Les membres de la commission HQSE de l'Union du Mareyage Français, pour donner suite à la convocation adressée par le Président du conseil ...
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UNION DU MAREYAGE FRANÇAIS Commission QHSE du 3 mars 2020 Compte rendu de réunion Le 3 mars 2020, Les membres de la commission HQSE de l’Union du Mareyage Français, pour donner suite à la convocation adressée par le Président du conseil d’administration le 17 février 2020, se sont réunis à PARIS au siège de l’UMF à 09h30. L’ordre du jour est le suivant : ✓ Retour sur les demandes spécifiques de la commission (critères microbiologiques FCD, sulfite, Tourteau - Chine, ajout de dénominations commerciales, ICPE) ; ✓ Retour sur la création de documents d’informations aux adhérents (fiches thématiques loi Egalim, auto-contrôle défavorables et CGV, Tableau de correspondance taille/calibre criée, BD autocontrôles) ; ✓ Projet emballage FCD . ; ✓ Projets relatifs à l’ikejime : REFIKE – VALIKE ; ✓ Projet MARSE UMF – Mareyage RSE ; ✓ Appel à projets FFP 2020 Enjeux immédiats ; ✓ Nouvelles pistes de travail pour la commission QHSE ; ✓ Questions diverses. Il a été dressé une feuille de présence signée à leur entrée par les membres présents. Sont présents : La société DEMARNE représentée par Monsieur Antoine CASAUX, responsablequalité ; La société BEGANTON représentée par Monsieur Pierre-Yves LE BERRE, responsable qualité ; La société Capitaine Houat représentée par Madame Peggy MADIOT, responsable qualité ; La société OCEALLIANCE représentée par Madame Valérie COEURET, directrice QHSE ; L’ACAAPP représentée par Madame Murielle BERNARD, secrétaire général ; L’ABAAP représentée par Monsieur Lionel FAURE, secrétaire général ; La société GF Marée représenté par Monsieur Mewan MELGUEN, responsable qualité ; Le Syndicat Général des Mareyeurs de Boulogne sur Mer représenté par Monsieur Aymeric CHRZAN, secrétaire général ; Madame Jennifer LEROUX, coordinatrice régionale de l’UMF ; Monsieur François GOUFFIER, chargé de mission QHSE de l’UMF. Sont excusés : L’Union du Mareyage Vendéen, représentée par Madame Olga MATEO, secrétaire ; La société Moulin Marée représentée par Madame Florence ALLAIN, responsable qualité ; La société SOFISH (adhérente GM Concarneau) représentée par Madame Amélie PIQUET ; La société Top Atlantique, représentée par Madame Céline LE CORSU, responsable qualité.
2 • Actualités QHSE : Critères microbiologiques FCD En introduction, l’UMF rappelle le contexte relatif à cette demande, certains adhérents ayant signalé une utilisation à priori inadaptée des critères microbiologiques de la FCD applicables aux céphalopodes. En particulier, l’application aux céphalopodes entiers de critères définis pour des produits « préparés en atelier que le consommateur ne sera pas susceptible de consommer en l’état » pose des difficultés. Par conséquent et après consultation mail de la commission QHSE, l’UMF a demandé à la FCD de compléter la dénomination de la catégorie « 3. Céphalopodes crus frais ou surgelés » avec la mention « préparés ». Après échange avec la FCD, et étant donné que les céphalopodes « préparés » correspondent avant tout aux céphalopodes éviscérés et pelés, la dénomination suivante a finalement été proposée : «3. Céphalopodes crus frais et surgelés éviscérés et pelés : entiers, blancs ou tranchés (anneaux, lamelles) ». A la demande de la FCD souhaitant également ajouter les céphalopodes blanchis à cette catégorie, l’UMF a indiqué ne pas y être favorable. Ces céphalopodes ayant subi un trempage en saumure avec additifs puis un traitement thermique rapide, ces produits relèvent selon elle de la catégorie « Mollusques et crustacés entiers cuits ou précuits ». ➔ La nouvelle version des critères microbiologiques de la FCD diffusée via la veille secteur n°14 - 2019 sera également envoyée aux membres de la commission QHSE avec le compte rendu. • Sulfites – crustacés Certaines entreprises de cuisson de crustacés sont actuellement confrontées à d’importantes difficultés de dépassement des seuils actuels en sulfite (notamment pour la langoustine cuite) du fait d’une différence trop importante entre les teneurs maximales pour la MP et ceux pour le PF. L’ADEPALE avait proposé à l’AIPCE d’adresser à la Commission Européenne une demande de révision des teneurs maximales de sulfites dans les crustacés crus et cuits : - 150 mg/kg pour la langoustine crue et cuite - 200 mg/kg pour les crevettes cuites et crues (Peneaidae, Solenoceridae, Aristeteidae) Cette diminution permettrait d’harmoniser la réglementation européenne tout en garantissant la sécurité des consommateurs (selon l’avis EFSA de 2016). Actions de l’UMF au niveau européen : Lors du GT « Food Law » de juin dernier, l’organisation professionnelle espagnole (ANFACO) s’était opposée au seuil proposé pour les crevettes (car diminution des teneurs maximales pour les petites crevettes).
3 Lors du GT « Food Law » de novembre, l’envoi d’une demande d’harmonisation des seuils de sulfite par l’AIPCE à la CE mais uniquement pour la langoustine a finalement été décidé. Actions de l’UMF au niveau européen : Puisque cette demande ne porte que sur les langoustines, elle a moins de chance d’aboutir. Il a donc été décidé avec l’organisation professionnelle ETF (Entreprises du Traiteur Frais) de rédiger un courrier commun adressé à la DGCCRF (en charge des problématiques additifs) avec la DGAL en copie pour présenter les problématiques des entreprises concernant les sulfites dans les crustacés et demander un rendez-vous sur le sujet. Le projet de courrier est en cours de relecture chez l’ETF et l’ADEPALE. - A noter que dans ce courrier, l’ADEPALE a souhaité ajouter une partie relative à l’hétérogénéité des résultats d’analyse sur un même lot de crustacés ce qui conduit à d’importantes pertes. - A noter également que la DGAL a été informée de la problématique en parallèle ➔ La proposition de courrier est validée par les membres de la commission QHSE. Après retour de l’ADEPALE et l’ETF, la proposition de courrier sera présentée en CA pour validation et envoi à la DGCCRF. • Actualités QHSE : Installation Classée pour la Protection de l’Environnement Lors de la dernière commission QHSE de l’UMF, les entreprises adhérentes de Boulogne-sur- Mer ont signalé qu’elles étaient fortement impactées par la réglementation relative aux Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Pour rappel, la réglementation ICPE demande à toute exploitation susceptible de provoquer des pollutions ou nuisance pour la sécurité et la santé des riverains, de respecter diverses dispositions en matière d’implantation, d’aménagement des locaux, de prévention des risques (not. incendie), ou encore de pollution de l’eau, de l’air et du sol… Dans ce contexte, il avait été demandé à l’UMF de réaliser un état des lieux de la mise en œuvre de la réglementation ICPE par les entreprises de mareyage à partir de la base de données officielles des ICPE. 1. A partir de cette BD officielle, un recensement des entreprises déclarées ou enregistrées au titre de la réglementation ICPE a été réalisé. Ces résultats sont présentés aux membres de la commission. Plusieurs observations peuvent être faites à partir de ce 1er travail de recensement : - Sur les 47 entreprises recensées, 28 sont situées à Boulogne-sur-Mer soit près de 60 %. - D’autre part, l’ensemble des arrêtés de mise en demeure sont adressés à des entreprises de Boulogne (16 arrêtés). 12/16 de ces arrêtés sont des arrêtés de mise en demeure de déposer un dossier d'enregistrement ou déclaration pour une activité relevant de la rubrique 2221. Cette dernière rubrique est celle qui pose le plus de difficultés aux entreprises. ➔ L’ensemble de ces informations suggère une mise en œuvre non harmonisée de la réglementation ICPE. Les entreprises de Boulogne sont soumises à une forte pression
4 réglementaire par les services de contrôle. Ceci se traduit par un nombre important d’arrêtés de mise en demeure et une forte proportion d’entreprises déclarées ou enregistrées au titre de la réglementation ICPE situées à Boulogne. ➔ Une fiche synthèse sur la réglementation ICPE pour le mareyage a été réalisée et sera diffusée prochainement après consultation de la commission QHSE. 2. Pour compléter ce 1er travail, un questionnaire a été envoyé aux adhérents de l’UMF afin d’identifier les difficultés qu’ils rencontrent, les incohérences dans les contrôles officiels… Les entreprises de Boulogne ont fait remonter de nombreuses difficultés liées à : - La complexité des dossiers ICPE qui nécessite de faire appel à un cabinet spécialisé, - Des délais de correction courts après contrôles officiels (2 – 3 mois), - Le coût des autocontrôles obligatoires. En revanche, dans les autres régions, aucun problème particulier n’a été remonté. Le SGM précise que les entreprises de Boulogne ont engagé des actions notamment collectives pour résoudre le problème (ex : traitement des eaux usées collectif). Un dialogue a également été entrepris au niveau de la préfecture et de la DREAL. Malgré la bonne volonté des entreprises, les services de contrôle continuent de maintenir la pression sur le mareyage boulonnais ce qui met en grandes difficultés certaines entreprises. Aucune adaptation de la réglementation n’est réalisée pour les entreprises qui exercent leur activité dans des bâtiments anciens et parfois non adaptés pour mettre en œuvre la réglementation ICPE de façon stricte. Malgré l’aide d’un cabinet spécialisé, les dossiers ICPE ne sont pas toujours acceptés. Il semble de plus que dans les autres régions, la pression réglementaire est nettement plus faible. Ceci pose un problème de distorsion de concurrence, selon le SGM. ➔ Après discussion, il est décidé de proposer au CA UMF plusieurs pistes d’actions : - Engager un dialogue avec l’administration centrale pour demander une application plus cohérente de la réglementation sur l’ensemble du territoire et réduire la pression réglementaire sur les entreprises boulonnaises. Certains membres de la commission signalent que cette action peut entraîner une plus forte pression réglementaire sur l’ensemble des entreprises de mareyage ce qui n’est pas souhaitable. - Identifier et mettre en place des mesures financières d’accompagnement / dispositif financier afin de faciliter la gestion de ces dossiers par les entreprises concernées. • Actualités QHSE : dénominations commerciales Deux demandes de modifications des listes DGCCRF ont été réalisées par l’UMF:
5 - Ajout de 2 espèces de raies sur les listes DGCCRF telle que ci-dessous : Dénomination commerciale Dénomination commerciale Nom scientifique proposée par UMF acceptée par DGCCRF Rajella bathyphila raie bathyale, raie raie bathyale, raie Raja bathyphila Raja hyperborea raie arctique, raie boréale, raie raie arctique, raie ➔ Les membres de la commission QHSE valident les propositions de la DGCCRF transmises suite au courrier de l’UMF. Après validation en CA, l’UMF validera ces propositions auprès de la DGCCRF pour qu’elle le notifie à la Commission Européenne. - Demande de modifications de dénominations commerciales - espèces du genre Coregonus Une première demande d’ajout des noms locaux d’espèces de corégones sur la liste DGCCRF avait été faite en 2019. Après consultation de l’INRA sur le peuplement des lacs alpins en corégones, la DGCCRF avait refusé cette demande. Début 2020, une 2ème demande simplifiée a été envoyée à la DGCCRF en prenant en compte les remarques de l’INRA. ➔ L’UMF est en attente d’un retour de la DGCCRF. • Actualités QHSE : Tourteau – Chine Le contexte relatif à l’impossibilité d’exporter les tourteaux en Chine est rappelé aux membres de la commission. En 2017, un groupement de professionnels en partenariat avec FranceAgriMer et Ifremer avait mis en place un plan d’analyse de cadmium dans le tourteau pour permettre la reprise de l’export vers ce pays. Cependant, le groupement de professionnels n’est désormais plus actif. Afin de relancer ce dossier avec la Chine, FranceAgriMer était en attente d’analyses de la part des professionnels. Pour débloquer cette situation, il avait été décidé après consultation de la commission QHSE et du CA, que l’UMF reprenne le plan d’analyse Cd dans le tourteau. Les analyses ont donc repris en octobre 2019. 12 analyses ont été réalisées depuis. Ce plan a été présenté en comité export à FranceAgriMer et la DGAL. Le couple tourteau/Chine a été défini comme l’un des prioritaires pour la filière aquatique sur les 6 prochains mois. Le prochain comité export aura lieu le 26 mars 2020. ➔ Lors du prochain comité export de FranceAgriMer, d’autres couples pays/produits qui posent problèmes pour la profession pourront être abordés. Le couple homard/Chine a été proposé aux membres de la commission mais n’a pas été retenu. Les membres de la commission pourront informer l’UMF d’éventuels couples d’ici le prochain comité
6 export. Une consultation de la commission QHSE pourra être faite une semaine avant la tenue du comité export. • Travaux UMF : tableaux de correspondance taille – calibre A la demande de la commission QHSE, des tableaux de correspondance taille/calibre récapitulatifs de l’ensemble des criées françaises (sauf les criées de Granville, Cherbourg et Port en Bessin) ont été créés pour les principales espèces. L’ensemble des tableaux complets par criée sont disponibles en cliquant ici : ➔ A la demande de la commission QHSE, plusieurs précisions et ajouts seront effectuées : - Vérifier si les tailles et calibres sont pour une sole éviscérée ou pleine. - Obtenir les tailles/calibres pour Cherbourg, Granville et Port en Bessin. - Compléter certaines tailles/calibres pour les criées de Bretagne. • Travaux UMF : Base de données d’autocontrôle PCB Contexte : La proposition de créer une base de données d’autocontrôle fait suite à une discussion au niveau de l’AIPCE de collecter les données d’autocontrôle de PCB pour anticiper un changement de seuil réglementaire de PCB pour les produits de la pêche. Lors de la dernière commission QHSE de l’UMF, les membres présents ont approuvé le projet de collecter les données d’autocontrôle des adhérents de l’UMF pour les PCB. - Au niveau de l’AIPCE, cette proposition a finalement été écartée lors du dernier GT « Food Law » de novembre dernier. - Au niveau français, le SNCE et l’ADEPALE ont déjà commencé à collecter ces données. L’objectif de cette base de données est multiple : - Eviter une éventuelle baisse des seuils réglementaires qui ne soit pas réaliste au vu des analyses réalisées par les professionnels. - Mutualiser des résultats d’analyse de PCB anonymisés pour les adhérents contributeurs. Ces données serviront de référence aux entreprises pour se positionner ou pourront être présentées à des clients/administration. - Ou encore être utilisées en cas d’attaque médiatique. Pour le moment 3 entreprises ont contribué en transmettant des données pour les années 2017, 2018 et 2019. Certaines remarques concernant le format du tableau sont formulées par les membres de la commission : - Supprimer la colonne « stade d’analyse ». - Ajouter une colonne « Identifiant » unique qui permette de lier chaque résultat d’analyse à son rapport d’analyse. Ceci permettra de pouvoir retrouver le rapport associé à chaque analyse. Les rapports seront gardés confidentiels par l’UMF.
7 - En cas de non-conformité, il est demandé de donner un maximum de détails sur l’échantillon, notamment sur l’origine géographique et le mode de production. Les membres de la commission sont par ailleurs favorables à l’idée d’élargir la création d’une base de données d’autocontrôle aux métaux lourds, dès à présent. Il est également demandé à ce qu’une étude de la littérature soit réalisée afin de déterminer quelles espèces/origine posent problème. Ceci permettra de mettre en évidence des produits problématiques qui ne sont pas ciblés et de s’organiser au niveau de la profession pour les cibler. ➔ Une nouvelle consultation de la commission QHSE sera envoyée pour que les entreprises qui n’ont pas encore transmis leurs données le fassent. Une fois le nombre de données suffisant, les données pourront être diffusées aux adhérents contributeurs. L’étude de la littérature demandée pourra être réalisée à ce moment. • Travaux UMF - Fiches thématiques Pour faire suite au besoin d’informations de la part d’adhérents sur certains sujets, 3 nouvelles fiches thématiques accompagnées de documents génériques ont été créées, et sont disponibles sur l’espace membre du site de l’UMF : - Fiche n°7 : Restauration collective et loi Egalim - Fiche n°8 : IT art. 50 Loi Egalim - autocontrôle défavorable - Fiche n°9 : Conditions générales de vente ➔ Une remarque sur la fiche relative aux conditions générales de vente est formulée concernant le caractère obligatoire du prix de référence. L’UMF apportera ultérieurement une réponse sur ce point. • Recommandations de découpes de poisson SNCE L’objectif de ce travail du SNCE est rappelé aux membres de la commission. Le SNCE souhaite que ce document constitue un code d’usage professionnel définissant les pratiques de découpes actuelles et servant de base pour les contrôles officiels. La commission QHSE avait été consultée à deux reprises sur les 1ères versions de ce document. Ces remarques avaient été transmises au SNCE, qui est revenu récemment vers l’UMF avec une nouvelle version qu’il souhaiterait présenter à la DGCCRF. Un point sur les retours du SNCE aux remarques de la commission QHSE UMF est réalisé : Remarque 1 de la commission QHSE : Demande inclusion de la queue dans les définitions du « pavé » et du « dos » ➔ Refus du SNCE, la queue correspondant d’après eux à une partie moins noble. Remarque 2 de la commission QHSE : Demande intégration de la dénomination « filet de queue » pour désigner une découpe de queue. ➔ Refus du SNCE, cette dénomination renvoie à différentes découpes selon les opérateurs. Remarque 3 de la commission QHSE : Selon les membres de la commission, la définition et le schéma de filet proposés font référence à un « filet avec flanc et arêtes ». La pratique du filetage
8 étant au cœur de l’activité du mareyage, on y retrouve différentes gammes de filets (filets avec flanc et arêtes, filets sans flanc…). Il avait donc été demandé au SNCE de préciser la définition pour qu’elle puisse être déclinée et s’adapter aux différentes possibilités de filet ou d’ajouter le qualificatif « avec ou sans flanc » dans la liste des qualificatifs possibles dans la partie « I. Recommandations générales ». Cette dernière option permettrait également de préciser si un pavé est avec ou sans flanc, comme demandé par la commission QHSE. ➔ Le SNCE a répondu favorablement à cette proposition. Il sera possible d’ajouter le qualificatif « avec ou sans flanc » dans la liste présente dans les recommandations générales. Remarque 4 de la commission QHSE : Pour certains adhérents, le poisson devait être écaillé et les nageoires retirées. ➔ Le SNCE a accepté cette proposition. Après discussion, les membres de la commission QHSE relèvent les refus problématiques du SNCE du point de vue de l’activité de mareyage, dont la découpe de poisson est le cœur de l’activité. La finalité du document souhaitée par le SNCE fait également l’objet de l’inquiétude de certains membres. En conséquence, les membres de la commission sont défavorables à un soutien de l’UMF à cette démarche du SNCE. ➔ L’avis de la commission QHSE sera présenté en CA UMF pour prise de position. • Projet « Emballages FCD » Le rappel du contexte, objectifs et planning du projet est tout d’abord réalisé. Phase d’analyse comparative : Les résultats de l’analyse comparative n’ont pas permis d’identifier clairement les deux meilleures solutions notamment sur le plan économique et environnemental. Les enseignes de la FCD ont donc finalement choisi de tester uniquement la caisse plastique réutilisable chez deux fournisseurs différents (cf. note d’information pour plus de détails). Parmi les 4 fournisseurs de caisse réutilisable identifiés pendant le benchmark, les 2 fournisseurs suivants ont été choisis : - DSI plastics : nouvelle caisse plastique innovante en termes de capacité thermique, résistance aux chocs, écoulement eau de fusion… Elle a été retenue par Leclerc dans le cadre de leur challenge emballage. - TEPSA : Caisse plus basique. Largement utilisée en Espagne dans la filière marée ainsi que dans certaines criées françaises. Plus de détails techniques sur ces caisses sont disponibles sur simple demande auprès de l’UMF. - La logistique et le nettoyage des caisses seront réalisés par un gestionnaire de parc. Chaque enseigne devait initialement travailler avec son gestionnaire de parc habituel. Cependant, pour des raisons d’exclusivité, un seul gestionnaire de parc participera au test : IFCO.
9 - Il est prévu qu’IFCO évalue prochainement le coût de rotation d’une caisse réutilisable qui sera à la charge des mareyeurs. Selon les éléments communiqués pour le moment, ce coût intégrera le coût de transport, coût de lavage, le taux de perte et l’amortissement des caisses. Cela reste à préciser. A priori, un système de traçabilité ne sera pas mis en place dans un premier temps. Le partenaire d’IFCO (The Green Flux) pourra, à terme, assurer une traçabilité sur toute la chaine logistique. L’objectif étant d’avoir un coût de rotation égal ou inférieur au prix d’achat d’une caisse PSE, l’UMF transmettra à la FCD et au gestionnaire de parc un prix d’achat moyen ou une fourchette de prix des caisses PSE par les mareyeurs pour les 5 formats les plus utilisés. - Concernant la comparaison de l’impact environnemental des caisses réutilisables et des caisses PSE, le prestataire de la FCD est en cours de recherche sur ce sujet. Mais il ne sera pas possible de réaliser une ACV sur le PSE. En effet, seules 2 ACV sur les 2 solutions alternatives retenues étaient prévues initialement dans le projet. Phase de tests en conditions réelles : Au niveau de la phase de test en conditions réelles chez des mareyeurs et distributeurs, il est prévu d’évaluer plusieurs impacts dus à l’utilisation de ces nouvelles caisses pour les mareyeurs, transporteurs et distributeurs. La liste définitive des mareyeurs et magasins participant au test a finalement été arrêtée après la tenue de la commission QHSE. Il est prévu que les magasins des enseignes de la FCD participant au test (Auchan, Casino et Carrefour) informent les mareyeurs prochainement avec envoi du cahier des charges du test. Au cours du test, les entreprises participantes seront sollicitées pour retour d’expérience. Les retours s’effectueront via un questionnaire spécifique au mareyage : 1 semaine après le début du test puis 1 mois après et enfin à la fin des tests. Il est prévu que le prestataire de la FCD se charge de recueillir les retours des différents acteurs. ➔ Il sera également proposé au CA de l’UMF que l’UMF prenne directement contact avec les mareyeurs participant aux tests pour avoir leurs retours d’expérience. Une note d’information pourra également être transmise aux mareyeurs participant aux tests pour leur présenter des données techniques sur les caisses et gestionnaires de parc. Ceci complètera les informations envoyées par les enseignes de la FCD • Projet VALIKE Dans la continuité du projet REFIKE, l’objectif du projet VALIKE (qui a débuté en février) porté par le CRPMEM de Bretagne, et dont l’UMF est partenaire, est présenté aux membres de la commission. L’objectif principal vise ainsi à garantir les bonnes pratiques ikejime et de les valoriser pour consolider le marché. Pour cela, il est tout d’abord prévu d’identifier des pistes de valorisation de l’ikejime répondant aux attentes et problématiques de l’ensemble de la filière marée. Exemples de pistes de valorisation possibles : Label, Marque collective, formation à l’ikejime, un partenariat avec le
10 Japon… Dans un 2ème temps, chacune des pistes identifiées fera l’objet d’une évaluation de sa faisabilité technique/économique et d’une analyse des avantages/inconvénients. ➔ Pour la suite, il est prévu qu’un questionnaire, réalisé par le prestataire en charge de ce projet, soit envoyé aux mareyeurs la première quinzaine de mars pour réaliser un état des lieux sur l’ikejime dans la profession. L’UMF transférera ce document aux adhérents. Il est également conseillé à l’UMF de se rapprocher des mareyeurs qui travaillent du poisson d’eau douce. • Projet MARSE UMF – Mareyage RSE Les enjeux et objectifs du projet sont tout d’abord rappelés. Un point sur le calendrier et sur l’état d’avancement est ensuite réalisé. Bilan du temps 1 phase I L’objectif de ce 1er temps était de créer une grille d’évaluation RSE complète et adaptée au mareyage pour réaliser les diagnostics RSE en entreprise afin d’évaluer l’état de maturité du maillon. Pour cela, il a été choisi de repartir de la norme ISO 26000 et de l’adapter au mareyage en prenant à la fois en compte les spécificités du métier et de la filière marée et en s’inspirant d’autres démarches RSE existantes mises en place par des fédérations professionnelles ou des entreprises. Cette phase bibliographique nous a également permis de créer la matrice initiale pour construire notre démarche RSE pendant la phase II ainsi que d’identifier des outils de sortie potentiels qui seront à créer pendant la phase III. Etat d’avancement du temps 2 – phase I Les diagnostics initiaux en entreprises ont débuté début mars et s’étaleront jusque mi-avril. Il est prévu d’effectuer 15 diagnostics en présentiel (dont 5 avec Bureau Veritas). Ces diagnostics seront complétés par 20 questionnaires internet. La grille complète de diagnostic pourra être envoyée aux structures qui disposent d’un responsable QHSE. En complément, un questionnaire recto/verso simplifié sera diffusé plus largement à toutes les entreprises adhérentes. A l’issue de ce temps 2, il est prévu d’obtenir un diagnostic de maturité RSE du mareyage et de formuler des recommandations du format de démarche RSE à adopter (simple grille d’évaluation, charte, label…). ➔ Il est prévu d’envoyer les 2 types de questionnaires internet pour retour d’ici mi-avril. • Appel à projets FFP 2020 Enjeux immédiats L’appel à projets FFP 2020 est présenté aux membres de la commission QHSE. Celui-ci permet le financement de projets de courte durée (max 12 mois) à enjeux immédiats pour profession. Les projets éligibles doivent porter sur les problématiques de : → QHSE (Qualité, enjeux environnementaux, valorisation de produits…). → Structuration filière (organisation maillon, problématique socio-économique). Les porteurs éligibles sont les structures professionnelles.
11 Les dates de dépôt des projets sont les suivantes : 07 mars, 29 mai, 19 septembre et 4 novembre Plusieurs propositions de projets ont été réalisées par les membres de la commission QHSE : - Projet sur la cartographie du parasitisme en fonction de l’origine de pêche ; - Projet sur la traçabilité des bacs de criée (capteur) ; - Projet sur la valorisation des écailles de poisson : contenant pour vente B to C ; - Projet sur la valorisation des eaux de cuisson (arôme) ; - Projet sur la valorisation des céphalopodes (bec, encre…) ; - Projet concernant l’usage de crustacés dans les sulfites : étude sur le matériel d’analyse des sulfites; - Projet de développement de l’outil tracabaapp à l’ensemble de la France. - Projet sur la réalisation d’une analyse comparative des alternatives au PSE. ➔ L’ensemble de ces propositions seront présentées en CA UMF pour décision. • Nouvelles pistes de travail pour la commission QHSE Pour anticiper une prochaine crise (notamment sanitaire comme celle du coronavirus), il est demandé par le SGM de travailler à la mise en œuvre d’un outil PCA (Plan de Continuité d’Activité) qui permet aux entreprises de s’adapter et poursuivre leur activité en cas de crise. Un PCA correspond à une série de procédures avec analyse des postes clés… pour permettre aux entreprises de poursuivre leur activité. • Questions diverses - Un point est réalisé par Jennifer Leroux concernant la problématique parasitisme en Bretagne et la mise en place d’une démarche d’amélioration sur les réclamations liées au parasitisme. - L’UMF a été récemment contactée concernant un cas d’hybridation entre 2 espèces de palourdes (japonaise et européenne). L’adhérent de l’UMF à qui on a proposé d’acheter cet hybride souhaiterait savoir sous quelle dénomination commerciale et nom scientifique doivent être commercialisées ces palourdes ainsi que leur taille minimale (sachant que les tailles minimales sont différentes entre l’européenne et la japonaise). Les membres présents n’ont pas de réponses à apporter à cette demande. L’UMF a contacté le CNPMEM pour avoir plus d’informations. Dans un deuxième temps, l’Ifremer puis la DGCCRF pourront également être contactés. - Le SNCE souhaitait connaître l’avis de l’UMF concernant l’applicabilité des critères H/P pour des produits frais. En effet, ces critères ont été créés pour des produits congelés mais sont parfois utilisés pour le frais. Selon les membres de la commission QHSE, même si les produits frais sont sujets à dessication, le rapport H/P est un indicateur pertinent à utiliser pour détecter un ajout frauduleux d’eau. CLOTURE L’ordre du jour étant épuisé, ayant été constaté que personne d’autre ne demandait la parole, la séance est levée. De tout ce qui précède il a été dressé le présent compte-rendu.
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