Au PS/Coeur de Namur Programme 2012-2018 - Elections communales 2012 Programme du Parti socialiste pour la commune
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Au PS/Cœur de Namur Programme 2012-2018 Elections communales 2012 Programme du Parti socialiste pour la commune 1
Bienvenue au de notre engagement ! INTRODUCTION..........................................................................................................................3 A. NAMUR A L’ECOUTE DE VOS PRIORITES...........................................................................5 Au cœur de la sécurité et de la propreté.......................................................................................5 Au cœur de votre rue.....................................................................................................................7 Au cœur de la mobilité..................................................................................................................8 Au cœur du logement....................................................................................................................9 Au cœur de l’animation.................................................................................................................13 Au cœur du développement territorial...........................................................................................15 Au cœur du Confluent...................................................................................................................16 B. NAMUR QUI SE DEVELOPPE POUR VOUS..........................................................................17 Au cœur de la solidarité et du lien social......................................................................................17 Au cœur de l’interculturalité..........................................................................................................20 Au cœur de la santé......................................................................................................................22 Au cœur de l’environnement et de l’énergie.................................................................................23 Au cœur du développement économique et de l’emploi..............................................................25 C. NAMUR QUI VOUS ACCOMPAGNE AU FIL DES JOURS....................................................27 Au cœur de l’enfance....................................................................................................................27 Au cœur de la jeunesse.................................................................................................................30 Au cœur des sports.......................................................................................................................31 Au cœur de la culture....................................................................................................................32 Au cœur des loisirs et du tourisme................................................................................................35 Au cœur de la mémoire.................................................................................................................37 D. NAMUR BIEN GEREE.............................................................................................................38 Au cœur de l’éthique et de la participation...................................................................................38 Au cœur du budget.......................................................................................................................41 E. NAMUR CONNUE ET RECONNUE........................................................................................42 Namur au cœur du Monde............................................................................................................42 CONCLUSION..............................................................................................................................43 2
INTRODUCTION Nous voulons une société juste, un quotidien plus simple, une Ville de Namur fière de ses atouts et ambitieuse de ses projets, conçus avec vous, pour vous. A tous les niveaux de pouvoir où il exerce des responsabilités, le Parti socialiste veut rendre possible une vie meilleure pour tous. Une vie meilleure Namur doit être « Capitale » au cœur de chacun. Nous voulons une commune, une ville et des villages équilibrés, qui assurent toutes les fonctions attendues par la population. Une commune qui donne envie et rassure, qui procure un toit et un travail, qui facilite les déplace- ments, offre des services sportifs et culturels. Une commune qui répond au plus près des besoins et attentes de chacun. La vaste enquête que le PS a menée pour mieux vous connaître le confirme : vous aimez Namur, comme nous. Mais vous la voulez plus rassurante et plus propre, facile pour se loger et se dépla- cer, plus vivante et accueillante. Nous aussi ! Votre quotidien, notre combat Notre programme veut relever ces défis. Vous le verrez, il fourmille de propositions concrètes des- tinées à améliorer le quotidien des Namurois : des trottoirs mieux entretenus aux projets d’une Citadelle et d’un Grognon revisités, en passant par l’aménagement de nouveaux parkings. Attentif au développement économique, à la préservation des ressources naturelles comme à la réponse aux besoins sociaux les plus urgents, ce programme traduit la position d’une liste expéri- mentée tournée vers l’avenir, pleine d’imagination et de créativité, apte à gérer de manière respon- sable et rigoureuse. Une autre manière de faire de la politique Nous voulons aussi que Namur soit gérée autrement : budget responsable, administration respec- tée, démocratie valorisée et participative, communication dans la transparence. Le politique ne peut pas tout, contrairement à ce qu’il a parfois pu faire croire, et il doit tout à sa population : rendre des comptes, expliquer, gérer en bon père de famille, et surtout se relier aux autres niveaux de pouvoir. Contrairement à l’immobilisme de la majorité sortante (CDH-Ecolo-MR), nous saisirons toutes les opportunités en faisant preuve de professionnalisme, d’audace et d’ima- gination. 3
Une Ville à taille humaine En s’appuyant sur ses atouts, Namur et ses environs peuvent constituer une terre modèle de déve- loppement durable. Une ville à taille humaine, centrée sur le bien-être et les compétences de sa population. Ce développement équilibré, en phase avec son époque et qui ne laisse personne au bord du che- min, voilà la modernité voulue par le PS. Etre moderne, ce n’est pas se vouloir à la mode, c’est être profondément ancré dans sa ville, dans son village, pour en saisir toutes les nuances et offrir les meilleures réponses aux besoins indivi- duels et collectifs. La mobilité, la propreté, la sécurité, le logement, l’emploi, le développement économique, l’attrac- tivité touristique et la créativité seront au cœur de nos actions ! L’éthique, la transparence et la participation seront au cœur de notre manière de gouverner ! Voilà notre engagement pour notre Ville de demain. Pour vous, avec vous, faisons battre le cœur de Namur ! 4
A. NAMUR A L’ECOUTE DE VOS PRIORITES Au de la sécurité et de la propreté Sécurité La sécurité est le premier service que nous devons aux citoyens. C’est une préoccupation majeure des socialistes car l’insécurité touche d’abord les plus faibles et les plus fragiles d’entre nous : les enfants, les aînés, les moins nantis ; ceux que la vie a malmenés doivent pouvoir compter sur la protection assurée par la société. Concrètement, nous entendons : • Poursuivre le plan de sécurité et ses priorités : répression des vols dans les habitations, du racket sur la voie publique, des accidents de circulation impliquant les jeunes conducteurs et des incivilités ; • Renforcer la visibilité et la présence des agents de quartier ; améliorer les possibilités de contact ; • Accroître la présence policière aux abords des écoles et dans les quartiers et villages, les parcs, et en bord de Meuse et de Sambre ; • Envisager le retour de gardiens dans les parcs publics ; • Systématiser l’utilisation du commissariat mobile afin qu’il circule dans l’ensemble de nos entités ; • Multiplier les séances de sensibilisation des futurs conducteurs et des jeunes usagers de la route en partenariat avec des associations actives dans ce secteur ; • De manière spécifique, mener des campagnes de sensibilisation des cyclistes au respect des règles de conduite afin de limiter les accidents pour ces usagers faibles ; • Etendre l’expérience d’encadrement des enfants à l’arrivée et à la sortie des écoles ; • Dans le cadre du plan stratégique de sécurité et de prévention, développer quatre priorités à savoir la lutte contre les violences intrafamiliales, la délinquance, les nuisances sociales et les nuisances publiques liées à la toxicomanie ; • Intensifier la lutte et la sensibilisation contre les violences conjugales et intrafamiliales ; • Prévoir un dispositif particulier dans le cadre des relations avec l’Université pour assurer une coexistence harmonieuse des différents occupants du campus. 5
Propreté Après la sécurité, la propreté est une des clefs d’une vie en commun harmonieuse et agréable. Elle se fondera toujours, avant tout, sur le civisme de chacun mais elle doit bénéficier de l’attention des pouvoirs publics garants de cet important facteur de bien-être et d’attractivité. Concrètement, nous voulons : • Accorder une plus grande vigilance à l’entretien et au remplacement du mobilier urbain (bancs publics, potelets, signalisation…) ; • Installer des poubelles de rue à tri sélectif ; • Poursuivre et intensifier les campagnes de sensibilisation à la propreté ; • Accroître la présence sur le terrain de la cellule environnement de la police locale ; • Intensifier la lutte contre les incivilités (jets de mégots de cigarette, de chewing-gums, déjections canines, tags…) notamment par l’application effective des sanctions adminis- tratives ; • Mettre à disposition des toilettes publiques intégrées dans l’environnement urbain ; • Renforcer le nettoyage systématique des abords des bulles à verre et privilégier les bulles à verre enterrées ; • Soutenir et étoffer les équipes du service de la propreté en procédant notamment à l’ac- quisition d’équipements modernes. 6
Au de votre rue Notre enquête citoyenne réalisée récemment a encore démontré toute l’importance que chacun d’entre nous accorde à son environnement immédiat : rues, trottoirs, éclairage, filets d’eau, rigoles pas, avaloirs, bas-côtés, bitumes, etc. Le PS s’engage à : • Poursuivre l’entretien et l’amélioration de la réfection des 1.100 kilomètres de voiries com- munales et du réseau d’égouttage sur la base d’un cadastre objectif de l’état des routes et des besoins réels ; • Inscrire Namur dans un plan de déneigement efficace, volontariste et participatif qui tient compte tant des voies pénétrantes que du centre ville et des villages ; • Créer un plan de réfection des trottoirs et publier le détail des priorités en la matière ; • Faciliter la traversée des piétons, cyclistes et personnes à mobilité réduite, là où c’est pos- sible via des passages indépendants de la circulation ; • Sécuriser, créer et entretenir davantage les pistes cyclables ; • Sécuriser les passages pour piétons et en améliorer l’éclairage et installer des passages piétons sonores avec dalles tactiles pour les malvoyants ; • Intégrer les impératifs de l’utilisation de la moto dans les aménagements routiers futurs ; • Créer une cellule « travaux urgents » pour répondre rapidement et à moindre coût aux besoins de réparations urgentes (nids-de-poules, réfection localisée de trottoirs…) ; • Réaliser un plan d’aménagement du centre-ville pour les personnes à mobilité réduite ; • Accroître la signalisation des chantiers en général et en particulier par indication sonore en faveur des non et des malvoyants ; imposer des normes d’occupation du domaine public afin que les usagers faibles soient respectés lors de l’établissement des chantiers ; • Rendre la concertation systématique avec les associations représentant divers types de handicap au sein du Comité « Personnes à mobilité réduite ». 7
Au de la mobilité Aujourd’hui, les déplacements ne se calculent plus en kilomètres mais en minutes ! Dans un monde où les distances virtuelles sont abolies, les contacts physiques doivent rester praticables, particulièrement dans une ville comme la nôtre, où la qualité de vie passe, aussi, par une mobi- lité aisée. Les difficultés en termes de mobilité se sont accrues démesurément ces dernières années à Na- mur, il est nécessaire et urgent d’agir pour un développement plus harmonieux. Concrètement, nous voulons : • Faciliter les déplacements intra et extramuros, encourager l’intermodalité et fluidifier le trafic par des aménagements de la circulation ; • Soutenir et accélérer la mise en œuvre du chantier de mise à 3 bandes de circulation de l’autoroute E42 entre Fleurus et Saint-Georges sur Meuse ; • Veiller à une offre suffisante de trajets en train entre Namur et Bruxelles et les grandes villes wallonnes et défendre le maintien d’une connexion directe Thalys vers Paris ; • Elargir fortement l’offre de places de stationnements dans le centre à destination tant des habitants que des travailleurs (commerçants, enseignants, fonctionnaires…) ; • Créer de nouveaux parkings-relais sur les axes principaux à l’entrée de la Ville et renforcer le service de navettes gratuites dans tout le centre ville à partir de ceux-ci ; • Créer des dépose-minute sécurisés supplémentaires aux abords des écoles et des crèches ; • Étudier la faisabilité de mettre en piétonnier de nouvelles portions du centre ville (accès réglementé riverains, livraisons, TEC…) ; • Proposer aux citoyens un système de véhicules partagés électriques ; • Inciter les employés communaux au covoiturage par des mesures avantageuses ; • Renforcer la signalisation du centre-ville, de ses quartiers spécifiques, ses institutions et ses sites touristiques majeurs depuis l’extérieur de la Ville jusqu’au lieu concerné ; • Poursuivre et amplifier l’utilisation des « Namourettes ». 8
Au du logement Le logement est un droit, proclamé par la Constitution. Les progres- sistes savent que c’est uniquement l’action politique déterminée, au niveau de la Région et des communes, qui en fait une réalité ! Se loger est une des principales préoccupations de nos concitoyens, nous le savons. Or, se loger, s’installer à Namur, relèvera bientôt du luxe, du privilège pour personnes fortunées si la politique communale ne change pas. Ce n’est pas le récent schéma de structure qui changera la donne, bien au contraire : il empêchera la construction de logements dans certaines zones et augmentera encore la pression foncière. L’accroissement de population, notamment lié à l’allongement de l’espérance de vie et à l’arrivée de nouveaux fonctionnaires suite à la réforme de l’Etat, est une chance en soi pour le dynamisme de la ville comme pour la répartition de l’impôt sur une plus large assiette. Pour y faire face et en tirer parti, il faut une politique forte, avec le concours des autres niveaux de pouvoir, pour permettre la construction de logements privés, publics, et/ou en partenariat public-privé. Jamais sans toit ! Nous en faisons une priorité absolue et proposons entre autres de : • Créer de nouveaux logements pour accueillir particulièrement des jeunes couples, des familles monoparentales et des personnes seules. Nous souhaitons également ramener les familles dans les centres urbains ; • Créer davantage de logements en ville pour favoriser l’animation et la convivialité urbaines en encourageant la transformation des immeubles inoccupés ou abandonnés par des entreprises ou des pouvoirs publics ainsi que via l’utilisation des espaces au-dessus des commerces ; • Réquisitionner de façon «douce» les logements inoccupés en application de la loi ; • Renforcer les exigences de qualité dans la construction et dans l’isolation. Cela permettra à la fois de réduire la facture énergétique et d’assurer une harmonie architecturale ; • Motiver à l’entretien et à la rénovation des immeubles au caractère architectural remar- quable par la création d’une prime communale ; • Poursuivre la mise en place d’une mixité sociale tant dans le centre que dans les quartiers notamment via l’implication de la Régie foncière : encourager les loyers modérés et/ou l’acquisition de logements accessibles à tous (jeunes couples, aînés, personnes à mobilité réduite, familles monoparentales,…) ; 9
• Améliorer l’information des citoyens, des promoteurs et des entrepreneurs en créant une maison du logement et de l’habitat en partenariat avec la Wallonie : le service rassem- blera toute l’information de première ligne pour accueillir et renseigner toute personne intéressée par le logement et l’habitat (vente, rénovation, transformation, déménagement, achat, location, construction, démonstration de techniques ou de matériaux innovants…) et l’orienter vers les services spécialisés ; • Lutter contre le phénomène inacceptable des « marchands de sommeil » et les domicilia- tions fictives ; • Veiller au respect de la législation en termes de permis de location et contrôler la salubrité des logements ; • Faire respecter strictement la loi sur la domiciliation via le contrôle des agents de quartier ; • Dynamiser la plateforme des acteurs du logement et optimaliser le partenariat entre l’agence immobilière sociale (AIS), la Régie foncière communale et le Fonds du logement pour les familles nombreuses ; • Mener des actions liées directement au bien-être et à la sécurité des citoyens comme par exemple une action de vente à prix coûtant de détecteurs de monoxyde de carbone. Le logement public Le logement social est une des grandes fiertés du Parti socialiste. Le PS est à l’origine de cette politique et la soutient depuis des décennies. Un toit pour tous, ce n’est pas un slogan, ce sont des actes. Les initiatives doivent se multiplier pour garantir l’accès à un logement de qualité pour tous. Face au défi démographique, le besoin de logements va s’accroître encore. Via l’ancrage commu- nal (qui permet la subsidiation des projets) et via ses relais régionaux, la Ville de Namur doit obtenir des budgets pour abriter les fonctions attendues de la régionalisation. La réforme de l’Etat et les nouveaux habitants qu’elle pourrait amener à Namur en raison de son statut de Capitale d’une Région qui s’affirme sont des arguments supplémentaires pour obtenir le soutien de la Wallonie. 10
C’est pourquoi, en matière de logement social, la priorité sera de : • Négocier avec le Gouvernement wallon, dans le cadre des prochains plans de financement du logement social, une hausse proportionnelle pour Namur en relation avec sa fonction de capitale administrative, afin de ne pas accroître encore la pression foncière ; • Garantir une cohabitation harmonieuse dans les quartiers de logements sociaux en : renforçant les dispositifs de prévention, les opérations de sensibilisation, de par- ticipation (éducateurs de rue) ainsi que la présence d’agents de quartiers et de gardiens de la paix ; privilégiant la construction de logements de gabarit modeste et en connexion avec les transports en commun ; encourageant la vente de maisons par les sociétés de logements sociaux ; organisant des espaces de dialogue entre les locataires sociaux et entre ces der- niers et les propriétaires ; • Veiller à renforcer l’efficacité énergétique des logements publics en améliorant notamment leur isolation ; • Poursuivre l’expérience de gestion de logements de transit ; • Renforcer le rôle et les missions de l’agence immobilière sociale (AIS) pour offrir un loge- ment au public le plus large possible ; • Soutenir les actions de sensibilisation à la diversité et aux relations intergénérationnelles au sein des sociétés de logement public et des agences immobilières sociales. Le logement pour les personnes en situation de handicap • Recourir systématiquement à l’avis et aux suggestions d’ASBL comme Gamah (accessibilité des personnes à mo- bilité réduite) pour toute demande de permis de bâtir ; • Sensibiliser les promoteurs à l’aménagement de logements adaptés et adaptables ; • Créer dans les logements sociaux davantage de rez-de- chaussée à destination des personnes à mobilité réduite. 11
Le logement pour les plus jeunes • Créer des « logements Tremplin » communaux à destination des jeunes ménages : concrètement, le principe se traduit par la restitution d’une partie des loyers sous forme de ris- tourne quand le locataire acquiert ou fait construire un bien dans la commune ; • Travailler à un label de qualité et de sécurité pour les kots étudiants. Le logement pour les aînés • Soutenir le maintien à domicile via la mise en place de services ou d’actions en phase avec la Plateforme régionale « Bien vivre chez soi » (www.bienvivrechezsoi.be) ; • Accélérer la mise aux normes et la construction des maisons de repos ; • Moderniser les institutions d’accueil et d’hébergement des aînés pour en faire de véri- tables lieux de vie intégrés dans la vie de la Cité ; • Diversifier les solutions d’accueil des aînés : court séjour, accueil de jour et accueil spéci- fique pour les personnes atteintes de pathologies graves comme la maladie d’Alzheimer… ; • En partenariat avec le CPAS, augmenter le nombre de résidences-services sociales ; • Encourager une politique de mixité générationnelle des logements. 12
Au de l’animation Les Namurois savent que leur ville vit, bouge et cultive une animation multiple et de qualité, visant de nombreux publics dans le respect de chacun. La force de cet équilibre, cher aux Namurois, doit être cultivée et préservée dans une logique d’enrichissement d’une offre digne d’une Ville-Capitale, soucieuse de ses habitants, de ses visiteurs et de son image. Concrètement, pour cela, nous proposons de : • Veiller à la pérennité de manifestations anciennes ou reconnues (fêtes de village, Namur en mai …) : miser sur la qualité et l’inscription durable dans le calendrier festif, folklorique et culturel de Namur ; • Exploiter davantage les espaces plein air, les parcs et espaces verts pendant la période estivale ; • Favoriser une vie culturelle nocturne en déclinant notamment des « nocturnes au musée », ou des « nuits blanches urbaines et artistiques » ; • Envisager en concertation avec les TEC l’augmentation des navettes bus ou taxis de nuit reliant le centre et la périphérie lors des grandes manifestations (Fêtes de Wallonie, Namur en Mai, etc) ; • Encourager une extension du partenariat TEC-Taxis existant pour permettre à chacun de regagner son domicile en toute sécurité à n’importe quel moment de la nuit à prix démo- cratique ; • Animer les bords de Meuse et de Sambre : Faire des bords de Meuse et de Sambre les quais du Prome- neur (aménagement, Horeca, bancs, longues vues, expositions végétales, parasols urbains …). Installer une plage le temps d’un été ; • Poursuivre le fleurissement des quartiers et villages dans le cadre des conventions de gestion partici- pative des coins fleuris, passées avec les citoyens et en partenariat avec les associations d’animation urbaine existantes pour le placement de jardinières ; 13
• Envisager, avec les associations de commerçants, une ouver- ture dominicale ou nocturne des commerces lors d’initiatives particulières localisées (braderies, apéros commerçants, dés- tockage, etc.) • Développer un marché hebdomadaire de produits locaux en soirée au centre ville ; • Encourager l’organisation d’animations dans les quartiers en renforçant le prêt de matériel à tout le réseau associatif namu- rois ; • Réinstaurer les subventions aux Comités des fêtes locaux afin de préserver les spécificités de nos entités ; • Encourager la création d’un réseau Wifi communal accessible à tous gratuitement dans la ville ; • Créer un kiosque dans le parc Reine Astrid de Jambes en collaboration avec le conserva- toire de musique. 14
Au du développement territorial La gestion durable et dynamique de l’espace constitue un des grands défis de ce siècle. A Namur, le développement urbain doit concilier un impératif d’attractivité avec le maintien d’une qualité de vie incompa- rable offrant les avantages de la ville à la campagne. C’est pour les Namurois un capital précieux qu’il convient de gérer avec parcimonie, intelligence et ambition. Pour cela, concrètement, nous entendons : • Préserver des liens forts entre les cœurs de villages situés à la périphérie et les centres urbains ; • Poursuivre le travail entamé depuis la fusion des communes, unanimement reconnue comme une réussite et à l’inverse de ce que prévoit le Schéma de structure, permettre le développement harmonieux et réfléchi de tous les anciens cœurs de villages plutôt que de quelques uns ; • Permettre à nos enfants qui ont grandi dans nos villages de s’y installer durablement et éviter leur exode vers des communes limitrophes en raison de la pression foncière ; • Accompagner davantage les projets de développement urbain pour améliorer leur intégra- tion dans le tissu local ; • Considérer chaque quartier à sa juste valeur. Il ne doit pas y avoir de quartier ni de village de « seconde zone ». • Accentuer les actions de requalification des quartiers populaires notamment du quartier Rogier, qui pourrait accueillir une infrastructure multifonctions (parking, marché couvert, logement) ; • Poursuivre l’implantation administrative régionale en respectant les équilibres garants de la qualité de la vie namuroise ; • Réduire les délais de délivrance des permis d’urbanisme afin de permettre aux deman- deurs d’organiser au mieux les différents aspects de la mise en œuvre de leur projet ; • Assurer une traçabilité en ligne de l’état d’avancement des demandes de permis ; • Permettre l’accès aux données urbanistiques via un portail internet à destination tant des professionnels que des citoyens ; • Stopper l’installation sauvage de panneaux publicitaires sur les façades des immeubles, ce qui constitue une pollution visuelle, principalement sur les axes importants de la ville ; • Refuser des projets d’infrastructures qui défigureraient la Ville comme par exemple la sup- pression du passage à niveau de l’avenue Materne à Jambes par la création d’un pont ; • Réaménager le square Léopold et recréer le lien entre Namur et Bomel par la couverture des voies de chemin fer. 15
Au du Confluent Namur est une ville d’eau et d’histoire. Ces atouts doivent être exploités davantage. Le site remarquable du confluent mérite enfin une approche intégrée, novatrice, respectueuse tant des habitants que des visiteurs. Les Na- murois doivent se réapproprier cet espace pour qu’il devienne un véri- table lieu de vie et d’échanges. Une approche qui tienne compte dans un espace restreint d’un lieu symbolique (le Confluent), d’un lieu historique (la Citadelle), d’un lieu institutionnel (le Parlement), d’un lieu de vie (Quartier d’Hars- camp), d’un patrimoine architectural (la Halle Al Chair) et d’un lieu culturel (la Maison de la culture). Le PS veut pour la Citadelle • Créer un moyen de communication direct entre la Citadelle et la Ville, au départ de la Place Maurice Servais, par exemple ; • Poursuivre les travaux d’entretien et de restauration des murailles ; élaborer un plan d’ac- tion pour leur rénovation avec les partenaires, notamment la Province et la Région ; • Rénover le stade des jeux et ses gradins et aménager un lieu de création et d’exposi- tion permanent consacré à l’artisanat entre autres, en collaboration avec l’Académie des Beaux-Arts et le Centre culturel régional ; • Réserver et dynamiser l’Esplanade comme lieu d’accueil de grandes manifestations popu- laires et festives ; • Aménager le Fort d’Orange en « maison de l’innovation », vitrine des hautes compétences et de l’expertise déployées par les entreprises phares, l’Université, de la recherche et des projets remarquables issus de l’espace de co-working ; • Restaurer le Théâtre de Verdure et réaliser sa couverture ; • Aménager des espaces de pique-nique sur le site de la Citadelle. Le PS veut pour le Grognon • Repenser complètement l’agencement du Grognon afin de libérer un maximum d’espace vers le fleuve, en recadrant la circulation et en portant une attention particulière au stationnement ; • Créer un espace de restauration-lieu de rencontre organisé entre les citoyens, les milieux associatifs et les élus ; • Construire une passerelle cyclo-piétonne au-dessus de la Meuse à partir du site du Grognon ; • Permettre aux promeneurs comme aux touristes d’accéder par des liaisons sécurisées du Grognon vers les berges de Meuse, comme du Grognon vers la citadelle. 16
B. NAMUR QUI SE DEVELOPPE POUR VOUS Au de la solidarité et du lien social La solidarité, c’est la marque de fabrique du Parti socialiste. Et nous voyons aujourd’hui que c’est aussi la condition indispensable de tout projet de société durable qui assure à tous une juste place et pose les bases d’un avenir où les enfants peuvent espérer vivre mieux que leurs parents. Ce projet, responsable et durable, basé sur la cohésion sociale, il commence à se construire sur le terrain, au niveau de nos communes, par des actions très concrètes qui changent la vie des gens. Nous voulons : • Créer une maison de la presse et des associations ouverte à tous, mettant à disposition des locaux de réunion et centralisant l’ensemble des informations utiles pour le tissu asso- ciatif namurois ; • Amplifier les actions de médiation : logement, familiale, interculturelle, quartiers et suren- dettement ; • Renforcer le soutien aux associations d’aide aux plus démunis entre autres au Resto du cœur ; soutenir le Relais social urbain dans son rôle de coordinateur des acteurs de terrain afin de prodiguer un éventail de services au public ; • Dans le cadre du Plan de Cohésion sociale, activer davantage le réseau de partenaires et permettre de favoriser et promouvoir la lutte contre toutes les formes de pauvreté ; • Renforcer les actions citoyennes qui encouragent les liens de solidarité intergénérationnels et intercommunautaires, en relayant les initiatives et en les soutenant notamment financiè- rement via le Plan de Cohésion sociale ; • Renforcer les effectifs de travailleurs sociaux et améliorer la répartition de la charge de travail ; • Assurer une formation continue à l’équipe de professionnels en place ; • Améliorer les synergies entre la ville, le CPAS et les autres acteurs actuels et développer les synergies avec les acteurs de formation tels que l’Institut Provincial de Formation ou l’IFAPME ; • Mettre en place des mécanismes de lutte contre la fraude sociale. 17
Priorité à l’insertion professionnelle • Poursuivre l’insertion professionnelle des bénéficiaires du revenu d’intégration sociale grâce à la diversité des partenaires publics, associatifs et privés ; • Poursuivre, via le Centre public d’action sociale (CPAS), des partenariats avec les entre- prises de formation par le travail et les entreprises d’économie sociale (horeca, rénovation des bâtiments, réparation de vélos, mécano, soudures,…) ; • Encourager les migrants à suivre des formations et acquérir une expérience profession- nelle via notamment les contrats article 60 et article 61 du CPAS qui permettent d’engager un bénéficiaire du revenu d’intégration sociale pour une durée déterminée. L’économie sociale et la remise au travail • Favoriser le recours à des entreprises d’économie sociale pour effectuer divers travaux non-couverts par des titres-services et développer des emplois durables dans les services de proximité comme les gardes d’enfants, les taxis sociaux, etc. L’extension et le renforcement du rôle du Conseil Consultatif du Social • Elargir le conseil consultatif du social au champ de la santé ; • Relancer la dynamique « Multicité » en coordonnant et en soutenant les associations locales ainsi qu’en créant un salon annuel du tissu associatif ; • Accroître les subsides aux associations à vocation sociale. Et pour les personnes en situation de handicap • Mettre en œuvre la charte Handicity, maintenir une attention transversale (travaux, accès aux infrastructures,…) en faveur des personnes handicapées afin de leur assurer une com- plète citoyenneté ; • Garantir l’accessibilité des bâtiments publics communaux sur base d’un cadastre précis ; • Maintenir un niveau de recrutement supérieur aux normes, de personnes souffrant d’un handicap au sein du personnel communal ; • Elaborer un plan d’action communal transversal pour améliorer le quotidien des personnes handicapées dont le suivi sera inscrit dans un rapport annuel et intégrer la notion de poli- tique des personnes handicapées dans les décisions prises par le pouvoir communal ; • Encourager les initiatives en faveur des enfants atteints de troubles sensoriels dans l’en- seignement ; • Former du personnel enseignant communal à l’accueil d’enfants en situation de handicap. 18
Et pour les aînés • Faire de Namur une « ville amie des aînés », concept initié par la Wallonie ; • Encadrer et soutenir le volontariat des aînés ; • Promouvoir le service de repas à domicile du CPAS et procéder à une évaluation pour veiller à la qualité des repas livrés ; • Renforcer le rôle du Conseil Consultatif des Aînés (en matière de mobilité, de solidarité entre les générations, de santé et bien-être, de maltraitance et d’environnement) ; • Soutenir le maintien à domicile via la mise en place de service ou d’actions en phase avec la Plateforme régionale « Bien vivre chez soi » (www.bienvivrechezsoi.be) ; • Renforcer la cellule administrative spécifiquement consacrée aux démarches des seniors ; • Encourager les expériences pilotes d’accueil familial en partenariat avec la Province ; • Soutenir les espaces publics numériques (EPN) et les formations via une approche inter- générationnelle, notamment en informatique et nouvelles technologies ; • Soutenir les associations actives pour la promotion de l’intergénérationnel ; • Renforcer les aides à domicile et le suivi en maisons de repos des personnes atteintes de démences mentales (Alzheimer) en collaboration avec les familles et les associations actives dans le secteur. 19
Au de l’interculturalité Notre projet socialiste « pour une Ville interculturelle « a pour but de conjuguer le respect des singularités avec une adhésion collective à des modes de vie communs car la diversité est une richesse qui renforce la cohésion sociale. Nous voulons une Ville interculturelle fondée sur la solidarité, le dialogue, le développement durable et l’égalité des droits. Elle réclame une participation active, créative et critique des résidents. Nous voulons : • Réunir tous les acteurs concernés et concevoir avec eux une stratégie ; définir un « Plan de diversité » (conjoint Ville-CPAS) pour promouvoir l’ouverture à la diversité et l’intégration ; • Ajuster davantage le Plan de Cohésion Sociale (PCS) et le Plan Local d’Intégration (PLI) pour susciter une cohésion sociale forte ; • Créer un « Point de signalement local » recueillant les plaintes pour discriminations ; • Renforcer la sensibilisation au droit de vote des personnes étrangères ; • Etablir des liens avec le Centre Régional d’Intégration, les établissements d’enseignement et le tissu associatif pour renforcer l’offre de formation pour les migrants et plus particuliè- rement faciliter l’apprentissage du français ; • Informer les primo-arrivants de plus de 18 ans sur le processus de validation officielle de leurs compétences, et, en partenariat avec des opérateurs de terrain et le Centre Régional d’Intégration, assurer une formation sur les différentes filières d’emploi, les droits et obli- gations et orienter vers les services facilitant la recherche d’emploi ; • Créer un « parcours d’accueil communal » en partenariat avec le Centre régional d’inté- gration afin de faciliter l’intégration en faisant découvrir aux primo-arrivants la langue, les institutions, leurs devoirs et droits, les lois et les règlements ; • Renforcer l’apprentissage du français pour favoriser l’intégration ; • Recourir à l’interprétariat social dans les démarches administratives. 20
Les CPAS sont le passage obligé des primo-arrivants et sont donc cruciaux dans l’intégra- tion socioprofessionnelle. Les CPAS doivent : • Recourir à la médiation interculturelle pour dépasser les difficultés de communication ; • Assurer une formation au dialogue interculturel entre autres pour le personnel afin d’éviter les incompréhensions ; • Développer des services sociaux d’accompagnement « ad hoc » ; • Intégrer des approches spécifiques au sein des « Maisons de repos » ou des services d’ «Aide à la Vie Quotidienne » et « Soins à domicile » pour les personnes âgées d’origine étrangère ; • Déployer des politiques de réseau avec les autres opérateurs de terrain. 21
Au de la santé La Santé, c’est plus que l’absence de maladie, c’est surtout un état de bien-être physique, mental et social. Elle constitue un des droits fonda- mentaux de tout être humain. C’est aussi un indicateur permettant de mesurer les progrès réalisés en matière de lutte contre la pauvreté et les discriminations. Afin de faire de Namur une ville qui place l’amélioration de la santé de ses habitants comme une priorité, le PS propose de : • Soutenir le développement de maisons médicales ou d’Asso- ciations de Santé Intégrée et favoriser ainsi l’accessibilité aux soins ; • Développer le réseau de partenaires de la « Carte Santé » qui permet aux plus faibles d’accéder plus facilement aux soins ; • Renforcer le soutien aux associations actives dans le domaine de la lutte contre le sida et les assuétudes et mener des ac- tions ponctuelles en la matière ; • Promouvoir les attitudes saines telles qu’une alimentation équilibrée et la pratique d’une activité physique ; • Porter une attention accrue au confort des chambres d’hôpital et des maisons de repos et de soin, et à la qualité des repas ; • Créer un conseil local de la santé mentale rassemblant les acteurs de terrains et les élus locaux ; • Poursuivre le partenariat avec le cercle coronarien pour la revalidation cardiaque ; • Accentuer le partenariat avec la Province dans la lutte contre les pollutions intérieures (détection de la cause d’allergies ou de la présence de radon dans les habitations, en col- laboration avec les services d’analyse des milieux intérieurs) ; • Créer une cellule de prise en charge en collaboration avec le centre de prévention du suicide. • Délivrer une information claire sur le fonctionnement du secteur santé notamment vers les personnes d’origine étrangère • Epauler les opérateurs en santé mentale afin d’accompagner psychologiquement les per- sonnes d’origine étrangère 22
Au de l’environnement et de l’énergie Le développement doit, aujourd’hui, se concevoir de manière durable pour répondre au défi climatique. Le Parti socialiste entend saisir cette nécessité comme une source d’opportunités, notamment en termes économiques et de création d’emploi. La dimension de préservation de l’environnement, des ressources naturelles et du climat s’inscrit donc pleinement dans le projet de société que nous entendons mettre en œuvre au niveau local. Concrètement, nous voulons : L’environnement • Actualiser le plan communal de développement de la nature (PCDN) ; • Appliquer le principe de précaution en matière d’implantations d’antennes GSM ; • Introduire des clauses environnementales dans les cahiers de charges de fournitures et de services ; • Poursuivre le partenariat avec l’entreprise d’économie sociale « la Ressourcerie » reprenant sur demande les encombrants chez les particuliers en vue de les trier et de les recycler ; • Renforcer le soutien au compostage par la vente, aux citoyens, de composteurs à prix préférentiel ; • Poursuivre des activités de sensibilisation à l’environnement notamment auprès des en- fants avec l’aide des enseignants ; • Soutenir et promouvoir le développement de l’apiculture et de la biodiversité dans le cadre du Plan Maya et créer un label « Miel de Namur » ; • Etudier la possibilité de mettre en place des unités de cogénération dans certaines infras- tructures communales, notamment les piscines ; • Envisager le recours à des systèmes alternatifs à l’utilisation du chlore dans nos piscines ; • Renforcer la taxation des nuisances sur la base du principe «pollueur-payeur». 23
L’énergie • Recourir progressivement aux carburants alternatifs pour la flotte des véhicules communaux et y intégrer des véhicules à énergie propre (électrique) ; • Recourir aux énergies alternatives lors du renouvellement des instal- lations de chauffage et de climatisation dans les bâtiments commu- naux et dans le cas de constructions nouvelles ou de rénovations ; • Finaliser les audits énergétiques des bâtiments communaux. Les espaces verts • Assurer l’entretien des espaces verts communaux et développer de nouveaux parcs pu- blics ; • Encourager la création de jardins partagés et solidaires favorisant l’insertion sociale et professionnelle par la production de produits locaux ; • Garantir la biodiversité dans les parcs, espaces verts et dans les cimetières notamment en maintenant l’utilisation de désherbants et d’engrais naturels ; • Réaliser, dans le cadre du contrat de rivière, des pro- menades pédagogiques et mener des opérations de nettoyage des cours d’eau ; • Poursuivre la participation à la Journée de l’Arbre. 24
Au du développement économique et de l’emploi L’économie L’engagement du PS à Namur, c’est d’abord de proposer des solutions locales contre la crise et de participer à la réinvention d’un modèle de prospérité qui profite à tous les Namurois, assure la transition vers une économie sans carbone et fait face au coût social de la mondialisation financière. Développer une stratégie locale d’envergure qui permet de renforcer notre économie en créant des emplois durables, c’est l’horizon économique du PS à Namur. C’est pourquoi nous proposons de : • Développer une structure commerciale solide aux enseignes variées dans un paysage urbain propice aux achats tout en préservant le tissu commercial existant ; • Concevoir un projet structurant avec l’Université de Namur liant le numérique et les nou- veaux modes de vie urbains susceptibles de développer de nouvelles applications en lien avec l’activité économique locale (ex : éclairage intelligent, développement de l’e-com- merce) et inscrire Namur dans le réseau européen des villes numériques ; • Créer un label pour récompenser les activités les plus innovantes ; • Développer un grand parc technologique à Bouge autour de la santé en associant le po- tentiel d’innovation de l’université et des hôpitaux namurois, ainsi que le secteur mutuel- liste, voire de grands noms du secteur ; • Renforcer la simplification administrative pour l’accueil des entreprises ; • Développer « Namur expo » en combinant des surfaces d’exposition, des salles de congrès de moyenne dimension et des bureaux pour entreprises, assorti d’un parking supplémentaire ; • Etendre le zoning de Naninne pour rencontrer la demande économique et commerciale le long de la Nationale 4 ; • Développer les relations avec Bruxelles et Luxembourg afin d’envisager des projets pi- lotes communs, en s’appuyant sur le réseau des villes avec lesquelles Namur entretient des contacts ; 25
• Soutenir le développement économique du site Acinapolis à Jambes ; • Poursuivre le développement du parc d’affaires de Lives-sur-Meuse en favorisant l’occu- pation des locaux de bureaux ; • Réétudier les projets d’implantation des centres commerciaux en centre-ville (projet « Côté Verre »)ou dans la proche périphérie (projet « Mikado ») en objectivant les différents critères. L’emploi L’augmentation du volume d’emploi à Namur et donc la création de nouvelles activités est l’objectif majeur de l’équipe du PS. Même si les mesures de résorption du chômage dépendent du régional et du fédéral, nous voulons que la Ville s’inscrive de façon active dans les projets visant à réduire le chômage et développer des initiatives locales pour stimuler l’emploi nouveau. • Pousser à la création d’emplois dans l’économie sociale et les PME namuroises, en par- ticulier en favorisant le développement de la filière « verte» et en soutenant le secteur du tourisme et de l’Horeca ; • Augmenter le nombre d’entreprises avec le soutien du Bureau économique de la Province (accompagnement des investisseurs, infrastructures d’accueil…) ; • Développer une politique d’innovation et de formation en collaboration avec, entre autres, les Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix ; • Valoriser notre potentiel patrimonial, touristique, culturel et social ; • Travailler sur l’attractivité de la Ville pour attirer les créateurs, faire appel aux talents, trouver un moteur de développe- ment aux effets démulti- plicateurs 26
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