AEIP Rapport d'activités 2014
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AEIP Rapport d’activités 2014 Association Européenne des Institutions Paritaires de Protection Sociale
AE I P R a pp o r t d ’ac t i v i t é s 2 014 • 3 Table des matières Avant-propos du Président 4 Le mot du Secrétaire général 5 1 | Régimes coordonnés de retraite européens – Commission I 6 2 | Retraites professionnelles – Commission II et Groupe de travail Solvabilité 8 3 | Initiatives conjointes des Commissions I et II 11 4 | Soins de santé – Commission III 12 5 | Régimes de congés payés – Commission IV 14 6 | Santé et sécurité au travail - Commission V 16 7 | Task Forces 17 8 | Conférences de l’AEIP en 2014 19 9 | Partenariats 21 Membres 24 Conseil Scientifique 26 Conseil d’Administration et Staff 27
4 • AE I P R a pp o r t d ’ac t i v i t é s 2 014 Avant-propos du Président Mesdames et messieurs, Voici le rapport d’activités de l’AEIP pour Pour rester forts, nous devons attirer plus l’année 2014. de membres. Notre association est ou- verte à la mise en place de nouvelles re- Ce rapport met en évidence la valeur lations de collaboration et de partenariat ajoutée de l’AEIP en Europe. L’AEIP œuvre pour répondre aux défis que nos systèmes à la promotion et la défense du modèle de protection sociale vont devoir affronter paritaire. Nous sommes convaincus que dans un avenir proche. les problèmes que connaît l’Europe ac- tuellement (le chômage, le vieillissement L’AEIP est une organisation faite pour ses démographique, la pauvreté) ne peuvent membres et elle existe à travers ses mem- être résolus que si les gouvernements et bres. Je voudrais remercier les membres les partenaires sociaux travaillent main pour leur confiance pendant mon mandat. dans la main. En tant que président de l’AEIP, j’ai plus que jamais conscience du fait que cette or- En 2014, nous avons encore renforcé no- ganisation dépend grandement du travail tre coopération avec la présidence de l’UE, acharné et de qualité fourni par le person- la Commission, le Parlement européen et nel. C’est pourquoi je voudrais remercier l’AEAPP. Nous nous sommes également tous les membres du personnel pour leur attachés à bâtir une coopération plus travail. forte avec nos partenaires de la Global Pension Alliance et avec des universités. Mr. Gerard Riemen Président
Le mot du Secrétaire général L’année 2014 fut une année remplie la construction. Le projet a été lancé par Un mémorandum de coopération en- À l’occasion de la Conférence transatlan- de succès pour l’AEIP, malgré une les partenaires sociaux européens qui tre ces acteurs a été signé par différents tique de juin 2014, l’AEIP a organisé des avaient attribué à l’AEIP le rôle de coor- partenaires durant la première moitié de visites d’étude auprès de l’Autorité eu- conjoncture économique et sociale dinateur. L’objectif était d’identifier les l’année 2014. ropéenne des assurances et des pensions défavorable dans l’ensemble de différentes expériences nationales dans professionnelles (AEAPP) et du Centre hos- l’Union européenne. En dépit d’un 13 États membres couverts par le projet, En outre, l’AEIP a continué à travailler en pitalier universitaire de Francfort. Cette contexte difficile, l’AEIP est parvenue d’une part en termes de santé et de sécu- étroite coopération avec l’Agence eu- dernière visite a été rendue possible grâce à promouvoir et à défendre la rité, et d’autre part au niveau de l’identi- ropéenne pour la sécurité et la santé au à un partenariat étroit avec la caisse gestion paritaire en Europe. C’est là fication sociale des travailleurs. Le projet travail (EU-OSHA) en étant partenaire of- mutuelle d’assurance de soins de santé s’est clôturé par un rapport final et une ficiel de sa campagne de 2014-2015 intit- allemande, le Verband der Ersatzkassen e. la mission pour laquelle s’investissent conférence européenne organisée en no- ulée « Les risques psychosociaux : mieux V. (vdek). La visite était axée sur des ques- les membres de l’AEIP depuis le vembre 2014. prévenir pour mieux travailler ». C’est dans tions d’organisation et de financement premier jour de l’association. L’AEIP a également poursuivi son engage- le cadre de cette collaboration que l’AEIP a des soins de santé, mais également sur ment au sein de l’Alliance européenne sur organisé, en partenariat avec PSYA, notre la manière dont sont fournis les soins de L’AEIP continue d’analyser l’impact du la santé mentale, qu’elle a rejointe à la fin partenaire français, une table ronde sur les santé en Allemagne. Semestre européen sur les politiques de de l’année 2013. risques psychosociaux, en novembre 2014 pensions légales et professionnelles, et à Venise. Ces bons résultats obtenus en 2014, nous elle soutient l’implication croissante des La santé mentale et le bien-être au travail les devons à la confiance et à l’engage- partenaires sociaux. Concernant les re- deviennent une priorité pour la pérennité L’année 2014 a aussi été marquée par des ment de nos membres, ainsi qu’à l’éner- traites professionnelles, la révision de des systèmes de protection sociale et conférences et des séminaires profession- gie et au travail acharné du personnel la directive relative aux IRP reste une de la croissance économique dans l’en- nels fructueux. L’AEIP a organisé un collo- de l’AEIP. Nous remercions sincèrement préoccupation majeure pour nous. La col- semble des États membres de l’Union que intitulé « Protection sociale et droit de chacun d’entre vous pour votre loyauté et laboration avec la présidence de l’Union européenne. Les risques liés à la santé la concurrence » le 2 octobre 2014 à l’Uni- votre contribution au succès de l’AEIP. européenne lors du semestre italien a mentale, dont notamment l’absentéisme versité de Heidelberg. La conférence trans- débouché sur des résultats importants : et le présentéisme au travail, les coûts des atlantique conjointe AEIP-NCCMP-MEBCO l’approche commune adoptée par le Con- traitements et les prestations d’invalidité, a eu lieu le 11 juin à Francfort. Le 7 no- seil en décembre est bien plus proche de expliquent pourquoi l’AEIP s’est engagée vembre 2014, enfin, l’AEIP organisait une nos positions que la première version pro- dans le domaine de la sensibilisation et de Conférence européenne sur les investisse- visoire de la directive adoptée par la Com- l’appel à la prévention et à la promotion de ments locaux, les soins de santé complé- mission européenne. stratégies de bien-être au travail. L’Alliance mentaires et les systèmes de protection est un groupe informel mis en place pour sociale intégrés. Bruno Gabellieri Il faut également citer au rang de nos faciliter l’échange de bonnes pratiques et Secrétaire général succès le projet européen de carte d’iden- promouvoir la coopération entre les ac- tification sociale pour les travailleurs de teurs clés de la santé mentale en Europe.
6 • AE I P R a pp o r t d ’ac t i v i t é s 2 014 1 Régimes coordonnés de retraite européens Commission I La Commission I traite des questions en rapport avec les régimes coordonnés de retraite européens relevant du premier pilier de la protection sociale. Celui- ci inclut, outre les régimes publics traditionnels de sécurité sociale, les régimes légaux de retraite gérés par les partenaires sociaux et les régimes de retraite établis, sur une base paritaire, par convention collective. Ces régimes de retraite – par répartition, Dossiers importants traités dans le cadre du Semestre européen sur les par capitalisation ou mixtes – sont régis en 2014 choix politiques des gouvernements natio- par les règles européennes de coordina- naux en matière de retraites, par exemple tion de la sécurité sociale, inscrites dans Discussions sur le Semestre européen le recul de l’âge légal de pension et l’har- le règlement (UE) 883/04. La Commis- et son impact sur les politiques de monisation de l’âge de la pension pour les sion I suit de près l’évolution du système retraite dans l’UE hommes et les femmes. de coordination européen des régimes de Le Semestre européen est le cycle annuel pension légaux, et elle analyse les nou- Discussion sur les réformes nationales d’orientation et de surveillance des poli- veaux défis et les évolutions majeures des retraites tiques économiques de l’UE. Introduit en dans le domaine des pensions légales. 2010, ce cycle permet aux États membres La crise de la dette souveraine et la détério- de discuter de leurs plans budgétaires et ration des perspectives démographiques La Commission I travaille également en économiques avec leurs partenaires de ont poussé plusieurs pays européens à ré- étroite coopération avec la Commission l’UE à des moments spécifiques tout au former leur système national de pensions. II sur des questions relatives à la mobilité long de l’année. Cela permet aux États de La Commission I a discuté des réformes des citoyens, à l’adéquation et la pérenni- commenter mutuellement leurs plans, et des retraites dans le cadre du règlement té des systèmes de pensions, à l’égalité, à la Commission de leur donner des orien- européen 883/04 : les régimes AGIRC et à la discrimination fondée sur le sexe et tations politiques avant qu’ils ne prennent ARRCO en France et le système de pensions au financement général des systèmes de des décisions au niveau national. Au cours finlandais TELA, dont la réforme sera votée pensions. de l’année 2014, la Commission I de l’AEIP à l’automne 2015 pour entrer en vigueur a mené une série de débats internes sur en 2017. La Commission I a également l’impact qu’ont eu les différentes recom- mené des discussions avec la Commission mandations spécifiques par pays émises II au sujet de la nouvelle réglementation
AE I P R a pp o r t d ’ac t i v i t é s 2 014 • 7 Rencontre avec Bernardino Rencontre avec Mr Gabriel Bernardino, Les membres de la Commission I Président de l’EIOPA, Phyllis Borzi du département américain au Travail, ont affirmé la nécessité d’établir secrétaire adjoint du Travail pour les avantages du salarié en matière de une distinction entre les produits sécurité de l’administration Obama, et Francesco Briganti, Directeur de l’AEIP individuels de pension et les pensions légales relevant du premier pilier. prudentielle (FTK) pour le deuxième pilier cartographier les cadres légaux existants ans et ont abouti en août 2014. Avant aux Pays-Bas. au niveau européen et national et à exa- d’entrer en vigueur, l’accord doit toutefois miner la manière dont les titulaires de pro- être approuvé par le Parlement européen Produits individuels de retraite duits individuels de retraite sont protégés. et les gouvernements des États membres Les membres de la Commission I ont affir- de l’Union. Cette initiative vise à créer un marché mé la nécessité d’établir une distinction unique au niveau de l’UE pour les produits entre les produits individuels de pension En 2014, des représentants officiels de la individuels de retraite. En réponse à la de- et les pensions légales relevant du premier Commission européenne ont présenté à mande de conseil introduite en juillet 2012, pilier. Il importe en effet de ne pas encou- l’AEIP les impacts potentiels que ces ac- l’AEAPP a envoyé un rapport préliminaire rager la création d’un marché unique pour cords pourraient avoir sur les systèmes de à la Commission européenne en février les comptes individuels de retraite relevant retraites légaux. Ces responsables euro- 2014. Ce rapport avait pour objet de four- du premier pilier « bis », car ces régimes re- péens ont affirmé qu’ils ont déjà protégé nir une vue d’ensemble des problèmes et lèvent directement de la compétence des des services publics dans le passé (y com- des options possibles, afin de permettre à États membres et sont considérés comme pris les services relevant de la sécurité so- la Commission de détailler davantage les faisant partie du système national de sé- ciale) et qu’ils continueront de le faire. domaines que l’AEAPP doit approfondir curité sociale. dans son conseil final. Impact potentiel du TTIP et de l’AECG Après avoir reçu le rapport préliminaire de sur les systèmes de retraites légaux l’AEAPP, la Commission a envoyé en juillet 2014 une demande de conseil de suivi à Le Partenariat transatlantique de com- l’AEAPP à fournir pour le 1er février 2016. merce et d’investissement (TTIP) est un Cette demande intervient en vue d’une accord de commerce et d’investissement possible initiative de la Commission eu- négocié entre l’Union européenne et les ropéenne concernant les pensions indivi- États-Unis. duelles. Plus particulièrement, étant donné que les fournisseurs de produits individuels L’Accord économique et commercial global de retraite sont des institutions financières (AECG) est un traité international conclu différentes, soumises à une législation eu- entre l’Union européenne et le Canada. ropéenne différente, l’AEAPP est invitée à Les négociations de l’AECG ont duré cinq
8 • AE I P R a pp o r t d ’ac t i v i t é s 2 014 2 Retraites professionnelles Commission II et Groupe de travail Solvabilité La Commission II traite de toutes les questions en rapport avec les institutions paritaires de retraite professionnelle et avec la directive concernant les institutions de retraite professionnelle (IRP) qui les régit. Cette Commission est chargée d’iden- té une proposition législative instaurant pour des institutions purement financières La directive IRP est actuellement débattue tifier comment les régimes de retraite de nouvelles règles relatives aux fonds qui vendent des produits dans une logique au Parlement européen et l’AEIP continue professionnelle pourraient améliorer la de retraite professionnelle. La proposition commerciale. L’AEIP a également apporté d’en suivre les développements. prévoyance-retraite, en se focalisant plus vise à améliorer la gouvernance et la trans- une contribution sur des questions telles particulièrement sur les problèmes spé- parence en Europe, améliorer les activités que les activités transfrontalières des IRP Activités de plaidoyer de l’AEIP avec cifiques résultant de la législation euro- transfrontalières et soutenir les investis- et l’utilisation d’actes délégués par la Com- l’AEAPP péenne et des activités de l’AEAPP dans ce sements à long terme. Les membres de la mission européenne pour certains aspects Le règlement instituant une Autorité eu- domaine. Commission II de l’AEIP se sont entretenus sensibles de la directive. ropéenne des assurances et des pensions pour arriver à une position commune sur professionnelles (AEAPP) stipule qu’une Dossiers importants traités en 2014 la proposition. L’AEIP a engagé un dialogue L’AEIP a collaboré avec succès avec la de ses responsabilités principales est de fructueux tant avec des députés euro- présidence italienne de l’UE. L’AEIP se ré- contribuer à un niveau solide, efficace et Révision de la directive relative aux péens qu’avec des représentants de la jouit ainsi de constater que l’approche cohérent de réglementation et de super- activités et à la supervision des institu- présidence du Conseil de l’UE. générale adoptée par le Conseil le vision des institutions de retraite profes- tions de retraite professionnelle (IRP) 10 décembre 2014 reflète en grande par- sionnelle (IRP) et d’assurer une régulation Le 23 juillet 2014, l’AEIP a publié un do- tie la série d’amendements proposés par Au cours de l’année 2014, la Commission et une supervision appropriées des risques cument de position sur la proposition l’AEIP. Certaines difficultés restent cepen- II a poursuivi ses travaux d’examen de la liés aux activités des IRP. de directive IRP II de la Commission, dans dant à résoudre concernant les activités directive sur les IRP. Le 27 mars 2014, la lequel elle souligne que les IRP sont des transfrontalières : sachant que le champ Commission européenne a en effet adop- En avril 2011, la Commission européenne institutions sociales actives sur les mar- d’application et les relations entre le droit a demandé à l’AEAPP d’élaborer un avis chés financiers, et non pas des institutions social et le droit du travail d’une part, et les sur la révision de la directive IRP. La Com- financières, comme le présente la pro- règlements prudentiels d’autre part, conti- mission visait à introduire pour les IRP un La directive IRP est actuellement position. Elles reposent sur des accords nuent de poser de nombreux problèmes, régime prudentiel fondé sur les risques et négociés par les partenaires sociaux dans les conditions décrites dans la proposition débattue au Parlement européen le cadre des conventions collectives. Les sont peu susceptibles de favoriser l’essor atteignant « un niveau d’harmonisation tel que la législation européenne ne nécessite et l’AEIP continue d’en suivre les exigences en matière de gouvernance et des activités transfrontalières. pas d’exigences supplémentaires au ni- d’information pour les IRP ne peuvent donc développements. pas être les mêmes que celles qui prévalent veau national ».
AE I P R a pp o r t d ’ac t i v i t é s 2 014 • 9 Au cours des dernières années, l’AEIP a répondu à plusieurs consultations de l’AEAPP grâce à Bruno Gabellieri, Secrétaire Général de l’AIEP, qui a pris part aux activités du Groupe des traites professionnelles (Occupational Pen- au sein de ce régime, notamment en rivés de gré à gré éligibles, des mesures sions Stakeholder Group, OPSG). matière d’indexation. destinées à réduire le risque de crédit de parties intéressées aux retraites • L’information : les travailleurs ont le contrepartie et le risque opérationnel pour professionnelles (Occupational Directive sur l’acquisition et la droit de savoir comment la mobilité les produits dérivés de gré à gré compen- préservation des droits à pension potentielle affecterait leurs droits à la sés bilatéralement, des règles communes Pensions Stakeholder Group, complémentaire pension, et ceux qui ont quitté le régime pour les contreparties centrales et les ré- OPSG). La directive 2014/50/UE relative aux pres- (bénéficiaires différés) doivent être in- formés de la valeur de leurs droits. férentiels centraux, et des règles pour éta- blir l’interopérabilité entre les contrepar- criptions minimales visant à accroître la ties centrales. Les fonds de pension sont mobilité des travailleurs entre les États L’AEIP a suivi en permanence la procédure exempts des obligations de compensation L’AEIP entretient un dialogue de qualité membres en améliorant l’acquisition et la législative depuis la première proposition centrale, mais pas de l’échange de garan- avec l’AEAPP depuis de nombreuses an- préservation des droits à pension complé- introduite en 2005, et s’est montrée très ties ni de l’obligation de déclaration. nées. L’AEIP estime qu’il n’est pas nécessaire mentaire a été adoptée le 16 avril 2014. critique vis-à-vis de la première version de d’avoir un niveau de sécurité uniforme dans la directive. Même si certaines remarques En avril 2014, l’AEAPP, l’ABE et l’AEMF ont toute l’UE, car la sécurité de la « promesse Cette directive établit des règles visant à sont encore en cours d’examen, l’AEIP lancé une consultation conjointe sur le pro- de pension » relève principalement du droit faciliter l’exercice du droit des travailleurs considère désormais que la directive adop- jet de normes techniques de réglementa- social et du droit du travail et/ou de l’accord à la liberté de circulation entre les États tée est acceptable, étant donné que son tion (NTR) précisant le cadre du règlement conclu entre les partenaires sociaux. L’AEIP membres en réduisant les obstacles créés impact sera limité par la restriction du EMIR. L’AEIP a suivi en permanence l’évo- affirme que les IRP sont très diverses et par certaines règles relatives aux régimes champ d’application de la directive à la lution et les résultats de la consultation, qu’il n’existe pas, en conséquence, de solu- de pension complémentaire liés à une rela- mobilité transfrontalière. et elle a mené une discussion interne à ce tion unique pour l’évaluation de la sécurité tion de travail. La directive agit selon trois La directive doit être transposée dans la sujet avec ses membres. de tous les régimes. Le bilan holistique n’est axes : législation nationale des États membres ni le bon instrument ni la bonne méthode • L’acquisition : le droit à pension doit pour le mois de mai 2018. L’AEIP surveillera Financement à long terme pour comparer des IRP qui relèvent de être acquis (garanti) au plus tard après sa mise en application au niveau national. conventions collectives et de législations trois ans d’emploi. Si un âge minimum La crise financière a affecté la capacité sociales et de l’emploi différentes, ainsi que est stipulé pour l’acquisition de ce droit, du secteur financier européen à canaliser Le règlement EMIR (European Markets des diverses règles établies par les parte- il ne doit pas être supérieur à 21 ans. l’épargne vers les besoins d’investisse- Infrastructure Regulation) naires sociaux. • La préservation : les droits des travail- ment à long terme. Plusieurs études ont leurs qui quittent un régime de pen- Ce règlement vise à améliorer la transpa- montré qu’au cours de cette période, les Au cours des dernières années, l’AEIP a sion géré par l’employeur avant leur rence des produits dérivés échangés sur les fonds de pension ont été un élément stabi- répondu à plusieurs consultations de départ en retraite (« bénéficiaires dif- marchés financiers et de gré à gré (OTC). Il lisant pour les marchés financiers. En mars l’AEAPP. Le Secrétaire général de l’AEIP, férés ») doivent être préservés et trai- a introduit une obligation de déclaration 2014, soit un an après la publication du Bruno Gabellieri, a pris part aux activités tés de manière équitable par rapport pour les produits dérivés de gré à gré, une Livre vert sur le financement à long terme du Groupe des parties intéressées aux re- aux droits des travailleurs qui restent obligation de compensation pour les dé- de l’économie européenne, la Commission
10 • AE I P R a pp o r t d ’ac t i v i t é s 2 014 Ute Heinen, SOKA BAU Christian Besse, lodh Le 11 décembre 2014, l’AEIP a publié un document Fondation Lombard Odier de réflexion intitulé “Pension funds, insurance and infrastructure, a complex debate” (“Fonds de pension, assurances et infrastructures, un débat complexe”). européenne a publié une communica- Taxe sur les transactions financières nistration, leur actionnariat (investisseurs tion mettant en avant les infrastructures institutionnels et gestionnaires d’actifs), La taxe sur les transactions financières comme instrument pour favoriser la crois- leurs intermédiaires et leurs agences de (TTF), telle qu’elle a été proposée au début sance européenne. Le document avance conseil (sociétés fournissant des services à de l’année 2013 par la Commission euro- également une série d’idées pour renforcer des actionnaires, notamment des conseils péenne, inclut aussi les transactions faites la compétitivité de l’Union, et partant, di- en vote). L’AEIP a pris part à la procédure par les fonds de pension. Étant donné que minuer le niveau très élevé de chômage. Le législative et discuté des implications pos- les fonds de pension investissent sur les 11 décembre 2014, l’AEIP a publié un docu- sible de la révision pour les fonds de pen- marchés financiers, la TTF se révélerait ment de réflexion intitulé « Pension Funds, sion. donc néfaste pour l’avenir des pensions. insurance and infrastructure, a complex debate » (« Fonds de pension, assurances Conférences et événements En avril 2013, l’AEIP a publié un document et infrastructures, un débat complexe »). de position sur la TTF. Dans ce document, Dans ce document, l’AEIP affirme que les Réunions de l’OPSG à l’AEAPP l’association a demandé aux 11 États infrastructures constituent une catégorie membres participant à la procédure de Pour le second mandat du Groupe des d’actifs de valeur et une option viable pour coopération accrue dans ce domaine, parties prenantes sur les retraites profes- les investisseurs à long terme tels que les d’accorder aux institutions de retraite à sionnelles (OPSG) de l’AEAPP, le Secrétaire fonds de pension, mais que ces institu- but non lucratif soumises à la directive général de l’AEIP a été nommé membre tions à but non lucratif doivent d’abord 2003/41/CE (directive IRP) ou au règlement jusqu’à la fin de l’année 2015. Tout au long exercer leur responsabilité fiduciaire en- 883/2004/CE, l’exclusion permanente du de l’année 2014, M. Gabellieri a assisté à vers leurs membres, et qu’elles ne peuvent champ d’application de la directive. plusieurs réunions de l’OPSG, organisées à pas résoudre seules le problème des in- À l’heure actuelle, les pays participants ne Francfort, et a participé à l’élaboration et frastructures. sont pas encore parvenus à un accord final. à l’évaluation des différentes déclarations L’AEIP suit l’évolution de la situation. publiées par l’OPSG sur une série de ques- En 2014, l’AEIP a également analysé l’im- tions, notamment l’harmonisation des exi- pact des mesures de l’étude sur les garan- Directive sur les droits des actionnaires gences quantitatives des IRP. ties à long terme sur les portefeuilles de pensions, à titre de suivi de l’exercice réa- En avril 2014, la Commission européenne lisé par l’AEAPP en 2013. a présenté une proposition de révision de la directive existante sur les droits des ac- tionnaires (directive 2007/36/CE). La pro- position pointait les lacunes en matière de gouvernance d’entreprise au sein d’une série de sociétés et de leur conseil d’admi-
AE I P R a pp o r t d ’ac t i v i t é s 2 014 • 11 3 Initiatives conjointes des Commissions I et II En 2014, l’AEIP a soutenu un consortium de caisses de retraite néerlandaises, danoises et finlandaises qui mettent actuellement en œuvre un projet de système paneuropéen de suivi des retraites, baptisé TTYPE (“Track and Trace Your Pension in Europe”). Cette initiative trouve son origine dans Forum des pensions de la CE le Livre blanc sur les retraites publié en 2012 par la Commission européenne, qui L’AEIP est membre officiel du Forum des propose une initiative politique visant à pensions de la Commission européenne. Le promouvoir le développement des ser- Forum des pensions rassemble plusieurs vices de suivi des retraites, qui doivent services de la Commission européenne, à permettre aux citoyens de suivre leurs savoir la DG Emploi et affaires sociales, la droits à pension acquis dans le cadre de DG Marché intérieur, la DG Affaires écono- différents emplois. miques et la DG Santé et consommateurs. L’AEIP et bon nombre de ses membres ont En 2014, M. Francesco Briganti, directeur contribué au projet TTYPE, notamment de l’AEIP, a participé activement aux réu- Agirc Arcco (France), SOKA-BAU (Alle- nions du Forum des pensions de la CE et a magne), Pensioenfederatie (Pays-Bas) et rapporté sa position à la Commission eu- l’Association belge des institutions de pen- ropéenne et aux autres parties prenantes. sion (Belgique). Ils ont été remerciés formel- lement par le consortium TTYPE. L’AEIP continuera de soutenir ce projet Sibylle Reichert, Pensioen Federatie (Pays-Bas) aux côtés du consortium et d’autres or- Renato Guerriero, ganisations. Président de l’AIEP 2015-2017 Bernd Merz, BG BAU (Allemagne), Vice-président de l’AEIP
12 • AE I P R a pp o r t d ’ac t i v i t é s 2 014 4 Soins de santé Commission III Cette Commission a pour objectif la promotion des meilleures pratiques et la sensibilisation aux tendances actuelles dans le domaine des soins de santé et au coût croissant du secteur de la santé. Cette Commission supervise en outre toute la documentation, les documents de position et les travaux réalisés au sein de la Task Force Santé et soins. Dans le contexte du changement démo- Principales activités de la graphique et du vieillissement de la po- Commission III pulation, les thèmes abordés au sein de la Commission III sont toujours plus nom- Directive sur les soins de santé breux. Parmi ceux-ci figurent les soins de transfrontaliers longue durée, le vieillissement actif et les Les activités transfrontalières sont liées à systèmes de soins de santé abordables. la liberté des services, à la mobilité des pa- Cette Commission est également chargée tients et à la mobilité des produits. Adoptée de suivre les principaux développements en 2011 et censée être transposée dans les en rapport avec les soins de santé trans- législations nationales pour octobre 2013, frontaliers. la directive sur les soins de santé transfron- Magali Sierra, CTIP taliers nécessitait davantage d’efforts pour que le processus de transposition puisse être mené à son terme, comme l’indiquent les conclusions du 10 décembre 2013 du Conseil EPSCO. Afin d’engager le débat sur certaines ques- tions difficiles soulevées par la nouvelle lé- gislation, comme l’autorisation préalable, le remboursement et l’information aux
AE I P R a pp o r t d ’ac t i v i t é s 2 014 • 13 Bruno Gabellieri, Secrétaire Général de l’AEIP, et Francesco Briganti, Directeur de l’AEIP, à la Conférence de Venise patients, l’AEIP a organisé une réunion avec Santé mentale travail, l’AEIP a rejoint l’Alliance européenne travail, en tant que possible stratégie de le groupe de travail de la Commission III en sur la santé mentale. L’Alliance compte au- sortie de crise. Son but est de sensibiliser Comme convenu au sein du Conseil d’ad- février 2014. jourd’hui 5 membres : l’Association euro- et de stimuler l’élaboration de politiques ministration de l’AEIP, le thème de la santé péenne de santé publique, Mental Health au niveau de l’Union européenne. Tous les mentale a été abordé en 2014. Parmi les participants à la réunion figu- Europe, l’Association internationale de la partenaires reconnaissent son importance raient des membres de l’AEIP, des représen- mutualité et GGZ Nederland. et tentent de l’intégrer dans leurs propres La crise financière touche l’Europe avec de tants de l’Association Internationale de la programmes de politique générale (de graves conséquences sociales et écono- Mutualité (AIM), des partenaires sociaux L’Alliance européenne sur la santé mentale soins de santé). miques, et menace en particulier la partici- de secteurs professionnels européens, ainsi est un groupe de coopération informel qui pation à la vie active et la productivité. que d’autres parties prenantes concernées. réunit ses partenaires autour de la ques- Un événement de lancement de l’Al- tion spécifique de l’impact économique liance est prévu au cours de la seconde Le stress au travail et l’insécurité d’emploi Semestre européen de la santé mentale et du rôle qu’elle joue moitié de 2015. causée par la récession économique ont sur l’accroissement de la productivité au Depuis son lancement en 2011, le « Se- des effets néfastes directs sur la santé mestre économique », qui consiste en un mentale. cycle de coordination des politiques éco- nomiques et fiscales dans l’UE, a élargi son Des études montrent en effet que les champ d’action pour couvrir les réformes personnes confrontées à des pratiques nationales de systèmes de soins de santé. abusives au travail, au chômage, à la pau- Même si l’UE n’a que peu de compétences vreté et/ou à l’exclusion sociale courent un dans ce domaine, les soins de santé ont risque accru de développer des problèmes Parmi les autres thèmes été inclus pour la première fois dans l’exa- de santé mentale tels que la dépression. abordés au sein de la men annuel de la croissance de 2012. Cette évolution est la conséquence du poids des Les troubles de la santé mentale pro- Commission III figurent systèmes de soins de santé sur les dettes voquent une diminution de la productivité • Les systèmes intégrés d’avantages publiques. par un phénomène d’absentéisme ou de sociaux présentéisme, engendrent un risque de • Les soins de longue durée L’AEIP suit de près les principaux développe- perte d’emploi chez les personnes affec- • Les systèmes de soins de santé pérennes ments dans le cadre du Semestre européen, tées, et mettent les systèmes de protec- de manière à mieux comprendre son im- tion sociale sous pression. • Les clauses de désignation pact et à identifier les risques posés par le • La prévention processus pour les systèmes de protection Afin de sensibiliser aux conséquences des sociale (y compris les conventions collec- troubles de la santé mentale et d’encoura- tives) dans l’ensemble des États membres. ger les stratégies préventives sur le lieu de
14 • AE I P R a pp o r t d ’ac t i v i t é s 2 014 5 Régimes de congés payés Commission iv Les membres de la Commission IV sont en charge des caisses des congés payés pour les travailleurs domestiques et détachés du secteur de la construction. Les congés payés et les régimes de congés l’année 2013 et en début d’année 2014, Directive sur le détachement La directive sur les conditions d’entrée et payés sont soumis aux règles obligatoires l’AEIP a suivi de près les débats menés intragroupe et directive sur de résidence des ressortissants de pays relatives à la protection minimale au titre dans le cadre du « trilogue » sur l’exécu- le travail saisonnier tiers dans le cadre d’un transfert tempo- de la directive 96/71/CE sur le détachement tion de la directive sur le détachement de raire intragroupe (2014/66/UE) a été adop- La directive sur le travail saisonnier de travailleurs. Conformément à l’objectif travailleurs. tée le 15 mai 2014. (2014/36/UE) a été adoptée le 12 février de cette directive, la Commission IV préco- Cette directive permettra aux entreprises 2014. Elle établit des règles équitables et nise des règles qui garantissent à la fois une La nouvelle directive 2014/67/UE a été multinationales d’affecter plus facilement transparentes pour l’entrée et le séjour concurrence loyale et la protection sociale adoptée le 15 mai 2014. En juin 2016, les et plus rapidement du personnel haute- des travailleurs saisonniers qui ne sont pas des travailleurs. États membres devront avoir fait entrer ment qualifié dans des filiales situées dans des citoyens de l’UE. Elle définit également en vigueur les lois, règlements et disposi- l’UE sur une base temporaire. La directive un ensemble commun de droits dont bé- La Commission IV travaille en coopération tions administratives nécessaires pour se facilitera en outre la mobilité des travail- néficient les travailleurs saisonniers pen- avec les partenaires sociaux européens du conformer à la directive. leurs en détachement intragroupe entre dant leur séjour dans l’UE pour éviter leur secteur de la construction (la Fédération de différents États membres pendant leurs exploitation économique et sociale. Dans l’industrie européenne de la construction – En 2014, l’AEIP s’est attachée à analyser missions. La directive établit également le même temps, la directive prévoit des FIEC – et la Fédération européenne des tra- les conséquences de l’adoption de cette un ensemble commun de droits pour les mécanismes d’incitation et de protection vailleurs du bâtiment et du bois – FETBB). directive et de la jurisprudence de la Cour travailleurs en détachement intragroupe pour empêcher les séjours temporaires de de justice qui en découle. dans l’UE, de manière à éviter leur exploi- devenir permanents. Les États membres tation et la distorsion de concurrence. conserveront le droit de déterminer le Dossiers importants traités en 2014 L’AEIP a en outre mené des activités de plai- nombre d’admissions et auront la possi- doyer, en coordination avec les partenaires L’AEIP a suivi toute la procédure législative bilité de rejeter des candidatures si des Mise en œuvre de la proposition de direc- sociaux, de manière à éviter tout risque de en intervenant auprès du Parlement euro- travailleurs de l’UE sont disponibles. La di- tive sur le détachement de travailleurs dumping social. péen pour éviter tout risque de dumping rective sur le travail saisonnier établit le social. En 2012, la Commission européenne a pu- premier ensemble de règles européennes blié une proposition de directive relative à destiné principalement aux migrants peu Ces directives font désormais partie des l’exécution de la directive 96/71/CE. Cette qualifiés et concernant les séjours de trois nouveaux instruments législatifs de la po- directive revêt une importance particu- mois maximum. litique européenne commune de l’immi- lière pour la Commission IV « Régimes de gration légale. congés payés ». Dans les derniers mois de
AE I P R a pp o r t d ’ac t i v i t é s 2 014 • 15 Speakers de la conférence REAVIE 2014 à Cannes En 2014, l’AEIP a pris le relais de la coordination d’un projet européen intitulé “Vers une carte européenne d’identification sociale dans le secteur de la construction”, qui a été conclu Projet européen de carte la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Italie, avec succès. d’identification sociale dans le secteur de la construction la Lithuanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Roumanie, l’Espagne, la Suède et le Royaume-Uni. Au cours des dernières années, l’AEIP a pris part à plusieurs projets européens vi- Ensuite, le projet étudie la faisabilité de sant à associer les partenaires sociaux à l’introduction d’un tel système de carte un dialogue constructif et à un processus d’identification sociale pour les travailleurs d’échange de bonnes pratiques. de la construction au niveau européen. Grâce à ces efforts, en 2014, l’AEIP a pris le En tant que coordinateur, l’AEIP s’est relais de la coordination d’un projet euro- chargée d’une tâche importante dans la péen intitulé « Vers une carte européenne gestion du projet : celle de collecter et de d’identification sociale dans le secteur de synthétiser les informations essentielles la construction », qui a été conclu avec suc- recueillies auprès des experts nationaux cès. Le rapport final a été adopté en janvier des différents secteurs professionnels, 2015. puis de contribuer à l’élaboration d’une première version du rapport final qui a été Le projet a été lancé par les partenaires accepté par les partenaires sociaux euro- sociaux européens du secteur de la péens et la Commission européenne. construction, la Fédération de l’industrie européenne de la construction (FIEC) et la Une conférence européenne de présen- Fédération européenne des travailleurs du tation du projet s’est tenue les 17 et 18 bâtiment et du bois (FETBB), avec le sou- novembre 2014 à Bruxelles. Des acteurs tien de la Commission européenne. majeurs du secteur ont assisté à la confé- rence, parmi lesquels notamment les par- Le projet poursuit deux objectifs : tenaires sociaux nationaux et européens, des délégués des institutions paritaires et D’abord, il vise à cartographier les systèmes des représentants du Parlement européen existants de carte d’identification sociale et de la Commission européenne. (CIS) dans 13 pays européens couverts par le projet, à savoir la Belgique, le Danemark,
16 • AE I P R a pp o r t d ’ac t i v i t é s 2 014 6 Santé et sécurité au travail Commission v La Commission V sur la santé et la sécurité au travail de l’AEIP, présidée par la Fundacion Laboral espagnole, se réunit deux fois par an pour échanger points de vue et bonnes pratiques en vue de réduire la fréquence des accidents professionnels. Un environnement de travail sain et sécu- Dossiers importants traités en 2014 La campagne a pour thème un des sujets risé est un élément clé de la qualité du tra- cités le plus souvent comme prioritaires vail. Les accidents de travail sont malheu- Coopération nationale en matière de dans les stratégies des États membres en reusement fréquents dans le secteur. Tous santé et de sécurité au travail matière de santé et de sécurité au travail. les acteurs sont conscients de la nécessité Plusieurs réunions de la Commission V ont d’améliorer les conditions de travail. Les La campagne 2014-2015 de l’OSHA, « Les été consacrées à l’échange d’informations partenaires sociaux peuvent apporter une risques psychosociaux : mieux prévenir sur les réseaux nationaux réunissant des contribution considérable à la diminution pour mieux travailler », vise à aider les au- institutions publiques, des institutions des accidents de travail en créant et en gé- torités nationales, les entreprises, les orga- paritaires et d’autres acteurs actifs dans rant des fonds sociaux axés sur la santé et nisations, les directeurs, les travailleurs et le domaine de la santé et de la sécurité la sécurité. L’accent est généralement mis leurs représentants et les autres acteurs au travail au niveau national/local. Le but sur la prévention, un aspect clé de l’ap- impliqués à s’engager ensemble pour la était de mieux comprendre les objectifs proche. santé et la sécurité sur le lieu de travail. et les difficultés des membres de l’AEIP lors de l’organisation d’activités dans le La campagne est centrée sur l’objectif de domaine de la santé et de la sécurité au sensibilisation à la question du stress et travail. Depuis 2012, l’AEIP est des risques psychosociaux au travail, et elle encourage les employeurs, les directeurs, partenaire officiel des campagnes Campagne 2014-2015 de l’OSHA : les travailleurs et leurs représentants à col- « Les risques psychosociaux : mieux “Lieux de travail sains”, lancées prévenir pour mieux travailler » laborer pour gérer les risques liés au stress. et coordonnées par l’Agence Depuis 2012, l’AEIP est partenaire officiel La prochaine campagne, en 2016-2017, des campagnes « Lieux de travail sains », sera consacrée au vieillissement en bonne européenne pour la sécurité et lancées et coordonnées par l’Agence eu- santé au travail. la santé au travail (OSHA). ropéenne pour la sécurité et la santé au travail (OSHA).
AE I P R a pp o r t d ’ac t i v i t é s 2 014 • 17 7 Task Forces Le secteur de la construction Fonds territoriaux de pension financières de ces fonds pour des investis- sements locaux sur leurs territoires devrait La Task Force Construction a été mise en La Task Force Fonds territoriaux de pension en effet être envisagée dans le contexte place en 2001. Cette plateforme regroupe (TFFTP) est un groupe de travail spéciale- plus général des dispositions légales exis- les régimes européens de retraite du secteur ment dédié aux régimes de protection tantes et des politiques d’investissement de la construction. Ce secteur se distingue sociale à l’échelon territorial/régional. Elle des fonds de pension. par la mobilité élevée de ses travailleurs, la étudie l’évolution de ces initiatives en plus importante en Europe. La Task Force pleine expansion. Elle fait part des expé- Les investissements locaux à moyen et a pour objectif d’informer ses membres riences existantes en matière de protec- long terme peuvent également réduire des travaux de l’AEIP dans le domaine des tion sociale territoriale dans le domaine considérablement les risques liés à la vola- retraites professionnelles, d’échanger les des pensions complémentaires, des soins tilité des marchés financiers, notamment bonnes pratiques en matière de gestion de santé et des soins de longue durée. en associant développement des écono- des actifs et d’améliorer la sensibilisation mies locales et objectifs de pension. à la question de la retraite. Les membres Cette Task Force organise régulièrement de la Commission s’attachent également des conférences à Venise. à identifier des éléments communs sus- Métallurgie ceptibles d’améliorer et de garantir des Elle est actuellement en charge de trois retraites adéquates. Dans ce contexte, les grands dossiers : La Task Force Métallurgie a été mise en membres sont en permanence amenés à 1) le rôle des gouvernements locaux dans place en 2010. Vu le nombre important examiner l’impact de la crise financière sur la promotion de l’adhésion de leurs ci- de fonds de pension paritaires qui opèrent les régimes de protection sociale et sur les toyens aux régimes de protection so- dans ce secteur, la métallurgie revêt une stratégies d’investissement. ciale (territoriaux/locaux) ; importance capitale pour l’AEIP. Cette Task 2) les investissements locaux dans les Force vise à favoriser l’échange d’exemples Les partenaires européens du secteur de la fonds territoriaux ; de bonnes pratiques dans le domaine des construction (la Fédération de l’industrie 3) l e renforcement de la coopération avec affaires sociales, de l’emploi, de la poli- européenne de la construction – FIEC – et le Comité des régions de l’UE. tique des retraites (par ex. les questions la Fédération européenne des travailleurs en rapport avec la solvabilité, les stratégies du bâtiment et du bois – FETBB) sont Les fonds de pension visent essentielle- d’investissement, la portabilité des droits membres de cette Task Force. ment à offrir des prestations de retraite à pension, la mobilité des travailleurs) et à leurs membres. Toutefois, leurs res- dans des domaines connexes présentant sources pourraient également contribuer un intérêt pour ses membres. En 2014, la au développement des économies et des Task Force Métallurgie s’est rencontrée à infrastructures des territoires couverts deux reprises. Elle a réuni des représen- par ces fonds. L’utilisation des ressources tants des régimes de retraite sectoriels
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