Baromètre des pharmaciens - Jusqu'où ira la pharmacie ? Sondage réalisé pour - OCP
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Baromètre des pharmaciens Jusqu’où ira la pharmacie ? Sondage réalisé pour avec et
Méthodologie Recueil Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 7 et 8 février 2018. Enquête réalisée auprès d’un échantillon de pharmaciens titulaires d’officine interrogés par Internet du 7 au 16 février 2018. Echantillon Echantillon de 982 Français, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Echantillon de 400 pharmaciens titulaires d’officine
Précisions sur les marges d’erreur Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé. Si le pourcentage observé est de … Taille de l’Echantillon 5% ou 95% 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 40% ou 60% 50% 200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1 400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0 500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5 600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1 800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5 900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3 1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1 2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2 3000 0,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8 Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1 000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5%. Le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].
Principaux enseignements LE PHARMACIEN PRESCRIPTEUR ? LES FRANÇAIS DISENT OUI ! Notre baromètre des pharmaciens Odoxa pour OCP avec Le Quotidien du pharmacien et EBRA s’intéresse pour cette vague aux nouvelles missions actuelles et possibles du pharmacien. Les principaux enseignements de cette étude : 1. 56% des Français estiment anormal le passage obligé chez le médecin pour renouveler l’ordonnance d’un traitement de longue durée 2. Français et pharmaciens sont favorables à un élargissement du rôle du pharmacien et adhèrent largement à la prescription pharmaceutique et aux bilans de médications proposés en pharmacie 3. .. Mais expriment en revanche un profond désaccord sur la vente de médicaments à l’unité 4. Le pharmacien apparaît comme un interlocuteur santé incontournable. Les Français sollicitent directement leur pharmacien avant de voir leur médecin et souhaitent faciliter l’échange avec lui
L’œil de l’expert Hubert Olivier, Président d’OCP (1/2) Les résultats de notre baromètre viennent conforter une conviction forte d’OCP : le pharmacien doit absolument pouvoir jouer un plus grand rôle dans la prise en charge de la santé et du suivi des patients. Si nous en sommes convaincus depuis des années, je suis particulièrement satisfait de voir que cette conviction est aujourd’hui largement, voire unanimement partagée à la fois par les Français (71% le pensent aussi) et surtout par les pharmaciens (96% le pensent) que le baromètre interroge régulièrement « en miroir ». Cette demande massive d’un rôle accru du pharmacien se retrouve d’ailleurs logiquement au quotidien dans les pratiques actuelles et surtout dans celles souhaitées pour l’avenir : ainsi, d’ores et déjà 6 Français sur 10 nous révèlent dans l’enquête qu’ils demandent déjà bien souvent conseil à leur pharmacien avant même d’aller voir leur médecin ensuite, pour l’avenir, 7 Français sur 10 et plus de 8 pharmaciens sur 10 seraient même favorables à ce que les pharmaciens puissent prescrire certains médicaments habituellement soumis à prescription médicale comme la codéine et certains antibiotiques. D’ailleurs, allant plus loin encore que les pharmaciens qui, eux, ne le demandent pas, les Français seraient même très demandeurs (56%) que les pharmaciens puissent renouveler leurs ordonnances d’ALD sans avoir à passer par une nouvelle consultation chez le médecin… Mais surtout, au-delà de ces questions sur la prescription de certains médicaments, les Français comme les pharmaciens sont convaincus du rôle clé de conseil en santé que devrait jouer le pharmacien à l’avenir. Ainsi, les bilans partagés de médication que peuvent désormais proposer les pharmaciens aux patients de plus de 65 ans atteints d’affection de longue durée et aux patients polymédiqués de plus de 85 ans, sont unanimement salués comme une très bonne chose à la fois par les pharmaciens eux-mêmes (90%) et par les trois-quarts des Français.
L’œil de l’expert Hubert Olivier, Président d’OCP (2/2) Il faut dire que le manque est flagrant : l’enquête révèle ainsi que les deux-tiers des Français et plus des trois-quarts des pharmaciens font le diagnostic que les discussions entre le patient et son médecin sur les traitements suivis en cas d’ALD ou de pathologies chroniques sont extrêmement rares, voire totalement inexistantes. Logiquement dès lors, et c’est sans doute ce que nous trouvons le plus intéressant dans l’enquête, les Français comme les pharmaciens sont intéressés par le développement d’applications mobiles (du point de vue du patient) et de plateformes digitales (du point de vue du pharmacien) pour permettre un lien direct entre patients et pharmaciens. Ces outils permettant les échanges d’informations « en ligne » – carnet de santé digital, établissement d’un plan de posologie, ou encore échanges de conseils de santé personnalisés – sont plébiscités par les uns comme par les autres : 63% des Français et 71% des pharmaciens se déclarent intéressés. Ces chiffres soulignant la force de la demande d’un tel service sont évidemment très spectaculaires, mais ils ne constituent pas, selon moi, une surprise. Bien au contraire, ils viennent confirmer ce que nous anticipions depuis un certain temps déjà, et qui nous a amenés à créer Link, une plateforme digitale complète et sécurisée au service du pharmacien, déjà utilisée par plus de 6 4OO officines. Par ailleurs, dès le printemps, OCP proposera une application mobile pour les patients, avec différentes fonctionnalités. Conçue par des professionnels du métier, cette appli sera totalement conforme aux exigences sur les données de santé et des données personnelles (RGPD). Nous ne sommes qu’au début d’un long processus qui verra, j’en suis convaincu, les pharmaciens prendre à l’avenir une dimension bien plus importante – et même centrale – dans la manière d’interagir et de suivre les patients dans notre pays. OCP entend bien être présent à leurs côtés pour les accompagner dans cette mutation profonde et passionnante de leur métier et de leurs missions. HUBERT OLIVIER, PRESIDENT D’OCP
Synthèse détaillée (1/4) 1. 56% DES FRANÇAIS ESTIMENT ANORMAL LE PASSAGE OBLIGÉ CHEZ LE MÉDECIN POUR RENOUVELER L’ORDONNANCE D’UN TRAITEMENT DE LONGUE DURÉE Actuellement, lorsqu’il doit renouveler l’ordonnance d’un traitement de longue durée, le patient doit le plus souvent prendre rendez-vous, retourner voir son médecin et payer une consultation. Rien de choquant à cela pour les pharmaciens : 73% d’entre eux trouvent ce passage obligé chez le médecin plutôt normal. En revanche, les Français (parmi lesquels 41% sont concernés par des renouvellements d’ordonnance réguliers en raison d’une maladie chronique, affection longue durée, ou de la prise d’un traitement hormonal) sont à l’inverse, 56% à estimer que ce fonctionnement est anormal. Mais ce sujet crée des clivages notables au sein des Français : • Les 65 ans et plus sont la seule tranche d’âge à trouver majoritairement ce fonctionnement normal. Les autres, essentiellement des actifs, estiment au contraire (entre 55% et 64%) que ce passage obligé chez le médecin est anormal. • Les CSP- sont 63% à estimer ce fonctionnement actuel anormal : c’est 7 pts de plus que la moyenne des Français et 9 pts de plus que les CSP+. • Les personnes souffrant d’une maladie chronique ou affection longue durée sont une courte majorité de 52% à trouver ce fonctionnement normal, tandis que les personnes prenant régulièrement un traitement hormonal substitutif (un tiers des femmes prend ce type de traitement) sont 56% à juger cela plutôt anormal. Les seniors parlent du sujet « en connaissance de cause » car ils sont proportionnellement les plus touchés par les maladies chroniques/affections de longue durée et sont donc plus concernés que la moyenne des Français par le suivi et le renouvellement de leur traitement. Cette tranche d’âge, évidemment surtout composée d’inactifs, ne perçoit pas nécessairement la contrainte qu’une telle obligation de voir régulièrement son médecin implique pour les personnes en activité. Quant aux CSP- (ouvriers et employés), s’ils sont plus critiques à l’égard de ce fonctionnement que la moyenne des Français et que les catégories plus aisées, cela peut être dû, au-delà de la question de la disponibilité, au fait de devoir payer une consultation pour renouveler son ordonnance. Par ailleurs, si cela peut paraître nécessaire de voir son médecin régulièrement dans le cadre du suivi d’une maladie (chronique ou affection de longue durée), la justification de cette démarche peut apparaître plus discutable par exemple pour les femmes qui souhaitent renouveler leur contraceptif hormonal habituel.
Synthèse détaillée (2/4) Si les Français se révèlent plutôt critiques à l’égard du fonctionnement actuel, c’est aussi parce que nombre d’entre eux se sont déjà retrouvés sans médicaments faute d’avoir pu renouveler leur ordonnance : une situation problématique déjà vécue par un tiers des Français (34%). Les 18-24 ans et les personnes les plus concernées par le renouvellement d’ordonnance (souffrant d’ALD/maladie chronique OU prenant un traitement hormonal régulier) sont même près d’une sur deux à s’être déjà retrouvées dans cette situation problématique. Il y a donc bien une difficulté vécue par certains Français à renouveler leur ordonnance. Dès lors, l’utilisation d’outils digitaux serait-elle utile pour faciliter cette démarche ? C’est un « oui » massif pour les Français. 84% d’entre eux estiment que les outils digitaux seraient utiles pour faciliter le renouvellement d’ordonnance, parmi eux 37% jugent même ces outils « très utiles ». La démarche pourrait être facilitée par l’envoi de l’ordonnance par le médecin via email ou application, évitant ainsi d’avoir à prendre rendez-vous et se déplacer. Il pourrait aussi s’agir de l’envoi d’un rappel avant la date limite de l’ordonnance. 2. FRANÇAIS ET PHARMACIENS SONT FAVORABLES À UN ÉLARGISSEMENT DU RÔLE DU PHARMACIEN ET ADHÈRENT LARGEMENT À LA PRESCRIPTION PHARMACEUTIQUE ET AUX BILANS DE MÉDICATIONS PROPOSÉS EN PHARMACIE Au-delà du développement d’outils digitaux qui pourraient sans doute faciliter la vie des patients sur certains aspects, les Français attendent surtout que les pharmaciens soient autorisés à s’occuper encore davantage du patient et notamment pour certaines prescriptions. Plus précisément, nous avons demandé aux Français si, selon eux, les pharmaciens devraient jouer un plus grand rôle dans la prise en charge de la santé et du suivi des patients. La réponse est claire : 71% des Français pensent que ces professionnels de la santé devraient jouer un rôle plus grand. Les jeunes (77% des 18-24 ans) et les personnes souffrant de maladies chroniques ou affections de longue durée (76%) le pensent plus encore. Du côté des pharmaciens, développer leurs missions apparaît comme une évidence et l’envie ne manque pas. Les pharmaciens sont en effet unanimes : 96% d’entre eux estiment qu’ils devraient en effet jouer un rôle plus grand dans la prise en charge de la santé et le suivi des patients, 62% en sont même tout à fait convaincus. Comment élargir le rôle du pharmacien ? Nous avons interrogé les Français et les pharmaciens pour sonder leur opinion sur 3 types de nouveaux services que pourraient proposer les pharmaciens : prescrire davantage de médicaments, proposer des bilans de médication et enfin proposer la vente de médicaments à l’unité.
Synthèse détaillée (3/4) Autoriser les pharmaciens à prescrire davantage de médicaments : Français et pharmaciens y sont largement favorables La prescription pharmaceutique fait un carton plein. L’idée d’autoriser les pharmaciens à prescrire certains médicaments habituellement soumis à une prescription médicale comme la codéine, les antibiotiques contre l’infection urinaire ou certains anti-inflammatoires remporte à la fois l’adhésion des Français (70%) et notamment des jeunes (78% des 18-24 ans contre 57% des 65 ans et plus) mais aussi celle des pharmaciens eux-mêmes qui ne sont pas moins de 87% à souhaiter pouvoir élargir leurs possibilités de prescription, un sur deux s’y déclare même très favorable. Bilans de médications proposés par les pharmaciens : 75% des Français et 90% des pharmaciens estiment que c’est une bonne idée Etabli traditionnellement par le médecin, le bilan de médication doit permettre de faire le point sur le traitement suivi en abordant notamment la question des interactions entre différents médicaments, leur efficacité ou encore leur bonne observance. Il concerne les patients qui suivent un traitement de longue durée. Pourtant utiles, ces bilans de médication sont rares. Les Français soumis à un traitement régulier affirment n’aborder que « rarement » (50%) voire « jamais » (15%) ce sujet avec leur médecin. Les pharmaciens, plus pessimistes encore sur le suivi des traitements délivrés, sont près de 80% à affirmer que les patients abordent rarement ces questions avec leur médecin. Partant de ce constat, Français (75%) et pharmaciens (90%) estiment que la mise en place toute récente des bilans de médication en pharmacie est une bonne idée. Preuve de l’enthousiasme de la profession, un pharmacien sur deux le propose déjà ou le fera prochainement, 38% hésitent et seulement 12% ne comptent pas proposer de bilans de médication 3. PHARMACIENS ET FRANÇAIS EXPRIMENT EN REVANCHE UN PROFOND DÉSACCORD SUR LA VENTE DE MÉDICAMENTS À L’UNITÉ Nous avons demandé aux Français et aux pharmaciens s’ils seraient favorables à ce qu’un système de vente de médicaments à l’unité (comme cela existe aux Etats-Unis, Canada, Pays-Bas ou encore Royaume-Uni) soit mis en place par les pharmacies en France. Le pharmacien délivrerait ainsi aux patients le nombre précis de comprimés prescrits.
Synthèse détaillée (4/4) Les deux populations sont à ce sujet, pour une fois, à front renversé : alors que les Français seraient 85% à y être favorables – estimant que cela leur ferait faire des économies ainsi qu’à la sécurité sociale – les pharmaciens seraient, eux, une proportion inverse de 83% à s’y montrer opposés. Mais c’est bien compréhensible car 9 pharmaciens sur 10 pensent que cela leur coûterait à la fois beaucoup de temps et, donc, leur ferait perdre de l’argent… 4. LE PHARMACIEN APPARAÎT COMME UN INTERLOCUTEUR SANTÉ INCONTOURNABLE. LES FRANÇAIS SOLLICITENT DIRECTEMENT LEUR PHARMACIEN AVANT DE VOIR LEUR MÉDECIN ET SOUHAITENT FACILITER L’ÉCHANGE AVEC LUI Si certains jugent anormal de devoir passer en consultation chez le médecin pour renouveler une ordonnance, et que de nombreux Français se montrent favorables au fait d’accorder plus de missions au pharmacien, c’est peut-être aussi parce que la relation entre patient et pharmacien a évolué. Passer voir son pharmacien plutôt que voir son médecin est aujourd’hui une pratique courante pour près de 6 Français sur 10 qui affirment qu’il leur arrive de demander conseil à un pharmacien avant d’aller voir un médecin lorsqu’ils sont malades. Cette pratique est encore plus répandue chez les jeunes (68% des 18-24 ans affirment que cela leur arrive, vs 50% des 65 ans et plus) et chez les femmes (65%, vs 53% des hommes). Non seulement les Français sont nombreux à se tourner d’abord vers leur pharmacien lorsqu’ils sont malades, mais ils souhaitent voir cette relation avec leur pharmacien se développer et se moderniser : 63% des Français (75% des 18-24 ans) seraient intéressés par une application mobile qui permettrait d’être en lien avec leur pharmacien ; un intérêt pour ce type d’outils de communication que partagent 71% des pharmaciens. Ce type d’outil pourrait ainsi permettre de partager son carnet de santé digital, avoir la possibilité d’envoyer des ordonnances à distance ou encore d’accéder à un agenda des prises de médicaments et à des conseils de santé personnalisés… Céline Bracq, Directrice Générale Adeline Leblond-Maro, Chargée d’études
Français atteints d’une maladie chronique/ALD ou prenant un traitement hormonal régulier Vous-même… Français Vous êtes atteint par une maladie chronique 29% 71% ou une affection longue durée (ALD) Au moins un oui : Vous prenez régulièrement un traitement 41% hormonal substitutif (contraception, 20% 80% ménopause, problème de thyroïde…) Oui Non
Le renouvellement d'ordonnance
L’obligation de voir un médecin pour renouveler l’ordonnance d’un traitement de longue durée Actuellement, le patient, lorsqu’il doit renouveler l’ordonnance d’un traitement de longue durée, doit prendre RDV, retourner voir son médecin et payer une consultation. Estimez-vous que c’est plutôt normal ou plutôt pas normal ? Français Pharmaciens Plutôt Plutôt normal pas 44% normal 27% Plutôt 65 ans et plus : 57% pas normal Ayant une ALD ou 56% maladie chronique : 52% Plutôt normal 73% 18-24 ans : 64% / CSP- : 63% Prenant un traitement hormonal : 56%
Se retrouver sans médicaments faute de temps pour renouveler une ordonnance Vous arrive-t-il de vous retrouver sans médicaments en n’ayant pas eu le temps de faire renouveler votre ordonnance ? Français (NSP) 1% Oui 34% Non 65% 18-24 ans : 46% Ayant une ALD/maladie chronique : 46% Prenant un traitement hormonal : 49%
Utilité de proposer des outils digitaux facilitant le renouvellement d’ordonnance Jugeriez-vous très utile, plutôt utile, plutôt inutile ou tout à fait inutile que soient proposés des outils digitaux qui faciliteraient le renouvellement de l’ordonnance grâce à son envoi par email ou appli par votre médecin, ou pour recevoir un rappel avant la date limite de l’ordonnance ? Français ST inutile : 16% ST utile : 84% 18-24 ans : 88% / 65 ans et + : 73% Ayant une ALD/maladie chronique : 81% Tout à fait Prenant un traitement hormonal : 85% inutile 5% Plutôt inutile 11% Très utile 37% Plutôt utile 47%
L’élargissement du rôle du pharmacien
Elargir le rôle des pharmaciens dans la prise en charge de la santé et du suivi des patients Selon vous, les pharmaciens devraient-ils jouer un plus grand rôle dans la prise en charge de la santé et du suivi des patients ? Français Pharmaciens ST Non : 29% ST Oui : 71% ST Non : 4% ST Oui : 96% 77% des 18-24 ans vs 65% des 65 ans et + 99% des moins de 45 ans 76% de ceux ayant une ALD/maladie chronique Non, pas Non, pas du tout du tout Non, 1% Oui, tout à 5% plutôt pas fait 3% 17% Non, Oui, tout à plutôt pas fait 24% 62% Oui, plutôt 34% Oui, plutôt 54%
Autoriser les pharmaciens à prescrire certains médicaments habituellement soumis à prescription médicale Etes-vous favorable à ce que les pharmaciens soient autorisés à (vous) prescrire certains médicaments habituellement soumis à une prescription médicale comme les médicaments à la codéine, les antibiotiques adaptés à l’infection urinaire ou certains anti-inflammatoires ? Français Pharmaciens ST Opposé : 29% ST Favorable : 70% ST Opposé : 13% ST Favorable : 87% 18-24 ans : 78% 65 ans et + : 57% Très Très opposé (NSP) Plutôt opposé 2% 1% opposé 5% Très favorable 11% Plutôt 24% Très opposé favorabl 24% Plutôt e favorabl 49% Plutôt e favorable 38% 46%
Fréquence de discussion entre patient et médecin sur les traitements suivis Aux Français atteints de maladies chroniques/affections de longue durée, ou prenant régulièrement un traitement : A propos de vos traitements en cours (interactions entre différents médicaments, bons horaires pour les prendre, efficacité…), diriez-vous que c’est un sujet que vous abordez avec votre médecin… Aux Pharmaciens : Diriez-vous que les patients atteints d’une affection longue durée ou de pathologies chroniques abordent la question de leur traitement en cours (interactions entre différents médicaments, bons horaires pour les prendre, efficacité…) avec leur médecin Français atteints de maladies chroniques/ALD Pharmaciens ou prenant un traitement hormonal Jamais Souvent Souvent 9% Jamais 35% 14% 15% 47% des 65 ans et+ Rarement Raremen 50% t 77%
Des bilans partagés de médication pratiqués par les pharmaciens Les pharmaciens peuvent désormais proposer aux patients atteints d’affection de longue durée et de pathologies chroniques des bilans partagés de médication, c’est-à-dire des entretiens autour du traitement suivi. Trouvez-vous que c’est plutôt une bonne idée ou une mauvaise idée ? Français Pharmaciens Une (NSP) Une mauvaise 1% mauvaise idée idée 10% 24% Une bonne idée 75% Une 86% des 18-24 ans bonne vs 68% des 65 ans et plus idée 90%
Situation des pharmaciens sur le bilan partagé de médication Dans votre officine… Pharmaciens Vous proposez déjà des bilans de médication 10% Vous allez proposer des bilans de médication 40% Vous allez peut-être proposer des bilans de médication 38% Vous ne proposerez pas de bilans de médication 12%
Mise en place d’un système de vente de médicaments à l’unité dans les pharmacies en France Certains pays comme les États-Unis, le Canada, les Pays-Bas ou encore le Royaume-Uni ont mis en place un système de vente de médicaments à l’unité dans les pharmacies, c’est-à-dire que le pharmacien ne délivre aux patients que le nombre précis de comprimés prescrits. Seriez-vous très favorable, plutôt favorable, plutôt opposé ou très opposé à ce que ce système de vente à l’unité soit mis en place par les pharmacies en France… Français Pharmaciens ST Opposé : 15% ST Favorable : 85% ST Opposé : 83% ST Favorable : 17% Très Très opposé favorabl 4% e Plutôt 4% opposé Plutôt 11% favorabl Très e Très opposé 13% favorable 48% 49% Plutôt Plutôt favorable opposé 36% 35%
Perceptions sur la vente de médicaments à l’unité en France Selon vous la vente de médicaments à l’unité dans les pharmacies en France… Français Pharmaciens Permettrait de lutter efficacement contre le gaspillage de médicaments 88% 12% 42% 57% 1% Ferait faire d'importantes économies à l'assurance 17% 85% 15% 82% 1% maladie Ferait faire d'importantes économies aux patients 71% 28% 1% 9% 89% 2% Prendrait du temps aux pharmaciens 59% 40% 1% 98% 2% Poserait un problème de traçabilité des médicaments (numéro de lot, date de péremption…) 49% 50% 1% 87% 1% 12% Serait coûteuse pour les pharmaciens 27% 72% 1% 93% 6% 1% Oui Non (NSP) Oui Non (NSP)
Le pharmacien : nouvel interlocuteur privilégié des patients
Demander conseil à un pharmacien avant de voir un médecin Vous-même, lorsque vous êtes malade, vous arrive-t-il de demander conseil à un pharmacien avant d’aller voir un médecin ? Français ST Non : 40% ST Oui : 59% 68% des 18-24 ans vs 50% des 65 ans et + 65% des femmes vs 53% des hommes (NSP) 1% Oui, très Non, jamais souvent 13% 16% Non, rarement 27% Oui, de temps en temps 43%
Intérêt d’une application mobile pour communiquer entre patient et pharmacien Aux Français : Seriez-vous intéressé par une application mobile qui vous permettrait d’être en lien avec votre pharmacien (carnet de santé digital, envoi d’ordonnances à distance, agenda des prises de médicaments, conseils de santé personnalisés…) ? Aux pharmaciens : Seriez-vous intéressé par une plateforme digitale qui vous permettrait d’être en lien avec vos patients (obtenir leur carnet de santé digital, recevoir leurs ordonnances, établir un plan de posologie et leur envoyer des conseils de santé personnalisés) ? Français Pharmaciens ST Non : 37% ST Oui : 63% ST Non : 29% ST Oui : 71% Non, pas 18-24 ans : 75% Moins de 45 ans : 81% du tout Non, pas Oui, très intéressé du tout Oui, très intéressé 10% intéressé intéressé 19% 7% 22% Non, Non, plutôt pas plutôt pas intéressé intéressé 22% 27% Oui, plutôt intéressé Oui, plutôt 44% intéressé 49%
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