Dollar US : Thème spécial
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Thème spécial Dollar US : La renaissance d’une devise? La devise de réserve mondiale Les différences de croissance et de politiques monétaires plaident en faveur d’une hausse du dollar par rapport à la monnaie de la plupart des pays industrialisés La fermeté du billet vert soutiendra la reprise économique en Europe
Stratégie d’investissement Thème spécial Sommaire Page Dollar: La principale devise de réserve au monde 3 Les déterminants de la valeur du dollar 4 Reprise économique américaine - risques en Europe 5 Politiques monétaires divergentes 6 L’Europe a besoin d’une hausse du dollar 7 Novembre 2014 page -2- Novembre 2014
Stratégie d’investissement Thème spécial Dollar: La principale devise de réserve au monde Le dollar américain, toujours la première monnaie de appartiennent en priorité à des investisseurs étran- réserve et de transactions au monde, est en déclin gers. La Chine et le Japon en sont les deux depuis des décennies (graphes 1 et 2). La tendance a principaux détenteurs (graphe 4). été temporairement interrompue par des phases de forte correction haussière. Soutenu par une croissance américaine plus forte et plus solide qu’au sein des autres pays industrialisés, le billet vert Graphe 1: Franc suisse/U.S. dollar 3.00 devrait probablement adopter une tendance 2.75 haussière. C’est même un préalable nécessaire aux progrès de la zone euro dans sa quête d’une 2.50 croissance économique supérieure et dans sa lutte 2.25 contre la déflation. 2.00 1.75 Bretton Woods: Cimenter l’ascension du dollar 1.50 Le dollar devint la monnaie des Etats-Unis en vertu 1.25 de la loi sur la frappe de monnaie de 1792. Il obtint 1.00 son statut actuel de devise de référence au XXème 0.75 siècle. La Deuxième Guerre mondiale consolida le 0.50 rôle des Etats-Unis en tant que première puissance sept.-74 sept.-84 sept.-94 sept.-04 sept.-14 économique et militaire. Le système monétaire Source: BGN international de l’après-guerre fut créé en 1944 à Bretton Woods (New Hampshire, Etats-Unis). A la fin des années 1960, il devint progressivement Graphe 2: Indice pondéré du dollar américain évident que le système de changes fixes de Bretton 150 Woods, basé sur la convertibilité de la monnaie en or, 140 ne survivrait pas à la diversité croissante des économies. Les Etats-Unis mirent fin à la 130 convertibilité du dollar en or en 1971. La plupart des 120 principales nations européennes, y compris la Suisse, 110 décidèrent par la suite de mettre un terme au lien qui 100 unissait leur devise et le billet vert. 90 Monnaies de réserve – passé et présent 80 Le statut de monnaie de réserve est historiquement 70 lié au pouvoir économique et à la convertibilité de la 60 monnaie. Dans l’histoire ancienne, aux 5ème et 4ème sept.-74 sept.-84 sept.-94 sept.-04 sept.-14 siècles avant notre ère, la drachme grecque, le liang Source: Federal Reserv e chinois ou les monnaies en argent de l’Inde étaient d’importants moyens de paiement. Au Moyen Âge, le solidus byzantin, le ducat vénitien et, au XVIIème Graphe 3: Composition des réserves siècle, le florin hollandais obtinrent le rôle de monnaie monétaires officielles de réserve et de transactions importante. La montée en force de la livre sterling accompagna ensuite Autres Yen Euros devises l’ascension de l’empire britannique. Au milieu du Japonais 24% 7% XIXème siècle, la moitié du commerce mondial était 4% libellé en livres sterling. La situation s’est prolongée jusqu’à la Première Guerre. Malgré une concurrence croissante, actuellement de la part de l’euro, le dollar est la principale devise de Livre sterling U.S. dollars réserve depuis la Deuxième Guerre. Il représente 4% 61% environ 60% des réserves monétaires mondiales (graphe 3). Les réserves en dollars sont surtout investies en titres du Trésor américain, lesquels Source: FMI Novembre 2014 page -3-
Stratégie d’investissement Thème spécial Les déterminants de la valeur du dollar L’attrait du dollar ne réside pas seulement dans sa convertibilité et sa valeur d’échange, mais aussi dans son statut de valeur refuge durant les périodes de Graphe 4: Principaux détenteurs étrangers d'obligations du Trésor américain fortes tensions économiques et politiques mondiales. La crise financière de 2008 a d’ailleurs été accom- pagnée par une sensible hausse du billet vert. Japon Asie sans Le dollar a été et restera probablement la devise dans 20% Chine et Japon laquelle se traitent les cours des matières premières. 11% Il le doit en partie au fait que les Etats-Unis en ont longtemps été l’un des principaux producteurs. Chine 21% Europe La croissance et l’inflation déterminent les taux 17% de change Les monnaies se distinguent des actions et des Autres obligations, aux yeux des investisseurs, par le fait que 24% Amerique du les changes constituent un jeu à somme nulle, du Sud moins à long terme. La baisse du dollar des dernières Source: Ministère des f inances americain 7% décennies a par exemple été largement compensée par des taux d’intérêt supérieurs aux Etats-Unis. Le scénario se produit fréquemment dans les pays industrialisés. Mais il ne se vérifie pas toujours sur les marchés émergents où la hausse de la monnaie en termes réels traduit surtout un processus de Graphe 5: Parité du pouvoir d'achat 1.6 convergence des richesses avec les pays industrialisés. Il est plus difficile de prévoir le cours 1.4 des devises que ceux des actions ou des rendements obligataires. La prévision de l’évaluation d’un couple 1.2 de monnaies nécessite en effet l’anticipation de la différence de chaque variable, par exemple celle des 1.0 écarts de croissance ou d’inflation des pays Des biens concernés. 0.8 U.S. dollar/euro Néanmoins, des mécanismes réguliers permettent 0.6 Parité du pouvoir d'achat d’évaluer la tendance des devises. A long terme, +/- 1 écart type l’inflation est un facteur clé. Les devises avec une 0.4 inflation élevée ont tendance à baisser par rapport mai-84 mai-90 mai-96 mai-02 mai-08 mai-14 aux autres. Selon la théorie du pouvoir d’achat, le Source: BGN, estimations propres changement de la valeur d’un couple de monnaies est égal à la différence d’inflation, laquelle est naturellement une condition nécessaire au maintien de la compétitivité des exportations. Cette théorie est confirmée depuis le début des années 1970 par la baisse du dollar par rapport à l’euro (et au mark allemand avant 1999). Par la suite, le dollar a baissé de 1,5% par an, un recul proche des 1,4% de l’écart Table 1: Moyennes 1970-2014 d’inflation (table 1). Zone Diffé- USA euro* rence** Le cours actuel du dollar est à peu près correct Taux d'intérêt à 3 mois 6.1 5.1 1.0 Le graphe 5 présente la zone de fluctuations correcte Taux réel à 3 mois 1.9 2.3 -0.4 de la relation euro/dollar au cours des 20 dernières Taux d'intérêt à 10 ans 6.8 6.1 0.7 années (une baisse du cours signifie une hausse du Inflation 4.2 2.8 1.4 dollar) sur la base des tendances de la parité du *Allemagne avant 1999. ** Etats- Unis - zone euro, Sourc es: OCDE, estimations propres pouvoir d’achat, c’est-à-dire de l’écart d’inflation. Durant l’essentiel de la période, le dollar a été une monnaie plutôt faible, se traitant dans la moitié supérieure de la zone d’évaluation correcte. page -4- Novembre 2014
Stratégie d’investissement Thème spécial Thème spécial Thème spécial Reprise économique américaine - risques en Europe Les exceptions se sont produites lors de la forte nous attendons à une croissance positive dans la hausse du dollar avant l’accord du Plaza en 1985 et zone euro ces prochaines années. A la différence de à l’occasion de la bulle technologique américaine 2011 et 2012, la politique budgétaire ne pénalise pas entre 1998 et 2000. Le cours actuel de l’euro/dollar la croissance et les taux d’intérêt sont extrêmement est proche de sa valeur correcte que nous estimons bas. Ces conditions pourraient, avec le soutien d’une à 1,25 dollar par euro. baisse de l’euro, suffire à provoquer la reprise tant Si les tendances d’inflation déterminent le cours des devises à moyen et long terme, la croissance économique et l’écart de taux d’intérêt présentent une plus forte corrélation à court terme. La forte Graphe 6: Croissance annuelle 6 hausse du dollar avant l’accord du Plaza a essentiellement été une réponse à la hausse des 4 rendements obligataires américains par rapport aux rendements allemands. De même, de meilleures 2 perspectives de croissance économique entre 1995 et 1998 se sont traduites par une hausse du dollar, 0 des gains de productivité substantiels en raison des nouvelles technologies et une croissance américaine -2 Zone euro États-Unis supérieure à la moyenne. -4 La compétitivité en Europe -6 La croissance économique a été satisfaisante dans juin-04 juin-06 juin-08 juin-10 juin-12 juin-14 la zone euro avant la crise financière (graphe 6). Ces Source: BEA, Eurostat dernières années, en raison de la crise de la dette, elle a toutefois été inférieure à la moyenne historique. Malgré un sursaut l’année dernière, la reprise est restée modeste en Europe continentale Graphe 7: Crédits bancaires p.r. au PIB ces derniers mois. Certains pays ont même subi une 0.55 1.2 contraction. Le contraste est frappant avec les Etats- Unis, où la croissance est autoalimentée et 0.50 1.1 suffisamment forte pour permettre une baisse du taux de chômage. Une situation de plein emploi peut 0.45 même être envisagée au cours des deux prochaines 1.0 années. 0.40 Les différences de croissance se reflètent dans l’évolution des crédits bancaires (le graphe 7 0.9 0.35 présente les prêts bancaires par rapport par rapport États-Unis à la croissance du PIB). Zone euro (ech. de droite) 0.30 0.8 La zone euro n’est nullement une zone homogène. juin-98 juin-02 juin-06 juin-10 juin-14 En Allemagne, le revenu par habitant s’est accru au Source: FED, BCE même rythme qu’aux Etats-Unis ces 20 dernières années (table 2), la France progressant plus lentement, alors que l’Italie (127ème sur 143 pays) est même restée en retrait du Japon. Cette irrégularité de la croissance se traduit par des Table 2: Croissance par habitant 1993-2013 (%p.a.) différences de productivité. Si l’Allemagne se classe Rang global* Croissance au 6ème rang du classement 2014 de la États-Unis 82 1.5 compétitivité mondiale établi par l’IMD, la France Allemange 87 1.4 n’est que 27ème et l’Italie 46ème, soit deux rangs France 100 1.0 derrière l’Inde. Suisse 108 0.9 Le contraste ne peut être plus impressionnant avec Japon 117 0.7 les Etats-Unis, leader du classement, et la Suisse, Italie 127 0.4 deuxième. Malgré un pessimisme omniprésent, nous *sur 143 pays. Sourc e: FMI, estimations propres Novembre 2014 page -5-
Stratégie d’investissement Thème spécial Politiques monétaires divergentes attendue. Les risques conjoncturels sont toutefois plus élevés en Europe qu’aux Etats-Unis. Graphe 8: Cours de la politique monétaire 3.0 Les perspectives macroéconomiques soutiennent États-Unis le dollar 2.5 Zone euro La différence de perspectives économiques entre les Etats-Unis et l’Europe continentale se reflète dans les 2.0 anticipations des marchés à l’égard des politiques monétaires (le graphe 8 présente les taux à 3 mois à 1.5 terme, c’est-à-dire les taux auxquels les participants 1.0 du marché prêteront ou emprunteront à trois mois au cours des périodes futures). Aux Etats-Unis, le 0.5 marché s’attend à une hausse continue des taux d’intérêt ces prochaines années, ce qui correspond 0.0 aux attentes de la Réserve fédérale. Dans la zone déc.-14 déc.-15 déc.-16 déc.-17 déc.-18 euro par contre, les taux d’intérêt devraient rester Source: CME, Lif f e proches de zéro durant plusieurs années. La Fed se trouve dans la position enviable de pouvoir mettre un terme à sa politique de taux zéro, très Graphe 9: Inflation de base probablement au cours du premier semestre de 3.0 l’année prochaine, sans risquer de gripper la machine économique. Dans la zone euro par contre, la BCE 2.5 lutte contre la stagnation économique et des taux d’inflation anormalement bas (graphe 9). De plus, la baisse des anticipations d’inflation signifie que 2.0 l’objectif de 2% de la BCE paraît hors d’atteinte (graphe 10), alors que les anticipations d’inflation aux 1.5 Etats-Unis semblent fermement ancrées autour de 2%. 1.0 États-Unis Zone euro Le bilan de la BCE va encore s’accroître 0.5 En septembre, la BCE a signalé son intention sept.-04 sept.-06 sept.-08 sept.-10 sept.-12 sept.-14 d’accroître encore la taille de son bilan et d’injecter Source: BLS, Eurostat des liquidités supplémentaires dans l’économie et les marchés. De son côté, la Fed est en train de mettre un terme à ses achats d’obligations, ce qui se traduira par une contraction de son bilan (graphe 11 au verso- Graphe 10: Attentes d'inflation (10 ans) la flèche indique la direction future des bilans des 3.0 banques centrales). En réalité, la corrélation a été clairement négative entre le dollar et la taille relative 2.5 des bilans de la Fed et de la BCE. Une augmentation 2.0 marquée du bilan de la BCE devrait conduire à une baisse de l’euro. 1.5 Dans l’ensemble, la constellation macroéconomique 1.0 et monétaire plaide en faveur d’un euro faible et d’une hausse du dollar ces prochaines années, même si 0.5 États-Unis l’évolution pourrait ne pas se faire en douceur. Il est Allemagne 0.0 France peu probable que la Fed s’oppose à un renforcement Italie du billet vert. Il n’est pas dans l’intérêt des Etats-Unis, -0.5 en termes économiques et de politique de sécurité, oct.-10 oct.-11 oct.-12 oct.-13 oct.-14 d’assister à un affaiblissement de l’Europe conti- Source: Bloomberg Indices nentale. Il est également utile de noter que la politique japonaise d’affaiblissement du yen aurait difficilement pu être mise en œuvre si les Etats-Unis page -6- Novembre 2014
Stratégie d’investissement Thème spécial L’Europe a besoin d’une hausse du dollar s’y étaient opposés. L’économie américaine n’est pas positif sachant que l’inflation est tombée en dessous excessivement dépendante de la valeur du dollar. de la zone de confort de la banque centrale. Enfin, les Les exportations ne représentent que 13% du PIB. bénéfices des entreprises accumulés dans la zone dollar et en Asie s’amélioreraient d’autant, ce qui Comptes courants et dette augmenterait leurs cash-flows et –on l’espère- les Les marchés financiers s’inquiétaient, il y a dix ans, dépenses d’investissement. de déficits courants qui dépassaient 5% du PIB. Comme il ne devrait pas dépasser 2,2% du PIB cette Le dollar dans la politique d’investissement année (table 3), les craintes ne sont plus d’actualité. Les actions européennes seraient les premières à De plus, les Etats-Unis continuent d’augmenter leur profiter de la hausse du dollar. Les bénéfices production de pétrole et de gaz de schiste étrangers seraient traduits en dollars à un taux de domestique, ce qui conduit à une amélioration de la change plus favorable et la compétitivité des balance courante. Enfin, les signes de ré- exportations serait renforcée. Une hausse du dollar industrialisation des Etats-Unis se multiplient. Ce constitue donc un élément indirect important d’une terme est habituellement utilisé pour décrire le politique d’investissement centrée sur l’Europe. phénomène grâce auquel une économie produit elle- Comme nous l’avons noté plus haut, les monnaies même les biens qu’elle consomme plutôt que ne les constituent un jeu à somme nulle. De plus, elles sont importe. De fait, l’automatisation permet de réduire la relativement volatiles et augmentent donc le profil de dépendance à l’égard de la main d’œuvre bon risque d’un portefeuille. Ces considérations suggèrent marché d’autres pays. vivement que la devise de référence de l’investisseur L’endettement des Etats-Unis n’est pas plus représente la partie principale de l’allocation confortable que celui de la zone euro. La dette du monétaire. Néanmoins, dès aujourd’hui, nous gouvernement s’élève à 106% du PIB cette année adoptons un regard différent et plus positif à l’égard (table 3) et dépasse les 96% de la zone euro. du billet vert que ces dernières années. Comme la croissance américaine est supérieure à celle de l’Europe continentale, le risque lié à l’endettement est inférieur. Un taux de croissance économique supérieur conduit à des dépenses Graphe 11: Actifs des banques centrales (indexé) 240 sociales réduites et des recettes fiscales accrues, FED donc à une baisse du déficit budgétaire. 220 BCE 200 Les conséquences d’un dollar fort 180 Le renforcement du dollar aurait pour premier effet de soutenir la croissance européenne et lui permettrait 160 de panser ses plaies plus aisément. En réalité, la 140 hausse du dollar est peut-être le préalable à une 120 reprise en Europe. Premièrement, la baisse de l’euro améliorerait la compétitivité des exportations du 100 continent à un moment où celles-ci ne contribuent 80 pas à la croissance économique. Deuxièmement, janv.-09 janv.-11 janv.-13 janv.-15 l’inflation importée augmenterait. Ce serait un facteur Source: FED, BCE Table 3: Déficits publics et dette publique Budget de l'Etat (% du PIB) Dette publique (% du PIB) Com ptes Population PIB 2014 2015 % du PIB milliards courants millions milliards ($) Suisse 0.1 0.3 48 299 9.9 8.1 694 Zone euro -2.6 -2.3 96 9'358 2.9 332.8 13'416 Royaume-Uni -5.2 -4.1 92 1'561 -2.7 64.5 2'828 États-Unis -2.9 -2.6 106 18'527 -2.2 318.8 17'528 Note: Balance des comptes courants en % du produit intérieur brut; Dette publ. en unité monétaire locale (000 pour le Japon). Sourc e: Propres estimations Novembre 2014 page -7-
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