Dans la lumière d'Apollon - le Louvre à Delphes
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
CONTRIBUTEURS À L’ÉDITION Coordination générale - edition Athanasia Psalti, Directrice de l’Ephorie des Antiquités de Phocide Dimitra-Maria Lala, Conservatrice des Antiquités, Ephorie des Antiquités de Phocide Recherche scientifique - textes Jean-Luc Martinez, Athanasia Psalti, Dimitra-Maria Lala, Débora Guillon, Anthoula Tsaroucha, Marilena-Chryssoula Tsakoumaki, Eirini Pervolaraki, Maria Vasileiou Conception graphique Spilios Pistas Première de couverture / quatrième de couverture Giovanni Battista Tiepolo. Apollon et Daphné. Huile sur toile. 1741. Musée du Louvre. Copyright notice © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle (fig. 1), Raphaël Chipault (fig. 3, 4), Hervé Lewandowski (fig. 5, 7, 13, 17, 20), RMN-GP (fig. 9), Tony Querrec (fig. 12), Philippe Fuzeau (fig. 15), Pierre Philibert (fig. 18), Mathieu Rabeau (fig. 22), Franck Raux (fig. première de couverture / quatrième de couverture)r) © Ministère de la Culture et de Sports de Grèce / H.O.C.RE.D. / Ephorie des Antiquités de Phocide (fig. 2, 6, 8, 10, 11, 14, 16, 19, 21, 23) RÉPUBLIQUE HELLÉNIQUE Ministère de la Culture et des Sports Direction Générale des Antiquités et du Patrimoine Culturel Direction des Musées Archéologiques, des Expositions et des Programmes Éducatifs Ephorie des Antiquités de Phocide © 2021 - Ministère de la Culture et de Sports de Grèce / Musée du Louvre
Introduction L’exposition « Dans la lumière d’Apollon : chefs-d’œuvre du Louvre, datés du 14e le Louvre à Delphes » est le fruit de la siècle av. JC au 19e siècle de notre ère, collaboration scientifique entre le musée entrent en dialogue avec des joyaux de du Louvre, l’Ephorie des Antiquités de la collection permanente du musée de Phocide et la Direction des Musées du Delphes dans le cadre d’une rencontre Ministère grec de la Culture et des Sports. inédite. Notre démarche vise à associer Le sanctuaire panhellénique d’Apollon le pèlerin moderne de l’oracle à une pythien à Delphes, où officiait le célèbre approche actuelle tant des questions oracle entre le 8e siècle av. JC et la fin liées à l’archéologie delphique que des du 4e siècle de notre ère, fut assurément fondements du mythe de l’Apollon pythien un lieu de référence non seulement dans et du rayonnement spirituel et humaniste l’Antiquité, mais également lors des Temps de ce haut lieu cultuel de l’Antiquité modernes, lorsque la culture classique grecque. antique fut redécouverte et étudiée par Les sections ici présentées proposent l’Europe pour devenir source d’inspiration une appréciation originale de l’importance dans les domaines des arts, des sciences de Delphes et donnent à chacun de nous et des lettres. matière à s’interroger personnellement Au cœur cette exposition, vingt-huit sur le rôle de la « lumière apollinienne » dans la formation du monde antique, dans la construction de notre présent et plus encore face à la perspective d’un futur incertain. L’exposition s’inscrit dans le cadre des célébrations du bicentenaire de la Révolution grecque de 1821. Dans la lumière d’Apollon 1 Odilon Redon. Le char d’Apollon, d’après le plafond d’Eugène Delacroix au Louvre. 1868. Musée du Louvre / musée national Eugène-Delacroix.
Les liens le Louvre à Delphes avec le Levant Les poèmes épiques d’Homère et les Omniprésent dans l’art égyptien, le sphinx œuvres d’art mises au jour, hommages à corps de lion et à tête d’homme, était des Grecs et des étrangers, témoignent le symbole des pharaons. En revanche, de l’extraordinaire renommée de l’oracle au Proche-Orient et à Chypre, les sphinx dès le 8e siècle av. JC. En sont notamment portaient des têtes de femme et des ailes, caractéristiques les offrandes originaires à l’image des représentations postérieures du Levant ou issus de l’adaptation exécutées par les artistes grecs de d’archétypes orientaux. l’Antiquité. La phiale « chypro-phénicienne » de Delphes s’inscrit dans un ensemble de vases que l’on retrouve du Proche-Orient à l’Étrurie et qui témoignent des liens commerciaux et culturels dans tout le bassin méditerranéen. Fabriqués dans des métaux précieux, tels que le cuivre et l’argent repoussés, ils étaient ornés de représentations aux thématiques riches : scènes de chasse ou combats, divinités 3 égyptiennes, animaux (taureaux, lions, Placage de meuble d’ivoire : sphinx égyptisant. Arslan Tash chevaux, oiseaux ou vaches), griffons et (Syrie actuelle). VIIIe siècle avant sphinx. J.-C. Musée du Louvre. 2 4 Phiale cypro-phénicienne en bronze, représentant un Coupe de electrum, ornée de combats mythologiques siege (detail). Fin du VIIIe siècle avant J.-C. Musée et de sphinx. Idalion (Chypre). 750-600 avant J.-C. archéologique de Delphes. Musée du Louvre.
La Théologie delphique : Connais-toi toi-même La figure démoniaque du Sphinx, monstre insu, l’inceste avec sa propre mère. à tête de femme et au corps de lion, paré La fin tragique d’Œdipe, après la d’ailes en forme de faucille, emprunt de découverte de la vérité, constitua l’art grec antique au Levant, était un thème l’illustration la plus instructive de la pierre iconographique populaire dans la Grèce angulaire de la théologie delphique, du archaïque. Son effigie est associée à des « Connais-toi toi-même ». En d’autres monuments funéraires et à des offrandes termes, tout être humain, instruit de ce que votives, à l’instar de la statue colossale son destin est prédéterminé par les dieux, du Sphinx de Delphes, don des Naxiens, a le devoir de mener une vie vertueuse. citoyens de l’île égéenne de Naxos, au 6e C’est ce que Socrate, le plus sage des siècle av. JC. hommes selon Apollon Pythien, accepta De retour du sanctuaire de Delphes, peu avant sa mort, comme le relate Platon Œdipe, aspirant à échapper aux desseins dans son « Apologie » du philosophe. formés pour lui par les dieux, se mesura à ce monstre. Après avoir résolu l’énigme proposée à chaque passant par le Sphinx, il devint le nouveau roi de Thèbes et épousa Jocaste, commettant ainsi, à son Dans la lumière d’Apollon 5 6 Stamnos à figures rouges: Œdipe et le sphinx. Le Sphinx, offrande votive des citoyens de Naxos Attribué au Peintre de Ménélas. Vers 440 avant J.-C. à Delphes. Vers 500 avant J.-C. Musée archéologique Musée du Louvre. de Delphes.
L’autorité le Louvre à Delphes des oracles La dispute entre Apollon et Hercule concours, etc. Les interprétations des convoitant tous deux le trépied de oracles étaient toujours ambiguës et Delphes, thème iconographique répandu laissaient toute latitude de les déchiffrer au dans l’Antiquité, révèle le poids de l’oracle gré de qui les sollicitait, d’où le surnom de de Delphes et de ses prédictions. « Loxias » donné à Apollon, autrement dit Apollon est reconnu comme le principal l’« oblique » ou l’« équivoque ». dieu oraculaire : il répond aux attentes profondes des hommes soucieux de connaître leur avenir et de prendre les décisions appropriées. À Delphes, la consultation de l’oracle se tenait une fois par mois, dans les profondeurs du temple (« adyton » en grec) où la volonté du Dieu s’exprimait à travers les cris délirants de la Pythie, dont les propos confus étaient repris par les prêtres en vers métriques. Les six cent quinze oracles parvenus jusqu’à nous ont été transmis par des sources administratives publiques et de rares épigraphies. Ils étaient rendus en réponse à des questions en tout genre liées aux affaires militaires, religieuses et propres aux cités-États ou à des affaires 7 Stamnos à figures rouges : la dispute du trépied entre personnelles telles que la réhabilitation Apollon et Hercule. Attribué au peintre des Sirènes. Vers familiale, la victoire à l’occasion de jeux- 480 avant J.-C. Musée du Louvre. 8 Le fronton est du trésor des Siphniens à Delphes. La dispute du trépied entre Apollon et Hercule. Vers 550 avant J.-C. Musée archéologique de Delphes.
Apollon musagète Présenté comme le protecteur de la européen occidental. création musicale, de la poésie et des arts Delphes avait tissé des liens étroits par la mythologie de la Grèce antique, avec la musique. Selon la tradition, au Apollon symbolise la mesure et l’harmonie. retour d’Apollon des régions boréales, D’après l’auteur de la « Théogonie », au printemps, le chant des cigales, Hésiode, tout comme les rois descendaient des rossignols et des hirondelles de Zeus, les aèdes, poètes chanteurs, et l’accompagnait et la nature recouvrait les musiciens étaient les héritiers d’Apollon sa sérénité. À l’intérieur du temple se lui-même. Apollon jouait de sa lyre afin tenaient en outre des concours de d’accompagner les chants et les danses musique renommés dont témoignent des Muses, d’où son nom de musagète, les vers épigraphiques de deux hymnes « conducteur des muses ». C’est donc en l’honneur d’Apollon découverts au à juste titre que l’Apollon citharède est Trésor des Athéniens. Ce sont là les plus représenté, sa lyre à sept cordes à la anciennes « partitions » de l’Antiquité main, tant dans l’Antiquité que dans l’art classique, elles datent du 2er av. JC. Dans la lumière d’Apollon 9 10 Antoine Coypel. Apollon assis tenant une lyre. Iscription en marbre avec des hymnes dédiés à Apollon. XVII-XVIIIe siècle. Musée du Louvre. Vers 128 av. J.-C. Musée archéologique de Delphes.
Nikés (« Victoires ») le Louvre à Delphes dédiées à Apollon Considérée dans l’Antiquité comme Le thème même du mythe fondateur de l’expression de la volonté des dieux, la l’oracle de Delphes était le meurtre du déesse ailée Niké (Victoire), proclamait, dragon, c’est-à-dire la victoire d’Apollon récompensait et célébrait les vainqueurs. sur Python, fils de la première divinité Cette figure se retrouve souvent sous du sanctuaire, Gaïa, déesse de la Terre. forme de décors en argile , de peinture En commémoration de cette victoire sur poterie, de statuettes modelées et étaient célébrés les jeux Pythiques, fêtes d’orfèvrerie. Au sanctuaire de Delphes, panhelléniques, en l’honneur d’Apollon. les représentations de Niké mises au Tous les quatre ans, venues de toutes les jour proviennent d’édifices publics, contrées du monde antique, les foules et fonctionnaient comme symboles convergeaient vers Delphes afin de profiter annonciateurs de combats victorieux sur de cette occasion exceptionnelle de tout champ de bataille, au sens propre ou créer du lien social, d’exercer l’art de la métaphorique. diplomatie et de faire ostentation de son pouvoir politique. Les jeux-concours de musique et de sport y étaient à l’honneur et conféraient aux vainqueurs une incomparable renommée en leur assurant ainsi qu’à leur cité une gloire éternelle. 11 Fragment d’une Nike ailée en terre cuite, qui ornait le temple d’Athéna Pronaia à Delphes (acrotérion). Fin du VIe siècle avant J.-C. Musée archéologique de Delphes. 12 Amphore à col à figures rouges : Niké ailée. Attribué au Peintre de Berlin. Vers 480-470 avant J.-C. Musée du Louvre.
Apollon et le drame antique Afin que lui fût conférée la qualité de l’Apollon Pythien par l’imposition de la Loi purificateur (Pythien) et de divinité sur l’auto-justice. oraculaire (Loxias), Apollon dut auparavant Dans la pièce d’Eschyle « Les Euménides » s’exiler de son propre chef pour se Oreste recourt à l’oracle de Delphes et purifier de la souillure liée au meurtre du embrasse l’omphalos divinatoire pour serpent Python. En souvenir de ce départ demander à être purifié du meurtre de sa volontaire, il quittait tous les hivers le mère Clytemnestre. Cette scène constitue sanctuaire où Dionysos occupait alors l’expression poétique parfaite de cette sa place. L’association de l’harmonie nouvelle conception morale. apollinienne et de la folie dionysiaque, deux La reproduction de cet épisode sur essences en apparence incompatibles, d’innombrables vases à figures rouges symbolisait clairement l’équilibre qu’offrait du 4e siècle av. JC, originaires d’Italie du Sud, peut être associée aux conceptions philosophiques et politiques de l’époque, tout en témoignant de l’autorité et de la suprématie religieuse de Delphes. 13 Cratère en cloche à figures rouges : purification d’Oreste par Apollon. Attribué au Peintre des Euménides. Vers 380-370 avant J.-C. Dans la lumière d’Apollon Musée du Louvre. 14 Omphalos en marbre, avec la représentation de l’ agrenos (filet de laine). 330 avant J.-C. Musée archéologique de Delphes.
Apollon le Louvre à Delphes dans l’art européen La colonne delphique où sont représentées dans une scène au symbolisme fort, pour trois danseuses en haut-relief adossées à évoquer la poursuite de la vanité. des feuilles d’acanthe est un exemple bien L’Antiquité classique fut une source connu d’association de figures féminines à d’inspiration et un point de référence la végétation et à la nature dans l’Antiquité pour l’art occidental, aussi bien pour son classique. L’histoire de la nymphe Daphné esthétique que pour ses thématiques. est tout aussi caractéristique: amoureux Apollon, dieu de la lumière et des arts, d’elle, Apollon se lança à sa poursuite a été représenté dans un grand nombre tandis que, pour lui échapper, elle se d’œuvres d’art, depuis la Renaissance et le métamorphosait en laurier, « dáphnê » en Baroque jusqu’au néoclassicisme au début grec. du 19e siècle. L’art européen fit de ce mythe un sujet de prédilection. Les sentiments intenses des protagonistes et notamment l’instant particulier de la métamorphose permirent aux artistes de déployer tout leur art, 15 Théodore Chassériau. Apollon et Daphné. 1844-1845. Musée du Louvre. 16 « La colonne des danseuses ». 330 avant J.-C. Musée archéologique de Delphes.
Apollons Mortels Antinoüs, le compagnon bien-aimé de Le philhellène Hadrien entretenait bien l’empereur Hadrien, se noya dans le Nil évidemment des liens particuliers avec en l’an 130 après Jésus-Christ. Idéal Delphes dont il avait visité par deux de beauté et de jeunesse dès l’époque fois le sanctuaire. Il y avait réorganisé romaine, il devient le symbole de la mort l’Amphictyonie, ligue religieuse chargée prématurée à l’apogée de la splendeur. d’administrer le site de Delphes, ainsi Après sa mort, sous l’œil attentif d’Hadrien que les jeux Pythiques, et avait eu soin lui-même, des statues furent érigées et d’y ériger et restaurer des édifices. Il des effigies sculptées dans de nombreux préserva ainsi la renommée du très antique temples et cités de l’Empire romain tandis sanctuaire qui connut une nouvelle apogée qu’en son honneur, étaient institués des sous l’Empire, du 1er siècle av. J.-C. au 2e cultes et des jeux. En outre, des vertus de notre ère. divines liées à des croyances en la résurrection et en la vie dans l’au-delà lui furent prêtées, comme à Osiris, Dionysos et Apollon à Delphes. 18 Portrait d’Antinoüs en Osiris. Vers 125-150 après J.-C. et 19e siècle. Musée du Louvre. Dans la lumière d’Apollon 19 17 L’Antinoüs de Delphes. Portrait d’Antinoüs, dit Antinoüs 130-138 après J.-C. d’Ecouen. 1700-1800. Musée du Musée archéologique de Louvre. Delphes.
Le Programme le Louvre à Delphes d’étude de l’aurige de Delphes Une convention rassemble l’Ephorie des Les objectifs futurs sont de comprendre Antiquités de Phocide, l’Ecole française les techniques de fonte à la cire perdue d’Athènes et le musée du Louvre en employées pour les sept ou huit pièces collaboration avec le C2RMF autour de coulées, ainsi que les techniques l’étude de l’Aurige de Delphes, dans le d’assemblage par soudure les but de mieux comprendre les innovations rassemblant. techniques du Style Sévère (480-460 av. La jambe d’Apollon en bronze du musée JC), à l’origine du développement de la du Louvre permet de voir l’intérieur d’un grande statuaire de bronze en Grèce. bronze coulé datant de la même période Une première mission menée en 2017 a et ainsi de comparer les méthodes mis en évidence, grâce à la fluorescence employées. X, la polychromie subtile de la sculpture, donnée par une riche teneur en étain du bronze et les incrustations d’étain et de cuivre. 20 Fragment (jambe) de statue en bronze, probablement du « Apollon Chatsworth ». Découvert à Tamassos (Chypre). Vers 475-450 avant J.-C. Musée du Louvre. 21 L’aurige de Delphes. Partie de l’offrande d’un tyran de Sicile, pour sa victoire à une course de chars. 480-460 avant J.-C. Musée archéologique de Delphes.
Apollon européen : Louis XIV L’association du roi à Apollon n’est pas du goût du monarque pour les arts et pour particulière au roi de France Louis XIV; la paix, ainsi que de l’aspect solaire de elle prend cependant sous son règne une sa personne. « Roi Soleil », le royaume ampleur considérable. Les rois Bourbons gravite autour de lui : comme pour le soleil, associaient davantage leur règne au héros chacun peut assister à son lever et à son Hercule, mi- dieu, mi-homme. coucher. Louis XIV développe un mythe solaire De nombreux artistes à la cour de France autour de sa personne. L’appropriation développent une iconographie associant particulière de la figure d’Apollon témoigne Apollon et Louis XIV. Si le mythe herculéen est toujours en vigueur, à Versailles, au Louvre, dans les fontaines des jardins, les peintures ou le mobilier, le règne de Louis XIV est empreint de vocabulaire apollinien. 22 Nicolas Coustou. Apollon, dieu de la santé montre à la France le buste de Louis XIV, roi de France. 1693. Musée du Louvre. Dans la lumière d’Apollon 23 Tête en marbre d’Hercule barbu, partie d’une statue colossale. Époque impériale romaine, copie d’une statue du IVe siècle avant J.-C. Musée archéologique de Delphes.
Exposition organisée par le Musée du Louvre le Louvre à Delphes et le Ministère grec de la Culture et des Sports C O M M I S S A R I AT MINISTÈRE GREC Jean-Luc Martinez, Président-directeur DE LA CULTURE ET DES SPORTS honoraire du Musée du Louvre DIRECTION GÉNÉRALE DES ANTIQUITÉS Athanasia Psalti, Directrice de l’Ephorie ET DU PATRIMOINE CULTUREL des Antiquités de Phocide Polyxeni Adam-Veleni, Directrice Générale Assistés de DIRECTION DES MUSÉES, DES EXPOSITIONS Débora Guillon, Assistante d’exposition, ET DES PROGRAMMES ÉDUCATIFS Musée du Louvre Anastasia Lazaridou, Directrice Dimitra-Maria Lala, Conservatrice des Antiquités, Nicoletta Saraga, Cheffe du Service des Expositions Ephorie des Antiquités de Phocide Jenny Albani, Architecte - Historienne de l’Art R É A L I S AT I O N EPHORIE DES ANTIQUITÉS DE PHOCIDE MUSÉE DU LOUVRE Athanasia Psalti, Directrice Laurence des Cars, Présidente - Directrice Dimitra-Maria Lala, Conservatrice des Antiquités Dominique de Font-Réaulx, Directrice de la Médiation et Athanasia Regkli, Cheffe du Departement de la Programmation culturelle de Restauration Aline François-Colin, Adjointe à la directrice Christos Pantermakis, Restaurateur de la Médiation et de la Programmation culturelle Loukas Mavropoulos, Restaurateur Clio Karageorghis, Scénographe Marie-Julie Chastang, Cheffe du Service des Expositions Nicolas Lesur, Coordinateur d’expositions Sophie Hervet, Cheffe du service de la médiation graphique et numérique Carol Manzano, Adjointe au service de la médiation graphique et numérique PLAN DE L’EXPOSITION MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE DE DELPHES 8 4 9 7 6 5 2 10 3 1 11 1. Introduction 2. Les liens avec le Levant 3. La Théologie delphique : Connais-toi toi-même 4. L’autorité des oracles 5. Apollon musagète 6. Nikés (« Victoires ») dédiées à Apollon 7. Apollon et le drame antique 8. Apollon dans l’art européen 9. Apollons Mortels 10. Le Programme d’étude de l’aurige de Delphes 11. Apollon européen : Louis XIV
Dans la lumière d’Apollon RÉPUBLIQUE HELLÉNIQUE Ministère de la Culture et des Sports Direction Générale des Antiquités et du Patrimoine Culturel Direction des Musées Archéologiques, des Expositions et des Programmes Éducatifs Ephorie des Antiquités de Phocide
Vous pouvez aussi lire