Comment l'ergonomie change à travers l'analyse des résumésde la revue Ergonomics - SELF
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Archivé électroniquement et disponible en ligne sur : 51èmeCongrès International Société d’Ergonomie de Langue Française https://www.ebscohost.com/corpor www.ergonomie-self.org ate-research/ergonomics-abstracts Texte original*. Comment l’ergonomie change à travers l’analyse des résumésde la revue Ergonomics Silvana Salerno, SaraCalicchia,Federico Forzano, FrancescoDraicchio silvana.salerno@enea.it, ENEA Casaccia, Roma; s.calicchia@inail.it; f.forzano@inail.it ; f.draicchio@.inail.it, INAIL, Roma Résumé.Pour mieux comprendre les motivations du changement de la Société Italienne d’Ergonomie (SIE) en SIE et Facteurs humains, après d’autres Sociétés, une recherche sur la Revue Ergonomicsa été conduite. Les résumés ont été analysés entre les deux périodes quinquennales 1994-1998 et 2008-2013 (total n. 1306 résumés). Cinq mots ont été choisis pour la recherche: performance, facteur humain, santé, ergonomieet efficience. Le software T- Lab 7.0 a été utilisé pour faire l’analyse des correspondances, l’analyse des associations, l’analyse de la co-occurrence. La dispersion des mots, l’augmentation significative de l’association « performance », « facteur humain » avec« ergonomie », dans la période récente, montre un changement progressif de l’ergonomie.L’éloignement de la vision originaireconstitutiveeuropéenne et la nécessité de remettre au centre le bien-êtresurtout pour les plus vulnérables sont discutés. Mots-clés :facteur humain, ergonomie, performance, santé How ergonomics is changing analysing the abstracts of the journal Ergonomics Abstract. In order to understand the reason for the change in Ergonomics Societies name towards ergonomics and human factors, a research on the journal Ergonomics has been conducted. Twoquinquennialof Ergonomics journal abstracts (1994-1998 and 2008-2013) (total 1306 abstracts) have been analysed. Five words (performance, human factors, efficiency, ergonomics, health) have been searched by software T- Lab. 7.0 in order to study correspondence analysis, word associations, co-occurrences. Wordsdispersion and statistical significant increase of “performance” “human factors” associated with “ergonomics” and “health” associated to productivity in the last period are shown. Ergonomics is changing and its change is building a distance with the original focus on health. A need to put well-being at the center of the interdisciplinary approach is discussed in order to protect the most vulnerables. Keywords: human factors, ergonomics, performance, health *Ce texte original a été produit dans le cadre du congrès de la Société d’Ergonomie de Langue Française qui s’est tenu à Marseille du 21 au 23 septembre 2016. Il est permis d’en faire une copie papier ou digitale pour un usage pédagogique ou universitaire, en citant la source exacte du document, qui est la suivante : Salerno S, Calicchia S, Forzano F. Draicchio F. (2016).Comment l’ergonomie change à travers l’analyse des résumés de la revue Ergonomics.Actes du 51ème Congrès de la SELF, Marseille, 21-23/09/16. 1 718 sciencesconf.org:self2016:95384 SELF 2016
Archivé électroniquement et disponible en ligne sur : 51èmeCongrès International Société d’Ergonomie de Langue Française https://www.ebscohost.com/corpor www.ergonomie-self.org ate-research/ergonomics-abstracts Texte original*. Aucun usage commercial ne peut en être fait sans l’accord des éditeurs ou archiveurs électroniques. Permission to make digital or hard copies of all or part of this work for personal or classroom use is granted without fee provided that copies are not made or distributed for profit or commercial advantage and that copies bear this notice and the full citation on the first page. 2 719 sciencesconf.org:self2016:95384 SELF 2016
INTRODUCTION Au cours de l’année 2013 la Société italienne d’Ergonomie (SIE) a changé de nom pour s’intituler Société italienne d’Ergonomie et Facteurs Humains (FU). La position duConseil directif de la SIE pour le changement a déterminé un important débat sur les origines et motivations du changement demandé aux ergonomes en Italie. Les raisons contraires au changement d’un groupe d’ergonomes italiens ont été expliquées et écrites évoquant la tradition culturelle ergonomique italienne et européenne des fondateurs. Dès le début de l’ergonomie, aucune distinction n’est faite entre les concepts d’ergonomie et de facteurs humains. Tant dans la société d’ergonomie française qu’italienne une conception centrée sur l’humain est mise en avant (Grieco A., 1969 et 1997) (Occhipinti E., 2007) (Wisner A., 1969) en Europe étant l’Ergonomie italienne et française déjà anthropocentrique, de conception, centrée sur l’humain.Le débat se tient dans les réunions officielles mais aussi dans la revue La Medicina del lavoro (La Médicine du travail) (Salerno, 2014; Sacco, 2014), la plus ancienne revue italienne concernant les études sur travail et santé fondé par le médecin du travail Luigi Devoto dans l’année 1901 à Milan. Quelques années auparavant lemême débat et changement du nom s’était produit dans la Société anglaise d’Ergonomiequi changeait enSociety of Ergonomics and humanfactors et dans la Société australienne Ergonomic Society of Australia vers The HF and Ergonomics Society of Australia (Hall R., 2003).En plus, dans l’année 2012, l’équivalence des termes Ergonomie ouHumanFactors avait été proposée, dans un compromis culturelet scientifique publié dans la revue Ergonomics par les auteurs, la pluspart ingénieurs ergonomes, avec le titre «A strategy of humanfactors/ergonomics : developing the discipline and profession (Dul J, et al. 2012). L’Association Internationale d’Ergonomie (AIE) avait demandé aux auteurs un « position paper » collectif pour développer la profession d’ergonome. Le conflit entre «performance et santé», la nécessité d’un plus grand débat sur les thèmes proposés ont été aussi offerts à la discussion du « position paper » par Marmaras N, Nathanael D., 2012. Cette position scientifique et culturelle n’a donc pas été suivie dans le changement des noms car plusieurs Sociétés ont utilisés la préposition etFU pas ou. Cette petite préposition change complètement les références identitaire car le « facteur humain » (FH) a été introduit lors de la correction du Scientifique Mangement de Frederick Taylor (1856-1915)avec la vision du mouvement « human relations » par Elton Mayo (1880-1949). C'est-à-dire une correction du point de vue del'ingénierievers la psychologie industrielle (Mayo, 2003). Pour mieux comprendre l’évolution de la discipline, une recherche sur cinq mots de l’Ergonomie, entre elles FH, a été conçue. En particulier la revue Ergonomics a été analysée dans deux temps différents pour analyser le changement. MATÉRIEL ET MÉTHODES Tous les résumés de la revue Ergonomics ont été analysés pendant deux différents périodes de cinq années chacune 1994-1999 et,dix ans après,en 2009-2013. Les motssuivants suivantsont été sélectionnés pour voir l’éventuelchangement et sa directiondansle corpus des résumés: facteur humain (humanfactors), performance (performance), efficience (efficiency), santé (health), ergonomie (ergonomics). L’analyse de correspondance, l’association des mots et la spécificité (mots, lemmas ou catégories) ont été faites utilisant le software T-Lab 7.3.2 (Lancia, 2005). Le software est actuellement utilisé pour des recherches sémantiques de la perception et représentation de la santé au travail par l’Institut national d'assurance contre les accidents sur le travail (INAIL) qui est l’organisme public à but non lucratif qui gère l'assurance obligatoire pour les accidents sur le travail et les maladies professionnelles. Le choix de cette méthode a été délégué l’expertise INAIL dans le domaine de l’éducation (Papaleo, 2013) en l’absence d’une analyse spécifique de contenusdes textes scientifiques dans 3 720 sciencesconf.org:self2016:95384 SELF 2016
lesdomaines ergonomique italiens.Heureusementdans le domaine ergonomique françaisdes réflexions sur les méthodes d’analyse de texte et de verbalisations en ergonomie ont été conçues depuis longtemps(Wolff M. &Sperandio J.C, 2001). Plus récemment (Barcellini F., 2016) un étude sur l’analyse de discussion entre une communauté professionnelle a été publié. RÉSULTATS Un total de 1306 résumés ont été analysés. Dans la première période 658 résumés (1994-1998) et 648 dans la deuxième (2009-2013). Les résultats de l’analyse de correspondances des mots sont représentés dans le tableau 1. Résumés Ergonomics 1994-1998 2009-2013 Différence n. 1306 n. 658 n. 648 N. % N. % N. % Efficiencie (Efficiency) 30 4.5 33 5 +3 0.5 Ergonomie (Ergonomics) 105 16 238 37 +133 21* Facteur humain (HF) 16 2 73 11 +57 9* Performance 295 45 405 62.5 +110 17.5* Santé (Health) 46 7 136 21 +90 14* *p
Les résultats concernant l’association des mots (lemma)montrent que l’association des “lemma” a aussi changé pendant les deux période (tableau 2). En particulier le lemma “humanfactors” qui était lié à “engineer” dans la deuxième période est lié à “ergonomics”. La santé “health” qui était lié à “safety” est ensuite liée à « productivity » La“performance” n’a pas changé étant toujours lié à “task”. Le mot “ergonomics” était lié à « qualité » et après à “humanfactors”. En ce qui concerne « Efficiency » on ne trouve aucune différence dans les deux périodes examinés. Association des mots de 1994-1998 2009-2013 la revue Ergonomics n. 658 n. 648 Ergonomics Quality, Human, Ergonomists Sustainability, Human Factors Human Factors Engineer, Traffic, Safety Ergonomics, discipline, sustainability Health Safety, Occupational Productivity, Employee Tableau 2. Association des mots (lemma) dans les résumés de la revue Ergonomics pendant les deux périodes considérées. L’association pour le mot « health » est présentée à titre d’exemple dans la figure 2 et 3 pour les années les plus récentes. Figure 2 – La figure montre l’exemple d’association « health»(1994-1998) avec « safety » and « occupational » 5 722 sciencesconf.org:self2016:95384 SELF 2016
Fig. 3 -La figure montre l’exemple d’association « health » (2008-2013) avec « productivity » and « employee » L’analyse de laco-occurrence, c’est à dire la présenceconcomitante de deux mots de la recherche, est présentée dans le tableau 3. Le tableau montre la co-occurrence liée à « facteur humain versus ergonomie » ; « performance » versus « efficience » et « santé »; « ergonomie » et « santé » versus « efficience ». Co-occurrence 1994-1998 2008-2013 n. 658 n. 648 Human factors versus ergonomics Safety Management, Assessment, Learning, Focus, Risk Performance versus efficiency Work, Productivity, Ergonomics Worker, Safety, Stress Performance versus health Safety, Work Worker, Work, Task, Employee, Productivity, Occupational, Workplace, Patient, Job, Safety Efficiency versus health - Work, Safety, Job, Maintenance, Tool, Increase, Cognitive, Management, Time Tableau 3 – Co-occurrence dans les résumés de la revue Ergonomics dans les deux périodes étudiées (1994-1998 et 2008-2013). La figure 4, à titre d’exemple, montre la co-occurrence dans la première période des mots concomitants « ergonomie et facteur humain » et la figure 5 dans la deuxième période. 6 723 sciencesconf.org:self2016:95384 SELF 2016
Figure 4 –Co-occurrence des mots « ergonomie et facteur humain » dans la premièrepériode(1994-1998) Figure 5 – Co-occurrence des mots « ergonomie et facteur humain » dans la deuxième période (2008-2013) DISCUSSION 7 724 sciencesconf.org:self2016:95384 SELF 2016
Analyse des correspondances L’analyse des résultats montre une augmentation significative dans les résumés de la deuxième période (2008-2013) des mots qui ont été choisies (santé, facteur humain, performance, ergonomie),avec comme seule exception le mot « efficience ».L’efficience est classiquement définie comme un critère de performance. En peut donc expliquercomme l’ « efficience », dans l’utilisation en ergonomie,est un concept situé dans la « performance » qui est plus représenté dans la deuxième période que dans la première. La performance est plus grande que l’efficience, et elle est susceptible d'être liée à l'efficience comme, par exemple,dans la vitesse d'exécution qui ne prend pas toujours en compte le pourcentage d'erreur (Wilson, 1995). Ce résultat a confirmé la tendance de l’ergonomie représentéedans les dernières années, à s’engager plus sur les aspects reliés à la « performance » et à considérer de nouveau le « facteur humain » séparé de l’ergonomie. Associations des mots Les associations des mots confirment le changementde direction « ergonomie » vers le « facteur humain » et le « facteur humain » vers « ergonomie » quittant l’association des années précédentes de « facteur humain » avec « Ingénierie » (safety et traffic) et « ergonomie » avec qualité, humain, ergonome. La « santé » aussi est associée à la « production et employé (productivity, employee) » quittant les aspects de santé et sûreté au travail (safety, occupational) du passé. La « performance » reste liée à « la tâche et aux effets » mais la liaison avecl’humain au travers de la notion d’humeur (mood) est abandonnée. L’analyse de co-occurrence L’analyse de co-occurrenceest cohérente avec les résultats précédents. Le « facteur humain » présente beaucoup plusde co-occurrences (management, assessment, learning, focus) parcequ’ilest plus envahissant que dans le passé où une seule co-occurrence existait (sécurité).L’analyse montre la même tendance pour « performance versus santé »alors que, dans la première il est principalement associé avec « la sécurité au travail », dans la deuxième période est associée à plusieurs mots (worker, work, task, employee, productivity, occupational, workplace, patient, job, safety). La co-occurrence« efficience et santé »qui n’avait pas d’associationdans le passé, dès 2008- 2013 gagne neuf co-occurrences (work, safety, job, maintenance, tool, increase, cognitive, mangement, time). La dispersion/concentration des mots recherchées a aussi était montrée dans les deux périodes. Les années 2008-2013 montrent une majeure dispersion. L’ergonomie a donc contaminé des nouveaux secteurs, des nouvelles disciplines mais cet agrandissement progressif a produit une dispersion avec des problèmes de dialogue et d’identificationsurtout avec la tradition scientifique européenne. Cet aspect a été aussi souligné dans le “IEA position paper” : ....a diversity of topics, views and practices existwithin the HFE (HumanFactors/Ergonomics) community, resulting in unclear communications to the external world” (DulJ.,et al., 2012). Les ergonomesrencontrent des difficultés non seulement dans le monde extérieur mais aussi dans leur propre communauté de référenceet le débat qui a précédé le changement de nom des Sociétés d’Ergonomie (anglaise, australienne, italienne,...)a confirmé l’existence d’obstacles identitaires et disciplinaires. Les liaisons entre les sciences et les théories qui les sous-tendent ne dépendent pas de la même structure disciplinaire. En Italie comme dans d’autres pays, on ne devient ergonome qu’après des études universitaires mono-disciplinaires. L’évolution de l’identité de l’ergonomie comme science doit donc nous conduire à mieux comprendre ce processus identitaire, les nouvelles communautés (Barcellini F., 2016), les professions et les risques que le changement de paradigme, en s’éloignant des questions de santé, nous mènent. Au cours du mois de juillet 1949 un groupe anglais avait pris la décision d’organiser la Société de la recherche en Ergonomie (ErgonomicsResearch Society, 1949) avec le but de couvrir tous les 8 725 sciencesconf.org:self2016:95384 SELF 2016
champs “de relation de l’homme avec son environnement de travail (the study of the relation between man and hisworkingenvironment), l’ingénierie humaine tout autant que la psychologie industrielle (human engineering and that part of industrialpsychology....)” (Browne R.C., 1950). L’Ergonomie après plus de cinquante ans de sa naissance doit s’interroger aujourd’hui plus qu’avant sur les chemins, les parcours, les défis mais on respecte les principes inspirateurs. L’introduction de la « performance »dans le modèle (Dul J et al, 2012) complique encore plus le cadre pour les sciences humaines qui traitent de la santé. Les sciences humaines ne sont pas formées à l’évaluation de la productivité mais elles sont plutôt liées aux contraintes éthiquesdes déterminants sociaux de la santé « Ce n’est pas en sacrifiant la santé qu’on peut améliorer la productivité…. » (Marmot M. et al. 2008).Les maladies professionnelles, par exemple les troubles musculo-squelettiques, augmentent en Europe, en France et en Italie (Probst I, 2012), et cette augmentation est aussi liée aux rythmes de travail.Quels sont alors les enjeux pour l’ergonomie? En cas de conflitentre la performance et la santé, comme cela se produittrop souvent dans ces derniers temps de crise, quel seraitle choix des ergonomes et quelle ergonomie représentent-ils? CONCLUSION Un approfondissement de la recherche et du débat est urgent. Les résultats montrent le changement et le paradigme d’une ergonomie dans une direction de séparation avec la santé (« facteur humaine » et « performance »). Est-ce que ce changement est voulu dans la profession? BIBLIOGRAPHIE Barcellini, F., Delgoulet, C. et Nelson, J. (2016). Are on line discussions enough to constitutecommunities of practice in professionaldomain ? A case study of ergonomics’ practice in France. Cognition, Technology&Work, 2016, Volume 18, Issue 2,pp 249-266 Browne RC, Roberts CG, Edholm OG, Floyd WF, Darcus HD, Conrad R, Hick WE, Morant GM, Mound H, Murrell KFH, Randle TP. (1950). Ergonomics Research Society. BMJ april 29, pag. 1009 Dul J, Bruder R, Buckle P. Et al. (2012) A strategy for human factors/ergonomics : developing the discipline and profession. Ergonomics; 55 pag. 377-395 Grieco A. (1969) Ergonomia. MedLav, 60 pag. 81-4 Grieco A. Molteni G., Piccoli B. (1997).I contributi della Medicina del lavoro all’Ergonomia. MedLav 88:439-453 Hall R. (2003). Forum about a possible name change for Ergonomics Society of Australia. Ergonomics Australia Journal. Vol. 17, N. 3, pag. 25-26 Lancia F. (2005) Co-occurrence and theory of meaning. Repéré a URL: http://www.soc.ucsb.edu/faculty/mohr/classes/soc4/summer_08/pages/Resources/Readings/Theoryo fMeaning.pdf Mayo George Elton. The Human Problems of an Industrial Civilization, Routledge, reprint edition 2003 9 726 sciencesconf.org:self2016:95384 SELF 2016
Marmot M. et coll. (2008). Commission on social determinants of health. Final Report on Closing a gap in a generation. Health equity through action on the social determinants of health. World HealthOrganization, 2008 Nathanael D, Marmaras N. (2012). A question of our marketing or our preconceptions: commentary on the paper 'a strategy for human factors/ergonomics: developing the discipline and profession. Ergonomics, 55 pag. 1612-7 Occhipinti E., Bagnara S., Karwoski W. (2007). In memory of Antonio Grieco(1931-2003). Ergonomics, 50 pag. 1950-1952 Papaleo B., Cangiano G., Calicchia S. (2013). Occupational safety and health professionals' training in Italy: Qualitative evaluation using T‐LAB. Journal of Workplace Learning201325:4, 247-263 Probst I. &Salerno S. Reconnaissance des maladies professionnelles des femmes : les apports de l’ergonomie. 48ème Congrès International. Société d’Ergonomie de Langue Française (Self). Paris 28-30 août 2013 Sacco A. (2014). Ancora a proposito del cambiamento del nome della Società Italiana di Ergonomia. Med Lav, 105 pag. 474-475 Salerno S., Draicchio F. (2014). A proposito del cambiamento della denominazione della Società Italiana di Ergonomia in Società Italiana di Ergonomia e Fattori Umani. Med Lav, 105, pag. 157 Wilson, J. R. (1995). Ergonomics and Participation. In J.R.Wilson& E. N. Cortlett (Eds.), Evaluation of HumanWork: A practicalergonomicsmethodology (Second ed., pp. 1071-1096). London: Taylor & Francis. Wisner A. (1969). Ergonomics and industrial medicine.Arch Mal Prof. 30 pag.164-6 Wolff, M., &Sperandio, J.C. (2001). Analyse de contenus en ergonomie : contributions des logiciels APD et Tropes. In J.L. Beauvois (Ed.), Rodolphe Ghiglione : un parcours théorique et son impact (pp. 101-105). Grenoble: PUG. Wolff M., JM Burkhardt JM, de la Garza C. (2005). Analyse exploratoire de “points de vue”: une contribution pour outiller les processus de conception. Le travail humain 68 (3), 253-286 10 727 sciencesconf.org:self2016:95384 SELF 2016
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