Pour les écoles Centre Culturel Libramont
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Chaque année, les spectacles, pièces, expositions, concerts et films sont minutieusement choisis par l’équipe, afin d’offrir aux écoliers une sortie culturelle qui sera d’abord source de plaisir pour tous, enseignant.e.s compris.e.s. Mais grâce aux thèmes abordés, grâce à la découverte de la démarche artistique – qui peut parfois en sur- prendre certains –, grâce aussi aux rencontres avec les artistes et aux dossiers pédagogiques liés, cette sortie apportera sa pierre à l’édifice d’adultes et de citoyens responsables… Nous espérons que vous réserverez un accueil favorable à nos propositions scolaires. Mais nous restons à votre écoute... N’hésitez donc pas à nous interpeller à propos d’un spectacle ou film que vous souhaiteriez partager avec vos élèves ; voire à pro- pos d’une thématique que vous travaillez en classe et dont vous aimeriez un prolongement culturel. Bonne année à tous ! Réservation obligatoire 061 22 40 17 bienvenue@cclibramont.be 2
Théâtre Nous prenons le pari que les trois spectacles vivants présentés cette année raviront les enfants de 3 à 13 ans ! Pour les maternelles, Mon p’tit coco est une joyeuseté déli- cate autour de... l’œuf ! Magie, mime, humour visuel... tout est fait par les deux comédiennes pour rendre cette première approche du théâtre un moment inoubliable. Pour terminer l’année en beauté, la conteuse ivorienne Flopy ne prendra que quelques minutes pour mettre les enfants de 5 à 8 ans dans sa poche ! Flopy conte, chante, danse, joue de la musique... Ses histoires sont une belle approche de la culture africaine et de sa tradition d’oralité. Enfin, Respire incitera les plus grands à s’interroger sur le monde d’aujourd’hui, grâce à une mise en scène attrayante et l’adoption du point de vue d’une enfant laissée à elle-même. Du théâtre (très) intelligent à découvrir assurément ! Prix d’entrée : 5 € par élève 4
Respire Une pièce écrite et mise en scène par Daniela Ginevro À partir de 10 ans Durée : 1h Au Centre culturel, le mardi 8 octobre à 9h30 et 13h Lucy Ferney, 9 ans, habite seule dans un petit appartement avec sa maman qui tente, tant bien que mal, de gagner sa vie en tant que caissière pour des clients qui ne la voient même pas. Lucy, c’est pour elle un bol d’air, une petite lumière dans la nuit, un soleil qui lui fait oublier ses tracas. À deux, elles rêvent de voir la mer, de quitter ce fichu appartement. Mais voilà, pour la maman de Lucy, l’heure est toujours incertaine, elle n’aime ni les horloges ni les montres, c’est pourquoi il lui arrive souvent d’être en retard… Aujourd’hui, un Belge sur cinq est menacé de pauvreté ou d’ex- clusion sociale. La classe moyenne s’effrite, certaines personnes ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts. Souvent cette précarité s’accompagne d’un corolaire : l’isolement. As- phyxiés par ce système, les adultes qui en sont victimes ont plus que jamais le besoin vital de respirer. Et de rêver. Tous les personnages de Respire sont dans l’attente de la rencontre de l’autre, dans l’espérance d’un changement de vie, dans l’espoir de retrouver leur part d’enfance. Le spectacle se penche sur l’enfant qui se retrouve au cœur de cette réalité sociale, humaine et affective, entouré de ces adultes prêts à renoncer. Il ne place pas cet enfant du côté de la prise en charge de l’adulte mais du côté de son insouciance d’enfant. Respire entend favoriser la pluralité des langages artistiques : théâtre, musique, mouvement, vidéo. Passionnée par le « théâtre chorégraphié », Daniela Ginevro place le corps au centre de ses mises en scène. Quelques aspects de la pièce à exploiter Les liens parents-enfants La communication avec les adultes La mise en scène de la pièce 6 © Nicolas Bomal
Flopy Conteuse étoile d’Abidjan De 5 à 8 ans Durée : 1h Au Centre culturel, le lundi 26 juin à 9h30 et 13h À travers une série d’histoires mêlées de chants, danses, paroles et proverbes, Flopy nous conduit en voyage au centre de la Côte d’Ivoire. Son travail se nourrit du riche patrimoine oral tradition- nel africain, qui devient un atout pour aborder et questionner avec sagesse (et humour !) notre époque. L’écouter et la voir sur scène est un régal – son énergie nous emporte, nous captive et nous envoûte pour un voyage aux confins de l’Afrique sub- saharienne. Les contes de Flopy sont une merveilleuse occasion pour les plus jeunes de découvrir la culture africaine. Le répertoire de Flopy est constitué en majorité de récits origi- naux et de quelques adaptations, autour de thématiques aussi variées que l’amitié, le pardon, la fraternité, la solidarité ou la cohésion sociale. Quelques thèmes à exploiter L’Afrique Raconter une histoire : comment ? Toutes les thématiques abordées peuvent être approffondies 8 © Aline Bourgeat
MON P’TIT COCO Un spectacle de La Berlue et L’Anneau À partir de 3 ans Durée : 45 min Au Centre culturel, le lundi 20 avril à 10h et 13h Une histoire d’œufs, d’ailes, d’elles deux, d’œufs à la coque, de deux cocottes, de p’tits cocos à manger tout chaud ! Des poules qui couvent, des poussins qui rêvent de prendre leur envol. De coquille en becquée, blanc et jaune ne savent plus où donner de la tête ! Mais au fait, qui a commencé ? Sur scène, on trouve une table autour de laquelle, deux comé- © Paul Decleire diennes se livreront à un jeu physique et visuel, à la fois tendre et burlesque, en endossant tous les rôles. Apparitions et disparitions d’objets ponctueront avec humour leur propos non verbal et dévoileront les désirs, les rêves, les peurs, les émotions quand il s’agit de venir au monde et de grandir. Confrontant la fonction maternelle aux réalités de l’enfant, les créatrices du spectacle souhaitent ainsi mettre en lumière ces moments de tiraillement où on oscille entre protec- tion et sur-protection, besoin d’autonomie et peur de la liberté. Le spectacle tentera de traduire les fondements de cette rela- tion paradoxale qui fait qu’on ne peut s’attacher à l’autre, que si l’on est autonome et inversément ! Quelques thèmes à exploiter L’univers du nid, de la poule (de l’oiseau)… L’attachement maman-bébé 10 © Paul Decleire
Cinéma Les films présentés dans le cadre de la programmation sco- laire et proposés dans les pages suivantes sont issus d’Écran Large sur Tableau Noir, organisé par le Centre culturel de Libramont-Chevigny en co-production avec l’asbl Les Gri- gnoux, avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Chaque film est accompagné d’un dossier pédagogique re- mis gratuitement aux enseignants qui assistent aux séances scolaires. Ce dossier, réalisé par Les Grignoux, traite des prin- cipaux aspects du film et propose de multiples animations et pistes de travail facilement réalisables en classe. Les séances sont ouvertes à tous les groupes scolaires accom- pagnés par leur enseignant. Un minimum de 50 élèves est requis pour les séances de cinéma (en-deçà de ce nombre, nous ne pouvons confirmer la séance). C’est la raison pour laquelle nous essayons de ras- sembler les demandes durant la période notifiée. Si cette période ne vous convenait pas, il est possible d’orga- niser aux mêmes conditions, une séance à la demande. De même, il est également possible d’organiser une pro- jection scolaire d’un film qui n’est pas à l’affiche de ce pro- gramme. N’hésitez pas à nous contacter au 061 22 40 17 ou par mail (bienvenue@cclibramont.be) pour en savoir plus. Dans tous les cas, une réservation par téléphone est indis- pensable. Une confirmation écrite sera envoyée par courrier postal. Prix d’entrée : 4 € pour les films de plus de 60 minutes 3,50 € pour les films de moins de 60 minutes 12
LES RITOURNELLES DE LA CHOUETTE Un programme de 5 courts métrages d’animation France/ Belgique, 2017-2018, 48 minutes De 3 à 5 ans Au Cinépointcom, du 16 au 22 octobre Un ours très enrhumé, des fourmis plus costaudes que les grands animaux de la forêt (mais… comment font-elles ?), un arbre qui en a sous le capot, un escargot qui se la raconte, une tortue d’or, un tailleur de pierre plus heureux que le banquier millionnaire, un jeune garçon candide à qui la vie sourit… C’est encore une fois à la rencontre d’une galerie de personnages plus attachants et originaux les uns que les autres que nous convie la désormais célèbre chouette du cinéma ! Quatrième opus de la série belgo-française La Chouette fait son cinéma, ces Ritournelles de la Chouette abordent des thèmes peu courants dans l’univers du cinéma d’animation pour les très jeunes spectateurs : la simplicité, la modestie, l’humilité. Un angle original qui leur permet de revisiter également des thèmes et valeurs auxquels le spectateur est déjà plus habitué tels que la solidarité, l’amitié ou encore l’estime de soi. Les cinq histoires, adaptées pour la plupart de contes traditionnels, offrent ainsi une belle réflexion philosophique abordable avec des tout petits ainsi qu’une variété d’univers graphiques mettant la nature en valeur. Quelques aspects du film à exploiter Fortune et infortune : une réflexion philosophique avec les tout petits Les comportements solidaires et coopératifs Nature et biodiversité 14
Green book Un film de Peter Farrelly États-Unis, 2019, 2h10, version originale anglaise sous-titrée À partir de 13 ans Au Cinépointcom, du 6 au 12 novembre New York, 1962. Le Docteur Don Shirley est un pianiste classique de renommée internationale, maniéré, hautain et surtout très solitaire. Shirley, qui a décidé, un peu par défi, de se rendre dans le Sud profond pour y donner une série de concerts et, en pleine période de ségrégation raciale, sait qu’il aura besoin d’un garde du corps sur qui il peut compter. Il engage alors Tony Vallelonga dit « Tony Lip », un Italo-américain originaire du Bronx. Ce duo improbable entame alors un long périple scandé par les étapes renseignées dans le The Negro Motorist Green-Book, un guide recensant les établissements réservés aux Noirs. Inspiré d’une histoire vraie, le film revient avec force sur une page sombre de l’histoire américaine qui a, aujourd’hui encore, bien du mal à se refermer. À travers la rencontre entre deux hommes aux univers diamétralement opposés, ce road-movie tendu au cœur de l’Amérique raciste se double du cheminement vers l’autre que chacun devra effectuer pour dépasser ses propres préjugés, dé- velopper de l’empathie et finalement apprécier l’autre. Avec un portrait sans concession de l’Amérique raciste et une remise en question de bien des clichés — mais aussi beaucoup d’humour et de légèreté ! —, Green book séduira sans aucun doute un large public adolescent, qui ne pourra qu’être sensible, par ailleurs, à l’humanité profonde qui se dégage du film. Quelques aspects du film à exploiter La ségrégation raciale aux États-Unis Le combat pour les droits civiques Racisme, préjugés, discriminations La condition des Noirs-américains hier et aujourd’hui La mise en scène cinématographique 16
Pachamama Un film d’animation de Juan Antin France/Luxembourg/Canada, 2018, 1h10 De 5 à 8 ans Au Cinépointcom, du 27 novembre au 3 décembre Pachamama raconte le voyage mouvementé de deux enfants — Tepulpai et Naïra — en route pour Cuzco, la capitale de l’Empire, où ils comptent bien récupérer le totem du village confisqué par l’intendant du Grand Inca. Mais en chemin, ils rencontrent un messager à bout de souffle qui les charge de transmettre au Grand Inca une terrible nouvelle : des dieux de métal armés de bâtons de feu arrivent sur des maisons flottantes… Les deux pe- tits Indiens vont très vite découvrir que ces dieux là sont guidés par une soif de richesse plus grande encore que celle des Incas et tout aussi incompatible avec leurs propres valeurs liées au culte de Pachamama, la Terre-Mère, une divinité majeure de la cosmo- gonie andine qui incarne le cycle de la vie et de l’équilibre naturel. Avec un graphisme stylisé inspiré de l’art précolombien, Pacha- mama raconte, à hauteur d’enfant, une page importante de l’His- toire, à savoir les débuts de la colonisation de l’Amérique latine par l’Espagne, prélude, entre autres, à l’effondrement de l’empire inca. À travers la rencontre-choc entre l’envahisseur et les populations locales, le film de Juan Antin oppose avec beaucoup d’à propos l’avidité et l’égoïsme à un rapport beaucoup plus harmonieux aux autres et à la nature. Cette épopée s’accompagne donc d’un message écologique de première actualité tout en prenant par ailleurs la forme d’un parcours initiatique qui conduira les enfants sur le chemin de l’âge adulte. Quelques aspects du film à exploiter Les Incas : histoire, société, culture La conquête espagnole Le respect de la nature L’apprentissage des valeurs La culture et l’art précolombiens Le graphisme du film 18
LA FAMEUSE INVASION DES OURS EN SICILE Un film d’animation de Lorenzo Mattotti Italie, 2019, 1 h 22, version française De 7 à 11 ans Au Cinépointcom, du 27 novembre au 3 décembre L’histoire se passe à une époque lointaine où il y avait encore des ours en Sicile ! Mais, un jour, dans les montagnes, Tonio, le fils du roi des ours, est enlevé par des chasseurs. Le roi se lamente sur cette disparition jusqu’à ce que la neige et la famine poussent les ours à descendre dans la plaine où habitent les hommes. Le roi y retrouvera-t-il son fils ? C’est à une étonnante rencontre qu’on va alors assister entre la civilisation des humains et des ours au mode de vie bien plus sauvage… Il s’agit là d’une adaptation d’un conte pour enfants de Dino Buz- zati mis en images (et en musique !) par le célèbre illustrateur Lorenzo Mattotti. Si Mattotti est globalement fidèle au conte ori- ginal, il y a ajouté toute sa fantaisie graphique avec une mise en couleur audacieuse. Au-delà du conte, le film pose des ques- tions sur les différences entre les hommes et les animaux, sur la civilisation et les animaux, sur le vivre-ensemble d’individus aux mœurs très différentes. L’histoire étonnante et pleine de rebondissements, la fantaisie imaginaire et graphique du film, la richesse visuelle et colorée de l’animation plairont à un large public d’enfants du primaire ainsi qu’à leurs institutrices et instituteurs. Quelques aspects du film à exploiter Un conte fantastique ? Animaux et humains, et-ce possible de vivre ensemble ? Les valeurs de la vie Apprécier la création graphique 20
ZÉBULON LE DRAGON Un programme de courts métrages d’animation Pays-Bas/France/Grande-Bretagne, 2019, 40 minutes, version française À partir de 4 ans Au Cinépointcom, du 11 décembre au 17 décembre Zébulon est un charmant dragon en plein apprentissage. Avec les autres dragons de sa classe, ils s’exercent année après année aux tâches que tout bon dragon se doit de maîtriser : voler, pousser un vrai cri de dragon, cracher du feu et enfin, savoir capturer une princesse, une vraie de préférence. Film d’animation 3D brillamment exécuté par l’équipe du Gruffa- lo, de La sorcière dans les airs et du plus récent Rat scélérat, Zé- bulon le dragon est, comme les précédents, adapté d’une histoire originale de Julia Donaldson et Axel Scheffler dont on retrouve bien entendu la patte malicieuse et pleine de fraîcheur. Deux courts métrages d’animation précèdent Zébulon le dra- gon. Dans Cycle, une petite fille apprend à rouler en vélo à la campagne avec l’aide de son grand-père. Le deuxième court mé- trage, Cœur fondant, nous présente une jeune taupe qui cherche son chemin à travers la forêt pour se rendre chez son ami. Mais la forêt est parcourue de long en large, semble-t-il, par un géant à la barbe longue et dense : faut-il s’en méfier, l’éviter à tout prix ? Ce programme évoque les apprentissages formateurs mais aussi les relations émancipatrices qui peuvent s’établir entre des indi- vidus différents les uns des autres, au niveau de l’âge (Cycle), de l’aspect physique ou du style de vie (Zébulon le dragon, Cœur fondant). Quelques aspects du film à exploiter Les apprentissages La confiance, les relations aux autres Les animaux, la nature Le graphisme L’humour 22
Binti Un film de Frederike Migom Belgique, 2018, 1h30, version originale française et néerlan- daise sous-titrée À partir de 9 ans Au Cinépointcom, du 22 au 28 janvier Binti, 12 ans et d’origine congolaise, vit en Belgique avec son père Jovial. Son rêve : devenir aussi célèbre que son idole Tatyana grâce à son blog « Binti’s Bubble ». Or la vie n’est pas aussi simple pour des sans papiers obligés de vivre dans la clandestinité. Aus- si, quand la police fait irruption chez eux, père et fille n’ont guère d’autre choix que de fuir. C’est là que Binti a subitement une idée : la mère d’Elias, un jeune garçon qu’elle vient de rencontrer et qui se dévoue entièrement à la cause animale, est divorcée et serait une épouse parfaite pour son père. Ne reste plus, alors, qu’à orchestrer un plan pour rapprocher les deux célibataires. Et l’occasion se présente enfin lorsque les deux enfants décident d’organiser un événement de collecte de fonds pour sauver les okapis… Voilà un film pétillant et débordant d’énergie qui aborde à hau- teur d’enfant de multiples thématiques importantes, comme la question des migrants, la sauvegarde des espèces menacées ou encore la relation des jeunes adolescents à internet. Pour les jeunes élèves auxquels se destine le film, l’humour et la fraîcheur qui imprègnent leurs aventures représentent sans nul doute un atout supplémentaire. Enfin, présenté en version originale française et néerlandaise — les deux langues sont parlées dans le film —, Binti représente une occasion idéale de faire découvrir aux enfants les sonorités de l’une de nos langues nationales. Le mélange des langues ne pose pas de problèmes de compréhension aux jeunes spectateurs. Quelques aspects du film à exploiter La question des migrants et des sans papiers La défense des espèces menacées L’amitié Les relations filles/garçons Internet, Youtube et autres blogs 24
LE COCHON, LE RENARD ET LE MOULIN Un film d’animation d’Erick Oh États-Unis, 2019, 50 min, sans paroles À partir de 4 ans Au Cinépointcom, du 12 au 18 février Un tout petit cochon vit avec son père au sommet d’une colline menacée par un énorme nuage noir. Afin de protéger les occu- pants des lieux en son absence, son papa a construit au sommet de la butte un moulin à vent dont les ailes tournent à plein régime pour tenir à distance cette sombre brume prête à envahir la col- line. Resté seul auprès du moulin, le jeune cochon pas très réssuré fait un jour la connaissance d’un renardeau avec qui il se lie d’amitié. Ensemble, ils partent à la découverte de leur environnement et des premiers apprentissages… Rempli d’humour et de tendresse, ce moyen métrage d’animation se compose de dix chapitres autononomes mais organisés en un recueil parfaitement cohérent sur le thème du grandir et du vivre ensemble. L’on suit ainsi l’évolution du petit cochon, de sa nais- sance aux retrouvailles avec son père au terme d’un parcours où il apprendra le sens des responsabilités (vis-à-vis du moulin, de la vie d’une fleur…), le sens de l’amitié (avec un petit renard, un poisson pourtant bien contrariant…) mais aussi à dépasser ses peurs et à aller de l’avant. Adapté des livres illustrés de Robert Kondo et Daisuke Tsutsumi intitulés Le Gardien du barrage, Le Cochon, le Renard et le Moulin nous plonge, dès les premiers instants, dans un univers épuré et fascinant de poésie : des traits à l’encre de Chine dessinent des formes simples teintées à l’aquarelle, animant peu à peu la colline blanche de vie et de couleurs pour délivrer finalement un mes- sage écologique de première actualité. Quelques aspects du film à exploiter Grandir Découvrir le monde Avoir un ami La pollution Le graphisme du film 26
Bonjour le monde ! Un film d’animation de Anne-Lise Koelher et Éric Serre France, 2019, 1h01 De 5 à 80 ans Au Cinépointcom, du 25 au 31 mars Comment et pourquoi naît-on poisson, insecte, mammifère ou oiseau ? Comment devient-on grand ? Et quelle est la place de chacun dans le monde ? Ces questions de nature philosophique sont au cœur de Bonjour le monde !, un programme d’animation qui propose d’initier les petits à la découverte du vivant. L’his- toire débute au printemps avec la naissance des petits et leur première appréhension du monde qui les entoure. Dotés d’émo- tions formulées en voix off, une dizaine de nouveaux nés nous invitent ainsi à partager leurs premiers pas à la rencontre des autres et de leur environnement. Du castor au hibou en passant par la libellule, la chauve-souris ou la tortue d’eau douce, chaque animal fait ses apprentissages et évolue au fil des saisons pour devenir finalement lui aussi un adulte prêt à donner la vie. La vie sauvage, dans tout ce qu’elle a de beau mais aussi de cru — chaîne alimentaire oblige — fait ici l’objet d’un film riche en informations scientifiques intelligemment mises à la portée des plus jeunes. Par ailleurs, en adoptant le point de vue des animaux sur le monde dès leur naissance, les enfants suivent un parcours qui est finalement aussi un peu le leur dans la construction de leur identité et la recherche d’une place dans le monde. Bon- jour le monde ! déploie pour raconter la vie un univers graphique esthétiquement surprenant et magnifique. Façonnés dans des matériaux divers comme le tissu, le bois ou le papier, animaux et végétaux s’animent sur de superbes fonds peints dont les cou- leurs varient selon les milieux, les saisons et les moments de la journée. Quelques aspects du film à exploiter Environnement : milieux naturels et écosystèmes Préserver et respecter la nature Découvrir le monde Qu’est-ce que la vie ? Qu’est-ce que grandir ? Le graphisme du film 28
Donne-moi des ailes Un film de Nicolas Vanier France, 2019, 1h53 À partir de 10 ans Au Cinépointcom, du 30 avril au 05 mai Quand sa mère lui annonce qu’elle l’envoie pour les vacances chez son père, Thomas n’est pas ravi, c’est le moins que l’on puisse dire ! À 14 ans, Thomas est bien plus intéressé par son smartphone et par son look que par ce père, Christian, un scien- tifique obsédé, lui, par les oies sauvages ! Mais il n’a pas vraiment le choix… et il arrive donc en Camargue, dans une maison isolée où il n’y a même pas de wifi ! Là, ce qui se présentait comme les pires vacances de sa vie tourne en réalité en une aventure pleine de sens. En effet, Christian a le projet un peu fou de montrer une nouvelle route de migration à une espèce d’oies en voie d’ex- tinction : cette route évitant les zones dangereuses permettrait peut-être de sauver les oiseaux. Devant les oisons qui le suivent comme s’il était leur maman, Thomas s’attendrit, s’attache et s’associe au projet de son père : emmener les oies au-delà du cercle polaire et leur montrer la route du retour en ULM ! On connait Nicolas Vanier pour ses expéditions dans le Grand Nord et les films qu’il en a tirés. Ici, il met sa passion de l’aventure et son amour de la nature au service d’un conte d’apprentissage, qui séduira les enfants de la fin du primaire et les adolescents du début du secondaire. Ceux-ci se passionneront certainement, comme Thomas, pour une hypothèse scientifique dont la vali- dation suppose un voyage, de l’aventure, des risques… plus ou moins mesurés ! Quelques aspects du film à exploiter Une aventure qui fait grandir Quand la science se met au service de la nature Les mystères des migrations des oiseaux Les rapports parent-enfant 30
L’ILLUSION VERTE Un documentaire de Werner Boote Autriche, 2019, 1h37 À partir de 14 ans Au Cinépointcom, du 30 avril au 05 mai À l’heure où les initiatives individuelles et collectives se multi- plient en faveur d’une vie plus harmonieuse avec la nature qui permettrait d’enrayer le réchauffement climatique et de préser- ver la terre, le réalisateur autrichien interroge la manière dont les grandes multinationales parviennent à tromper le consomma- teur éco-responsable grâce au greenwashing, une pratique qui consiste à verdir leur image par le biais de labels qu’ils créent eux-mêmes. Or dans un grand nombre de cas, ces labels « de qualité » masquent la poursuite d’activités uniquement motivées par le profit, au mépris des droits de l’homme et du respect de l’environnement. Accompagné de Kathrin Hartmann, écologiste engagée et ex- perte en greenwashing, Werner Boote sillonne le monde pour nous montrer l’ampleur des dégâts et dénoncer les mensonges de ces grosses entreprises industrielles. Il donne notamment la parole aux populations indigènes directement touchées par leurs pratiques mais aussi à des intellectuels à la recherche de solu- tions comme Noam Chomsky, qui conclut à la nécessité d’une législation applicable aux entreprises ou Raj Patel, professeur à l’université d’Austin, qui, dans le même sens, appelle à une régu- lation de l’industrie par le politique car, dit-il « ce n’est pas en faisant nos courses que nos choix deviendront des lois… » Quelques aspects du film à exploiter Le greenwashing Le réchauffement climatique Le citoyen face aux multinationales Politique, démocratie et régulation de l’industrie 32
MA FOLLE SEMAINE AVEC TESS Un film de Steven Wouterlood Pays-Bas, 2019, 1 h 23, version française De 9 à 12 ans Au Cinépointcom, du 27 mai au 2 juin Sam, onze ans, passe ses vacances en famille sur l’île de Ters- chelling au nord des Pays-Bas. Il est à l’âge où l’on commence à se poser des questions, et il se demande s’il ne devra pas un jour affronter la solitude, car tout le monde est mortel notamment ses parents et sa famille ! Mais heureusement l’aventure est au coin de la rue (ou de l’île !) et il croise Tess, une charmante jeune fille assez mystérieuse, qui l’entraîne dans une étrange histoire… Que de choses peuvent arriver en sept jours ! Les vacances sont certainement pour beaucoup d’enfants un moment de liberté, de réflexion, de découverte et de nouvelles relations. Et chacun reconnaîtra sans doute dans ce film sensible et plaisant des souvenirs de ses propres vacances. Mais ce n’est pas qu’un film de vacances, et il aborde avec son jeune person- nage des problématiques importantes comme le sens de la vie, les relations à l’intérieur de la famille (ah ! les grands frères ! ou les petites sœurs !), les premières relations amoureuses… On soulignera également le charme du décor puisque toute l’ac- tion se déroule sur une île sauvage, magnifiquement préservée, au milieu de l’été. Et l’on peut quasiment ressentir le plaisir sen- soriel des personnages à parcourir ces belles étendues de dunes à vélo. Signalons encore que le film est une adaptation (réussie !) d’un roman d’Anna Woltz publié en France (Bayard Jeunesse 2016). Quelques aspects du film à exploiter Les vacances : un temps de plaisir et de réflexion ? Des personnages qui nous ressemblent ? Qu’est-ce qu’une aventure ? Les Pays-Bas : un pays à découvrir 34
Commémorations Janvier-mai 45, Libramont-Chevigny le retour à la paix Cette année scolaire sera marquée par un double anniversaire : les 75 ans de la Bataille des Ardennes, dont ont souffert certains villages et hameaux de Libramont, et les 75 ans de la Libération, dont a profité toute la population libramontoise ! Comme pour les commémorations de la Première Guerre Mondiale, il est nous semble important de trans- mettre aux plus jeunes le souvenir de ces épisodes marquants de notre histoire, dans un souci de tra- vail de mémoire, et dans l’esprit d’apprentissage des valeurs de respect de l’autre, de tolérance, de civisme, de paix… Valeurs encore et toujours essen- tielles à l’heure actuelle. Pour le public scolaire, le Centre culturel propose l’exposition Triangle Rouge, à visiter à partir de 11 ans (voir page 42) ainsi qu’une sélection de films évoquant la Seconde Guerre Mondiale, et ce pour tous les âges. Il est possible de combiner visite de l’exposition et projection d’un film sur la même journée. 36
À partir de 12 ans Au revoir les enfants de Louis Malle (1987, 1h43) À partir de ses souvenirs personnels, le cinéaste évoque les affres de la guerre à travers l’amitié brisée entre deux ados, un Français, l’autre Juif. La liste de Schindler de Steven Spielberg (1993, 3h15) Oskar Schindler, un riche industriel, va, tout au long de la guerre, protéger des Juifs en les faisant travailler dans sa fabrique et en sauver plus de 1000 d’une mort certaine. La Seconde Guerre Le garçon au pyjama rayé de Mark Herman (2009, 1h34) Bruno, 9 ans, le fils du commandant d’Auschwitz, se lie d’amitié avec un jeune enfant juif, emprisonné dans le mondiale au cinéma camp… La rafle de Roselyne Bosch (2010, 2h02) Du Vélodrome d’Hiver au camp de Beaune-La-Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, La rafle suit les destins réels Nous vous proposons une série de films traitant la Seconde Guerre des victimes et des bourreaux. Mondiale sous divers aspects, et qui pourraient intéresser diffé- Imitation game de Morten Tyldum (2014, 1h53) rentes tranches d’âge. 1940 : Alan Turing est chargé par le gouvernement britan- Il n’y a pas de dates préalablement prévues pour ces films, nous res- nique de percer le secret de la célèbre machine de cryp- tons à l’écoute des souhaits des enseignants, suivant le programme tage allemande Enigma, réputée inviolable. et leur planning annuel. Pour les élèves à partir de 11 ans, il est possible de combiner la vision Les heures sombres de Joe Wright (2018, 2h06) d’un film avec la visite de l’expo Triangle Rouge (voir page 42). À peine nommé Premier ministre, Winston Churchill doit Réservation indispensable au 061 22 40 17 ou par mail (bienvenue@ prendre une décision fatidique : négocier la paix avec l’Alle- cclibramont.be). magne nazie ou mobiliser le pays et se battre. À partir de 15 ans Le silence de la mer de Jean-Pierre Melville (1949, 1h28) À partir de 9 ans Logé chez un vieillard et sa nièce, un officier allemand tente Un sac de billes de Christian Duguay (2017, 1h54) chaque soir de les entretenir de ses diverses réflexions. L’adaptation du roman autobiographique de Joseph Joffo, Mais les habitants lui opposent un silence déterminé. où deux jeunes frères juifs livrés à eux-mêmes, font tout Le fils de Saul de László Nemes (2015, 1h47) pour échapper à l’envahisseur et réunir leur famille. Saul, membre du Sonderkommando à Auschwitz, découvre Le Dictateur de Charlie Chaplin (1940, 2h06) le cadavre d’un garçon dans les traits duquel il reconnaît En 1940, Charlie Chaplin dénonce déjà le régime nazi grâce son fils. Il décide de lui offrir une véritable sépulture. à ce chef-d’œuvre où son humour et son humanité font Mon meilleur ennemi de Kevin Macdonald (2007, 1h30) mouche ! Ce film retrace l’itinéraire de Klaus Barbie, ses omissions, Le voyage de Fanny de Lola Doillon (2019, 1h34) ses contradictions et ses atrocités : pour comprendre, pour En 1943, Fanny, 13 ans, va devoir fuir et mener un groupe de ne pas oublier... neuf enfants livrés à eux-mêmes jusqu’à la frontière suisse. Le labyrinthe du silence de Giulio Ricciarelli (2014, 2h03) Le journal d’Anne Frank de George Stevens (1959, 2h48) Allemagne, 1958. Le jeune procureur Johann Radmann dé- Une des plus belles adaptations du Journal d’Anne Frank, couvre des pièces essentielles permettant l’ouverture d’un et un film devenu un classique. procès contre d’anciens SS ayant servi à Auschwitz…. 38
Expositions Les expositions présentées dans les pages sui- vantes peuvent faire l’objet d’une visite scolaire. Chacune à leur manière, elles permettront au pu- blic scolaire de découvrir l’univers d’un artiste, d’en apprendre plus sur une discipline artistique, de se confronter à un regard particulier sur le monde, voire tout simplement de prendre plaisir à se plon- ger dans un thème cohérent. L’entrée à ces expositions est gratuite. Des visites guidées ou des rencontres avec certains artistes sont possibles. Pour des raisons pratiques, il est demandé aux en- seignants intéressés de nous informer de leur visite (nombre d’élèves, temps disponible, horaire…). 40
CONTRE NATURE ? Une expo de CAROLIEN THUSH Du 12 septembre au 09 octobre Triangle rouge À partir de 10 ans Du 10 au 25 mars Carolien Thush (artisan textile de Remange) expose sa vision À partir de 11 ans de l’avenir, entre dystopie et utopie. Ses réalisations textiles surprenantes interrogent notre rapport à l’avenir : comment « Résiste ! » ... c’est l’appel qui est lancé aux visiteurs vivra-t-on dans 100 ans ? Serons-nous encore là ? Ou une autre et qui traverse l’ensemble des quatre espaces qui espèce règnera sur nous ? L’homme a longtemps cru qu’il avait composent l’exposition Triangle Rouge : « La mon- le droit d’intervenir dans la nature et le cycle de la vie. Mais la tée des fascismes », « La résistance à l’occupant », nature, elle, a peut-être une réponse ? « L’univers concentrationnaire » et « Le devoir de vigilance ». Dédié à tous ceux qui, sous le joug nazi, portaient ce petit bout de tissu rouge triangulaire dans les camps du IIIe Reich, le message véhiculé par l’exposition est plus large et souligne l’action de tous les résistants à toutes les formes de tentatives liberticides. Son caractère didactique encourage clairement une attitude de vigilance citoyenne et responsable dans une actualité incertaine. panoraMANGA Du 16 octobre au 09 novembre Visite guidée possible (50 minutes) Groupes de 12 personnes À partir de 12 ans Entrées toutes les dix minutes Cette expo se déclinera en deux espaces : le premier intitulé Passion Manga dressera un panorama de l’univers foisonnant du manga, à travers 18 panneaux didactiques : son arrivée en Occident, ses principaux traits esthétiques, les gens et les pu- blics, les œuvres phares et les œuvres cultes. Le second espace sera consacré au travail de Sabrina Kauff- man, artiste mangaka luxembourgeoise avec la présenta- tion de ses illustrations et d’extraits de son manga, Illustrated Fairytales, où se côtoient contes de fées, costumes extrava- gants et féminité. 42
LAURENT DURIEUX Du 06 février au 05 mars À partir de 12 ans Laurent Durieux est un illustrateur bruxellois, de renommée inter- PEOPLE ADVISORY EXPLICIT MUSIC nationale, dont le travail majoritairement rétro-futuriste (le futur La censure dans le monde de la musique tel qu’on l’imaginait dans le passé) est coloré et d’une grande précision. Du 03 au 19 décembre À partir de 14 ans Cette exposition explique, à partir d’exemples concrets, com- ment la censure s’exerce sur le monde musical mais aussi com- ment celui-ci lui résiste, à travers le temps et l’espace, ainsi qu’à travers les formes. Il n’est pas question ici de bon ou de mauvais goûts, mais bien de liberté de parole et d’opinion. Visite guidée possible MICHAEL MASSART LETTERING Du 07 janvier au 04 février Du 02 au 29 avril À partir de 15 ans A partir de 11 ans Avec trois projets photographiques allégo- Apparu avec les peintres en lettres américains, le lettering est riques (Very Fast Trip, L’empire contre la crise et Firewall) et une discipline qui nous vient tout droit des enseignes peintes à la derrière un humour noir affirmé, Michaël Massart interroge les main dans les années 60. Les graphistes actuels se sont réapro- travers de notre société. Ses installations, ses compositions, la priés les codes du Sign painting en les mettant au goût du jour récurrence de ses thèmes visuels distillent une réflexion politique pour la création de logos, d’enseignes et autres designs. déstabilisante. Visite guidée possible 44
Àge des élèves >>> 2,5 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 Contre nature ? 12.09 > 09.10 expo Respire 08.10 Théâtre Les ritournelles de cinéma 16.10 > 22.10 la chouette animation panoraManga 16.10 > 09.11 expo cinéma Green Book 06.11 > 12.11 fiction Instinct nature 13.11 > 30.11 expo cinéma Pachamama 27.11 > 03.12 animation La fameuse invasion cinéma 27.11 > 03.12 des ours en Sicile animation People Advisory 03.12 > 19.12 expo Explicit Music cinéma Zébulon le dragon 11.12 > 17.12 animation Michaël Massart 07.01 > 04.02 expo cinéma Binti 22.01 > 28.01 fiction Laurent Durieux 06.02 > 05.03 expo Le cochon, le renard cinéma 12.02 > 18.02 et le moulin animation Triangle rouge 10.03 > 25.03 expo cinéma Bonjour le monde ! 25.03 > 31.03 animation Lettering 02.04 > 29.04 expo Mon p’tit Coco 20.04 Théâtre cinéma Donne-moi des ailes 30.04 > 05.05 fiction cinéma L’illusion verte 30.04 > 05.05 Docu Ma folle semaine cinéma 27.05 > 02.06 avec Tess fiction Flopy 26.06 Théâtre 46
En famille au Centre culturel de Libramont Au fond des bois Dimanche 15 septembre à 15h00 et 16h00 Daraya Editeur responsable : Olivier Orianne, Avenue d’Houffalize, 56D – 6800 Libramont-Chevigny Dimanche 13 octobre à 15h00 Grou ! Dimanche 27 octobre à 15h00 Journée jeux de société Lundi 11 novembre de 13h30 à 17h Taama Dimanche 05 janvier à 15h00 et 16h00 Pic-Nic Rendez-vous Dimanche 02 février à 15h00 Slips Inside Dimanche 01 mars à 15h00 Ni oui ni non, bien au contraire Dimanche 07 juin à 15h00 Avenue d’Houffalize, 56d 6800 Libramont-Chevigny 061 22 40 17 www.cclibramont.be bienvenue@cclibramont.be
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