Culture école 12-18 ans - SaiSon 18-19 - Maison de la culture Tournai
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Renseignements Pour vous aider et vous conseiller dans vos choix, nous nous tenons à votre dispo- sition pour des rencontres individuelles ou en équipe professorale sur demande et sur rendez-vous. Marie Lepers 069 25 30 85 - marie_lepers@maisonculturetournai.com Bruno Delmotte 069 25 30 78 - bruno_delmotte@maisonculturetournai.com Billetterie O69 25 30 80 - billetterie@maisonculturetournai.com Réservations Dès le 10/09, par mail ou par téléphone : Marie Lepers 069 25 30 85 – marie_lepers@maisonculturetournai.com Les confirmations seront envoyées à partir du 1/10 2
Saison 18-19 - Culture école 12-18 ans Prolonger l’été, on ose ! Chers enseignants, La période estivale touche à sa fin. Peut-être vous a-t-elle permis de Nous sommes heureux de vous présenter les propositions artistiques vous déconnecter : du quotidien, du travail, de « l’urgent », du monde pour cette saison 18-19. Dans ce fascicule vous trouverez une présen- sans cesse en mouvement, du flot incessant d’informations. tation des spectacles, dont quatre accompagnés par le centre scénique. Que diriez-vous de prolonger ce moment ? Ils sont estampillés « création ». Des pistes d’exploitation, des propo- Faire le choix de la déconnexion en découvrant une démarche artis- sitions d’animations, d’échanges, de films en lien sont proposés. Vous tique, l’univers d’une compagnie théâtrale, d’un plasticien ou même pourrez ainsi préparer et prolonger votre venue au spectacle. D’autres tout simplement les rues avoisinantes de l’école. Suspendre le temps, « connexions » sont suggérées : expos, jeu du dessin, cinéma,… offrir une place au présent et vivre avec vos élèves une expérience unique, qui laissera des traces sensorielles, émotionnelles, intellec- Nous restons à votre disposition afin de vous guider dans vos choix et tuelles. Se connecter à l’essentiel. vous accompagner dans vos projets. Belle année ! Les occasions de connexion seront plurielles et nouvelles. En effet, depuis le 15 mai 2018, parallèlement à sa reconnaissance en tant que centre culturel, la maison de la culture est reconnue comme centre L’équipe de la maison de la culture scénique. Un subventionnement spécifique lui permet d’amplifier sa politique d’aide à la création en arts vivants en faveur des jeunes compagnies de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La ligne artistique défendue est de porter une attention particulière aux projets mettant en avant des thématiques de société qui invitent à une réflexion sur le monde qui nous entoure. De nouvelles opportunités pour vivre des connexions ! 3
1ère et 2e secondaire La femme moustique De et par Mélancolie Motte Du lundi 12/11 au vendredi 16/11 (contacter Bruno Delmotte pour l’organisation) Dans les écoles — jauge : 60 à 80 pl — prévoir un espace en conséquence — Durée : 1h – Prix : 8€ De la Kabylie à la Syrie, en passant par la Palestine, un puissant récit « Unique en son genre. Un subtil mélange entre une parole très fluide, circule de pays en pays. Celui d’un roi trop épris d’amour, d’un peuple particulièrement mélodieuse et une gestuelle harmonieuse, souvent terrorisé, d’une femme dévorante et d’un enfant sorti du ventre de la terre. proche de la danse. Une mise en scène très chorégraphiée, bien mise en valeur par une création sonore de qualité et une création lumières très - Oh roi, c’est moi : le moustique. Pas n’importe lequel, puisque je parle. réussie. Si la mise en forme du récit est d’une grande qualité esthétique, J’ai un marché à te proposer: je sors de ton nez, si tu divorces de tes sept le fond n’en est pas moins travaillé et particulièrement réfléchi. Il recèle femmes, et si tu te maries avec moi. des interrogations complexes sur les relations humaines et sur la société - Me marier avec un moustique ? Jamais ! dans laquelle nous vivons: pourquoi et comment résister face à un pou- voir qui nous opprime ? ... Petits et grands pourront y trouver matière à Une histoire monstrueusement forte, pour oser s’exprimer dans un monde rêver, s’évader dans l’imaginaire, se faire peur, rire, réfléchir, s’interroger sous petites ou grandes dictatures, et prendre le risque de grandir... sur soi-même ... » Le Monde Dans une situation volontairement universelle et intemporelle, dans une forme épurée et exigeante, et dans une adresse directe, le conte évolue entre une tradition orale ancestrale et un sens résolument contempo- rain, où l’inimité de la lumière, le soutien sonore et le rire de la gestuelle permettent d’entendre le monstrueux, et d’aspirer à la liberté. 4
• Dossier de présentation, dossier de presse • Rencontre à l’issue des représentations • Thèmes à explorer : le pouvoir, le rap- port mère-enfant, la métamorphose, le conteide des Tournées Art et Vie © Nicolas BOMAL - Province de Liège De et par Mélancolie Motte En co-production avec La Maison du Conte de Chevilly-Larue (94) Texte : Mélancolie Motte Avec le soutien du Ministère de la Culture-DRAC Ile-de-France Direction artistique :Alberto Garcìa Sànchez et de la Commission communautaire française de la Région Création lumières : Jocelyn Asciak bruxelloise. Création sonore : Julien Vernay Partenaires: Festival Rumeurs Urbaines (92, Colombes), Théâtre Analyse symbolique : Nathaël Moreau du Hublot (92, Colombes), Théâtre du Chevalet (60, Noyon), Regards extérieurs : Pierre Delye Maison des Arts et Loisirs (02, Laon), Les Arts du Récit en Isère Une production de l’association Le Non Dit (Bxl) (38, St Martin d’Hères), Théâtre La Roseraie (Bruxelles) 5
3e, 4e, 5e, 6e secondaire Accident de personne Cie La peau de l’autre – Marie Limet Jeudi 24/01 à 10h et 13h30, vendredi 25/01 à 10h et 13h30 Halle aux draps, jauge 300 pl — Durée : 1h15 — Prix : 8€ Entre conférence, parcours dansé et journal intime, « Accident de per- Sur une bande son rock & n’roll, les allusions à la douleur mentale et sonne » est un spectacle de théâtre physique à la fois tendre et insolent, à la douleur physique évoluent en écho pour nous faire entrer dans la un questionnement autour de la thématique du suicide et du mal de tête du personnage principal ou pour en sortir. Le tout, dans la joie et vivre qui l’accompagne. la bonne humeur. Dans un désir tendre et insolent, Marie Limet a choisi pour ce 2ème Une scientifique, un jeune homme au bout du rouleau, une écoutante projet de mener une réflexion théâtrale sur le processus suicidaire, la d’SOS Suicide, une jeune fille blessée, la famille, les amis, la mort, sont tentation de la mort, la peur de vivre, le mal-être et les possibles que le autant de personnages convoqués pour mettre en relief les différentes suicide annule. facettes de ce sujet traité avec dérision et légèreté par deux comédiens Avant que l’acte ne soit posé, il y a encore la possibilité de changer d’avis, et une danseuse. de choisir la vie. Nous cherchons tous à combattre la douleur, en parler ne peut que multiplier les armes… Ecriture et mise en scène : Marie Limet Diffusion : Anna Giolo Interprétation : Fanny Brouyaux, Avec le soutien du Centre culturel Baptiste Moulart, Natacha Nicora. Jacques Franck, du Centre culturel Dramaturgie : Jessica Gazon Action-Sud, du Théâtre Marni, de l’Arrêt Scénographie : Vincent Bresmal 59, du Théâtre des Doms, de Latitude Création lumière : Xavier Lauwers 50, de la Fondation Serge et les autres, Costumes : Isabelle Hardy du Centre Prévention Suicide et des Régie : Isabelle Derr donateurs. 6
© Line Lehro • Dossier de présentation • Rencontre à l’issue de la représentation • Thèmes à explorer : le suicide, les tabous de la société • Intervention en classe : animations avec les plannings familiaux (contacter Bruno Delmotte pour l’organisation) • Ateliers d’écriture ou ateliers de théâtre physique à l’école animés par Marie Limet (metteuse en scène) durant la semaine du 28/01. (contacter Bruno Delmotte pour l’organisation) • En plus : www.preventionsuicide.be 7
3e, 4e, 5e, 6e secondaire, futurs enseignants Hymne à l’imperfection Maky – Manuel Antonio Pereira Mardi 29/01 à 13h30, mercredi 30/01 à 10h Halle aux draps, jauge 250 pl — Durée : 1h20 — Prix : 8€ Mathieu d’Angelo – alias Maky – connu dans le monde des musiques Antonio Manuel Pepeira le convainc de monter sur scène et de théâ- urbaines, est un virtuose de l’improvisation. La parole est vrillée en lui, traliser son histoire. brute, spontanée, instinctive. C’est son moteur, son alliée. Savant équilibre entre parties écrites et parties improvisées, entre pa- role et musique, Maky a un partenaire de jeu, ou plutôt de son : Fabot Diagnostiqué enfant hyperkinétique, on le met sous médicaments et on (Fabrice Blin), davantage « sound designer » que simple DJ. l’empêche de parler. S’ensuit un parcours scolaire chaotique. Les mots Un « Hymne à l’imperfection », plein d’humour, d’amour et de lucidité lui servent alors d’atout comme vendeur de façon officielle le jour et de qui, même s’il se raconte en « je », touche à l’universalité. façon illicite la nuit. Au milieu de ce tourbillon sans repos ni sommeil, « les mots » se mettent à tourner dans sa tête en un flot discontinu. Plutôt que de les laisser s’envoler avec le vent, de sa voix profonde mo- delée au fil du temps, il se met à les souffler aux oreilles de tous les « imparfaits anonymes ». Avec Mathieu D’Angelo alias Maky, Fabrice Blin alias Fabot (sound designer) Un spectacle du groupe Tsek. Produit par la Coop asbl. En coproduction avec Scénographie, costumes : Patricia Saive assistée de Stefano Serra le Théâtre Varia et Lézarts Urbains. Avec le soutien du Théâtre des Doms, Conception et réalisation vidéo : Patricia Saive, Stefano Serra | de la Maison des Cultures de Molenbeek et de Makysard. Avec l’aide de la THISISNOTALOVESONG production Fédération Wallonie-Bruxelles, service général de la Création artistique, Création lumières : Jean-Jacques Deneumoustier Direction du Théâtre. Avec le soutien du Tax Shelter du Gouvernement fédé- Assistanat à la mise en scène : Agnès Guignard ral de Belgique. Diffusion : Margot Sponchiado Mise en scène : Manuel Antonio Pereira 8
• Dossier de présentation, dossier de presse • Rencontre à l’issue des représentations • Thèmes à explorer : l’apprentissage, la réussite, la norme, la culture de la performance, l’exclusion so- ciale, les déterminismes sociaux et culturels, le slam • Intervention en classe : la semaine du 4 février, pos- sibilité d’accueillir Félix Guévart de la Confédération para-scolaire du Hainaut pour échanger autour des thèmes abordés dans le spectacle (contacter Bruno Delmotte pour l’organisation) • En plus : conférence « Les personnes au-delà de leur étiquette, les enjeux de l’enfermement dans un diagnostic » par Yves Doutrelugne et Vera Likaj, en collaboration avec L’Espace du possible asbl, le 29/01 à 18h à la Halle aux draps. Bienvenue à tous, entrée libre ©Fabienne Cressens • En plus : Scène slam des participants de l’atelier animé par Alain Levêque dans le cadre du CEC Ima- gine le 29/01 à 19h à la Halle aux draps. Bienvenue à tous, entrée libre 9
1ère, 2e, 3e secondaire Les cœurs atomiques Zététique Théâtre Jeudi 14/02 à 10h et 13h30, vendredi 15/02 à 10h et 13h30 Halle aux draps, jauge 180 pl — Durée : 50min — Prix : 8€ Marie, Laura et Malick forment un trio d’adolescents sou- A travers ce récit, des thèmes forts sont convoqués : l’amitié, dé par une forte amitié; un trio fougueux et contestataire, la reconstruction après la perte, la révolte, l’engagement, la joyeusement révolté contre la morosité, l’injustice et l’indiffé- joie de vivre … Comment ne pas être désenchanté, ne pas rence. Pour eux, la vie se vit à fond, même dans les tournants. céder au fatalisme, comment grandir ? Le spectacle mêle Jusqu’au jour où, lors d’un attentat, Laura et Marie assistent théâtre, danse et vidéo. à la mort de leur meilleur ami. La pièce se situe 18 mois après le drame. Malgré la douleur L’histoire s’adresse aux jeunes dès treize ans mais aussi à de la perte, Marie et Laura, portées par le souvenir de leur tous ceux qui voudraient renouer avec le temps de leurs 15 ami disparu, veulent sortir du trou noir : trouver de nouvelles ans, aux fatalistes à chatouiller, aux rêveurs à encourager, aux raisons de s’enthousiasmer, rallumer la flamme de l’engage- humeurs sombres à éclairer, aux dubitatifs à convaincre... ment. Avec la complicité de Yan, vidéaste, elles vont retracer le parcours de leur trio «Les Cœurs Atomiques». 10
• Dossier d’accompagnement, dossier presse • Rencontre à l’issue des représentations • Thèmes à explorer : l’amitié, la révolte, l’engagement, comment se reconstruire ? • Pistes d’activité : exploitation en classe du « carnet de résonances » disponible sur le site de la compagnie www.zetetiquetheatre.be ©Fabienne Cressens Création collective Vidéo Jonas : Luyckx Interprétation : Catherine Daele, Melody Willame, Regard chorégraphique : Estelle Bibbo Jonas Luyckx Photo : Nicolas Bomal - Province de Liège Mise en scène : Justine Duchesne Création en résidence aux Chiroux, centre culturel de Éclairages, régie générale : Julien Legros Liège, en accueil au centre culturel de Remicourt et Assistante à la réalisation : Ornella Venica à Arsenic2. Assistant à la dramaturgie : Luc Dumont 11
4e, 5e, 6e secondaire Dom Juan Théâtre de la Chute Jeudi 21/02 à 10h et 13h30, vendredi 22/02 à 10h et 13h30 Halle aux draps, jauge : 300 pl — Durée : 2h (représentation et échange) — prix : 8€ Quatre comédiens, cinq marionnettes et une guitare électrique ! « Dans l’imaginaire collectif, le personnage de Dom Juan est perçu Le Théâtre de la Chute revisite ce classique de Molière. Après « La essentiellement comme un grand collectionneur de femmes, bourreau chute », « L’étranger » de Camus, « On ne badine pas avec l’amour » de leur cœur » confie Benoît Verhaert. « Mon intention première est de Musset, Benoît Verhaert s’empare de « Dom Juan ». Sa mise en de recentrer le propos sur le sujet principal de la pièce qui, selon moi, scène est une sorte de grossissement à la loupe du célèbre couple est le libertinage de Dom Juan. Mais n’oublions pas que le libertin est Dom Juan / Sganarelle et ses tentatives de dialogue. Elle accentue le avant tout un libre penseur qui remet en cause tout dogme établi. » comique tout en créant une distance qui épice la fable philosophique La pièce parle de la liberté et même des libertés : d’expression, de que Molière a écrite et revigore son aspect politique. Elle est aussi pensée, de mœurs. Elle parle de la nécessité de dialoguer et aussi une sorte de road-movie. Dom Juan et Sganarelle sont sans cesse de transgression. sur les routes et croisent différents personnages. Ces derniers sont ici des marionnettes avec lesquelles Dom Juan va s’amuser en les manipulant ou les utilisant à ses propres fins... Avec : Samuel Seynave, Audrey D’Hulstère, Jean- Création costumes, masques, marionnettes : Odile Michel Distexhe et Benoît Verhaert Dubucq Scénographie/mise en scène : Benoît Verhaert Assistante à la mise en scène : Laurie Degand Un spectacle du Théâtre de la Chute, en coproduction Assistante stagiaire : Lola Rausin avec le Théâtre Varia et avec le soutien de la Maison Création lumières : Patrick Pagnoulle de la Culture d’Arlon. Le Théâtre de la Chute bénéficie Création sonore : Laurent Gueuning d’un soutien administratif du Théâtre Varia. Création musicale : Jean-Michel Distexhe Création vidéo : Le Collectif Metteurs en Pièces 12
• Dossier de présentation, articles de presse • Thèmes à explorer : la liberté, les conventions, la transgression, le dialogue • En amont des représentations, durant la semaine du 21 janvier, rencontre avec l’équipe artistique dans les classes, durée : 50 min. (contacter Bruno Delmotte pour l’organisation) • Rencontre à l’issue des représentations et exercice ludique autour de répliques de la pièce. • Dans un second temps, les classes qui souhaitent prolonger l’aventure sont invitées à écrire un dialogue original (max 10 mi- nutes) au départ d’une réplique de la pièce. L’idée est de décliner, d’exprimer, de manière simple et ludique, des points de vue sur les thématiques de la pièce. Ces dialogues seront joués et présentés sur le plateau de la salle Frank Lucas (maison de la culture) le lundi 25 mars et alimenteront un débat autour de la pièce de Molière. Les comédiens du Théâtre de la Chute encadrent ce travail de création avec l’aide de la cellule culture et enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (projet «Sur les Planches» ), de la Cocof et de la Commune d’Ixelles. ©Fabienne Cressens 13
4e, 5e, 6e secondaire Combat de pauvres Cie Art & tça Mardi 26/02 à 13h30, mercredi 27/02 à 10h Halle aux draps, jauge 300 pl — Durée : 1h — prix : 8€ Quel monde souhaitons-nous construire ensemble ? Une masse invisible de pauvres est en train de se constituer en Après « Nourrir l’humanité c’est un métier », théâtre documen- Europe. Le fléau touche des couches de plus en plus nombreuses de taire sur notre agriculture, la compagnie belge Art & tça présente la population : étudiants, petits commerçants, pensionnés, familles « Combat de pauvres ». À travers les témoignages d’experts, de monoparentales... La politique de l’État Social Actif démantèle notre travailleurs sociaux et de victimes de cette paupérisation, la pièce système de protection sociale, culpabilise les personnes en difficulté analyse avec humour et passion l’impact des choix politiques, sociaux et les transforme en parasites sociaux. et économiques, et pose la question du monde que nous souhaitons construire ensemble. Création collective Cie Art & tça : Charles Culot, David Aide : maison de la culture Tournai, Fondation Syndex, la Daubresse, Alexis Garcia et Camille Grange Fabrique de théâtre, la Chaufferie Regards extérieurs : Christophe Menier et Julie Remacle Remerciements : Ad Lib, Festival de Liège et Centre Culturel Production : Compagnie Art & tça, Atelier 210 de Marchin Coproduction : L’Ancre (Charleroi), Fédération Wallonie Remerciements particuliers à toutes les personnes qui ont Bruxelles (service culture),Métallos Hainaut Namur FGTB accepté de témoigner (production en cours) www.artetca.com 14
• Dossier de présentation • Rencontre à l’issue des représentations • Thèmes à explorer : la pauvreté, la précarité, quel est notre regard ?, démonter les clichés, les choix politiques, les alternatives, l’engagement citoyen • Intervention en classe : la semaine du 11 mars, possibilité d’accueillir en classe une personne du « relais social urbain de Tournai » pour échanger autour des thèmes abordés dans le spectacle (contacter Bruno Delmotte pour l’organisation) • En plus : dossier spécial « Images de la précarité » la chronique n° 142 de la Ligue des droits de l’Homme asbl à télécharger sur le site www.liguedh.be - (publications, chronique 142) • En plus : dossier « droits & non take-up » à télécharger sur le site www.luttepauvrete.be/publications/NonTakeUp • En plus : « les 35000 » dossier Articulations n°60, à télécharger sur le site www.cesep.be (publications – secouez-vous les idées – mars, avril, mai 2015) • Film « Sans toit ni loi » d’Agnès Varda, 1985 Le corps de Mona, une jeune fille morte de froid, est découvert. Pourquoi est-elle morte dans un fossé ? Pour répondre à la question, Agnès Varda nous livre une enquête éclatée en kaléidoscope des gens que cette vagabonde a croisés sur sa route. Cinergie Mardi 19/02 à 20h, dans le cadre du cycle Art et Essai, chez Imagix © Olivier Laval 15
1ère, 2e, 3e, 4e secondaire Dans ton coeur Cie Akoreacro Lundi 11/03 à 13h30 chapiteau Plaine des Manoeuvres, jauge : 500pl — Durée : 1h15 — prix : 8€ Quel metteur en scène de cirque ne rêve pas de cirque ? Nous rêvons du circulaire comme de l’arène antique, de la fête mêlée d’un par- fum de kermesse joyeuse que le chapiteau évoque instantanément. Pourtant nous voilà bien patauds face aux voltigeurs, porteurs et acrobates de tout poil. Le théâtre semble bien démuni devant tant de performances, et ces gymnastes superbes n’ont guère besoin d’alliés pour briller. Ils portent en eux déjà la force et la grâce. Sauf que ces As de la piste sont aussi des créatures, devenus mu- tants à force d’entraînements, isolés sous leur toile dans l’obsession du geste parfait, ils se sont transformés peu à peu en une horde de freaks suant sang et eau pour obtenir l’impossible, entre torsions surhumaines et une lutte sans merci contre l’apesanteur dans l’il- lusion d’éblouir le monde. Le théâtre peut s’accoupler, le temps d’un spectacle, à ces beaux • Dossier de présentation monstres. 16
© Olivier Laval Écriture et mise en scène : Pierre Guillois Création lumière Avec Claire Aldaya, Romain Vigier, Maxime Solé Acrobate, Basile Régie lumière : Manu Jarousse Narcy, Maxime La Sala, Antonio Segura Lizan, Craig Dagostino, Joan Création sonore Ramon Graell Gabriel, Vladimir Tserabun, Eric Delbouys, Nicolas régie son : Pierre Maheu Bachet, Johann Chauveau Intendante / Adjointes régie / Costumière : Nino, Cécile Roig, Véronica Soutien aux techniques de cirque : Fabrice Berthet & Yuri Sakalov. Tserabun, Céline Gloux Regard chorégraphique : Roberto Olivan Production/diffusion : Jean-François Pyka Oreilles extérieures : Bertrand Landhauser Administration générale : Nathalie Métais Costumes : Elsa Bourdin assistée de Juliette Girard et Adélie Antonin Production : Association AKOREACRO Scénographie circassienne : Jani Nuutinen - Circo Aereo Construction : Les Ateliers de construction, Maison de la Culture de www.akoreacro.com Bourges Régie Générale Chef Monteur : Idéal Buschhoff 17
4e, 5e, 6e secondaire Belem and the mekanics Didier Laloy – Kathy Adam Jeudi 21/03 à 13h30, vendredi 22/03 à 10h (option) salle Frank Lucas, jauge : 250 pl — Durée : 50 minutes + échange (vivement conseillé) — prix : 8€ Belem, c’est le duo formé par Didier Laloy à l’accordéon et Kathy Laissez-vous entraîner par cette musique insolite, métissée; entre Adam au violoncelle. Quand ils rencontrent Walter Hus et ses ex- musique du monde, contemporaine, cinématographique, aux sa- traordinaires orchestres mécaniques hight tech commandés par veurs felliniennes. On passe d’une douce poésie à la fureur la plus ordinateur, cela provoque étincelles et concrétise les rêves les plus énergique, de mélodies folk (telle une fête roumaine parsemée de fous : Belem & the Mekanics ! touches d’humour) à des atmosphères évolutives. La mise en scène d’Eric De Staercke complète le jeu de scène par des gestes et atti- Avec Didier Laloy (accordéon diato- nique), Cathy Adam (violoncelle) et Programmation et arrangement The tudes tout à fait en phase avec l’orchestrion. The Mekanics (orchestre mécanisé Mekanics : Walter Hus Un moment inouï ! Decap) Travail scénique : Eric De Staercke Régie son et lumière : Marco Poduction : Zig Zag World & Koda Gudanski, Jacques Verhaegen et Productions « … un spectacle intégral. Magnifiquement dingue. » Le Vif Luna Gillet www.didierlaloy.be Compositions : Didier Laloy et Walter Hus • Dossier de présentation, dossier de presse • Rencontre à l’issue de la représentation • Thèmes à explorer : rencontre entre la machine et l’hu- main, l’improvisation © Jef Berhin 18
La culture à l’école, c’est aussi… La culture, c’est vaste, ample, diversifié, multiple. Au-delà des matinées scolaires, nous vous présentons quelques démarches séduisantes, d’autres espaces possibles pour la culture à l’école. Vivre le théâtre en soirée Vos élèves souhaitent découvrir des spectacles en soirée ? Vous les encouragez à prendre un abonnement ? Vous trouverez l’ensemble de programmation 18-19 ainsi que les formules tarifaires dans la plaquette saison. Les formules d’abonnement pour les jeunes peuvent intégrer des représentations scolaires et des soirées. Une présentation de la saison dans votre classe est bien sûr envisageable. N’hésitez pas à nous contacter ! Voici quelques spectacles susceptibles de les intéresser … 19
5e, 6e secondaire Laïka Ascanio Celestini – David Murgia Mercredi 26/09 à 20h, jeudi 27/09 à 20h salle Frank Lucas, jauge : 250 pl — Durée : 1h15 — prix : 10€ (-30 ans) et 8€ (pass&go) Après l’immense succès critique et public de « Discours à la Nation », « On savait David Murgia surdoué, mais Laïka consacre définitive- Ascanio Celestini et David Murgia nous livrent un second opus dans ment ce jeune comédien parmi les prophètes de nos scène » Le Soir lequel le Christ, revenu sur terre, observe de sa fenêtre les errements des précaires qui peuplent son quartier : un clochard, un immigré, « Empreinte de poésie, d’ironie, de cynisme et d’humanisme (…) une des grévistes, une prostituée, une vieille dame à la tête embrouillée… magnifique fable » Rtbf.be Familier du bar d’en face et grand amateur de genièvre, ce Jésus des banlieues fait parler les sans-voix avec générosité et poésie. Meilleur seul en scène aux Prix de la Critique 2017 L’humour ravageur qui traverse l’écriture du talentueux auteur italien, Ascanio Celestini, trouve une résonnance dans la musique d’accor- déon qui accompagne le spectacle pour raconter ces histoires de petites gens, ces histoires qui posent la question de notre humanité. Avec David Murgia et Maurice Blanchy (accordéon) Composition musicale : Gianluca Casadei Texte et mise en scène : Ascanio Celestini Production : Festival de Liège Voix-off : Yolande Moreau Coproduction : Théâtre National Wallonie-Bruxelles Traduction : Patrick Bebi 20
• Dossier de presse • Rencontre avec l’équipe artistique le mercredi 26/09 à l’issue de la représentation © Dominique Houcman - Goldot 21
4e, 5e, 6e secondaire J’abandonne une partie de moi que j’adapte Justine Lequette – Group Nabla Mardi 9/10 à 20h, mercredi 10/10 à 20h salle Frank Lucas, jauge : 250 pl — Durée : 1h10 — prix : 10€ (-30 ans) et 8€ (pass&go) Qu’en est-il aujourd’hui du bonheur ? Comment a évolué notre rapport « Cette première création de théâtre-vérité est une belle réussite, un à lui ? Quels sont les lieux de son accomplissement ? Quel impact le bijou d’intelligence, de pertinence et d’invention ludique. Justine Lequette travail a-t-il sur notre vie quotidienne ? Nos vies privées, de quoi sont- insuffle une formidable dynamique aux comédiens qui se déploient sur elles privées ? Comment est-ce qu’on « gagne sa vie » ? le plateau en souplesse et fluidité d’une scène à l’autre, secondés par des décors sur roulettes. Et si le sujet est grave, il est traité ici avec la Profondément marqués par le film documentaire « Chronique d’un été » légère distance de l’humour qui invite à réfléchir en toute liberté. » Rtbf réalisé par Edgar Morin et Jean Rouch en 1960, Justine Lequette et ses quatre amis comédiens en reprennent les questions-clés « comment « Justine Lequette signe une première pièce admirable, poétique et vis-tu ? », « comment te débrouilles-tu avec la vie ? » adressées à des politique, questionnant ce qui nous rend heureux. » Le Soir passants, étudiants, ouvriers, employés, immigrés … Sur le plateau, les comédiens cheminent ainsi d’une époque à l’autre et s’amusent sérieusement à en rejouer quelques scènes, afin de mettre en dialogue et en perspective ces mots d’hier avec ceux de notre société d’aujourd’hui et redonner à la question du bonheur toute sa beauté et sa vitalité. Parce que se réapproprier cette question, la repolitiser, c’est commen- cer à penser : de quel projet d’émancipation sommes-nous porteurs ? Un projet initié et mis en scène par Justine Lequette Production : Création Studio Théâtre National Écriture collective Wallonie-Bruxelles Avec Rémi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud Coproduction : Group Nabla et Léa Romagny www.groupnabla.be 22
• Dossier pédagogique • Rencontre avec l’équipe artistique le mardi 9/10 à l’issue de la représentation • Film documentaire « Il s’agit de quitter la terre » de Virginie Meunier, 2014. Vingt-cinq ans après la parution du livre « Métamorphoses du travail » d’André Gorz, la réalisatrice revisite et interroge la pensée du philosophe à travers des entretiens avec six personnes aux par- cours professionnels différents. Mardi 2/10 à 20h, dans la cadre du cycle Art et Essai, chez Imagix • Conférence « Bonheur et Travail » de Noémi Lefebvre, auteur de « Poétique de l’emploi » (éd. Verticales) avec Justine Lequette, metteure en scène, le mercredi 10/10 à 18h, au bar Zazou © Dominique Houcman - Goldot 23
4e, 5e, 6e secondaire Pas pleurer Lydie Salvayre - Denis Laujol Mercredi 24/10 à 20h salle Frank Lucas, jauge : 250 pl — Durée : 1h15 — prix : 7€ (-30 ans) et 7€ (pass&go) Un magnifique portrait de femme. Un destin espagnol frappé en « Pas pleurer », c’est l’injonction que répète Montse à sa petite fille pleine jeunesse par la guerre. serrée contre elle, sous les bombardements, dans le dénuement le Ce récit de Lydie Salvayre (Prix Goncourt 2014) est l’histoire de plus total. « Pas pleurer » c’est aussi ce que nous dit Lydie Salvayre, sa mère Montserrat, - dite Montse -, plongée dans la guerre civile alors que nous avons toutes les raisons de pleurer devant la bêtise espagnole, à l’été 1936. humaine, aujourd’hui comme hier. Ne pas baisser les bras. Ne pas Montse, qui avait quinze ans à l’époque, en a aujourd’hui nonante. avoir peur. En proie à de gros troubles de mémoire, elle a tout oublié de sa vie, Un récit lumineux, chargé d’espoir dans le désespoir. excepté cette courte période. Devant sa fille, avec qui elle partage « une petite anisette » qu’on « Et s’il ne me reste qu’une seule image de ce spectacle, ce sera sans devine strictement interdite par les médecins, elle raconte son doute celle de Montse, ivre de sa liberté toute neuve, lancée pieds petit village perdu en Catalogne dont la vie semble figée dans le nus dans une danse folle. » Rtbf.be Moyen-Age. Aux côtés de son frère anarchiste, Montse découvre la révolution, la liberté et l’amour. Meilleur espoir aux Prix de la critique 2017 pour Marie-Aurore d’Awans Adapté du roman de Lydie Salvayre Prix Goncourt 2014 (Éd. Scénographie : Olivier Wiame du Seuil/Éditions Points) Coproduction : Ad Hominem, Théâtre de Poche, La Charge du Adaptation et mise en scène : Denis Laujol Rhinocéros Avec Marie-Aurore d’Awans et Malena Sardi (guitare) 24
• Dossier de présentation • Rencontre avec l’équipe artistique le mercredi 24/10 à l’issue de la représentation • Rencontre avec Lydie Salvayre animée par Frédéric Neve (libraire), le mercredi 24/10 à 18h au bar Zazou • Film «Rester vivants » de Pauline Beugnies, 2017, en présence de la réalisatrice. Le film raconte l’histoire de quatre jeunes Egyptiens, depuis la révolution de 2011 jusqu’au cinquième anniversaire du soulèvement en 2016 dans l’Egypte du Maréchal Sissi. Pauline Beugnies interroge le temps qui passe, les idéaux qui s’égrainent, dans un contexte de répression violente et de propagande nationaliste. Lundi 22/10 à 20h, dans le cadre du cycle Art et Essai, chez Imagix © Yves Kertius 25
4e, 5e, 6e secondaire L’attentat Vincent Hennebicq, Fabian Fiorini – Cie Popi Jones Mardi 6/11 à 20h, mercredi 7/11 à 20h salle Frank Lucas, jauge : 250 pl — Durée : 1h15 — prix : 9€ (-30 ans) et 5€ (pass&go) Construit comme un thriller, « L’Attentat » est un road movie hale- Le roman prend alors des allures de thriller, épousant la quête de tant qui nous prend à la gorge. cet homme en recherche de compréhension. Débute un voyage vers la vérité, celle d’une identité territoriale et culturelle complexe. Dans un restaurant de Tel-Aviv, une femme se fait exploser au mi- Soutenu par la partition de Fabian Fiorini, interprétée par quatre lieu de dizaines de clients. À l’hôpital, le docteur Amine, chirurgien musiciens et une chanteuse soliste, le spectacle glisse de la fiction israélien d’origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l’atten- au documentaire. tat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d’urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds : il s’agit de sa propre femme. D’après «L’Attentat» de Yasmina Khadra Traduction texte : Awni Daibes Texte et mise en scène : Vincent Hennebicq Traduction vidéo : Patrick Tass Avec Atta Nasser et Julie Calbete (chanteuse) Coach langues : Nael Daibes Musiciens : Fabian Fiorini (piano), Laurent Blondiau (trom- Construction décors et costumes : Ateliers du Théâtre pette), Célestin Massot (percussion) et Marine Horbaczewski National Wallonie-Bruxelles (violoncelle) Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles Composition musicale : Fabian Fiorini Production : Théâtre National Wallonie-Bruxelles Réalisation et montage du film : Jean-François Ravagnan Coproduction : Mars Mons Arts de la scène, maison de la Image : Christophe Rolin culture de Tournai, Théâtre Jean Vilar de Vitry-sur-Seine, La Assistant à la mise en scène : Maxime Glaude Coop asbl, Shelter Prod Scénographie et lumière : Giacinto Caponio et Fabrice Murgia Avec le soutien de taxshelter.be, ING & tax-shelter du gouver- Création costumes : Emilie Jonet nement fédéral belge, Eubelius Régie générale : Romain Gueudré 26
• Dossier de présentation • Rencontre avec l’équipe artistique le mercredi 6/11 à l’issue de la représentation • Assiette palestinienne les 6 et 7/11 à 19h au bar Zazou, 5€ l’assiette, réservation à la billetterie avant le 2/11 • Conférence « Effaçons l’occupation, pas les Palestiniens : contexte et actualités » avec Jacques Varrasse, le PAC et l’asbl Asseoir l’espoir, mercredi 7/11 à 18h à la maison de la culture. Gratuit, sur réservation auprès de billetterie@maisonculturetournai.com • Possibilité d’accueillir Jacques Varrasse en classe pour échanger autour du spectacle (contacter Bruno Delmotte pour l’organisation) • Film documentaire « Five Broken Cameras » d’Emad Burnat et Guy Davidi, 2011. « On n’avait jamais évoqué de manière plus intime et pré- cise la question des colonies israëlinnes et leurs conséquences sur le terrain. Démonstration éclatante due à un Arabe (Emad Burnat) et à un Juif (Guy Davidi) oeuvrant en toute harmonie. » Les Inrockuptibles. Mardi 13/11 à 20h, dans le cadre du cycle Art et Essai, chez Imagix • Atelier de cuisine palestinienne avec Ahmed Al-Khatib les 23/10, 13/11, 20/11 et 27/11 de 18h30 à 22h. Inscriptions à la billetterie ©Jean-François Ravagnan 27
5e, 6e secondaire La ville des zizis Eline Schumacher Mardi 4/12 à 20h, mercredi 5/12 à 20h salle Frank Lucas, jauge : 250 pl — Création — prix : 9€ (-30 ans) et 5€ (pass&go) Une bande de potes enterre l’un des leurs, ils étaient sept et ne sont Les spectateurs sont emmenés, complices, par les six comédiens plus que six. L’histoire commence le jour des funérailles. Comment qui tendent un fil entre réalité et fiction, entre fantasme et docu- vont-il réagir ? Que faire ensemble pour déjouer le manque ? mentaire. Ils découvrent les émotions que contiennent les silences, les gestes et les blagues de ces personnages souvent plus graves Eline Schumacher part d’une pensée personnelle : «son père n’a pas qu’ils ne veulent bien le montrer. d’amis, elle a peur qu’il n’y ait personne à son enterrement.». Pour Un spectacle coloré, chaleureux, léger, aux lignes narratives multi- apaiser ses craintes elle s’amuse avec La ville des zizis à lui inventer ples, où la poésie du quotidien se déploie tout en nuances. des copains de théâtre. En mêlant culture populaire et références personnelles, en juxtaposant scènes cultes de westerns et extraits de dialogues avec son père, elle rend hommage aux hommes, à leur beauté, à leurs virilités, leurs solitudes, leur bêtise et leur pudeur. Texte et mise en scène : Eline Schumacher Une production de Mars, Mons arts de la scène, de La Coop Collaborateur artistique : Nicolas Mouzet-Tagawa asbl et du Théâtre Les Tanneurs Avec Léonard Cornevin, Adrien Drumel, Thierry Hellin, Avec l’aide du Théâtre National Lucas Meister et Jean-Baptiste Polge Avec le soutien de Shelter-prod, taxshelter.be, ING et du Tax- Shelter du gouvernement fédéral belge 28
• Rencontre avec l’équipe artistique le mardi 4/12 à l’issue de la représentation • Film « Trois souvenirs de ma jeunesse » d’Arnaud Desplechin, drame 2015. « Le cinéaste n’est jamais aussi juste que dans son traitement de l’adolescence. Plutôt que de la décrire, façon documentariste, il la réinvente, offre à ses héros un romanesque que l’on aurait adoré vivre. » Libération. Lundi 17/12 à 20h dans le cadre du cycle Art et Essai, chez Imagix © AML 29
5e, 6e secondaire Pattern Émilie Maréchal – Camille Meynard Mardi 8/01 à 20h, mercredi 9/01 à 20h salle Frank Lucas, jauge : 250 pl — Création — prix : 9€ (-30 ans) et 5€ (pass&go) Que reste-t-il après la mort d’un père ? « Pattern » est une histoire commune à tous, faites de plusieurs ta- « Pattern » est une expérience scénique et cinématographique qui in- bleaux, où mythes et héros côtoient des personnes ordinaires. C’est un terroge la filiation. dispositif mouvant, multiforme où le spectateur est lui-même en action, Depuis 2015, Émilie Maréchal et Camille Meynard arpentent la Belgique en quête. Le spectacle traverse le réel pour questionner et regarder le et interrogent, à travers des mémoires filiales qui leurs sont livrées, les père, notre père. rapports entre père et enfant. Ils récoltent des récits de fils et filles à des moments charnières de leurs vies : l’enfant admiratif, l’adolescent qui fait tomber son père pour être à son tour celui qui s’accomplit, l’enfant adulte qui devient parent pour son propre géniteur, l’enfant qui perd son statut à la mort de son père, … Spectacle accueilli en résidence de Lumière : Nelly Framinet création à La maison Coproduction : Pudding asbl, Théâtre Écriture, mise en scène et réalisation : Océan Nord, maison de la culture de Émilie Maréchal et Camille Meynard Tournai Avec Simon André, Céline Beigbeder, Avec le soutien de la Fédération Julien Rombaux, Emilienne Tempels Wallonie-Bruxelles, Le Théâtre (distribution en cours) Epique/Compagnie Lorent Wanson, Batteur : Will Guthrie Fondation Mons 2015, Club Sumthaï Scénographie : Sylvain Descazot de Frameries L’Escaut, La Bellone • Rencontre avec l’équipe artistique le mardi 8/01 et le mercredi 9/01 à l’issue de la représentation ©DR 30
5e, 6e secondaire Les femmes savantes Frédéric Dussenne Mardi 5/02 à 20h, mercredi 6/02 à 20h salle Frank Lucas, jauge : 250 pl — 2h50 (entracte compris) — prix : 10€ (-30 ans) et 8€ (pass&go) Ridicules, ces femmes savantes ? Philaminte est une mère autoritaire qui mène son monde à la baguette, y « Mur oblique, porte et chaises blanches, actes numérotés à la craie ; compris son mari, Chrysale. Elle s’est piquée aussi d’être « savante » et la scénographie fait un sobre écrin au jeu et à la langue dans lesquels parvient à entraîner sa fille ainée Armande et sa belle-sœur Bélise dans virevoltent les comédiens. » La Libre son sillage. Elle veut imposer un exaspérant poète à la mode, Trissotin, comme époux à sa fille cadette, Henriette. Mais Henriette qui est une jeune fille éclairée, mais pas du tout « savante », aime Clitandre, un jeune homme de bonne famille, aimable et intelligent qui a été rejeté • Dossier de presse par Armande... • Rencontre avec l’équipe artistique le mardi 5/02 à l’issue de la Cette pièce est l’occasion d’une magnifique galerie de portraits féminins. représentation La venue de l’âge rend les élans romanesques de Bélise à la fois ridicules et déchirants ; la raideur de Philaminte, et son mépris du corps, cache mal sa peur panique des hommes ; le caractère trempé d’Henriette affronte avec force le cynisme éhonté de Trissotin ; la figure boulever- D’après « Les Femmes savantes » de Scénographie : Vincent Bresmal Molière Costumes : Romain Delhoux sante d’Armande, sacrifiée par sa mère sur l’autel de la philosophie, ne Mise en scène : Frédéric Dussenne Lumières : Renaud Ceulemans parvient pas à s’arracher à un amour idéalisé qui demande des preuves Avec Maxime Anselin, France Coproduction : Théâtre en Liberté, et à entrer de plain-pied dans la réalité. Bastoen, Lara Ceulemans, Salomé L’Acteur et L’Ecrit, La Servante, Crickx, Stéphane Ledune, Sylvie Théâtre des Martyrs Perederejew, Dominique Rongvaux, Soutenu par une excellente distribution qui usent avec naturel des Hélène Theunissen, Laurent Tisseyre, alexandrins, Frédéric Dussenne remet au goût du jour ce grand classique Benoît Van Dorslaer de la littérature. L’humour flirte avec la tragédie. 31
4e, 5e, 6e secondaire Le journal d’Anne Frank Frances Goodrich - Albert Hackett / Fabrice Gardin Mardi 2/04 à 20h, mercredi 3/04 à 20h salle Frank Lucas, jauge : 250 pl — Durée : 2h15 (entracte compris) — prix : 10€ (-30 ans) et 8€ (pass&go) « Rappeler de temps en temps l’Histoire ne fait pas de mal quand on « … la légèreté l’emporte souvent sur la noirceur. Les costumes et les voit l’intolérance et la haine qui habitent notre monde » accessoires nous ramènent dans les années 40, mais le jeu insuffle (Fabrice Gardin) une humanité sans âge. » Le Soir Un spectacle tout en émotion comme un message de résistance et de tolérance. Anne Frank est un symbole, connu et reconnu à travers le monde. Mais avant d’être un symbole, avant toutes ces productions autour de son nom, il y a une histoire, et c’est cette histoire que nous allons vous raconter. Une histoire simple et terrible à la fois. Une histoire qui éclaire un des pans les plus sombres de notre Histoire. • Dossier de présentation © Martin Gallonne • Rencontre avec l’équipe artistique le mardi 2/04 à l’issue de la représentation Mise en scène : Fabrice Gardin Claeys, Gaspard Rozenwajn et Marc De Roy Avec Juliette Manneback, Bruno Georis, Anne-Claire, Laura Scénographie : Anne Guilleray Fautré, Sophie Delacollette, Michel Poncelet, Catherine Un spectacle réalisé avec l’aide du Centre des Arts Scéniques 32
4e, 5e, 6e secondaire Tabula Rasa Violette Pallaro Mardi 30/04 à 20h salle Frank Lucas — 250pl — Durée : 1h — prix : 10€ (-30 ans) et 8€ (pass&go) « Chez nous, nous étions cinq, toujours à la même place, assis de la même façon. » • Dossier de présentation Tout a commencé autour d’une table. • Rencontre avec l’équipe artistique le mardi 30/04 à l’issue Comme souvent débutent les histoires de famille. de la représentation Et les histoires de famille se ressemblent toutes. Et pire même, elles se répètent. • Film : « J’ai tué ma mère » de Xavier Dolan, 2009. Premier Ça, c’est une chose qu’on ne s’explique pas. film du jeune réalisateur prodige, il raconte la relation tumul- Quatre acteurs, accompagnés d’une mystérieuse narratrice, dressent tueuse entre une mère et son fils ; la complexité des relations sous nos yeux sur un mode tantôt grinçant, tantôt drôle, une multitude familiales y est centrale, tout comme dans « Tabula rasa » de de tables familiales. Violette Pallaro. Mardi 14/05 à 20h, dans le cadre du cycle Des tables de repas, des tables de rencontre, de réunion, de travail... Art et essai, chez Imagix Chacune d’entre elles questionne à sa façon la place que l’on occupe au sein de la famille, mais aussi, plus largement, au sein du groupe et de la collectivité. Écriture : Violette Pallaro avec la Production : Festival de Liège complicité de Laura Fautré, Clément Coproduction : Théâtre National Goethals, Thierry Hellin et Lara Persain Wallonie-Bruxelles et Mars, Mons Arts « Construire tout le spectacle autour de ce meuble fatidique est l’idée Mise en scène : Violette Pallaro de la scène ingénieuse de Violette Pallaro. Source permanente de surprises, la Avec Laura Fautré, Clément Goethals, Avec le soutien de Théâtre et Publics, table en voit de toutes les couleurs et de toutes les configurations so- Thierry Hellin et Lara Persain du Théâtre des Doms à Avignon et du Scénographie : Vincent Lemaire Théâtre de la Cité à Marseille dans le ciales… » le Soir cadre du projet « Résidence croi- sée-Écritures du Réel » et de la SACD Avec l’aide du Théâtre du Public et du Prix de la Critique, meilleure découverte 2017 Centre Culturel des Riches Claires 33
Participer à un projet du centre scénique Plusieurs projets sont déjà en chantier pour la saison 19-20. Parmi Quelques pistes pédagogiques possibles à partir du spectacle : ceux-ci, « J’aurais voulu mourir naïf » de Thomas Coumans (comédien, • Comment perçois-tu le monde d’aujourd’hui ? metteur en scène tournaisien) verra le jour en octobre 2019. D’ici là, il y • Sens-tu le besoin de te protéger du monde ? Pourquoi ? aura différentes phases d’écriture de plateau. L’une d’elle se déroulera • Crois-tu en quelque chose ? Si oui, en quoi ? Si non, pourquoi ? fin avril 2019 et s’adresse en particulier aux adolescents. • As-tu besoin de croire en quelque-chose ? Pourquoi ? • Que signifie la poésie pour toi ? En as-tu besoin ? Afin d’aller plus loin dans le travail, Thomas aimerait inviter des élèves • Que signifie le cynisme pour toi ? Te sens-tu cynique ? du secondaire supérieur à participer au processus d’écriture et ainsi les • Que signifie pour toi « transcender le réel » ? Est-ce nécessaire ? rendre acteurs de la création elle-même. • Où et pourquoi te sens-tu contradictoire ? • Estimes-tu avoir des parts d’ombre et des parts de lumière ? Cela se passerait en trois temps : • Te sens-tu plutôt cynique ou plutôt naïf ? • Présentation du projet et du processus aux élèves en classe. • Les élèves assistent à une étape de travail du spectacle en cours de « Ces moments de rencontres me tiennent particulièrement à cœur. En création suivi d’un moment de rencontre avec les artistes du projet tant que trentenaire, je me rends bien compte du décalage générationnel autour du plateau (23 et 24 avril). qu’il y a déjà entre les adolescents et moi. Nous avons grandi dans deux • Un autre moment de rencontre avec les élèves en classe afin d’avoir mondes à la fois similaires et très différents. Et je crois très enrichissant une discussion critique de ce qu’ils ont vu et de ce qu’ils en pensent. de confronter ma perception du monde avec les leurs, et ainsi nourrir le travail, et l’écriture en particulier, pour pouvoir affiner en amont ce qui rendra le spectacle d’autant plus actuel, partageable et pertinent en termes de médiation culturelle. De plus, étant originaire de Tournai, je me réjouis de faire ce travail avec de jeunes Tournaisiens. » Thomas Coumans « J’aurais voulu mourir naïf » Un spectacle de Thomas Coumans / Produit par la maison de la culture de Tournai / Co-produit par la compagnie des Passeurs de Rêves / Et soutenu par la Maison Culturelle d’Ath / Le Centre Culturel Régional de Huy / Le Centre Culturel de Beloeil / Le Bamp Les enseignants intéressés par ce projet peuvent contacter Anaëlle Kins au 069 25 30 77 - anaelle_kins@maisonculturetournai.com 34
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