Formation IEN PÔLE ARTS VISUELS - Pratiques artistiques à travers une déclinaison de gestes ou d'actions - Chelles

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Formation IEN PÔLE ARTS VISUELS - Pratiques artistiques à travers une déclinaison de gestes ou d'actions - Chelles
PAR UNE APPROCHE SENSIBLE
                                           INITIER DES PRATIQUES DÉCLOISONNÉES
Formation IEN
PÔLE ARTS VISUELS

               Pratiques artistiques
               à travers une déclinaison
               de gestes ou d’actions
               Emap Guy Pierre Fauconnet
               rue de Verdun - Chelles
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   Cette formation
   s’inscrit dans des temps
   de rencontres et de
   sensibilisations sur les
   dispositifs, ressources et
   montage de projets qui
   peuvent être organisés en
   lien avec l’Inspection de
   l’Education Nationale.

   Formation IEN
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LES
ATELIERS-
MÉTHODES
Dans un souci d’initier et de développer l’éveil artistique et culturel chez l’élève, le pôle en arts
visuels propose de favoriser la continuité de la pratique artistique par un approfondissement
des notions et thématiques abordées lors des visites au centre d’art Les Eglises. Les « ateliers-
méthodes » proposés dans cette formation permettront la mise en place en classe de temps de
prolongement et de décloisonnement de pratiques.
En préambule, il est nécessaire de préciser ce que préfigure la pratique des arts plastiques dans le
contexte de la conduite d’un atelier, qu’il soit en classe ou au centre d’art. Celle-ci relève d’une
forme de langage, que tout le monde parlerait déjà. Il s’agit moins d’apprendre une nouvelle
langue que de pratiquer quelque chose qui est déjà là. L’art en tant que langage s’appréhende
dans ce type de projet comme vecteur. Il se partage. Les élèves sont invités à mutualiser leurs
expériences. Ils découvrent ce qu’ils ont en commun. Le regard et le geste s’envisagent comme
des outils qui permettent aux élèves d’appréhender le monde et sa représentation. Tout comme se
constitue un groupe, nous prenons progressivement conscience de ce qui fait société et culture.
« Les humains, à la différences des autres espèces, ne vivent pas seulement en société, ils
produisent de la société pour vivre »1.
Les « ateliers-méthodes » sont élaborés comme une suite de propositions singulières interrogeant
des notions comme le temps, l’abstraction, le paysage, la couleur, la matière, la performance
ou encore le geste. Ces fiches « méthodes » sont construites de manière à initier des pistes,
mais pas comme des recettes à suivre. Selon vos attentes et vos besoins vous pourrez aborder
la pratique artistique par la technique, une thématique spécifique, l’histoire de l’art ou des
références d’artistes connexes, ou encore des mots de vocabulaire. Ces entrées multiples et les
choix qui seront propres à chaque participant généreront une matière quasi infinie, qui entrera
en résonance avec d’autres thématiques ou techniques qui permettront de continuer à prolonger
par le sens au-delà du faire. Rappelons que l’animal humain est le seul à « sentir en pensant »,
à articuler sensible et intelligible dans le même temps. Nous vous invitons à considérer ces
ateliers de pratiques comme un temps de l’expérience et de la réflexion qui passe par les sens et
se transcende par le sens. C’est pourquoi nous avons voulu développer une approche à la fois
pratique et théorique. L’objet de cette formation est d’identifier des mises en application concrètes
qui permettront d’expérimenter de nouvelles formes d’apprentissage.

                                     1- Maurice Godelier, Au fondement des sociétés humaines. Ce que nous apprend
     Formation IEN                   l’anthropologie, Albin Mi-chel, Paris, 2007.
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OBSERVER
/CADRER
Atelier de dessin qui privilégie les notions d’observation et de point de vue.
En cadrant, les enfants apprennent à choisir et à composer avec les objets et les éléments.

             Découper un cadre dans une feuille cartonnée afin de l’utiliser comme cadre pour
             sélectionner une partie du paysage environnant et le reproduire sur le support.

                             Paysage
                             Le mot paysage qui sert à décrire la nature est souvent associé à la
                             peinture. Et c’est normal car avant d’être le nom que l’on donne à
                             une étendue de nature, il fût inventé à l’origine par les peintres pour
                             décrire leurs tableaux représentant la nature : le paysage décrit en
                             premier lieu le tableau. Mais depuis son invention il y a 600 ans,
                             le mot landschaft a repris le chemin du réel. Même s’il est devenu
                             aujourd’hui « l’ampleur de l’acte de vision qui constitue l’étendue
                             embrassée comme un ensemble et c’est l’unicité de l’aspect qui
                             achève de faire de cette étendue un paysage », une confusion est restée
                             dans notre appréhension du réel et de la nature. C’est comme si la
                             peinture avait façonné, siècle après siècle, notre manière de voir, de
                             regarder, de percevoir et de ressentir. On pourrait imaginer que toute
                             notre expérience du réel s’est transformée, ou esthétisée, comme si
                             le tableau était devenu la vie ou inversement. Aujourd’hui, on tend
                             à appréhender le paysage comme une approche multi-sensorielle
                             favorisant autant la compréhension d’un paysage-image, d’un paysage-
                             sonore, d’un paysage-odorant, etc, mais l’ambiguïté demeure.

                             Vocabulaire : observation / réel / paysage / cadre / sélection /
                             fragment / champ, hors-champ/ plongée, contre-plongée
                             Références artistiques : David Hockney, Peter Greenway,
                             Claude Le Lorrain, Jan Vermeer, Marion Bataillard
                             Bibliographie : René Passeron, L’oeuvre picturale et les fonctions
                             de l’apparence, ed.Vrin 2000
                             Matériel suggéré : papier, crayon, carton, ciseaux.

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                   1           David Hockney au travail
                               Peter Greenway, Meurtre dans un jardin
                   2/3
   Formation IEN               anglais, 1984
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DESSIN
DE PROPOR-
TIONS
Dans cet atelier, il s’agit d’éveiller les enfants à la correspondance entre la vue et le
dessin et de développer la notion d’échelle (en pratiquant la mise au carreau)

                Dessiner une partie de la classe avec les murs, fenêtres et plafond puis
                y ajouter des objets proches et plus éloignés en s’aidant du quadrillage
                sur le transparent.

                             Proportions
                             À travers le temps, la représentation de l’espace dans la peinture a connu
                             plusieurs revirements. Les peintres ont utilisé une diversité de moyens
                             pour représenter l’espace. De même, dans d’autres civilisations, non
                             occidentales, les artistes n’ont pas toujours recherché à créer un espace
                             naturaliste ou illusioniste. Ainsi, dans la perspective dite symbolique
                             ou signifiante, la taille des personnages dépend de leur importance ou
                             de leur dignité. (Egypte antique, Moyen-Age) Chez Leonard de Vinci,
                             l’éloignement est signifié par des halos brumeux (sfumato) dans la
                             représentation de paysages.
                             La perspective peut même être inversée afin de placer le spectateur au
                             centre du tableau. (Peinture chinoise, byzantine) En ce qui concerne
                             le corps humain, c’est Leonard de Vinci qui instaure un rapport de
                             proportions idéales dans son illustration “l’homme de Vitruve”.

                             Vocabulaire : rapport de grandeur / échelle / mise au carreau / perspective
                             / plan : premier plan, second plan, arrière plan / proportions
                             Références artistiques : Ron Mueck, Les frères de Limbourg, Chuck
                             Close, Juan Gris, Masaccio,
                             Bibliographie : La perspective, ed. Gallimard - Passions des arts, 1993
                             Matériel suggéré : papier, crayon, rhodoïde, feutre pour rhodoïde, règle.

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                           René Magritte, Les valeurs personnelles,
                   1
                           1952
                   2       Durer, mise au carreau, XVe siècle
   Formation IEN
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   Formation IEN   1/2/3 Tony Cragg, Spectrum, 1979 / Orange and green bottle, 1982 / Spectrum 1985
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              LES
              COULEURS
              Développer une approche sensible de la couleur par l’observation de l’environnement
              proche, le tri, l’installation et la réalisation d’un cercle chromatique.

                                 Par une approche ludique, inviter les enfants à trier et à rassembler tous les objets de la
                                 classe dans une couleur puis réfléchir à leur présentation (à plat, en volume…).

                                 Proposer aux enfants de colorier une feuille de très grand format pour chacune des couleurs
                                 primaires (et secondaires) du cercle. Placer dans l’ordre les couleurs, multipliées par le
                                 nombre d’enfants et le nombre de couleurs, sous forme d’une installation grand format dans
                                 les espaces communs de l’école afin d’avoir un rapport physique à la couleur.

                                 Créer un nuancier de couleurs. Les identifier, les nommer, expliquer l’origine des noms, tels
                                 que rouge, magenta ou vermillon...

                                                        Cercle chromatique
                                                         La réalisation des premiers cercles chromatiques débute au
                                                         XVIIe siècle. Il existe différentes catégories de cercles
 Vocabulaire : couleurs primaires, secondaires,          chromatiques, créés à des fins artistiques, scientifiques ou
         complémentaires / cercle chromatique /          psychophysiologiques. Pour les artistes , c’est un outil, une
                      volume / relief/ installation      représentation ordonnée des couleurs qui permet de travailler les
     Références artistiques : Yves Klein, Ann            relations entre elles. Le cercle chromatique établit par l’artiste
                    Hamilton, Katharina Grosse,          Johannes Itten, enseignant au Bauhaus, est sans doute le plus
     Adrien-couvrat, Anish Kapoor, Delaunay,             connu. Il englobe en son centre un triangle des couleurs primaires.
 Gabriel-Dawe, Pamela Rosenkrantz, Paul Klee             Le cercle de Chevreul chimiste français du XIXe siècle. a aussi
   Bibliographie : John Gage, La couleur dans            beaucoup influencé les artistes. Chevreul était directeur des
             l’art, ed.Thames and Hudson, 2009           teintures à la Manufacture royale des Gobelins. Pour les besoins
Matériel suggéré : papier grand format, crayons          des teinturiers, il a effectué des recherches sur les couleurs
         de couleur ou feutres, pastels, peinture.       tertiaires et a proposé un cercle de 72 couleurs.

                                                                            1       2

                                                                                1       Cercle chromatique du Bauhaus, 1921
                                                                                        Katja Rose, Colour Wheel with Gand and White
                                                                                2       (colour exercises from the Bauhaus Dessau), 1932
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DU TRAIT
À LA FORME
Dans cet atelier, il s’agit d’initier les enfants à l’abstraction par un geste simple,
en passant d’un dessin au trait à une composition à base de formes colorées.

          Abstraire un élément naturel à la règle : reproduire un paysage uniquement
          à la règle.
          Remplir en couleur en simplifiant les formes et les détails.
          Regarder à travers un calque pour dessiner du flou
          (ou en plissant les yeux).
          À partir d’images de tableaux, reproduire les formes présentes par taches
          colorées. Par la suite il est possible de deviner l’image de base.
          Travailler à partir du pixel ou pixelliser une image à partir d’une grille
          (travail collectif).

                          Abstraction
                          “Ne pas oublier qu’un tableau est essentiellement une surface
                          plane, recouverte de couleurs, en un certain ordre assemblées. »
                          Cette phrase célèbre prononcée en 1888 par Maurice Denis à la
                          vue du tableau de Paul Sérusier “le Talisman”, préfigure l’invention
                          de l’abstraction du début du XXe siècle. On considère généralement
                          que le fondateur de l’abstraction est le peintre Vassili Kandinsky.
                          Il peint sa première aquarelle abstraite en 1913. L’abstraction
                          qui se veut une rupture avec tout modèle de la réalité visuelle
                          se divise en une multitude de courants artistiques : l’abstraction
                          géométrique, l’abstraction lyrique, le constructivisme,
                          le suprématisme, le néoplasticisme etc...

          Vocabulaire : abstraction / géométrie / désordre / hasard /schématiser / pixel / forme
          Références artistiques : Adrien Couvra, Paul Sérusien, Mondrian, Kandinsky, Kupka
          Bibliographie : Naissance de l’art abstrait, cahier pédagogique du centre Pompidou
          (en ligne), Gerhard Richter peignant, document video d’Artee (en ligne)
          Matériel suggéré : papier, peinture, papier calque, règle, crayon

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                   1           Gerhard Richter, 4900 couleurs, 2007

                   2/3         Philip Barlow
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PAPIER,
CRAYONS,
ÉMOTIONS
Cet atelier a pour enjeu de décliner de façon très simple la notion
de geste en fonction d’une émotion.

          À partir d’une liste des émotions humaines, créer un répertoire de formes, de traits,
          d’actions en les amplifiant. Il est possible de combiner les émotions et les matériaux.
          La mise en commun donne à voir la différence de sensibilités et d’approches.
          Confronter différentes émotions avec différents matériaux. Par exemple exprimer la
          colère avec un crayon 6 H sur un très grand format puis la même chose avec un crayon
          6B sur un plus petit format.

               Matière
               La rencontre entre la matière, les outils et la sensibilité de l’artiste est essentielle
               dans la naissance d’une forme artistique. On pourrait même dire que l’histoire de
               l’art est en large partie, une histoire des matériaux. De l’utilisation de l’os et des
               pigments à l’aube de l’humanité jusqu’à l’investissement du corps ou du langage
               dans les pratiques plus récentes, la confrontation plastique avec la matière engendre
               des questions en rapport avec le temps, la texture et l’espace. En 1919,
               au programme du cours préliminaire du Bauhaus, les élèves abordaient les
               matériaux par des exercices précis. Après un contact tactile avec les différentes
               textures, les échantillons de matière (bois, verre, tissu, écorce, métaux, papier, cuir,
               pierre, plastique...) étaient organisés en séries qui traduisaient de façon chromatique
               et graphique les caractéristiques des matériaux.

          Vocabulaire : geste / émotion / trait / remplissage / touche / ressenti / médium /
          matériaux / matière / énergie /trace/ texture
          Références artistiques : Cy Twombly, Joan Mitchell, Richard Serra, Gérard
          Traquandi, Christine Crozat, Roald Schär, Giorgio Griffa, Henri Michaux, Yan Pei
          ming, Bernard Moninot, Tim Knowles
          Bibliographie : Johannes Itten “Le dessin et la forme (cours préliminaire)”,
          ed. Dessain et Tolra, 1970
          Florence de Meredieu “Histoire matérielle et immatérielle de l’art moderne”,
          ed.Bordas 1994 Manifeste de l’art Gutai, Tokyo, 1956 sur :
          http://articide.com.pagesperso-orange.fr/gutai/fr/yj1.htm
          Matériel suggéré : papier, crayons (du 6H au 9B), gomme, gommes mie de pain,
          peinture, fusain, mine de plomb.

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    1

    2

1       Joan Mitchell, Untilted, 1987

2       Twombly, Untilted, 1971

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GESTE,
FORMAT
ET CORPS
Décliner un atelier à l’échelle du corps sur très grand format pour
prendre le corps comme unité de mesure.

       Dessiner dans différentes positions, couché, en marchant, avec le support au sol, au mur…
       en bannissant la position standard.
       Réaliser une action avec le corps pour générer une marque ou un trait.

                  Performance
                  L’art performance est basé sur une action artistique éphèmère réalisée à
                  priori devant un public. On peut considérer le corps, l’espace et le temps
                  comme les matériaux de base de cet art. Certaines performances, réalisées
                  par l’artiste dans un moment et un lieu précis sans public, peuvent être
                  filmées et sont donc visibles sous forme d’oeuvres vidéos, de photos
                  ou d’enregistrements sonores. La performance trouve son origine dans
                  les manifestations dadaistes du début du XXe siècle. Elle a connu un
                  développement considérable dans les année 50/60 aux Etats Unis. Ses
                  fondements théoriques ont été posés par Allan Kaprow, artiste qui a inventé
                  une forme de performance nommée Happening. Dans un Happening,
                  le public est invité à participer. Certaines performances connues font
                  aujourd’hui l’objet de reconstitution appellée “reenacment” et nécessitent
                  des prescriptions liées aux droits d’auteur, d’interprétation, et de traces
                  d’exécution.

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                                                                 1
                                                         2

                                                             1       Tony Orrico, Penwald, 2009 > 2013

                                                         2/3         Jonathan Binet, le plus haut possible, 2013

                   Vocabulaire : action / geste / espace / performance
                   Références artistiques : Henri Matisse, Price Marden, Jackson
                   Pollock, Denis Oppenheim, Walter de Maria, Gutai, Fabienne Verdier,
                   Heather Hansen, Jane Grisewood, Johnatan Binet, Katharina Grosse,
                   Robert Morris, Richard Long, Yan Pei Ming, Shozo Shimamoto,
                   Robin Rhode, Tony Orrico
                   Bibliographie : Qu’est ce que la performance, Cahier pédagogique du
                   Centre Pompidou (En ligne)
                   Allan Kaprow , Comment faire un Happening,
                   ed. Le clou dans le fer, 2011
                   Formis, Barbara. Esthétique de la vie ordinaire,
                   ed. Presses Universitaires de France, 2010
                   Matériel suggéré : papier grand format (rouleau), crayons ou feutres,
                   ficelle.

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ESPACE
TEMPS
Il s’agit ici d’associer le format du support et la durée de l’action
afin de découvrir le lien entre l’espace et le temps.

      Définir des espaces sur le support et y associer des durées temporelles précises
      (en minutes et en secondes). Puis appliquer une consigne type de remplissage dans
      chacun des espaces dans la durée correspondante.

          Conceptuel
          L’art conceptuel, sans être un mouvement artistique structuré, commence
          à se manifester dans les années 60. Il a comme précurseur les ready-made
          de Marcel Duchamp. On considère que l’ exposition “Quand les attitudes
          deviennent formes”, organisée en 1969 à la Kunsthalle de Berne par Harald
          Szeemann est l’une des plus significatives de ce courant. La particularité
          de cet art est que l’idée prime sur la réalisation . L’objet est mis à distance
          au profit du langage et de ses dérivés (schémas, graphiques mathématiques,
          archivages, répertoires...) Les artistes,cherchent avant tout à définir “ce qui
          permet à l’art d’être de l’art”. On dit que c’est un art souvent tautologique,
          faisant référence à la célèbre peinture de Magritte “La trahison des images,
          représentation d’une pipe avec la légende “Ceci n’et pas une pipe”. En rapport
          avec la tautologie dans l’art, l’oeuvre conceptuelle la plus connue est sans
          doute “One and three chairs” de Joseph Kossuth.

                                     Vocabulaire : format / espace / temps / répétition / conceptuel
                                     Références artistiques : Roman Opalka, On Kawara, Claude
                                     Closky, Eugene Leroy, Jacques Villeglé, René Magritte, Franco
                                     Vaccari, Joseph Kossuth, Claude Ruazult, Christian Marclay
                                     Bibliographie : Conceptuel-art.net (site en ligne)
                                     ePter Osborne, Art conceptuel, ed.Phaidon, 2006
                                     Matériel suggéré : papier, crayon, chronomètre, sablier.

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                   1   Claude Closky, 51 minutes

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 Initier des pratiques décloisonnées par une approche sensible
 Emap Guy Pierre Fauconnet
 Rue de Verdun
 Chelles

 Pratiques artistiques à travers une déclinaison de gestes ou d’actions

POINT DE RENDEZ-VOUS                             RESPONSABLE              PLASTICIENNE INTERVENANTE
                                                 DU PÔLE ARTS VISUELS     AU CENTRE D'ART
LES ÉGLISES CENTRE D’ART
(à proximité de la mairie de Chelles)            RENAUD CODRON            ANA APOSTOLSKA
ESPLANADE DE                                     R.CODRON@CHELLES.FR      A. APOSTOLSKA@CHELLES.FR
LA LÉGION D’HONNEUR                              01 64 72 65 94
77 500 CHELLES                                                            SUIVI DES PUBLICS
01 64 21 04 33                                   MÉDIATEUR CULTUREL
                                                                          CAROLE ATHUIL
                                                 AURÉLIEN GIRAUDET        LESEGLISES@CHELLES.FR
                                                                          01 64 21 04 33
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