Des jardins pesticides sans - Siarce
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Soisy- sur- Etiolles Seine zéro-phyto : les communes s’engagent ! Saint-Germain- lès-Corbeil Corbeil-Essonnes Saint-Pierre-du-Perray Lisses Saintry-sur-Seine Vert-le-Grand Villabé Chacun se doit d’y participer ! Leudeville Vert-le- Echarcon Petit Fontenay- le-Vicomte Ormoy Mennecy Coudray- Montceaux Sein Chevannes e Auvernaux Saint-Fargeau- Ponthierry Aussi, le SIARCE a-t-il engagé en décembre 2012, le programme Ballancourt- En 2008, en application du PHYT’ESSONNE, qui vise à sensibiliser les collectivités, les particuliers et Itteville sur-Essonne Champcueil Nainville-les-Roches Grenelle de l’Environnement, les professionnels, aux risques liés à l’usage de pesticides, ainsi qu’à les Cerny Baulne conseiller et les accompagner vers l’objectif « zéro phyto ». La-Ferté-Alais l’Etat français s’est fixé pour Boissy-le -Cutté Guigneville- D’Huison- sur-Essonne objectif de réduire de moitié Le Syndicat œuvre actuellement aux côtés de douze collectivités signa- Orveau Longueville Boutigny- en dix ans l’usage de pesti- taires de la charte « Phyt’Essonne », pour mettre en place une gestion Vayres-sur- sur-Essonne Moigny- sur-Ecole Légende sans pesticides des espaces communaux, améliorant ainsi le cadre de Bouville Essonne Courdimanche Principaux cours d’eau cides, en mettant en place le vie des populations, la qualité de l’eau et de l’environnement. Puiselet- -sur-Essonne Contrat de bassin Essonne-aval nne le-Marais Siarce (au 1 er janvier 2015) plan d’actions Ecophyto. s Es o Valpuiseaux Maisse Des actions s’adressent aussi aux jardiniers amateurs afin de leur pré- La Forêt-ste-Croix Communes engagées dans une démarche collective senter les risques liés aux pesticides, les enjeux pour la préservation Phyt’Essonne (Siarce) Marolles- Bois-Herpin en-Beauce Gironville-sur-Essonne Phyt’eaux Juine (SIARJA) de la ressource en eau et les bonnes pratiques à mettre en œuvre. C’est Mespuits Buno- charte (PNR du Gatinais français) Prunay-sur- Bonnevaux l’objet de cette plaquette de sensibilisation. Champmotteux Essonne charte de champigny (aqui’brie) Roinvilliers phyt’eaux cités (sedif) Faites-en bon usage… sans pesticides, évidemment ! Blandy Brouy Boigneville Nanteau- conseil Departemental de seine-et-marne sur-Essonne Autres communes Malesherbes Buthiers Sources Boulancourt BD Carthage - 2002 © SIARCE La directive-cadre européenne sur l’eau La loi Labbé Adoptée en février 2014 par l’Assemblée Nationale, la loi Cette directive européenne (DCE – Directive 2000/60/ (pesticides, métaux lourds, hydrocarbures…) et bio- n°2014-110, dite loi Labbé, vise à réduire significativement les usages de CE), transposée en droit français en avril 2004 (loi logiques (poissons, invertébrés, diatomées…), ainsi pesticides en France : n° 2004-338), fixe aux Etats-membres des objec- qu’une gestion cohérente et durable de la ressource tifs pour restaurer et préserver la qualité des eaux en eau. ● À partir du 1er janvier 2020 au plus tard : interdiction de l’usage des pro- douces et côtières, superficielles et souterraines. On duits phytosanitaires par l’Etat, les collectivités locales et établissements parle alors de « bon état écologique et chimique » La LEMA (loi sur l’eau et les milieux aquatiques de publics pour l’entretien des espaces verts, promenades et forêts ; des masses d’eau, devant être atteint en 2015, voire décembre 2006) rénove le cadre organisationnel ● À partir du 1er janvier 2022 : interdiction de la commercialisation et de la 2021 ou 2027 pour les zones les plus dégradées. et financier, défini par les lois sur l’eau de 1964 et détention de pesticides pour un usage non professionnel. 1992, pour contribuer à une gestion équilibrée de Auparavant, en juin 2015, sera publié un nouveau plan Ecophyto 2015-2025 La DCE impose notamment l’atteinte et le maintien de la ressource en eau, concilier les différents usages qui entend s’inscrire dans la perspective de l’agro-écologie. La diffusion des seuils de qualité pour un ensemble de paramètres et conforter les outils existants, pour atteindre les bonnes pratiques et la contractualisation sont les outils retenus pour sa mise physico-chimiques (azote, phosphore…), chimiques objectifs de la DCE. en œuvre. L’objectif de réduction de 50 % de l’usage des pesticides est mainte- nu, mais reporté à 2025, avec un palier intermédiaire de 25 % en 2020. l’Essonne au printemps Cardère
Les pesticides Les pesticides Que sont-ils ? Où sont-ils ? Des effets et des risques pour la santé humaine et l’environnement Un pesticide, c’est quoi ? Les pesticides, sont majoritairement représentés par les produits Des impacts sur l’homme phytosanitaires. La directive européenne 91/414/CEE de juillet 1991 les définit comme les substances actives et les préparations contenant une ou plusieurs Un pesticide est composé : Les pesticides constituent un réel enjeu de santé publique, pour ou années après l’exposition aux produits. En effet, certaines mo- substances actives destinées à : ➜ d’une substance active, qui agit directement sur la les utilisateurs qui sont les premiers exposés, et pour l’ensemble lécules sont bio-accumulables : l’organisme les emmagasine sans cible, en détruisant ou inhibant certaines de ses fonctions des populations. pouvoir les éliminer. L’utilisation de pesticides peut ainsi entraîner p rotéger les végétaux ou les produits végétaux contre tous les des leucémies, cancers, défaillances du système immunitaire, mo- biologiques, ● organismes nuisibles ou à prévenir leur action, Par contact direct, par inhalation ou par ingestion, des intoxications difications des organes génitaux, baisses de fertilité… ➜ de formulants et adjuvants (solvants, stabilisants, ten- peuvent être mortelles à fortes doses. On peut ainsi noter des pro- exercer une action sur les processus vitaux des végétaux, blèmes digestifs, cutanés, respiratoires ; des allergies, des brûlures, Des dizaines de résidus de pesticides peuvent être ingérés régu- sio-actifs…), qui rendent le dosage et l’application possible ● ● assurer la conservation des produits végétaux, et renforcent l’efficacité du produit, en agissant sur ses des irritations par contact de la peau ou des yeux ; des maux de lièrement quand on consomme les légumes et fruits du jardin. Les propriétés physiques. tête, vomissements, sensations de faiblesse. conséquences à long terme sur le corps humain en sont encore ● d étruire, freiner ou prévenir une croissance des végétaux ou par- mal connues. ties de végétaux indésirables. » Ces molécules sont souvent hautement toxiques, à de très Certains pesticides peuvent avoir une toxicité aiguë et présenter faibles concentrations ! un danger immédiat. Mais le danger n’est pas toujours perceptible * Référence : INSERM (2013) : Pesticides – Effets sur la santé ; ex- Classés aussi comme pesticides, les biocides visent à « détruire, re- car les symptômes provoqués peuvent apparaître plusieurs mois pertise collective pousser ou rendre inoffensifs les organismes nuisibles » (règlement n°528/2012 de mai 2012). Des pesticides à tous les étages : dans l’air, le sol ... Des impacts sur l’environnement Les pesticides retrouvés dans notre environnement proviennent Utilisés sur des surfaces perméables, les pesticides peuvent s’in- L’utilisation de pesticides est une cause importante de perte de la En contaminant les eaux, les pesticides dégradent l’ensemble des des activités agricoles et non agricoles (particuliers, collectivités, filtrer dans le sol ; ils y seront partiellement décomposés ou rejoin- biodiversité. Ils provoquent des effets directs ou indirects, difficiles écosystèmes aquatiques (rivières, lacs, étangs), des invertébrés golfs, gestionnaires de routes et voies ferrées, etc.). Leur diffusion dront les nappes souterraines. En cas de pluie, ils risquent d’être à maîtriser. qui vivent au fond de l’eau jusqu’aux poissons et aux oiseaux qui ne connaît pas de frontières ! lessivés par les eaux de ruissellement. s’en nourrissent. En utilisant des pesticides non sélectifs, d’autres organismes vi- Une application peu précise, un dosage surévalué peuvent entraî- Dans les jardins et les potagers, les pesticides montrent souvent vants sont détruits en plus de ceux qui étaient ciblés initialement. En tuant les pucerons, les cochenilles et les limaces, les pesticides ner leur dispersion. S’évaporant en gaz lors de fortes chaleurs ou des dosages d’utilisation 10 à 100 fois supérieurs à ceux enregis- En répétant les mêmes traitements chimiques, le développement privent de nourriture coccinelles, chrysopes, hérissons, oiseaux, transportés par le vent sous forme d’aérosols, ils peuvent toucher trés en agriculture. En proportion, 30 à 40 fois plus de produits d’adventices ou d’insectes résistants est favorisé, la biodiversité etc. En tuant les pollinisateurs, les bases de la chaîne alimentaire l’écosystème proche ou éloigné. sont lessivés en zone urbaine que sur une parcelle agricole de diminue au profit de ces quelques espèces. sont déstabilisées, la biodiversité fragilisée. même surface. ... et l’eau Plus de 80 types de pesticides sont retrouvés dans l’Essonne et ses affluents ! Les seuils réglementaires de bonne qualité des eaux sont régulièrement dépassés et certaines molécules, en se décom- posant, produisent de nouvelles substances parfois plus toxiques. Les pesticides sont peu mobiles dans les nappes souterraines et s’y accumulent d’année en année. Les concentrations dépassent alors les seuils de bonne qualité. On peut retrouver des molécules longtemps après la date de leur interdiction d’utilisation, car elles restent parfois stockées dans le sol et le sous-sol, continuant ainsi à se propager vers les nappes souterraines ! Grenouille verte La présence de pesticides est régulièrement observée dans l’eau du robinet, mais sans risque pour la santé humaine, car des trai- de pesticides en deçà des seuils réglementaires. Mais ces complé- La diffusion des pesticides (schéma de principe) tements renforcés sont réalisés pour obtenir des concentrations ments de traitement augmentent le prix de l’eau pour l’abonné !
Les « mauvaises herbes » et les « nuis i bles » : regardons-les autrement Accueillons la flore spontanée ! Transformons les auxiliaires en essentiels ! Tanaisie Alliaire Salicaire Hérisson d’Europe Merle noir Considérées comme de « vul- Le menu est servi ! Une adventice est une plante Elles contribuent à la dépollution de l’air et de l’eau qu’elles filtrent gaires ravageurs », éliminées ● les vers, chenilles et escargots pour les carabes ; par leurs racines ou leurs feuilles, pour leurs besoins propres. Elles comme tels, de nombreuses qui croît sur un terrain, culti- sont sources de biodiversité, en accueillant une microfaune, en ai- ● les pucerons, chenilles, etc. pour les punaises, chrysopes et vé ou non cultivé, sans y avoir dant au développement d’espèces animales (oiseaux, hérissons, espèces d’insectes contribuent guêpes prédatrices ; papillons), en offrant le gîte et le couvert. Elles limitent la progres- pourtant à protéger fleurs, les insectes ravageurs des cultures et jardins composent jusqu’à Larve de coccinelle été désirée. On les dit sion des espèces végétales invasives. Elles aident à repousser cer- ● 70 % du repas de certaines araignées (argiopes, lycoses); « mauvaises herbes » tains insectes indésirables (moustiques, fourmis…). plantations et légumes du jardin L es limaces sont un mêt de choix pour les hérissons, les en se nourrissant de pucerons, ● et pourtant, elles sont Elles renforcent par leur présence, la robustesse et la résistance crapauds et les oiseaux. de la nature face aux agressions (ravageurs, maladies, etc.). Elles cochenilles, acariens, chenilles fort utiles ! participent à l’embellissement des jardins. Elles peuvent s’inviter dans nos assiettes, en légumes, salades ou condiments. processionnaires, pyrales… ou Un appétit d’ogre ! encore de certains champignons ● Jusqu’à 80 pucerons dévorés par jour par une coccinelle adulte, Punaise parasites. On parle alors d’auxi- 400 au cours de sa phase larvaire ; 300 en une seule nuit par une larve de syrphe. liaires du jardinier, qui agissent D urant la période de reproduction et pour élever ses petits, Les adventices sont souvent Un exemple de gestion différenciée avec efficacité et… voracité ! ● pratiquée au Parc Robinson un couple de mésanges charbonnières peut capturer jusqu’à à Corbeil-Essonnes 18 000 chenilles ! présentes dans le jardin ou Carabe s’y invitent. N’hésitons plus : D’autres espèces contribuent à l’aération du sol, au mélange de ses différents composants organiques ou minéraux (vers de aménageons-leur une place ! terre, insectes fouisseurs, hérissons…), à la pollinisation des plantes et des arbres (abeilles, coccinelles, bourdons, syrphes, œdémères, papillons…). Ils vivent tous déjà dans le jardin ou peuvent y être accueillis. N’hésitons plus : préservons-les !
POUR ALLER PLUS LOIN ● S ITES MINISTERIELS : ● AGENCE DE L’EAU SEINE-NORMANDIE : http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Les-pesticides- http://www.eau-seine-normandie.fr/index.php?id=1602 http://www.sante.gouv.fr/eau-du-robinet.html http://www.eau-seine-normandie.fr/index.php?id=7339 www.observatoire-pesticides.gouv.fr http://www.eau-seine-normandie.fr/fileadmin/mediatheque/Expert/ http://agriculture.gouv.fr/ecophyto PIREN_SEINE/F14%20-%20Les%20pesticides.pdf http://www.ecophytozna-pro.fr ● C ONSEIL départemental DE L’ESSONNE : http://www.essonne.fr/cadre- http://e-phy.agriculture.gouv.fr de-vie/environnement/eau/la-question-des-produits-phytosani- http://driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr taires/#.VGtq-cmfUWw http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/ phytosanitaires-r107.html ● JARDINER AUTREMENT : http://www.jardiner-autrement.fr http://www.ars.iledefrance.sante.fr/Qualite-de-l-eau-en-Ile-de- ● INFO PESTICIDES : http://www.info-pesticides.org Fra.103688.0.html ● PLANTE & CITE : http://www.plante-et-cite.fr http://www.programmepesticides.fr/programmepesticides ● C OMPAMED : http://www.compamed.fr ● CONSEIL RÉGIONAL D’ÎLE-DE-FRANCE : http://www.iledefrance.fr ● N ATUREPARIF : http://www.natureparif.fr/agir/plateforme-thematique/ espaces-verts/l-operation-zero-pesticide • SAMU : 15 Procédures et numéros d’urgence : • Sapeurs-pompiers : 18 • Numéro d’urgence européen : 112 En cas de contact avec la peau ou les yeux, rincer abondamment à • Centre antipoison Fernand Widal (Paris) : l’eau tiède. 01.40.05.48.48 En cas d’ingestion, ne pas faire vomir, ne pas faire boire d’autres • Santé animale CNITV : 04.78.87.10.40 emendo.fr • avril 2015 • 1000 ex • crédits photos : siarce et Fredon • Impression : Planète impression - 01 69 96 41 00 liquides, contacter l’un des numéros ci-dessous, en communiquant le type de produit concerné, ses phrases de risques, et si possible • MSA – PHYT’ATTITUDE : Contamination sa composition : par les pesticides, signalez vos symptômes : 0800 887 887 (numéro vert, appel gratuit) 37, quai de l’Apport-Paris 91813 Corbeil-Essonnes Cedex Syndicat Intercommunal d’Aménagement, Tél. : 01 60 89 82 20 Fax : 01 64 96 41 42 de Réseaux et de Cours d’Eau siarce@siarce.fr - www.siarce.fr Avec le concours et le concours financier de : technique de :
Un jardin sans pesticides c’ est possible En 2022, la vente des produits phytosanitaires pour usage non professionnel sera interdite. Si l’on commençait dès maintenant à ne plus utiliser de pesticides ? Voici quelques actions et conseils techniques pour s’engager dans cette voie. Le syrphe, la larve de ce pollinisateur se régale des pucerons La petite pervenche, une jolie couverture pour le sol Bien concevoir le jardin, son organisation et les plantations, c’est se prémunir de la survenue des maladies, des adventices et des parasites ● C hoisir des espèces et variétés de plantes adaptées ● Utiliser du paillage ou du mulching pour couvrir le sol et (sol, climat, exposition, etc.), et en fonction de leur limiter les adventices ; le désherbage en est facilité, les résistance et de leur tolérance aux maladies et aux besoins en arrosage sont réduits. parasites. ● Utiliser du compost, la fertilité du sol en est améliorée, ● R éaliser des rotations culturales sur plusieurs années, la résistance des plantes renforcée. permettant ainsi de limiter le risque d’apparition ou de ● Arroser avec un système goutte à goutte, plus économe réapparition des maladies. en eau et favorisant moins le développement des ma- ● Installer des associations culturales, visant à tirer le ladies. meilleur profit d’une communauté végétale variée. ● D écaler semis ou plantations, pour éviter les coïnci- Ainsi, les capucines attirent les pucerons loin des lé- dences de dates entre pics de présence des parasites gumes, l’ail fait profiter diverses cultures de ses pro- et stades sensibles du développement des végétaux. priétés bactéricides, fongicides et insectifuges. ● F avoriser la présence d’animaux auxiliaires du jardinier, en aménageant espaces non tondus, petits amas de brin- dilles et branches, ou de pierres, en construisant un « hôtel à insectes » ; ne pas oublier d’accueillir héris- sons, crapauds et oiseaux, fort utiles. ● E ncourager la tonte haute, le gazon voit son enracine- ment et sa résistance à la sécheresse renforcés, le dé- veloppement des mousses et des graines indésirables s’en trouve contrarié. ● R éaliser un « faux-semis » avant toute plantation, puis faire disparaître les plantules qui lèvent, le désherbage La prairie fleurie accueille les pollinisateurs et embellit le jardin en sera réduit !
Maladies, adventices, parasites sont présents ; pas de panique, on peut agir sans pesticides : ● D ésherber manuellement, ou avec des outils adaptés ● P oser des voiles anti-insectes, utiliser cendre ou sciure (binette, houe, sarcloir mécanique, etc.) ; l’eau chaude pour gêner le déplacement des limaces, installer des de cuisson permet aussi de se débarrasser des adven- pièges mécaniques à taupe ou à limace, etc. autant de tices présentes dans les allées, entre les dalles, dans trucs et astuces (et les jardiniers sont pleins d’imagina- les caniveaux. tion) qui piègent ou font barrière sans impact chimique. ● Maîtriser le développement des adventices, en dés- herbant après leur floraison et avant leur montée en graines. ● Tailler les rameaux attaqués par des maladies ou puce- rons, en prenant soin de nettoyer les outils entre deux coupes ; ramasser les parties végétales et les feuilles malades et les exporter hors du jardin dans des sacs appropriés. ● U tiliser la lutte biologique contre les insectes indésirables ; des auxiliaires sont disponibles en jardinerie et s’ils dis- posent d’abris, ils seront présents l’année suivante dans le jardin. Les jardineries proposent également à la vente des plantes éco-répulsives. La zygène de la filipendule, un pollinisateur tout en couleurs tation emendo.fr • avril 2015 • 1000 ex • crédits photos : siarce et Fredon ier es t au ss i un gr an d lecteur. A sa documen Tout bon jardin ntations, les tailles, etc., il pourra su r les se m is, les pla x, habituelle hie rs te chniques, très nombreu s et au tre s ca ajouter des guide potager ou d’agrément, la lutte ui te en bio d’ u n jar din sur la cond échanges avec iqu e, a l’ cc ue il d’a nim aux auxiliaires, etc. Les diniers biolog se in d’associations de jar eu rs de jar din s, au d’autres amat ec des asso- de fo ru m s su r int er net, les rencontres av en- ou lors tio n de la na tu re , so nt également riches d’ ciations de protec pa s inscrire son jardin au sein du ts . Et po ur qu oi ne seignemen ges LPO ? réseau national des refu La lycose, un chasseur redoutable de chenilles et de pucerons
COMMENT BIEN UTILISER les pesticides Une toute dernière question avant d’utiliser des pesticides : le traitement envisagé est-il bien nécessaire et d’autres solutions ont-elles été envisagées (auxiliaires, paillage, retrait des pieds malades, etc.) ? L’ abeille, une des premières victimes des pesticides La belle-dame : si jolie et si fragile ! Vous souhaitez néanmoins continuer à utiliser des pesticides. Voici 10 règles incontournables pour limiter leurs impacts sur la santé humaine et l’environnement : ● Demander conseil aux vendeurs en jardinerie : ils ont sellement et donc le transport des pesticides vers les ré- suivi une formation pour aider l’utilisateur à choisir et à seaux d’eaux pluviales et les cours d’eau. utiliser les produits adaptés et spécifiques aux cibles dé- finies. ● Traiter hors périodes de vent, de pluie ou de prévision de pluie, de fortes de températures (supérieures à 25°C), de ● Lire attentivement les étiquettes des produits avant leur butinage des abeilles. utilisation et respecter les indications données, notam- ment la période d’application qui dépend du stade sen- ● Respecter le temps de séchage des produits recomman- sible de la plante et du cycle de développement de l’espèce dé par les fabricants, avant de retourner dans le jardin et indésirable. sans toucher les plantes traitées. ● Porter des équipements de protection avant même l’ou- ● Conserver les pesticides dans leur emballage d’origine, verture de l’emballage : en fonction de la dangerosité du jusqu’à leur prochaine utilisation. Stocker les pesticides produit, le port d’un masque, de lunettes, de gants, de à distance des autres produits chimiques ou d’aliments, bottes voire d’une combinaison peut être fortement re- hors de portée des enfants et des animaux. commandé. Ils seront nettoyés et rangés soigneusement après utilisation, tout comme le matériel dont l’eau de rin- ● Porter en déchèterie emballages, bidons et flacons vides çage sera réutilisée lors des prochains traitements. mais non rincés, produits restants ou périmés ; en aucun cas, ils ne doivent être jetés dans la poubelle, déversés ● Respecter les doses d’emploi des produits ; surdoser est dans les éviers ou égouts, abandonnés au fond du jardin inefficace et peut nuire aux végétaux traités et à l’envi- ou dans la nature. ronnement. ● Préparer la quantité de produit strictement nécessaire au traitement envisagé ; ne pas stocker de produit en attente d’utilisation, ni jeter le surplus dans l’évier, les toilettes, l’avaloir d’eaux pluviales. ● Traiter avec un matériel adapté (pulvérisateur) et à une distance minimale recommandée de 5 mètres de tout cours d’eau ou point d’eau, mare, puits, de tout caniveau ou avaloir ; ne pas traiter les surfaces imperméabilisées qui favorisent le ruis- Avant tout traitement éventuel, un coup d’œil à la météo !
Procédures et numéros d’urgence : En cas de contact avec la peau ou les yeux, rincer abondamment à l’eau tiède. L’abus de pesticides En cas d’ingestion, ne pas faire vomir, ne pas faire est dangereux boire d’autres liquides, contacter l’un des numéros pour tous les habitants ci-dessous, en communiquant le type de produit du jardin... concerné, ses phrases de risques, et si possible sa composition : • SAMU : 15 • Sapeurs-pompiers : 18 • Numéro d’urgence européen : 112 • Centre antipoison Fernand Widal (Paris) : 01.40.05.48.48 • Santé animale CNITV : 04.78.87.10.40 • MSA – PHYT’ATTITUDE : Contamination par les pesticides, signalez vos symptômes : 0800 887 887 (numéro vert, appel gratuit) t emendo.fr • avril 2015 • 1000 ex • crédits photos : siarce et Fredon un ca hie r de jar din ag e. Bien souvent y figuren Tout bon jardinier tient s de semis, de plantations, de de plu ie, les da te ... et pour les milieux aquatiques. la météo, les cumuls m arqu ants et les anecdotes, et év èn em en ts tailles, de récoltes, les ég ale ment les traitements ré - en co re . Y no te r bien d’autres choses ) et leurs effets permet d’a voir pla nt es tra itées alisés (dates, types, es, de les adapter, de les rédu ire r plu sie ur s an né une vision globale su r. et à terme de les arrête Grèbe huppé
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