CONTRIBUTION DU MRAP (MOUVEMENT CONTRE LE RACISME ET POUR L'AMITIE ENTRE LES PEUPLES) RAPPORT 2018 DE LA CNCDH SUR LA LUTTE CONTRE LE RACISME
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RAPPORT 2018 SUR LA LUTTE CONTRE LE RACISME, L’ANTISEMITISME ET LA XENOPHOBIE - CONTRIBUTION DU MRAP
CONTRIBUTION DU MRAP
(MOUVEMENT CONTRE LE RACISME ET
POUR L’AMITIE ENTRE LES PEUPLES)
RAPPORT 2018 DE LA CNCDH
SUR LA LUTTE CONTRE LE RACISME
1. AUTEUR DE CETTE CONTRIBUTION
N.B. Les analyses, informations et propositions contenues dans cette contribution du MRAP
portent sur les mois s’étendant de novembre 2017 à novembre 2018. Les positions du
MRAP s’expriment notamment dans des communiqués, consultables sur www.mrap.fr
(cliquer sur la loupe dans le barre de commande et taper « communiqués » dans la case
« Votre recherche » ; ceux-ci apparaissent en ordre chronologique inversé). Certains de
ces communiqués sont signalés dans cette contribution par leur date entre crochets
(exemple : [27/03/18]). Des analyses sont aussi publiées dans le journal Différences, dont
quatre numéros ont paru durant cette période : [D304], [D305], [D306]. [D307]
La structuration et les modes d’action du MRAP ont été détaillés dans le préambule de sa
contribution pour le rapport de la CNCDH de 2017, auquel nous renvoyons ici.
Les 9 et 10 juin 2018, le MRAP a tenu son congrès ; le précédent avait eu lieu en 2015, le
prochain est programmé pour 2021. Le numéro de Différences [D306] est consacré à ce
congrès et contient notamment le texte d’orientation qui y a été adopté, titré Une lutte pour
l’égalité réelle
2. UNE ANNEE MARQUEE PAR L’OBSERVATION ET L’ANALYSE DE L’EVOLUTION
DES MANIFESTATIONS DU RACISME ET DES CONDITIONS DE LA LUTTE
ANTIRACISTE
Le MRAP se devait d’inscrire ses analyses dans une situation générale nationale et
internationale de manifestations diversifiées du racisme, entrainant dans notre pays de
nombreux débats médiatiques et des réflexions collectives telle que celle organisée par la
CNCDH lors de son séminaire du 16 mars 2018. Les comités locaux du MRAP ont été
mobilisés à cette fin dans la discussion des textes préparatoires au congrès de juin 2018.
Attentif à toutes les manifestations de racisme et de xénophobie, le MRAP réagit dans la
ligne de ses convictions avec vigilance, en mettant en garde contre des amalgames qui ont
entaché certaines déclarations au cours de cette année. C’est ainsi que, le thème de
l’antisémitisme ayant été sur le devant de la scène, notamment après l ‘assassinat de
Mireille Knoll, il a publié un communiqué [27/03/18] titré « Un assassinat odieux à caractère
antisémite », puis s’est élevé, dans une déclaration [27/04/18] titrée « On ne combat pas
l’antisémitisme avec des amalgames et des approximations » contre la publication, qui avait
fait suite à ce meurtre, d’un « Manifeste contre le nouvel antisémitisme ». Dans cette
déclaration, le MRAP proclame son refus de toute mise en concurrence des victimes du
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racisme, toute hiérarchisation des victimes du racisme et affime que dresser l’une contre
l’autre des communautés autour d’une origine, d’une religion ou d’une idéologie supposée
homogène ne peut que servir la montée des peurs, des haines et finalement du racisme.
Tout au long de l’année écoulée, le MRAP a ainsi manifesté que, plus que jamais sans doute
dans notre pays en proie à une aggravation des inégalités qui entraine, chez de nombreux
citoyens, une angoisse du futur exploitée notamment par une extrême-droite dont les
tendances racistes et xénophobes (en particulier « anti-immigration ») ne se démentent pas,
il importe de proclamer hautement que, comme il est dit dans son texte d’orientation : Le
MRAP s’efforce de prendre en compte la complexité des expressions et des causes du
racisme et des discriminations dans nos sociétés. Pour le MRAP le racisme est un et
indivisble avec des formes multiples et différentes victimes : Roms, Arabes, Musulmans,
Noirs, Asiatiques, Juifs … Le MRAP doit donc mener un combat universaliste pour l’égalité
réelle et la défense et la protection des Droits de l’Homme. A ce titre cette lutte est
éminemment politique.
Cette tonalité universaliste et politique du MRAP se conjugue de plus en plus avec la
reconnaissance du fait que la lutte contre le racisme s’exprime aussi dans des associations
dont le champ d’action est plus ciblé et dans des collectifs qui se créent, et parfois
disparaissent, au gré des urgences de lutte qui peuvent apparaître, concentrées dans le
temps ou localisées dans l’espace. Par sa structure très décentralisée en comités locaux, le
MRAP est bien adapté à participer à de telles convergences de luttes, ainsi qu’il apparaît
dans la rubrique « Echos des comités locaux » dans certains numéros de sa revue
Différences » [D305] [D307]
Cette position sur le terrain conditionne la réactivité du MRAP sur les « affaires » qui ne
cessent d‘éclater ici ou là, sur fond à la fois de « vieux racisme » (telles des manifestations
traditionnelles d’antisémitisme) et de haine xénophobe exacerbée, en particulier « anti-
migrants » . Citons ici, parmi d’autres, choisis pour mettre en évidence le caractère
protéiforme du racisme aujourd’hui dans notre pays, l’assassinat de Saïd El Barkaoui dans
les Landes [19/06/18], la condamnation du groupe néo-fasciste « Action des forces
opérationnelles » [29/06/18] ou la fusillade raciste de Beaune [11/08/18].
Mais on ne saurait évoquer ces évènements sans célébrer les réactions citoyennes qu’ils
entrainent, de condamnation de ces comportements inadmissibles et de solidarité avec
leurs victimes. Le MRAP salue ces manifestations de la réprobation du racisme, dont les
études montrent qu’elle est partagée par une majorité des habitants de notre pays.
3. L’INFLUENCE DE LA POLITIQUE DE L’ETAT SUR LE RESPECT DES DROITS DE
L’HOMME
Comme les années précédentes, le MRAP relève les contradictions qui peuvent apparaître
dans la politique de l’Etat, dans ses différentes structures : Conseil constitutionnel,
gouvernement, parlement, préfectures, tribunaux, autorités policières.
Si l’adoption par le Conseil constitutionnel, en juillet 2018, d’une déclaration sur le
« principe de fraternité » à mettre en œuvre dans certains cas de poursuites pour « délit de
solidarité » a pu être saluée comme positive [06/07/18], l’analyse du MRAP est qu’elle
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reste insuffisante, comme le montre par exemple la persistance des poursuites contre les
« 7 de Briançon » [05/11/18]. Le « soutien aux réfugiés, migrants et sans-papiers » est l’un
des quatre volets du texte d’orientation issu du congrès de juin 2018. Nous en reproduisons
ici le préambule : La manipulation du sujet de l’immigration, fondée sur une connaissance
insuffisante et une communication souvent biaisée et malveillante , est un facteur important
de la xénophobie et du racisme.
Et l’adoption définitive, en juillet 2018, de la loi pour une immigration maîtrisée, un droit
d’asile effectif et une intégration réussie manifeste, pour le MRAP, la surdité de la majorité
qui nous gouverne à tous les appels qui lui ont été adressés de toute part, par des
personnalités, des associations (pour le MRAP [25/04/18]) et aussi par la CNCDH, sur les
atteintes aux droits de l’homme que, mises à part quelques avancées ponctuelles,
comporte cette loi. Au delà du sort de plus en plus difficile réservé à ceux qui arrivent dans
notre pays en fuyant les dictatures, la guerre ou la misère, cette loi, par le climat de
suspicion à l’égard des migrants qu’elle légitime, est un facteur de plus de banalisation du
racisme et de la xénophobie. Elle encourage les forces de l’ordre, tant dans les contrôles aux
frontières que dans les actions « routinières » d’évacuation de campements ou de contrôles
d’identité, à des comportements discriminatoires dont le MRAP constate la permanence.
Le MRAP considère que cette situation impose une convergence des luttes ; il l’a prouvé par
sa participation active à de nombreuses déclarations ou pétitions sur l’indignité de l’Etat en
matière d’obstacles mis à l’arrivée des migrants, l‘action au sujet de l’Aquarius [03/10/18]
étant emblématique à cet égard, ou sur la qualité souvent indigne de leur « accueil ».
L’analyse du MRAP est aussi que la nocivité de la politique de l’Etat central (à situer
également dans le cadre européen) se répercute aux niveaux locaux, par exemple dans le
traitement des mineurs isolés étrangers, et que l’intervention de ses comités locaux, là
encore souvent dans le cadre de collectifs, est indispensable et peut obtenir des résultats,
tant la politique de l’Etat en la matière conjugue souvent l’incohérence avec la répression.
Comme il l’a souligné ci-dessus s’agissant des actes racistes émanant d’individus et de
groupes, le MRAP tient aussi à célébrer l’importance des manifestations de solidarité et des
actions d’aide qui se mettent en place à l’égard des victimes de cette politique.
4. ACTIONS DU MRAP
La contribution du MRAP au rapport de la CNCDH pour 2017 détaillait ses champs d’activité,
notamment en matière d’aide juridique individualisée et d’action éducative pour la jeunesse.
Ces domaines d’interventions sont restés actifs cette année,
En matière d’actions éducatives, les interventions du MRAP sont très décentralisées à
l’échelle de ses comités locaux, qui ont souvent noué des relations suivies avec certains
établissements d’enseignement et d’autres structures accueillant la jeunesse : Centres
sociaux, PJJ, Missions locales pour l’emploi ... De plus en plus de ces initiatives sont agrées
par les CORA des départements concernés. A l’échelle nationale, le MRAP s’efforce de
fournir des supports pédagogiques (matériel d’expositions, journal « Le P’tit citoyen » en
direction des enfants créé en 2017 …).
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Le service juridique du MRAP intervient dans plusieurs domaines, obtenant souvent des
condamnations ou des changements d’attitude de la part des organismes (administrations,
entreprises, associations) ayant eu des comportements injurieux ou dicriminatoires. De telles
actions menées durant l’année écoulée sont données en exemples en Annexe. Le service
juridique du MRAP a entrepris la publication d’une « newsletter » juridique ; ainsi un numéro
diffusé en septembre 2018 est une analyse des conséquences de la loi « immigration et
asile » dans les champs d’intervention du MRAP et de ses militants.
Les comités locaux du MRAP ont aussi cette année été de plus en plus nombreux à devoir
s’impliquer dans la participation à des actions auprès des migrants : mobilisation lors
d’expulsions, observation du fonctionnement des services de l’Etat concernés, aide aux
personnes en butte aux dysfonctionnemts de ces services, actions de sensiblisation et de
protestation …
5. RECOMMANDATIONS
Les recommandations que nous avions mises en priorité l’année dernière, en matière de
vigilance face aux violences policières et de lutte contre les discriminations, restent hélas
d’actualité. Le MRAP agit en toute occasion pour lutter contre l’impunité dont jouissent la
plupart du temps les forces de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions face à des publics
qu’elles discriminent, ainsi que certaines personnes en situation d’autorité face à des
employés ou des publics vulnérables (voir des exemples dans l‘annexe sur l’action juridique
du MRAP).
L’aggravation de l’expression de la haine sur des sites internet ou des réseaux sociaux
devient de plus en plus préoccupante. Le MRAP reconnaît la réalité des efforts des pouvoirs
publics en ce domaine, notamment par l’amélioration de l’accueil des plaignants, qui a
encore de gros progrès à faire à travers la formation des personnels concernés, et la
montée en puissance de la plateforme PHAROS. Il considère qu’un obstacle à cet égard est
l’autocensure qu’exercent les victimes et encourage à l’expression des plaintes à l’occasion
des cas qui peuvent lui être rapportés.
Au vu de l’actualité récente, nous voudrions mettre en avant cette année un souci
concernant l’impact sur le racisme et la xénophobie dans notre pays d’une situation
inernationale de plus en plus inquiétante. Les politiques discriminatoires, agressives et
dangereuses de Trump, Netanyahou, Orban, Dutarte, Erdogan et de bien d’autres de par le
monde, auxquelles se sont jointes notamment cette année celles de Salvini [09/10/18], Kurz
ou Balsonaro [09/10/18], [30/10/18], ont fait l’objet de multiples communiqués du MRAP. De
telles politiques rencontrent des soutiens accrus dans les opinions publiques de plusieurs
pays, accompagnés parfois d’épisodes violents, comme ceux de Chemnitz en Allemagne.
Elles contribuent à inciter certains de nos concitoyens à se livrer à une telle xénophobie et à
banaliser le discours raciste qui l’accompagne, comme en témoignent les déclarations du
Rassemblement National sur la « submersion migratoire » ou les propos répétés, il y a peu
encore inconcevables, d’un Eric Zemmour [22/09/18].
C’est pourquoi le MRAP affirme sa conviction que vont de pair son combat contre le racisme
et sa vocation pour l’amitié entre les peuples, exprimée par son soutien aux populations
victimes des dérives antidémocratiques. Deux occasions d’expression de solidarité
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internationale se sont particulièrement présentées cette année : solidarité avec le peuple
algérien qui peut être favorisée par la reconnaissance, le 13 septembre, par le Président de
la République, du système répressif mis en place durant la guerre d’Algérie et dont avait été
victime Maurice Audin [14/09/18], [02/10/18] ; solidarité avec la population arabe d’Israël,
discriminée par la modification constitutionnelle proclamant Israël « Etat-nation du peuple
juif » [19/09/18]. Elles doivent être poursuivies et étendues.
Le MRAP considère donc comme essentiel le combat qu’il veut mener, aux côté de tous
ceux, personnalités, associations, organismes publics telle la CNCDH, qui partagent avec
lui le même idéal de fraternité, contre les forces qui, dans le monde, ont aboli la démocratie
ou la menacent.
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ANNEXE. DES ACTIONS MENEES PAR LE SERVICE JURIDIQUE DU MRAP
Haine sur sites internet ou réseaux sociaux
Plusieurs plaintes du MRAP contre le site « democratieparticipative.biz » qui publiait de
façon récurrente des articles racistes, notamment « Bonne nouvelle à Menton : Un nègre
musulman clandestin carbonisé sur le toit d’un train »... Participation du MRAP à la
procédure en référé qui a donné lieu au blocage du site sur le territoire français (jugement en
état de référé du 27 novembre 2018)
Le rappeur Nick Conrad a publié sur les réseaux sociaux un clip vidéo intitulé « PLB » (pour
« Pendez Les Blancs »). On y voit un homme de couleur blanche enlevé, séquestré, torturé
puis assassiné par deux hommes de couleur noire. Les paroles de ce clip sont notamment «
Pendez les tous, pendez les blancs… Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs,
attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les
enfants noirs de tout âge petits et grands ». Plainte simple du MRAP pour provocation
publique à la discrimination, à la haine ou à la violence et provocation publique à commettre
un crime ou un délit (en cours)
Mr Maxime Auburtin-Brix a publié plusieurs messages racistes (au sujet de Mme Simone
Veil, en employant les termes « gang nègre » etc.) sur son compte Twitter et via le site
internet « lorrainenationaliste » dont il est l’administrateur. Constitution de partie civile du
MRAP devant le Tribunal Correctionnel de Paris, où il était notamment poursuivi pour injure
publique raciste et apologie de crimes contre l’humanité (condamné)
Racisme en entreprise
Harcèlement moral à caractère raciste à l’encontre de plusieurs actuels et anciens salariés
de l’entreprise Organet, prestataire de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris
en ce qui concerne le nettoyage. Avec l'accord d'au moins six victimes, plainte simple du
MRAP pour harcèlement moral avec circonstance aggravante de racisme (en cours)
Injures racistes publiques
Dans la nuit du vendredi 09 au samedi 10 mars 2018 à Lille, Monsieur Davy Rodriguez,
ancien numéro 2 du Front National de la jeunesse, a notamment tenu les propos suivants «
espèce de nègre de merde » à l’encontre d’un videur de Lille (59000). Avec l’accord de la
victime, le MRAP a effectué une plainte simple pour injure publique raciste et violences
légères avec circonstance aggravante de racisme (en cours)
Lors d'un discours prononcé le 21 avril 2018 à Saint-Laurent-du-Maroni (en Guyane), le
commandant d’un escadron de gendarmerie mobile de Maisons-Alfort (94700), a
publiquement fait part de son expérience avec « cette population…spéciale » avant de
comparer les guyanais à plusieurs espèces animales dans une allégorie douteuse.
Signalement pour injure publique raciste devant le Tribunal Correctionnel de Créteil en mai
2018 (en cours)
Mr Grégory Pasqueille a republié une publication contenant les propos suivants « les
youpins", "ces enfants de catins", "Là où les juifs passent, les pays trépassent »; Il a aussi
republié une publication d’un photomontage montrant l'entrée d'un camp de concentration
avec une insigne indiquant « Judaic Park" etc. Constitution de partie civile du MRAP devant
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le Tribunal Correctionnel de Paris, où il était notamment poursuivi pour injure publique
raciste et apologie de crimes contre l’humanité (condamn)
Propos racistes de Mr Zemmour à l'encontre de Mme Hapsatou Sy lors de l’émission
télévisée Les Terriens du dimanche sur C8 le 16 septembre 2018, « Mademoiselle, c'est
votre prénom qui est une insulte à la France ". Avec l'accord de la victime, le MRAP va se
constituer partie civile dans la procédure, où il est poursuivi pour injure publique raciste (en
cours)
Discrimination
Une femme s’est vue refuser la délivrance de son colis sauf à retirer son jilbeb dans un
tabac-presse d'Albi. La buraliste a expliqué qu’elle ne la reconnaissait pas d’après sa pièce
d’identité et a invoqué des raisons de sécurité. Ce n’était pas la première fois. Constitution
de partie civile du MRAP devant le Tribunal Correctionnel d’Albi où la buraliste était
poursuivie pour refus discriminatoire de la fourniture d’un bien ou d’un service à raison de la
religion (condamnée)
Deux dispositions des statuts de la Fédération Française de Danse, adoptés le dimanche 25
mars 2018, sont discriminatoires envers les étrangers. Suite à des échanges entre le service
juridique du MRAP et la FFD, les dispositions en cause seront supprimées des prochains
statuts qui devraient être adoptés en décembre
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