THEATRE 13 SAISON 2018/2019 - Théâtre - MGEN avantages

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THEATRE 13
                         SAISON 2018/2019

                                             Théâtre

Théâtre 13 / Jardin
Le Potentiel érotique de ma femme
Comédie surréaliste et bienveillante
texte David Foenkinos - mise en scène Sophie Accard
28 août ▸ 7 octobre 2018
du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi ainsi que les dimanches 2 et 9 septembre 2018
1h20 sans entracte - à partir de 12 ans

On dit souvent qu’il existe des hommes à femmes, on peut considérer qu’Hector est un homme à... objets. De
badges de campagne électorale en thermomètres, en passant par les dictons croates, Hector collectionne tout,
depuis toujours. Cette dépendance le rend malheureux et l’exclut de toute vie sociale, il prend alors une
résolution majeure : arrêter les collections. Jusqu’au jour où il rencontre Brigitte qui va provoquer chez lui une
nouvelle passion tout à fait inattendue…

▼Présentation
C'est la singularité du style, l'humour de David Foenkinos et le surréalisme des situations qui ont
immédiatement fait écho à la propre fantaisie de Sophie Accard. Le texte joue en permanence à la frontière du
ridicule : il rend réels des personnages caricaturés à l'extrême, laisse croire à la normalité de situations
incongrues ou encore s'amuse des clichés avec une ironie bienveillante.

 Si les personnages du roman sont des anti-héros par excellence, ils n'en restent pas moins des êtres humains
attendrissants et fragiles : le père et sa moustache (hommage au grand-père terrassé par un régiment
allemand), la mère et sa soupe (préoccupation majeure de sa vie), Ernest et ses phrases toutes faites, ainsi que
tous les autres.... Le talent de David Foenkinos réside clairement dans l'art de camper ses personnages. Il les
polit jusque dans les moindres détails, les dessine avec une telle précision qu'il arrive toujours à rendre
fascinants les êtres pourtant les plus ordinaires de son roman. "Les formules Foenkinosiennes" devraient
d’ailleurs être dites à voix haute ! Formules si jolies qu'on aimerait bien les conserver dans une petite boîte
pour s'en faire une délicieuse collection.

Avec Sophie Accard, Léonard Boissier, Jacques Dupont, Benjamin Lhommas, Anaïs Merienne, Léonard Prain

Adaptation Sophie Accard et Léonard Prain, Scénographie Blandine Vieillot, Lumières Sébastien Lanoue,
Costumes Atossa, Musique Cascadeur, Chorégraphie Bolewa Sabourin
Le texte original est édité aux Editions Gallimard
Production La Compagnie C’est-pas-du-jeu. Co-production Red Velvet et Ki M’aime me suive
Théâtre 13 / Seine
En réalités
Prix du Jury et Prix du public 2018 - Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène
Fouille sociologique
d'après La Misère du monde de Pierre Bourdieu
et A. Accardo, G. Balazs, S. Beaud, F. Bonvin, E. Bourdieu, P. Bourgois, S. Brocciolichi, P. Champagne, R.
Christin, J.-P. Faguer, S. Garcia, R. Lenoir, F. Matonti, F. Matonti, F. Muel-Dreyfus, F. Œuvrard, M. Pialoux, L.
Pinto, A. Sayad, C. Soulié, B. Urlacher, L. Wacquant, A.-M. Waser
mise en scène Alice Vannier
25 septembre ▸ 7 octobre 2018
du mardi au samedi à 20h - le dimanche à 16h
1h30 sans entracte - à partir de 14 ans

"En réalités" est une adaptation de "La Misère du monde", ouvrage sociologique fleuve, composé d'entretiens
réalisés et analysés au début des années 1990 par une équipe de sociologues, sous la direction de Pierre
Bourdieu, auprès d'individus de toutes catégories sociales. Ils mettent ainsi en avant le principe, créé par
Bourdieu, de misère de position : chacun, quel que soit son milieu social, vit une forme de misère
contemporaine qui doit être rendue visible ; les mécanismes de domination existent en réalité dans toutes les
classes sociales.

▼Présentation
Pourquoi les gens font ce qu’ils font ? Comment la société, les institutions, les médias déterminent-t-ils nos
comportements et notre vision du monde ? Comment l'individu existe-t-il au milieu de ces déterminations
sociales si puissantes ?

C’est à travers une suite de mise en résonance de visions de la réalité que nous tenterons ensemble de
répondre à ces questions. Entre chaque entretien, nous suivrons, comme un fil rouge, les sociologues dans
leurs réflexions, leurs désaccords, leurs incertitudes quant au projet de rendre publiques ces propos privés.
Ainsi, les six comédien.n.es passeront subtilement d’un rôle à l’autre, d’une vision à une autre, en essayant de
suivre eux-mêmes cette maxime de Spinoza qui débute l’ouvrage de Bourdieu: « ne pas déplorer, ne pas
détester, ne pas rire, mais comprendre ».

« Comprendre pourquoi les gens font ce qu’ils font était la démarche de Bourdieu et devrait être la notre à
chaque instant. Dans La Misère du monde, les individus s’accusent mutuellement d’être les bourreaux les uns
des autres sans même se rendre compte qu’ils sont victimes d’un même système qui vise à les diviser au lieu de
les réunir dans un même combat. Ce recueil met côte à côte des personnes séparées par des gouffres sociaux
et pourtant chacune d’elles vit, dans son milieu, une forme d’exclusion.
Comme tous ces gens, réunis dans un même ouvrage, nous faisons tous partie du même monde et si nous
voulons profondément le changer nous devons nous atteler à comprendre les causes des propos qui nous
révoltent ou des violences qui nous choquent et nous y confronter plutôt que de nous remplir stérilement de
peur et de haine face aux conséquences » Alice Vannier

Avec Anna Bouguereau, Margaux Grilleau, Adrien Guiraud, Hector Manuel, Sacha Ribeiro, Judith Zins
Lumières Clément Soumy, Scénographie Camille Davy, Musique Jean Claude Vannier, Assistante à la mise en
scène Marie Menechi, Administration Caroline Mazeaud

Production Courir à la Catastrophe, Coproduction Théâtre 13, avec le soutien de la SACD, d’Arcadi, de la
Fondation Polycarpe, de l'ENSATT et de l'Opéra de Massy en collaboration avec la Maison du Théâtre et de la
Danse d'Epinay sur Seine, le Théâtre Victor Hugo de Bagneux et le Théâtre Jacques Carat de Cachan.
Remerciements à Patrick Champagne, Jérôme Bourdieu, Jaime Ribeiro, Philippe Goutagny, Didier Thollon,
Thibault Telleire, Manon Amor, Robert Benz, Paul Adriamanana, Lou Chrétien-Février, Aurélie Reinhorn, Tom
Boyaval, Aude Rouanet, Juliet Doucet, Jules Robin, Zacharie Ferron, Pauline Coffre, Thomas Mallen, JTN, Opéra
de Massy, Corinne Bacharach, Jean Claude Vannier, Jacquie GZ, Olivier Neveux, Caroline Mazeaud, Xavier
Abraham, Théâtre de la Tempête, Claire Lasne D’Arceuil, TNP, ENSATT.
Théâtre 13/ Seine
Tous mes rêves partent de Gare d’Austerlitz
tragi-comédie « carcérale »
texte Mohamed Kacimi, mise en scène Marjorie Nakache
6 ▸ 18 novembre 2018
du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi
1h30 sans entracte – conseillé à partir de 14 ans

Dans une maison d’arrêt, cinq femmes se retrouvent tous les jours à la bibliothèque. Un soir de Noël, débarque
une primo-arrivante Frida, arrêtée pour l’enlèvement de sa fille. Elle a été dénoncée au moment où elle
achetait pour sa fille la pièce de Musset : « On ne badine pas avec l’amour ». Confrontée soudain à la réalité de
l’enfermement, Frida veut mourir. Pour la sauver, les filles lui proposent de jouer une scène de la pièce.

▼Présentation
"Depuis quelques années j’anime, durant les fêtes de fin d’année, un atelier d’écriture à la maison d’arrêt des
femmes de Fleury-Mérogis.
J’ai vu comment la prison réagit sur les hommes. Elle les broie, les écrase et en fait des monstres. Elle est tout
le contraire pour les femmes. Elle les éteint. Elle nie leur féminité, leur corps et même leur maternité. Ainsi
rayées de la carte, les femmes détenues se dessinent d’autres visages, d’autres parcours, d’autres vies pour
pouvoir exister encore. Elles cherchent à échapper à leur condition carcérale par tous les moyens : le rêve, le
délire, le rire, la folie ou, parfois, la mort.
Les femmes ne sont pas censées aller en prison, aussi personne ne leur rend visite. Aux yeux de leurs familles,
elles n’existent plus. Aux yeux de la société, elles ne sont pas à leur place.
Cette pièce se veut un hommage à ces femmes recluses, enfermées dans la plus haute des solitudes, souvent,
trop souvent même, victimes de la violence des hommes, et qui, privées de tout, parviennent tout de même à
réinventer un monde où elles jouent à ne manquer ni de liberté ni d’humanité." Mohamed Kacimi

Avec Jamila Aznague, Gabrielle Cohen, Olga Grumberg, Marjorie Nakache, Marina Pastor et Irène Voyatzis

Décor Jean Michel Adam, Costumes Nadia Remond, Lumière Lauriano de la Rosa, Son Théo Errichiello,
Régisseurs Hervé Janlin et Rachid Baha

Production Studio Théâtre de Stains. Avec le soutien d’Artcena, de la Spedidam, de l’Adami, de la Ville de
Stains, de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France, du Ministère de la Culture et de la
Communication, de la région Ile-de-France, du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis et la participation
artistique du Studio – Ecole Supérieur de Comédiens par l’Alternance
Le texte est lauréat du prix Artcéna. Il est publié aux éditions de l’Avant-Scène Théâtre.

Théâtre 13/ Jardin
L’Arche
Comédie musicale déjantée
texte Olivier Denizet et Suzanne Legrand
mise en scène Suzanne Legrand, Victor Lockwood et Olivier Denizet
13 novembre ▸ 16 décembre 2018
du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi
1h45 sans entracte, conseillé à partir de 7 ans

C’est l’histoire du montage improbable d'une comédie musicale par une troupe de comédiens au chômage
pendant un déluge moderne dû au réchauffement climatique. Ces artistes, trop préoccupés par leurs égos, ne
prennent pas conscience de ce qui se passe autour d'eux. Comédie burlesque, L’Arche tente de mettre en
avant le lien entre notre pollution intérieure et celle que nous faisons subir à la nature.
▼Présentation
Un metteur en scène au chômage, Arnaud, est engagé par un producteur véreux pour relancer la carrière de
Léa Crystal, chanteuse aphone, star déchue de la Pop Academy et complètement droguée aux antidépresseurs.
Un vieux théâtre en ruine qui va bientôt être détruit, un casting de bras cassés fait à la va-vite, et voilà Arnaud
à la tête d’une galère monstre… Pendant ce temps, des pluies torrentielles inondent le pays et obligent les
habitants à se déplacer en barque. Mais les comédiens, absorbés par les soucis du quotidien, n’ont ni le temps
ni l’envie de regarder le danger climatique en face. Pourtant, ils devront comprendre que le spectacle ne
prendra vie que si chacun fait corps avec la troupe… et, de la même manière, que la planète ne survivra que si
chacun prend ses responsabilités pour la préserver.

Avec Renaud Castel, Olivier Denizet en alternance avec Victor Lockwood, Thomas Février, Cloé Horry en
alternance avec Louise Larret, Suzanne Legrand, Sofia Naït, Jonathan Pinto-Rocha en alternance avec Arnaud
Saint-Père, Zacharie Saal, Isabelle Turschwell en alternance avec Virginie Bracq, Paul Vignes.

Musique Arthur Gueyffier et Suzanne Legrand, Arrangements Thomas Février, Costumes et accessoires
Emmanuelle Julliard, Décors Sévil Grégory, Lumières Thierry Guisti

Production Iris Créations

Théâtre 13 / Seine
Face à Face
Odyssée de l’inconscient
texte Ingmar Bergman, mise en scène Léonard Matton
13 ▸ 16 décembre 2018
du jeudi au samedi à 20h - dimanche à 16h
2h10 sans entracte - conseillé à partir de 14 ans

Sorti en 1976, le film Face à face se mêle curieusement à la biographie de son auteur. Cette année-là, Ingmar
Bergman fait face à une inculpation pour fraude fiscale. Il fera un séjour en hôpital psychiatrique, puis il
quittera la Suède pour l’Allemagne où il restera neuf ans. Comme en écho, Face à face est l’histoire d’une chute
dans l'inconscient.

▼Présentation
Il n’y a aucun doute : Jenny Isaksson est l’un des plus incroyables rôles jamais écrits pour une comédienne.
C’est une femme qui se croit libre, une femme qui se veut forte, une femme qui se détruit, une femme qui se
reconstruit elle-même à travers ses rêves... C’est un parcours époustouflant. Quelques actrices seulement sont
capables d'endosser une telle épopée intime : Emmanuelle Bercot est de celles-là.

Dans son film Persona, Bergman terminait par un face à face entre ses deux actrices principales. L’une parlait
tandis que l’autre se renfermait dans son mutisme. Il y avait là, déjà, l’inconscient face à la conscience. Dans
Face à face, Bergman va plus loin en nous plongeant dans les rêves et les cauchemars de Jenny, seule, face à
elle-même. Nous oscillons, avec ce personnage, entre psyché et réalité, et tout repère devient trouble.
L’avantage immense que peut offrir le caractère artificiel du théâtre à ce texte, c’est son immédiateté : tout
devient, comme dans l’inconscient, à la fois vrai – présent – et faux.

Dans le même processus de « mise au flou », six comédiens seulement endosseront la vingtaine de rôles autour
du personnage principal : chacun revêt, ainsi, le visage d’un archétype dans le regard de Jenny Isaksson.

Avec Emmanuelle Bercot, Marc Citti, Olivier Constant, François Deblock, Lilith Grasmug, Nathalie Kousnetzof
et Evelyne Istria

Adaptation Léonard Matton, Scénographie & création lumière Yves Collet, Création sonore Olivier Renet,
Création costumes Raoul Fernandez, Musiques Jules Matton, Assistanat mise en scène Camille Delpech,
Dramaturgie Michel Archimbaud, Conseil artistique Roch-Antoine Albaladéjo, Administration de production
Mathilde Gamon

Production A2R compagnie - Antre de rêves. Coproductions SIC - Scène Indépendante Contemporaine, Théâtre
Montansier Versailles, Maison de la culture de Nevers agglomération. Avec le soutien du Centquatre-Paris, du
Théâtre 13 / Paris, des Plateaux sauvages, du Théâtre d'Auxerre et du Théâtre Impérial de Compiègne.

Théâtre 13/ Seine
Les Yeux d’Anna
Tragédie contemporaine
texte Luc Tartar, mise en scène Cécile Tournesol
8 ▸ 20 janvier 2019
du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi
1h15 sans entracte - conseillé à partir de 12 ans

Anna est une jeune fille surdouée. Son inadaptation est criante et son regard insupportable : elle a des yeux
vairons qui font peur à ses condisciples et elle refuse de baisser le regard. Au lycée Arthur Miller, après un
cours de sport, ses camarades, filles et garçons mêlés, lui volent ses vêtements et l’exhibent nue dans la cour.
Elle retourne chez elle et s’enferme dans sa chambre. Pendant la nuit, une main mystérieuse écrit sur le mur de
sa maison : sorcière du balai.

▼Présentation
"Quand Luc Tartar invente le personnage d’Anna, victime d’exclusion et de rejet par ses camarades du lycée,
dénigrée pour son intelligence et pour sa différence, et dont le harcèlement est ignoré par des proches
impuissants, accaparés par d’autres combats, en lutte pour leur propre survie, une question le taraude : qui
sont les sorcières d’aujourd’hui ?

De nos jours, la condition féminine semble fragilisée, les avancées d’hier, qu’on croyait définitives, sont remises
en cause et les violences faites aux femmes semblent en progression, dans toutes les classes de la société et
jusqu’aux plus hauts niveaux, aux Etats-Unis mêmes, par exemple, où Trump se gargarise de propos sexistes
d’une insupportable violence.

La pièce aborde un thème éminemment politique, prenant le monde d’aujourd’hui à bras le corps, et
dénonçant les violences qui traversent nos sociétés. Avec l’auteur, je partage l’envie de parler avec et pour les
adolescents. Ici, de la violence scolaire et plus largement de la violence sociale. Une violence dans laquelle nous
baignons tous, à laquelle nous prenons part. Quelle joie d’avoir les mots d’un poète pour en rire, en pleurer,
nous lever contre et ensemble. Dans le théâtre de Luc Tartar il y a de l’espièglerie et de la férocité, le tendre
côtoie le rugueux, le réel, le fantasme… la mort est dans la vie. Nous pouvons tous nous y sentir chez nous."
Cécile Tournesol

Avec Anne Coutureau, Tigran Mekhitarian ou Théo Askolovitch, Louka Meliava, Cécile Metrich et Julien
Muller

Scénographie Bruno Collet, Lumières Patrice Le Cadre, Vidéo Fred Bures, Images Hadrien Majorel, Musique
Aldo Gilbert, Costumes Philippe Varache

Production L’art mobile. Avec le soutien du Conseil régional d’Île-de-France, du Conseil départemental de
l’Essonne, de la Mairie de Sainte-Geneviève-des-Bois (92), des Bords de Scènes - Centre Culturel Alain Poher
(91), de L’Espace Culturel Boris Vian (91), du Théâtre 13 / Paris et du Studio - École Supérieure de Comédiens
par l’Alternance ESCA (92), le Centre Culturel Marcel Pagnol de Bures-Sur-Yvette (91) et TE’S (78)
Théâtre 13/ Jardin
La Dama Boba ou celle que l’on trouvait idiote
Comédie rusée
texte Felix Lope de Vega, mise en scène Justine Heynemann
15 janvier ▸ 17 février 2019
du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi
1h45 sans entracte – conseillé à partir de 8 ans

Le Seigneur Otavio, riche gentilhomme de Madrid, a deux filles : l’aînée, Nise, est une jeune érudite, tandis que
Finéa, la cadette, est la Dama Boba, celle qu’on trouve idiote. Laurencio, charmant poète sans le sou,
entreprend secrètement de séduire la «Dama Boba» pour son argent. Contre toute attente, il apprend à
connaître cette étrange jeune fille et à découvrir, au-delà des apparences, son charme singulier…mais croira-t-
on à la sincérité de leur amour ? Un professeur excédé, une sœur jalouse, des valets philosophes, un poète
extravagant et quelques chansons espagnoles se mêlent tour à tour à cette course folle, riche en
rebondissements.

▼Présentation
Comédie emblématique de Lope de Vega, aussi célèbre en Espagne que Les Femmes savantes en France, La
Dama Boba a traversé le temps. Écrite en 1613 cette pièce aussi folle que philosophique, met en évidence la
modernité du dramaturge qui questionne sur la place dévolue à la femme, et propose de nouvelles héroïnes
audacieuses et singulières. L’une, Nise, s’approprie le savoir des hommes. L’autre, Finéa, se réalise grâce à la
fantaisie. Chacune triomphe devenant maitresse de sa destinée.

Dans son déroulement, la pièce propose une réflexion sur la définition de l’intelligence.

Finéa, inadaptée socialement car incapable d’apprendre à lire et à écrire, possède pourtant une intuition rare.
Elle voit la vie comme une artiste, à travers un kaléidoscope singulier, donnant ainsi au monde des couleurs
atypiques, parant les relations humaines d’enjeux imperceptibles aux autres. Son originalité lui permet tout à la
fois de séduire et de s’accomplir elle-même.

Dans un univers visuel hors du temps, les personnages vont et viennent avec fougue et énergie. C’est une
course essoufflée qui se joue ici. De la chambre des jeunes sœurs, à la fenêtre ouverte vers le monde, en
passant par le ciel étoilé, les corps vibrent et s’abandonnent au rythme d’une musique inspirée des films
d’Almodovar.

avec Sol Espeche, Stephan Godin, Pascal Neyron, Lisa Perrio, Roxanne Roux, Antoine Sarrazin (distribution en
cours)

Traduction Benjamin Penamaria, Adaptation Benjamin Penamaria et Justine Heynemann, Musique Manuel
Peskine, Scénographie Thibault Fack, Création Lumière Aleth Deypere, Costumes Madeline Lhospitalier, Régie
générale Fouad Souaker, Administrateur de production Guillaume Alberny, Chorégraphie Georgia Ives,
Assistante à la mise en scène Pauline Susini

Production Soy Création. Remerciements Anne Habermeyer / Théâtre André Malraux de Rueil Malmaison,
Hervé Meudic et l’Atrium de Chaville, Pierre Jacquemont / Les 3 Pierrots à Saint Cloud

Théâtre 13/ Seine
1300 Grammes
Epopée haletante dans le cerveau des émotions
texte Léonore Confino, mise en scène Catherine Schaub
7 février ▸ 3 mars 2019
du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi
1h30 sans entracte – conseillé à partir de 11 ans

Camille vient d’avoir un accident cérébral. Depuis sa chambre d’hôpital, elle reconstruit le puzzle des
évènements de l’année écoulée. Dans un montage quasi cinématographique, le spectateur suit une enquête et
pénètre à l’intérieur de sa tête dans laquelle existent de drôles de personnages. Léonore Confino et Catherine
Schaub, après les succès de Building, Ring et du Poisson Belge créent un spectacle physique et haletant, dont
on ressort aussi ému que subjugué par son propre cerveau.

▼Présentation
Les souvenirs surgissent, perturbants, parfois contradictoires, ponctués par les interventions d’un célèbre
neurologue en pleine conférence… une mosaïque de points de vues qui nous éclaire sur le fonctionnement du
cerveau humain. Enfin prête à affronter ses zones d’ombre, Camille tombe nez à nez avec un souvenir
d’adolescence jusqu’ici enfoui…

L’image vidéo en 3D envahit alors la totalité de la scène, on pénètre l’intérieur du cerveau. Peu à peu, tout se
transforme : les personnages quittent le réalisme pour percuter la métaphore. La scénographie mouvante,
bouscule les perspectives… le bruit du monde devient musique intérieure.

Avec 1300 grammes, nous entrons dans l’intime, nous explorons les « sillons » de nos fonctionnements
neuronaux, en espérant que chacun puisse y découvrir quelque chose et se laisser convaincre que : « la
bienveillance se muscle, la tolérance se muscle, le bonheur se muscle, les capacités à mémoriser, s’intéresser,
analyser, s’accepter, s’écouter, se calmer, se musclent physiquement par la pensée.

Avec Bénédicte Choisnet, Yvon Martin, Denis Sebbah, Bruno Cadillon, Tessa Volkine et Edouard Demanche à
la batterie

 Assistante à la mise en scène Agnès Harel, Scénographie et costumes Anne Lezervant, Lumières Thierry
Morin, Musique Thomas Bellorini, Vidéos Mathias Delfau, Son Allan Hové

 Production Cie Productions du sillon. Coproduction La Grande Scène du Chesnay, l’Espace Michel Simon de
Noisy le Grand, l’Atrium de Chaville, le Théâtre des 2 Rives de Charenton, la Lanterne de Rambouillet, ACTIF.
Avec le soutien de l’ADAMI, la SPEDIDAM, ARCADI Ile de France, le Conseil départemental des Yvelines, le
Conseil départemental du Val de Marne, de la ville du Chesnay. Remerciements : Institut du Cerveau et de la
Moelle Epinière. Le texte est publié chez Actes-Sud papiers.

Théâtre 13 / Seine
Les Fourberies de Scapin
Adaptation moderne et déjantée
texte Molière, mise en scène Tigran Mekhitarian
12 mars ▸ 14 avril 2019
du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi
1h45 sans entracte, conseillé à partir de 7 ans

Dans une ambiance rap, ghetto et jeune, mélangeant la langue classique de Molière avec la langue
contemporaine de la jeunesse de notre époque, une version généreuse et déjantée du chef d’œuvre de
Molière, dessinée dans le respect du texte et portée par de tout jeunes acteurs, dans une modernité qui donne
tout son sens à la pièce.

▶Présentation
Un jeune voyou habitué à vivre avec sa solitude mettra sa liberté et son intégrité physique en jeu pour l'amour
de l’humanité. Rendre service à une jeunesse appartenant à une classe sociale au-dessus de la sienne dans
l’espoir d’y accéder. Sera-t-il remercié ou abandonné ?
Cette adaptation, à la fois innocente et insolente, a pour ambition d’être à la fois plus représentative et plus
proche de la jeunesse d’aujourd’hui.
Si le texte original a été conservé, des liens nouveaux entre certains personnages ont été tissés : amours
assumées ou inavouées, liens de parenté, trahisons et passés douloureux viennent renforcer l’intrigue initiale
de Molière. Des créations musicales et instrumentales originales, agrémentées de transitions improvisées où le
langage est totalement contemporain, quelques notes urbaines avec un peu de rap et un squat en guise de
décor inscrivent définitivement ce Scapin dans la France d’aujourd’hui.
Mais c’est principalement dans le jeu des acteurs, dans l’humour, dans les directions données aux répliques et
finalement bien dans l’écriture même que la compagnie a exploré la modernité de Molière.

Avec Isabelle Andrzejewsk, Alexia Hebrard, Charlotte Levy, Sébastien Gorski, Tigran Mekhitarian, Etienne
Paliniewicz, Théo Navarro-Mussy, Samuel Yagoubi, Louka Meliava et Théo Askolovitch

Production L’Illustre Théâtre Production exécutive En Scène Productions

                                                   Tarifs
26€ plein tarif
17€ tarif réduit
Adhérents
13€ le 13 de chaque mois
Tarif unique à 13€ (sauf pour les spectateurs bénéficiant de conditions plus favorables).

                                               Escales
Théâtre 13 / Seine
Airs Baroques
Orchestre de chambre de Paris
Haendel, Haydn, Galuppi, Charpentier et Vivaldi
Lundi 8 octobre 2018 à 20h
1h10 sans entracte

▼Présentation
Les origines du baroque sont multiples. C’est à Rome, par exemple, que le Français Marc-Antoine Charpentier
fait son éducation musicale. Et c’est de retour à Paris qu’il est remarqué par Molière. Quant à Haendel, ses
opéras triomphent dans toute l’Europe. Afin de contrer l’influence grandissante des musiciens italiens, il
compose de nombreux opéras « déguisés » en oratorios, comme Semele. De son côté, Haydn s’empare de la
forme du quatuor, presque par hasard. Du moins, c’est ce qu’il affirme. Et voici que naît la plus stimulante des
expressions musicales ! Si l’Italien Galuppi, né sur l’île de Burano, au large de Venise, se fait l’ambassadeur du
style galant, on lui attribue, par inadvertance, quelques œuvres de Vivaldi. Entre Vénitiens...

Programme :
Haendel Despair no more shall wound me (Semele), Oh sacred oracles of truth (Belshazzar ), Ah! Stigie larve
(Orlando), Iris, hence away (Semele),
Haydn Quatuor à cordes n°5 en sol majeur,
Galuppi Torna in quell’onda, extrait de la cantate La Scusa,
Charpentier Ecce quomodo moritur,
Vivaldi Cessate omai cessate

Concert précédé d’un « Avant concert » : d’anciens élèves du Conservatoire national supérieur de musique de
Paris proposent au public une introduction d’une dizaine de minutes pour présenter les œuvres et apporter des
clés d’écoute.

Avec Luc-Emmanuel Betton (contre-ténor), Franck Della Valle (violon), Hélène Lequeux (violon), Claire
Parruitte (alto), Sarah Veilhan (violoncelle) et Mirella Giardelli (clavecin)

Théâtre 13 / Seine
Conteurs au 13
Contes tous publics
Mercredi 10 octobre et jeudi 11 octobre 2018 à 20h
1h45 avec entracte - conseillé à partir de 12 ans

La Maison du Conte et le Théâtre 13 imaginent deux soirées insolites avec des artistes de haut-vol : conte,
cirque, jazz, conférence scientifique...

▼Présentation
A chaque saison, son Conteurs au 13...
Dans cette nouvelle édition, La Maison du Conte et le Théâtre 13 imaginent deux soirées insolites avec des
artistes de haut-vol. Tous ont un talent pour inventer des histoires, tout en empruntant un chemin résolument
contemporain à la croisée des genres. Conte, cirque, jazz, conférence scientifique... Circulez, il y a tout à
entendre !

Au programme : deux performances conte et cirque (Tandems) et deux spectacles aux frontières du réel, un
soir avec Rachid Bouali (Sans laisser de traces), l’autre avec Marien Tillet (Paradoxal).

Chaque soirée débute à 20h et inclut une première partie de 20 minutes (à choisir parmi les deux performances
Tandems) et un spectacle de 1h15

-Tandems
Deux performances de 20 minutes (au choix) réunissant des conteurs (Julien Tauber, Amandine Orban) et des
circassiens (Ambroise Donnier, Francisco Rosa, Mélodie Morin, Matéo Thiollier-Serrano).
Deux formes courtes, sensibles et drôlatiques, mises en scène par Olivier Letellier et crées en partenariat avec
l’Académie Fratellini et le Théâtre du Phare.
Coproduction La Maison du Conte (Chevilly-Larue), L’Académie Fratellini-Centre de Formation Supérieure aux
Arts du Cirque, le Théâtre du Phare-Olivier Letellier. Remerciements au Théâtre National de Chaillot et aux CDN
Les Tréteaux de France.

-Sans laisser de traces
Rachid Bouali / Manu Domergue (1h15)
Rachid Bouali présente, en compagnie du musicien de jazz Manu Domergue, un voyage aux côtés des gens en
péril et en exil. Un spectacle-puzzle qui replace sur l’échelle du temps les histoires microscopiques des uns et
des autres.
« Si tu veux passer, il faut d’abord survivre.
Et si tu veux survivre, il faut savoir courir.
Savoir parcourir rapidement,
savoir franchir,
savoir construire une échelle,
savoir où dissimuler l’échelle,
où se dissimuler soi-même.
C’est ton lot, on te traque et te pourchasse comme du gibier.
Partout où tu passes, tu ne laisses aucune trace.
Partout sur la terre, tu erres comme un spectre, un fantôme. »

Une épopée de gens en péril, n’ayant comme drapeau que les habits qu’ils portent sur le dos et comme hymne
leur souffle. Sans passeport ni visa, Rachid Bouali et Manu Domergue vous embarquent d’une histoire à une
autre. Toutes parlent de frontières, de murs et d’exil forcé mais aussi et surtout d’humanité.

Ce spectacle balaie murs, frontières et territoires. Et interpelle sans détour notre propre humanité. La Vie

Production Cie La Langue Pendue - Coproduction La Maison du Conte et le Théâtre André Malraux (Chevilly
Larue), Le Prato (Lille), Le Théâtre de l’Aventure (Hem) - Soutiens DRAC Hauts de France et Région Hauts de
France.

-Paradoxal
Marien Tillet (1h15)
Un thriller scientifique et fantastique, pour plonger dans la cinquième dimension du sommeil.
Résumé
Un rêveur lucide est conscient de rêver. Il peut même orienter ses rêves.
Une jeune journaliste se découvre cette aptitude. Pourtant elle ne peut aller au bout d’un rêve car à chaque
point culminant elle se fait réveiller par la locataire du dessus qui fait les cent pas à 3 heures du matin.
Quand sa voisine disparaît, les rêves disparaissent aussi. Les insomnies s’installent et s’allongent nuit après
nuit.
Épuisée et en manque de son activité onirique, la jeune femme rentre dans un programme scientifique d’étude
des rêves.
L’expérience dérape.
Marien Tillet explore la zone fragile entre rêve et réalité. Imaginons que cette frontière sibylline soit en fait un
vaste territoire. Le doute est permis.

Note d'intention
« Il y a autant de personnalité chez un dormeur que chez un éveillé : la position, l'activité, les rituels
d'endormissement, etc.
Le sommeil pose autant la question de l'endormissement que de l'impossibilité de s'endormir. Ces agitations
dont nous faisons preuve de temps à autre, ces phases d'insomnies dans lesquelles nous ne savons même plus
si nous avons dormi une seconde, une heure… ces espaces où la réalité et le songe s'interpénètrent.
Et puis le rêve…
Ce qui m’intrigue, autant que ce qui me passionne dans le rêve, c'est la capacité que notre cerveau a de nous
faire croire en une réalité ponctuelle. Dans mes précédents spectacles, il a toujours été question de cette
réalité : qui en est juge ? Qui peut dire qu'une chose est vraie plus qu'une autre ?
La réalité se définit toujours par ce que la majorité décide d'avaliser.
"Ça existe" ou "Ça n'existe pas" est décidé naturellement par un référendum tacite.
Individuellement, quand nous doutons, nous nous tournons vers l'avis des autres.
Dans notre rêve nous pouvons faire la même chose : nous pouvons nous adresser aux personnages de notre
rêve pour leur demander ce qui est vrai ou non.
Partant de là et pour poursuivre l'expérience tentée dans Après ce sera toi, j'aimerais poser la question de
cette réalité que nous pensons partager sur la scène d'un théâtre :
Sommes-nous là ?
Tout était-il écrit ?
Pour résumer : qui est en train de rêver ce qui est en train de se passer ? Le conte comme espace de liberté
pour une personne sur scène me semble être l'outil idéal pour jouer avec ces codes vertigineux. »
Marien Tillet
Revue de presse
Marien Tillet imprime un rythme ébouriffant à sa narration. La frontière entre rêve et réalité se cabre, se tord et
finalement se dérobe. Plusdeoff.com
Une scénographie sombre, aux sons amplifiés judicieusement mesurés nous entraîne dans un thriller captivant.
Quelle est la limite entre le rêve et la réalité ? Ce spectacle nous démontre que la limite est poreuse. L’histoire
de Maryline devient rapidement terrifiante. La provence.com
(…) inventivité remarquable du scénario imaginé par le conteur autour du thème du sommeil, qui tient en
haleine du début à la fin et ne nous laisse pas une seule minute de répit. Le Monde.fr

Production Cie Le cri de l’armoire - Coproduction La Maison du Conte et le Théâtre André Malraux (Chevilly
Larue), le Théâtre du Cormier (Cormeilles-en-Parisis), l’Espace Sarah Bernhardt (Goussainville), le Service
Culturel de Gonesse - Soutiens L'Espace Germinal (Fosses), le service culturel de Villiers-le-Bel, le Théâtre Le
Hublot (Colombes), le Festival Rumeurs Urbaines. La Cie Le Cri de l’Armoire reçoit l’aide à la production
dramatique de la DRAC Île de France, l’aide aux projets du Conseil Départemental du Val d’Oise et le soutien à
la création du Conseil Départemental du Val de Marne.

Théâtre 13 / Jardin
Le Quai
Série théâtrale addictive à l'humour grinçant en 5 épisodes
texte Deborah Banoun & Anne Seiller, mise en scène Deborah Banoun
15 et 16 octobre 2018 à 20h - épisode 1 & 2 / 17 et 18 décembre 2018 à 20h - épisode 3 & 4 / 18 février 2019 à
20h - épisode 5 / 19 et 20 février 2019 à 20h - Intégrale condensée
à partir de 10 ans
Un face à face passionnant et haletant entre une jeune femme éprise de justice et les méthodes de
management et de productivité de la fin du 20ème siècle. Ecrite à partir de plusieurs témoignages et
reportages, dont celui de Florence Aubenas, Le Quai dresse, à travers le parcours de personnages attachants, le
portrait sans concession du monde du travail et de notre société.

▶Présentation
15 et 16 octobre 2018 à 20h / épisode 1 & 2 – 1h20
17 et 18 décembre 2018 à 20h / épisode 3 & 4 – 1h20
18 février 2019 à 20h / épisode 5 – 1h
19 et 20 février 2019 à 20h / Intégrale condensée – 2h10

Le Quai c'est l'histoire de Florence, élevée par sa grand-mère depuis la mort tragique de ses parents et
façonnée par l'exemple de son père avocat. Etudiante brillante en droit constitutionnel, elle est promise à un
bel avenir. Poussée par son ambition, elle imagine mettre son métier au service d'un idéal de justice.

Mais alors qu'elle s'apprête à prendre son envol, sa grand-mère décède, lui laissant pour seul héritage son
courage. Cet évènement stoppe là son parcours. Elle met ses études entre parenthèses, affronte le passé de sa
famille, assure sa survie... D'une utopie confortable, elle chute dans une réalité accablante. Aidée par certains
ou contrainte par d'autres, elle va devoir soumettre son éthique à des besoins externes et faire face à la
machine de productivité du monde contemporain.

L’écriture et l'esthétique visuelle reprennent les codes de la série. Le Quai mélange les genres des séries
addictives et politiques et les transpose au théâtre. La série nous donne la sensation d'une course éperdue,
ponctuée de pauses où l'humanité des relations s'invite par inadvertance et égrainée par des temps suspendus,
où tout s’arrête.

Elle nous dépeint, à travers la lutte de Florence et les personnages qu'elle croise, les changements moraux et
sociaux qu'ont engendrés les méthodes de management et de productivité de la fin du 20ème siècle.
Avec Thomas Badinot, Theresa Berger, Jean Edouard Bodziack, Myriam Bouznad, Magalie Dupuis, Caroline
Piette, Mathilde Saubole, Anne Seiller et Matyas Simon

Lumières Pierre Peyronnet

Production Jetzt Cie, avec la complicité du Théâtre 13 / Paris, du Théâtre de l'Opprimé, et du Théâtre de
Belleville. Avec le soutien du Conseil départemental de la Seine Saint Denis dans le cadre du dispositif MICACO,
de la ville de Romainville dans le cadre du conventionnement de partenariat culturel, du Théâtre de l'Usine et
du Collectif 12.

Théâtre 13 / Seine
Festival Don Quijote
Théâtre en espagnol surtitré français
23 novembre ▸ 2 décembre 2018
Créé à Paris en 1992, le Festival Don Quijote propose à un public qui rêve en d’autres langues, une sélection de
pièces de théâtre espagnoles et latino-américaines en version originale, cultivant ainsi, depuis un quart de
siècle, les rêves et les imaginaires.

▼Présentation
Ce festival est l’évènement culturel qui réunit en France le plus grand nombre d’artistes en provenance
d’Espagne, reconnus par le public et par la critique pour la qualité de leurs productions.

S’il propose tous les ans une programmation de théâtre classique, il donne avant tout la priorité au théâtre
contemporain espagnol. Grâce à la traduction et au surtitrage des pièces programmées, le festival permet
l’émergence de nouveaux publics non-hispanophones et démontre ainsi qu’il est en constante évolution.

L’édition de 2018 sera axée sur la Generación del 98, représentée par les auteurs emblématiques Miguel de
Unamuno et Ramón del Valle-Inclán.

Vendredi 23 et samedi 24 novembre 2018 à 20h
Unamuno : Venceréis, pero no convenceréis
Vous vaincrez, mais vous ne convaincrez pas
Texte & interprétation José Luis Gómez, mise en scène Carl Fillion et José Luis Gómez
Teatro de la Abadía - Madrid

Évocation théâtrale des derniers mois de la vie du philosophe humaniste Unamuno, à travers ses lettres,
poèmes et surtout son célèbre discours prononcé au début de la guerre civile le 12 octobre 1936, jour de
l’hispanité, à l’université de Salamanque.

Mis en scène et joué par José Luis Gomez, le plus connu des comédiens espagnols.

Mardi 27 novembre 2018 à 20h
El último tren a Treblinka
Le dernier train pour Treblinka
Texte Patxo Telleria, mise en scène Mireia Gabilondo
Vaivén Producciones - País Vasco

Inspiré de faits réels, c’est le récit interactif en immersion de la constitution d’une république des enfants,
créée à l’initiative du docteur Korcsak, pédagogue et défenseur des droits de l’enfant, et mise en place au sein
d’un orphelinat accueillant deux cents enfants juifs en 1942 dans le ghetto de Varsovie.

Mercredi 28 novembre 2018 à 20h
Lorca, la correspondencia personal
La correspondance personnelle
Texte Federico García Lorca, mise en scène et dramaturgie Juan Carlos Rubio
Histrión Teatro - Andalucía
Parcours poétique, triste et joyeux, doux-amer, suivant le fil conducteur de la correspondance privée de Lorca,
dans un jeu de deux acteurs, homme et femme, exprimant sa dualité, dans une mise en abime théâtrale si
chère à Lorca.

Jeudi 29 novembre 2018 à 20h
Fiesta, Fiesta, Fiesta
Texte et mise en scène Lucia Miranda
The Cross Border - Castilla y León

Inspirée de l’expérience scolaire de l’auteure-metteure en scène, Fiesta raconte l’histoire d’un groupe
d’adolescents dénommés “les sept mercenaires”, en classe de soutien de 3ème dans un collège espagnol.
L’objectif de leur professeur est de faire réaliser un exposé sur les fêtes traditionnelles des différentes cultures
d’origine des élèves et c’est dans un désordre organisé et festif que se prépare cet exercice.

Vendredi 30 novembre 2018 à 20h
Comedia Aquilana
Texte Bartolomé de Torres Naharro, mise en scène Ana Zamora
Compañía Nacional de Teatro Clásico - Madrid / Nao d’Amores - Castilla y León

Comédie classique de palais sur les amours secrètes, révélées puis contrariées de l’écuyer Aquilano et de la
princesse Felicina, fille du roi Bermudo. Cette pièce du 15ème siècle est considérée comme étant la première
œuvre du théâtre romantique espagnol.

Samedi 1er décembre 2018 à 20h, dimanche 2 décembre 2018 à 16h
Luces de Bohemia
Lumières de Bohème
Texte Valle-Inclán, mise en scène Alfonso Zurro
Teatro Clásico de Sevilla – Andalucía

Cette pièce écrite en 1920 est un texte essentiel du théâtre espagnol, qui inaugure l’esperpento : vision
déformée de la réalité. Valle-Inclan décrit une Espagne qui est la caricature d’elle-même.
Des personnages turbulents et des situations grotesques se succèdent tout au long du périple mondain et
nocturne à Madrid, du poète aveugle Max Estrella, comme dans un chemin de croix païen ponctué de chœurs
de tragédie grecque.

Théâtre 13 / Jardin
Paris-Rio via Flavia et Salad
Orchestre de chambre de Paris
Lundi 26 novembre 2018 à 20h
1h10 sans entracte
Mission impossible, James Bond, Les Feuilles mortes, West Side Story, Essa moça tá diferente, The Girl from
Ipanema...

▶Présentation
Salad fait et défait, triture, malaxe, imagine d’autres voies et encore d’autres voix. Il nous régale de ses
arrangements, digressions, de son impertinence souriante. Il peut aussi, à l’occasion, être sérieux et émouvant
jusque dans les musiques de films qu’il arpente vingt-quatre notes à la seconde, ou presque. Les plus belles
chansons côtoient ainsi les succès planétaires du film d’action. En vérité, ce sont les couleurs et les rythmes
que collectionnent ces solistes de l’Orchestre de chambre de Paris. Pour preuve ? Les envoûtantes musiques de
Flavia Coelho, voyageant entre les parfums traditionnels du Brésil et le reggae...

Concert précédé d’un « Avant concert » : d’anciens élèves du Conservatoire national supérieur de musique de
Paris proposent au public une introduction d’une dizaine de minutes pour présenter les œuvres et apporter des
clés d’écoute.
Programme :
Mission impossible,
James Bond medley,
Sous le ciel de Paris,
Les Feuilles mortes
extrait de Les Portes de la nuit,
C’est si bon extrait de Columbo,
Cool extrait de West Side Story,
Black Orpheus extrait de Orfeu negro,
Águas de março,
Essa moça tá diferente,
Chega de saudade,
The Girl from Ipanema,
Lilly

Avec Franck Della Valle (violon), Mirana Tutuianu (violon), Anna Brugger (alto), Etienne Cardoze (violoncelle),
Laurent Colombani (guitare), Hugo Barré (contrebasse), Flavia Coelho (chant)

Théâtre 13 / Seine
Carmen Flamenco
Théâtre, Lyrique et Flamenco
d’après Georges Bizet et Prosper Mérimée, mise en scène Jean-Luc Paliès
Compagnie Influenscènes
18 ▸ 23 décembre 2018
du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi
1h30 sans entracte, conseillé à partir de 8 ans

Carmen Flamenco est une adaptation pour sept interprètes de l'œuvre de Bizet et de Mérimée, un spectacle
mêlant théâtre, chant lyrique, cante et danse flamenco. Une forme de retour aux sources... rencontre entre
deux arts vocaux puissants, lyrique et Cante Jondo, illustrés par les mouvements des danseurs. Le chant, la
guitare, le piano et la danse accentués par les rythmes syncopés de la musique flamenco se mêlent et portent
les personnages de Don José et Carmen vers leur destin tragique.

▶Présentation
Don José, enfermé dans sa prison, introduit l'histoire et assure, par le récit de son aventure passionnelle avec
Carmen, les transitions entre les différentes scènes et les airs les plus célèbres interprétés par Carmen dans
une version lyrique espagnole (La Habanera, Les remparts de Séville, L'Air des tringles, L'air des Cartes etc)...

Peu d’opéras se prêtent autant que Carmen à des variations et adaptations de ces airs vers l'Art flamenco, c'est
donc tout naturellement que certains des airs des Ténor et Baryton (La fleur que tu m'avais jetée, Toréador
prends garde à toi...) évoluent en Cante Jondo et danse Flamenco... La puissance et la sensualité qui se
dégagent du chant, de la danse ou des coplas flamenco, se mêlent naturellement à la force et la beauté de
l'opéra, tant par les racines communes de l'Andalousie, que par la passion et le poids du destin qui nous
émeuvent tant chez l'héroïne de Mérimée... Cette création n'est pas pour autant une version « best-of » de
l'opéra, mais plutôt un retour à la forme de l'opéra comique, au sens qui alterne passages parlés, chantés,
dansés...

Avec Jérôme Boudin-Clauzel, Luis de la Carrasca, José Luis Dominguez, Magali Paliès, Benjamin Penamaria,
Ana Pérez et Kuky Santiago

Livret Louise Doutreligne (traduction en espagnol Evelio Miñano), Adaptations musicales Jérôme Boudin-
Clauzel, Magali Paliès (opéra), Luis de La Carrasca (Flamenco), Costumes Alice Touvet, Régie Jean-Maurice
Dutriaux
Production Influenscenes, Alhambra, le Théâtre de Saint Maur et Scene & cies. Avec le soutien de la Spedidam,
du Département du Val de Marne et de la compagnie Coïncidences Vocales

Théâtre 13 / Seine
Les Ailes du désir
Théâtre & cirque
Texte Wim Wenders, Peter Handke et Richard Reitinger, mise en scène Marie Ballet
Compagnie Oui Aujourd’hui
24 janvier ▸ 3 février 2019
du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi
2h sans entracte, conseillé à partir de 15 ans

Berlin. 1987. Comment vivre ? Une trapéziste répète son dernier numéro, un musicien donne un concert,
Columbo tourne un film… Deux anges veillent sur les humains et recueillent leurs pensées. Jusqu’au jour où
l’un d’eux décide de renoncer à l'immortalité afin de goûter aux plaisirs sensoriels de la vie humaine. Cette
création pluridisciplinaire transpose le film, Les Ailes du désir de Wim Wenders, dans un espace scénique
singulier à la frontière du cirque, de la musique et du cinéma.
du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi2h sans entracte, conseillé à partir de 15 ans

▼Présentation
Avant la chute du Mur, Berlin, ville dévastée et divisée, est comme suspendue dans le temps. En entendant les
pensées de ses habitants, les anges des Ailes du désir y font le constat d’une véritable difficulté à être. L’un
d’eux va pourtant préférer quitter sa condition d’être éternel pour s’incarner et devenir un être humain, qui
vit, qui ressent et qui aime.

Avec Wim Wenders, cinéaste de l'errance et de l’intime, s’incarner devient la question même de tout être
humain : comment vivre ? Comment s'ancrer dans le réel ? Comment écrire sa propre histoire ?

La Compagnie Oui Aujourd’hui s’intéresse aux écritures contemporaines et se concentre principalement sur le
jeu d'acteur : qu'est-ce qu'incarner un personnage, comment mettre l'acteur au moment présent, dans une
dynamique d'étonnement sans cesse renouvelée ? C'est cette quête aussi qui anime l'ange Damiel lorsqu’il
rêve de s'incarner pour enfin ressentir et s’étonner.

La nouvelle création de la compagnie Oui Aujourd’hui rend hommage au film de Wim Wenders. Convoquant les
univers du cinéma, du cirque et de la musique, Les Ailes du Désir s’amuse à en détourner les codes pour créer
un espace scénique singulier, à la fois visuel et sonore, un espace tout en suspensions, sans murs ni frontières.

Avec Christophe Laparra, Stéphane Léchit, Paul Nguyen et Camille Voitellier

Assistante mise en scène Anne Peri, Scénographie et lumière Lucie Joliot, Musique Stéphane Léchit Costumes
Emmanuelle Julliard Régisseur Général Xavier-Bernard Jaoul

 Production Compagnie Oui Aujourd’hui. Coproduction Quai des Arts / Argentan dans le cadre du Relais
Culturel Régional. Avec le soutien de DSN-Dieppe Scène Nationale. Résidence à la Ferme du Buisson / Scène
Nationale de Marne La Vallée. Le scénario original du film Les Ailes du désir est représenté en France par
L’Arche, agence théâtrale

Théâtre 13 / Jardin
Abou Diarra
Blues au 13
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