satisfaction, il est encouragé à le répéter. Observez les conditions qui ont fait en sorte que cela fonctionne 15 décembre 2016 58
Consignes pour résoudre des problèmes. En cas de difficulté à enclencher l’action : Détailler exactement toutes les actions (marcher jusqu’à la cuisine, prendre le savon…) ce petit truc aide à ne pas penser à la fatigue et à la perte d’intérêt. 15 décembre 2016 59
La planification doit être souple Etre souple La planification est seulement un guide. Le plan est là pour aider et non vous nuire. Soyez toujours assez souple pour adapter les plans . Adapter le plan si besoin. Si des imprévus se présentent, reporter certaines actions. Déplacer une activité pour une autres n’est pas un problème Mais se figer à un imprévu, mal réagir en ruminant et en procrastinant impact l’humeur. 15 décembre 2016 60
Ne pas être déranger pendant la planification. Vérifier l’équilibre entre les activités plaisantes et celles plus exigeantes Utiliser des aides mémoires, des alertes, pour ne pas oublier la planification. Débuter sa journée par une activité qui procure de l’accomplissement, elle augmentera la motivation pour les autres actions. Se récompenser pour chaque accomplissement (exemple : écouter un morceau de musique) Éviter le plus possible de s’allonger sur un lit dans la journée 15 décembre 2016 61
Pièges à la planification de l’action 1. Passer directement du domaine de vie aux choix de l’objectif sans tenir compte des valeurs : la valeur oriente vers la sélection d’activité, augmente la probabilité d’accomplissement d’activité qui auront du sens. 2. Ne pas être spécifique : ne pas décrire tous les éléments du salon que vous souhaitez nettoyer. 3. Ne pas être trop général : ne pas écrire simplement ménage 4. Planifier davantage la qualité que la quantité. 5. Si la tâche n’est pas terminé, s’arrêter quand-même. 6. L’importance est de respecter l’état d’esprit du plan et non pas de le terminer 15 décembre 2016 62
Se récompenser 1. Se récompenser pour l’effort fourni et non pour la quantité de travail ou encore pour le travail terminé. 2. Récompenser chaque effort par de petits plaisir. 3. Si une tâche prend moins de temps, en profiter pour s’accorder un moment plaisant. 4. Arrêter l’activité avant qu’elle ne devienne trop difficile ou trop épuisante. 5. Se féliciter pour la partie accomplie 6. Ne pas s’attendre à un miracle, le but est de se remettre en action et non pas de se débarrasser de sa dépression, de son anxiété… 7. Penser en terme d’objectifs à court termes. 15 décembre 2016 63
Partie 5 Les différents programmes d’Activation comportementale 15 décembre 2016 64
Les différents programmes Ils sont extrêmement nombreux : BECK et AL (1979) BAT de LEJUEZ (2001) R.B.A.T 2010 PROVENCHER et AL (2006) Etc …. 15 décembre 2016 65
Les buts Briser le cercle vicieux de la dépression en se remettant en action. Le fait d’être inactif maintient l’humeur dépressive Le prix à payer de l’inactivité : la fatigue, l’augmentation des pensées négatives. Déceler le niveau d’activation du patient et de l’humeur associée. 15 décembre 2016 66
Un programme quebecois, Provencher 2006 4 ingrédients 1. L’activation comportementale de manière continue 2. Distanciation cognitive 3. Résolution de problème 4. Les distorsions cognitives Sensibilisation sur les schémas 15 décembre 2016 67
RBBAT : Brief behaviour activation thérapy version révisée 15 décembre 2016 68
Présupposées Un comportement sain est défini comme un comportement qui tend à améliorer la qualité de vie et à réaliser les valeurs qui sont importantes pour l’individu. L’approche thérapeutique est appelée « activation comportementale ». Elle repose sur l’idée que la meilleure façon d’atténuer les symptômes de la dépression est de prendre conscience des éléments suivants : 1. Les domaines de vie qui sont les plus importants 2. Les valeurs dans ces domaines de vie, 3. Les activités possibles à mettre en œuvre pour vivre en accord avec les valeurs. On peut citer parmi les domaines de vie importants : Les relations, le travail ou les activités sportives et récréatives, par exemple. Les valeurs dans ces domaines de vie pourraient être ; témoigner de l’amour à une personne qui est proche. Retirer de la fiertè de son travail et être en bonne santé physique Une fois identifiés ces domaines de vie et ces valeurs, s’en servir pour identifier, planifier et mener à bien des activités quotidiennes. C’est important parce qu’en devenant plus actif, il sera possible vivre des expériences positives et agréables Il est difficile de se sentir déprimé et d’avoir une faible estime de soi en pratiquant régulièrement des activités qui sont importantes pour soi-même et qui procurent un sentiment de plaisir et d’accomplissement 15 décembre 2016 69
Nouveaux apports 1 par rapport au BAT 1. Plus court : dix séances 2. Présentation de la logique de la thérapeutique 3. Éclaircissement entre domaines de vie, valeurs, et objectifs 4. Dix domaines de vie explorer à la place de 2. 15 décembre 2016 70
Nouveaux apport 2 Identification du lien entre domaine de vie, valeurs et activités Pour chaque domaine de vie, identification de ses valeurs La valeur est comprise comme la description générale de la manière dont la personne aimerait vivre sa vie dans ce domaine. Les activités sont l’expression la plus simple et la plus concrète de ces valeurs. Il établit un lien entre les domaines de vie, les valeurs, et les comportements montrant ainsi les similitudes et les différences entre ces trois composantes essentielles . Seules les activités font l’objet du travail thérapeutique. 15 décembre 2016 71
Comment la prescription d’activité devient thérapeutique L’engagement à s’adonner à ces activités s’inscrit dans la durée. Ce manuel révisé met plus clairement en évidence le fait que les activités sont directement liées aux valeurs elles sont de petites étapes gérables elles peuvent être mises en place au quotidien elles sont identifiées comme étant importantes et/ou agréables pour le patient de sorte elles exercent un effet de renforcement immédiat. 15 décembre 2016 72
Un exemple Si dans le domaine de vie « études/formation » le patient identifie la valeur « poursuivre ses études ». L’activité pourrait consister à participer à un cours dans la semaine. Des étapes intermédiaires nécessaires : Obtenir la liste des cours Identifier les cours obligatoires (T.D…) Choisir un cours de durée de 2 heures maximum, plutôt en fin de matinée. 15 décembre 2016 73
Des activités plus modestes Si échec des actions planifiées pourtant motivante. Ce séquençage apporte au patient le soutien et le dynamisme dont il a besoin pour avancer. 15 décembre 2016 74
Les contrats dans le RBAT 2010 Les Contrats visent à présent à ce que le patient identifie : a- une activité difficile à accomplir b- l’aide dont il a besoin pour mener à bien l’activité c- un maximum de trois personnes qui pourraient lui venir en aide d- la façon exacte dont chacune de ces trois personnes pourrait l’aider. Cette nouvelle optique donne la possibilité au patient d’identifier des besoins concrets et fournit des pistes quant à la manière d’obtenir l’aide requise. Créer un réseau d’ami capable de donner du soutien. 15 décembre 2016 75
Séance 1 : RBAT 2010 Présentation des définitions L’activation comportementale Auto-enregistrement quotidien des activités 15 décembre 2016 76
Séance 2 : RBAT 201 Séance 2 : 1. Revue des tâches Est-ce que l’activité était importante pour lui ? Plaisante ? 2. Résolution de problème si auto-enregistrement non rempli 3. Remplir l’Inventaire des domaines de vie, des valeurs et des activités L’objectif prioritaire de cette séance est d’identifier les principales valeurs dans chaque domaine de vie et de les traduire en activités. Les domaines de vie sont les composantes importantes de notre vie; les valeurs représentent la manière dont nous voulons vivre en accord avec nos valeurs Quelles sont les activités que je veux ajouter dans ma vie ? Qu’est ce qui me tient à cœur dans ce domaine de vie. 15 décembre 2016 77
Séance 2 : RBAT 2010 Les 10 domaines de vie. 1. Relations familiales : Quel genre de frère/sœur, fils/fille, père/mère voulez-vous être ? Quelles sont les qualités importantes dans votre relation avec les membres de votre famille ? Qu’est ce qui est important pour vous pour ce qui concerne la famille ? 2. Relations sociales : comment imaginez-vous l’amitié idéale ? En quoi les relation avec vos amis pourraient-elles être meilleures ? Qu’est ce que vous aimez et appréciez dans vos relations d’amitiés ? En quoi de nouvelles amitiés amélioreraient-elles votre vie ? 3. Relations amoureuses : Qu’est ce qui est important pour vous dans votre relation/mariage ? Comment voudriez-vous que soient les moments que vous passez avec votre partenaire ? Si vous n’avez pas de partenaire, quel genre de partenaire souhaiteriez-vous ? 4. Études/formation : Voudriez-vous poursuivre des études ou suivre une formation spécialisée ? Y a-t-il un sujet pour lequel vous désirez en apprendre davantage ? Qu’est ce qui est important pour vous en matière d’études et de formation ? 5. Emploi/carrière : Quel genre de travail aimeriez-vous faire ? Quel genre de travailleur aimeriez-vous être ? Qu’est ce qui est important pour vous concernant le travail ? 15 décembre 2016 78
Séance 2 : RBAT 2010 Les 10 domaines de vie. 6. Hobbys/Loisirs : Y a-t-il des centres d’intérêt spécifiques que vous voudriez développer ou de nouvelles activités auxquelles vous souhaiteriez vous adonner ? Qu’est ce qui est important pour vous en termes de loisirs ? 7. Bénévolat/bienfaisance/activités sociales : Quelles contribution souhaiteriez-vous apporter à la collectivité ? 8. Problème de santé physique et psychologique : Qu’est ce qui est important pour vous en matière de santé générale, de régime alimentaire, de sommeil, d’activité physique. 9. Spiritualité : êtes vous une personne spirituelle ? Si oui, que représente la spiritualité pour vous ? Que signifie une vie spirituelle pour vous ? 10. Responsabilités : Quelles nouvelles responsabilités quotidiennes vous procureraient un sentiment d’accomplissement ? Servir comme guide. Ces valeurs ne seront que des mots et des idées et non une réalité si vous n’avez pas d’activités qui vous permettent de les vivre. 15 décembre 2016 79
Séance 3 1. Revue des tâches 2. Revue de l’inventaire des valeurs et des domaines de vie 1. Pour chacune de vos valeurs, et dans chaque domaine de vie listez plusieurs activités 2. Choisir les activités agréables et importantes 3. Poursuivre la réflexion sur les valeurs tout au long du programme 4. Générer des nouvelles activités en fonction de ces valeurs 3. Sélection et classement des activités Chacune doit être observable et mesurable 4. Classer de la plus facile à la plus difficile 15 décembre 2016 80
Séance 4 1. Identification de 15 activités ciblés. 2. Planification de ces 15 activités dans la vie quotidienne pour les semaines et mois à venir. 3. Identification des obstacles. 4. Formulation d’étapes intermédiaires éventuelles, … 5. Réalisation des activités : - Écrire sur un planning : étoile si effectuées - Barrée si remplacée par un autre, et indiquer laquelle ? - Entourer si effectuée à un autre moment - Augmente les actions en rapport avec les valeurs, une vie plus riche et une estime de soi meilleure. 15 décembre 2016 81
Séance 5 1. Revue des tâches 2. Planification des activités pour la semaine à venir 3. Si une activité planifiée n’a pas été réalisé, pourquoi ? 4. Si besoin d’aide 5. Introduction du contrat d’aide en désignant trois personnes qui pourraient aider dans la réalisation des tâches : - Qui peut accompagner en voiture ? - Etc... 15 décembre 2016 82
Séance 6 1. Revue des tâches 2. Suivi quotidien avec les activités planifiées Combien d’activités ont été accomplie ? Ont-elles été faciles ? Difficiles ? Y a-t-il des activités planifiées non réalisées ? Quelles stratégies de gestion du temps ont été utilisées pour réduire des activités non liées aux valeurs ? Y a-t-il eu besoin de l’aide de personne coopérante ? En plus des activités mises en route, en prévoir une ou deux de plus pour la prochaine séance. 15 décembre 2016 83
Séance 7 1. Revue des tâches 2. Revue des valeurs Même questionnement qu’en séance 6 : Y a-t-il des activités que vous aviez planifiées et que vous n’avez pas réalisées ? Si oui, que s’est-il passé ? Était-ce parce que vous trouviez que cette activité n’était pas agréable et/ou importante ? Plusieurs autres éléments sont alors à prendre en considération. L’activité était-elle plus difficile à accomplir que vous l’imaginiez initialement ? Si oui, fractionner en plusieurs petites étapes. Se rapprocher petit à petit de la version définitive de l’activité selon les progrès. Réfléchir à des moyens efficaces d’intégrer de nouvelles activités dans l’emploi du temps. Vérifier que les activités choisies sont bien liées aux valeurs 15 décembre 2016 84
Séance 8 1. Revue des tâches de la semaine Même questionnement que séances 6 et 7 2. Sélection des activités Vérification des activités sélectionnées ne sont- elles modifiées ? Certaines rajoutées ? Bien sélectionner des activités de niveaux de difficultés différents. 15 décembre 2016 85
Séance 9 1. Suivi quotidien avec planification des activités pour la semaine à venir; Même questionnement qu’aux séances 6, 7 et 8. Si le recours à une personne coopérante n’a pas eu lieu jusque-là, tenter l’expérience. 2. Planification une ou deux activités supplémentaires 15 décembre 2016 86
Séance 10 1. Suivi des activités avec planification hebdomadaire 2. Penser la suite 15 décembre 2016 87
Discussion 1 Les limites à l’activation comportementale les patients qui n’adhèrent pas à la théorie des évitements. Les patients qui pensent que se reposer leur redonne de l’énergie, de la motivation ( si je retrouve de l’énergie, alors je pourrais mener des actions, et retrouver du désir). Ceux qui ne souhaitent pas s’engager dans une thérapie structurée avec des tâches concrètes entre chaque séance Etc… 15 décembre 2016 88
Discussion 2 De très nombreuses études internationales dont au moins 3 méta-analyses CUIJPERS et AL 2006 ECKER et AL 2007 LONGMORE et AL 2007 Plus de 17 études contrôlées, randomisées qui concluent à une forte efficacité de l’activation comportementale; 15 décembre 2016 89
CONCLUSION L’activation comportementale intègre les 3 vagues de TCC Elle se positionnent dans la 3ème vague Par son analyse contextuel Par la posture d’acceptation, de distanciation des pensées, des émotions Par l’utilisation de Mindfulness La grande majorité des démarches actuelles en TCC inclue l’activation comportementale. 15 décembre 2016 90
MERCI POUR VOTRE ATTENTION. 15 décembre 2016 91
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