PLEINE CONSCIENCE : à la pratique - Céline Levasseur, psychologue et instructeur en méditation Avril 2015 - Hôpital Montfort
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PLEINE CONSCIENCE : … à la pratique Céline Levasseur, psychologue et instructeur en méditation Image Photo(s) par Bajstock.com, Pixabay.com et Shutterstock.com Avril 2015 © Céline Levasseur, psychologue 2015
DIVULGATION DU PRÉSENTATEUR: Veuillez prendre note que cette conférence et les notions qui y sont décrites ne représentent aucun conflit d’intérêts commerciaux ou autres. AVERTISSEMENT S.V.P. VEUILLEZ ÉTEINDRE vos CELLULAIRES durant la présentation Merci de votre compréhension, Bonne présentation ! © Céline Levasseur, psychologue 2015
- MOT DE BIENVENUE - PRÉSENTATION PERSONNELLE - OBJECTIFS de la PRÉSENTATION © Céline Levasseur, psychologue 2015
OBJECTIFS: - Expérimenter sommairement la Pleine Conscience - Identifier les bases d’intervention de la Pleine Conscience - Énumérer les critères d’exclusion et les contre-indications à la Méditation Pleine Conscience © Céline Levasseur, psychologue 2015
ORIGINE & DÉVELOPPEMENT DES INTERVENTIONS PLEINE CONSCIENCE Dans le bouddhisme, la Méditation Pleine Conscience joue un rôle primordial pour arriver à la libération de la souffrance. Il est affirmé que la Pleine Conscience est un facteur essentiel pour la libération (Bodhi ou éveil spirituel). LES PRÉCURSEURS DE LA PLEINE CONSCIENCE EN OCCIDENT: Matthieu Ricard Jack Kornfield Jon Kabat-Zinn Le terme Mindfulness est la traduction anglaise du mot sanscrit smrti (sati en Pali) qui signifie "mémoire", "conscience" et "attention". En français, nous utilisons le terme "Pleine Conscience", "Attention Juste" ou "Présence Attentive" . © Céline Levasseur, psychologue 2015
LA MÉDITATION COMME INTERVENTION EN SANTÉ Un peu d’histoire … Jon Kabat-Zinn et la suite À ce jour, on trouve plus de 2,000 articles scientifiques sur la méditation Pleine Conscience (Vago, 2012). Des milliers de personnes à travers le monde se sont initiées à cette pratique et elle est maintenant offerte dans de nombreux hôpitaux, cliniques, universités et centres de recherche partout dans le monde. Elle gagne en popularité dans plusieurs secteurs d’activités mais le domaine de la santé est sans doute celui qui a fourni le plus de données probantes. C’est une pratique simple mais pas nécessairement facile … © Céline Levasseur, psychologue 2015
FAUSSES CROYANCES - CE QUE LA MÉDITATION N’EST PAS: - Ce n’est pas se relaxer - Ce n’est pas entrer en transe - Ce n’est pas être immobile (au contraire) - Ce n’est pas une pratique mystérieuse - Ce n’est pas développer des pouvoirs surhumains - Elle n’est pas réservée aux religieux - Ce n’est pas un moyen de se détourner de la réalité - Ce n’est pas une solution miracle pour être heureux - Ce n’est pas une thérapie - Ce n’est pas un repli sur soi égoïste - Ce n’est pas non plus s’asseoir et avoir des pensées élevées - Ça ne fait pas faire disparaître ses problèmes - Ce n’est pas non plus un moyen de réfléchir à ses problèmes © Céline Levasseur, psychologue 2015
DÉFINITIONS DE LA PLEINE CONSCIENCE: Pour J.K.-Zinn (1990), c’est l’état de conscience qui résulte du fait de porter son attention, de façon intentionnelle, au moment présent, sans jugement, sur l’expérience qui se déploie moment après moment. Pour S.R. Bishop (2004), la Pleine Conscience est une autorégulation de l’attention et l’orientation de celle-ci vers son expérience immédiate, permettant une connaissance accrue des événements mentaux dans le moment présent. Cette orientation est caractérisée par la curiosité, l’ouverture et l’acceptation. © Céline Levasseur, psychologue 2015
POUR MATTHIEU RICARD : Pour Matthieu Ricard, docteur en génétique cellulaire et moine bouddhiste tibétain, "Méditer, c'est cultiver son esprit, l'aider à avoir une vision plus juste de la réalité, se familiariser avec la tolérance, l'altruisme, la tendresse, qualités dont nous avons tous le potentiel, mais que nous ne déployons que par instants fugaces. " (Ricard, M. (2008), L’Express, édition de sept.) Selon lui, la méditation constitue un véritable entraînement du mental. © Céline Levasseur, psychologue 2015
En quoi cela peut-il vous être utile ou vous servir ? Différent d’habituellement? Ce que vous avez noté ? © Céline Levasseur, psychologue 2015
ÊTRE BIEN ANCRÉ DANS L’ICI ET MAINTENANT … plus facile à dire qu’à faire " Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé ou à l’avenir. " (Blaise Pascal « Les pensées ») © Céline Levasseur, psychologue 2015
RAREMENT NOUS EXPÉRIMENTONS LE PRÉSENT - 47 % du temps, nous ne sommes pas mentalement présents. - Le vagabondage mental relié à un moins grand sentiment de bonheur (même avec des fantaisies plaisantes) et une moins bonne santé mentale. - Ce que l’on pense est plus relié au bonheur que ce que l’on ferait… (Killingsworth & Gilbert, 2010; Sheline et al., 2009) - 95 % de nos comportements sont conduits par notre inconscient. (Lipton, B., 2006) © Céline Levasseur, psychologue 2015
EFFETS DE LA PRATIQUE DE LA PLEINE CONSCIENCE (Baer, R. A., 2003; Berghman, et al, 2009; Grossman, P. et al, 2004; Heeren, A. & Philippot, P.,(2009; 2010) BÉNÉFICES PSYCHO-AFFECTIFS: - Meilleure régulation émotionnelle - Réduction de la réactivité - Augmentation de la flexibilité psychologique - Réduction de la détresse psychologique - Diminution des symptômes dépressifs et de l’anxiété - Diminution des risques de rechutes dépressives - Amélioration des relations interpersonnelles AUTRES BÉNÉFICES INTRA – PERSONNELS: - Augmentation de la conscience de soi - Augmentation du bien-être en général - Augmentation des régions cérébrales associées à l’attention, à la conscience sensorielle et à la concentration - Moins de distractions – meilleure attention/concentration - Augmentation des télomères - Augmentation de la vitesse de traitement de l’information - Diminution de l’effort à la tâche © Céline Levasseur, psychologue 2015
BÉNÉFICES SUR LE PLAN PHYSIQUE: - Diminution des réactions de stress et plus de résistance au stress - Diminution du taux de cholestérol - Réduction de l’intensité de la douleur dans les cas de douleurs chroniques et, par le fait même, diminution de l’utilisation de médicaments contre la douleur - Diminution des symptômes associés à la fibromyalgie, l’arthrite rhumatoïde, l’hypertension artérielle, au diabète, aux maladies coronariennes, à la sclérose en plaques, au syndrome du côlon irritable, aux problèmes digestifs, à l’insomnie, l’asthme, le psoriasis et l’eczéma - Réduction des effets secondaires de la chimiothérapie chez les patients traités pour le cancer - Renforcement du système immunitaire - Activation des processus de guérison © Céline Levasseur, psychologue 2015
BÉNÉFICES POUR LE THÉRAPEUTE EN PLEINE CONSCIENCE (MINDFUL THERAPIST) • Accroissement de l’empathie et de la compassion • Augmentation des compétences thérapeutiques • Diminution des réactions de stress, d’anxiété et des risques de burnout • Meilleure conscience de soi et de l’autre • Favorise la patience, l’acceptation, l’ouverture et la gratitude • Favorise le lien thérapeutique et la confiance du patient/client • Les thérapeutes formés à la Pleine Conscience et qui se préparent 5 min. avant leur entrevue avec une pratique brève se sentiraient plus présents et leurs patients/clients percevraient leur séance comme plus efficace • La Pleine Conscience aiderait les thérapeutes à être moins critiques face à leur propre expérience et moins distraits face au patient/client (Shapiro et al., 2006) (Dunn et al., 2013) • Plus d’acceptation et de compassion envers soi et de satisfaction envers la vie et de bien-être • En plus d’une meilleure relation avec leurs patients/clients, plus d’empathie, être plus présents et moins défensifs… (Pollak, Pedulla & Siegel, 2014) © Céline Levasseur, psychologue 2015
DE PLUS, ILS AURAIENT: • La capacité d’être en contact avec leurs sensations corporelles et, chez le thérapeute/soignant, se révèle être un précurseur à l’empathie (Lutz et al., 2008; Wallin, 2007) • La Pleine Conscience serait un facteur commun déterminant de toutes les psychothérapies, identifié à une plus grande flexibilité psychologique et à une possibilité de regarder des aspects de soi problématiques que l’on croit permanents, avec plus de souplesse et une nouvelle perspective (Pollak, Pedulla & Siegel, 2014) CEPENDANT: • 44% des thérapeutes/soignants participant à un entraînement à la Pleine Conscience abandonneraient en rapportant le manque de temps comme obstacle significatif (Martin,1997) © Céline Levasseur, psychologue 2015
LA PRATIQUE DE LA MÉDITATION PLEINE CONSCIENCE CIBLE PARTICULIÈREMENT 3 DIMENSIONS (Inspiré du modèle de Shapiro, S. et al. (2006) - INTENTION: Demande une pratique volontaire, délibérée - CAPACITÉ ATTENTIONNELLE: Activité mentale, flot de pensées qui s’enchainent - ATTITUDE: Évaluation, autocritique, jugement, performance, attentes, vouloir que les choses soient autrement, … Mental actif (vagabondage) vers Mental focussé Développement de la patience, (Attention-vigilance et Vigilance ouverte) persévérance, confiance, curiosité, Réfère au Mode par Défaut VS Réseau Tâche-Dépendant esprit du débutant, non-jugement, (Buckner, R.L., Andrews‐Hanna, J.R., & Schacter, D.L. , 2008) acceptation, sans attente et lâcher-prise © Céline Levasseur, psychologue 2015
EN QUOI CONSISTE LES PROGRAMMES DE PRATIQUE DE LA PLEINE CONSCIENCE On peut définir les programmes de Pleine Conscience comme des programmes psycho-éducatifs d’entraînement à la méditation. Ils ne sont pas considérés comme de la psychothérapie bien qu’ils puissent engendrer des changements positifs. GÉNÉRALEMENT, IL S’AGIT DE PROGRAMMES STANDARDISÉS DE 8 MODULES DE 2 HEURES ET DEMIE CHACUN ÉCHELONNÉS SUR 8 SEMAINES (1 PAR SEMAINE) 1 2 3 4 5 6 7 8 Le thème de chaque module est en lien avec celui qui précède pour favoriser une suite logique dans l’exploration de la méditation et un apprentissage graduel. Chaque module (cours) comporte 3 parties: - Un volet Échange en groupe sur la pratique - Un volet Théorique (psycho-éducatif) - Un volet Pratique (méditation ou exercices de Pleine Conscience) Les participants doivent s’attendre à faire 35 à 40 minutes d’exercices de Pleine Conscience ou de méditation par jour entre les cours. Ces exercices ou méditations sont prédéterminés par le programme afin de faciliter un apprentissage graduel et intégré au quotidien. © Céline Levasseur, psychologue 2015
TYPES DE PRATIQUES: Les programmes d’entraînement à la Méditation Pleine Conscience comportent généralement plusieurs types de pratiques: • PRATIQUES ATTENTIONNELLES AVEC VIGILANCE: - Conscience du corps (Bodyscan) - Conscience de la respiration - Conscience des sens - Conscience en mouvements - Conscience des pensées/émotions • PRATIQUES DE "SURVEILLANCE OUVERTE" (Open Monitoring) • PRATIQUES DE COMPASSION ET AUTO-COMPASSION: Pour certains programmes • PRATIQUES INFORMELLES: - Activités du quotidien en Pleine Conscience (Manger, marcher, se brosser les dents…) © Céline Levasseur, psychologue 2015
EXERCICE © Céline Levasseur, psychologue 2015
En quoi cela peut-il vous être utile ou vous servir ? Différent d’habituellement? Ce que vous avez noté ? © Céline Levasseur, psychologue 2015
MOTIFS D’ABANDON de la pratique ou de NON-CONSTANCE: • Difficultés à ne rien faire … • Manque de temps • Difficulté à faire-face aux inconforts (physiques ou autres) • Sentiment d’isolement • Pensée magique • Vouloir atteindre des résultats ou performer • Affirmation face aux proches et à l’environnement LA MÉDITATION PEUT DEVENIR UNE DÉFENSE CONTRE-PRODUCTIVE : (Pollack, S.M., Pedulla, T. & Siegel, R.D., 2014) • Se cramponner à la concentration (ex.: la respiration) en vue d’évitement • Utiliser les retraites de méditation pour fuir • Éviter les objets d’attention inconfortables • Trop de sécurité ? (Ex.: le thérapeute ayant de l’inconfort avec certains affects pourra favoriser l’évitement chez son patient) • Recherche de "l’illumination" pour éviter la souffrance (spiritual bypass) © Céline Levasseur, psychologue 2015
LA MÉDITATION PLEINE CONSCIENCE – Contre-indications ou restrictions (Pollack, S.M., Pedulla, T. & Siegel, R.D., 2014) • Trouble actif important à l’axe 1 • Dépression majeure active • Syndrome de stress post-traumatique • Consommation problématique active • Somatisation importante • Dépersonnalisation ou déréalisation lors de pratiques méditatives • Trouble de personnalité problématique (axe 2) • Situation de vie intense ou état de crise situationnelle © Céline Levasseur, psychologue 2015
LA PLEINE CONSCIENCE EN INTERVENTION (Pollack, Pedulla & Siegel, 2014) IMPLICITE • THÉRAPEUTE PRATIQUANT (MINDFUL THERAPIST) • Thérapeute en Pleine Conscience • Thérapeute "autorégulé" et non réactif • Établi un lien en Pleine Conscience avec ses patients/clients (acceptation, ouverture, non-jugement) • Développe une Pleine Conscience de lui-même, du patient/client et du lien thérapeutique • INTERVENTIONS INFORMELLES EN PLEINE CONSCIENCE • Introduit des pratiques de Pleine Conscience de façon informelle dans le traitement • PSYCHOTHÉRAPIES BASÉES SUR LA PLEINE CONSCIENCE • Enseigne la Pleine Conscience à ses patients/clients EXPLICITE © Céline Levasseur, psychologue 2015
LA PLEINE CONSCIENCE en INTERVENTION Les plus récentes données probantes indiquent que les facteurs communs à la psychothérapie, tels que la FORCE DE L’ALLIANCE entre le thérapeute et son client, sont de meilleurs prédicteurs du succès de la psychothérapie que d’autres facteurs tels que l’approche ou les techniques utilisées. (Duncan & Miller, 2003; Fulton, 2013; Hatcher, 2000; Horvath, Del Re, Flükiger & Symonds, 2011; Stiles, 2009, Tryon &Winograd, 2011; dans Pollack, Pedulla & Siegel, 2014) THÉRAPEUTE PRATIQUANT LA MÉDITATION • Thérapeute en Pleine Conscience • Thérapeute bien "autorégulé" et non réactif • Établi un lien en Pleine Conscience avec ses patients/clients (acceptation, ouverture, non-jugement) • Développe une Pleine Conscience de lui-même, du patient/client et du lien thérapeutique (Siegel, D. J..,2010; Pollack, Pedulla & Siegel, 2014) © Céline Levasseur, psychologue 2015
DE PLUS: - Elle favorise l’adhérence au traitement chez le client - Le thérapeute en Pleine Conscience, par son attitude, invite le client/patient à développer pour lui-même une attitude d’ouverture, d’authenticité, de confiance en son expérience, d’acceptation et de non-jugement qui est, en elle- même, réductrice de stress et favorise la guérison et la réparation PROCESSUS THÉRAPEUTIQUE MODÈLE INSPIRÉ DU " WHOLE PERSON CARE " (T. HUTCHINSON, 2011) RELATION DE SOINS – TO HEAL PATIENT/CLIENT THÉRAPEUTE SOINS TO HEAL SOUFFRANCE TRAITEMENT – TO CURE MALADIE © Céline Levasseur, psychologue 2015
DE PLUS: - Elle favorise l’adhérence au traitement chez le client - Le thérapeute en Pleine Conscience, par son attitude, invite le client/patient à développer pour lui-même une attitude d’ouverture, d’authenticité, de confiance en son expérience, d’acceptation et de non-jugement qui est, en elle- même, réductrice de stress et favorise la guérison et la réparation PROCESSUS THÉRAPEUTIQUE MODÈLE INSPIRÉ DU " WHOLE PERSON CARE " (T. HUTCHINSON, 2011) RELATION DE SOINS – TO HEAL PATIENT/CLIENT THÉRAPEUTE SOINS TO HEAL SOUFFRANCE TRAITEMENT – TO CURE MALADIE © Céline Levasseur, psychologue 2015
APPLICATIONS THÉRAPEUTIQUES DANS L’INTERVENTION: Dans un premier temps, les Applications Thérapeutiques de la Pleine Conscience concernent le thérapeute lui-même, soit : - en réduisant ses propres réactions au stress (burnout/fatigue de compassion) - en augmentant la conscience des différents aspects de soi dans le quotidien - en diminuant sa propre réactivité émotionnelle (répondre au lieu de réagir) - en cultivant le non-jugement envers soi-même et l’acceptation de sa propre expérience quelle qu’elle soit (équanimité) - en apprenant à mieux prendre soin de soi (bienveillance et compassion) POUR LE CLIENT/PATIENT: - Favorise l’alliance thérapeutique - Par "modeling" , le thérapeute/soignant favorise les attitudes d’acceptation, de non-jugement chez le patient/client stimulant ses processus d’auto-guérison © Céline Levasseur, psychologue 2015
CONCLUSION: Dans les dernières décennies, la recherche a démontré les multiples bienfaits de la méditation tant sur le plan physique, mental que relationnel. La méditation est plus qu’un outil. Elle amène une voie d’intériorisation et un changement profond dans notre façon d’entrer en relation avec nous- même, avec notre expérience et notre environnement. Elle constitue un véritable entraînement de l’esprit et nécessite, comme tout entraînement, investissement, assiduité et constance. Je terminerai avec cette citation du Dalaï Lama: © Céline Levasseur, psychologue 2015
Quand on a demandé au Dalaï Lama ce qui le surprenait le plus au sujet de l’humanité, il a répondu: "L’homme, parce qu’il sacrifie sa santé pour l’argent; ensuite, il sacrifie tout son argent pour recouvrer la santé. Par la suite, il est tellement anxieux au sujet du futur qu’il ne profite pas du moment présent; le résultat est qu’il ne vit ni le présent ni le futur, il vit comme s’il était immortel et meurt n’ayant jamais vraiment vécu… " MERCI POUR VOTRE ATTENTION © Céline Levasseur, psychologue 2015
PÉRIODE DE QUESTIONS © Céline Levasseur, psychologue 2015
BIBLIOGRAPHIE: André, C. (2011). Méditer jour après jour. Paris, L'Iconoclaste Baer, R. A. (2003). Mindfulness training as a clinical intervention: A conceptual and empirical review. Clinical Psychology: Science and Practice, 11, 230-241. Berghman, C., Tarquinio, C., Marina, K., & Strub, L. (2009). La méditation comme outil psychothérapeutique complémentaire: Une revue de question. Journal de Thérapie Comportementale et Cognitive, 19, 120-135. Bishop, S.R. and al. (2004). Mindfulness: A proposed operational definition. Clinical Psychology: Science and Practice, 11, 230-241. Britta, K.H., Lazar, S.W. and al. (2011). How does Mindfulness Meditation Work? Proposing Mechanisms of Action From a Conceptual and Neural Perspective. Perspective on Psychological Science, 6(6), 537-559. Buckner, R.L. and al. (2008). The brain’s default network. Annals of the New York Academy of Sciences, 1124(1), 1-38. Cozolino, L. (2010). The Neuroscience of Psychotherapy - Healing the Social Brain. NY: W. W. Norton & Co Dunn R., Callahan J.L. and Swift J.K. (2013). Mindfulness as a transtheoretical clinical process. Psychotherapy (chic).Sep;50(3):312-5 © Céline Levasseur, psychologue 2015
BIBLIOGRAPHIE (suite): Grossman, P., Niemann, L., Schmidt, .S, & Walach, H. (2004). Mindfulness-based stress reduction and health benefits: A meta-analysis. Journal of Psychosomatic Research, 57, 35-43. Hanh T.N. (2008). Le miracle de la pleine conscience, Édition J'ai lu. Hasenkamp, W. and al. (2012). Mind wandering and attention during focused meditation: a fine- grained temporal analysis of fluctuating cognitive states. Neuroimage. 59(1),750-60 Heeren, A., & Philippot, P. (2009). Les interventions psychologiques basées sur la pleine conscience. Revue Francophone de Clinique Comportementale et Cognitive, 14, 13-23. Heeren, A. & Philippot, P. (2010). Les interventions basées sur la pleine conscience: Une revue conceptuelle et empirique. Revue Québecoise de Psychologie, 31, 37-61. Hutchinson, T.A. (2011). Whole Person Care: A New Paradigm for the 21st Century. Springer Ed. Kabat-Zinn, J. (1990). Full Catastrophe Living: Using the Wisdom of Your Body and Mind to Face Stress, Pain and Illness. New York, NY: Delacorte. Kabat-Zinn, J. (2009) L'éveil des sens. Édition Les Arènes. Kabat-Zinn, J. (2010) Méditer, 108 leçons de pleine conscience, Éditions Les Arènes. Killingsworths A.M. and Gilbert, D.T. (2010). A Wandering Mind Is an Unhappy Mind. Science 12 November: Vol. 330 no. 6006 p. 932 © Céline Levasseur, psychologue 2015
BIBLIOGRAPHIE (suite): Lecomte, C. et Savard, R. (2012). La supervision clinique : un processus de réflexion essentiel au développement de la compétence professionnelle, p. 315-348. Dans T. Lecomte et C Leclerc. Manuel de réadaptation psychiatrique. Montréal. Presse de l’Université du Québec. Lecomte, C., Savard, R., Drouin, M.S. et Guillon , V. (2004). Qui sont les psychothérapeutes efficaces? Implications pour la formation en psychologie clinique. Revue Québécoise de Psychologie, 25(3) 73-102. Lipton, B. (2006). Biologie des croyances, Éditions Arianne. Lutz A., Slagter H.A., Dunne J.D. and Davidson R.J. (2008). Attention regulation and monitoring in meditation. Trends Cognitive Sciences, Apr;12(4):163-9 Martin, J. (1997). Mindfulness: A proposed common factor. Journal of Psychotherapy Integration. 7(4). 291-143. Pollack, S.M., Pedulla, T. and Siegel, R.D. (2014). Sitting Together. Essential Skills for Mindfulness-Based Psychotherapy. The Guilford Press. Ricard, M. (2008). L’art de la Méditation. Éditions Nil. Segal, Z.V., Williams, J.M., Teasdale, J.D. (2006). La Thérapie Cognitive Basée sur la Pleine Conscience pour la Dépression. Éditions De Boeck © Céline Levasseur, psychologue 2015
BIBLIOGRAPHIE (suite): Shapiro, L.S. and al. (2006). Mechanisms of Mindfulness. Journal of Clinical Psychology. 62(3), 373-386. Schore, A. (2003). Affect regulation and the repair of the self. NY: W. W. Norton & Compagny. 3 Siegel, D.J. (2010). The Mindful therapist: A clinician’s guide to mindsight and neural integration. Editions W. W. Norton & Company. Vago D. R. and Silbersweig D. A. (2012). Self-awareness, self-regulation, and self-transcendence (S-ART): a framework for understanding the neurobiological mechanisms of mindfulness. Frontiers in Human Neuroscience, October 25, 6:296. Williams, J. M. (2010). Mindfulness and psychological process. Emotion, 10(1), 1-7 Wallin, D.J. (2007). Attachment in Psychotherapy. Guilford Press 36
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