Côte d'Ivoire : Alassane Ouattara renonce à un 3è mandat - La Voix de la Nation
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Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara renonce à un 3è mandat Alassane Ouattara ne fera pas un troisième mandat à la tête de la Côte d’Ivoire. Le Président ivoirien a en effet annoncé ce jeudi qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle d’octobre prochain. « Je vous annonce solennellement que j’ai décidé de ne pas être candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020 et de transférer le pouvoir à une jeune génération», a-t-il indiqué devant les parlementaires du Sénat et de l’Assemblée nationale réunis en Congrès extraordinaire à Yamoussoukro. Alassane Ouattara justifie cette décision par le respect de ses engagements : « Tout au long de ma carrière, j’ai toujours accordé une importance particulière au respect de mes engagements. En conséquence, j’ai décidé de ne pas être candidat en 2020 ». Arrivé au pouvoir en 2010 puis réélu en 2015, Alassane Ouattara laissait en effet planer le doute quant à un éventuel troisième mandat. Cette annonce vient donc mettre fin à des mois de spéculation David S.
MedAfrique livre la première phase de la réhabilitation du CHR de Yamoussoukro (Côte d’Ivoire) Le centre hospitalier régional (Chr) rénové de Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d’Ivoire, a été inauguré le jeudi 19 décembre 2019 par le président ivoirien Alassane Ouattara, en présence du vice-président Daniel K. Duncan, du premier ministre Amadou Gon Coulibaly, et des membres du gouvernement. Le centre hospitalier régional rénové est un établissement de type pavillonnaire. Il est la plus grande structure sanitaire de la région du Bélier, avec 18 bâtiments dont 12 entièrement rénovés par l’entreprise MedAfrique, de Marylis BTP, filiale du Groupe SNEDAI dans une première phase. Les services de pharmacie, de laboratoire, de l’imagerie médicale, du bloc gynéco-obstétrical, de la cuisine et le local technique sont les premiers à avoir été entièrement réhabilités. Le Chr de Yamoussoukro est le deuxième hôpital public non universitaire à bénéficier d’un scanner après celui d’Abobo (Ouest d’Abidjan).
Selon le Directeur Général de Marylis BTP, Adama Soumahoro, des travaux lourds ont été menés notamment la construction ou l’extension de certains bâtiments afin d’accueillir le matériel médical de dernière génération. « On a été obligé de reprendre totalement le local de transformateur, parce que celui qui existait était plus petit, pour pouvoir fournir l’énergie à tous les équipements qu’on a installés », a-t-il expliqué. Coupure du ruban symbolique À la fin de la seconde phase de la réhabilitation qui commence le 8 janvier 2020 et qui va durer 6 mois, l’hôpital disputera de 180 lits. La seconde phase de réhabilitation permettra la mise à niveau complète des services de la chirurgie, des Urgences et de l’hospitalisation. MedAfrique a en charge le financement, la réhabilitation, l’extension, l’équipement et la maintenance des équipements de 5 Hôpitaux Généraux et de 3 Centres Hospitaliers Régionaux: Abobo-Nord, Abobo-Sud, Adjamé, Yopougon Attié, Grand Bassam, Yamoussoukro, Daloa et Korhogo.
Le président ivoirien avec des membres du personnel du CHR Le programme s’inscrit également dans le prolongement de la Couverture Médicale Universelle (CMU) voulue par le gouvernement ivoirien qui vise à offrir à l’ensemble des populations vivant en Côte d’Ivoire, un accès aux soins médicaux de qualité grâce à des infrastructures conformes aux normes internationales. Les réactions se multiplient suite au décès de DJ Arafat C’est la tristesse dans le monde de la culture ivoirienne. L’artiste ivoirien DJ Arafat ne fait plus parti de ce monde. La triste nouvelle est tombée dans la matinée de ce lundi 12 août, créant une vive émotion auprès du public et notamment au sein de ses fans. Originaire du quartier de Youpougon à Abidjan, où il est né en 1986, DJ Arafat, de son vrai nom Ange Didier Huon, est décédé des suites de ses blessures après un grave accident de moto survenu dans la nuit de dimanche à lundi. L’heure est au recueillement après l’annonce de la mort du célèbre DJ Arafat.
Après avoir salué la mémoire de l’artiste, le ministre ivoirien de la culture Maurice Bandaman, a indiqué qu’il s’agit d’une grosse perte pour la culture et la musique ivoiriennes. Selon lui, la meilleure façon de pleurer DJ Arafat, c’est de le célébrer. « J’ai pour ce jeune homme, un respect que nous avons toujours célébré. Nous l’avons décoré l’année dernière, en tant qu’officier de l’Ordre du mérite culturel, et donc c’est une grosse perte pour la culture et la musique ivoiriennes », a déclaré Maurice Bandaman au micro de nos confrères de la RFI. « Un artiste ne meurt jamais (…) ; l’artiste vit toujours à travers ses œuvres. La meilleure façon de pleurer DJ Arafat, c’est de le célébrer, de faire en sorte que sa mémoire vive et que nous puissions publier son œuvre », a-t-il ajouté. Le Président ivoirien a également exprimé sa tristesse suite à la disparition de la star du « coupé-décalé ». « C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de Houon Ange Didier ‘DJ Arafat’, icône de la jeunesse et ambassadeur de la musique et de la culture ivoirienne. Je présente mes sincères condoléances à sa famille et à tous ses fans », a indiqué Alassane Ouattara sur son compte twitter. Les footballeurs Didier Drogba, Chris Mavinga, Maxwell Cornet, les artistes Paul Kabesa, Fally Ipupa, Molare, Serge Beynaud, Dadju, Davido, Ariel Sheney Yemi Alade, Sidiki Diabaté, Mokobé de même que l’animateur de Couleurs Tropicales Claudy Siar ont tous egalement rendu un hommage à l’artiste. David SOKLOU
23 cadavres de nouveau-nés découverts dans un cimetière à Gagnoa (Côte d’Ivoire) 23 cadavres de nourrissons ont été retrouvés au cimetière municipal de Gagnoa, dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire (230 km au nord-ouest d’Abidjan). Selon ce que rapportent nos confrères de la RFI, les corps des 23 nouveau-nés ont été découverts en deux fois au cimetière municipal de la ville : Treize d’abord le mercredi 24 juillet 2019 par le gardien des lieux, puis les dix derniers retrouvés en état de décomposition le vendredi 26 juillet après que l’odeur ait perturbé une cérémonie d’enterrement en cours. Pour le moment, les enquêtes ne déterminent pas encore si les morts ont eu lieu avant ou après accouchement. Cependant, la thèse de décès suite à des avortements ou des fausses couches n’est pas également écartée. Le bilan des nouvelles naissances dans la ville est en train d’être fait par les éléments de la Police afin d’identifier les femmes qui auraient pu accoucher de ces bébés. Selon une source proche de l’enquête citée par RFI et après analyse médicale, il se trouve que « les cadavres ont été retrouvés dans un état de dégradation similaire, ce qui laisse penser aux enquêteurs que les bébés étaient conservés ensemble, avant leur dépôt au cimetière ».
Les informations font état de ce qu’il n’est pas rare de trouver en Côte d’Ivoire, des bébés sans vie, abandonnés dans la nature suite à des avortements clandestins ou des fausses couches. Avec l’interdiction de l’IVG (Interruption volontaire de grossesse) dans le pays, l’adjoint au maire de Gagnoa, Samuel Gnakalé reconnait que des corps de nouveau-nés enterrés ou abandonnés ont déjà été constatés après des avortements clandestins. David S.
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