DES SENIORS DANS LE MOUV' - Centre social rural du canton de ...

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DES SENIORS DANS LE MOUV' - Centre social rural du canton de ...
Bulletin N°8

                                                   JANVIER 2022

DES SENIORS DANS LE MOUV’

                                                             I.P.N.S

     32 rue Frédéric Petit - 60210 GRANDVILLIERS
    03 44 46 75 41 – seniors@csrgrandvilliers.fr
      https://www.centresocial-grandvilliers.fr
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Tout d’abord, je profite de ce premier journal de l’année pour
vous souhaiter mes meilleurs vœux pour 2022.
Ce début d’année marque le lancement de nouvelles activités comme
les ateliers « des mains dans le mouv’ », la marche avec bâtons et bien
d’autres tout au long de l’année. N’oublions pas le scrabble, les ateliers
mémoire, les marches douces…Vous retrouverez la planification
pendant votre lecture.
Nous continuons aussi de proposer notre service de transport à la
demande et le dispositif Monalisa.
J’espère vous retrouver lors de ces différents temps autour de la
convivialité dès que la crise sanitaire nous le permettra.
Meilleurs vœux 2022 et Bonne lecture !

                                                         Delphine GRIGNON
                     Animatrice en maintien du lien social et de l’autonomie

                                                                           2
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Sommaire

                            1. La journée du Bien Vieillir…….………..………4
                            2. A la découverte des villages du territoire.6
                            3. Qui étaient GALIPPE père et fils ?........12
                            4. Note de lecture………….……………….....…..14
                            5. Evènements à retenir !...........................17
                            6. Courriers des lecteurs…….………...........…19
                            7. Astuce de la vie quotidienne….……….…...21
                            8. Les mots perdus et les objets oubliés..…23
                            9. Exercices de mémoire………….……….…..…25

« Janvier est le premier chapitre d’un livre de 365 pages. Ecrivez-le bien »

                                                              Citation inconnue

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1. LA JOURNÉE DU BIEN VIEILLIR

   Le jeudi 25 Novembre 2021 s’est tenu au sein du Centre Social Rural
Du Canton de Grandvilliers la Journée du « Bien Vieillir ».

    Etaient présent 33 partenaires pour présenter les différents
dispositifs, les différentes aides et les activités pour profiter pleinement
de sa retraite.

    Les thèmes présentés étaient :
    - Les maladies,
    - Le handicap,
    - Les droits et aides financières,
    - L’aménagement du logement,
    - Les aidants,
    - Le service d’aide à domicile,
    - Le deuil,
    - La retraite,
    - La téléassistance,
    - Les visites de convivialité à domicile,
    - Les loisirs…
    Une journée d’échanges et de partages autour des thèmes qui nous
tiennent à cœur tel que les maladies qui peuvent nous atteindre avec
l’âge et dont nous sommes trop souvent peu informés. Comme la
maladie d’Alzheimer qui fût aborder lors d’une conférence animée par
France Alzheimer, mais aussi le deuil, le handicap ainsi que les
associations d’aide à domicile. De nombreux ateliers se sont également
déroulés, notamment atelier mémoire, activités physiques adaptés,
marche avec bâtons, marche géocaching, atelier « Bien-être », lecture à
voix haute avec la bibliothèque de Grandvilliers.

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Une journée pour découvrir ou redécouvrir les ateliers et services
proposés par le centre social, ainsi que les permanences présentes tout
au long de l’année au sein de nos locaux :

     - FRANCE SERVICES
     - CARSAT
     - MSA
     - IMPOTS
     - MAISON DU CONSEIL DEPARTEMENTAL
     - CAP EMPLOI
     - ANPAA
     Il y eut également un Loto Numérique avec le conseil départemental
(un grand merci aux commerçants et à l’union des commerçants de
Grandvilliers pour leurs dons), un stand photo pour la réalisation d’une
exposition « Vos portraits de territoire ». Tout cela agrémenté d’une
ambiance conviviale avec café, thé, chocolats et viennoiseries proposé à
l’arrivée des visiteurs dans le respect des gestes barrières. Nous avons
proposé aussi un temps convivial en fin d’après-midi accompagné d’un
chanteur et musicien venu nous interpréter durant une heure, les titres
Français et internationaux des années 60 à 80.

                          Angélique JACQUEMIN – Animatrice séniors

                                         Loto numérique

             Préparation des tablettes
             pour la marche géocaching
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2. A LA DECOUVERTE DES VILLAGES DU TERRITOIRE

                             BRIOT
   « Briot-la-Ville, Briost, Briot-Brombos, Briostel-la-Ville (Borolium,
                          Briotonvilla, Brotonvilla)

       Ce village consiste
en une seule rue large,
bien alignée, longue de
quinze-cent mètres, garnie
de deux puits et de seize
mares.

        Briot est une des
vieilles communautés de
Picardie ; son territoire comprenait anciennement ceux de Brombos,
d'Hautbos, d'Hayon, de Saint-Maur et de Thieuloy ; malgré son étendue,
il n'y avait pas de paroisse, mais de simples vicariats que l'abbaye de
Beaupré, en possession de la seigneurie, entretenait dans chaque
                                             village.

                                                     Le treize octobre
                                               1323, les religieux de
                                               Beaupré érigèrent l'église
                                               de Briot en cure, la
                                               dotèrent,      et    s'en
                                               réservèrent la nomination

                                                                           6
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alternativement avec l'évêque de Beauvais. Cette cure, aujourd'hui
succursale, est sous l'invocation de saint Mathieu.

       Briot-la-grange, hameau de vingt maisons, est au midi du chef-
lieu dans un vallon. Les templiers y eurent un établissement. On y a
trouvé des sarcophages.

       Ecatelet, Escatelet, l'Esclatel en 1231, autre hameau de trente
feux, est au sud-ouest de Briot-la-grange, sur la voie romaine de
Beauvais à la mer. Ce lieu dépend de la succursale de Saint-Maur.

       La Panneterie des Alleux forme un écart sur la limite au nord-
ouest de Briot.

        Il y a un moulin à vent et une tuilerie dans l'étendue du pays. La
population partage son temps entre les travaux agricoles et la
confection des bas de laine.

       Population : 576, nombre de maisons : 188

Extrait du « Précis statistique sur le canton de Grandvilliers » de Louis
Graves (1840)

Les commerces de la commune en 1896, extrait de l'almanach de
l'Hebdomadaire Picard :

Boucher : GUIMBAULT
Briques et pannes (fab de) TESTU
Cafetier : VASSEUR
Charron : MATHON
Charpentier avec scierie à vapezur : FORESTIER
Epicier : LIEBBE, vve HUBAULT
Maçon : VASSEUR
Marbrier : WARGNIER-AMBROISE
Soufflets (fab de) LAIGNIER
Courtier en huile : DUTREY
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Marchand forain : BLIN
Entrepreneur de chaussures : CAUX
Commerce de faïences et chiffons : LAMY (adolphe)
Maître de pressoir : LEQUEN- GERARD, ROBERT(Gustave)
Menuisier : GREGOIRE

                                 Article proposé par Bruno SINET

                                                              8
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BLARGIES
         Blargies, Blargie, Blairgies, Blergies ; Bleirgies, Blargy

       Le territoire constitue une vaste plaine, presque dépourvue de
bois, sans mouvement sensible. Le chef-lieu placé vers le centre
comprend quelques petites ruelles agglomérées autour de l'église, et
une large rue se prolongeant pendant quatorze cent mètres, sur la route
départementale de Crillon à Aumale.

       Des mares nombreuses suppléent à l'absence totale de source
naturelle.

        La rivière de Bresle naît sur la limite orientale vis-à-vis de
Belleville.

                                                      L'église de Blargies
                                                était primitivement une
                                                dépendance de l'abbaye
                                                du Bec, Geoffroy de
                                                Beaussault, seigneur du
                                                lieu en même temps que
                                                de Formerie, la donna vers
                                                la fin du douzième siècle
                                                au prieuré de Saint-Maur,
sous condition d'y entretenir deux moines.

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La cure, placée sous l'invocation de Saint-Martin, était dans le
patronage de l'abbé du Bec Hellouin. Mureaumont en relevait comme
vicariat. Elle est aujourd'hui simple succursale.

       Le marquis de Viteaux possédait, dans les derniers temps, la
seigneurie de Blargies.

        Le hameau de Secqueville forme, au sud du chef-lieu, une seule
rue sur la route d'Aumale. Il dépendait de la seigneurie de Formerie. Il
compte une trentaine de maisons.

        Redderie, autre hameau, est situé à l'est sur la limite de Moliens ;
il formait aussi une seigneurie distincte possédée en dernier lieu par M.
d'Orival. Il se compose aujourd'hui de douze feux.

       Belleville, ancien hameau
au nord de Blargies, y tient
aujourd'hui sans discontinuité,
formant la rue principale.

        Le Petit Moliens est un
écart à l'angle nord-est du
territoire, près du bois de Lille.

        La ferme de Vallabonet est un autre écart, vers la limite orientale,
à la limite de la vallée de Bresle, touchant au bois de Formerie.

       La route départementale de Crillon à Aumale traverse les villages
de Secqueville, Blargies et Belleville.

       Il y a une maison d'école et un presbytère. Le cimetière demeuré
près de l'église est clos par des bornes. On trouve dans l'étendue du

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territoire une briqueterie et un moulin à vent. Une partie de la
population fabrique de la bonneterie.

Population : 591, nombre de maisons : 205

Extrait du Précis statistique sur le canton de Formerie, Louis Graves
(1850)

       Les commerces de Blargies en 1896, extrait de l'almanach de
l'Hebdomadaire Picard :

Boulangers : Mélin, Boucher, Petit
Briquetiers : Debout, Drouet
Charpentier : Mabille
Charron : Pinchon
Débitants : Beaurain, Mille-Mélin
Epiciers : Mélin, Mille, Foulon, Pollet
Maréchaux : Huet, Houpin
Menuisier : Gosselin
Marchand de rouenerie et nouveautés : Hérelle
Débit de tabac : Foulon
Fabriquant de tabletterie : Mabille
Tailleur : Mille

                                      Article proposé par Bruno SINET
                                                                  11
3. QUI ÉTAIENT GALIPPE PERE ET FILS ?
                       Victor Florentin Galippe (né à Grandvilliers le
                 28 avril 1817, fils de Pierre Louis Victor Galippe, ouvrier
                 en bas et d'Angélique Huillard – décédé le 11 septembre
                 1902 à Grandvilliers), pharmacien à Grandvilliers, il fut
                 pendant 50 ans de toutes les institutions grandvilloises,
notamment adjoint au maire en 1870, Maire de la ville entre 1889 et
1896, suppléant de la justice de paix, administrateur de l'hospice Barbier
et de la Caisse d'Épargne.

        Son fils, Marie Louis Victor Galippe (né le 29 mai 1848 à
Grandvilliers – décédé en février 1922 à Auteuil (60)), a étudié à l'école
supérieur de pharmacie et est devenu pharmacien avant de poursuivre
des études de médecine. Il a ensuite fait des études en bactériologie et
s'est spécialisé en santé dentaire.

       « Le docteur Galippe n'hésita pas, une grande partie de sa vie, à
exercer la profession de dentiste, à cette époque, partie honnie et
méprisée du secteur médical. Convaincu que l'étude des maladies de la
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bouche et des dents, telle qu'il la comprenait et la définissait, fait partie
de la pathologie générale, que pour traiter ces affections
convenablement on ne saurait faire abstraction, de l'état pathologique
du malade lui-même ». (Extrait du « Patricien de l'art dentaire du
XIV -ème au XX -ème siècle » d'Henri Lamendin).
       Par ailleurs, Victor Galippe consacre une large part de son activité
au journalisme. A partir de 1872, il est la cheville ouvrière du Journal des
Connaissances Médicales Pratiques. Il publie également un certain
nombre d'ouvrages sur ses études scientifiques.

       Il est élu associé libre de l'Académie de médecine le 4 février
1902. Il est un des membres fondateurs de la Société de médecine
publique et d'hygiène professionnelle. Il est vice-président de la Société
de biologie.

       Distingué dans l'ordre de la Légion d'Honneur, il est chevalier en
1894 et officier en 1920.

                                          Article proposé par Bruno SINET

                                                                          13
4. NOTE DE LECTURE

     Je m'apprête à remettre
dans la Boîte à Livres, situé à
côté de l’église de Grandvilliers,
des livres que je viens juste de
relire comme il est logique de le
faire lorsque la première lecture
a été appréciée.

J'en citerai un, un conte qui m'a
intéressé pour sa simplicité et sa
profondeur tous ensemble.

C’est l'HISTOIRE du VERITABLE
GRIBOUILLE, enfant bon et
généreux qui se jeta à l'eau par
crainte de se mouiller, puis dans
le feu par crainte d'être
brûlé...et c’est signé "George
SAND".

                                               Claude ROUSSILLOT

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Avec un peu de nostalgie, voici un portrait d’un groupe de musiciens qui
faisaient danser chaque week-end dans les thés dansants.

   Les Ribercau’v : les « papis des thés dansants » (première partie)

        C’est Clotaire Berton qui s’y met le premier, le saxo à la main, du
haut de ses soixante-quinze ans, il raconte. « On était trois, au début
Ribot, Berton et Cauvel, ça fait Ribercauv. C’est comme ça qu’on a trouvé
notre nom. Jeunes, on faisait les bals de fêtes. Puis on a arrêté, il y a
vingt-cinq ans, les canettes volaient. On a repris peu à peu, des thés
dansants, des repas dansants.
        « Le saxo, je l’ai acheté en 1956, au retour de l’armée, une envie.
Je faisais de la maçonnerie et j’ai fait des études de solfège avec
l’organiste de Breteuil. J’avais des problèmes de doigté. J’ai appris peu à
peu. J’avais fait des heures sup pour pouvoir me l’acheter. Chez moi, on
ne comprenait pas. Je passais mes nuits dessus, j’écoutais du jazz, j’en
écoute encore, mais faut savoir improviser pour en jouer, je ne maîtrise
pas assez pour ça. A la sortie de la guerre, on avait peu de moyens. »
        Le batteur, avec ses quatre-vingts ans fatigue, il reste le complice
tranquille du trio. Discret, il se contente de sourire de loin en caressant
sa cymbale avec sa baguette. L’accordéoniste s’assied pour alléger un
peu le poids de son instrument.
        Il y a aussi un guitariste, Robert, mais il est absent ce jour-là.
        Malgré le temps, ils continuent de répéter, sax et accordéon
surtout, « on prépare, surtout pour les nouveaux morceaux, on en
cherche encore, après on voit avec les autres ». Ils ont toujours travaillé
comme ça. Avant, ils n’étaient musiciens que le week-end. Ils avaient
tous un métier L’un travaillait à la DDE, l’autre était tourneur à Paris, puis
chez Albaret, le troisième travaillait à la SNCF.
        Ils faisaient des bals à la demande, le samedi et le dimanche,
pendant quelques années, ils rentraient du bal pour repartir au boulot.
Tout ça jusqu’en soixante-sept. « Puis après, il y a eu beaucoup
d’orchestres et surtout des discos mobiles, on avait moins de travail. On
a repris vraiment il ya vingt ans, pour les thés dansants, il n’y avait que

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deux orchestres dans le coin, les « Troubadours » et nous. La mode de la
musette a repris. » Ils s’y sont remis, à fond.
        Maintenant, ils sont « célèbres ». « Beaucoup de gens nous
suivent. Le public est plus exigeant maintenant que dans les bals de plein
air autrefois. Il faut que le parquet glisse bien. » » On aime bien tout
jouer » disent-ils en chœur, « les valses, les pasos doble… Et même le
sirtaki depuis un mois. » Eux aussi, ils se sont mis à faire beaucoup de
danses pour gens seuls, « le madison, on aime bien jouer ça, il faut faire
plaisir au public. Samba, polka, tango, rumba, danses anciennes, valse
de Vienne. On a beaucoup de morceaux, deux cent cinquante en tête, on
varie, pas toujours les mêmes et si une samba ne marche pas, on en fait
moins, on joue autre chose. »
À suivre…

Cette rencontre remonte à 2008, de quoi nous donner un coup de jeune.
Ce texte est extrait d’un livre intitulé Thés dansants, qui mêle des photos
de Fred Boucher et mes textes, paru aux éditions Diaphane.

                                                            Denis Dormoy

                                                                        16
5. EVENEMENTS A RETENIR

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➢ L’atelier « des mains dans le mouv’ » est prévu le jeudi 27 janvier.
Nous réaliserons une rose éternelle en tissu de soie.

   ➢ Le 18 mars prochain à Formerie, la Mutualité française et la MSA
vous proposent en partenariat avec le Centre Social et d’autres
professionnels, un forum / spectacle sur la santé des aidants. Voici le
programme :

→ 15h : Accueil par des professionnels d’aide aux aidants

→ 15h30 : Débat théâtral sur le quotidien des aidants par la compagnie

« Entrées de jeu »

→ 16h-18h : visite de stands et échanges avec les professionnels.

Vous êtes aidants d’un membre de votre famille en situation de
handicap et/ou de maladie, faites vous connaître en prenant contact
avec le Pôle séniors du Centre Social.

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6. COURRIERS DES LECTEURS / PAROLES PARTAGEES

                       Tradition du Nouvel An
Chez nous en France, durant le Réveillon de la Saint-Sylvestre, la
nouvelle année débute festivement autour d’un copieux repas. Nous
nous embrassons sous le gui, héritage des druides celtes, pour qui cette
plante portait bonheur et durant cette nuit tous les débordements sont
possibles : klaxons, feux d’artifices (notamment dans l’est du pays).
Selon les croyances ces bruits feraient fuir « les mauvais esprits ». Mais
que se passe-t-il ailleurs dans le monde ?

Au Brésil, se vêtir de blanc chasserait les mauvais esprits et pour attirer
la chance, faire 7 bonds dans les vagues seraient de circonstance.

En Espagne, à chaque coup de minuit, il serait de coutume de manger
un grain de raisin pour garantir la prospérité.

Les Russes inscrivent un vœu sur un morceau de papier qu’ils brûlent.
Les cendres sont glissés dans un verre de Champagne ou de Vodka et bu
avant minuit.

Au Chili, manger une cuillère de lentilles à minuit apporterait également
prospérité puis à minuit une, balayer devant sa porte débarrasserait des
mauvaises ondes.

En Colombie, pour s’assurer une année pleine de voyage, on fait le tour
du pâté de maison avec une valise vide, faute de faire le tour du Monde…

Les traditions sont parfois étranges, l’essentiel étant d’y croire.

                                     Article proposé par Danièle LECLERC

                                                                        19
Quelques petites choses à savoir sur notre traditionnelle
                         galette ?
        La galette des Rois à la frangipane, servie à l’épiphanie, est une
recette typiquement française qui existait bien avant l’épiphanie. Elle
était partagée en autant de parts que d’invités, plus une part dite « la
part du Bon Dieu », destinée au premier pauvre qui se présentait.

        La fève dans la galette des Rois tirerait son origine au temps des
Romains. Au début de janvier, les saturnales de Rome (grandes fêtes de
l’Antiquité romaine en l’honneur de Saturne) élisaient le roi du festin
grâce à une fève noire ou blanche. Aujourd’hui, les fèves sont devenues
des figurines en porcelaines, collectionnées par nombreux favophiles.

    En 1975, Valéry Giscard d’Estaing instaure la première galette des
Rois au palais présidentiel. Alors qu’ailleurs on s’amuse à savoir qui aura
la fève, la savoureuse frangipane préparée pour le chef d’Etat ne
contient pas le précieux sésame. L’explication est simple : l’Elysée
souhaite respecter les principes républicains nés après la révolution
française. A l’époque, les sans culottes avaient d’ailleurs mis fin à la
tradition pâtissière en la remplaçant par la galette de l’égalité. Une façon
de dire aujourd’hui qu’il ne peut y avoir un président et un roi.

                                     Article proposé par Danièle LECLERC
                                                                         20
7. ASTUCE DE LA VIE QUOTIDIENNE

       Couscous d'automne à la viande et au Potiron ou potimarron

                                pour 4 parts

Ingrédients :

   -     1 oignon (haché en dés)
   -     3 gousses d'ail (réduites en purée)
   -     Quelques morceaux de viande (en cubes pas trop gros, agneau,
         veau ou bœuf)
   -     1 boîte ordinaire de tomates pelées au jus
   -     1 cuillère à soupe de concentré de tomates
   -     1 cuillère à café d’harissa
   -     1 tasse de pois chiches cuits
   -     700 g de poti - ron ou - marron (pelé et coupé en morceaux
         réguliers)

Pour les épices :

   -     1 cuillère à café de ras el hanout
   -     1 cuillère à café de curcuma
   -     1 cuillère à café de paprika
   -     Sel, Poivre

         Semoule à couscous :

Pour 2 personnes, dans un plat creux, verser 1 verre de couscous (150g)
et 1 verre d'eau bouillante salée (200 ml) et 1 c. à soupe d'huile ; bien
remuer puis couvrir 2 bonnes minutes pour laisser gonfler la semoule.
Ajouter une noisette de beurre. Égrainer à la fourchette.
                                                                      21
Le potimarron :

Préchauffer le four à 200 °C (th.6). Laver un potimarron, le couper en
quartiers. Retirer l’intérieur et les pépins avec une cuillère à soupe.
Éplucher la peau avec un petit couteau. Couper la chair en cubes de
2 cm et étaler les morceaux sur la plaque du four recouverte de papier
cuisson. Arroser d’huile d’olive, saler et enfourner pendant 20 min.

       Préparation :

Dans une marmite huilée, faire revenir l'oignon jusqu'à ce qu'il soit
translucide et tendre, sans coloration. Ajouter ensuite les morceaux de
viande en cubes et l'ail en purée. Faire revenir le tout jusqu'à ce que la
viande perde sa couleur crue.

 Ajouter les épices et faire revenir en remuant puis verser le contenu de
la boîte de tomates pelées en les écrasant avec la cuillère en bois.
Ajouter le concentré de tomates ainsi que la Harissa. Remuer pour les
délayer dans le jus. Saler et poivrer au goût puis verser 1 à 2 verres d'eau.
Couvrir et laisser mijoter en remuant de temps à autre pendant environ
30 minutes. Ajouter de l'eau si besoin. Lorsque la sauce a un peu épaissi
et que la viande est quasiment cuite et tendre, rajouter les cubes de poti
(ron, marron) ainsi que les pois chiches déjà cuits. Couvrir et laisser
mijoter encore l'ensemble tranquillement jusqu'à ce que les morceaux
de potiron - ou potimarron - soient tendres, non réduits en purée, plutôt
entiers !

      Servir ce plat très chaud, sans attendre avec de la semoule à
couscous.

                                 Recette proposé par Claude ROUSSILLOT

                                                                          22
8. LES MOTS PERDUS ET LES OBJETS OUBLIES

                 Image publicitaire de la maison Prache-Hainque

        Vous souvenez-vous d’une petite boutique à l’aspect sympa
sur la place de l’Église à Grandvilliers, tenue par une petite dame
charmante, à l’écoute, Madame PRACHE.
Une vraie caverne d’Ali Baba.
Les ménagères y trouvaient leur bonheur, les bricoleurs ou pas
découvraient tout le matériel dont ils avaient besoin. Les enfants, les
yeux écarquillés, émerveillés, touchaient les jouets multicolores.
Au 14 Juillet, les Communes venaient se ravitailler afin d’obtenir
quelques lots pour les tombolas, des jeux qui se déroulaient sur les
places des villages alentours.
Je crois bien que le Père Noël devait y passer commandes !!!
Petite fille, j’adorais découvrir la vitrine colorée. Nous y passions
presque chaque jour, j’accompagnais, pendant les vacances, ma tante,
Madame LEROY Raymonde, elle distribuait les journaux dans le bourg.
                                                                    23
Nous arrivions de Réderie-Dargies, avec la bicyclette noire, porte bagage
devant le guidon, ma place, ainsi face à face, nous bavardions, très peu
de circulation !!!
En écrivant ce récit, d’un âge avancé, je retrouve mon âme d’enfant.
Madame PRACHE ne manquait jamais d’offrir un petit cadeau à ses
fidèles clients d’où cette reproduction.

Cher(s) lecteur(s), je pense que vous aussi, n’avez pas oublié Madame
PRACHE, si proche de ses clients, plus amis.

                        Commerce PRACHE à Grandvilliers

                                        Texte écrit par Danièle LEFEVRE

                                                                      24
9. EXERCICES DE MEMOIRES

       MOTS MASQUÉS

                           25
JEU DE LOGIQUE : LES EXPLORATEURS

        Deux explorateurs - et moi - sommes capturés par une tribu
d'anthropophages. Attachés à des poteaux disposés en triangle, nous
sommes soumis à un test de logique par le sorcier. Celui-ci place une
pierre plate sur le crâne de chacun à partir d'un sac contenant :

- 2 Pierres Noires,

- 3 Pierres Blanches.

Chacun peut voir la couleur des pierres des 2 autres.

Le premier qui donne avec exactitude la couleur de sa propre pierre aura
la vie sauve. Les 2 autres seront accommodés par le sorcier- cuisinier
pour être mangés !

               Exp 1 O

                                            O moi

               EXP 2 O

       *** Trouvez les différents cas de figure avec, à chaque fois, ce
que je devrai dire pour être sauvé à coup sûr.

       ...     Indication, le premier cas correspond à :

Une pierre noire sur la tête de mes 2 amis explorateurs ...

                                                                     26
SOLUTION DU TEST DE L'ESCARGOT DE LA PRECEDENTE EDITION :

       Rappel de l'énoncé :

      Un escargot doit escalader une pente de 7 mètres, et ce, à raison
de 3 mètres par jour.

La nuit - période syndicale, l'escargot dort, ce qui le fait glisser de
2 mètres.
Question : En combien de jours sera-t-il en haut de la pente ?

       Réflexion :

        De manière automatique, mathématiquement, le calcul se fait
vite : chaque jour, la bestiole monte 3 m et la nuit, elle descend de 2 m
===> gain de 1 mètre d'où, pour 7 mètres, 7 jours !

Faux ! "Les maths manquent de logique".

Les 4 premiers jours effectivement, l'escargot a fait 4 mètres. Il lui reste
3 mètres à faire : IL LES FAIT le 5ème JOUR ... et ne s'amusera pas à
redescendre de son perchoir pour plaire aux matheux, OK ?

       Tous ceux qui ont le même formalisme mathématique se sont
fourvoyés la première fois mais le vaillant escargot continue à remonter
la pente !!!

      NB : On peut apprendre beaucoup en résolvant ce genre de
problème pour tous les âges ; envoyez-nous-en vous aussi.

                                                                          27
Ce journal a été :

   -   rédigé par Bruno SINET, Claude ROUSSILLOT, Daniele LEFEVRE,
       Daniele LECLERC,
   -   réalisé avec la participation d’Angélique JACQUEMIN –
       animatrice séniors,
   -   Mis en page par Delphine GRIGNON, Animatrice en maintien du
       lien social et de l’autonomie,
   -   relu par Valérie DECRESSONNIERE, Animatrice numérique et
       validé par Thierry DEODATO, Directeur du Centre Social.

N’hésitez pas pour une prochaine édition à nous proposer vos articles,
sujets, photos, …

Prochaine édition attendue pour Avril 2022.

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