COUPONS L'HERBE SOUS LE PIED À QUELQUES IDÉES REÇUES
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
COUPONS L’HERBE SOUS LE PIED À QUELQUES IDÉES REÇUES… AVANT-PROPOS Roundup® est un pesticide, et dans "pesticide " il y a "peste". Les pesticides sont-ils la plaie moderne par laquelle arrivent les fléaux ? A en croire le malaise qui accompagne ce mot, on peut le penser ! Mais au fait, que sont les pesticides ? Ce terme générique rassemble principalement en fait les insecticides, les fongicides, les herbicides et les nématicides. Ces termes sont, eux, plus facilement compris : on parle respectivement de lutte contre les insectes ravageurs, les champignons, les mauvaises herbes et certains vers du sol. Et l’on se souvient au passage que, comme beaucoup de termes issus de l’anglais sur la terminaison "-cide", les pesticides sont utiles pour supprimer des fléaux, et non pour les attirer ! Le nom scientifique des pesticides est "produit phytopharmaceutique". Il nous rappelle que, comme un médicament, un produit phytopharmaceutique est un produit actif. Utilisé à la bonne dose et selon le bon rythme, un médicament fait du bien. Alors que pris en excès… mais dans ce domaine, plus besoin de passer le message : il est désormais dans la culture collective. Les produits phytopharmaceutiques ont aujourd’hui besoin, eux aussi, d’ancrer encore plus un travail d’éducation des comportements : ce n’est pas leur nature intrinsèque qui les rend efficaces, utiles ou mauvais, mais leurs usages appropriés ou non. Mais comment être sûrs de respecter les "bons" usages ? Depuis plus de 40 ans, les désherbants Roundup® ont fait l’objet d’un très grand nombre d’études et de recherches, qui ont permis d’acquérir à leur sujet un savoir scientifique tout à fait considérable. Ce sont quelques faits techniques et scientifiques que nous vous proposons d’explorer ici : ils s’appuient sur des sources indépendantes reconnues, ou validées par les services officiels. On a toujours un avis plus sûr après s’être informé en recoupant plusieurs sources ! Et si nous coupions ensemble l’herbe sous le pied à quelques idées reçues ? 2 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 2 06/10/10 18:39
>DE QUOI PARLE-T-ON ? DE QUOI PARLE-T-ON ? Comment fonctionne Roundup ? Roundup sert à détruire la plupart des mauvaises herbes. A ce titre, il est utilisé aussi bien par les particuliers (pour maintenir les jardins en état) que les professionnels (pour supprimer les mauvaises herbes qui nuisent aux cultures) et les collectivités (pour entretenir la voirie, notamment, mais aussi supprimer des herbes telles que l’ambroisie qui cause des allergies considérables). UN PEU DE A la base du Roundup comme de la grande majorité des désherbants foliaires systémiques TECHNIQUE actuels, on trouve un principe actif, une molécule, proche de la famille des acides aminés, découverte par Monsanto au début des années 70 : le glyphosate. Le glyphosate inhibe une enzyme essentielle à la vie végétale et bloque ainsi la synthèse des acides aminés aromatiques au niveau de tous les organes de réserve (feuille, rhizome, bulbe). Privée de ces acides aminés qui participent à la synthèse des vitamines et de beaucoup de métabolites secondaires, la plante dépérit très rapidement. NOTION À RETENIR EXCLUSIVEMENT VÉGÉTAL Le glyphosate bloque un phénomène que l’on trouve exclusivement dans le monde végétal. Roundup est un désherbant Chez l’homme et les animaux, les acides aminés aromatiques doivent être foliaire systémique non fournis par l’alimentation. Le site de fixation du glyphosate n’existe donc sélectif. pas chez eux. Ainsi, si le glyphosate devait se retrouver dans l’organisme, FOLIAIRE, parce qu’il utilise il n’aurait pas de cible pour se fixer. Il n’en reste pas moins que le glyphosate, les feuilles pour entrer dans comme les autres produits phytopharmaceutiques, n’est pas un produit les mauvaises herbes à détruire. anodin et qu’il doit être utilisé avec toutes les précautions. En pratique, il pénètre par la plupart des parties vertes, tiges et feuilles. SYSTÉMIQUE, signifie qu’une fois pénétré, le principe actif circule dans la sève jusqu’à l’extrémité des racines les plus profondes. Cela permet ainsi de détruire en profondeur certaines mauvaises herbes coriaces, telles que le chiendent, qui développent des réseaux de racines sous terre susceptibles de faire repousser la plante. NON SÉLECTIF, signifie que le principe actif détruit tout végétal traité, y compris les cultures. Son application doit donc être précise et ciblée. 3 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 3 06/10/10 18:39
Qu’y a-t-il dans un bidon de Roundup ? EAU : Un des composants principaux. CO-FORMULANTS : Emulsifiants, stabilisants, colorants et anti-mousse : ils garantissent la conservation du produit. ADJUVANTS : Il stimule l’étalement du produit et sa pénétration dans la feuille. SEL DE GLYPHOSATE BASE : L’adjonction d’une base permet d’obtenir un sel : le sel de glyphosate, qui est alors soluble dans l'eau. + GLYPHOSATE ACIDE : L'acide est peu soluble. J’AI LU QUE… ROUNDUP NE CONTIENT PAS QUE DU GLYPHOSATE… ◗ C’est vrai. Le glyphosate seul est peu efficace, car il n’adhère pas aux feuilles ni ne les pénètre facilement : il se heurte à la barrière de la couche supérieure des feuilles, la cuticule. C’est pourquoi on lui fournit un allié, en lui adjoignant un surfactant. Le surfactant n’a par lui-même aucune activité désherbante. Par contre il agit comme un tensio-actif, c’est-à-dire qu’il améliore la mouillabilité de la cuticule et la rétention du produit sur les feuilles. En clair, il facilite l’entrée du principe actif dans la plante. LES PLANTES TRAITÉES DEVIENNENT ROUGES, PUIS JAUNES… PAS TRÈS NATUREL ! ◗ Cette coloration n’est pas chimique. Il s’agit simplement du processus naturel de dessèchement des plantes. Les mêmes couleurs sont observées dans les zones très arides lorsque les plantes dépérissent par manque d’eau. TENSIO-ACTIFS On retrouve des tensio-actifs dans de nombreuses pommades, par exemple, pour faciliter leur entrée dans la peau ou des shampoings pour qu’ils s’étalent bien sur toute la surface des cheveux. 4 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 4 06/10/10 18:39
>DE QUOI PARLE-T-ON ? DE QUOI PARLE-T-ON ? Pourquoi Roundup fait-il parler de lui ? ◗ Lorsqu’il est apparu, Roundup a apporté toute une gamme d’avantages très nouveaux pour les utilisateurs, notamment son efficacité sur les mauvaises herbes les plus coriaces, ainsi que la possibilité qu’il offre de semer ou planter très peu de temps après l’application du produit, sans risque pour la future culture. Plébiscité, il est devenu en un peu plus de 35 ans le désherbant le plus utilisé dans le monde. Quant au glyphosate (tombé dans le domaine public), il est désormais utilisé par de très nombreux désherbants. Cette banalisation croissante a généré une forme de routine dans son utilisation, faisant parfois perdre de vue qu’à l’instar de nombreux produits actifs, ces désherbants nécessitent un usage précis et responsable. Banalisation = routine = risques de négligences On a ainsi vu apparaître avec le temps des pratiques à risque engendrant parfois des transferts de glyphosate vers l’environnement, dans les eaux en particulier (nous y reviendrons). Bien que très ponctuelles, ces mauvaises pratiques sont démultipliées par l’ampleur considérable du succès de ces produits. C’est conscient de ce problème que Roundup, en tant que leader des désherbants à base de glyphosate, a choisi depuis des années de sensibiliser et d’éduquer tous les types d’utilisateurs à de bonnes pratiques d’utilisation. Une valeur de symbole Roundup est quasiment devenu un nom commun tant son succès est fort. Le revers de la médaille est que la Marque endosse aujourd’hui pour une large part, sur elle seule, des débats qui portent en vérité sur une grande quantité de produits désherbants à base de glyphosate ! La Marque a pris le parti d’assumer cet état de fait, en prenant le rôle de moteur dans la promotion des Bonnes Pratiques d’Utilisation. 5 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 5 06/10/10 18:40
>L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ (AMM) Pas une simple formalité : un véritable gage de sécurité Roundup, comme tous les produits phytopharmaceutiques, contient un principe actif et n’est donc pas anodin. Avant d’être mis sur le marché, ces produits sont longuement évalués sur le plan de leur toxicité et de leur efficacité. Selon la Directive 91/414/EEC, maintenant remplacée par le Règlement (CE) n°1107/2009, ces produits subissent un processus d’autorisation de mise sur le marché très strict, qui était d’ailleurs en place en France dès 1942 et qui a constamment été renforcé au fil des avancées scientifiques. Ce contrôle drastique, répété tous les 10 ans, permet de garantir que les produits phytopharmaceutiques et leurs principes actifs ne présentent pas de risques inacceptables pour la santé et pour l’environnement. NOTION À RETENIR UN VÉRITABLE COUPERET Sur 1213 matières actives existantes dans l’Union Européenne en 1995, pas moins UNE CONFIANCE de 594 n’ont pas été renouvelées lors UNANIME du dernier contrôle, 329 restent en attente Le glyphosate a été et seulement 290 ont été ré-homologuées, ré-homologué en 2002 parmi lesquelles le glyphosate (chiffres 2009). à l’unanimité des États- Pour qu’un produit phytopharmaceutique soit Membres. commercialisé au sein de l’Union Européenne, il doit bénéficier d’une AMM obtenue en 3 étapes : ✔ 1ère étape: (ré)évaluation scientifique de la matière active (ou principe actif) au niveau européen par les experts officiels et indépendants de l’AESA1. ✔ 2ème étape: évaluation des formulations de Roundup (le glyphosate + ses adjuvants) au niveau national par des experts officiels et indépendants (l’ANSES2, ex AFSSA, en France). L’AMM est délivrée en final par le Ministre chargé de l’agriculture. ✔ 3ème étape: l’évaluation du risque pour l’utilisateur 1 AESA : Agence Européenne de Sécurité des Aliments. amateur débouche sur l’obtention de la mention 2 ANSES : Agence Nationale de Sécurité Sanitaire "emploi autorisé dans les jardins". de l’Alimentation, de l’environnement et du travail. 6 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 6 06/10/10 18:40
UN PEU DE TECHNIQUE EN QUOI CONSISTE UN DOSSIER D’AMM3? Des études scientifiques encadrées par des protocoles internationaux, menées durant une dizaine d’années, permettent de renseigner les 2 dossiers majeurs de la procédure d’homologation : 1 - Le dossier toxicologique/écotoxicologique évalue l’innocuité du produit. Il permet d’établir les classements, les précautions d’emploi, les limites maximales de résidus et les délais avant récolte pour les denrées comestibles. 2 - Le dossier biologique évalue l’efficacité et la sélectivité du produit, donc son utilité. Il définit les usages, les doses d’homologation et les préconisations d’emploi. L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ Un candidat à l’homologation doit ainsi franchir de très nombreuses étapes avant d’arriver sur le marché : Toxicité aiguë Rongeurs : étude sur 90 jours Canidés : étude sur 90 jours Rongeurs : toxicité long terme + carcinogénicité* Canidés : étude sur 1 an Rongeurs : reproduction sur 3 générations Rongeurs et lapins : tératogénicité* Rongeurs carcinogénicité * Carcinogénicité : évaluation Mutagénicité* : de l’impact sur les cancers. - mutation génétique * Tératogénicité : évaluation - aberrations chromosomiques de l’impact sur les grossesses. - perturbations de lʼADN * Mutagénicité : évaluation de l’impact sur l’ADN. Toxicité des métabolites Toxicité vis-à-vis des animaux Le glyphosate Toxicité orale cumulative (test à 26 jours) n’est ni carcinogène, Résumé et évaluation globale ni mutagène, ni tératogène. AMM NOTION À RETENIR AMM : PRIORITÉ ABSOLUE À LA SÉCURITÉ Sur l’ensemble des études scientifiques qui composent le dossier d’AMM (20 mètres linéaires de rapports en moyenne !), 50% portent sur la sécurité pour la santé (du consommateur comme de l’applicateur), 40% sur la sécurité pour l’environnement, et seulement 10% sur l’efficacité agronomique qui mesure l’utilité effective du produit. 3 Source : UIPP 7 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 7 06/10/10 18:40
>ROUNDUP ET LA SANTÉ Roundup est-il toxique ? LA VRAIE QUESTION EST : À QUELLE DOSE, RISQUE = ET RISQUE-T-ELLE D’ÊTRE ATTEINTE ? DANGER (x) EXPOSITION Tous les principes actifs naturels ou de synthèse sont potentiellement Le risque est la combinaison entre le danger que représente toxiques au-delà d’un certain seuil d’utilisation ou au-delà d’une certaine une molécule et l’exposition dose ingérée. potentielle des individus à ce danger. QUELS INDICES POUR LA TOXICITÉ ? Prenons un exemple bien connu : Au niveau de la sécurité vis-à-vis de la santé, comme dans beaucoup à faibles doses, le soleil est d’autres domaines, on différencie le principe actif (ici le glyphosate) un bienfait à bien des égards pour notre organisme. En des différents produits formulés (dans notre cas, Roundup). revanche, une forte exposition Commençons par examiner le principe actif, le glyphosate : entraine une agression de la peau et des risques de maladies 1- TOXICITÉ AIGUË futures. La clé d’un "dosage Les études de toxicité aiguë permettent d’évaluer les effets à court terme solaire" approprié n’est pas dans après une seule exposition à une dose massive. Cette exposition aiguë le soleil lui-même, mais bien dans la maîtrise de l’exposition: illustre par exemple une ingestion accidentelle ou des éclaboussures sur protection par des crèmes, la peau ou sur l’œil. Un des tests permet de définir un paramètre appelé évitement du soleil aux heures DL50 : plus la DL50 est élevée, moins le produit est toxique. les plus chaudes,… UNE TOXICITÉ AIGUË TOUTE RELATIVE… La toxicité aiguë du glyphosate est très nettement moins élevée que celle de produits courants comme la caféine ou le sel : mg/kg 53 192 2000 3000 5000 (nicotine) (caféine) (vitamine A) (sel) (glyphosate) 8 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 8 06/10/10 18:40
2 - TOXICITÉ CHRONIQUE Elle mesure les effets cumulés d’une exposition prolongée (par exemple de petites quantités tout au long de sa vie), par des sources multiples, au principe actif. Pour tenir compte de ces effets potentiels, les instances réglementaires appliquent en outre des marges de sécurité considérables : UN PEU DE TECHNIQUE DE GRANDES MARGES DE SÉCURITÉ SUCCESSIVES Pour chaque substance active (ou principe actif), est fixée une dose appelée la DSE = Dose Sans Effet, qui est la dose à laquelle on n’observe aucun effet chez l’animal le plus sensible, soumis au test de laboratoire le plus sévère. L’Organisation Mondiale de la Santé détermine ensuite une Dose Journalière Admissible (DJA)5 qui est la DSE divisée au minimum par 100 (facteur de sécurité). Pour être certains de ne jamais atteindre cette DJA, on fixe un seuil réglementaire pour chaque culture et pour chaque substance active : la LMR, Limite Maximale de Résidus, qui correspond à la quantité de produit que l’on peut retrouver au maximum dans la récolte si l’agriculteur traite les plantes selon la réglementation. Les LMR sont calculées de telle façon qu’un individu ne puisse pas atteindre sa DJA quotidienne, même dans le pire cas d’alimentation, c’est-à-dire en additionnant ROUNDUP ET LA SANTÉ les comportements de consommation les plus extrêmes dans chaque catégorie de population (nourrissons, enfants, adultes), sur tous les aliments susceptibles de contenir des résidus, et en supposant que ces aliments contiennent tous des résidus au niveau maximum autorisé (LMR) : ce "pire cas", peu probable, est appelé l’AJMT, ou Apport Journalier Maximum Théorique. DSE Coef. de Dose sécurité ≥ 100 sans effet 4% DE LA DJA DJA AJTM Les consommations réelles Dose journalière LMR x pire admissible comportement évaluées par la DG SANCO6 Marge de sécurité supplémentaire dans son rapport de 2007 LMR font apparaître que, Ce schéma n'est pas à l'échelle ! Si l'était, la colonne DJA serait à dans le pire des cas, peine de l’épaisseur d’un trait et la colonne LMR serait invisible ! les consommateurs n’ingèrent quotidiennement que 4% de leur DJA 5 Pour le glyphosate, la DJA fixée en 1997 est de 0,3 mg de substance par jour et par kilogramme de poids vif. en produits phytopharmaceutiques, soit moins de 0,04% de la DSE. 6 Direction Générale "Santé et Protection des Consommateurs" de la Commission Européenne. 9 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 9 06/10/10 18:40
ET À PROPOS DES SURFACTANTS ? Les données de toxicité à long terme de tous les autres constituants de la formulation, dont les surfactants, relèvent de la législation des produits chimiques. Certaines des études du dossier d’AMM sont menées sur la formulation ce qui permet de prendre en compte le principe actif et les surfactants ensemble. La toxicité de la formulation complète est donc contrôlée, au niveau national, par l’ANSES (ex AFSSA). J’AI LU QUE… LA COMBINAISON DES DIFFÉRENTES SUBSTANCES POURRAIT DÉMULTIPLIER LEUR NOCIVITÉ ? (EFFET COCKTAIL) Un avis récent de l’EFSA7 (avril 2008), indique que "même si l’on ne peut écarter la plausibilité de phénomènes d’interaction entre des résidus de pesticides dans les aliments, aucune preuve empirique de tels phénomènes n’a jamais été mise en évidence" (traduction). LA SÉCURITÉ DES UTILISATEURS L’utilisateur, qu’il soit professionnel ou amateur, se doit DES SURFACTANTS avant tout de manipuler le produit en respectant le mode TRÈS BIEN CONNUS d’emploi et les Bonnes Pratiques d’Utilisation : lecture En l’occurrence, attentive de l’étiquette, port de protections adéquates, les surfactants utilisés bon état et réglage adapté du pulvérisateur. pour Roundup ont Pour les produits Roundup, en cas de contact accidentel des modes d'action proches (éclaboussures sur les mains ou le visage), les symptômes de ceux utilisés par bon nombre de produits relevés restent bénins, mais peuvent provoquer ménagers du quotidien (tels que les crèmes des irritations oculaires ou dermiques passagères et ou les shampoings). superficielles. NOTION À RETENIR DANS LE RESPECT DES BONNES PRATIQUES D’UTILISATION, ROUNDUP NE POSE PAS D’INCONVÉNIENT NI POUR LES UTILISATEURS, NI POUR LES CONSOMMATEURS, COMME POUR TOUS LES PRODUITS AUTORISÉS. En quantités excessives et en cas de mauvaise utilisation, la plupart des principes actifs peuvent présenter des inconvénients. Il convient donc de respecter scrupuleusement les indications des fiches techniques et des étiquettes pour bénéficier d’une bonne qualité de désherbage, sans risque particulier pour la santé et l’environnement. 7 Opinion of the Scientific Panel on Plant Protection products and their Residues to evaluate the suitability of existing methodologies and, if appropriate, the identification of new approaches to assess cumulative and synergistic risks from pesticides to human health with a view to set MRLs for those pesticides in the frame of Regulation (EC) 396/2005. 10 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 10 06/10/10 18:40
>ROUNDUP ET LA SANTÉ Les consommateurs absorbent-ils du Roundup ? NOTION À RETENIR ROUNDUP EST UN DÉSHERBANT NON SÉLECTIF : LES MAUVAISES HERBES QUI Y SONT EXPOSÉES SONT DÉTRUITES, ET NE PEUVENT DONC FINIR DANS NOTRE ASSIETTE. La plupart du temps, Roundup est utilisé pour contrôler les mauvaises herbes avant le semis ou après la récolte. Étant donné que le traitement n’est pas réalisé sur une culture8, on ne trouve pas en général de résidus dans la récolte. ET DANS LES EAUX DE BOISSON ? L’Organisation Mondiale de la Santé, en tenant compte de la toxicité des matières actives, a défini une "valeur guide" de 900 µg/l pour le glyphosate, niveau de présence du principe actif considéré comme sans risque pour la santé du consommateur. La Commission Européenne, drastique en matière de sécurité, impose une norme de qualité des eaux qui prend en compte un seuil commun arbitraire pour tous les produits phytopharmaceutiques, quelle que soit leur toxicité intrinsèque : ces derniers ne doivent pas ROUNDUP ET LA SANTÉ être détectés au-delà de 0,1 µg/l dans l’eau du robinet9 (0,1 µg/l = 0,0001 mg/l). LA NORME EUROPÉENNE POUR UNE MATIÈRE ACTIVE EST 9000 FOIS PLUS STRICTE QUE LA NORME FIXÉE PAR L’OMS POUR LE GLYPHOSATE A titre de repère, 0,1 µg/l c’est l’équivalent d’une goutte de produit dans une piscine olympique ! 8 Il existe des exceptions. On peut utiliser Roundup® pour détruire des mauvaises herbes particulièrement difficiles (chardon, liseron, chiendent) juste avant la moisson. Même dans ce cas, les résidus trouvés sur le grain sont très largement en dessous des limites maximales de résidus (LMR) autorisées par la réglementation. Par ailleurs, dans les pays où les OGM tolérants au Roundup® sont autorisés, le désherbant est appliqué sur la culture. On trouve donc aussi des traces dans les récoltes, inférieures aux LMR. 9 0,5 µg/l pour plusieurs substances actives. 11 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 11 06/10/10 18:40
NOTION À RETENIR LES RAPPORTS DE LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SANTÉ SUR LA QUALITÉ DE L’EAU N’ONT, À CE JOUR, PAS RAPPORTÉ LA PRÉSENCE DE TRACES DE GLYPHOSATE DANS L’EAU DU ROBINET. Les filières classiques de traitement des eaux éliminent les résidus de glyphosate qui peuvent être détectés dans les eaux brutes, suite à de mauvaises pratiques ponctuelles. Notons au passage que compte tenu de la DJA déjà évoquée sur le glyphosate, il n’y aurait pas de danger particulier même si un individu venait à consommer une eau brute (avant potabilisation). Parallèlement, Monsanto travaille intensivement avec les agriculteurs, les professionnels des collectivités et les jardiniers amateurs pour continuer à améliorer les pratiques et à réduire les transferts du principe actif vers les eaux. J’AI LU QUE… LES DÉSHERBANTS GÉNÈRENT DE L’AMPA. L’AMPA, ou acide amino-méthylphosphonique, est un produit de dégradation ayant diverses origines : il provient du glyphosate, mais aussi d’autres produits courants comme la lessive10. Il fait aujourd’hui l’objet d’évaluations et de surveillances pour avoir été ponctuellement détecté dans les eaux brutes, mais on n’en trouve pas dans l’eau du robinet car il est, lui aussi, aisément supprimé par les traitements des eaux, notamment la chloration qui est nécessaire pour éliminer les bactéries afin de rendre l’eau potable. Ajoutons que l’AMPA n’a pas d’action herbicide et n’est pas un produit phytopharmaceutique. Il a une faible toxicité, et sa DJA est comparable à celle du glyphosate soit 0,3 mg/kg/j. En tant que produit de dégradation d’un herbicide, il possède un dossier scientifique très complet : l’AMPA n’est ni cancérigène, ni mutagène, ni tératogène, ni perturbateur endocrinien. Par conséquent, il ne présente pas de risque particulier pour la santé humaine aux taux où il est rencontré. 10 (phosphonates) 12 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 12 06/10/10 18:40
>ROUNDUP ET LA SANTÉ Que penser des études très médiatisées alléguant la toxicité de Roundup ? Les études menées par les équipes des Professeurs Bellé (2002) et Séralini (2005 et 2007) ont étudié la toxicité cellulaire de différentes formulations de Roundup ou d’autres formulations banalisées. Cependant, ces études n’ont pas été réalisées en conditions réelles d’utilisation du Roundup ou d’exposition au produit, ni selon des protocoles adaptés à l’évaluation réglementaire du risque. PAR EXEMPLE, DANS CES ÉTUDES, CERTAINES CONCENTRATIONS DE ROUNDUP UTILISÉES SONT 1 MILLION DE FOIS SUPÉRIEURES À CELLES DÉTECTÉES PONCTUELLEMENT DANS L’ENVIRONNEMENT. Par ailleurs, les cellules testées (embryonnaires ou fœtales) ont été directement plongées dans une solution de Roundup, alors qu’il est évident qu’elles n’entrent jamais en contact direct avec le produit dans les conditions normales d’utilisation. En effet, celles-ci bénéficient de tout le système de protection physique (avec la barrière cutanée), et immunitaire du corps humain. DES EXPÉRIENCES IDENTIQUES MENÉES, ROUNDUP ET LA SANTÉ PAR EXEMPLE, EN VERSANT DIRECTEMENT DU JUS DE CITRON OU DU LIQUIDE VAISSELLE SUR LES CELLULES AURAIENT PERMIS DE CONSTATER LE MÊME TYPE D’EFFETS MÉCANIQUES SUR CELLES-CI ! NOTION À RETENIR l’ANSES (ex AFSSA) ont remis en cause la Les autorités officielles comme pertinence même de ces études pour l’évaluation du risque. L’ANSES, comité d’experts officiels indépendants, a été amenée à apporter son avis sur ces études. La conclusion est claire : elles n’apportent rien de pertinent, et ne modifient pas l’actuelle évaluation du risque. D’autres agences réglementaires européennes dont celle de l’Allemagne et de l’Autriche ont conclu de même. De manière générale, ces interprétations à charge sont contraires à toutes les évaluations scientifiques menées depuis 35 ans. Le glyphosate est reconnu par la communauté scientifique mondiale comme ayant un profil sanitaire sûr s’il est utilisé selon les recommandations d’emploi. Les produits Roundup et le glyphosate ont fait l’objet d’études nombreuses réalisées dans le monde entier par la recherche publique et privée, qui concluent toutes à la sécurité du produit et montrent que le glyphosate n’est ni cancérigène, ni mutagène, ni tératogène, ni perturbateur endocrinien. 13 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 13 06/10/10 18:41
>ROUNDUP ET L’ENVIRONNEMENT Que devient Roundup après la pulvérisation ? Le désherbant qui atteint la mauvaise herbe UN PEU DE TECHNIQUE UNE DÉGRADATION EN 2 ÉTAPES pénètre dans la plante, est diffusé par Dans un premier temps, la quantité de la sève et est métabolisé. Cela signifie que glyphosate parvenue jusque dans la terre le produit agit et est dégradé dans la plante. en cas de ruissellement est transformée La fraction de produit qui n’atteint pas en acide amino-méthylphosphorique la plante cible tombe sur le sol puis est (AMPA dont nous avons parlé plus haut) dégradée complètement par les micro- par dégradation microbienne. organismes en éléments organiques et Ce dernier se dégrade à son tour dans minéraux simples directement assimilables. le sol en phosphate inorganique, en eau Fixé puis dégradé dans le sol, le glyphosate et en divers dérivés minéraux et n’a pas d’effet "résiduaire", donc pas composants courants de la matière vivante. d’activité sur la culture suivante. La dégradation est complète, il n’y a C’est d’ailleurs l’une des raisons majeures aucune accumulation dans le sol. pour laquelle l’agriculture plébiscite L’AMPA possède son propre dossier ces produits, puisqu’ils permettent de toxicologique et environnemental qui replanter ou ressemer rapidement après permet de conclure que sa présence, traitement (quelques heures à quelques transitoire, est acceptable. jours), sans aucun risque pour les cultures. UNE DÉGRADATION RAPIDE DU GLYPHOSATE Dans le sol : demi-vie moyenne11 ≈ 32 jours Dans l’eau : demi-vie moyenne eau/sédiment ≈ 3,3 jours 11 Temps au bout duquel 50% de la substance initialement présente a disparu. C’est le repère de référence pour mesurer la vitesse de dégradation moléculaire. La demi-vie moyenne est établie sur la base de nombreuses études. 14 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 14 06/10/10 18:41
>ROUNDUP ET L’ENVIRONNEMENT Pourquoi retrouve-t-on du glyphosate dans les eaux alors qu’il est dégradé par les micro-organismes ? Les deux notions ne sont pas incompatibles. Comme pour n’importe quelle substance organique dans le sol (débris végétaux, pelure de fruit, papier), la dégradation par les micro-organismes n’est pas instantanée. Elle prend un temps variable notamment en fonction du milieu (type de sol, charge bactériologique) et du climat. Au cours de son processus de dégradation, un événement de ruissellement peut survenir et entraîner du glyphosate encore non dégradé dans les eaux des rivières. Toutefois, la présence de glyphosate dans l’eau résulte majoritairement d’applications mal maîtrisées à proximité directe de points d’eau de surface: applications sur les fossés ou les caniveaux, fortes pluies survenant rapidement après le traitement sur des parcelles à forte pente, dérives de pulvérisation causées par le vent, pulvérisateur mal réglé… L’IFEN (Institut Français de l’Environnement) désormais intégré au Ministère de l’Écologie, de l’Environnement, du Développement Durable et de la Mer sous le vocable SOeS (Service de l’Observation et des Statistiques), recense et publie des données relatant la présence de traces de produits phytopharmaceutiques dans les eaux, dont le glyphosate et l’AMPA. NOTION À RETENIR L’ANALYSE DES DÉTECTIONS RELATÉES PAR LE SOeS EN 2010 EST UN SIGNAL RASSURANT POUR LE GLYPHOSATE. Tout d’abord, les niveaux de détection du glyphosate se situent toujours très largement en-dessous des seuils de toxicité pour l’environnement. De plus, bien que la présence de glyphosate dans les eaux naturelles soit révélée, la qualité de ces eaux brutes au point de captage (avant tout traitement de potabilisation) est maintenue dans la très grande majorité des cas : seulement 0,5 % des détections dans l’eau des rivières et 0,0001% des détections dans les eaux souterraines indiquent un dépassement du seuil de potabilisation. La qualité de l’eau distribuée (s’écoulant au robinet après traitement de potabilisation) ne révèle quant à elle aucune présence de glyphosate, comme le souligne le dernier rapport de la Direction Générale de la Santé (DGS) sur la qualité de l’eau potable par rapport aux pesticides publié en 2008. (http://www.sante-sports.gouv.fr/IMG/pdf/bilan_national_pesticides_2008.pdf) ROUNDUP ET L’ENVIRONNEMENT Le nombre important d’échantillons analysés, et la détection de quantités de glyphosate ayant aussi peu d’impact pour l’homme et son environnement, montrent bien paradoxalement la vigilance extrême des autorités et la sensibilité toujours croissante des systèmes de mesure. Il convient cependant de continuer les efforts d’éducation aux Bonnes Pratiques d’Utilisation du Roundup, pour sécuriser et pérenniser son usage. ON NE S’ARRÊTE PAS LÀ ! Il est toujours possible, avec les efforts de tous les acteurs impliqués, de continuer à améliorer la prévention. Monsanto promeut auprès des professionnels et des amateurs des pratiques plus sûres, parmi lesquelles l’amélioration des équipements de pulvérisation pour éviter les dérives, la mise en place de bandes enherbées non traitées aux extrémités des parcelles situées à proximité de points d’eau, le traitement très localisé sur les mauvaises herbes uniquement. 15 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 15 06/10/10 18:41
>PERSPECTIVES : AVONS-NOUS BESOIN DU ROUNDUP ? Pourquoi détruire les mauvaises herbes ? UNE NUISANCE MAL PERÇUE, MAIS RÉELLE Dans les espaces publics et les jardins, les mauvaises herbes envahissent les massifs et allées, peuvent détériorer les bâtis (murs, trottoirs,…) et CONCURRENCE ?... peuvent être sources d’allergies (ambroisie), voire d’empoisonnements La principale nuisance (baies de la morelle noire, de datura). occasionnée par les mauvaises herbes est le phénomène de Par ailleurs, elles sont une menace tant pour le rendement des cultures concurrence : les mauvaises que pour la qualité sanitaire des récoltes. herbes s’approprient une partie de l’eau et des nutriments du sol présents sur la parcelle La présence de mauvaises herbes peut aussi favoriser l’apparition au détriment des cultures et de maladies dans les cultures et les jardins. des plantes. Enfin, au-delà des chutes de rendement, elles altèrent la qualité En se développant, elles entrent des récoltes car elles constituent des impuretés qui compromettent aussi en concurrence pour l’aptitude de la récolte à être stockée : humidité non souhaitée, la lumière, en particulier développement de mycotoxines dont certaines dangereuses pour la santé vis à vis des jeunes cultures. humaine,… UN FLÉAU PIRE QUE LES RAVAGEURS La FAO12 met régulièrement les agriculteurs en garde contre ce qu’elle qualifie de "menace cachée" et d’ "ennemi naturel n°1 des cultures". Elle estime que les mauvaises herbes occasionnent chaque année aux cultures humaines 2 fois plus de dégâts que les insectes, 40 fois plus que les ravageurs vertébrés et dépassent même de 10% les dégâts causés par les maladies. UNE MENACE INCOMPATIBLE AVEC LES BESOINS EN NUTRITION DU PROCHE FUTUR Selon la FAO, les besoins alimentaires mondiaux vont augmenter de 70% d’ici à 2050. Pourtant, la diversification des pratiques alimentaires, l’augmentation de la consommation de viande et la hausse des besoins pour l’alimentation animale, engendrent d’ores et déjà une baisse des stocks alimentaires : plus de 40% de diminution des stocks de céréales depuis 200013. 12 FAO : Food and Agriculture Organization, Organisation Mondiale pour l’Alimentation et l’Agriculture. 13 Source : L’utilité des produits phytopharmaceutiques (UIPP, 2009). 16 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 16 06/10/10 18:41
EVALUATION DE LA DEMANDE MONDIALE EN PRODUITS VÉGÉTAUX AGRICOLES (En milliards de tonnes) 2,6 2004 - 2015 : 2,6 M 2,4 Demande pour les biocarburants 2,2 Les besoins croissent 2,0 et les augmentations 1997 - 2006 : 1,9 M de surfaces de terres 1,8 1988 - 1997 : 1,6 M cultivables ne sont 1,6 1979 - 1988 : 1,5 M pas illimitées. La 1,4 préservation, voire 1,2 l’augmentation, 1,0 Demande pour l'alimentation animale des rendements est 0,8 par conséquent un 0,6 facteur déterminant 0,4 Demande pour l'alimentation humaine pour répondre à 0,2 cette demande 0,0 mondiale. 60 62 64 66 68 70 72 74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10 12 14 Années Source : USDA and Goldman Sachs Commodities Research LA PRESSION SUR LA SAU, SURFACE AGRICOLE UTILE Population 3,0 mois 4,4 mois 6,5 mois 7,9 mois 1960 1980 2005 2025 SAU 1900 m2 disponible 2200 m2 par habitant (m2) 3000 m 2 4300 m2 ROUNDUP ET L’ENVIRONNEMENT Source : ONU - FAO (note 1ha - 10 000m2) LES DANGERS DE LA FUITE EN AVANT Chaque année, 13 millions d’hectares de forêts sont "converties" en terres cultivables14, soit l’équivalent d’un pays comme la Grèce ! NOTION À RETENIR UNE RÉPONSE DURABLE En permettant une utilisation efficace et responsable des surfaces agricoles actuellement disponibles, les produits phytopharmaceutiques, dont Roundup, contribuent à apporter une réponse productive, durable et de qualité à des besoins massifs et croissants. 14 Source : ONU - FAO. 17 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 17 06/10/10 18:41
>PERSPECTIVES : AVONS-NOUS BESOIN DU ROUNDUP ? Roundup, un allié lucide et responsable pour un désherbage durable LA GARANTIE DE TRAITER LE MOINS POSSIBLE 1 – Le très large spectre d’activité de Roundup et son efficacité considérable permettent de traiter toutes les mauvaises herbes présentes en un seul passage. C’est notamment le cas face à des mauvaises herbes particulièrement résistantes comme le chiendent ou le liseron qui imposent une destruction en profondeur pour disparaître en une seule fois et éviter de nouveaux traitements ultérieurs. 2 – Le mode d’action foliaire permet de ne traiter que lorsque la présence de mauvaises herbes est réellement constatée. C’est ce qu’on appelle un désherbage "à vue". PAS DE PERTURBATION DU SOL 3 – La perte d’activité désherbante du glyphosate dès qu’il atteint le sol permet de planter ou de semer de quelques heures à quelques jours après le désherbage, sans risque pour la culture implantée, ni pour l’applicateur s’il respecte les délais de réentrée dans la zone traitée. 4 – Ce traitement représente quasiment la seule technique qui permette de désherber toute flore indésirable, sans avoir à travailler le sol. Cette qualité préserve une bonne structure du sol, permet une bonne infiltration de l’eau, limite l’érosion et évite les dégagements de gaz à effet de serre. Les agriculteurs et les agronomes remettent notamment en cause, désormais, les labours profonds visant à éliminer les réseaux végétatifs souterrains (rhizomes) des mauvaises herbes vivaces, mais qui perturbent profondément et fragilisent la couche superficielle du sol, essentielle à tout l’écosystème. J’AI LU QUE… CERTAINES MAUVAISES HERBES DÉVELOPPERAIENT DES RÉSISTANCES ? La résistance est définie comme "la capacité de certains individus d’une population (herbes ou ravageurs) à survivre à un traitement phytosanitaire". (OEPP15, 1998). C’est un phénomène naturel et très répandu de par le monde qui concerne aussi bien les insecticides et fongicides que les herbicides. Le glyphosate ne fait pas exception à la règle : le premier cas de résistance a été mis en évidence en 1996 en Australie, plus de 20 ans après sa première utilisation ! 15 Organisation Européenne et Méditerranéenne pour la Protection des Plantes. 18 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 18 06/10/10 18:41
ROUNDUP RESTE UNE RÉFÉRENCE DE FIABILITÉ Après 35 ans d’utilisation dans le monde, le glyphosate reste l’une des matières actives comptant le moins de mauvaises herbes résistantes connues : moins de 2,5 % des cas répertoriés sur l’ensemble des herbicides, malgré son succès planétaire. De manière plus globale, les caractéristiques intrinsèques et le mode d’action du glyphosate limitent beaucoup le développement de plantes résistantes. A ce jour seulement 15 espèces ont été répertoriées et étudiées au niveau mondial, dans des régions très localisées, comme étant résistantes au glyphosate. LE DÉVELOPPEMENT DES MAUVAISES HERBES RÉSISTANTES AU GLYPHOSATE DANS LES PARCELLES AGRICOLES : UN PROBLÈME PRIS TRÈS AU SÉRIEUX PAR ROUNDUP L’application d’une matière active (insecticide, fongicide, herbicide et autres biocides en général) peut entrainer l’adaptation d’une population (insectes, champignons, mauvaises herbes et autres organismes) à celle-ci. Le développement de mauvaises herbes résistantes au glyphosate n’existe qu’en agriculture et a un caractère très marginal. Monsanto a mis en place, dès les premiers cas, un vaste plan de réponse et de surveillance. Dans chaque pays et selon les utilisations spécifiques du glyphosate, Monsanto et les prescripteurs locaux mettent en place des recommandations visant à maintenir l’efficacité durable des désherbants Roundup, avec 3 objectifs : 1 - réduire le risque de développement de mauvaises herbes résistantes. 2 - limiter leur extension géographique. 3 - continuer à faire bénéficier les utilisateurs de l’efficacité de Roundup. L’étude approfondie des cas de résistance survenus permet de connaître plusieurs facteurs déclencheurs, liés à des pratiques inappropriées : - Non respect des recommandations d’emploi (dose, stade optimal des mauvaises herbes ROUNDUP ET L’ENVIRONNEMENT lors du traitement), - Utilisation continue et exclusive d’un même herbicide ou d’herbicides avec le même mode d’action, - Monoculture conduisant au développement de certaines mauvaises herbes et limitant leurs méthodes de contrôle. NOTION À RETENIR SOUS RÉSERVE DU RESPECT DE CERTAINES RÈGLES SIMPLES, LES RÉSISTANCES DE MAUVAISES HERBES SURVENUES RESTENT PONCTUELLES ET NE LIMITENT PAS L’UTILITÉ DE ROUNDUP. 15 Organisation Européenne et Méditerranéenne pour la Protection des Plantes. 19 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 19 06/10/10 18:41
> ROUNDUP ÉDUQUE À DE MEILLEURS COMPORTEMENTS Les Bonnes Pratiques d’Utilisation dans l’agriculture Pour permettre à l’agriculture de continuer à bénéficier des atouts de Roundup tout en limitant les transferts accidentels de substances actives vers l’environnement, Monsanto est un acteur de pointe dans l’éducation UN EFFORT des comportements et la mise en place d’un véritable PERMANENT code de bonne conduite agricole, les Bonnes Pratiques 3 000 techniciens d’Utilisation : de la distribution et agriculteurs ◗ au travers de programmes développés par l’Union ont déjà reçu la des Industries de la Protection des Plantes (UIPP). formation agréée ◗ en partenariat avec plusieurs exploitations agricoles Roundup Evolution engagées dans l’agriculture durable, de Monsanto. ◗ sur l’ensemble de ses communications professionnelles, et notamment sur son site Internet pro Roundupservices.fr 10 GESTES RESPONSABLES POUR TOUS LES PROFESSIONNELS AVANT L’APPLICATION 1. Stocker les produits phytopharmaceutiques dans un local spécifique adapté, fermé à clé. 2. Bien lire l’étiquette et les précautions d’emploi avant utilisation. 3. Se protéger efficacement (gants, lunettes, masque, combinaison, bottes). 4. Vérifier régulièrement le matériel d’application et ses réglages. 5. Surveiller le remplissage de la cuve du pulvérisateur (clapet anti-retour, dispositif de surverse). 6. Rincer les emballages trois fois, vider l’eau de rinçage dans la cuve. PENDANT L’APPLICATION 7. Ne pas traiter les cours d’eau et fossés en eau. Pulvériser par temps calme, sans vent fort pour éviter les dérives. APRES L’APPLICATION 8. Appliquer, après dilution, les fonds de cuve et les eaux de rinçage sur la parcelle. 9. Nettoyer les équipements de protection. Se laver les mains. Prendre une douche. 10. Recycler les emballages dans la cadre de collectes dédiées (Adivalor). 20 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 20 06/10/10 18:41
> ROUNDUP ÉDUQUE À DE MEILLEURS COMPORTEMENTS Les Bonnes Pratiques d’Utilisation pour les jardiniers amateurs Depuis plusieurs années Monsanto sensibilise les jardiniers amateurs aux bonnes pratiques de désherbage (au travers de ses communications et de ses produits) pour favoriser un usage raisonné de Roundup Jardin. Dans ses communications, Roundup Jardin recommande constamment : ◗ d’utiliser les bons dosages, ◗ d’appliquer les produits au bon endroit et dans les bonnes conditions météorologiques afin notamment d’éviter le transfert dans les eaux, ◗ de s’équiper d’un matériel de précision (pulvérisateur afin de limiter la quantité appliquée et d’éviter le ruissellement), ◗ et de porter les équipements de protection adéquats (gants et bottes). Ces bonnes pratiques de désherbage sont communiquées via : ◗ Les emballages des produits Roundup vendus aux jardiniers amateurs, soit environ 3 millions de contacts par an. Des pictogrammes rappellent en face avant de l’emballage les conseils élémentaires en termes de bonnes pratiques ; ◗ Plus de 2 millions de dépliants Petits Guides des Bonnes Pratiques du Désherbage édités et distribués en magasin depuis 2003 ; ◗ Une section dédiée aux Bonnes Pratiques sur la page d’accueil du site Internet ; ◗ Plus de 3000 bornes vidéo pédagogiques en magasin sur les Bonnes Pratiques présentant conseils pratiques et bons gestes en images ; ◗ Des panneaux d’affichage en magasin sur les précautions à respecter avant, pendant et après le traitement ; ◗ Des animations en magasin sur le thème central des Bonnes Pratiques (pulvérisateurs, gants, stations météo, Questionnaires Bonnes Pratiques, récupérateurs d’eau, tabliers…) ; ◗ Des experts conseillers en magasin animant des ateliers sur le désherbage raisonné et les différentes méthodes de désherbage ; ◗ Le N° Vert consommateur 0800 097 097 ou www.roundup-jardin.com, où les internautes peuvent visionner, télécharger ou se faire envoyer à domicile la vidéo "Roundup et vous" qui présente tous les bons conseils pour désherber selon les Bonnes Pratiques d’Utilisation. UN EFFORT QUI PORTE SES FRUITS 82% des jardiniers amateurs utilisant du désherbant le font désormais avec un pulvérisateur, alors qu’ils étaient seulement 65% il y a 5 ans. LA SENSIBILISATION AUX BONNES PRATIQUES 21 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 21 06/10/10 18:41
>ROUNDUP AVEC QUELQUES IDÉES REÇUES EN MOINS… ET DEMAIN ? Alors, finalement, Roundup c’est formidable et on ne change rien ?... Une lecture attentive des pages qui précèdent a dû vous éclairer sur le fait que c’est très loin d’être la position de Monsanto qui continue ses efforts. Si Roundup est un produit sûr dont les propriétés sont connues et maîtrisées, il n’en reste pas moins un produit actif, susceptible d’effets indésirables en cas de mauvaise utilisation. Monsanto, en tant que leader des désherbants systémiques foliaires, est conscient de sa responsabilité pour forger les comportements responsables de tous les utilisateurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels. En parallèle, la recherche de Monsanto travaille en permanence au développement de nouvelles formulations susceptibles d’apporter encore un meilleur niveau d’efficacité tout en améliorant le profil toxicologique et écotoxicologique afin de limiter les risques de mauvaise utilisation. Il n’en reste pas moins que Roundup restera toujours un outil, et qu’il appartient à l’utilisateur, convenablement informé, d’en faire un usage correct et responsable. Stéphane FOREST, Vincent BASSELIER, Chef de marché Protection des plantes Directeur de marque Roundup Jardin 16 UIPP : Union des Industries de la Protection des Plantes. 17 AFSSA : Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments. 22 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 22 06/10/10 18:41
ON POURRA TROUVER DES INFORMATIONS PRATIQUES SUR www.roundupservices.fr www.roundup-jardin.com POUR LES AGRICULTEURS POUR LES JARDINIERS AMATEURS PRIX D’UNE COMMUNICATION LOCALE ET PLUS GÉNÉRALES SUR LE SITE www.monsanto.fr Des informations plus générales sur les produits phytopharmaceutiques et la manière dont ils sont évalués et autorisés sont disponibles sur les sites de l’UIPP16 www.info-pesticides.org et de l’AFSSA17 http://www.afssa.fr/ MENTIONS LÉGALES ROUNDUP JARDIN ROUNDUP® EXPRESS : AMM : 2010321 - 7,2 g/l de glyphosate acide (équivalent à 9,7 g/l de sel d’isopropylamine de glyphosate) - ROUNDUP® ULTRA : AMM:9700259 - 360 g/l de glyphosate acide (équivalent à 486 g/l de sel d’isopropylamine de glyphosate) - ROUNDUP® 48H : AMM : 2010321 - 7,2 g/l de glyphosate acide (équivalent à 9,7 g/l de sel d’isopropylamine de glyphosate) - ROUNDUP® 3 PLUS : AMM : 9300241 - 170 g/l de glyphosate acide (équivalent à 229 g/l de sel d’isopropylamine de glyphosate) - ROUNDUP® AT : AMM : 2000500 - 4,4 g/l de glyphosate acide (équivalent à 5,9 g/l de sel d’isopropylamine de glyphosate) - ROUNDUP® SUPRA : AMM : 9300241 - 170 g/l de glyphosate acide (équivalent à 229 g/l de sel d’isopropylamine de glyphosate) - ROUNDUP® GT PLUS : AMM : 2020448 - 450 g/l de glyphosate acide (équivalent à 607 g/l de sel d’isopropylamine de glyphosate) - N Dangereux pour l’environnement - Produits Monsanto Agriculture France SAS, 69 Bron - ROUNDUP® est une marque de Monsanto Technology LLC. ® marque déposée. RATO PJT - AMM : 9600319 - 360 g/l de glyphosate acide (équivalent à 480 g/l de sel d’isopropylamine de glyphosate) - Détenteur de l’AMM : Arysta Lifescience, route d’Artix BP80 64150 Noguères. - Usages, se référer à l’étiquette - Lire attentivement l’étiquette avant toute utilisation et respecter strictement les usages, doses, conditions et précautions d’emploi. Emploi autorisé dans les Jardins. ROUNDUP AGRICULTURE ROUNDUP® - AMM: 7400057 - 360 g/l de glyphosate acide (équivalent à 486 g/l de sel d'isopropylamine de glyphosate) - Usages, se référer à l’étiquette – Xn Nocif N Dangereux pour l’Environnement – Dangereux - Respecter les précautions d’emploi. Lire attentivement l’étiquette avant toute utilisation - ROUNDUP® ENERGY™ - AMM: 2000341 – 680 g/kg de glyphosate acide (équivalent à 785 g/kg de sel d’ammonium de glyphosate) – Usages, se référer à l’étiquette – Xi irritant, N Dangereux pour l’environnement – Dangereux - Respecter les précautions d’emploi. Lire attentivement l’étiquette avant toute utilisation - ROUNDUP® 680 - AMM: 2000352 – 680 g/kg de glyphosate acide (équivalent à 785 g/kg de sel d’ammonium de glyphosate) – Usages, se référer à l’étiquette – Xi irritant, N Dangereux pour l’environnement – Dangereux - Respecter les précautions d’emploi. Lire attentivement l’étiquette avant toute utilisation - ROUNDUP® FLASH - ROUNDUP® MAX - ROUNDUP® TDI - AMM: 2010262 - 450 g/l de glyphosate acide (équivalent à 607 g/l de sel d'isopropylamine de glyphosate) – Usages, se référer à l’étiquette – N Dangereux pour l’environnement – Lire attentivement l’étiquette avant toute utilisation et respecter strictement les usages, doses, conditions et précautions d’emploi - ROUNDUP® TURBOVERT - AMM : 2020294 - 450 g/l de glyphosate acide (équivalent à 607 g/l de sel d'isopropylamine de glyphosate). Usages, se référer à l’étiquette – N Dangereux pour l’environnement – Lire attentivement l’étiquette avant toute utilisation et respecter strictement les usages, doses, conditions et précautions d’emploi - ROUNDUP® TURBOVERT DT - AMM : 2020339 - 450 g/l de glyphosate acide (équivalent à 607 g/l de sel d'isopropylamine de glyphosate) - Usages, se référer à l’étiquette – N Dangereux pour l’environnement – Lire attentivement l’étiquette avant toute utilisation et respecter strictement les usages, doses, conditions et précautions d’emploi - ROUNDUP® ESPACES VERTS - AMM : 2010049 - 360 g/l de glyphosate acide (équivalent à 486 g/l de sel d'isopropylamine de glyphosate) - Usages, se référer à l’étiquette - Xn nocif N Dangereux pour l’environnement – Dangereux - Respecter les précautions d’emploi. Lire attentivement l’étiquette avant toute utilisation - ROUNDUP® ESPACES VERTS DT - AMM : 2010475 - 360 g/l de glyphosate acide (équivalent à 486 g/l de sel d'isopropylamine de glyphosate) - Usages, se référer à l’étiquette - Xn nocif N Dangereux pour l’environnement – Dangereux - Respecter les précautions d’emploi. Lire attentivement l’étiquette avant toute utilisation - ROUNDUP® STAR 360 – AMM 9900396 - 360 g/l de glyphosate acide (équivalent à 486 g/l de sel d'isopropylamine de glyphosate) – Usages, se référer à l’étiquette - Lire attentivement l’étiquette avant toute utilisation et respecter strictement les usages, doses, conditions et précautions d’emploi. Emploi Autorisé dans les jardins - ROUNDUP® PRO2 – AMM: 9300065 - 360 g/l de glyphosate acide (équivalent à 486 g/l de sel d'isopropylamine de glyphosate) – Usages, se référer à l’étiquette - Lire attentivement l’étiquette avant toute utilisation et respecter strictement les usages, doses, conditions et précautions d’emploi. ® et ™ Marques déposées Monsanto Technology LLC Edition septembre 2010 23 EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 23 06/10/10 18:42
EXE ROUNDUP-24p 29-09.indd 24 Monsanto Agriculture France SAS N° SIRET : 430 239 632 00010 RCS : 430 239 632 LYON - Crédit photos : FOTOLIA 06/10/10 18:42
Vous pouvez aussi lire