CRÉATION 2013 du Théâtre Eurydice et du Thalia Théâtre - Mise en scène de Richard Leteurtre
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GEORGE DANDIN ou LE MARI CONFONDU NOTES DE MISE EN SCENE George Dandin est considéré comme une comédie ballet, un divertissement, une farce. Elle en possède assurément tous les ingrédients. La situation de perpétuelle victime de Dandin déclenche facilement le rire. Pourtant, n’oublions pas que derrière chacune de ces farces, Molière camouflait une satire de son temps et de ses mœurs. Dandin, ce bourgeois ridicule et avide de reconnaissance est prêt à tout pour s’acheter un titre (M. de la Dandinière). Mais, l’argent ne fera pas le bonheur de notre homme qui paiera cher ses ambitions « d’ascenseur social ». En effet, la noblesse comme toute classe sociale supérieure ne se laisse pas aussi facilement contaminée et sa vengeance sera terrible. Un décor symbolique Des costumes décalés Le travail avec le scénographe n’a pas encore Pour cette pièce, je souhaite travailler sur des commencé. Néanmoins, j’ai déjà suggéré que nous costumes reprenant l’époque de Molière mais dans des disposions d’une très grande porte. La porte et la matériaux décalés comme de la grosse toile (sac de serrure de la porte sont centrales dans le déroulement pomme de terre) ou toile de parachute etc... Peut-être de l’intrigue. C’est par la porte ouverte ou fermée que que les broderies et autres jabots seront simplement la vérité se fera ou non jour. Je voudrais voir cette peints sur le tissu. Je veux créer une tension entre le grande porte truffée d’ouvertures de dimensions texte, la langue, l’époque de Molière et l’art variables, de la “chatière” d’où sortirons nos deux contemporain. Ces costumes seront travaillés sur place valets à la totalité des battants sans oublier la petite avec la costumière de notre établissement. ouverture en haut d’où Angélique et Georges D. s’observent alternativement. Devant cette porte un espace de jeu théâtral; soit un sol matiéré soit le plateau du théâtre délimité en ses côtés. Il s’agira de rechercher la dimension graphique de la scénographie. C’est avec Jean-Pierre Schneider avec qui je collabore depuis 1998 que ce travail s’est toujours fait. (voir les oeuvres de Jean-Pierre Schneider sur google: jean-pierre schneider peintre.) Le décor sera réalisé dans nos ateliers.
POURQUOI DANDIN AVEC LA TROUPE EURYDICE ? Après Peer Gynt, c’est encore l’identification à un personnage qui nous sert de boussole. Si le théâtre est affaire de plateau, d’acteurs de jeu, le théâtre est aussi affaire de répertoire, de texte et d’histoire. J’ai entrepris avec eux de reprendre les bases et monter un « Molière » en constitue un élément. Le choix de Georges Dandin est un désir lointain pour moi. J’avais monté un « Pourceaugnac » en 1999 et ce texte est considéré comme un brouillon de George Dandin. Je retrouve dans Dandin les mêmes ressorts que dans Pourceaugnac, le même acharnement des bourreaux pour la victime. Une victime d’abord de lui-même (ou de sa classe sociale) car c’est bien pour s’acheter un ticket d’entrée dans « la jetset » que notre homme “achète” Angélique. Une Angélique au demeurant qui affiche une émancipation réprimée de part et d’autre. Cette réalité fera partie de notre réflexion. Nous ne nous interdirons pas des inserts de textes intégrant cette idée là. Parmi ces textes, j’essaierai de travailler une mise en perspective de la pièce avec l’histoire (Molière, son temps son oeuvre) mais aussi avec la question du mariage en nous inspirant de l’ouvrage de Jean-Luc Lagarce Les règles du savoir vivre dans la société moderne. Cette optique de travail fera partie des répétitions et le cas échéant se retrouvera dans le spectacle. Mais au-delà de ce présupposé dramaturgique, nous ne bouderons pas notre plaisir du rire. Nous jouerons de cette farce comme d’un véhicule de notre propos. Je veux explorer ce travail de la farce et du rire. Je veux trouver le rythme juste, le ton juste. Cela fait partie de mes enjeux au même titre que la gravité et le sadisme dont est victime Dandin. La dramaturgie de plateau et après une première lecture avec les comédiens de la troupe nous amène à rendre cette mécanique du rire présente et en même temps de jouer de l’effet de distanciation. Ce Dandin est une machine à jouer dont nous nous emparerons. Ainsi Lubin, le machiniste de l’intrigue sera joué par deux comédiens très différents physiquement. Ils composent un duo à la Laurel et Hardy et accentuent l’effet comique par les quipropos que la situation suscitera. Un seul courtisera Claudine mais les deux la lorgneront créant une rivalité muette entre les deux. J’introduirai aussi un nouveau personnage qui sera comme la conscience de Dandin qu’il sera seul à voir. Il endossera certaines répliques. Cela donnera une autre épaisseur à ce falot. Ce nouveau personnage interviendra au début comme un dramaturge qui conduit le bon déroulement de la pièce conférant à notre réalisation une mise en perspective. Ces dispositions sont le fruit d’une réflexion dramaturgique sur l’œuvre mais aussi de la manière dont notre troupe peut s’emparer de cette œuvre.
Le metteur en scène : Richard LETEURTRE Il a d’abord fait ses classes dans des compagnies empruntant des formes théâtrales particulières (Eugenio Barba, Robert Schumann – Bread and Puppet, etc…). Puis il se dirige vers le théâtre de texte, jeu, écriture et dramaturgie. En 1991 il fonde avec Anne Barlind le THALIA THÉÂTRE où il devient le principal, mais non exclusif, metteur en scène (cf cv de la compagnie en fin de dossier)... En septembre 2004 il est directeur artistique du Théâtre de Villepreux pour lequel il a été tout nommé directeur jusqu’à la fermeture du théâtre en juin 2010. Il a été membre de la commission Arcadi. En 2011, il obtient son Master 2 Management des entreprises culturelles (Paris-Dauphine). Il est depuis président de l’association Dauphine Culture. En 2012, il est consultant artistique pour le Théâtre Eurydice avant d’en devenir son directeur adjoint/directeur artistique. Derniers rôles : Etude violette aux madeleines acoustiques (2004) Voix d’Archives : Les français dans la guerre 14-18 (2005) Mémoires de jardins (2005), patrimoine en scène (2006) , De patrimoine et d’eau fraîche (2007), mise en scène et jeu dans 2 des 7 création dans 7 jardins de Saint Quentin en Yvelines. Cherbourg Atlantique (2008) Howard Carter et la chambre des secrets (2009) La petite chambre des utopies (2012) Dernières mises en scène : Mémoires de jardins (2005), patrimoine en scène (2006) , De patrimoine et d’eau fraîche (2007), mise en scène et jeu dans 2 des 7 création dans 7 jardins de Saint Quentin en Yvelines. Triptyque : Que sont nos enfants devenus ? (2006) L’incroyable destin de Monsieur Quelqu’un, bâtisseur de Saint-Quentin. (2008) S.W. joue "Tu es ma mère" (2010) Peer Gynt (2010)
Le scénographe : Jean-Pierre SCHNEIDER Scénographe, Plasticien, il est né en 1946 à Paris. Il a fait l’école des Beaux Arts de Lille. Scénographies pour Richard Leteurtre, metteur en scène 1997 – théâtre - « drôle de ménage » J. Cocteau, mise en scène Y. Chevalier (Thalia Théâtre) 1999 – théâtre - « Monsieur de Pourceaugnac » de Molière (Thalia Théâtre) 2000 – théâtre - « le temps est notre demeure » de Lars Noren (Thalia Théâtre) 2002 – théâtre - « Faust » de Goethe (Thalia Théâtre) 2009 – théâtre - « SW joue Tu es ma mère » / Richard Leteurtre (Thalia Théâtre) 2010 – musique - « La Voix humaine » Poulenc / Cocteau (Cie Musique en perspective) 2010 – théâtre - « Peer Gynt » de Ibsen (Théâtre Eurydice) Scénographies pour Dominique Dupuy, chorégraphe 1995 – danse - « l’homme debout, il … » 1997 – danse - « opus 67-97 » 2000 – danse - « faits d’artifice » pour Ballet Atlantique / Régine Chopinot 2003 – théâtre - « notre besoin de consolation est impossible à rassasier » de Stieg Dagerman, mise en scène J. C. Amyl et danse« vanités » de D. Dupuy 2005 – danse - « l’estran », Théâtre National de Chaillot, Paris De nombreux journaux ont écrit sur sa peinture dont Bernard Chambaz dans "La déposition", coéd. Le temps qu’il fait, l’Abbaye aux Dames de Saintes, galerie Sabine Puget, galerie Art/Espace, photos Michel Dieuzaide, 2003 et dans « juste quelques lignes » (pour recommencer) préface de l’exposition « la femme sans mots suivi du heaume de Mambrino », galerie Artemisia, 2004 Il fait parti des galeries de Sabine Puget et de la galerie Berthet – Aittouarés Le créateur lumière : Olivier NACFER Menuisier de formation en 1983, il a fait ses classes à la Cartoucherie de Vincennes : stagiaire au Théâtre de l’Epée de Bois, il participe ensuite au Shakespeare d’Ariane Mnouchkine puis travaille avec Philippe Adrien et Didier Bezace. En 1989 il prend la direction technique du Théâtre du Chaudron. En 1992, il devient régisseur général de la compagnie Achille Tonic, et éclaire pendant 8 ans Shirley et Dino dans leurs spectacles sous chapiteaux à Paris et en tournée. Dans la même période, il effectue chaque année des missions à Chaillot (avec J. Savary, A. Arias, J. Deschamps, M. Béjart, P. Découflé, B. Wilson…). Il travaille dans de nombreux théâtres parisiens (Casino de Paris, Théâtre du Rond-Point, Opéra Comique, Cité Universitaire…) mais également au service de jeunes compagnies. Depuis plus de 10 ans, il a développé ses talents dans la création lumière et la scénographie. Il signe les lumières du THALIA THEATRE dont il assure la direction technique des spectacles.
Pour plus d’information sur ce spectacle VOS CONTACTS : Richard Leteurtre : 06 60 48 45 88 Ou Oriane Pillet : 01 30 55 50 05 110 rue Claude Chappe 7370 Plaisir 01 30 55 50 05 eurydice@seay.asso.fr http://cateurydice.free.fr
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