DEFINITION D'UN PROGRAMME DE RESTAURATION DE LA QUALITE DE EAUX DE LA DORDOGNE ATLANTIQUE - PROGRAMME D'ACTIONS

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DEFINITION D'UN PROGRAMME DE RESTAURATION DE LA QUALITE DE EAUX DE LA DORDOGNE ATLANTIQUE - PROGRAMME D'ACTIONS
PROGRAMME D’ACTIONS

     DEFINITION D’UN PROGRAMME      PROGRAMME D’ACTIONS
     DE RESTAURATION
     DE LA QUALITE DE EAUX
     DE LA DORDOGNE ATLANTIQUE

                       avril 2007
DEFINITION D'UN PROGRAMME DE RESTAURATION DE LA QUALITE DE EAUX DE LA DORDOGNE ATLANTIQUE - PROGRAMME D'ACTIONS
LISTE DES ACTIONS

ENJEUX STRATEGIQUES

                        ENJEU « REDUCTION DE LA PRESSION POLLUANTE
                     LIEE A L’UTILISATION DE PRODUITS PHYTOSANITAIRES»
-   Evaluer le niveau de contamination des eaux par les produits phytosanitaires
-   Mettre en place des plans communaux de désherbage, former et sensibiliser le personnel
    technique en charge du désherbage
-   Sensibiliser le monde agricole aux risques de pollutions phytosanitaires ponctuelle et diffuse,
    favoriser les modifications des pratiques et inciter aux pratiques alternatives

                    ENJEU «REDUCTION DES FLUX DE POLLUTION VINICOLE »
-   Améliorer la connaissance de l’activité vinicole
-   Développer la mise en place de solutions de traitement des effluents au niveau des chais de
    faible production, en favorisant la réalisation de structures collectives de traitement

                       ENJEU « AMELIORATION DE LA QUALITE DES EAUX
                       VIS-A-VIS DES PARAMETRES BACTERIOLOGIQUES »
-   Amplifier le contrôle sanitaire et développer l’information au niveau des sites de baignade
    recensés sur la Dordogne Atlantique
-   Améliorer et renforcer les structures d’assainissement pour réduire la contamination
    bactériologique

AUTRES ENJEUX

                 ENJEU «AMELIORATION DE L’ASSAINISSEMENT DOMESTIQUE»
    -   Améliorer les structures d’assainissement domestique
    -   Etude de synthèse sur les épandages dans le fond de la vallée de la Dordogne

                           ENJEU «REDUCTION DES FLUX INDUSTRIELS »
    -   Améliorer l’assainissement industriel

NB : les actions notées en gras sont les actions à mener de manière prioritaire sur le périmètre
opérationnel du Contrat de Rivière, au regard du gain attendu en terme de réduction des impacts sur les
milieux aquatiques récepteurs (rejets liés à l’activité vinicole, pollution phytosanitaire et contamination
microbiologique) ou en terme de conformité avec la pérennité ou le développement d’usages de l’eau ou
des milieux aquatiques (baignade).
DEFINITION D'UN PROGRAMME DE RESTAURATION DE LA QUALITE DE EAUX DE LA DORDOGNE ATLANTIQUE - PROGRAMME D'ACTIONS
FICHE N°1

                         Evaluer le niveau de contamination des eaux
                               par les produits phytosanitaires
          Enjeu : Réduction de la pression polluante liée à l’utilisation de produits phytosanitaires

OBJECTIF DE L’ACTION
                                   -   Un point unique de suivi des produits phytosanitaires sur la Dordogne
                                       Atlantique
                                   -   Absence de données d’état sur les affluents où la pression phytosanitaire est
           Constat
                                       importante
                                   -   Mauvaise connaissance de la pression phytosanitaire : molécules utilisées,
                                       dosage, pratiques en matière de gestion et d’application des produits
                                   -   Mieux évaluer la réalité de la contamination phytosanitaire de la Dordogne
                                       Atlantique à partir de l’analyse de la situation de bassins versants « test »
      Bénéfice attendu                 différents du point de vue des pratiques culturales (Engranne, Eyraud,
                                       Gardonnette)
                                   -   Définir les enjeux en matière de réduction de la pression phytosanitaire

DESCRIPTION DE L’ACTION
Modalités techniques :
Investigations à mener sur des bassins « test » identifiés :
- Liste des molécules utilisées à établir à partir d’enquêtes réalisées auprès des fournisseurs et des
    utilisateurs agricoles et non agricoles (SNCF, collectivités locales, DDE)
- Quantités vendues des différents produits utilisés

-   Mise en place d’un suivi de la qualité des eaux vis-à-vis des molécules et résidus phytosanitaires :
    o implantation d’un point de suivi par cours d’eau
    o fréquence d’analyse : 1 analyse par mois sur 1 an, soit 36 analyses au total sur les 3 cours d’eau
    o analyses à réaliser :     analyses multirésidus (300 molécules) sur eau

-   Autres analyses
    o analyses IBGN : 1 analyse par an sur chacun des 3 cours d’eau
    o analyses par bio-marqueurs ou diatomées : analyses sur chacun des 3 cours d’eau à mener lors de la
        première année de mise en œuvre du contrat

-   Caractérisation fine des sous-bassins versants : caractéristiques physiques, occupation du sol, pratiques
    culturales, évaluation du risque de pollution phytosanitaire à partir de l’analyse de la gestion, de la
    manipulation et de l’application des produits de traitement phytosanitaire, analyse du transfert des molécules
    vers les milieux récepteurs

Analyse et synthèse des investigations
   o Bilan des pratiques
   o Principales molécules utilisées
   o Molécules retrouvées dans le milieu naturel
   o Orientations des actions à mener en matière de réduction de la pression phytosanitaire

Territoire d’intervention :
- Sous-bassins versants « test » :
    o Engranne à dominante viticole
    o Eyraud : présence de grandes cultures (céréales, maïs)
    o Gardonnette : vignes, vergers, grandes cultures

Acteurs concernés :
Agriculteurs, service de l’Etat, collectivités, particuliers

Partenaires techniques :
GRAP, Chambres d’Agriculture 24 et 33, Groupement ECOBAG, AGROBIOPERIGORD

                                                         1
FICHE N°1

DESCRIPTION DE L’ACTION (suite)
Maître d’ouvrage possible :
EPIDOR

Estimation financière :
Coût des analyses
analyse multirésidus – 300 molécules + analyse glyphosate et dérivés : 550 € HT par analyse
IBGN : 480 € HT

Coût des investigations à mener sur les bassins:
Etude comprenant enquêtes et caractérisation des bassins versants : 40 j environ
Prestataire extérieur : 500 €/jour

                                                          ECHEANCIER
             Actions
                              Année n      Année n + 1     Année n + 2 Année n + 3      Année n + 4
          Investigations     20 000 € HT        ---             ---           ---             ---

              IBGN            1 440 € HT     1 440 € HT     1 440 € HT    1 440 € HT     1 440 € HT

            Pesticides       19 800 € HT        ---             ---           ---             ---

          Bio-indicateurs    19 230 € HT        ---             ---           ---             ---
           TOTAL/AN          60 470 € HT     1 440 € HT      1 440 € HT    1 440 € HT    1 440 € HT
            TOTAL                                           66 230 € HT

Partenaires financiers :
Agence de l’Eau Adour-Garonne (50 à 70 %), Conseils Généraux 24 et 33

DISPOSITIF D’EVALUATION
Indicateurs de moyens :
- Nombre d’analyses réalisées/sous-bassin versant
- Nombre d’enquêtes réalisées/sous-bassin versant

Indicateurs de résultats :
Mise en place d’actions de réduction des pollutions phytosanitaires

DIFFICULTES ATTENDUES
Coût des analyses phytosanitaires et des analyses par bio-indicateurs

                                                      2
FICHE N°2

          Mettre en place des plans communaux de désherbage et former
          et sensibiliser le personnel technique en charge du désherbage
                                  et les particuliers
          Enjeu : Réduction de la pression polluante liée à l’utilisation de produits phytosanitaires

OBJECTIF DE L’ACTION
                                Le désherbage au niveau des communes constitue une pression phytosanitaire
                                significative, notamment au niveau des zones urbaines principales bordant la
                                Dordogne Atlantique et au niveau de la partie aval du bassin versant, où la
                                densité urbaine est importante. L’entretien des infrastructures linéaires de
                                transport est également source de produits phytosanitaires dans les milieux
                                aquatiques récepteurs.

                                De même, l’utilisation et l’application des produits phytosanitaires par les
                                particuliers (jardins) peuvent être à l’origine de sources de pollution non
            Constat
                                négligeables, en raison des surdosages et du nombre trop élevés de traitements
                                appliqués.

                                En zone urbaine, les taux de transfert des substances actives appliquées sur les
                                surfaces imperméables sont 30 à 40 fois supérieurs à ceux générés au niveau
                                des parcelles agricoles.

                                Le manque de formation et de conseils à destination des utilisateurs accroît le
                                risque de pollution par les produits phytosanitaires.
                                - Améliorer les pratiques en matière d’utilisation et d’application des produits
                                    phytosanitaires au niveau des communes
                                - Réduire les taux de transfert des molécules phytosanitaires vers les eaux
       Bénéfice attendu
                                    superficielles
                                - Respecter la réglementation
                                - Développer les techniques alternatives
    Actions complémentaires
                                Evaluer le niveau de contamination des eaux par les produits phytosanitaires
          nécessaires

DESCRIPTION DE L’ACTION
Modalités techniques :
- Plan désherbage :
   o Audit des pratiques de désherbage menées par la commune
   o Détermination des zones de désherbage
   o Classement des zones à désherber suivant le niveau de risque
   o Définition des méthodes de désherbage à appliquer

Nombre de plans communaux de désherbage pouvant être mis en œuvre : 10 la première année et 15 par an les
années suivantes
Les communes cibles correspondant aux communes riveraines de la Dordogne dans les secteurs de densité
urbaine plus importante : partie aval du bassin versant, zones d’agglomération de Bergerac, de Saint-Foy-la
Grande, de Castillon-la-Bataille et de Libourne

-     Organisation de sessions de formation des agents techniques en charge du désherbage (commune, Conseil
      général, DDE, SNCF, société d’autoroutes) sur :
      o Bonne pratique en matière de manipulation des produits
      o Gestion des déchets phytosanitaires
      o Réglementation en terme de stockage et de protection individuelle
      o Nombre de sessions de formation : 5 par an

-     Organisation de sessions de démonstration pour les agents techniques en charge du désherbage :
      o Réalisation d’essais de techniques alternatives
      o Nombre de sessions de démonstration : 3 par an

                                                    3
FICHE N°2

DESCRIPTION DE L’ACTION (suite)
Modalités techniques :
- Information des particuliers sur les bonnes pratiques en matière d’utilisation des produits phytosanitaires et
   incitation à des pratiques alternatives
   o Articles dans les bulletins municipaux
   o Articles dans les journaux
   o Interventions en milieu scolaire et périscolaire

Territoire d’intervention :
- Principales agglomérations du territoire : Bergerac, Ste Foy la Grande, Castillon-la-Bataille, Libourne
- Partie aval où la densité urbaine est importante : communes des bassins versants suivants : Moron, Virvée,
    Laurence, Gestas, Barbanne, Rouille et Souloire

Acteurs concernés :
Communes, communautés de communes

Partenaires techniques :
GRAP

Maître d’ouvrage possible :
Commune, communautés de communes

Estimation financière :
Coût de la mise en place d’un plan de désherbage :
5 000 € à 10 000 € HT / commune, selon le linéaire de voirie ou la surface imperméabiliser à diagnostiquer
base de 10 plans communaux de désherbage par an

Coût de la formation des agents techniques :
450 € HT/jour par agent technique formé
environ 10 agents par session de formation

Coût des sessions de démonstration :
3 jours de sessions par an
500 € HT/jour

Coût des interventions en milieu scolaire ou périscolaire
10 interventions par an : (5 000 € HT/an)

                                                                 ECHEANCIER
           Actions
                                    Année n       Année n + 1    Année n + 2 Année n + 3          Année n + 4
     Plan de désherbage            75 000 € HT    112 500 € HT   112 500 € HT    112 500 € HT     112 500 € HT

     Formation des agents          22 500 € HT    22 500 € HT     22 500 € HT    22 500 € HT       22 500 € HT

  Sessions de démonstration        1 500 € HT      1 500 € HT     1 500 € HT      1 500 € HT       1 500 € HT

Intervention en milieu scolaire    5 000 € HT      5 000 € HT     5 000 € HT      5 000 € HT       5 000 € HT
         TOTAL/AN              104 000 € HT     139 500 € HT   139 500 € HT  139 500 € HT     139 500 € HT
           TOTAL                                                662 000 € HT
Partenaires financiers :
Agence de l’Eau Adour-Garonne (sensibilisation : 25 %, promotion des bonnes pratiques : 25 %)

                                                     4
FICHE N°2

DISPOSITIF D’EVALUATION
Indicateurs de moyens :
- Nombre de plans communaux de désherbage réalisés/an
- Nombre de sessions de formations réalisées/an
- Nombre d’agents formés/an
- Nombre de sessions de démonstration réalisées/an
- Nombre d’intervention en milieu scolaire ou périscolaire/an
- Nombre d’enfants sensibilisés par an

Indicateurs de résultats :
- Quantités de produits utilisés par les communes/an
- Surfaces désherbées chimiquement par commune/an
- Evolution des concentrations de produits phytosanitaires

DIFFICULTES ATTENDUES
Motivation des élus

                                                  5
FICHE N°3

    Sensibiliser le monde agricole aux risques de pollutions phytosanitaires
        ponctuelle et diffuse, favoriser les modifications des pratiques
                       et inciter aux pratiques alternatives
           Enjeu : Réduction de la pression polluante liée à l’utilisation de produits phytosanitaires

OBJECTIF DE L’ACTION
                                 Les secteurs de vignobles du bassin versant de la Dordogne Atlantique
                                 constituent les zones de forte pression polluante vis-à-vis des produits
                                 phytosanitaires, illustrée notamment par l’importance des surfaces. Il en est de
                                 même pour les secteurs de grandes cultures et ceux voués aux maraîchages et
            Constat              à la production de fruits (vergers, fraises).

                                 La réduction de la pression phytosanitaire passe par des actions de
                                 sensibilisation et d’incitation de la profession agricole, encourageant notamment
                                 des pratiques plus raisonnées et incitant aux pratiques alternatives.
                                 - Accroître la sensibilité des agriculteurs aux pratiques plus respectueuses de
                                     l’environnement
       Bénéfice attendu          - Fournir aux agriculteurs les éléments nécessaires à l’adaptation de leurs
                                     pratiques aux impératifs de protection des cours d’eau
                                 - Réduire les risques de pollution ponctuelle et diffuse
    Actions complémentaires
                                 Evaluer le niveau de contamination des eaux par les produits phytosanitaires
          nécessaires

DESCRIPTION DE L’ACTION
Modalités techniques :

-     Organisation de sessions de formation sur différents thèmes :
         o Stockage et manipulation des produits
         o Gestion des cuves
         o Collecte des déchets phytosanitaires : Emballages Vides de Produits Phytosanitaires (E.V.P.P.),
             Produits Phytosanitaires Non Utilisables (P.P.N.U.)
         o Utilisation de techniques alternatives
         o Traitements raisonnés
         o Réglementation
         o Aménagement de l’espace

-     Organisation de sessions de démonstration :
         o Entretien et réglage des pulvérisateurs
         o Visite d’exploitations ayant mis en place des dispositions pour réduire les risques de pollution
             ponctuelle
         o Visite d’exploitations converties à la culture « bio » (notamment exploitations viticoles)

-     Réalisation de diagnostic à la parcelle :
         o Classement des parcelles vis-à-vis du risque transfert des produits phytosanitaires
         o Evaluation du risque au niveau du siège d’exploitation
         o Information sur les substances actives à faible mobilité sur les surfaces

Territoire d’intervention :
Secteurs viticoles : Moron, Gamage, Engranne, Gardonnette, Virvée, Barbanne, Laurence, Durèze
Soulège, Rouille, Souloire, Escouach, Gestas

Secteurs où les grandes cultures et des cultures spécialisées sont présentes : Gardonnette, Couze, Lidoire et
Eyraud (Eyraud correspondant à un bassin versant « test »)

                                                      6
FICHE N°3

DESCRIPTION DE L’ACTION (suite)
Acteurs concernés :
Agriculteurs

Partenaires techniques :
Chambre d’agriculteurs, GRAP

Maître d’ouvrage possible :
Chambres d’agriculture 33 et 24

Estimation financière :
Coût des journées de formation et de démonstration
Prestataire extérieur : 5000 € HT sur la base d’une prestation de 10 jours par an

Coût des diagnostics à la parcelle et au niveau du siège d’exploitation
1 500 € HT
10 diagnostics la première année et 25 par an les années suivantes

                                                                ECHEANCIER
            Actions
                                   Année n      Année n + 1     Année n + 2 Année n + 3          Année n + 4
  Formation - démonstration        5 000 € HT    5 000 € HT      5 000 € HT         5 000 € HT    5 000 € HT

    Diagnostic à la parcelle      15 000 € HT    37 500 € HT     37 500 € HT     37 500 € HT     37 500 € HT
          TOTAL/AN                20 000 € HT    42 500 € HT     42 500 € HT     42 500 € HT     42 500 € HT
           TOTAL                                                  190 000 € HT

Partenaires financiers :
Agence de l’Eau Adour-Garonne (sensibilisation : 25 %, promotion des bonnes pratiques : 25 %)

DISPOSITIF D’EVALUATION
Indicateurs de moyens :
    - Nombre de sessions de formation ou de sensibilisation réalisées/an
    - Nombre de participants aux sessions de formation ou de sensibilisation/an
    - Quantité de produits phytosanitaires à usage agricole vendus par famille de molécule/an

Indicateurs de résultats :
Evolution des concentrations de produits phytosanitaires (molécules à usage agricole)

DIFFICULTES ATTENDUES
Motivation des viticulteurs et agriculteurs

                                                     7
FICHE N°4

                      Améliorer la connaissance de l’activité vinicole
                                Enjeu : Réduction des flux de pollution vinicole

OBJECTIF DE L’ACTION
                                 On estime sur le bassin versant de la Dordogne Atlantique que 65 % des
                                 volumes d’effluents vinicoles produits sont traités.

                                 L’essentiel des effluents vinicoles non traités concerne les chais de faible
                                 production. En effet, les chais de production importante sont équipés de
                                 dispositifs de traitement, conformément aux exigences de la réglementation
                                 (ICPE) et du fait des incitations financières (prime à l’épuration) découlant de
                                 l’accord-cadre signé entre la profession viticole et l’Agence de l’Eau Adour-
          Constat
                                 Garonne pour la conformité des établissements vinicoles redevables (2 300 hl).
                                 Cependant, le manque de données exhaustives ne permet pas d’évaluer au
                                 mieux l’impact réel de ces rejets sur les milieux aquatiques.

                                 Une meilleure connaissance du pool de chais implantés sur les sous-bassins
                                 versants de la Dordogne Atlantique à partir d’enquêtes et d’analyse de la filière
                                 semble ainsi être un préalable indispensable à une réduction des flux de
                                 pollution vinicole.
                                 Meilleure connaissance de l’impact des rejets vinicoles : nombre de chais,
     Bénéfice attendu
                                 production, volumes effluents générés, exutoire des rejets, gestion des effluents

DESCRIPTION DE L’ACTION
Modalités techniques :
- Réalisation d’enquêtes auprès des viticulteurs disposant de chais de faible production sur les thèmes
   suivants :
   o Production
   o Utilisation et gestion de l’eau au niveau du chai
   o Rejets : exutoires, période de rejet
   o Traitement : dispositifs mis en place

-   Mise en place d’un accord cadre entre les partenaires financiers et la profession viticole dans le but
    d’apporter un soutien technique et financier aux viticulteurs pour la réduction des flux de pollution

Territoire d’intervention :
Cours d’eau sensibles /secteurs viticoles du bassin de la Dordogne Atlantique : Moron, Engranne, Gamage,
Durèze, Virvée, Barbanne, Laurence, Gestas, Rouille, Gardonnette, Lidoire (partie aval)

Acteurs concernés :
Viticulteurs (individuel, GAEC), syndicats viticoles

Partenaires techniques :
Chambre d’agriculture, Institut Technique du Vin (ITV), syndicats viticoles, CIVB, CIVRB

Maître d’ouvrage possible :
Viticulteurs (individuel, GAEC), chambre d’agriculture

                                                       8
FICHE N°4

DESCRIPTION DE L’ACTION (suite)
Estimation financière :
- Coût des enquêtes : 19 000 € H.T. (100 viticulteurs)

                                                              ECHEANCIER
            Actions
                               Année n          Année n + 1     Année n + 2   Année n + 3   Année n + 4
           Enquêtes           19 000 € HT           ---             ---           ---           ---
          TOTAL/AN            19 000 € HT           ---             ---           ---           ---
           TOTAL                                               19 000 € HT

Partenaires financiers :
Agence de l’Eau (25%), conseils généraux 24 et 33

DISPOSITIF D’EVALUATION
Indicateurs de moyens :
Nombre d’enquêtes réalisées

Indicateurs de résultats :
Mise en place d’actions de réduction des flux

DIFFICULTES ATTENDUES
Motivation des viticulteurs

                                                     9
FICHE N°5

     Développer la mise en place de solutions de traitement des effluents au
      niveau des chais de faible production, en favorisant la réalisation de
                      structures collectives de traitement
                                 Enjeu : Réduction des flux de pollution vinicole

OBJECTIF DE L’ACTION
                                 La part d’effluents non-traités reste encore importante sur le bassin versant de la
                                 Dordogne Atlantique, notamment au niveau des chais de faible production.

                                 L’impact des rejets vinicoles sur le milieu aquatique récepteur est important et
                                 accentué par le fait que l’essentiel des rejets est effectué en période défavorable
                                 pour le milieu aquatique (période d’étiage).

                                 La réduction des flux de pollution vinicole passe ainsi par un effort accru pour le
                                 traitement des effluents ; la mise en place de systèmes adaptés de traitement
                                 des effluents concerne en particulier les chais de faible production.
            Constat
                                 La mise en œuvre de structures collectives de traitement doit être favorisée en
                                 insistant sur les avantages techniques, financiers et environnementaux offerts
                                 par ces installations.

                                 L’information des viticulteurs sur la réalité de l’impact de rejets liés à leur activité
                                 sur les eaux et les milieux aquatiques et sur les améliorations possibles au
                                 niveau de leur chai pour la gestion des eaux et le traitement des effluents
                                 constitue également une action primordiale pour tendre vers une réduction des
                                 flux de pollution.

       Bénéfice attendu          Réduction des flux de pollution vinicole (matières organiques)
    Actions complémentaires
                                 Améliorer la connaissance de l’activité vinicole
          nécessaires

DESCRIPTION DE L’ACTION
Modalités techniques :
- Diagnostic du chai : Analyse du fonctionnement du chai : Utilisation de l’eau, gestion des déchets et des
   rejets

-     Mise en place de mesures destinées à une utilisation rationnée de l’eau pour une diminution du volume
      d’effluents

-     Etude, choix et mise en œuvre d’une filière de traitement adaptée : Epandage sur terrains agricoles,
      Système biologique aérobie (stockage aéré, lagunage aéré, aération séquentielle), Système biologique
      anaérobie (méthanisation), Evaporation forcée

-     Organisation de session d’information :
      o Gestion de l’eau au niveau du chai pour une réduction des effluents
      o Dispositifs de traitement des effluents vinicoles
      o Structures collectives pour le traitement des effluents

-     Organisation de sessions de démonstration :
      o Visite de chai « pilote » en matière de gestion de l’eau et de traitement des effluents
      o Visite de structures collectives de traitement des effluents

Territoire d’intervention :
Cours d’eau sensibles /secteurs viticoles du bassin de la Dordogne Atlantique : Moron, Engranne, Gamage,
Durèze, Virvée, Barbanne, Laurence, Gestas, Rouille, Gardonnette, Lidoire (partie aval)

                                                      10
FICHE N°5

DESCRIPTION DE L’ACTION (suite)
Acteurs concernés :
Viticulteurs (individuel, GAEC), syndicats viticoles

Partenaires techniques :
Chambre d’agriculture, ITV (Institut Technique de la Vigne et du Vin), syndicats viticoles

Maître d’ouvrage possible :
Viticulteurs (individuel, GAEC) pour les diagnostics et les filières de traitement
Chambres d’agriculture 24 et 33 pour les sessions d’information et de démonstration

Estimation financière :
Coût des diagnostics :
3 000 à 5 000 € HT/diagnostic
40 diagnostics par an

Coût des filières de traitement :
Unité de traitement collective : 20 à 25 €/hl (production : 5 000 à 20 000 hl/an)
Dispositif de traitement individuel : 5 à 30 €/hl (production : 5 000 à 20 000 hl/an)
                                      7 à 40 €/hl (production : 2 300 à 5 000 hl/an)
Sur la base de 160 chais (correspondant aux chais diagnostiqués sur 4 ans), d’une production de chacun des
chais de 2 300 hl/an et d’un coût à l’hectolitre pour un unité de traitement collective de 25 €, le coût global pour
la mise en place de filières de traitement peut être estimé à 9,2 millions d’Euros.

Coût des sessions d’information et de démonstration
Prestataire extérieur : 5 000 € HT/an sur la base de 10 jours nécessaires par an

                                                                 ECHEANCIER
          Actions
                                Année n         Année n + 1      Année n + 2 Année n + 3             Année n + 4
        Diagnostic            160 000 € HT      160 000 € HT      160 000 € HT     160 000 € HT           ---
  Sessions d’information
                                5 000 € HT       5 000 € HT        5 000 € HT       5 000 € HT         5 000 € HT
   et de démonstration
   Filières de traitement          ---         2 300 000 € HT    2 300 000 € HT   2 300 000 € HT     2 300 000 € HT
        TOTAL/AN              165 000 € HT     2 465 000 € HT    2 465 000 € HT 2 465 000 € HT       2 305 000 € HT
         TOTAL                                                    9 865 000 € HT

Partenaires financiers :
Agence de l’Eau, Conseil Général Gironde (20 %), Conseil Général Dordogne, Conseil Régional Aquitaine,
DRAF Aquitaine, Office National Interprofessionnel des fruits, des légumes, des vins et de l’horticulture (viniflhor)

DISPOSITIF D’EVALUATION
Indicateurs de moyens :
- Nombre de structures collectives mises en place
- Nombre de filière de traitement mise en place/an
- Nombre de sessions d’informations réalisées/an
- Nombre de sessions de démonstration réalisées/an

Indicateurs de résultats :
- Bilan annuel sur la part d’effluents traités
- Evolution de la qualité des eaux au niveau des points de suivi du réseau complémentaire implanté sur les
    cours d’eau dont le bassin versant est viticole : Gestas, Engranne, Virvée, Moron : matières organiques

DIFFICULTES ATTENDUES
Motivation des viticulteurs

                                                       11
FICHE N°6

          Amplifier le contrôle sanitaire et développer l’information
    au niveau des sites de baignade recensés sur la Dordogne Atlantique
          Enjeu : Amélioration de la qualité des eaux vis-à-vis des paramètres bactériologiques

OBJECTIF DE L’ACTION
                                La qualité des eaux fréquentées pour la baignade et les activités nautiques est
                                importante pour la santé publique. La mauvaise qualité bactériologique peut se
                                traduire par des gastro-entérites, des conjonctivites et des maladies
                                respiratoires. Cet enjeu sanitaire a une dimension économique forte pour le
                                tourisme dans la vallée de la Dordogne.

                                Plusieurs sites de baignade spontanée sont recensés sur la Dordogne
                                Atlantique, dont certains sont très fréquentés. Seuls deux sites font l’objet d’un
                                suivi de la qualité des eaux de baignade par le service santé-environnement de
                                la D.D.A.S.S. de Dordogne. Il est donc indispensable d’assurer le suivi de la
          Constat
                                qualité bactériologique de l’eau sur les sites de baignade identifiés sur la
                                Dordogne Atlantique.

                                Le suivi de la qualité des eaux de baignade est sous la responsabilité et à la
                                charge des communes. La nouvelle directive « Baignade » oblige en outre les
                                collectivités à mettre en place la gestion des eaux de baignade.

                                L’absence de communication et d’information au niveau des sites de baignade
                                accroît les risques sanitaires.

                                -   Meilleure connaissance du niveau de contamination bactériologique des
                                    eaux de baignade
     Bénéfice attendu
                                -   Meilleure protection des baigneurs vis-à-vis des risques de contamination
                                    bactériologique

DESCRIPTION DE L’ACTION
Modalités techniques :

Contrôle sanitaire :
- Nombre de points de suivi et leur implantation : 12 sites de baignade les plus fréquentés

-   Animation du contrôle : organisation et coordination du contrôle à l’échelle de la Dordogne Atlantique.
    L’EPTB de la Dordogne (EPIDOR) pourrait ainsi assurer l’animation du contrôle sanitaire des sites de
    baignade

Information/communication :
- Elaboration de supports de communication, destinés à informer le public sur la qualité des eaux de baignade
    et les risques sanitaires encourus et à prodiguer des conseils pratiques en matière de baignade et d’activités
    de loisirs liées à l’eau
    o Mise en place de panneaux d’information sur les sites de baignade les plus fréquentés (informations sur
         la qualité de baignade des sites notamment)
    o Publication de communiqués dans les supports de communication des communes (bulletins
         communaux)
    o Diffusion de plaquettes de communication
    o Bulletins d’information quotidiens : radios et journaux locaux, sites « Internet »

-   Mise en place de sessions d’information pour sensibiliser les élus à la nécessité d’une amélioration de la
    qualité des eaux de baignade et les informer des dispositions réglementaires en cours

Aménagement des sites de baignade :
- Mise en place de poubelles et de leur collecte régulière
- Aménagement de points d’eau

                                                    12
FICHE N°6

DESCRIPTION DE L’ACTION (suite)
Modalités techniques (suite) :
Accompagnement des dispositions de la Directive européenne « Baignade » du 15 février 2006 pour :
- Information du public
- Elaboration des profils des eaux de baignade de chaque site

Territoire d’intervention :
- Secteurs riverains de la Dordogne proches de sites de baignade ou de loisirs liés à l’eau : secteurs de
    Limeuil à Lalinde, Bergerac, Ste Foy la Grande, site de Saint-Pardon, Saint-Serin-de Prats et de
    Castillon-la-Bataille

Acteurs concernés :
Communes, communautés de communes, EPIDOR (animation)

Partenaires techniques :
Service de l’Etat (DDASS), SATESE 24 et 33, EPIDOR

Maître d’ouvrage possible :
Communes, communautés de communes

Estimation financière :
Coût des analyses :
12 points de suivi répartis sur les six secteurs identifiés
7 analyses par point de suivi en période estivale (1 analyse tous les 15 jours entre le 15 juin et le 15 septembre)
50 € HT par analyse

Coût de l’animation
Mission pouvant être menée par l’animateur du Contrat de Rivière (dizaine de jours/an)
Prestataire extérieur : 500 € HT/jour

Coût des supports de communication :
Panneaux d’information : 3 600 €H.T par panneau
Plaquette d’information : 20 000 € HT

Coût des sessions d’information :
Mission pouvant être menée par l’animateur du Contrat de Rivière (5 jours/an)
Prestataire extérieur : 500 € HT/jour

                                                                 ECHEANCIER
            Actions
                                   Année n       Année n + 1     Année n + 2 Année n + 3           Année n + 4
   Analyses bactériologiques
                                   4 200 € HT      4 200 € HT      4 200 € HT      4 200 € HT       4 200 € HT
          (84 par an)
           Animation               5 000 € HT      5 000 € HT      5 000 € HT      5 000 € HT       5 000 € HT

    Panneaux d’information        43 200 € HT         ---             ---             ---               ---

    Plaquettes d’information       4 000 € HT      4 000 € HT      4 000 € HT      4 000 € HT       4 000 € HT

    Sessions d’information         2 500 € HT      2 500 € HT      2 500 € HT      2 500 € HT       2 500 € HT
          TOTAL/AN                58 900 € HT     15 700 € HT     15 700 € HT     15 700 € HT       15 700 € HT
           TOTAL                                                   121 700 € HT

Partenaires financiers :
Agence de l’Eau, Conseils Généraux 24 et 33

                                                     13
FICHE N°6

DISPOSITIF D’EVALUATION
Indicateurs de moyens :
- Nombre d’analyses de contrôle réalisées/an
- Nombre de panneaux réalisés/an
- Nombre de communiqués parus/an
- Nombre de plaquettes distribuées/an

Indicateurs de résultats :
Bilan annuel des mesures des paramètres bactériologiques effectuées

DIFFICULTES ATTENDUES
Motivation des élus

                                                 14
FICHE N°7

           Améliorer et renforcer des structures d’assainissement
              pour réduire la contamination bactériologique
        Enjeu : Amélioration de la qualité des eaux vis-à-vis des paramètres bactériologiques

OBJECTIF DE L’ACTION
                           Les rejets des stations d’épuration impactent la qualité des eaux de la Dordogne
                           Atlantique vis-à-vis des paramètres bactériologiques, comme ont pu le montrer
                           les analyses bactériologiques réalisées au cours de l’été 2005 par EPIDOR au
                           niveau des différents sites de baignade spontanée recensés sur la rivière. La
                           contamination bactériologique était plus élevée sur les sites situés en aval des
                           zones urbaines les plus importantes.
                           Une hiérarchisation des secteurs d’intervention est proposée dans le cadre de
                           l’état des lieux/diagnostic ; elle résulte de l’analyse des pressions liées à
                           l’assainissement, de la situation des sites de baignade recensés le long du cours
                           de la Dordogne et des résultats de campagnes de mesures réalisées par
                           EPIDOR.

                           Il semble indispensable d’améliorer sur les secteurs d’intervention l’abattement
                           de la charge bactérienne des effluents issus de stations d’épuration situées à
                           proximité des sites de baignade (mise en place de traitement tertiaire de type
                           lagunage, traitement par UltraViolet). Sont concernées notamment les filières de
                           traitement n’offrant pas des performances épuratoires élevées vis-à-vis des
                           paramètres bactériologiques : boues activées, lit bactérien et disques
                           biologiques (capacité nominale supérieure ou égale à 1000 E.H.)
                           Aujourd’hui, seule la récente station d’épuration de Bergerac est équipée d’un
                           traitement tertiaire permettant un abattement supplémentaire de la charge
       Constat             bactérienne.

                           Le SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif) assure le contrôle de
                           réalisation, de conception et de bon fonctionnement des installations nouvelles et
                           existantes. La mise en place des SPANC est obligatoire depuis fin 2005.
                           Plusieurs SPANC ont été mis en place sur le bassin versant de la Dordogne
                           Atlantique. Les SPANC doivent établir la liste des « points noirs » de pollution
                           par rapport à son fonctionnement et à son lien avec le réseau hydrographique.
                           Dans ce cadre, il convient de rappeler la nécessité de hiérarchiser les priorités
                           de réhabilitation. Il s’agit d’agir prioritairement sur les dispositifs déficients dans
                           les zones les plus sensibles (site de baignade et d’activités de loisirs liées à
                           l’eau).

                           Les rejets des eaux pluviales peuvent être également à l’origine de la
                           dégradation bactériologique des sites de baignade, notamment s’ils sont
                           contaminés par des eaux usées. On ne dispose pas sur le bassin versant de la
                           Dordogne Atlantique d’éléments permettant d’apprécier le réel impact des rejets
                           d’eaux pluviales sur la qualité bactériologique de la Dordogne.

                           L’inventaire des rejets d’eaux pluviales et leur caractérisation vis-à-vis des
                           contaminations bactériologiques permettront d’agir en conséquences pour
                           réduire le risque de contamination
                           - Diminution de la charge bactérienne des effluents traités et rejetés dans le
                               milieu aquatique récepteur par la mise en place de traitements tertiaires au
                               niveau des stations d’épuration, dont les rejets sont incriminés dans la
                               dégradation bactériologique des eaux, et par la mise aux normes des
   Bénéfice attendu            dispositifs d’assainissement individuels les plus pénalisants
                           - Meilleure connaissance de l’impact des rejets d’eaux pluviales sur la qualité
                               bactériologique des sites de baignades implantés sur la Dordogne
                           - Amélioration de la qualité bactériologique des eaux de baignade
                           - Meilleure protection des baigneurs vis-à-vis des risques sanitaires
Actions complémentaires    Amplifier le contrôle sanitaire et développer l’information au niveau des sites de
      nécessaires          baignade recensés sur la Dordogne Atlantique

                                                15
FICHE N°7

DESCRIPTION DE L’ACTION
Modalités techniques :
- Mise en place de procédés de traitement tertiaire permettant l’abattement de la charge bactérienne

    L’aménagement de traitement tertiaire de type traitement UltraViolet ou lagunage au niveau des stations
    d’épuration dont les rejets s’effectuent sur la Dordogne ou sur l’extrémité aval d’un affluent, en amont ou à
    proximité immédiate de site de baignade, permettrait de réduire la charge bactérienne des rejets.

    o   Secteurs prioritaires :
               Secteur de Limeuil à Lalinde : 3 stations d’épuration (Le Buisson, Lalinde, Couze-St-Front)
               Capacité totale : 7 040 E.H.
               Secteur de Bergerac : 3 stations d’épuration (Creysse, Cours de Pile, Mouleydier)
               Capacité totale : 4 000 E.H.
               Secteur de Sainte-Foy-la-Grande : 2 stations d’épuration (Pineuilh, Port-Ste-Foy)
               Capacité totale : 18 000 E.H.
               Secteur de Saint-Pardon : 2 stations d’épuration (Vayres, Libourne)
               Capacité totale : 35 000 E.H.
               La mise en service de la nouvelle station d’épuration de Vayres (5000 EH.) est prévue pour fin
               2008.

    o   Autre secteur:
                Secteur de Castillon-la-Bataille : 2 stations d’épuration (Castillon-la-Bataille, Sainte-Terre)
               Capacité totale : 12 700 E.H.
               La mise en service de la nouvelle station d’épuration de Castillon la Bataille (11 000 EH.) est
               prévue pour fin 2008.

               Secteur de Saint-Serin de Prats : 1 station d’épuration (Gensac)
               Capacité totale : 700 E.H.

-   Réhabilitation des réseaux de collecte des eaux usées dans les secteurs les plus sensibles vis-à-vis de
    l’usage « baignade »
                Cf. fiche action : « Améliorer les structures d’assainissement domestique »

-   Localisation et caractérisation des points de rejets d’eaux pluviales au niveau des principales zones urbaines
    riveraines (Bergerac, Libourne, Ste-Foy-La Grande) : évaluation de l’impact des rejets sur la qualité des
    eaux de baignade

    o   Identification des principaux rejets d’eaux pluviales
    o   Caractérisation des rejets : bassin versant drainé, fonctionnement du réseau, analyses de la charge
        bactériologique des rejets
    o   Etude des traitements adaptés à mettre en place (bassin de décantation, enlèvement des boues de
        décantation,…)
    o   Elaboration des schémas de gestion des eaux pluviales
    o   Mise en conformité des branchements

-   Action de sensibilisation et d’accompagnement de la résorption des « points noirs » de l’assainissement non-
    collectif dans le cadre de la mise en œuvre des SPANC
    o Analyse et hiérarchisation des travaux de réhabilitation à entreprendre en fonction de l’impact supposé
         des dispositifs autonomes déficients sur la qualité des eaux de baignade. L’accent doit être mis sur les
         communes riveraines de la Dordogne dans les secteurs où des sites de baignade sont recensés

    o   Prise en compte de la charte de l’assainissement non collectif signée en Gironde

                                                   16
FICHE N°7

DESCRIPTION DE L’ACTION (suite)
Territoire d’intervention :
- Secteurs riverains de la Dordogne proches de sites de baignade ou de loisirs liés à l’eau : secteurs de
    secteurs de Limeuil à Lalinde, Bergerac, Ste Foy la Grande, site de Saint-Pardon, Saint-Serin-de Prats
    et de Castillon-la-Bataille

Acteurs concernés :
Communes, communautés de communes, syndicats intercommunaux

Partenaires techniques :
SATESE 24 et 33, DDAF 24 et 33, Agence de l’Eau

Maître d’ouvrage possible :
Commune, communauté de communes

Estimation financière :
Coût de la mise en place d’un traitement tertiaire :
Lagunage tertiaire : 150 € HT/équivalent-habitant, soit 10 millions d’Euros pour l’ensemble des secteurs
prioritaires et 2 millions d’Euros pour les autres secteurs
Filtre rapide sur sable + ultraviolet : 1 850 à 2000 € HT/m3/h, soit 2,310 millions d’Euros pour l’ensemble des
secteurs prioritaires et 536 000 Euros pour les autres secteurs

Coût de l’étude pour l’inventaire et la caractérisation des rejets d’eaux pluviales /unité urbaine étudiée :
14 000 € HT, dont 1200 € HT d’analyses (50 € HT/analyse bactériologique des rejets pluviaux)

                                                                     ECHEANCIER
         Actions
                              Année n            Année n + 1         Année n + 2          Année n + 3          Année n + 4
     Caractérisation
                             14 000 € HT          14 000 € HT         14 000 € HT               ---                  ---
    des rejets urbains
                                                                                           341 440 € HT
                            235 620 € HT                              610 060 € HT                             535 920 € HT
    Traitement tertiaire                        1 120 570 € HT
                                                                                            (Le Buisson,
           (UV)            (Creysse, Cours de
                                                (Vayres, Libourne)
                                                                     (Pineuilh, Ste Foy
                                                                                          Lalinde, Couze St
                                                                                                                (Castillon la B.,
                            Pile, Mouleydier)                            la Grande)                           Ste Terre, Gensac)
                                                                                                Front)
       TOTAL/AN             239 620 € HT        1 134 570 € HT       624 060 € HT          341 440 € HT        535 920 € HT
        TOTAL                                                        2 875 610 € HT

Partenaires financiers :
Agence de l’Eau Adour-Garonne (travaux : 25 à 50 %), conseils généraux 24 et 33

DISPOSITIF D’EVALUATION
Indicateurs de moyens :
- Nombre de traitements tertiaires mis en place/an
- Nombre de rejets pluviaux impactant recensés
- Nombre de dispositifs autonomes mis en conformité/an

Indicateurs de résultats :
- Bilan annuel des contrôles de la qualité des eaux de baignade effectués (suivi DDASS et contrôles
    supplémentaires mis en place au niveau des sites de baignade spontanée)
- Evolution de la qualité physico-chimique des eaux suivi au niveau des points de suivi existant (RNB, RCD)

DIFFICULTES ATTENDUES
-     Coût des dispositifs de traitement tertiaire à mettre en place
-     Coût de la réhabilitation des réseaux (Cf. fiche action n°8 : Améliorer les structures d’assainissement
      domestique)

                                                           17
FICHE N°8

               Améliorer les structures d’assainissement domestique
                           Enjeux : Amélioration de l’assainissement domestique

OBJECTIF DE L’ACTION
                                Au total, 85 stations d’épuration rejettent leurs effluents traités sur le bassin
                                versant de la Dordogne Atlantique. Les rejets sont effectués pour une grande
                                part dans la Dordogne ou au niveau de l’extrémité aval des petits affluents du
                                fleuve. Les trois quarts des unités de traitement présentent une capacité
                                inférieure à 2 000 Equivalents-Habitants.

                                Le pool de station de stations d’épuration est relativement vieillissant : 57 %
                                d’entre-elles ont été mises en œuvre depuis plus de 15 ans. Bien que ces unités
                                assurent aujourd’hui globalement un traitement correct des eaux usées, des
                                dysfonctionnements dommageables pour la qualité des milieux récepteurs sont
                                notés sur bon nombre d’entre-elles.

                                Les travaux d’assainissement projetés à plus ou moins courts termes sur les
                                stations d’épuration, que ce soit les projets d’extension et de réhabilitation ou les
                                projets de remplacement d’unités actuelles, devraient résorber les plus
          Constat
                                importants problèmes identifiés, en particulier sur le bassin versant du Gestas ou
                                sur la Dordogne. Plusieurs unités déficientes situées notamment sur le bassin
                                versant du Moron et de la Durèze ne font pas encore l’objet de projet de travaux
                                précis. C’est sur ces stations que l’effort doit être réalisé pour réduire encore
                                l’impact sur les milieux récepteurs.

                                Le mauvais état du réseau d’assainissement collectif est souvent à l’origine des
                                dysfonctionnements des unités de traitement (intrusion d’eaux parasites,
                                surcharge hydraulique) et génère des pertes à l’origine de flux polluants pouvant
                                être plus importants que les rejets des stations d’épuration.

                                La résorption des « points noirs », l’amélioration des performances des
                                infrastructures d’assainissement collectif et du réseau de collecte contribueront à
                                réduire l’impact sur la qualité de l’eau sur la Dordogne et également sur les cours
                                d’eau sensibles du territoire et soumis à une pression domestique importante.
                                - Augmentation du taux de collecte
                                - Amélioration de la maîtrise hydraulique du réseau de collecte
     Bénéfice attendu           Réduction des flux de pollution domestique par l’amélioration des performances
                                épuratoires et par la réduction des pertes des réseaux (Matières organiques,
                                azote et phosphore)

DESCRIPTION DE L’ACTION
Modalités techniques :
Stations d’épuration
- Réhabilitation : St Savin (Moron), Pellegrue et Gensac (Durèze), Arveyres et Saint-Germain-du-Puch
    (Dordogne),

Les efforts en matière d’assainissement au niveau de la commune de Gensac conduiraient à une amélioration
de la qualité des eaux des eaux vis-à-vis des paramètres bactériologiques des sites de baignade spontanée
identifiés sur la Dordogne dans le secteur de Saint-Serin de Prats. Les rejets de la station d’épuration de Gensac
s’effectuent en effet à ce niveau à proximité de la confluence Durèze/Dordogne.

Réseaux
- Réalisation de diagnostic de réseaux :
   o Description des caractéristiques des réseaux : nature des matériaux, dimensionnement, tracé, regards
   o Description de la nature des terrains environnants (géologies, niveau de la nappe phréatique,…)
   o Inventaire et détails des interventions antérieures sur les réseaux
   o Recensement des branchements
Analyse de l’état actuel des réseaux : niveau d’étanchéité, fonctionnement par temps de pluie (fuites,
débordements), fonctionnement des postes de relevage,…

                                                    18
FICHE N°8

DESCRIPTION DE L’ACTION (suite)
-   Réhabilitation des réseaux :
    o Mise en place d’un programme pluriannuel de renouvellement des canalisations défectueuses (en
       fonction du pourcentage de fuites, de la nature des matériaux,…)
    o Mise en conformité des branchements : raccordement des abonnés non encore raccordés, fiabilisation
       des raccordements non fiables
    o Mise en place de dispositifs tampons sur le réseau permettant de réguler les excédentaires avant de les
       envoyer sur la station d’épuration (réseaux unitaires notamment)
    o Mettre en place un autocontrôle de l’état des réseaux d’assainissement

-   Réseaux concernés :
    o Sous-bassin du Moron : Berson, Civrac de Blaye
    o Sous bassin de Gamage : Blasimon
    o Sous bassin de Vayres : la Sauve, Cursan
    o Axe Dordogne : Le Buisson de Cadouin, Castillon la Bataille, Izon, Pineuilh, St Loubès, Lugon,
       Pompignac, Cours de Pile, Creysse, Mouleydier, Saint-Antoine de Breuil

La réhabilitation est prioritaire sur les réseaux de collecte des stations d’épuration impactant les sites de
baignade spontanée sur la Dordogne : Saint-Antoine de Breuil, Mouleydier, Creysse, Pineuilh, Castillon la
Bataille

Assainissement non collectif
   - Action de sensibilisation et d’accompagnement de la résorption des « points noirs » de l’assainissement
        non-collectif dans le cadre de la mise en œuvre des SPANC, notamment ceux les plus pénalisants pour
        la qualité des milieux aquatiques. Cet accompagnement doit concerner plus spécifiquement les sous-
        bassins versants les plus sensibles de la Dordogne Atlantique et où l’assainissement autonome est
        majoritaire (Laurence, Rouille, Souloire, Caudeau et Eyraud).

Territoire d’intervention :
Sous-bassins versants sensibles et soumis à une pression domestique significative : Moron, Durèze, Gamage,
Gestas, Laurence, Rouille, Souloire, Caudeau et Eyraud

Axe Dordogne

Acteurs concernés :
Communes, communautés de communes, particuliers

Partenaires techniques :
SATESE

Maître d’ouvrage possible :
- Diagnostic des réseaux : contrôle des branchements : commune, communauté de communes
- Mise en conformité des branchements : particuliers

Estimation financière :
- Coût du diagnostic de réseau : 1 à 4 € H.T./ml
Base de calcul : 20 000 ml/commune rurale, 40 000 ml/autre commune

- Coût de la réhabilitation de réseau : 300 € HT/ml
Base calcul : 20 % de linéaire de réseau à réhabilité

- Coût du contrôle de branchements : 110 € H.T./ branchement
Estimation du nombre de branchements sur les communes concernées : 12 012 branchements

-   Mise en conformité : 2 000 € HT/branchement

- Coût station d’épuration : 330 €/Equivalents-Habitants
Base de calcul : capacité totale des 5 stations d’épuration à réhabiliter portée à 7 000 E.H.

                                                     19
FICHE N°8

DESCRIPTION DE L’ACTION (suite)

                                                                  ECHEANCIER
          Actions
                                 Année n         Année n + 1       Année n + 2      Année n + 3      Année n + 4
    Diagnostic réseau          462 000 € HT      242 000 € HT       242 000 € HT    242 000 € HT          ---
          (3 € /ml)
   Réhabilitation réseau            ---         9 240 000 € HT     4 840 000 € HT   4 840 000 € HT   4 840 000 € HT
 (300 €/ml, 20 % du réseau )
  Contrôle branchement         702 285 € HT      206 345 € HT       206 345 € HT    206 345 € HT          ---
    (110 €/branchement)
 Conformité branchement             ---         2 553 760 € HT      750 350 € HT    750 350 € HT     750 350 € HT
   (2000 €/branchement)
    Rehabilitation/step             ---          825 000 € HT       495 000 € HT    495 000 € HT     495 000 € HT
        TOTAL/AN               1 164 285 € HT   13 067 105 € HT    6 533 695 € HT   6 533 695 € HT   6 085 350 € HT
         TOTAL                                                    33 384 130 € HT

Partenaires financiers :
Agence de l’Eau Adour-Garonne (étude : 50 %, travaux : 25 à 50 %), Conseil Général 33, Conseil Général 24

DISPOSITIF D’EVALUATION
Indicateurs de moyens :
    - Linéaire de réseaux diagnostiqués /an
    - Nombre de diagnostic réalisés/an
    - Linéaire de réseaux réhabilités /an
    - Nombre de branchements contrôlés et mis en conformité /an
    - Travaux de réhabilitation de stations d’épuration engagés

Indicateurs de résultats :
    - Evaluation du taux de collecte et de raccordement
    - Evaluation des flux de pollution produits
    - Evolution de la qualité physico-chimique des eaux suivi au niveau des points de suivi existants (RNB,
        RCD) : matières organiques, azote, phosphore

DIFFICULTES ATTENDUES
Coût de la réhabilitation des réseaux
Coût de la réhabilitation des unités de traitement

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FICHE N°9

                            Etude de synthèse sur les épandages
                           dans le fond de la vallée de la Dordogne
                              Enjeux : Amélioration de l’assainissement domestique

OBJECTIF DE L’ACTION
                                 Nous ne disposons pas aujourd’hui de données exhaustives sur la situation
                                 actuelle en matière de devenir des boues issues de l’épuration des eaux
                                 urbaines, mais également des effluents d’élevage, des boues issues de l’activité
                                 vinicole et des boues issues des dispositifs d’assainissement autonome.

                                 Manque en particulier la connaissance sur :
                                 ٠  les volumes de boues produits
          Constat
                                 ٠  les capacités de stockage
                                 ٠  les surfaces épandues et épandables

                                 L’amélioration des performances épuratoires des stations d’épuration, le
                                 traitement accru des effluents vinicoles ainsi que les efforts consentis en matière
                                 d’assainissement autonome pourraient conduire dans les années à venir à une
                                 augmentation des volumes de boues, augmentant ainsi les difficultés dans la
                                 gestion, la valorisation ou l’élimination de ces boues.

                                 -   Mieux connaître la situation et les pratiques en matières d’épandages
     Bénéfice attendu            -   Evaluer l’impact de leur devenir sur la qualité des eaux et des milieux
                                     aquatiques

DESCRIPTION DE L’ACTION
Modalités techniques :

Etude de synthèse sur les épandages en fond de vallée
Caractérisation de la situation en matière d’épandage à partir de l’analyse des données disponibles auprès des
institutions en charge de ces dossiers et auprès des collectivités

-   Estimation des volumes de boues produits annuellement (actuels et futurs)
    ٠ Boues de stations d’épuration
    ٠ Effluents issus des élevages
    ٠ Boues vinicoles
    ٠ Boues issues des dispositifs d’assainissement non collectif

-   Estimation des capacités et des besoins de stockage

-   Nombre de plans d’épandage réalisés

-   Période d’épandage

-   Evaluation et localisation des surfaces épandues et épandables

-   Analyse des autres filières de valorisation ou d’élimination

Acteurs concernés :
Communes, communauté de communes, profession agricole

Territoire d’intervention :
Fonds de vallée

Partenaires techniques :
Agence de l’eau, SATESE, Conseils Généraux 24 et 33, Chambre d’agriculture

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