Diabètes du sujet âgé - Dr Marie SARAVAL 10 janvier 2012
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Introduction • Hospitalisations en urgence pour effets secondaires graves médicamenteux – Anticoagulant/agrégant – Hypoglycémiants oraux/insuline – ….
Problématiques • Sujet âgé après 75 ans exclu le plus souvent des études • Hétérogénéité de la population diabétique âgée • Quelle prise en charge pour quels objectifs? • Sujet diabétique qui vieillit • Sujet âgé qui devient diabétique
PLAN • Epidémiologie • Diagnostic • Quel impact sur la santé ? • Prise en charge: pourquoi? • Complications aigues • Complications chroniques • Traitement de l’hyperglycémie • Surveillance
EPIDEMIOLOGIE
ENTRED 2010 • Age moyen: 66 ans • 26% ont 75 ans ou plus • 10 % ont 85 ans ou plus • Augmentation de la prévalence : pic entre 75 et 79 ans – 18% des hommes – 13% des femmes – 4% en France
DIAGNOSTIC
Mécanismes responsables d’une élévation de la glycémie (1): vieillissement physiologique • Modification de l’insulinosécrétion – Qualitatif :anomalie de pulsatilité de l’insulinosécrétion ( sensibilité au glucose de la cellulle β) – Quantitatif: pic retardé d’insulinosécrétion – Insulinorésistance: modification de la composition corporelle GAJ peu ou pas modifiée (en dehors du stress) Élévation de la GPP
Mécanismes responsables d’une élévation de la glycémie (2): Diabète • DT2 le plus souvent: – Défaut d’insulinosécrétion – Insulinorésistance – Défaut d’utilisation du glucose non médiée par l’insuline • DT1: plus rare mais y penser!!!!! • Autres types de diabète
Mécanismes responsables d’une élévation de la glycémie (3): maladie aigue • Hyperglycémie de stress – Infection – Corticothérapie – Agression chirurgicale • Effets délétères connus de l’hyperglycémie?
Critères diagnostiques • LES MEMES QUE CHEZ LE SUJET JEUNE!!! – Glycémie a jeun >1.26g/l – Glycémie > 2g/l à tout moment de la journée avec signes cliniques évocateurs – GAJ entre 1.1 et 1.26 g/l: hyperglycémie modérée a jeun
Signes cliniques • Perte de poids • Deshydratation • Asthénie • Troubles de l’humeur • Incontinence urinaire, polyurie nocturne à l’origine de chutes • Complications aigues plus typiques du sujet âgé: otite externe, neuropathie cachectisante, état hypersomolaire.
Type de diabète • DT2 dans 95 % des cas diagnostiqués après 55 ans • DT1: – Rare – DT1 lent – Positivité des anticorps anti GAD/ IA2
QUEL IMPACT SUR LA SANTE?
• Mortalité – Excès de mortalité de 10% – - 2 ans d’espérance de vie • Complications du diabète
Complications gériatriques • Facteur d’institutionnalisation • Chutes et fractures • Incontinence urinaire, surtout chez la femme • Dépression • Altération cognitive • Malnutrition
PRISE EN CHARGE: POURQUOI?
• Eviter les complications aigues – Hypoglycémie – Etat hyperosmolaire – Acidocétose • Prévention des complications chroniques • Prévention podologique • Prévention des complications iatrogènes
COMPLICATIONS AIGUES
Acidocétose • Terrain: insulinopénie absolue – DT1 – Diabète secondaire à atteinte pancréatique – DT2 évolué insulinopénique • Diagnostic: – Cétonurie ou cétonémie systématique si glycémie > 2.5 g/l ou devant signe clinique évocateur – Cétose avec évolution possible vers acidocétose • Traitement – Insulinothérapie /Rehydratation/ttt facteur déclenchant
Etat hyperosmolaire (1) • Facteurs favorisants: – Diabète inconnu (complication inaugurale) – Infection (pulmonaire dans 30 à 50%) – Corticothérapie • Diagnostic: – hyperglycémie et osmolarité (Na+K)×2+glycémie+urée
Stress,infection hm de contre-régulation Carence insulinique (GH,cortisol,glucagon,catéchol) relative hyperglycémie Peu ou pas de cétose glycosurie Diurétiques Deshydratation Pertes d’autonomie Diminution boisson et alimentation Diminution soif Altération des fonctions cognitives
Etat hyperosmolaire (3) • Complications: – Hémodynamiques – Rénales – Neurologiques – Thrombo emboliques • Traitement – REHYDRATATION – Insulinothérapie – Prévention des complications thromboemboliques – FACTEUR DECLENCHANT
Hypoglycémie • Définition chez le diabétique= seuil d’intervention≠ glycémie inférieure aux objectifs devant faire revoir le ttt • -
COMPLICATIONS CHRONIQUES
Risque cardiovasculaire • UKPDS 10 ans après: « mémoire du diabète » • Traitement hypolipémiant: bénéfice prouvé des statines en prévention primaire et secondaire jusqu’à 82 ans. – Attention fonction rénale et CPK • Traitement antiHTA: objectifs
Rétinopathie diabétique • 4ième cause de diminution d’acuité visuelle (DMLA, cataracte, glaucome) • Œdème maculaire • Pas d’étude après 75 ans du bénéfice du contrôle glycémique • Facteur de handicap FOND D’ŒIL ANNUEL
Néphropathie diabétique • Adaptation des thérapeutiques anti diabétiques ET AUTRES…. • Attention à la néphrotoxicité médicamenteuse (AINS) • Décision multidisciplinaire de dialyse
Diabète et fonction cognitive • Controverses • Corrélation – Diabète- démence vasculaire – Diabète- maladie d’Alzheimer • Rôle de l’hyperglycémie? • Altération MMS (+1% d’HbA1c MMS 0.2 pt) • Rôle de l’insuline Réévaluation des objectifs glycémiques
Complications podologiques • Taux d’amputation augmente avec l’âge (facteur de risque indépendant): 12/10000 avant 44 ans à 100/10000 après 65 ans) • Prévalence des ulcérations de pied – - 2% avant 60 ans – 8 à 15% après 70 ans
Risque podologique • Repérer les patients à risques • Eduquer les patients et l’entourage: chaussage • Soins de pédicurie: par qui?
Gradation du risque podologique • Grade 0: pas d’artérite ni de neuropathie • Grade1: Neuropathie sensitive isolée: risque×5/an • Grade 2: id+artérite ou trouble morphostatique: risque×10/an – 4 séances de pédicurie remboursées/an • Grade 3: atcd d’ulcération chronique > 3mois: risque×25/an – 6 séances de pédicurie remboursées/an
En cas d’apparition de lésion • Prise en charge multidisciplinaire • Documenter l’infection • Diagnostiquer l’artérite
Complications bucco-dentaires • Glucose salivaire+ hyposialie+ microvascularisation • Caries, gingivites, parodontites, mycoses – Risque de dénutrition • Prévention et traitement
HYPERGLYCEMIE: QUEL TRAITEMENT?
Moyens thérapeutiques – Diététique Difficulté, notamment en institution Préserver l’état nutritionnel - Activité physique - ADO - Traitements injectables - Analogues du GLP1 - InsulineS
Moyens humains … Auxiliaire de Famille ou aidant vie Patient Médecin traitant Infirmier(e) Podologue Gériatre diabétologue
• Prise en charge diabétologique et gériatrique • Prise en charge globale • Prise en charge individualisée • Groupe francophone « diabéto-gériatrique » – « Eviter le laxisme par résignation et/ou la crainte d’accidents iatrogènes et l’interventionnisme excessif »
Objectifs glycémiques proposés pour le patient âgé Patient âgé diabétique Patient âgé diabétique en "bonne santé" fragile Éviter phénomènes infectieux Proche de celui Éviter chutes(levers d’un diabétique plus nocturnes,hypoglycémies) jeune Maintenir autonomie Europe (2004) glycémie à jeun : 0,9-1,26 g/l glycémie à jeun : 1,26-1,60 g/l HbA1c / 6mois : 6,5-7,5 % HbA1c / 6mois : 7-8,5 % ADA (2007) = adulte jeune non quantifiés
Recommandations 2012
• Caractérisation du diabète – Type • Attention risque de cétose si type 1 ou type secondaire à pathologie pancréatique) • Adaptation des doses d’insuline – Ancienneté – HbA1c/glycémies capillaires si réalisées – Hypoglycémies à rechercher systématiquement à l’interrogatoire (patient ou entourage) selon ttt (insuline ou SULFAMIDE/GLINIDE) • État nutritionnel • Autonomie… • Etat neuro-psychologique • Evaluation sensorielle • Risque de chute (hypotension ortho) • Douleur ( appétit)
« Anciens ADO »(1) IAG Insulinosécréteurs Insulinosécréteurs IAG la la sécrétion sécrétion d’insuline d’insuline absorption absorption des des glucides glucides Thiazolidinediones Thiazolidinediones fonction ββ préservée fonction préservée Biguanides Biguanides production production hépatique hépatique de de [G] [G] Biguanides Biguanides ** sensiblité sensiblité àà l’insuline l’insuline Thiazolidinediones Thiazolidinediones de de l’insulinorésistance l’insulinorésistance
« Anciens » ADO (2) • Metformine= insulinosensibilisateur – PAS D’HYPOGLYCEMIE – Effets secondaires digestifs: conseiller prise en fin de repas – CI: • hémodynamique instable avec risque de production de lactates • Insuffisance rénale , arrêt si cl< 30 • Insuffisance hépatocellulaire – Adaptation à la clairance de la créatinine – Réintroduction 48 h après injection de produit de contraste après vérification de la fonction rénale
« Anciens » ADO(3) • Sulfamides= insulinosecréteur – Attention à l’accumulation en cas d’insuffisance rénale – Rechercher la survenue d’hypoglycémie en fin d’après- midi: interrogatoire et glycémie capillaire vers 16/17h Surveillance • Glinide (Novonorm®)= insulinosecréteur glycémique – Action courte (post-prandial) – Pas de repas= pas de cp – Possible en cas d’insuffisance rénale – CI en cas d’insuffisance hépatique
Régulation du contrôle glycémique par les incrétines Effets sur la fonction des cellules pancréatiques Ingestion d’aliments Insuline Glucose dépendant Captage Captage et et par les cellules β stockage stockage de de glucose glucose (GLP-1 et GIP) dans dans le muscle et le muscle et le le Tube tissu adipeux Libération tissu adipeux digestif Pancréas des incrétines par le TD Cellules β Contrôle Contrôle Cellules α du du glucose glucose plus plus GLP-1 et GIP stable stable actives Libération Libération Glucagon de glucose de glucose Glucose dépendant dans dans lele sang sang par les cellules α (GLP-1) par par le le foie foie 1. Action des incrétines sur les cellules β et α du pancréas en fonction de la glycémie 2. Dégradation rapide des incrétines par la DPP-4 Brubaker PL, Drucker DJ. Endocrinology. 2004;145:2653–2659; Zander M et al. Lancet. 2002;359:824–830; Ahrén B. Curr Diab Rep. 2003;3:365–372; Holst JJ. Diabetes Metab Res Rev. 2002;18:430–441; Holz GG, Chepurny OG. Curr Med Chem. 2003;10:2471–2483; Creutzfeldt WOC et al. Diabetes Care. 1996;19:580–586; Drucker DJ. Diabetes Care. 2003;26:2929–2940.
Effets du GLP-1 chez l’homme Stimulation de la satiété et diminution de l’appétit 1 Charge Sécrétion de GLP-1 lors ➜ perte de poids de travail de la prise alimentaire des cellules ß réponse Cellules alpha : sécrétion cellules ß postprandiale de glucagon 2 Foie : Glucagon diminuant la production hépatique de Cellules bêta : glucose 2 augmentation de la sécrétion d’insuline glucose-dépendante 4 Estomac : Ralentissement de la vidange gastrique 3 1 Adaptéde Flint A, et al. J Clin Invest. 1998;101:515-520.; 2 Adapté de Larsson H, et al. Acta Physiol Scand. 1997;160:413-422.; 3 Adapté de Nauck MA, et al. Diabetologia. 1996;39:1546-1553.; 4 Adapté de Drucker DJ. Diabetes. 1998;47:159-169.
Les inhibiteurs de la DPP4 – Xelevia®, januvia® – Galvus® – Onglyza® – Formes combinées avec la metformine • Etudes en cours chez le sujet âgé • Indications en mono/bi/trithérapie selon la molécule • Pas d’hypoglycémie, effet neutre sur le poids • Effets à long terme ????
Les analogues du GLP1 • Résistent à l’action de la DPP4
Les incrétinomimétiques Les incrétinomimétiques AVANTAGES INCONVÉNIENTS Incrétino- •Diminution du poids •Tolérance digestive •Pas •CTJ élevé mimétiques d’autosurveillance •Forme injectable glycémique (sauf si •Associations non assoc sulfamides) recommandées avec •Efficacité sur l’insuline, les l’HbA1C (non infériorité glinides et les IAG vs insuline) •Efficace sur les GPP •Précaution d’emploi avec les sulfamides •Expérience limitée
Incrétinomimétique : Exénatide • Posologie •Stylos pré remplis •Avant utilisation, à conserver entre 2 et 8°C •Pendant la période d’utilisation de 30 jours, le stylo est à conserver à une température ne dépassant pas 25°C. •Ne pas congeler.
Incrétinomimétique : Exénatide • Indications : chez le diabétique de type 2 (RCP) – En association à la metformine, à un sulfamide hypoglycémiant ou à une glitazone HbA1c – En association à la bithérapie : metformine 1% + sulfamide hypoglycémiant ou metformine + glitazone • Place dans la stratégie thérapeutique Avis de transparence du 28/02/07 – Après échec de l’association metformine + sulfamide hypoglycémiant => Alternative à la trithérapie ou retard à la mise sous insuline
Incrétinomimétique : Exénatide • Précautions Byetta ne doit pas être utilisé • patients diabétiques de type 2 nécessitant une insulinothérapie, en raison du non fonctionnement de leurs cellules bêta • femme enceinte ou qui allaite • En cas d’insuffisance rénale terminale ou sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min). • En cas de maladie gastro-intestinale sévère, incluant la gastroparésie (expérience limitée et risque accru de troubles digestifs).
Incrétinomimétique : Exénatide • Précautions BYETTA ralentit la vidange gastrique, et peut donc diminuer l’amplitude et le taux d’absorption des médicaments pris par voie orale. Byetta doit donc être utilisé avec précaution en association à des médicaments nécessitant une absorption gastro-intestinale rapide ou ayant une fenêtre thérapeutique étroite. ATTENTION AUX INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES (AVK+++)
Incrétinomimétique : Exénatide • Effets indésirables – Mauvaise tolérance digestive : • Nausées : très fréquents (57%) • Vomissements et diarrhées (très fréquents) Amélioration de la tolérance digestive par une progressive de la posologie – Rares cas de pancréatites
Les Incrétinomimétiques :le liraglutide •Indications :idem exénatide Par contre remboursé dans toutes ses indications •Posologie Un stylo unique quel que soit le dosage * En fonction de la réponse clinique, après au moins une semaine de traitement, certains patients pourront être amenés à bénéficier d’une augmentation de la dose de 1,2 mg à 1,8 mg afin d’obtenir un meilleur contrôle glycémique. •Précautions : théoriquement pas recommandé si clairance < 50ml/min
Les Incrétinomimétiques :le liraglutide •Posologie •1 injection par jour •A n’importe quel moment de la journée •Toutefois, il est préférable d’effectuer les injections à peu près au même moment de la journée après avoir choisi l’heure la plus adaptée. •Dose fixe •Aucune autosurveillance glycémique n’est nécessaire pour ajuster la dose de Victoza® •Sauf en cas d’association à un sulfamide hypoglycémiant pour adapter la dose de celui-ci et limiter le risque d’hypoglycémie.
Quelques idées de stratégie • Diététique adaptée, activité physique • Adapter la posologie de metformine • Attention aux hypoglycémies – Glinides – Sulfamides • Inhibiteurs DPP4: peu d’effets secondaires • Analogue GLP1: attention anorexie
Insulinothérapie Surveillance glycémique • CI transitoire ou définitive aux ADO • Effets secondaires des ADO • Evènement aigu nécessitant équilibre strict • Dénutrition
Insulines « lentes », « basales » • lantus®= insuline glargine – Permet la formation d’un dépôt sous cutané de résorption lente – solution stable et limpide ne nécessitant pas de remise en suspension – état d’équilibre au 2ème jour sans accumulation – Pas de mélange avec rapide dans seringue • Levemir® = insuline Detemir – forte association des molécules entre elle au niveau du site d’injection et liaison à l’albumine par l’intermédiaire de la Chaîne latérale de l’acide gras – Pas de mélange avec rapide dans seringue – 12 à 18h selon dose • Semi lentes: insulatard NPH, umuline NPH – Nécessité de remise en suspension – Mélange possible avec rapide dans seringue
Quel schéma proposer • « Bed-time » : une injection au coucher Insuline d’action intermédiaire ou lente Rationnel : insulinopénie ,néoglucogénèse est non freinée d’ou aug PHG hyperglycémie à jeun Contrôle de la glycémie à jeun une meilleure efficacité des ADO en 1ère intention efficacité: - 1% à 1,9% HBA1c
INSULINOTHÉRAPIE ET SITUATION « CHRONIQUE » 1 injection d’insuline d’action lente le matin avec risque hypoglycémique réduit → Intérêt des analogues lents évalués en gériatrie
Insulines rapides • Objectifs: limiter l’hyperglycémie post-prandiale • Rapide humaine /analogues rapides – Délai d’action: horaire par rapport au repas – Durée d’action • Mélanges
•SCHEMAS D’INSULINE 2 injections NPH 7 12 19 7 2 mélanges rapide +NPH 7 12 19 7
Schéma optimisé 7 12 19 7
SURVEILLANCE
Surveillance glycémique(1) • But: dépister et éviter accidents d’hypo et d’hyper! • Choix de l’appareil pour les patients autonomes • Rythme • Technique
Surveillance glycémique(2) • Savoir quand l’intensifier: – forte chaleur – modifications thérapeutiques – Tout changement de mode de vie, entrée en institution – corticothérapie – fièvre…. • Savoir l’alléger – Changement thérapeutique – Situation chronique stable, objectifs atteints
Exemples en situation stable • Metformine et/ou inhibiteur DPP4 seuls: Pas de risque d’hypoglycémie : pas de contrôle sytématique • Sulfamides : contrôle à l’instauration, aux changements de posologie, activité inhabituelle….attention à l’hypo de l’après- midi • Insuline: avant l’injection et en fin de durée d’action • Insuline basale : 1 contrôle voire pas…….????
Conclusion • Sujet jeune ou âgé = OBJECTIFS et TRAITEMENTS PERSONNALISE • Complications aigues: les reconnaître et les prévenir • Surveillance glycémique • Pluridisciplinarité
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