Baromètre des pharmaciens - Jusqu'où ira la pharmacie ? Sondage réalisé pour - OCP

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Baromètre des pharmaciens
                       Jusqu’où ira la pharmacie ?

Sondage réalisé pour            avec       et
Méthodologie

Recueil
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français interrogés par Internet les 7
et 8 février 2018.
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de pharmaciens titulaires d’officine
interrogés par Internet du 7 au 16 février 2018.

Echantillon
Echantillon de 982 Français, représentatif de la population française âgée de 18 ans
et plus.
La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie
d’agglomération.

Echantillon de 400 pharmaciens titulaires d’officine
Précisions sur les marges d’erreur
Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur
signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur
observée. La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.
                                                     Si le pourcentage observé est de …
 Taille de l’Echantillon    5% ou 95%   10% ou 90%      20% ou 80%        30% ou 70%       40% ou 60%            50%

          200                 3,1          4,2              5,7              6,5               6,9               7,1
          400                 2,2          3,0              4,0              4,6               4,9               5,0
          500                 1,9          2,7              3,6              4,1               4,4               4,5
          600                 1,8          2,4              3,3              3,7               4,0               4,1
          800                 1,5          2,5              2,8              3,2               3,5               3,5
          900                 1,4          2,0              2,6              3,0               3,2               3,3
         1 000                1,4          1,8              2,5              2,8               3,0               3,1
         2 000                1,0          1,3              1,8              2,1               2,2               2,2
         3000                 0,8          1,1              1,4              1,6               1,8               1,8
 Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1 000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marge d’erreur est
 égale à 2,5%. Le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].
Principaux enseignements

LE PHARMACIEN PRESCRIPTEUR ? LES FRANÇAIS DISENT OUI !
Notre baromètre des pharmaciens Odoxa pour OCP avec Le Quotidien du pharmacien et EBRA
s’intéresse pour cette vague aux nouvelles missions actuelles et possibles du pharmacien.

Les principaux enseignements de cette étude :

1. 56% des Français estiment anormal le passage obligé chez le médecin pour renouveler
   l’ordonnance d’un traitement de longue durée
2. Français et pharmaciens sont favorables à un élargissement du rôle du pharmacien et adhèrent
   largement à la prescription pharmaceutique et aux bilans de médications proposés en
   pharmacie
3. .. Mais expriment en revanche un profond désaccord sur la vente de médicaments à l’unité
4. Le pharmacien apparaît comme un interlocuteur santé incontournable. Les Français sollicitent
   directement leur pharmacien avant de voir leur médecin et souhaitent faciliter l’échange avec lui
L’œil de l’expert
                               Hubert Olivier, Président d’OCP (1/2)

Les résultats de notre baromètre viennent conforter une conviction forte d’OCP : le pharmacien doit absolument pouvoir
jouer un plus grand rôle dans la prise en charge de la santé et du suivi des patients.
Si nous en sommes convaincus depuis des années, je suis particulièrement satisfait de voir que cette conviction est
aujourd’hui largement, voire unanimement partagée à la fois par les Français (71% le pensent aussi) et surtout par les
pharmaciens (96% le pensent) que le baromètre interroge régulièrement « en miroir ».
Cette demande massive d’un rôle accru du pharmacien se retrouve d’ailleurs logiquement au quotidien dans les
pratiques actuelles et surtout dans celles souhaitées pour l’avenir :
ainsi, d’ores et déjà 6 Français sur 10 nous révèlent dans l’enquête qu’ils demandent déjà bien souvent conseil à leur
pharmacien avant même d’aller voir leur médecin
ensuite, pour l’avenir, 7 Français sur 10 et plus de 8 pharmaciens sur 10 seraient même favorables à ce que les
pharmaciens puissent prescrire certains médicaments habituellement soumis à prescription médicale comme la
codéine et certains antibiotiques.
D’ailleurs, allant plus loin encore que les pharmaciens qui, eux, ne le demandent pas, les Français seraient même très
demandeurs (56%) que les pharmaciens puissent renouveler leurs ordonnances d’ALD sans avoir à passer par une
nouvelle consultation chez le médecin…
Mais surtout, au-delà de ces questions sur la prescription de certains médicaments, les Français comme les
pharmaciens sont convaincus du rôle clé de conseil en santé que devrait jouer le pharmacien à l’avenir.
Ainsi, les bilans partagés de médication que peuvent désormais proposer les pharmaciens aux patients de plus de 65
ans atteints d’affection de longue durée et aux patients polymédiqués de plus de 85 ans, sont unanimement salués
comme une très bonne chose à la fois par les pharmaciens eux-mêmes (90%) et par les trois-quarts des Français.
L’œil de l’expert
                                 Hubert Olivier, Président d’OCP (2/2)

Il faut dire que le manque est flagrant : l’enquête révèle ainsi que les deux-tiers des Français et plus des trois-quarts des
pharmaciens font le diagnostic que les discussions entre le patient et son médecin sur les traitements suivis en cas
d’ALD ou de pathologies chroniques sont extrêmement rares, voire totalement inexistantes.
Logiquement dès lors, et c’est sans doute ce que nous trouvons le plus intéressant dans l’enquête, les Français comme
les pharmaciens sont intéressés par le développement d’applications mobiles (du point de vue du patient) et de
plateformes digitales (du point de vue du pharmacien) pour permettre un lien direct entre patients et pharmaciens.
Ces outils permettant les échanges d’informations « en ligne » – carnet de santé digital, établissement d’un plan de
posologie, ou encore échanges de conseils de santé personnalisés – sont plébiscités par les uns comme par les autres :
63% des Français et 71% des pharmaciens se déclarent intéressés.
 Ces chiffres soulignant la force de la demande d’un tel service sont évidemment très spectaculaires, mais ils ne
constituent pas, selon moi, une surprise. Bien au contraire, ils viennent confirmer ce que nous anticipions depuis un
certain temps déjà, et qui nous a amenés à créer Link, une plateforme digitale complète et sécurisée au service du
pharmacien, déjà utilisée par plus de 6 4OO officines. Par ailleurs, dès le printemps, OCP proposera une application
mobile pour les patients, avec différentes fonctionnalités. Conçue par des professionnels du métier, cette appli sera
totalement conforme aux exigences sur les données de santé et des données personnelles (RGPD).

Nous ne sommes qu’au début d’un long processus qui verra, j’en suis convaincu, les pharmaciens prendre à l’avenir une
dimension bien plus importante – et même centrale – dans la manière d’interagir et de suivre les patients dans notre
pays. OCP entend bien être présent à leurs côtés pour les accompagner dans cette mutation profonde et passionnante
de leur métier et de leurs missions.
                                                                                HUBERT OLIVIER, PRESIDENT D’OCP
Synthèse détaillée (1/4)

1. 56% DES FRANÇAIS ESTIMENT ANORMAL LE PASSAGE OBLIGÉ CHEZ LE MÉDECIN POUR RENOUVELER L’ORDONNANCE
D’UN TRAITEMENT DE LONGUE DURÉE

Actuellement, lorsqu’il doit renouveler l’ordonnance d’un traitement de longue durée, le patient doit le plus souvent prendre rendez-vous,
retourner voir son médecin et payer une consultation. Rien de choquant à cela pour les pharmaciens : 73% d’entre eux trouvent ce passage
obligé chez le médecin plutôt normal. En revanche, les Français (parmi lesquels 41% sont concernés par des renouvellements d’ordonnance
réguliers en raison d’une maladie chronique, affection longue durée, ou de la prise d’un traitement hormonal) sont à l’inverse, 56% à estimer
que ce fonctionnement est anormal.

Mais ce sujet crée des clivages notables au sein des Français :
•   Les 65 ans et plus sont la seule tranche d’âge à trouver majoritairement ce fonctionnement normal. Les autres, essentiellement des actifs,
    estiment au contraire (entre 55% et 64%) que ce passage obligé chez le médecin est anormal.
•   Les CSP- sont 63% à estimer ce fonctionnement actuel anormal : c’est 7 pts de plus que la moyenne des Français et 9 pts de plus que les
    CSP+.
•   Les personnes souffrant d’une maladie chronique ou affection longue durée sont une courte majorité de 52% à trouver ce fonctionnement
    normal, tandis que les personnes prenant régulièrement un traitement hormonal substitutif (un tiers des femmes prend ce type de
    traitement) sont 56% à juger cela plutôt anormal.

Les seniors parlent du sujet « en connaissance de cause » car ils sont proportionnellement les plus touchés par les maladies
chroniques/affections de longue durée et sont donc plus concernés que la moyenne des Français par le suivi et le renouvellement de leur
traitement. Cette tranche d’âge, évidemment surtout composée d’inactifs, ne perçoit pas nécessairement la contrainte qu’une telle obligation
de voir régulièrement son médecin implique pour les personnes en activité. Quant aux CSP- (ouvriers et employés), s’ils sont plus critiques à
l’égard de ce fonctionnement que la moyenne des Français et que les catégories plus aisées, cela peut être dû, au-delà de la question de la
disponibilité, au fait de devoir payer une consultation pour renouveler son ordonnance. Par ailleurs, si cela peut paraître nécessaire de voir son
médecin régulièrement dans le cadre du suivi d’une maladie (chronique ou affection de longue durée), la justification de cette démarche peut
apparaître plus discutable par exemple pour les femmes qui souhaitent renouveler leur contraceptif hormonal habituel.
Synthèse détaillée (2/4)

Si les Français se révèlent plutôt critiques à l’égard du fonctionnement actuel, c’est aussi parce que nombre d’entre eux se sont déjà retrouvés
sans médicaments faute d’avoir pu renouveler leur ordonnance : une situation problématique déjà vécue par un tiers des Français (34%). Les
18-24 ans et les personnes les plus concernées par le renouvellement d’ordonnance (souffrant d’ALD/maladie chronique OU prenant un
traitement hormonal régulier) sont même près d’une sur deux à s’être déjà retrouvées dans cette situation problématique.

Il y a donc bien une difficulté vécue par certains Français à renouveler leur ordonnance. Dès lors, l’utilisation d’outils digitaux serait-elle utile
pour faciliter cette démarche ? C’est un « oui » massif pour les Français. 84% d’entre eux estiment que les outils digitaux seraient utiles pour
faciliter le renouvellement d’ordonnance, parmi eux 37% jugent même ces outils « très utiles ». La démarche pourrait être facilitée par l’envoi
de l’ordonnance par le médecin via email ou application, évitant ainsi d’avoir à prendre rendez-vous et se déplacer. Il pourrait aussi s’agir de
l’envoi d’un rappel avant la date limite de l’ordonnance.

2. FRANÇAIS ET PHARMACIENS SONT FAVORABLES À UN ÉLARGISSEMENT DU RÔLE DU PHARMACIEN ET ADHÈRENT
LARGEMENT À LA PRESCRIPTION PHARMACEUTIQUE ET AUX BILANS DE MÉDICATIONS PROPOSÉS EN PHARMACIE
Au-delà du développement d’outils digitaux qui pourraient sans doute faciliter la vie des patients sur certains aspects, les Français attendent
surtout que les pharmaciens soient autorisés à s’occuper encore davantage du patient et notamment pour certaines prescriptions.
Plus précisément, nous avons demandé aux Français si, selon eux, les pharmaciens devraient jouer un plus grand rôle dans la prise en charge de
la santé et du suivi des patients. La réponse est claire : 71% des Français pensent que ces professionnels de la santé devraient jouer un rôle plus
grand. Les jeunes (77% des 18-24 ans) et les personnes souffrant de maladies chroniques ou affections de longue durée (76%) le pensent plus
encore.
Du côté des pharmaciens, développer leurs missions apparaît comme une évidence et l’envie ne manque pas. Les pharmaciens sont en effet
unanimes : 96% d’entre eux estiment qu’ils devraient en effet jouer un rôle plus grand dans la prise en charge de la santé et le suivi des patients,
62% en sont même tout à fait convaincus.
Comment élargir le rôle du pharmacien ? Nous avons interrogé les Français et les pharmaciens pour sonder leur opinion sur 3 types de
nouveaux services que pourraient proposer les pharmaciens : prescrire davantage de médicaments, proposer des bilans de médication et enfin
proposer la vente de médicaments à l’unité.
Synthèse détaillée (3/4)

 Autoriser les pharmaciens à prescrire davantage de médicaments : Français et pharmaciens y sont largement favorables
La prescription pharmaceutique fait un carton plein. L’idée d’autoriser les pharmaciens à prescrire certains médicaments habituellement soumis
à une prescription médicale comme la codéine, les antibiotiques contre l’infection urinaire ou certains anti-inflammatoires remporte à la fois
l’adhésion des Français (70%) et notamment des jeunes (78% des 18-24 ans contre 57% des 65 ans et plus) mais aussi celle des pharmaciens
eux-mêmes qui ne sont pas moins de 87% à souhaiter pouvoir élargir leurs possibilités de prescription, un sur deux s’y déclare même très
favorable.

 Bilans de médications proposés par les pharmaciens : 75% des Français et 90% des pharmaciens estiment que c’est une bonne idée
Etabli traditionnellement par le médecin, le bilan de médication doit permettre de faire le point sur le traitement suivi en abordant notamment
la question des interactions entre différents médicaments, leur efficacité ou encore leur bonne observance. Il concerne les patients qui suivent
un traitement de longue durée.
Pourtant utiles, ces bilans de médication sont rares. Les Français soumis à un traitement régulier affirment n’aborder que « rarement » (50%)
voire « jamais » (15%) ce sujet avec leur médecin. Les pharmaciens, plus pessimistes encore sur le suivi des traitements délivrés, sont près de
80% à affirmer que les patients abordent rarement ces questions avec leur médecin.
Partant de ce constat, Français (75%) et pharmaciens (90%) estiment que la mise en place toute récente des bilans de médication en pharmacie
est une bonne idée.
Preuve de l’enthousiasme de la profession, un pharmacien sur deux le propose déjà ou le fera prochainement, 38% hésitent et seulement 12%
ne comptent pas proposer de bilans de médication

3. PHARMACIENS ET FRANÇAIS EXPRIMENT EN REVANCHE UN PROFOND DÉSACCORD SUR LA VENTE DE MÉDICAMENTS
À L’UNITÉ
Nous avons demandé aux Français et aux pharmaciens s’ils seraient favorables à ce qu’un système de vente de médicaments à l’unité (comme
cela existe aux Etats-Unis, Canada, Pays-Bas ou encore Royaume-Uni) soit mis en place par les pharmacies en France. Le pharmacien délivrerait
ainsi aux patients le nombre précis de comprimés prescrits.
Synthèse détaillée (4/4)

Les deux populations sont à ce sujet, pour une fois, à front renversé : alors que les Français seraient 85% à y être favorables – estimant que cela
leur ferait faire des économies ainsi qu’à la sécurité sociale – les pharmaciens seraient, eux, une proportion inverse de 83% à s’y montrer
opposés. Mais c’est bien compréhensible car 9 pharmaciens sur 10 pensent que cela leur coûterait à la fois beaucoup de temps et, donc, leur
ferait perdre de l’argent…

4. LE PHARMACIEN APPARAÎT COMME UN INTERLOCUTEUR SANTÉ INCONTOURNABLE. LES FRANÇAIS SOLLICITENT
DIRECTEMENT LEUR PHARMACIEN AVANT DE VOIR LEUR MÉDECIN ET SOUHAITENT FACILITER L’ÉCHANGE AVEC LUI

Si certains jugent anormal de devoir passer en consultation chez le médecin pour renouveler une ordonnance, et que de nombreux Français se
montrent favorables au fait d’accorder plus de missions au pharmacien, c’est peut-être aussi parce que la relation entre patient et pharmacien a
évolué.
Passer voir son pharmacien plutôt que voir son médecin est aujourd’hui une pratique courante pour près de 6 Français sur 10 qui affirment qu’il
leur arrive de demander conseil à un pharmacien avant d’aller voir un médecin lorsqu’ils sont malades. Cette pratique est encore plus répandue
chez les jeunes (68% des 18-24 ans affirment que cela leur arrive, vs 50% des 65 ans et plus) et chez les femmes (65%, vs 53% des hommes).

Non seulement les Français sont nombreux à se tourner d’abord vers leur pharmacien lorsqu’ils sont malades, mais ils souhaitent voir cette
relation avec leur pharmacien se développer et se moderniser : 63% des Français (75% des 18-24 ans) seraient intéressés par une application
mobile qui permettrait d’être en lien avec leur pharmacien ; un intérêt pour ce type d’outils de communication que partagent 71% des
pharmaciens. Ce type d’outil pourrait ainsi permettre de partager son carnet de santé digital, avoir la possibilité d’envoyer des ordonnances à
distance ou encore d’accéder à un agenda des prises de médicaments et à des conseils de santé personnalisés…

                                                                                                                Céline Bracq, Directrice Générale
                                                                                                        Adeline Leblond-Maro, Chargée d’études
Français atteints d’une maladie chronique/ALD
                     ou prenant un traitement hormonal régulier

     Vous-même…

                                              Français

Vous êtes atteint par une maladie chronique
                                                  29%          71%
   ou une affection longue durée (ALD)
                                                                        Au
                                                                       moins
                                                                      un oui :
   Vous prenez régulièrement un traitement                             41%
     hormonal substitutif (contraception,        20%           80%
     ménopause, problème de thyroïde…)

                                                         Oui    Non
Le renouvellement
  d'ordonnance
L’obligation de voir un médecin pour renouveler
                            l’ordonnance d’un traitement de longue durée

           Actuellement, le patient, lorsqu’il doit renouveler l’ordonnance d’un traitement de longue durée, doit
           prendre RDV, retourner voir son médecin et payer une consultation. Estimez-vous que c’est plutôt
           normal ou plutôt pas normal ?

                         Français                                                 Pharmaciens

                                       Plutôt                         Plutôt
                                       normal                          pas
                                        44%                           normal
                                                                       27%
       Plutôt
                                         65 ans et plus : 57%
        pas
       normal                            Ayant une ALD ou
        56%                              maladie chronique : 52%                                    Plutôt
                                                                                                    normal
                                                                                                     73%
18-24 ans : 64% / CSP- : 63%
Prenant un traitement hormonal : 56%
Se retrouver sans médicaments
               faute de temps pour renouveler une ordonnance

Vous arrive-t-il de vous retrouver sans médicaments en n’ayant pas eu le temps de faire renouveler
votre ordonnance ?

                                          Français

                                            (NSP)
                                             1%

                                                        Oui
                                                        34%
                                Non
                                65%                            18-24 ans : 46%
                                                               Ayant une ALD/maladie chronique : 46%
                                                               Prenant un traitement hormonal : 49%
Utilité de proposer des outils digitaux
                      facilitant le renouvellement d’ordonnance

Jugeriez-vous très utile, plutôt utile, plutôt inutile ou tout à fait inutile que soient proposés des outils
digitaux qui faciliteraient le renouvellement de l’ordonnance grâce à son envoi par email ou appli par
votre médecin, ou pour recevoir un rappel avant la date limite de l’ordonnance ?

                                               Français
    ST inutile : 16%                                                           ST utile : 84%
                                                                      18-24 ans : 88% / 65 ans et + : 73%
                                                                      Ayant une ALD/maladie chronique : 81%
                                              Tout à fait
                                                                      Prenant un traitement hormonal : 85%
                                                inutile
                                                  5%
                         Plutôt inutile
                             11%
                                                              Très utile
                                                                37%

                               Plutôt utile
                                  47%
L’élargissement du rôle du
        pharmacien
Elargir le rôle des pharmaciens dans la prise en charge
                             de la santé et du suivi des patients

    Selon vous, les pharmaciens devraient-ils jouer un plus grand rôle dans la prise en charge de la
    santé et du suivi des patients ?

                    Français                                                   Pharmaciens

ST Non : 29%                          ST Oui : 71%               ST Non : 4%                   ST Oui : 96%
                      77% des 18-24 ans vs 65% des 65 ans et +                               99% des moins de 45 ans
                  76% de ceux ayant une ALD/maladie chronique                  Non, pas
             Non, pas                                                          du tout
             du tout                                                Non,         1%
                               Oui, tout à
               5%                                                plutôt pas
                                  fait
                                                                     3%
                                 17%
   Non,                                                                                            Oui, tout à
plutôt pas                                                                                            fait
   24%                                                                                               62%
                                                                 Oui, plutôt
                                                                    34%
                                  Oui, plutôt
                                     54%
Autoriser les pharmaciens à prescrire certains médicaments
                habituellement soumis à prescription médicale

    Etes-vous favorable à ce que les pharmaciens soient autorisés à (vous) prescrire certains médicaments
    habituellement soumis à une prescription médicale comme les médicaments à la codéine, les
    antibiotiques adaptés à l’infection urinaire ou certains anti-inflammatoires ?

                  Français                                                 Pharmaciens

ST Opposé : 29%              ST Favorable : 70%          ST Opposé : 13%            ST Favorable : 87%
                                   18-24 ans : 78%
                                   65 ans et + : 57%                           Très
     Très                                                                     opposé
                  (NSP)                                              Plutôt
    opposé                                                                      2%
                   1%                                               opposé
      5%                         Très
                              favorable                               11%
     Plutôt                      24%
                                                                                                Très
    opposé                                                                                    favorabl
      24%                                                        Plutôt                          e
                                                                favorabl                        49%
                                 Plutôt                            e
                               favorable                          38%
                                  46%
Fréquence de discussion entre patient et médecin
                                 sur les traitements suivis
Aux Français atteints de maladies chroniques/affections de longue durée, ou prenant régulièrement un traitement : A propos de vos traitements en
cours (interactions entre différents médicaments, bons horaires pour les prendre, efficacité…), diriez-vous que c’est un sujet que vous abordez
avec votre médecin… Aux Pharmaciens : Diriez-vous que les patients atteints d’une affection longue durée ou de pathologies chroniques abordent
la question de leur traitement en cours (interactions entre différents médicaments, bons horaires pour les prendre, efficacité…) avec leur médecin

 Français atteints de maladies chroniques/ALD                                                      Pharmaciens
     ou prenant un traitement hormonal

                                                                                                Jamais
                                       Souvent                                                                      Souvent
                                                                                                  9%
         Jamais                          35%                                                                          14%
          15%
                                          47% des 65 ans et+

   Rarement                                                                                        Raremen
     50%                                                                                               t
                                                                                                     77%
Des bilans partagés de médication pratiqués par les
                               pharmaciens

Les pharmaciens peuvent désormais proposer aux patients atteints d’affection de longue durée et de
pathologies chroniques des bilans partagés de médication, c’est-à-dire des entretiens autour du
traitement suivi. Trouvez-vous que c’est plutôt une bonne idée ou une mauvaise idée ?

             Français                                                Pharmaciens

                                                                Une
                (NSP)
  Une                                                         mauvaise
                 1%
mauvaise                                                       idée
 idée                                                           10%
  24%

                                 Une
                                bonne
                                 idée
                                 75%                                            Une
                              86% des 18-24 ans                                bonne
                        vs 68% des 65 ans et plus
                                                                                idée
                                                                                90%
Situation des pharmaciens sur le bilan partagé de médication

 Dans votre officine…

                                              Pharmaciens

         Vous proposez déjà des bilans de médication     10%

         Vous allez proposer des bilans de médication           40%

Vous allez peut-être proposer des bilans de médication          38%

      Vous ne proposerez pas de bilans de médication      12%
Mise en place d’un système de vente de médicaments à l’unité
                           dans les pharmacies en France
      Certains pays comme les États-Unis, le Canada, les Pays-Bas ou encore le Royaume-Uni ont mis en place un système de vente de médicaments
      à l’unité dans les pharmacies, c’est-à-dire que le pharmacien ne délivre aux patients que le nombre précis de comprimés prescrits.
      Seriez-vous très favorable, plutôt favorable, plutôt opposé ou très opposé à ce que ce système de vente à l’unité
      soit mis en place par les pharmacies en France…

                       Français                                                                   Pharmaciens

ST Opposé : 15%                      ST Favorable : 85%                     ST Opposé : 83%                     ST Favorable : 17%
                           Très                                                                            Très
                          opposé                                                                         favorabl
                            4%                                                                               e
         Plutôt
                                                                                                            4%
        opposé                                                                                                           Plutôt
          11%                                                                                                           favorabl
                                                                              Très                                         e
                                                 Très                        opposé                                       13%
                                              favorable                       48%
                                                 49%
       Plutôt
                                                                                                                     Plutôt
     favorable
                                                                                                                    opposé
        36%
                                                                                                                      35%
Perceptions sur la vente de médicaments à l’unité en France

              Selon vous la vente de médicaments à l’unité dans les pharmacies en France…

                                                                 Français                          Pharmaciens

Permettrait de lutter efficacement contre le gaspillage
                   de médicaments
                                                                   88%               12%         42%          57%       1%

   Ferait faire d'importantes économies à l'assurance                                       17%
                                                                  85%                15%                 82%            1%
                         maladie

    Ferait faire d'importantes économies aux patients            71%              28% 1%    9%          89%             2%

                 Prendrait du temps aux pharmaciens             59%           40% 1%                    98%             2%

 Poserait un problème de traçabilité des médicaments
        (numéro de lot, date de péremption…)
                                                            49%              50%       1%              87%               1%
                                                                                                                       12%

                Serait coûteuse pour les pharmaciens      27%               72%       1%               93%              6%
                                                                                                                        1%

                                                           Oui        Non    (NSP)               Oui   Non     (NSP)
Le pharmacien : nouvel
interlocuteur privilégié des
         patients
Demander conseil à un pharmacien avant de voir un médecin

Vous-même, lorsque vous êtes malade, vous arrive-t-il de demander conseil à un pharmacien
avant d’aller voir un médecin ?

                                       Français

ST Non : 40%                                                                    ST Oui : 59%
                                                              68% des 18-24 ans vs 50% des 65 ans et +
                                                                 65% des femmes vs 53% des hommes
                                        (NSP)
                                         1%       Oui, très
                       Non, jamais                souvent
                          13%                       16%

                    Non, rarement
                         27%                        Oui, de temps
                                                      en temps
                                                         43%
Intérêt d’une application mobile pour communiquer
                                entre patient et pharmacien
  Aux Français : Seriez-vous intéressé par une application mobile qui vous permettrait d’être en lien avec votre pharmacien (carnet de santé
  digital, envoi d’ordonnances à distance, agenda des prises de médicaments, conseils de santé personnalisés…) ?
  Aux pharmaciens : Seriez-vous intéressé par une plateforme digitale qui vous permettrait d’être en lien avec vos patients (obtenir leur carnet
  de santé digital, recevoir leurs ordonnances, établir un plan de posologie et leur envoyer des conseils de santé personnalisés) ?

                      Français                                                                      Pharmaciens

ST Non : 37%                               ST Oui : 63%                         ST Non : 29%                                ST Oui : 71%
             Non, pas                      18-24 ans : 75%                                                             Moins de 45 ans : 81%
              du tout                                                                           Non, pas
                                    Oui, très
             intéressé                                                                           du tout                 Oui, très
                                   intéressé
                10%                                                                             intéressé               intéressé
                                      19%
                                                                                                   7%                      22%
                                                                                    Non,
   Non,                                                                          plutôt pas
plutôt pas                                                                       intéressé
intéressé                                                                           22%
   27%                              Oui, plutôt
                                     intéressé                                                                      Oui, plutôt
                                        44%                                                                          intéressé
                                                                                                                        49%
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