DES SENIORS DANS LE MOUV' - Centre social rural du canton de ...
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Bulletin N°8 JANVIER 2022 DES SENIORS DANS LE MOUV’ I.P.N.S 32 rue Frédéric Petit - 60210 GRANDVILLIERS 03 44 46 75 41 – seniors@csrgrandvilliers.fr https://www.centresocial-grandvilliers.fr
Tout d’abord, je profite de ce premier journal de l’année pour vous souhaiter mes meilleurs vœux pour 2022. Ce début d’année marque le lancement de nouvelles activités comme les ateliers « des mains dans le mouv’ », la marche avec bâtons et bien d’autres tout au long de l’année. N’oublions pas le scrabble, les ateliers mémoire, les marches douces…Vous retrouverez la planification pendant votre lecture. Nous continuons aussi de proposer notre service de transport à la demande et le dispositif Monalisa. J’espère vous retrouver lors de ces différents temps autour de la convivialité dès que la crise sanitaire nous le permettra. Meilleurs vœux 2022 et Bonne lecture ! Delphine GRIGNON Animatrice en maintien du lien social et de l’autonomie 2
Sommaire 1. La journée du Bien Vieillir…….………..………4 2. A la découverte des villages du territoire.6 3. Qui étaient GALIPPE père et fils ?........12 4. Note de lecture………….……………….....…..14 5. Evènements à retenir !...........................17 6. Courriers des lecteurs…….………...........…19 7. Astuce de la vie quotidienne….……….…...21 8. Les mots perdus et les objets oubliés..…23 9. Exercices de mémoire………….……….…..…25 « Janvier est le premier chapitre d’un livre de 365 pages. Ecrivez-le bien » Citation inconnue 3
1. LA JOURNÉE DU BIEN VIEILLIR Le jeudi 25 Novembre 2021 s’est tenu au sein du Centre Social Rural Du Canton de Grandvilliers la Journée du « Bien Vieillir ». Etaient présent 33 partenaires pour présenter les différents dispositifs, les différentes aides et les activités pour profiter pleinement de sa retraite. Les thèmes présentés étaient : - Les maladies, - Le handicap, - Les droits et aides financières, - L’aménagement du logement, - Les aidants, - Le service d’aide à domicile, - Le deuil, - La retraite, - La téléassistance, - Les visites de convivialité à domicile, - Les loisirs… Une journée d’échanges et de partages autour des thèmes qui nous tiennent à cœur tel que les maladies qui peuvent nous atteindre avec l’âge et dont nous sommes trop souvent peu informés. Comme la maladie d’Alzheimer qui fût aborder lors d’une conférence animée par France Alzheimer, mais aussi le deuil, le handicap ainsi que les associations d’aide à domicile. De nombreux ateliers se sont également déroulés, notamment atelier mémoire, activités physiques adaptés, marche avec bâtons, marche géocaching, atelier « Bien-être », lecture à voix haute avec la bibliothèque de Grandvilliers. 4
Une journée pour découvrir ou redécouvrir les ateliers et services proposés par le centre social, ainsi que les permanences présentes tout au long de l’année au sein de nos locaux : - FRANCE SERVICES - CARSAT - MSA - IMPOTS - MAISON DU CONSEIL DEPARTEMENTAL - CAP EMPLOI - ANPAA Il y eut également un Loto Numérique avec le conseil départemental (un grand merci aux commerçants et à l’union des commerçants de Grandvilliers pour leurs dons), un stand photo pour la réalisation d’une exposition « Vos portraits de territoire ». Tout cela agrémenté d’une ambiance conviviale avec café, thé, chocolats et viennoiseries proposé à l’arrivée des visiteurs dans le respect des gestes barrières. Nous avons proposé aussi un temps convivial en fin d’après-midi accompagné d’un chanteur et musicien venu nous interpréter durant une heure, les titres Français et internationaux des années 60 à 80. Angélique JACQUEMIN – Animatrice séniors Loto numérique Préparation des tablettes pour la marche géocaching 5
2. A LA DECOUVERTE DES VILLAGES DU TERRITOIRE BRIOT « Briot-la-Ville, Briost, Briot-Brombos, Briostel-la-Ville (Borolium, Briotonvilla, Brotonvilla) Ce village consiste en une seule rue large, bien alignée, longue de quinze-cent mètres, garnie de deux puits et de seize mares. Briot est une des vieilles communautés de Picardie ; son territoire comprenait anciennement ceux de Brombos, d'Hautbos, d'Hayon, de Saint-Maur et de Thieuloy ; malgré son étendue, il n'y avait pas de paroisse, mais de simples vicariats que l'abbaye de Beaupré, en possession de la seigneurie, entretenait dans chaque village. Le treize octobre 1323, les religieux de Beaupré érigèrent l'église de Briot en cure, la dotèrent, et s'en réservèrent la nomination 6
alternativement avec l'évêque de Beauvais. Cette cure, aujourd'hui succursale, est sous l'invocation de saint Mathieu. Briot-la-grange, hameau de vingt maisons, est au midi du chef- lieu dans un vallon. Les templiers y eurent un établissement. On y a trouvé des sarcophages. Ecatelet, Escatelet, l'Esclatel en 1231, autre hameau de trente feux, est au sud-ouest de Briot-la-grange, sur la voie romaine de Beauvais à la mer. Ce lieu dépend de la succursale de Saint-Maur. La Panneterie des Alleux forme un écart sur la limite au nord- ouest de Briot. Il y a un moulin à vent et une tuilerie dans l'étendue du pays. La population partage son temps entre les travaux agricoles et la confection des bas de laine. Population : 576, nombre de maisons : 188 Extrait du « Précis statistique sur le canton de Grandvilliers » de Louis Graves (1840) Les commerces de la commune en 1896, extrait de l'almanach de l'Hebdomadaire Picard : Boucher : GUIMBAULT Briques et pannes (fab de) TESTU Cafetier : VASSEUR Charron : MATHON Charpentier avec scierie à vapezur : FORESTIER Epicier : LIEBBE, vve HUBAULT Maçon : VASSEUR Marbrier : WARGNIER-AMBROISE Soufflets (fab de) LAIGNIER Courtier en huile : DUTREY 7
Marchand forain : BLIN Entrepreneur de chaussures : CAUX Commerce de faïences et chiffons : LAMY (adolphe) Maître de pressoir : LEQUEN- GERARD, ROBERT(Gustave) Menuisier : GREGOIRE Article proposé par Bruno SINET 8
BLARGIES Blargies, Blargie, Blairgies, Blergies ; Bleirgies, Blargy Le territoire constitue une vaste plaine, presque dépourvue de bois, sans mouvement sensible. Le chef-lieu placé vers le centre comprend quelques petites ruelles agglomérées autour de l'église, et une large rue se prolongeant pendant quatorze cent mètres, sur la route départementale de Crillon à Aumale. Des mares nombreuses suppléent à l'absence totale de source naturelle. La rivière de Bresle naît sur la limite orientale vis-à-vis de Belleville. L'église de Blargies était primitivement une dépendance de l'abbaye du Bec, Geoffroy de Beaussault, seigneur du lieu en même temps que de Formerie, la donna vers la fin du douzième siècle au prieuré de Saint-Maur, sous condition d'y entretenir deux moines. 9
La cure, placée sous l'invocation de Saint-Martin, était dans le patronage de l'abbé du Bec Hellouin. Mureaumont en relevait comme vicariat. Elle est aujourd'hui simple succursale. Le marquis de Viteaux possédait, dans les derniers temps, la seigneurie de Blargies. Le hameau de Secqueville forme, au sud du chef-lieu, une seule rue sur la route d'Aumale. Il dépendait de la seigneurie de Formerie. Il compte une trentaine de maisons. Redderie, autre hameau, est situé à l'est sur la limite de Moliens ; il formait aussi une seigneurie distincte possédée en dernier lieu par M. d'Orival. Il se compose aujourd'hui de douze feux. Belleville, ancien hameau au nord de Blargies, y tient aujourd'hui sans discontinuité, formant la rue principale. Le Petit Moliens est un écart à l'angle nord-est du territoire, près du bois de Lille. La ferme de Vallabonet est un autre écart, vers la limite orientale, à la limite de la vallée de Bresle, touchant au bois de Formerie. La route départementale de Crillon à Aumale traverse les villages de Secqueville, Blargies et Belleville. Il y a une maison d'école et un presbytère. Le cimetière demeuré près de l'église est clos par des bornes. On trouve dans l'étendue du 10
territoire une briqueterie et un moulin à vent. Une partie de la population fabrique de la bonneterie. Population : 591, nombre de maisons : 205 Extrait du Précis statistique sur le canton de Formerie, Louis Graves (1850) Les commerces de Blargies en 1896, extrait de l'almanach de l'Hebdomadaire Picard : Boulangers : Mélin, Boucher, Petit Briquetiers : Debout, Drouet Charpentier : Mabille Charron : Pinchon Débitants : Beaurain, Mille-Mélin Epiciers : Mélin, Mille, Foulon, Pollet Maréchaux : Huet, Houpin Menuisier : Gosselin Marchand de rouenerie et nouveautés : Hérelle Débit de tabac : Foulon Fabriquant de tabletterie : Mabille Tailleur : Mille Article proposé par Bruno SINET 11
3. QUI ÉTAIENT GALIPPE PERE ET FILS ? Victor Florentin Galippe (né à Grandvilliers le 28 avril 1817, fils de Pierre Louis Victor Galippe, ouvrier en bas et d'Angélique Huillard – décédé le 11 septembre 1902 à Grandvilliers), pharmacien à Grandvilliers, il fut pendant 50 ans de toutes les institutions grandvilloises, notamment adjoint au maire en 1870, Maire de la ville entre 1889 et 1896, suppléant de la justice de paix, administrateur de l'hospice Barbier et de la Caisse d'Épargne. Son fils, Marie Louis Victor Galippe (né le 29 mai 1848 à Grandvilliers – décédé en février 1922 à Auteuil (60)), a étudié à l'école supérieur de pharmacie et est devenu pharmacien avant de poursuivre des études de médecine. Il a ensuite fait des études en bactériologie et s'est spécialisé en santé dentaire. « Le docteur Galippe n'hésita pas, une grande partie de sa vie, à exercer la profession de dentiste, à cette époque, partie honnie et méprisée du secteur médical. Convaincu que l'étude des maladies de la 12
bouche et des dents, telle qu'il la comprenait et la définissait, fait partie de la pathologie générale, que pour traiter ces affections convenablement on ne saurait faire abstraction, de l'état pathologique du malade lui-même ». (Extrait du « Patricien de l'art dentaire du XIV -ème au XX -ème siècle » d'Henri Lamendin). Par ailleurs, Victor Galippe consacre une large part de son activité au journalisme. A partir de 1872, il est la cheville ouvrière du Journal des Connaissances Médicales Pratiques. Il publie également un certain nombre d'ouvrages sur ses études scientifiques. Il est élu associé libre de l'Académie de médecine le 4 février 1902. Il est un des membres fondateurs de la Société de médecine publique et d'hygiène professionnelle. Il est vice-président de la Société de biologie. Distingué dans l'ordre de la Légion d'Honneur, il est chevalier en 1894 et officier en 1920. Article proposé par Bruno SINET 13
4. NOTE DE LECTURE Je m'apprête à remettre dans la Boîte à Livres, situé à côté de l’église de Grandvilliers, des livres que je viens juste de relire comme il est logique de le faire lorsque la première lecture a été appréciée. J'en citerai un, un conte qui m'a intéressé pour sa simplicité et sa profondeur tous ensemble. C’est l'HISTOIRE du VERITABLE GRIBOUILLE, enfant bon et généreux qui se jeta à l'eau par crainte de se mouiller, puis dans le feu par crainte d'être brûlé...et c’est signé "George SAND". Claude ROUSSILLOT 14
Avec un peu de nostalgie, voici un portrait d’un groupe de musiciens qui faisaient danser chaque week-end dans les thés dansants. Les Ribercau’v : les « papis des thés dansants » (première partie) C’est Clotaire Berton qui s’y met le premier, le saxo à la main, du haut de ses soixante-quinze ans, il raconte. « On était trois, au début Ribot, Berton et Cauvel, ça fait Ribercauv. C’est comme ça qu’on a trouvé notre nom. Jeunes, on faisait les bals de fêtes. Puis on a arrêté, il y a vingt-cinq ans, les canettes volaient. On a repris peu à peu, des thés dansants, des repas dansants. « Le saxo, je l’ai acheté en 1956, au retour de l’armée, une envie. Je faisais de la maçonnerie et j’ai fait des études de solfège avec l’organiste de Breteuil. J’avais des problèmes de doigté. J’ai appris peu à peu. J’avais fait des heures sup pour pouvoir me l’acheter. Chez moi, on ne comprenait pas. Je passais mes nuits dessus, j’écoutais du jazz, j’en écoute encore, mais faut savoir improviser pour en jouer, je ne maîtrise pas assez pour ça. A la sortie de la guerre, on avait peu de moyens. » Le batteur, avec ses quatre-vingts ans fatigue, il reste le complice tranquille du trio. Discret, il se contente de sourire de loin en caressant sa cymbale avec sa baguette. L’accordéoniste s’assied pour alléger un peu le poids de son instrument. Il y a aussi un guitariste, Robert, mais il est absent ce jour-là. Malgré le temps, ils continuent de répéter, sax et accordéon surtout, « on prépare, surtout pour les nouveaux morceaux, on en cherche encore, après on voit avec les autres ». Ils ont toujours travaillé comme ça. Avant, ils n’étaient musiciens que le week-end. Ils avaient tous un métier L’un travaillait à la DDE, l’autre était tourneur à Paris, puis chez Albaret, le troisième travaillait à la SNCF. Ils faisaient des bals à la demande, le samedi et le dimanche, pendant quelques années, ils rentraient du bal pour repartir au boulot. Tout ça jusqu’en soixante-sept. « Puis après, il y a eu beaucoup d’orchestres et surtout des discos mobiles, on avait moins de travail. On a repris vraiment il ya vingt ans, pour les thés dansants, il n’y avait que 15
deux orchestres dans le coin, les « Troubadours » et nous. La mode de la musette a repris. » Ils s’y sont remis, à fond. Maintenant, ils sont « célèbres ». « Beaucoup de gens nous suivent. Le public est plus exigeant maintenant que dans les bals de plein air autrefois. Il faut que le parquet glisse bien. » » On aime bien tout jouer » disent-ils en chœur, « les valses, les pasos doble… Et même le sirtaki depuis un mois. » Eux aussi, ils se sont mis à faire beaucoup de danses pour gens seuls, « le madison, on aime bien jouer ça, il faut faire plaisir au public. Samba, polka, tango, rumba, danses anciennes, valse de Vienne. On a beaucoup de morceaux, deux cent cinquante en tête, on varie, pas toujours les mêmes et si une samba ne marche pas, on en fait moins, on joue autre chose. » À suivre… Cette rencontre remonte à 2008, de quoi nous donner un coup de jeune. Ce texte est extrait d’un livre intitulé Thés dansants, qui mêle des photos de Fred Boucher et mes textes, paru aux éditions Diaphane. Denis Dormoy 16
5. EVENEMENTS A RETENIR 17
➢ L’atelier « des mains dans le mouv’ » est prévu le jeudi 27 janvier. Nous réaliserons une rose éternelle en tissu de soie. ➢ Le 18 mars prochain à Formerie, la Mutualité française et la MSA vous proposent en partenariat avec le Centre Social et d’autres professionnels, un forum / spectacle sur la santé des aidants. Voici le programme : → 15h : Accueil par des professionnels d’aide aux aidants → 15h30 : Débat théâtral sur le quotidien des aidants par la compagnie « Entrées de jeu » → 16h-18h : visite de stands et échanges avec les professionnels. Vous êtes aidants d’un membre de votre famille en situation de handicap et/ou de maladie, faites vous connaître en prenant contact avec le Pôle séniors du Centre Social. 18
6. COURRIERS DES LECTEURS / PAROLES PARTAGEES Tradition du Nouvel An Chez nous en France, durant le Réveillon de la Saint-Sylvestre, la nouvelle année débute festivement autour d’un copieux repas. Nous nous embrassons sous le gui, héritage des druides celtes, pour qui cette plante portait bonheur et durant cette nuit tous les débordements sont possibles : klaxons, feux d’artifices (notamment dans l’est du pays). Selon les croyances ces bruits feraient fuir « les mauvais esprits ». Mais que se passe-t-il ailleurs dans le monde ? Au Brésil, se vêtir de blanc chasserait les mauvais esprits et pour attirer la chance, faire 7 bonds dans les vagues seraient de circonstance. En Espagne, à chaque coup de minuit, il serait de coutume de manger un grain de raisin pour garantir la prospérité. Les Russes inscrivent un vœu sur un morceau de papier qu’ils brûlent. Les cendres sont glissés dans un verre de Champagne ou de Vodka et bu avant minuit. Au Chili, manger une cuillère de lentilles à minuit apporterait également prospérité puis à minuit une, balayer devant sa porte débarrasserait des mauvaises ondes. En Colombie, pour s’assurer une année pleine de voyage, on fait le tour du pâté de maison avec une valise vide, faute de faire le tour du Monde… Les traditions sont parfois étranges, l’essentiel étant d’y croire. Article proposé par Danièle LECLERC 19
Quelques petites choses à savoir sur notre traditionnelle galette ? La galette des Rois à la frangipane, servie à l’épiphanie, est une recette typiquement française qui existait bien avant l’épiphanie. Elle était partagée en autant de parts que d’invités, plus une part dite « la part du Bon Dieu », destinée au premier pauvre qui se présentait. La fève dans la galette des Rois tirerait son origine au temps des Romains. Au début de janvier, les saturnales de Rome (grandes fêtes de l’Antiquité romaine en l’honneur de Saturne) élisaient le roi du festin grâce à une fève noire ou blanche. Aujourd’hui, les fèves sont devenues des figurines en porcelaines, collectionnées par nombreux favophiles. En 1975, Valéry Giscard d’Estaing instaure la première galette des Rois au palais présidentiel. Alors qu’ailleurs on s’amuse à savoir qui aura la fève, la savoureuse frangipane préparée pour le chef d’Etat ne contient pas le précieux sésame. L’explication est simple : l’Elysée souhaite respecter les principes républicains nés après la révolution française. A l’époque, les sans culottes avaient d’ailleurs mis fin à la tradition pâtissière en la remplaçant par la galette de l’égalité. Une façon de dire aujourd’hui qu’il ne peut y avoir un président et un roi. Article proposé par Danièle LECLERC 20
7. ASTUCE DE LA VIE QUOTIDIENNE Couscous d'automne à la viande et au Potiron ou potimarron pour 4 parts Ingrédients : - 1 oignon (haché en dés) - 3 gousses d'ail (réduites en purée) - Quelques morceaux de viande (en cubes pas trop gros, agneau, veau ou bœuf) - 1 boîte ordinaire de tomates pelées au jus - 1 cuillère à soupe de concentré de tomates - 1 cuillère à café d’harissa - 1 tasse de pois chiches cuits - 700 g de poti - ron ou - marron (pelé et coupé en morceaux réguliers) Pour les épices : - 1 cuillère à café de ras el hanout - 1 cuillère à café de curcuma - 1 cuillère à café de paprika - Sel, Poivre Semoule à couscous : Pour 2 personnes, dans un plat creux, verser 1 verre de couscous (150g) et 1 verre d'eau bouillante salée (200 ml) et 1 c. à soupe d'huile ; bien remuer puis couvrir 2 bonnes minutes pour laisser gonfler la semoule. Ajouter une noisette de beurre. Égrainer à la fourchette. 21
Le potimarron : Préchauffer le four à 200 °C (th.6). Laver un potimarron, le couper en quartiers. Retirer l’intérieur et les pépins avec une cuillère à soupe. Éplucher la peau avec un petit couteau. Couper la chair en cubes de 2 cm et étaler les morceaux sur la plaque du four recouverte de papier cuisson. Arroser d’huile d’olive, saler et enfourner pendant 20 min. Préparation : Dans une marmite huilée, faire revenir l'oignon jusqu'à ce qu'il soit translucide et tendre, sans coloration. Ajouter ensuite les morceaux de viande en cubes et l'ail en purée. Faire revenir le tout jusqu'à ce que la viande perde sa couleur crue. Ajouter les épices et faire revenir en remuant puis verser le contenu de la boîte de tomates pelées en les écrasant avec la cuillère en bois. Ajouter le concentré de tomates ainsi que la Harissa. Remuer pour les délayer dans le jus. Saler et poivrer au goût puis verser 1 à 2 verres d'eau. Couvrir et laisser mijoter en remuant de temps à autre pendant environ 30 minutes. Ajouter de l'eau si besoin. Lorsque la sauce a un peu épaissi et que la viande est quasiment cuite et tendre, rajouter les cubes de poti (ron, marron) ainsi que les pois chiches déjà cuits. Couvrir et laisser mijoter encore l'ensemble tranquillement jusqu'à ce que les morceaux de potiron - ou potimarron - soient tendres, non réduits en purée, plutôt entiers ! Servir ce plat très chaud, sans attendre avec de la semoule à couscous. Recette proposé par Claude ROUSSILLOT 22
8. LES MOTS PERDUS ET LES OBJETS OUBLIES Image publicitaire de la maison Prache-Hainque Vous souvenez-vous d’une petite boutique à l’aspect sympa sur la place de l’Église à Grandvilliers, tenue par une petite dame charmante, à l’écoute, Madame PRACHE. Une vraie caverne d’Ali Baba. Les ménagères y trouvaient leur bonheur, les bricoleurs ou pas découvraient tout le matériel dont ils avaient besoin. Les enfants, les yeux écarquillés, émerveillés, touchaient les jouets multicolores. Au 14 Juillet, les Communes venaient se ravitailler afin d’obtenir quelques lots pour les tombolas, des jeux qui se déroulaient sur les places des villages alentours. Je crois bien que le Père Noël devait y passer commandes !!! Petite fille, j’adorais découvrir la vitrine colorée. Nous y passions presque chaque jour, j’accompagnais, pendant les vacances, ma tante, Madame LEROY Raymonde, elle distribuait les journaux dans le bourg. 23
Nous arrivions de Réderie-Dargies, avec la bicyclette noire, porte bagage devant le guidon, ma place, ainsi face à face, nous bavardions, très peu de circulation !!! En écrivant ce récit, d’un âge avancé, je retrouve mon âme d’enfant. Madame PRACHE ne manquait jamais d’offrir un petit cadeau à ses fidèles clients d’où cette reproduction. Cher(s) lecteur(s), je pense que vous aussi, n’avez pas oublié Madame PRACHE, si proche de ses clients, plus amis. Commerce PRACHE à Grandvilliers Texte écrit par Danièle LEFEVRE 24
9. EXERCICES DE MEMOIRES MOTS MASQUÉS 25
JEU DE LOGIQUE : LES EXPLORATEURS Deux explorateurs - et moi - sommes capturés par une tribu d'anthropophages. Attachés à des poteaux disposés en triangle, nous sommes soumis à un test de logique par le sorcier. Celui-ci place une pierre plate sur le crâne de chacun à partir d'un sac contenant : - 2 Pierres Noires, - 3 Pierres Blanches. Chacun peut voir la couleur des pierres des 2 autres. Le premier qui donne avec exactitude la couleur de sa propre pierre aura la vie sauve. Les 2 autres seront accommodés par le sorcier- cuisinier pour être mangés ! Exp 1 O O moi EXP 2 O *** Trouvez les différents cas de figure avec, à chaque fois, ce que je devrai dire pour être sauvé à coup sûr. ... Indication, le premier cas correspond à : Une pierre noire sur la tête de mes 2 amis explorateurs ... 26
SOLUTION DU TEST DE L'ESCARGOT DE LA PRECEDENTE EDITION : Rappel de l'énoncé : Un escargot doit escalader une pente de 7 mètres, et ce, à raison de 3 mètres par jour. La nuit - période syndicale, l'escargot dort, ce qui le fait glisser de 2 mètres. Question : En combien de jours sera-t-il en haut de la pente ? Réflexion : De manière automatique, mathématiquement, le calcul se fait vite : chaque jour, la bestiole monte 3 m et la nuit, elle descend de 2 m ===> gain de 1 mètre d'où, pour 7 mètres, 7 jours ! Faux ! "Les maths manquent de logique". Les 4 premiers jours effectivement, l'escargot a fait 4 mètres. Il lui reste 3 mètres à faire : IL LES FAIT le 5ème JOUR ... et ne s'amusera pas à redescendre de son perchoir pour plaire aux matheux, OK ? Tous ceux qui ont le même formalisme mathématique se sont fourvoyés la première fois mais le vaillant escargot continue à remonter la pente !!! NB : On peut apprendre beaucoup en résolvant ce genre de problème pour tous les âges ; envoyez-nous-en vous aussi. 27
Ce journal a été : - rédigé par Bruno SINET, Claude ROUSSILLOT, Daniele LEFEVRE, Daniele LECLERC, - réalisé avec la participation d’Angélique JACQUEMIN – animatrice séniors, - Mis en page par Delphine GRIGNON, Animatrice en maintien du lien social et de l’autonomie, - relu par Valérie DECRESSONNIERE, Animatrice numérique et validé par Thierry DEODATO, Directeur du Centre Social. N’hésitez pas pour une prochaine édition à nous proposer vos articles, sujets, photos, … Prochaine édition attendue pour Avril 2022. Restez connectés avec votre Centre Social : https://www.centresocial-grandvilliers.fr/ Page Facebook : Centre social de Grandvilliers 28
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