THEATRE 13 SAISON 2018/2019 - Théâtre - MGEN avantages
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THEATRE 13 SAISON 2018/2019 Théâtre Théâtre 13 / Jardin Le Potentiel érotique de ma femme Comédie surréaliste et bienveillante texte David Foenkinos - mise en scène Sophie Accard 28 août ▸ 7 octobre 2018 du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi ainsi que les dimanches 2 et 9 septembre 2018 1h20 sans entracte - à partir de 12 ans On dit souvent qu’il existe des hommes à femmes, on peut considérer qu’Hector est un homme à... objets. De badges de campagne électorale en thermomètres, en passant par les dictons croates, Hector collectionne tout, depuis toujours. Cette dépendance le rend malheureux et l’exclut de toute vie sociale, il prend alors une résolution majeure : arrêter les collections. Jusqu’au jour où il rencontre Brigitte qui va provoquer chez lui une nouvelle passion tout à fait inattendue… ▼Présentation C'est la singularité du style, l'humour de David Foenkinos et le surréalisme des situations qui ont immédiatement fait écho à la propre fantaisie de Sophie Accard. Le texte joue en permanence à la frontière du ridicule : il rend réels des personnages caricaturés à l'extrême, laisse croire à la normalité de situations incongrues ou encore s'amuse des clichés avec une ironie bienveillante. Si les personnages du roman sont des anti-héros par excellence, ils n'en restent pas moins des êtres humains attendrissants et fragiles : le père et sa moustache (hommage au grand-père terrassé par un régiment allemand), la mère et sa soupe (préoccupation majeure de sa vie), Ernest et ses phrases toutes faites, ainsi que tous les autres.... Le talent de David Foenkinos réside clairement dans l'art de camper ses personnages. Il les polit jusque dans les moindres détails, les dessine avec une telle précision qu'il arrive toujours à rendre fascinants les êtres pourtant les plus ordinaires de son roman. "Les formules Foenkinosiennes" devraient d’ailleurs être dites à voix haute ! Formules si jolies qu'on aimerait bien les conserver dans une petite boîte pour s'en faire une délicieuse collection. Avec Sophie Accard, Léonard Boissier, Jacques Dupont, Benjamin Lhommas, Anaïs Merienne, Léonard Prain Adaptation Sophie Accard et Léonard Prain, Scénographie Blandine Vieillot, Lumières Sébastien Lanoue, Costumes Atossa, Musique Cascadeur, Chorégraphie Bolewa Sabourin Le texte original est édité aux Editions Gallimard Production La Compagnie C’est-pas-du-jeu. Co-production Red Velvet et Ki M’aime me suive
Théâtre 13 / Seine En réalités Prix du Jury et Prix du public 2018 - Prix Théâtre 13 / Jeunes metteurs en scène Fouille sociologique d'après La Misère du monde de Pierre Bourdieu et A. Accardo, G. Balazs, S. Beaud, F. Bonvin, E. Bourdieu, P. Bourgois, S. Brocciolichi, P. Champagne, R. Christin, J.-P. Faguer, S. Garcia, R. Lenoir, F. Matonti, F. Matonti, F. Muel-Dreyfus, F. Œuvrard, M. Pialoux, L. Pinto, A. Sayad, C. Soulié, B. Urlacher, L. Wacquant, A.-M. Waser mise en scène Alice Vannier 25 septembre ▸ 7 octobre 2018 du mardi au samedi à 20h - le dimanche à 16h 1h30 sans entracte - à partir de 14 ans "En réalités" est une adaptation de "La Misère du monde", ouvrage sociologique fleuve, composé d'entretiens réalisés et analysés au début des années 1990 par une équipe de sociologues, sous la direction de Pierre Bourdieu, auprès d'individus de toutes catégories sociales. Ils mettent ainsi en avant le principe, créé par Bourdieu, de misère de position : chacun, quel que soit son milieu social, vit une forme de misère contemporaine qui doit être rendue visible ; les mécanismes de domination existent en réalité dans toutes les classes sociales. ▼Présentation Pourquoi les gens font ce qu’ils font ? Comment la société, les institutions, les médias déterminent-t-ils nos comportements et notre vision du monde ? Comment l'individu existe-t-il au milieu de ces déterminations sociales si puissantes ? C’est à travers une suite de mise en résonance de visions de la réalité que nous tenterons ensemble de répondre à ces questions. Entre chaque entretien, nous suivrons, comme un fil rouge, les sociologues dans leurs réflexions, leurs désaccords, leurs incertitudes quant au projet de rendre publiques ces propos privés. Ainsi, les six comédien.n.es passeront subtilement d’un rôle à l’autre, d’une vision à une autre, en essayant de suivre eux-mêmes cette maxime de Spinoza qui débute l’ouvrage de Bourdieu: « ne pas déplorer, ne pas détester, ne pas rire, mais comprendre ». « Comprendre pourquoi les gens font ce qu’ils font était la démarche de Bourdieu et devrait être la notre à chaque instant. Dans La Misère du monde, les individus s’accusent mutuellement d’être les bourreaux les uns des autres sans même se rendre compte qu’ils sont victimes d’un même système qui vise à les diviser au lieu de les réunir dans un même combat. Ce recueil met côte à côte des personnes séparées par des gouffres sociaux et pourtant chacune d’elles vit, dans son milieu, une forme d’exclusion. Comme tous ces gens, réunis dans un même ouvrage, nous faisons tous partie du même monde et si nous voulons profondément le changer nous devons nous atteler à comprendre les causes des propos qui nous révoltent ou des violences qui nous choquent et nous y confronter plutôt que de nous remplir stérilement de peur et de haine face aux conséquences » Alice Vannier Avec Anna Bouguereau, Margaux Grilleau, Adrien Guiraud, Hector Manuel, Sacha Ribeiro, Judith Zins Lumières Clément Soumy, Scénographie Camille Davy, Musique Jean Claude Vannier, Assistante à la mise en scène Marie Menechi, Administration Caroline Mazeaud Production Courir à la Catastrophe, Coproduction Théâtre 13, avec le soutien de la SACD, d’Arcadi, de la Fondation Polycarpe, de l'ENSATT et de l'Opéra de Massy en collaboration avec la Maison du Théâtre et de la Danse d'Epinay sur Seine, le Théâtre Victor Hugo de Bagneux et le Théâtre Jacques Carat de Cachan. Remerciements à Patrick Champagne, Jérôme Bourdieu, Jaime Ribeiro, Philippe Goutagny, Didier Thollon, Thibault Telleire, Manon Amor, Robert Benz, Paul Adriamanana, Lou Chrétien-Février, Aurélie Reinhorn, Tom Boyaval, Aude Rouanet, Juliet Doucet, Jules Robin, Zacharie Ferron, Pauline Coffre, Thomas Mallen, JTN, Opéra de Massy, Corinne Bacharach, Jean Claude Vannier, Jacquie GZ, Olivier Neveux, Caroline Mazeaud, Xavier Abraham, Théâtre de la Tempête, Claire Lasne D’Arceuil, TNP, ENSATT.
Théâtre 13/ Seine Tous mes rêves partent de Gare d’Austerlitz tragi-comédie « carcérale » texte Mohamed Kacimi, mise en scène Marjorie Nakache 6 ▸ 18 novembre 2018 du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi 1h30 sans entracte – conseillé à partir de 14 ans Dans une maison d’arrêt, cinq femmes se retrouvent tous les jours à la bibliothèque. Un soir de Noël, débarque une primo-arrivante Frida, arrêtée pour l’enlèvement de sa fille. Elle a été dénoncée au moment où elle achetait pour sa fille la pièce de Musset : « On ne badine pas avec l’amour ». Confrontée soudain à la réalité de l’enfermement, Frida veut mourir. Pour la sauver, les filles lui proposent de jouer une scène de la pièce. ▼Présentation "Depuis quelques années j’anime, durant les fêtes de fin d’année, un atelier d’écriture à la maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis. J’ai vu comment la prison réagit sur les hommes. Elle les broie, les écrase et en fait des monstres. Elle est tout le contraire pour les femmes. Elle les éteint. Elle nie leur féminité, leur corps et même leur maternité. Ainsi rayées de la carte, les femmes détenues se dessinent d’autres visages, d’autres parcours, d’autres vies pour pouvoir exister encore. Elles cherchent à échapper à leur condition carcérale par tous les moyens : le rêve, le délire, le rire, la folie ou, parfois, la mort. Les femmes ne sont pas censées aller en prison, aussi personne ne leur rend visite. Aux yeux de leurs familles, elles n’existent plus. Aux yeux de la société, elles ne sont pas à leur place. Cette pièce se veut un hommage à ces femmes recluses, enfermées dans la plus haute des solitudes, souvent, trop souvent même, victimes de la violence des hommes, et qui, privées de tout, parviennent tout de même à réinventer un monde où elles jouent à ne manquer ni de liberté ni d’humanité." Mohamed Kacimi Avec Jamila Aznague, Gabrielle Cohen, Olga Grumberg, Marjorie Nakache, Marina Pastor et Irène Voyatzis Décor Jean Michel Adam, Costumes Nadia Remond, Lumière Lauriano de la Rosa, Son Théo Errichiello, Régisseurs Hervé Janlin et Rachid Baha Production Studio Théâtre de Stains. Avec le soutien d’Artcena, de la Spedidam, de l’Adami, de la Ville de Stains, de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France, du Ministère de la Culture et de la Communication, de la région Ile-de-France, du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis et la participation artistique du Studio – Ecole Supérieur de Comédiens par l’Alternance Le texte est lauréat du prix Artcéna. Il est publié aux éditions de l’Avant-Scène Théâtre. Théâtre 13/ Jardin L’Arche Comédie musicale déjantée texte Olivier Denizet et Suzanne Legrand mise en scène Suzanne Legrand, Victor Lockwood et Olivier Denizet 13 novembre ▸ 16 décembre 2018 du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi 1h45 sans entracte, conseillé à partir de 7 ans C’est l’histoire du montage improbable d'une comédie musicale par une troupe de comédiens au chômage pendant un déluge moderne dû au réchauffement climatique. Ces artistes, trop préoccupés par leurs égos, ne prennent pas conscience de ce qui se passe autour d'eux. Comédie burlesque, L’Arche tente de mettre en avant le lien entre notre pollution intérieure et celle que nous faisons subir à la nature.
▼Présentation Un metteur en scène au chômage, Arnaud, est engagé par un producteur véreux pour relancer la carrière de Léa Crystal, chanteuse aphone, star déchue de la Pop Academy et complètement droguée aux antidépresseurs. Un vieux théâtre en ruine qui va bientôt être détruit, un casting de bras cassés fait à la va-vite, et voilà Arnaud à la tête d’une galère monstre… Pendant ce temps, des pluies torrentielles inondent le pays et obligent les habitants à se déplacer en barque. Mais les comédiens, absorbés par les soucis du quotidien, n’ont ni le temps ni l’envie de regarder le danger climatique en face. Pourtant, ils devront comprendre que le spectacle ne prendra vie que si chacun fait corps avec la troupe… et, de la même manière, que la planète ne survivra que si chacun prend ses responsabilités pour la préserver. Avec Renaud Castel, Olivier Denizet en alternance avec Victor Lockwood, Thomas Février, Cloé Horry en alternance avec Louise Larret, Suzanne Legrand, Sofia Naït, Jonathan Pinto-Rocha en alternance avec Arnaud Saint-Père, Zacharie Saal, Isabelle Turschwell en alternance avec Virginie Bracq, Paul Vignes. Musique Arthur Gueyffier et Suzanne Legrand, Arrangements Thomas Février, Costumes et accessoires Emmanuelle Julliard, Décors Sévil Grégory, Lumières Thierry Guisti Production Iris Créations Théâtre 13 / Seine Face à Face Odyssée de l’inconscient texte Ingmar Bergman, mise en scène Léonard Matton 13 ▸ 16 décembre 2018 du jeudi au samedi à 20h - dimanche à 16h 2h10 sans entracte - conseillé à partir de 14 ans Sorti en 1976, le film Face à face se mêle curieusement à la biographie de son auteur. Cette année-là, Ingmar Bergman fait face à une inculpation pour fraude fiscale. Il fera un séjour en hôpital psychiatrique, puis il quittera la Suède pour l’Allemagne où il restera neuf ans. Comme en écho, Face à face est l’histoire d’une chute dans l'inconscient. ▼Présentation Il n’y a aucun doute : Jenny Isaksson est l’un des plus incroyables rôles jamais écrits pour une comédienne. C’est une femme qui se croit libre, une femme qui se veut forte, une femme qui se détruit, une femme qui se reconstruit elle-même à travers ses rêves... C’est un parcours époustouflant. Quelques actrices seulement sont capables d'endosser une telle épopée intime : Emmanuelle Bercot est de celles-là. Dans son film Persona, Bergman terminait par un face à face entre ses deux actrices principales. L’une parlait tandis que l’autre se renfermait dans son mutisme. Il y avait là, déjà, l’inconscient face à la conscience. Dans Face à face, Bergman va plus loin en nous plongeant dans les rêves et les cauchemars de Jenny, seule, face à elle-même. Nous oscillons, avec ce personnage, entre psyché et réalité, et tout repère devient trouble. L’avantage immense que peut offrir le caractère artificiel du théâtre à ce texte, c’est son immédiateté : tout devient, comme dans l’inconscient, à la fois vrai – présent – et faux. Dans le même processus de « mise au flou », six comédiens seulement endosseront la vingtaine de rôles autour du personnage principal : chacun revêt, ainsi, le visage d’un archétype dans le regard de Jenny Isaksson. Avec Emmanuelle Bercot, Marc Citti, Olivier Constant, François Deblock, Lilith Grasmug, Nathalie Kousnetzof et Evelyne Istria Adaptation Léonard Matton, Scénographie & création lumière Yves Collet, Création sonore Olivier Renet, Création costumes Raoul Fernandez, Musiques Jules Matton, Assistanat mise en scène Camille Delpech,
Dramaturgie Michel Archimbaud, Conseil artistique Roch-Antoine Albaladéjo, Administration de production Mathilde Gamon Production A2R compagnie - Antre de rêves. Coproductions SIC - Scène Indépendante Contemporaine, Théâtre Montansier Versailles, Maison de la culture de Nevers agglomération. Avec le soutien du Centquatre-Paris, du Théâtre 13 / Paris, des Plateaux sauvages, du Théâtre d'Auxerre et du Théâtre Impérial de Compiègne. Théâtre 13/ Seine Les Yeux d’Anna Tragédie contemporaine texte Luc Tartar, mise en scène Cécile Tournesol 8 ▸ 20 janvier 2019 du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi 1h15 sans entracte - conseillé à partir de 12 ans Anna est une jeune fille surdouée. Son inadaptation est criante et son regard insupportable : elle a des yeux vairons qui font peur à ses condisciples et elle refuse de baisser le regard. Au lycée Arthur Miller, après un cours de sport, ses camarades, filles et garçons mêlés, lui volent ses vêtements et l’exhibent nue dans la cour. Elle retourne chez elle et s’enferme dans sa chambre. Pendant la nuit, une main mystérieuse écrit sur le mur de sa maison : sorcière du balai. ▼Présentation "Quand Luc Tartar invente le personnage d’Anna, victime d’exclusion et de rejet par ses camarades du lycée, dénigrée pour son intelligence et pour sa différence, et dont le harcèlement est ignoré par des proches impuissants, accaparés par d’autres combats, en lutte pour leur propre survie, une question le taraude : qui sont les sorcières d’aujourd’hui ? De nos jours, la condition féminine semble fragilisée, les avancées d’hier, qu’on croyait définitives, sont remises en cause et les violences faites aux femmes semblent en progression, dans toutes les classes de la société et jusqu’aux plus hauts niveaux, aux Etats-Unis mêmes, par exemple, où Trump se gargarise de propos sexistes d’une insupportable violence. La pièce aborde un thème éminemment politique, prenant le monde d’aujourd’hui à bras le corps, et dénonçant les violences qui traversent nos sociétés. Avec l’auteur, je partage l’envie de parler avec et pour les adolescents. Ici, de la violence scolaire et plus largement de la violence sociale. Une violence dans laquelle nous baignons tous, à laquelle nous prenons part. Quelle joie d’avoir les mots d’un poète pour en rire, en pleurer, nous lever contre et ensemble. Dans le théâtre de Luc Tartar il y a de l’espièglerie et de la férocité, le tendre côtoie le rugueux, le réel, le fantasme… la mort est dans la vie. Nous pouvons tous nous y sentir chez nous." Cécile Tournesol Avec Anne Coutureau, Tigran Mekhitarian ou Théo Askolovitch, Louka Meliava, Cécile Metrich et Julien Muller Scénographie Bruno Collet, Lumières Patrice Le Cadre, Vidéo Fred Bures, Images Hadrien Majorel, Musique Aldo Gilbert, Costumes Philippe Varache Production L’art mobile. Avec le soutien du Conseil régional d’Île-de-France, du Conseil départemental de l’Essonne, de la Mairie de Sainte-Geneviève-des-Bois (92), des Bords de Scènes - Centre Culturel Alain Poher (91), de L’Espace Culturel Boris Vian (91), du Théâtre 13 / Paris et du Studio - École Supérieure de Comédiens par l’Alternance ESCA (92), le Centre Culturel Marcel Pagnol de Bures-Sur-Yvette (91) et TE’S (78)
Théâtre 13/ Jardin La Dama Boba ou celle que l’on trouvait idiote Comédie rusée texte Felix Lope de Vega, mise en scène Justine Heynemann 15 janvier ▸ 17 février 2019 du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi 1h45 sans entracte – conseillé à partir de 8 ans Le Seigneur Otavio, riche gentilhomme de Madrid, a deux filles : l’aînée, Nise, est une jeune érudite, tandis que Finéa, la cadette, est la Dama Boba, celle qu’on trouve idiote. Laurencio, charmant poète sans le sou, entreprend secrètement de séduire la «Dama Boba» pour son argent. Contre toute attente, il apprend à connaître cette étrange jeune fille et à découvrir, au-delà des apparences, son charme singulier…mais croira-t- on à la sincérité de leur amour ? Un professeur excédé, une sœur jalouse, des valets philosophes, un poète extravagant et quelques chansons espagnoles se mêlent tour à tour à cette course folle, riche en rebondissements. ▼Présentation Comédie emblématique de Lope de Vega, aussi célèbre en Espagne que Les Femmes savantes en France, La Dama Boba a traversé le temps. Écrite en 1613 cette pièce aussi folle que philosophique, met en évidence la modernité du dramaturge qui questionne sur la place dévolue à la femme, et propose de nouvelles héroïnes audacieuses et singulières. L’une, Nise, s’approprie le savoir des hommes. L’autre, Finéa, se réalise grâce à la fantaisie. Chacune triomphe devenant maitresse de sa destinée. Dans son déroulement, la pièce propose une réflexion sur la définition de l’intelligence. Finéa, inadaptée socialement car incapable d’apprendre à lire et à écrire, possède pourtant une intuition rare. Elle voit la vie comme une artiste, à travers un kaléidoscope singulier, donnant ainsi au monde des couleurs atypiques, parant les relations humaines d’enjeux imperceptibles aux autres. Son originalité lui permet tout à la fois de séduire et de s’accomplir elle-même. Dans un univers visuel hors du temps, les personnages vont et viennent avec fougue et énergie. C’est une course essoufflée qui se joue ici. De la chambre des jeunes sœurs, à la fenêtre ouverte vers le monde, en passant par le ciel étoilé, les corps vibrent et s’abandonnent au rythme d’une musique inspirée des films d’Almodovar. avec Sol Espeche, Stephan Godin, Pascal Neyron, Lisa Perrio, Roxanne Roux, Antoine Sarrazin (distribution en cours) Traduction Benjamin Penamaria, Adaptation Benjamin Penamaria et Justine Heynemann, Musique Manuel Peskine, Scénographie Thibault Fack, Création Lumière Aleth Deypere, Costumes Madeline Lhospitalier, Régie générale Fouad Souaker, Administrateur de production Guillaume Alberny, Chorégraphie Georgia Ives, Assistante à la mise en scène Pauline Susini Production Soy Création. Remerciements Anne Habermeyer / Théâtre André Malraux de Rueil Malmaison, Hervé Meudic et l’Atrium de Chaville, Pierre Jacquemont / Les 3 Pierrots à Saint Cloud Théâtre 13/ Seine 1300 Grammes Epopée haletante dans le cerveau des émotions texte Léonore Confino, mise en scène Catherine Schaub 7 février ▸ 3 mars 2019
du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi 1h30 sans entracte – conseillé à partir de 11 ans Camille vient d’avoir un accident cérébral. Depuis sa chambre d’hôpital, elle reconstruit le puzzle des évènements de l’année écoulée. Dans un montage quasi cinématographique, le spectateur suit une enquête et pénètre à l’intérieur de sa tête dans laquelle existent de drôles de personnages. Léonore Confino et Catherine Schaub, après les succès de Building, Ring et du Poisson Belge créent un spectacle physique et haletant, dont on ressort aussi ému que subjugué par son propre cerveau. ▼Présentation Les souvenirs surgissent, perturbants, parfois contradictoires, ponctués par les interventions d’un célèbre neurologue en pleine conférence… une mosaïque de points de vues qui nous éclaire sur le fonctionnement du cerveau humain. Enfin prête à affronter ses zones d’ombre, Camille tombe nez à nez avec un souvenir d’adolescence jusqu’ici enfoui… L’image vidéo en 3D envahit alors la totalité de la scène, on pénètre l’intérieur du cerveau. Peu à peu, tout se transforme : les personnages quittent le réalisme pour percuter la métaphore. La scénographie mouvante, bouscule les perspectives… le bruit du monde devient musique intérieure. Avec 1300 grammes, nous entrons dans l’intime, nous explorons les « sillons » de nos fonctionnements neuronaux, en espérant que chacun puisse y découvrir quelque chose et se laisser convaincre que : « la bienveillance se muscle, la tolérance se muscle, le bonheur se muscle, les capacités à mémoriser, s’intéresser, analyser, s’accepter, s’écouter, se calmer, se musclent physiquement par la pensée. Avec Bénédicte Choisnet, Yvon Martin, Denis Sebbah, Bruno Cadillon, Tessa Volkine et Edouard Demanche à la batterie Assistante à la mise en scène Agnès Harel, Scénographie et costumes Anne Lezervant, Lumières Thierry Morin, Musique Thomas Bellorini, Vidéos Mathias Delfau, Son Allan Hové Production Cie Productions du sillon. Coproduction La Grande Scène du Chesnay, l’Espace Michel Simon de Noisy le Grand, l’Atrium de Chaville, le Théâtre des 2 Rives de Charenton, la Lanterne de Rambouillet, ACTIF. Avec le soutien de l’ADAMI, la SPEDIDAM, ARCADI Ile de France, le Conseil départemental des Yvelines, le Conseil départemental du Val de Marne, de la ville du Chesnay. Remerciements : Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière. Le texte est publié chez Actes-Sud papiers. Théâtre 13 / Seine Les Fourberies de Scapin Adaptation moderne et déjantée texte Molière, mise en scène Tigran Mekhitarian 12 mars ▸ 14 avril 2019 du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi 1h45 sans entracte, conseillé à partir de 7 ans Dans une ambiance rap, ghetto et jeune, mélangeant la langue classique de Molière avec la langue contemporaine de la jeunesse de notre époque, une version généreuse et déjantée du chef d’œuvre de Molière, dessinée dans le respect du texte et portée par de tout jeunes acteurs, dans une modernité qui donne tout son sens à la pièce. ▶Présentation Un jeune voyou habitué à vivre avec sa solitude mettra sa liberté et son intégrité physique en jeu pour l'amour de l’humanité. Rendre service à une jeunesse appartenant à une classe sociale au-dessus de la sienne dans l’espoir d’y accéder. Sera-t-il remercié ou abandonné ?
Cette adaptation, à la fois innocente et insolente, a pour ambition d’être à la fois plus représentative et plus proche de la jeunesse d’aujourd’hui. Si le texte original a été conservé, des liens nouveaux entre certains personnages ont été tissés : amours assumées ou inavouées, liens de parenté, trahisons et passés douloureux viennent renforcer l’intrigue initiale de Molière. Des créations musicales et instrumentales originales, agrémentées de transitions improvisées où le langage est totalement contemporain, quelques notes urbaines avec un peu de rap et un squat en guise de décor inscrivent définitivement ce Scapin dans la France d’aujourd’hui. Mais c’est principalement dans le jeu des acteurs, dans l’humour, dans les directions données aux répliques et finalement bien dans l’écriture même que la compagnie a exploré la modernité de Molière. Avec Isabelle Andrzejewsk, Alexia Hebrard, Charlotte Levy, Sébastien Gorski, Tigran Mekhitarian, Etienne Paliniewicz, Théo Navarro-Mussy, Samuel Yagoubi, Louka Meliava et Théo Askolovitch Production L’Illustre Théâtre Production exécutive En Scène Productions Tarifs 26€ plein tarif 17€ tarif réduit Adhérents 13€ le 13 de chaque mois Tarif unique à 13€ (sauf pour les spectateurs bénéficiant de conditions plus favorables). Escales Théâtre 13 / Seine Airs Baroques Orchestre de chambre de Paris Haendel, Haydn, Galuppi, Charpentier et Vivaldi Lundi 8 octobre 2018 à 20h 1h10 sans entracte ▼Présentation Les origines du baroque sont multiples. C’est à Rome, par exemple, que le Français Marc-Antoine Charpentier fait son éducation musicale. Et c’est de retour à Paris qu’il est remarqué par Molière. Quant à Haendel, ses opéras triomphent dans toute l’Europe. Afin de contrer l’influence grandissante des musiciens italiens, il compose de nombreux opéras « déguisés » en oratorios, comme Semele. De son côté, Haydn s’empare de la forme du quatuor, presque par hasard. Du moins, c’est ce qu’il affirme. Et voici que naît la plus stimulante des expressions musicales ! Si l’Italien Galuppi, né sur l’île de Burano, au large de Venise, se fait l’ambassadeur du style galant, on lui attribue, par inadvertance, quelques œuvres de Vivaldi. Entre Vénitiens... Programme : Haendel Despair no more shall wound me (Semele), Oh sacred oracles of truth (Belshazzar ), Ah! Stigie larve
(Orlando), Iris, hence away (Semele), Haydn Quatuor à cordes n°5 en sol majeur, Galuppi Torna in quell’onda, extrait de la cantate La Scusa, Charpentier Ecce quomodo moritur, Vivaldi Cessate omai cessate Concert précédé d’un « Avant concert » : d’anciens élèves du Conservatoire national supérieur de musique de Paris proposent au public une introduction d’une dizaine de minutes pour présenter les œuvres et apporter des clés d’écoute. Avec Luc-Emmanuel Betton (contre-ténor), Franck Della Valle (violon), Hélène Lequeux (violon), Claire Parruitte (alto), Sarah Veilhan (violoncelle) et Mirella Giardelli (clavecin) Théâtre 13 / Seine Conteurs au 13 Contes tous publics Mercredi 10 octobre et jeudi 11 octobre 2018 à 20h 1h45 avec entracte - conseillé à partir de 12 ans La Maison du Conte et le Théâtre 13 imaginent deux soirées insolites avec des artistes de haut-vol : conte, cirque, jazz, conférence scientifique... ▼Présentation A chaque saison, son Conteurs au 13... Dans cette nouvelle édition, La Maison du Conte et le Théâtre 13 imaginent deux soirées insolites avec des artistes de haut-vol. Tous ont un talent pour inventer des histoires, tout en empruntant un chemin résolument contemporain à la croisée des genres. Conte, cirque, jazz, conférence scientifique... Circulez, il y a tout à entendre ! Au programme : deux performances conte et cirque (Tandems) et deux spectacles aux frontières du réel, un soir avec Rachid Bouali (Sans laisser de traces), l’autre avec Marien Tillet (Paradoxal). Chaque soirée débute à 20h et inclut une première partie de 20 minutes (à choisir parmi les deux performances Tandems) et un spectacle de 1h15 -Tandems Deux performances de 20 minutes (au choix) réunissant des conteurs (Julien Tauber, Amandine Orban) et des circassiens (Ambroise Donnier, Francisco Rosa, Mélodie Morin, Matéo Thiollier-Serrano). Deux formes courtes, sensibles et drôlatiques, mises en scène par Olivier Letellier et crées en partenariat avec l’Académie Fratellini et le Théâtre du Phare. Coproduction La Maison du Conte (Chevilly-Larue), L’Académie Fratellini-Centre de Formation Supérieure aux Arts du Cirque, le Théâtre du Phare-Olivier Letellier. Remerciements au Théâtre National de Chaillot et aux CDN Les Tréteaux de France. -Sans laisser de traces Rachid Bouali / Manu Domergue (1h15) Rachid Bouali présente, en compagnie du musicien de jazz Manu Domergue, un voyage aux côtés des gens en péril et en exil. Un spectacle-puzzle qui replace sur l’échelle du temps les histoires microscopiques des uns et des autres. « Si tu veux passer, il faut d’abord survivre. Et si tu veux survivre, il faut savoir courir. Savoir parcourir rapidement, savoir franchir,
savoir construire une échelle, savoir où dissimuler l’échelle, où se dissimuler soi-même. C’est ton lot, on te traque et te pourchasse comme du gibier. Partout où tu passes, tu ne laisses aucune trace. Partout sur la terre, tu erres comme un spectre, un fantôme. » Une épopée de gens en péril, n’ayant comme drapeau que les habits qu’ils portent sur le dos et comme hymne leur souffle. Sans passeport ni visa, Rachid Bouali et Manu Domergue vous embarquent d’une histoire à une autre. Toutes parlent de frontières, de murs et d’exil forcé mais aussi et surtout d’humanité. Ce spectacle balaie murs, frontières et territoires. Et interpelle sans détour notre propre humanité. La Vie Production Cie La Langue Pendue - Coproduction La Maison du Conte et le Théâtre André Malraux (Chevilly Larue), Le Prato (Lille), Le Théâtre de l’Aventure (Hem) - Soutiens DRAC Hauts de France et Région Hauts de France. -Paradoxal Marien Tillet (1h15) Un thriller scientifique et fantastique, pour plonger dans la cinquième dimension du sommeil. Résumé Un rêveur lucide est conscient de rêver. Il peut même orienter ses rêves. Une jeune journaliste se découvre cette aptitude. Pourtant elle ne peut aller au bout d’un rêve car à chaque point culminant elle se fait réveiller par la locataire du dessus qui fait les cent pas à 3 heures du matin. Quand sa voisine disparaît, les rêves disparaissent aussi. Les insomnies s’installent et s’allongent nuit après nuit. Épuisée et en manque de son activité onirique, la jeune femme rentre dans un programme scientifique d’étude des rêves. L’expérience dérape. Marien Tillet explore la zone fragile entre rêve et réalité. Imaginons que cette frontière sibylline soit en fait un vaste territoire. Le doute est permis. Note d'intention « Il y a autant de personnalité chez un dormeur que chez un éveillé : la position, l'activité, les rituels d'endormissement, etc. Le sommeil pose autant la question de l'endormissement que de l'impossibilité de s'endormir. Ces agitations dont nous faisons preuve de temps à autre, ces phases d'insomnies dans lesquelles nous ne savons même plus si nous avons dormi une seconde, une heure… ces espaces où la réalité et le songe s'interpénètrent. Et puis le rêve… Ce qui m’intrigue, autant que ce qui me passionne dans le rêve, c'est la capacité que notre cerveau a de nous faire croire en une réalité ponctuelle. Dans mes précédents spectacles, il a toujours été question de cette réalité : qui en est juge ? Qui peut dire qu'une chose est vraie plus qu'une autre ? La réalité se définit toujours par ce que la majorité décide d'avaliser. "Ça existe" ou "Ça n'existe pas" est décidé naturellement par un référendum tacite. Individuellement, quand nous doutons, nous nous tournons vers l'avis des autres. Dans notre rêve nous pouvons faire la même chose : nous pouvons nous adresser aux personnages de notre rêve pour leur demander ce qui est vrai ou non. Partant de là et pour poursuivre l'expérience tentée dans Après ce sera toi, j'aimerais poser la question de cette réalité que nous pensons partager sur la scène d'un théâtre : Sommes-nous là ? Tout était-il écrit ? Pour résumer : qui est en train de rêver ce qui est en train de se passer ? Le conte comme espace de liberté pour une personne sur scène me semble être l'outil idéal pour jouer avec ces codes vertigineux. » Marien Tillet
Revue de presse Marien Tillet imprime un rythme ébouriffant à sa narration. La frontière entre rêve et réalité se cabre, se tord et finalement se dérobe. Plusdeoff.com Une scénographie sombre, aux sons amplifiés judicieusement mesurés nous entraîne dans un thriller captivant. Quelle est la limite entre le rêve et la réalité ? Ce spectacle nous démontre que la limite est poreuse. L’histoire de Maryline devient rapidement terrifiante. La provence.com (…) inventivité remarquable du scénario imaginé par le conteur autour du thème du sommeil, qui tient en haleine du début à la fin et ne nous laisse pas une seule minute de répit. Le Monde.fr Production Cie Le cri de l’armoire - Coproduction La Maison du Conte et le Théâtre André Malraux (Chevilly Larue), le Théâtre du Cormier (Cormeilles-en-Parisis), l’Espace Sarah Bernhardt (Goussainville), le Service Culturel de Gonesse - Soutiens L'Espace Germinal (Fosses), le service culturel de Villiers-le-Bel, le Théâtre Le Hublot (Colombes), le Festival Rumeurs Urbaines. La Cie Le Cri de l’Armoire reçoit l’aide à la production dramatique de la DRAC Île de France, l’aide aux projets du Conseil Départemental du Val d’Oise et le soutien à la création du Conseil Départemental du Val de Marne. Théâtre 13 / Jardin Le Quai Série théâtrale addictive à l'humour grinçant en 5 épisodes texte Deborah Banoun & Anne Seiller, mise en scène Deborah Banoun 15 et 16 octobre 2018 à 20h - épisode 1 & 2 / 17 et 18 décembre 2018 à 20h - épisode 3 & 4 / 18 février 2019 à 20h - épisode 5 / 19 et 20 février 2019 à 20h - Intégrale condensée à partir de 10 ans Un face à face passionnant et haletant entre une jeune femme éprise de justice et les méthodes de management et de productivité de la fin du 20ème siècle. Ecrite à partir de plusieurs témoignages et reportages, dont celui de Florence Aubenas, Le Quai dresse, à travers le parcours de personnages attachants, le portrait sans concession du monde du travail et de notre société. ▶Présentation 15 et 16 octobre 2018 à 20h / épisode 1 & 2 – 1h20 17 et 18 décembre 2018 à 20h / épisode 3 & 4 – 1h20 18 février 2019 à 20h / épisode 5 – 1h 19 et 20 février 2019 à 20h / Intégrale condensée – 2h10 Le Quai c'est l'histoire de Florence, élevée par sa grand-mère depuis la mort tragique de ses parents et façonnée par l'exemple de son père avocat. Etudiante brillante en droit constitutionnel, elle est promise à un bel avenir. Poussée par son ambition, elle imagine mettre son métier au service d'un idéal de justice. Mais alors qu'elle s'apprête à prendre son envol, sa grand-mère décède, lui laissant pour seul héritage son courage. Cet évènement stoppe là son parcours. Elle met ses études entre parenthèses, affronte le passé de sa famille, assure sa survie... D'une utopie confortable, elle chute dans une réalité accablante. Aidée par certains ou contrainte par d'autres, elle va devoir soumettre son éthique à des besoins externes et faire face à la machine de productivité du monde contemporain. L’écriture et l'esthétique visuelle reprennent les codes de la série. Le Quai mélange les genres des séries addictives et politiques et les transpose au théâtre. La série nous donne la sensation d'une course éperdue, ponctuée de pauses où l'humanité des relations s'invite par inadvertance et égrainée par des temps suspendus, où tout s’arrête. Elle nous dépeint, à travers la lutte de Florence et les personnages qu'elle croise, les changements moraux et sociaux qu'ont engendrés les méthodes de management et de productivité de la fin du 20ème siècle.
Avec Thomas Badinot, Theresa Berger, Jean Edouard Bodziack, Myriam Bouznad, Magalie Dupuis, Caroline Piette, Mathilde Saubole, Anne Seiller et Matyas Simon Lumières Pierre Peyronnet Production Jetzt Cie, avec la complicité du Théâtre 13 / Paris, du Théâtre de l'Opprimé, et du Théâtre de Belleville. Avec le soutien du Conseil départemental de la Seine Saint Denis dans le cadre du dispositif MICACO, de la ville de Romainville dans le cadre du conventionnement de partenariat culturel, du Théâtre de l'Usine et du Collectif 12. Théâtre 13 / Seine Festival Don Quijote Théâtre en espagnol surtitré français 23 novembre ▸ 2 décembre 2018 Créé à Paris en 1992, le Festival Don Quijote propose à un public qui rêve en d’autres langues, une sélection de pièces de théâtre espagnoles et latino-américaines en version originale, cultivant ainsi, depuis un quart de siècle, les rêves et les imaginaires. ▼Présentation Ce festival est l’évènement culturel qui réunit en France le plus grand nombre d’artistes en provenance d’Espagne, reconnus par le public et par la critique pour la qualité de leurs productions. S’il propose tous les ans une programmation de théâtre classique, il donne avant tout la priorité au théâtre contemporain espagnol. Grâce à la traduction et au surtitrage des pièces programmées, le festival permet l’émergence de nouveaux publics non-hispanophones et démontre ainsi qu’il est en constante évolution. L’édition de 2018 sera axée sur la Generación del 98, représentée par les auteurs emblématiques Miguel de Unamuno et Ramón del Valle-Inclán. Vendredi 23 et samedi 24 novembre 2018 à 20h Unamuno : Venceréis, pero no convenceréis Vous vaincrez, mais vous ne convaincrez pas Texte & interprétation José Luis Gómez, mise en scène Carl Fillion et José Luis Gómez Teatro de la Abadía - Madrid Évocation théâtrale des derniers mois de la vie du philosophe humaniste Unamuno, à travers ses lettres, poèmes et surtout son célèbre discours prononcé au début de la guerre civile le 12 octobre 1936, jour de l’hispanité, à l’université de Salamanque. Mis en scène et joué par José Luis Gomez, le plus connu des comédiens espagnols. Mardi 27 novembre 2018 à 20h El último tren a Treblinka Le dernier train pour Treblinka Texte Patxo Telleria, mise en scène Mireia Gabilondo Vaivén Producciones - País Vasco Inspiré de faits réels, c’est le récit interactif en immersion de la constitution d’une république des enfants, créée à l’initiative du docteur Korcsak, pédagogue et défenseur des droits de l’enfant, et mise en place au sein d’un orphelinat accueillant deux cents enfants juifs en 1942 dans le ghetto de Varsovie. Mercredi 28 novembre 2018 à 20h Lorca, la correspondencia personal La correspondance personnelle Texte Federico García Lorca, mise en scène et dramaturgie Juan Carlos Rubio Histrión Teatro - Andalucía
Parcours poétique, triste et joyeux, doux-amer, suivant le fil conducteur de la correspondance privée de Lorca, dans un jeu de deux acteurs, homme et femme, exprimant sa dualité, dans une mise en abime théâtrale si chère à Lorca. Jeudi 29 novembre 2018 à 20h Fiesta, Fiesta, Fiesta Texte et mise en scène Lucia Miranda The Cross Border - Castilla y León Inspirée de l’expérience scolaire de l’auteure-metteure en scène, Fiesta raconte l’histoire d’un groupe d’adolescents dénommés “les sept mercenaires”, en classe de soutien de 3ème dans un collège espagnol. L’objectif de leur professeur est de faire réaliser un exposé sur les fêtes traditionnelles des différentes cultures d’origine des élèves et c’est dans un désordre organisé et festif que se prépare cet exercice. Vendredi 30 novembre 2018 à 20h Comedia Aquilana Texte Bartolomé de Torres Naharro, mise en scène Ana Zamora Compañía Nacional de Teatro Clásico - Madrid / Nao d’Amores - Castilla y León Comédie classique de palais sur les amours secrètes, révélées puis contrariées de l’écuyer Aquilano et de la princesse Felicina, fille du roi Bermudo. Cette pièce du 15ème siècle est considérée comme étant la première œuvre du théâtre romantique espagnol. Samedi 1er décembre 2018 à 20h, dimanche 2 décembre 2018 à 16h Luces de Bohemia Lumières de Bohème Texte Valle-Inclán, mise en scène Alfonso Zurro Teatro Clásico de Sevilla – Andalucía Cette pièce écrite en 1920 est un texte essentiel du théâtre espagnol, qui inaugure l’esperpento : vision déformée de la réalité. Valle-Inclan décrit une Espagne qui est la caricature d’elle-même. Des personnages turbulents et des situations grotesques se succèdent tout au long du périple mondain et nocturne à Madrid, du poète aveugle Max Estrella, comme dans un chemin de croix païen ponctué de chœurs de tragédie grecque. Théâtre 13 / Jardin Paris-Rio via Flavia et Salad Orchestre de chambre de Paris Lundi 26 novembre 2018 à 20h 1h10 sans entracte Mission impossible, James Bond, Les Feuilles mortes, West Side Story, Essa moça tá diferente, The Girl from Ipanema... ▶Présentation Salad fait et défait, triture, malaxe, imagine d’autres voies et encore d’autres voix. Il nous régale de ses arrangements, digressions, de son impertinence souriante. Il peut aussi, à l’occasion, être sérieux et émouvant jusque dans les musiques de films qu’il arpente vingt-quatre notes à la seconde, ou presque. Les plus belles chansons côtoient ainsi les succès planétaires du film d’action. En vérité, ce sont les couleurs et les rythmes que collectionnent ces solistes de l’Orchestre de chambre de Paris. Pour preuve ? Les envoûtantes musiques de Flavia Coelho, voyageant entre les parfums traditionnels du Brésil et le reggae... Concert précédé d’un « Avant concert » : d’anciens élèves du Conservatoire national supérieur de musique de Paris proposent au public une introduction d’une dizaine de minutes pour présenter les œuvres et apporter des clés d’écoute.
Programme : Mission impossible, James Bond medley, Sous le ciel de Paris, Les Feuilles mortes extrait de Les Portes de la nuit, C’est si bon extrait de Columbo, Cool extrait de West Side Story, Black Orpheus extrait de Orfeu negro, Águas de março, Essa moça tá diferente, Chega de saudade, The Girl from Ipanema, Lilly Avec Franck Della Valle (violon), Mirana Tutuianu (violon), Anna Brugger (alto), Etienne Cardoze (violoncelle), Laurent Colombani (guitare), Hugo Barré (contrebasse), Flavia Coelho (chant) Théâtre 13 / Seine Carmen Flamenco Théâtre, Lyrique et Flamenco d’après Georges Bizet et Prosper Mérimée, mise en scène Jean-Luc Paliès Compagnie Influenscènes 18 ▸ 23 décembre 2018 du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi 1h30 sans entracte, conseillé à partir de 8 ans Carmen Flamenco est une adaptation pour sept interprètes de l'œuvre de Bizet et de Mérimée, un spectacle mêlant théâtre, chant lyrique, cante et danse flamenco. Une forme de retour aux sources... rencontre entre deux arts vocaux puissants, lyrique et Cante Jondo, illustrés par les mouvements des danseurs. Le chant, la guitare, le piano et la danse accentués par les rythmes syncopés de la musique flamenco se mêlent et portent les personnages de Don José et Carmen vers leur destin tragique. ▶Présentation Don José, enfermé dans sa prison, introduit l'histoire et assure, par le récit de son aventure passionnelle avec Carmen, les transitions entre les différentes scènes et les airs les plus célèbres interprétés par Carmen dans une version lyrique espagnole (La Habanera, Les remparts de Séville, L'Air des tringles, L'air des Cartes etc)... Peu d’opéras se prêtent autant que Carmen à des variations et adaptations de ces airs vers l'Art flamenco, c'est donc tout naturellement que certains des airs des Ténor et Baryton (La fleur que tu m'avais jetée, Toréador prends garde à toi...) évoluent en Cante Jondo et danse Flamenco... La puissance et la sensualité qui se dégagent du chant, de la danse ou des coplas flamenco, se mêlent naturellement à la force et la beauté de l'opéra, tant par les racines communes de l'Andalousie, que par la passion et le poids du destin qui nous émeuvent tant chez l'héroïne de Mérimée... Cette création n'est pas pour autant une version « best-of » de l'opéra, mais plutôt un retour à la forme de l'opéra comique, au sens qui alterne passages parlés, chantés, dansés... Avec Jérôme Boudin-Clauzel, Luis de la Carrasca, José Luis Dominguez, Magali Paliès, Benjamin Penamaria, Ana Pérez et Kuky Santiago Livret Louise Doutreligne (traduction en espagnol Evelio Miñano), Adaptations musicales Jérôme Boudin- Clauzel, Magali Paliès (opéra), Luis de La Carrasca (Flamenco), Costumes Alice Touvet, Régie Jean-Maurice Dutriaux
Production Influenscenes, Alhambra, le Théâtre de Saint Maur et Scene & cies. Avec le soutien de la Spedidam, du Département du Val de Marne et de la compagnie Coïncidences Vocales Théâtre 13 / Seine Les Ailes du désir Théâtre & cirque Texte Wim Wenders, Peter Handke et Richard Reitinger, mise en scène Marie Ballet Compagnie Oui Aujourd’hui 24 janvier ▸ 3 février 2019 du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi 2h sans entracte, conseillé à partir de 15 ans Berlin. 1987. Comment vivre ? Une trapéziste répète son dernier numéro, un musicien donne un concert, Columbo tourne un film… Deux anges veillent sur les humains et recueillent leurs pensées. Jusqu’au jour où l’un d’eux décide de renoncer à l'immortalité afin de goûter aux plaisirs sensoriels de la vie humaine. Cette création pluridisciplinaire transpose le film, Les Ailes du désir de Wim Wenders, dans un espace scénique singulier à la frontière du cirque, de la musique et du cinéma. du mardi au samedi à 20h, le dimanche à 16h – relâche le lundi2h sans entracte, conseillé à partir de 15 ans ▼Présentation Avant la chute du Mur, Berlin, ville dévastée et divisée, est comme suspendue dans le temps. En entendant les pensées de ses habitants, les anges des Ailes du désir y font le constat d’une véritable difficulté à être. L’un d’eux va pourtant préférer quitter sa condition d’être éternel pour s’incarner et devenir un être humain, qui vit, qui ressent et qui aime. Avec Wim Wenders, cinéaste de l'errance et de l’intime, s’incarner devient la question même de tout être humain : comment vivre ? Comment s'ancrer dans le réel ? Comment écrire sa propre histoire ? La Compagnie Oui Aujourd’hui s’intéresse aux écritures contemporaines et se concentre principalement sur le jeu d'acteur : qu'est-ce qu'incarner un personnage, comment mettre l'acteur au moment présent, dans une dynamique d'étonnement sans cesse renouvelée ? C'est cette quête aussi qui anime l'ange Damiel lorsqu’il rêve de s'incarner pour enfin ressentir et s’étonner. La nouvelle création de la compagnie Oui Aujourd’hui rend hommage au film de Wim Wenders. Convoquant les univers du cinéma, du cirque et de la musique, Les Ailes du Désir s’amuse à en détourner les codes pour créer un espace scénique singulier, à la fois visuel et sonore, un espace tout en suspensions, sans murs ni frontières. Avec Christophe Laparra, Stéphane Léchit, Paul Nguyen et Camille Voitellier Assistante mise en scène Anne Peri, Scénographie et lumière Lucie Joliot, Musique Stéphane Léchit Costumes Emmanuelle Julliard Régisseur Général Xavier-Bernard Jaoul Production Compagnie Oui Aujourd’hui. Coproduction Quai des Arts / Argentan dans le cadre du Relais Culturel Régional. Avec le soutien de DSN-Dieppe Scène Nationale. Résidence à la Ferme du Buisson / Scène Nationale de Marne La Vallée. Le scénario original du film Les Ailes du désir est représenté en France par L’Arche, agence théâtrale Théâtre 13 / Jardin Abou Diarra Blues au 13
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