Direction du Logement et de l'Habitat - Service Technique de l'Habitat - L'exécution d'office des travaux de sortie d'insalubrité

 
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Direction du Logement et de l'Habitat - Service Technique de l'Habitat - L'exécution d'office des travaux de sortie d'insalubrité
Direction du Logement et de l’Habitat
         Service Technique de l’Habitat
              ANVPAH&VSSP – 27 mars 2013

                                                     Doc : STH/MCOT

L’exécution d’office des travaux de sortie d’insalubrité
Direction du Logement et de l'Habitat - Service Technique de l'Habitat - L'exécution d'office des travaux de sortie d'insalubrité
Quelques repères spécifiques
            à l’habitat parisien
Population et catégories de logements :
    2,2 millions d’habitants.
    1,34 millions de logements, dont 85% de résidences principales.

Statuts d’occupation du parc des résidences principales :
    33% de propriétaires occupants.
    45% de locataires dans le secteur privé.
    17% de locataires du secteur social et 5% autres.

Parc des copropriétés :
    Près de 43.000 copropriétés correspondant à 1,014 millions de
    logements.
    75% des logements parisiens relèvent du statut de la copropriété.
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Le Service Technique de l’Habitat (STH)
Les grandes missions du STH :
    L’incitation au ravalement des immeubles parisiens.
    La lutte contre les termites.
    La lutte contre l’habitat indigne, notamment à travers la mise en
    œuvre des polices administratives.
Un service à forte technicité bâtimentaire, comprenant
notamment :
    4 subdivisions territoriales employant des inspecteurs de salubrité
    chargés des enquêtes de salubrité et de la mise en œuvre des
    procédures de police administrative sur tout Paris.
    1 bureau d’architecture et d’expertise technique (BAET) chargé de
    la préparation des acquisitions publiques et de la réalisation des
    études de faisabilité de programmes de logements sociaux.
    1 bureau de conduite d’opérations de travaux (BCOT) responsable
    de la mise en œuvre des travaux d’office.
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Politique d’intervention
  de la Ville de Paris en matière de LHI
1. Une gestion annuelle de 4500 à 5000 signalements en
matière d’hygiène donnant lieu systématiquement à enquête
dans des immeubles très majoritairement en copropriété.
2. La mise en œuvre des procédures de police
administrative :
    Le maire au titre du règlement sanitaire départemental en
    application de ses pouvoirs de police générale (CGCT).
    Par convention avec l’Etat dans le cadre de la police spéciale de
    l’insalubrité au titre du CSP : enquêtes, instructions, rapports au
    CODERST, suivis de la mise en œuvre des arrêtés préfectoraux.
    Le maire au titre de ses pouvoirs propres dans le cadre de la
    police spéciale de l’insalubrité (travaux d’office et substitutions).
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Politique d’intervention
  de la Ville de Paris en matière de LHI
3. Le repérage annuel des immeubles à risques au travers
de l’observatoire de la prévention de la dégradation du bâti :
     Un panel de 50.000 immeubles privés d’avant 2000, des
     indicateurs intégrant l’exercice des polices administratives, 328
     immeubles à risques repérés en 2011, tous expertisés par le STH.
     Pour engager de manière précoce l’action publique et définir une
     stratégie d’action.
     Pour déclencher les polices spéciales de la LHI chaque fois que la
     situation le justifie.
4. La mise en place de dispositifs opérationnels adaptés aux
problématiques à traiter (OPAH, OAHD, CPA), pouvant aller
jusqu’à l’expropriation.
5. L’appropriation publique (préemption, expropriation,
acquisition amiable).
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Répartition territoriale des 328
immeubles repérés à risques en 2011
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Le plan d’éradication de l’habitat indigne
      mis en œuvre de 2002 à 2010
En quelques chiffres :
    1.030 immeubles traités (655 en réhabilitation privée, 375 en
    appropriation publique), dont de nombreuses copropriétés.
    Près de 1,3 milliards d’euros de travaux réalisés, dont 630 M€ de
    financements publics.
    4.800 ménages relogés.
    20.000 logements réhabilités.
    Près de 3.200 logements sociaux produits.
Le déploiement d’importants dispositifs opérationnels :
    2 CPA (concessions publiques d’aménagement).
    5 OPAH (opérations d’amélioration de l’habitat ).
    1 OAHD/PIG (opération d’amélioration de l’habitat dégradé ).
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Mobilisation de la police administrative
        pour finaliser le PPEHI
A partir de 2007, mobilisation massive du levier des
procédures de police spéciale de l’insalubrité pour
débloquer ou accélérer les projets de réhabilitation privée :
• Arrêtés d’insalubrité : de 90 en 2006, 185 en 2007, 240 en 2008, 298
en 2009, 285 en 2010, 339 en 2011.
• Substitution à copropriétaires défaillants : près d’1 M€ entre 2007 et
2010 (pas de substitution en 2011 et 2012), 1 substitution pour 2013 ;
• Exécution d’office de travaux : de 150K€ en 2007 à près de 1M€ en
2010 et 2011 (sans substitution), puis 481K€ en 2012 (urgences
sanitaires) ;
• Transmission au tribunal de police des infractions RSD : +280 % de
2007 à 2010.
Un enseignement : l’intérêt de combiner dispositifs
opérationnels avec les polices administratives.
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Une nécessaire coordination des acteurs
 et une articulation de l’action publique
Mise en place de partenariats de travail entre les services
municipaux, les services de l’Etat et le Parquet :
    Organisation de réunions périodiques et d’instances de pilotage
    partagé (immeubles dangereux, hébergement, urgences sanitaires
    et pathologies psychiatriques, etc.).
    Partage de données et du suivi des affaires.
    Élaboration d’une doctrine partagée pour cibler les situations à
    signaler au Parquet (situations d’indignité hors procédure CSP,
    perceptions de loyer indu, intimidation des occupants, etc.) : 30
    condamnations depuis 2009.
Création (en cours) du pôle parisien de lutte contre l’habitat
indigne (PPLHI), formalisant un cadre institutionnel et de
coordination aux partenaires de la LHI à Paris, et intégrant
nombre de partenariats pré-existants.
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Mobiliser la procédure de substitution
aux seuls copropriétaires défaillants…

 … pour aider les copropriétés à mettre en œuvre les
            mesures de police prescrites.
Faire respecter
     les mesures de police prescrites
C’est une action municipale indispensable pour mettre fin à
des situations, pour lesquelles les mesures de polices
spéciales de la LHI ne sont pas suivies d’effet.
Ces mesures portent sur des travaux prescrits par arrêtés
préfectoraux de police administrative.
L’autorité compétente, dont relève l’exécution d’office de
travaux, dépend du champ juridique des mesures de police :
    Le maire au nom de l’Etat, pour les arrêtés d’insalubrité
    remédiable, de danger sanitaire ponctuel portant sur l’habitat, ou
    d’interdiction d’accès et d’usage de locaux impropres à
    l’habitation.
    Le maire au nom de la commune, pour les arrêtés de péril
    imminent et non imminent, et portant sur la sécurité des ERP, sauf
    à Paris où la préfecture de police exerce ces compétences…
Dans quels cas le STH
   exécute-t-il des travaux d’office ?
Ponctuellement, pour les situations d’insalubrité
irrémédiable et de locaux impropres à l’habitation sous
le coup d’un arrêté préfectoral (art. L. 1331-22 du CSP),
pour lesquelles la commune intervient pour sécuriser
en condamnant ces locaux.
Y compris dans les copropriétés…
Dans quels cas le STH
    exécute-t-il des travaux d’office ?
Quotidiennement, pour les situations de danger ponctuel
imminent pour la santé publique portant sur l’habitat
sous le coup d’un arrêté préfectoral (art. L. 1311-4 du
CSP), pour lesquelles seul le recours à la puissance
publique permet d’écarter ce danger en urgence !
Bien sûr, nombre de copropriétés sont concernées…
Avant   Après
Dans quels cas le STH
    exécute-t-il des travaux d’office ?
Egalement, pour les situations d’insalubrité remédiable
sous le coup d’un arrêté préfectoral (art. L. 1331-26 du
CSP), pour lesquelles les occupants doivent être mis hors
de danger.
Là encore, les copropriétés sont largement concernées…
Il s’agit d’abord d’installer un chantier, et ce, parfois sur l’espace
public…

    … ou encore en parties communes et/ou privatives occupées !
Ensuite, l’objectif est de mettre en œuvre les mesures prescrites par
arrêté préfectoral…

  … comme ici, sur des parties communes extérieures, ou intérieures.
de même qu’en parties privatives…
  Avant

Après
ccccccccc … en maçonnerie, menuiserie, couverture, électricité et/ou plomberie.
Exécuter les travaux d’office :
volonté politique et obligation sanitaire
Des interventions publiques de dernier recours :
    A travers des actions municipales volontaristes et/ou coercitives
    sur le domaine privé, là où les voies incitatives n’ont pas permis de
    traiter l’insalubrité et/ou la dangerosité dans l’habitat.
Une maîtrise d’ouvrage parisienne renforcée :
    Un pilotage opérationnel des exécutions d’office de travaux assuré
    par le STH, en lien, notamment, avec le service en charge des
    questions de relogement.
    Un pilotage des partenariats avec les opérateurs, missionnés pour
    inciter les propriétaires à réaliser par eux-mêmes, de façon aidée
    ou pas, les travaux de sortie d’insalubrité et/ou de suppression de
    danger.
    Le choix stratégique de s’attaquer au traitement de l’ensemble des
    immeubles frappés d’insalubrité, ce qui représente
    quotidiennement une multitude d’opérations et nécessite
    l’optimisation des moyens existants.
Les compétences mobilisées
Une équipe constituée d’un inspecteur de salubrité et de
quatre conducteurs d’opérations, appuyés par un agent en
charge du suivi administratif et comptable pour :
    Prendre en compte le fait que chaque situation d’insalubrité
    constitue un projet à part entière.
    Exercer les missions de maîtrise d’ouvrage :
     •   Une opération = un programme (de travaux) + coût +
         calendrier.
     •   Etablir les commandes publiques ad hoc (marchés publics).
     •   Définir techniquement les prestations de travaux à mettre en
         œuvre pour remédier aux désordres visés par l’arrêté
         d’insalubrité, veiller à la maîtrise et l’engagement des
         dépenses correspondantes (à recouvrer…).
     •   Manager et contrôler la mise œuvre des contrats passés avec
         les prestataires (opérateurs, architectes, bureaux d’études et
         entreprises notamment).
Les compétences mobilisées
Exercer les missions de maîtrise d’œuvre :
     Obtenir les autorisations administratives préalables à l’ouverture
     du chantier : occupation de l’espace public et autorisations
     d’urbanisme, y compris en secteurs protégés ;
     Conduire les chantiers pour lesquels le recours à un mettre
     d’œuvre n’est pas indispensable (responsabilités) ;
     Gérer l’hébergement provisoire des occupants, lorsque les
     travaux ne peuvent pas être réalisés en milieu occupé, avant,
     pendant et après les travaux ;
Coordonner un jeu d’acteurs complexe :
     Occupants, propriétaires, syndics, opérateurs des dispositifs
     opérationnels, prestataires (intellectuels et travaux) et milieux
     associatifs ;
     Partenariats avec l’ensemble des services de l’État concernés en
     matière de santé, d’hébergement, de lutte contre le saturnisme, de
     police, de justice ou encore de finances.

Au final, c’est un pilotage en mode projet avec un suivi des
indicateurs en continu.
Conduire l’action publique
               en mode projet
Déroulement d’une opération
     A l’issue du délai fixé par l’arrêté d’insalubrité, constat de non
     exécution des travaux prescrits, après être entré dans les lieux, au
     besoin suite à une requête, et à la mobilisation d’un huissier.
     Adaptation technique des prestations de travaux à exécuter pour
     chaque situation, en référence aux prescriptions de l’arrêté
     préfectoral, lesquelles doivent être bien rédigées dans la
     perspective de la réalisation effective des travaux de sortie
     d’insalubrité, et ce, dans une logique d’obligation de résultat.
     Organisation, coordination et mise en place des chantiers en
     milieu occupé, ou non.
Organisation de l’hébergement provisoire des occupants, voire le
déménagement et le stockage de leurs biens pendant les travaux ;
Réception des travaux et attestation du service fait.
Mise en recouvrement des frais avancés par la collectivité.
Du constat de l’insalubrité à celui de la non
     exécution des prescriptions de l’arrêté
                  d’insalubrité
Instruction de la procédure d'insalubrité (L. 1331-26 du CSP)                                                     87 semaines
Enquête préalable STH
 Enquête d'insalubrité                                                                  STH
 Rapport d'insalubrité                                                                  STH               T

Déclaration de l'insalubrité remédiable
 Instruction CODERST                                                                    CODERST               A
 Prise de l'arrêté préfectoral d'insalubrité                                            DDASS / ARS                 A
 Notification de l'arrêté d'insalubrité                                                     DDASS / ARS                 N
 Visite de contrôle constatant l'inexécution des travaux prescrits par l'arrêté préfectoral STH                                 C

Une temporalité relativement longue : 87 semaines en
l’espèce.
        Une expertise technique de l’insalubrité réalisée par le STH pour le
      compte de l’Etat (cadre contractuel).
        La prise de l’arrêté d’insalubrité proprement dite.
        Le délai imparti au propriétaire pour réaliser les travaux de sortie
      d’insalubrité.
        Le temps du constat de non exécution des mesures prescrites.
Enclenchement et préparation
      des travaux d’office de sortie d’insalubrité
Mise en place de l'exécution d'office des travaux                                                                          28 semaines
Mise en demeure
 Arrêté de mise en demeure à 1 mois                                                                        STH / MCOT
                                                                                                              STH / MCOT
 Visite de contrôle de la mise en demeure confirmant l'inéxécution des travaux prescrits par l'arrêté préfectoral                            C

Programmation de l'hébergement des occupants pendant la durée des travaux
 Ordre de service pour suivi social                                                                        STH / MCOT                        O
 Evaluation des besoins prévisionnels d'hébergement                                                        STH / MCOT
 Information de la DULE / DRIHL des besoins prévisionnels d'hébergement                                    STH / MCOT                            I
 Prise en compte des besoins prévisionnels d'hébergement                                                   DULE / DRIHL
 Devis et réservation des places d'hébergement                                                             STH / MCOT                                R

Programmation des travaux
 Avis de passage pour réalisation des devis des entreprises                                                STH / MCOT                    A
 Visite sur place avec les entreprises, production des devis et lancement des OS                           STH / MCOT                        O
 Phasage des travaux                                                                                       STH / MCOT

 Une temporalité qui s’accélère : 28 semaines dans le cas
 d’espèce.
 Des actions qui se démultiplient :
                 Mise en demeure à 1 mois, visite de contrôle et nouveau constat de non
                 exécution des mesures prescrites.
                 Programmation de l’hébergement provisoire des occupants, lorsque les
                 travaux ne peuvent pas être réalisés en milieu occupé.
                 Définition, estimation, planification, et engagement administratif et
                 financier des travaux de sortie d’insalubrité.
L’exécution des travaux d’office
                             de sortie d’insalubrité
Exécution d'office des travaux                                                                                           7 semaines
Hébergement des occupants
 Assistance à la préparation du départ des occupants                                                     Opérateur STH
 Accompagnement des occupants au centre d'hébergement                                                    Opérateur STH       A
 Accompagnement des occupants pour le retour dans leur logement                                          Opérateur STH           A
 Gestion administrative du marché à bons de commande d'accompagnement social                             STH / MCOT
Réalisation des travaux                                                                                                               A
 Ultime constat d'inexécution des travaux prescrits par l'arrêté préfectoral (48h avant l'hébergement)   STH / MCOT          C
 Ordres de service pour réalisation des travaux                                                          STH / MCOT          O
 Ouverture du chantier                                                                                   STH / MCOT              O
 Phase travaux                                                                                           Entreprises
 Conduite du chantier                                                                                    STH / MCOT
 Réception des travaux                                                                                   STH / MCOT                   R
 Gestion administrative des marchés à bons de commande de travaux                                        STH / MCOT

Un temps d’intervention court : 7 semaines en l’espèce.
Deux préoccupations simultanées :
              L’accompagnement des occupants, avant, pendant et après les
             travaux.
              La conduite du chantier, de l’ouverture à la réception des travaux.
De l’arrêté de mainlevée au recouvrement
        des frais avancés par la collectivité
Clôture de l'affaire                                                                  délais en cours
Levée de l'insalubrité remédiable
 Rapport de main levée                                STH / MCOT          T

 Prise de l'arrêté de main levée                      DDASS / ARS             A

 Notification de l'arrêté de main levée               DDASS / ARS                 N

Recouvrement des frais engagés par la collectivité
 Facturation de l'opérateur d'accompagnement social   Opérateur STH   F

 Facturation des entreprises de travaux               Entreprises     F

 Paiement de l'opérateur d'accompagnement social      STH / MCOT              P

 Paiement de la résidence d'hébergement               STH / MCOT              P

 Paiement des entreprises de travaux                  STH / MCOT              P

 Enclenchement de la procédure de recouvrement        STH / MCOT

Trois temps pour conclure :
               Celui du paiement sous 30 jours des entreprises et prestataires
               missionnés par la collectivité.
               Celui de la mise en œuvre de la procédure de mainlevée de l’arrêté
               d’insalubrité.
               Celui de l’inscription de la créance au privilège spécial immobilier
               pour les situations de propriété les plus complexes voire opaques,
               et de la mise en recouvrement des frais ainsi avancés par la
               collectivité.
Les outils classiques
4 marchés à bons de commande pour mettre en
œuvre :
   Les services de débarras, nettoyage, désinfection,
   désinsectisation, dératisation.
   La coordination en matière de sécurité et de protection de la santé
   des travailleurs (SPS) pour des travaux et services exécutés
   d’office ;
   Les travaux de remise en état, tous corps d’état.
   Les travaux de plomberie et de couverture.

Ponctuellement des marchés de maîtrise d’oeuvre :
    Dès lors que la nature des travaux d’office comporte des reprises
    structurelles nécessitant l’engagement de la responsabilité d’un
    maître d’œuvre privé.
Un outil spécifique pour
l’accompagnement social des occupants
Un marché d’accompagnement social pour :
    Informer les occupants et propriétaires concernant l’exécution
    d’office des travaux prescrits par arrêté préfectoral (visites,
    informations, diagnostics sociaux approfondis, comptes-rendus,
    traductions).
    Assister les occupants pendant l’exécution d’office des travaux
    (contacts et suivis des ménages, lien avec les services sanitaires
    et sociaux, compte-rendu final) ;
    Organiser l’éloignement ou l’hébergement des occupants
    nécessités par l’exécution d’office des travaux (recherche de
    solutions adaptées, présence et assistance auprès des ménages,
    protocoles avec les ménages).
L’ensemble de ces outils est indispensable à la prise en
charge de l’ensemble des composantes sociales,
techniques, juridiques et économiques, spécifiques à
chacune des situations à traiter.
Une planification des réservations
 des places d’hébergement provisoire
Un volant de places d’hébergement provisoire, auprès
d’un bailleur social parisien, partagé entre la Ville de Paris
et l’Etat :
     Contractualisation des modalités de réservation des places
     d’hébergement nécessaires à l’exécution d’office des travaux
     de suppression de l’accès au plomb et de sortie d’insalubrité.

Mise en place d’un comité de pilotage mensuel des
réservations de places d’hébergement pour :
     Répondre aux impératifs et urgences d’éloignement des
     occupants concernés par le risque saturnin (DRIHL) ;
     Programmer et organiser les hébergements provisoires,
     indispensables aux exécutions d’office de travaux de sortie
     d’insalubrité, en milieu non occupé (STH) ;
     Optimiser le taux de réservations au sein des résidences
     sociales, dont le bon équilibre économique dépend…
Quelques petits aléas courants
des exécutions d’office de travaux…
 Le propriétaire refuse l’accès de son logement.
 Le propriétaire ou l’occupant appelle la police.
 L’occupant est d’origine étrangère et ne parle pas toujours notre langue.
 Parfois, il est tout simplement absent ce jour là.
 L’occupant est un propriétaire âgé, en détresse sociale, et menace de se
 suicider.
 Les occupants sont difficiles à identifier, car très nombreux par rapport à
 la surface du logement et pas tous présents lors de la visite.
 Ceux-ci ne sont pas toujours en règle et craignent parfois leur bailleur
 et/ou l’administration.
 L’occupant refuse les travaux et souhaite en réalité être relogé.
 L’occupant est réticent à l’idée d’être l’hébergé pendant les travaux, parce
 que ses enfants sont scolarisés et que ses biens doivent être stockés.
 L’occupant refuse de retourner dans son logement après travaux.
 Parfois, beaucoup d’animaux sont présents dans le logement.
 Certaines personnes sont menaçantes. Et, parfois le voisinage s’en mêle…
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