FLASH MARCHÉS : LES INVESTISSEURS RESTENT ATTENTISTES

 
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FLASH MARCHÉS :
LES INVESTISSEURS RESTENT
ATTENTISTES
Les actifs risqués ont continué de progresser cette semaine, mais avec plus de prudence
que la semaine précédente. En effet, la réunion de la Réserve Fédérale la semaine
prochaine et le G20 fin juin, peuvent être déterminants pour l’évolution des marchés sur
les prochains mois. Les investisseurs étaient donc plutôt attentistes et ont peu réagi aux
différentes déclarations politiques et chiffres économiques. Concernant ces derniers,
l’inflation aux Etats-Unis est sortie légèrement plus faible qu’attendue à 1,8% en mai 2019
en glissement annuel.
En Chine, les statistiques du mois de mai ont été plutôt décevantes avec une croissance du
crédit et de la production industrielle inférieure aux attentes. Les chiffres sur les
importations, quant à eux, ont été également en baisse. Cela confirme le ralentissement de
l’économie domestique. Le vice-premier ministre chinois a déclaré que le gouvernement
devait soutenir l’économie et disposait des outils nécessaires pour aller dans ce sens. Sur
le front commercial, l’annonce d’un accord avec le Mexique par le président Donald Trump
a apporté un peu de soulagement. Néanmoins, américains et chinois continuent de souffler
le chaud et le froid concernant l’évolution des négociations entre les deux pays.
Dans ce contexte, les marchés actions restent techniquement soutenus par les positions
accommodantes des banques centrales et les niveaux des taux d’emprunt d’Etat très bas.
Ces derniers sont d’ailleurs repartis à la baisse cette semaine dans le sillage de la baisse
des anticipations d’inflation.

ACTIONS EUROPÉENNES
La semaine a été d’abord marquée par le rebond des valeurs cycliques, notamment le
secteur des matériaux, après les annonces de relance des dépenses d’infrastructures en
Chine et un discours accommodant sur le yuan. Les propos du CFO d’ArcelorMittal arguant
que le prix de l’acier pourrait avoir touché un point bas ont soutenu cette valeur. L’annonce
au cours du week-end dernier de la mégafusion à 120 milliards de dollars américains entre
Raytheon et United Technologies, ainsi que l’accord entre les Etats-Unis et le Mexique, ont
également participé à donner une impulsion positive aux marchés. Néanmoins, les tensions
géopolitiques ont brutalement repris le devant de la scène après deux attaques contre des
tankers près du détroit d’Ormuz, et ternissent l’optimisme ambiant. Après une baisse liée à
un nouveau gonflement des stocks aux Etats-Unis en début de semaine, le baril rebondit et
le dollar reprend du terrain face à l’euro, alors que banques et automobiles sont de nouveau
impactées.
Semaine chargée sur le front des transformations d’entreprises. Dassault Systèmes a ainsi
annoncé une OPA amicale pour 5,9 milliards de dollars américains, dette comprise, sur
l’américain Medidata Solutions (spécialiste des logiciels cloud pour l’industrie
pharmaceutique). Il s’agit de la plus grosse acquisition jamais réalisée par l’entreprise
française. Salesforce, quant à elle, rachète pour 15 milliards de dollars américains
Tableau Software, une société de logiciels dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Volkswagen continue d’avancer en bourse suite à l’introduction de sa division camions

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Traton. Le groupe a par ailleurs officialisé des discussions avec Ford pour coopérer sur un
modèle de voiture électrique et autonome via un investissement global de 1,5 milliard de
dollars américains.

ACTIONS AMÉRICAINES
Les marchés américains sont de nouveau dans le vert cette semaine, le Nasdaq 100 termine
la semaine à +1,26% (à la clôture du 13 juin), et le S&P500 à +0,64%. Les actions continuent
de profiter de l’assouplissement des conditions financières après les commentaires de
Jerome Powell la semaine dernière. Les taux des bons du Trésor américain sur 10 ans ont
continué de baisser sur la semaine pour atteindre 2,06% et sont aux mêmes niveaux du mois
de septembre 2017. Les cours du baril de Brent ont baissé près de 3% sur la semaine à 61
dollar américains, alors que les craintes sur la demande et des stocks supérieurs aux
attentes ont provoqué une nouvelle contraction des cours. Les prix du Brent ont fini par
rebondir lors de la séance de jeudi 13 juin lorsque les Etats-Unis ont accusé l’Iran d’être
responsable de l’attaque de deux pétroliers dans le golfe d’Oman.
Au niveau sectoriel, les leaders sur la semaine sont la consommation discrétionnaire
(+2,19%), la technologie (+0,64%) et les télécoms (+1,0%). On note également une reprise des
sociétés de ressources naturelles (+0,97% depuis le début de la semaine et +10,13% depuis le
début du mois de juin 2019), qui bénéficient d’une amélioration technique liée à
l’affaiblissement du dollar américain et aux annonces positives des autorités chinoises sur
une hausse des dépenses en infrastructure.
Parmi les secteurs plus en retard cette semaine on note les valeurs industrielles (-0,04%), les
services aux collectivités (+0,18%) et les financières (+0,17%). Ces dernières ont été
pénalisées par la baisse des taux longs et par les commentaires prudents de plusieurs
dirigeants du secteur bancaire sur le niveau d’activité des banques d’investissement. Au
niveau des entreprises, l’activité M&A continue d’être très soutenue avec l’opération
Salesforce/Tableau Software (avec une offre de Salesforce de 15 milliards de dollars
américains sur Tableau Software en titres), dans le secteur de la défense l’offre sur Raytheon
de United Technology, et Medidata Solutions (société spécialisée dans la fourniture de
logiciels pour le suivi des essais cliniques) qui a également fait l’objet d’une offre de rachat
de Dassault Systèmes.

ACTIONS JAPONAISES
Les actions japonaises ont amorcé un rebond, alors que le marché anticipe de plus en plus
une baisse des taux de la part de la Réserve Fédérale ainsi qu’une annonce favorable quant à
la politique commerciale américaine. L’indice TOPIX a progressé de 0,59% durant la semaine.
La décision de Washington de renoncer provisoirement à l’imposition de droits de douane
supplémentaires sur les importations mexicaines a atténué les craintes du marché à l’égard
des constructeurs automobiles japonais Toyota et Honda, qui exportent des pièces
produites au Mexique vers les États-Unis.
Alors qu’ils s’étaient récemment repliés, les secteurs sensibles à la conjoncture économique
ont rebondi et surperformé le marché. Le fabricant de produits chimiques Toray a gagné
6,42%, tandis que les secteurs des appareils électriques et des instruments de précision se
sont également bien portés.
Toutefois, en raison des craintes d’un ralentissement généralisé, causé par le conflit
commercial persistant entre les États-Unis et la Chine, ainsi que de la vigueur du yen face au
recul des rendements américains, les investisseurs semblent privilégier les actions de
croissance de petites capitalisations axées sur la demande intérieure, au détriment des
valeurs à grande capitalisation qui sont plus exposées aux risques extérieurs.

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MARCHES ÉMERGENTS
Les marchés émergents ont clôturé la semaine en territoire positif, l’indice MSCI Emerging
Market progressant de 1,46% au 13 juin 2019. Malgré l’intensification des tensions
commerciales, les actions chinoises ont réagi de manière positive à la faveur d’une actualité
encourageante liée à la mise en place de nouvelles mesures de relance. Le ralentissement de
l’économie chinoise s’est poursuivi au mois de mai, la production industrielle s’inscrivant en
hausse de 5% en glissement annuel, tandis que les investissements obligataires ont gagné
5,6% sur un an entre janvier et mai, des chiffres inférieurs aux estimations consensuelles
(+5,4% et +6,1% respectivement). Les économistes chinois tablent sur des nouvelles mesures
d’assouplissement de la part de la banque centrale ces prochaines semaines, notamment des
baisses des taux d’intérêt et du ratio de réserves obligatoires, afin de parer aux risques
baissiers en cas d’une nouvelle escalade du conflit commercial. La croissance des
exportations chinoises a dépassé les attentes en mai, avec une hausse de 1% en glissement
annuel, contrairement à celle des importations, qui a reculé de 9% sur un an, alors que les
prévisions consensuelles tablaient sur une baisse de 4% dans chaque cas. Depuis le début de
l’année, la croissance des exportations est nulle, tandis que celle des importations s’est
repliée de 4% en glissement annuel, après avoir progressé de 10% et de 16% respectivement
en 2018. Il convient de noter que les exportations chinoises vers les États-Unis ont baissé de
9%, alors que celles à destination de l’Europe ont augmenté de 7% sur un an.
Compte tenu du ralentissement de l’économie européenne, nous estimons que les
exportations chinoises pourraient être davantage confrontées à un risque baissier si
Washington et Pékin ne parviennent pas à trouver un accord commercial. Les réserves de
change de la Chine ont augmenté de 6 milliards de dollars américains en mai, à 3 101
milliards de dollars américains, soit le niveau le plus élevé depuis août 2018. Enfin, les
investissements en infrastructures ont reçu un sérieux coup de pouce cette semaine. Les
produits des obligations spéciales émises par les autorités locales (LGSB) peuvent
désormais être utilisés comme fonds propres pour certains projets, alors que le financement
des établissements financiers est encouragé par les projets admissibles aux fonds LGSB.
Suite à l’annonce de la mise en œuvre de ces mesures de relance, il reste, néanmoins, à voir
si celles-ci suffiront à contrebalancer la pression baissière sur l’économie. Du côté des
entreprises, Geely a rendu compte d’un net repli de son volume de ventes de voitures, de
27% en glissement annuel et de 12% depuis le début de l’année sur un an.
En Inde, la production industrielle s’est établie à 3,4% en glissement annuel en avril, ce qui
représente un point haut sur six mois, à la faveur d’une accélération généralisée sur
l’ensemble des secteurs, tandis que les dépenses d'infrastructures et de construction ont
déçu.
Dans un nouveau chapitre de la guerre commerciale avec le Mexique, le président
Donald Trump a déclaré qu’il renonçait à imposer les droits de douane sur les importations
mexicaines, après que le pays s’est engagé à prendre des nouvelles mesures en vue de
réduire le flux d’immigrants clandestins entrant aux États-Unis.
Au Brésil, l’indice des prix à la consommation (IPCA) s’est inscrit largement en deçà des
attentes consensuelles (0,20% en glissement mensuel) et de nos prévisions (0,24%) en mai. La
publication des données économiques de mai a notamment été marquée par la déflation
alimentaire, alors que la hausse des tarifs d’électricité et des prix du diesel a le plus
contribué à l’amélioration des données. Par ailleurs, le Brésil continue d’avancer dans la
bonne direction : 1) le rapporteur a présenté devant le Congrès ses conclusions quant à la
réforme des retraites. Les économies attendues ont été réduites à environ 900 milliards de
réals, contre 1 200 milliards de réals auparavant. Le rapport a été rendu plus tôt que prévu
et les baisses annoncées ont également été moins importantes qu’attendues, ce qui
demeure un point positif. 2) La Cour suprême a voté en faveur de la vente des filiales
publiques sans l’accord du Congrès. Une décision favorable pour le président Jair Bolsonaro,

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qui souhaite rationaliser les dépenses publiques en impliquant des acteurs privés capables
d’investir de façon marquée. En Afrique du Sud, les ventes au détail ont dépassé les attentes
à 2,4% en glissement annuel, contre 1,2% le mois précédent, tandis que les données de
l’activité manufacturière ont été encourageantes au 2nd trimestre.
En Argentine, la première surprise du cycle politique actuel s’est manifestée il y a quelques
semaines, lorsque l’ex-présidente Cristina Kirchner a annoncé qu’elle se portait candidate au
poste de vice-présidente, laissant le champ libre à Alberto Fernández dans la course à
l’élection présidentielle. Ce rapprochement des populistes avec le « centre » a ouvert la voie
à une possible alliance avec certains péronistes en vue de former une coalition d’opposition
plus large. Le président Mauricio Macri, qui brigue un nouveau mandat, a réagi et décidé de
s’éloigner de l’axe péronisme/anti-péronisme qui a marqué le paysage politique ces
dernières décennies. En élargissant la coalition Cambiemos, le sénateur
Miguel Ángel Pichetto est désormais son candidat au poste de vice-président.

MATIÈRES PREMIÈRES
Après celles du mois dernier, de nouvelles attaques ont touché deux navires, transportant
du naphta pour l’un et du méthanol pour l’autre, dans le Golfe d’Oman. Ils marquent une
escalade dans la crise iranienne, depuis que les Etats-Unis ont quitté l’accord sur le nucléaire
iranien en mai 2018, maintenant le pays dans un niveau de sanctions économiques élevé.
L’Iran a, de son côté, donné un délai de 60 jours, qui expire le 7 juillet, aux européens pour
trouver un accord permettant à l’Iran de vendre son pétrole et faire des transactions
bancaires. Dans ce contexte de tensions géopolitiques croissantes, la hausse des prix est
restée modérée, le Brent prenant +2,8% et le WTI +2,2% dans la journée du 13 juin, après
avoir pris jusqu’à +4% en séance. Le président Donald Trump a en effet affirmé qu’il ne
voulait pas la guerre contre l’Iran, et a rallumé les inquiétudes de la guerre commerciale. Ce
sont ainsi les risques sur la demande de pétrole qui pèsent actuellement sur les prix. Les
rapports mensuels (EIA, OPEP, AIE) ont tous révisé à la baisse les perspectives de
croissance de la demande pour 2019. Le rapport de l’AIE indique ainsi que la demande
mondiale n’a cru que de +200kb/j sur le 1er trimestre, la plus faible croissance depuis 2011,
alimentée par une baisse en zone OCDE (Amérique du Nord principalement), à peine
compensée par les pays en développement. L’année 2019 ressort cependant avec un léger
déficit d’offre, du fait d’un rebond de la demande sur la 2nd partie de l’année. L’AIE publie
également ses premières estimations pour l’année 2020. Si la demande devrait continuer à
s’améliorer, attendue en hausse de +1,4% (+1,4Mb/j), avec l’hypothèse d’une baisse des
tensions sino-américaines, à comparer à +1,2% en 2019, l’offre serait attendue en forte
hausse à +2,3Mb/j. Elle bénéficierait du démarrage de productions notamment au Brésil, en
Norvège et au Canada, en plus de la croissance des productions du pétrole de schiste
américain. Ces données vont dans le sens d’une prolongation des coupes de production à la
prochaine réunion de l’OPEP. Si la production du groupe est estimée à 29,95Mb/j en mai
(-230kb/j m/m), et que la production nécessaire sur 2019 pour équilibrer le marché est de
30,2Mb/j, permettant ainsi un léger déstockage, l’OPEP ne devra produire que 29,3Mb/j en
2020, le plus bas depuis 2003.

DETTES D’ENTREPRISES

CRÉDIT
Le marché a ouvert en hausse cette semaine porté par les discours accommodants des
banques centrales et par l’accord sur l’immigration entre les Etats-Unis et le Mexique. Le
regain de tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis ont cependant par la suite
pesé sur les spreads. Dans ce contexte, le Xover se resserre de 6 points de base entre lundi
et jeudi derniers et le Main d’1 point de base.

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Tereos a affiché des résultats décevants avec un EBITDA en repli de 54% du à la baisse du
prix du sucre l’an dernier. La dette nette est en hausse avec un ratio de levier de 9.1x. Le
groupe a également annoncé une cession d’actifs qui contribuera à son désendettement
(cession de divers actifs au groupe italien ETEA).
Loxam a annoncé une OPA sur le groupe finlandais Ramirent, valorisant l’ensemble des
actions du groupe à 970 millions d’euros, avec pour objectif de devenir le leader européen
de la location de matériel. Loxam financera cette acquisition par un « bridge loan » auprès
de ses banques, augmentant ainsi son levier alors que le groupe n’a pas encore terminé de
se désendetter après l’acquisition de Lavendon en 2017. Les obligations Loxam ont ainsi été
sous pression après la nouvelle. L’émetteur Thomas Cook a été en forte hausse en début de
semaine après l’annonce de discussions avec Fosun sur une éventuelle cession de ses
activités de tour-opérateur. Une partie des gains a cependant été effacée après la
publication d’articles indiquant la mise en vente d’une partie non négligeable de leur dette
bancaire. Les obligations Aldesa ont surperformé (+6 points), le groupe de construction
espagnol a obtenu l’extension de ses lignes de crédit avec Santander de mai 2020 à janvier
2021.
Du côté des obligations financières, ING a indiqué ne plus être intéressé par un rachat de
Commerzbank, en ligne avec les commentaires du management de ING la semaine dernière
qui trouvait un intérêt limité à des fusions transfrontalières tant que l’Union Bancaire
européenne était incomplète.
Le marché primaire a été dynamique cette semaine. Spie a émis 600 millions d’euros en
obligations à 7 ans avec un coupon de 2,625%, qui serviront en partie à refinancer le « term
loan » à échéance 2023. IGT a émis 750 millions d’euros à 7 ans avec un coupon de 3.5%, la
demande a été assez élevée pour le titre. Sur le segment de la dette financière, il y a eu de
nombreuses émissions de « senior » et « senior non preferred » (Caixabank, BBVA,
Santander, UBI Banca). Lloyds a émis une obligation AT1 avec un coupon de 6,75% pour 500
millions de dollars américains, la demande a aussi été très élevée.

CONVERTIBLES
Plusieurs nouvelles émissions cette semaine, deux obligations convertibles aux Etats-Unis et
une échangeable Chine/Europe. Si on y ajoute la mandatorie de Dominion Energy
(producteur et distributeur de gaz et électricité aux Etats-Unis) pour 1,4 milliard de dollars
américains (dont la taille a été augmentée à 1,25 milliard suite à la forte demande), ce sont
2,9 milliards de dollars américains qui ont été émis, ces émissions ont dominé l’activité cette
semaine.
Vonage (télécommunication via VoIP, modèle en transformation, auparavant tourné vers le
consommateur, et qui s’adresse de plus en plus aux entreprises) a émis 300 millions de
dollars américains en obligations convertibles à échéance à 5 ans, avec un coupon de 1,75%
et une prime de 42,5%. Cette émission servira au remboursement de la dette émise sur des
niveaux plus couteux.
Zynga (jeux en ligne et lié aux réseaux sociaux) a émis 690 millions de dollars américains
(dont 90 millions via l’activation de sa close de greenshoe) avec un coupon de 0,25% et 32,5%
de prime. Cette émission servira au remboursement de la dette existante à hauteur de
100 millions de dollars américains et le reste pour le financement de futures acquisitions.
Enfin Geely Sweden (service financier, dont la maison mère est Zhejiang Geely Holding) a
émis 400 millions d’euros d’échangeable en Volvo AB (un des leaders mondiaux dans la
construction de poids lourds, bus et moteur de bateau) de maturité à 5 ans, zéro coupon et
une prime de 25%.

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Achevé de rédiger le 14/06/2019

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