FRANCE LE GROUPE PSA S'ORGANISE POUR ATTEINDRE LES OBJECTIFS DE CO2 DE 2025 - CCFA

 
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ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 27/02/2020

FRANCE
LE GROUPE PSA S’ORGANISE POUR ATTEINDRE LES OBJECTIFS DE
CO2 DE 2025

  Le Groupe PSA a mis sur pied une stratégie basée sur quatre associations pour produire
  ses propres batteries à un coût raisonnable et respecter les objectifs d’émissions de CO2
  fixés pour 2025. Ceux-ci prévoient une nouvelle baisse de 15 %, soit une limite de 81
  g/km en moyenne, au lieu des 95 g/km de cette année.

  Lors de la présentation des résultats financiers annuels de 2019, le président du Groupe
  PSA Carlos Tavares a annoncé que les objectifs étaient d’ores et déjà atteints sur les
  deux premiers mois de l’année 2020. « Nous avons décidé d’être conforme au mois le
  mois car il n’est pas question de faire des rattrapages en fin d’année. Mais la réalité n’est
  pas blanche ou noire et nous devons respecter les souhaits de nos clients », a-t-il déclaré.

  Le groupe a choisi, il y a déjà près de quatre ans, de mettre sur pied une stratégie de
  plateformes multi-énergies. « Aucun constructeur ne peut prévoir le mix de vente en
  termes de groupes motopropulseurs. Cette stratégie nous offre plus de souplesse. Mais
  nous avons également décidé que nous voulons maîtriser l’avenir électrifié du groupe. En
  coulisses, nous avons donc déjà préparé notre stratégie pour contrôler tous les éléments
  des motorisations électriques », a poursuivi le dirigeant.

  Le plan de bataille du constructeur passe l’existence d’une coentreprise avec Nidec pour
  les moteurs électriques, une autre en cours de finalisation pour l’ingénierie et la
  fabrication des transmissions, les groupes réducteurs, les packs de batteries, et
  récemment l’annonce d’un accord avec Total/Saft, dont l’objectif est de valider et produire
  des cellules pour les batteries du groupe. « Nous devons contrôler tous ces éléments. Le
  véritable défi est d’émettre 0 émission à un coût abordable, donc nous devons contrôler
  tous les coûts des systèmes électrifiés. Cela va représenter la compétitivité de la société
  pour l’avenir », a précisé M. Tavares.

  Pour ce dernier accord, une usine française va voir le jour en Nouvelle-Aquitaine. Une
  première étape avant l’annonce de la création d’un nouveau site de production (qui
pourrait être situé dans les Hauts-de-France et sans doute un second en Allemagne)
  avec l’objectif, pour 2023, d’être capable de produire ses propres batteries. « Les
  constructeurs qui ne dépendent que de la Chine vont vivre de très gros risques », a
  poursuivi le dirigeant, précisant qu’il serait temps en 2024-2025 d’envisager ou non une
  plateforme dédiée au véhicule électrique.
  Source : JOURNALAUTO.COM (26/2/20)

  Par Alexandra Frutos

NISSAN PORTE LE BONUS ÉCOLOGIQUE À 10 000 EUROS POUR LA
LEAF

  Pour l’achat d’une Leaf, Nissan France a décidé d’accompagner le bonus écologique de 6
  000 euros à destination des particuliers d’une aide de 4 000 euros, ce qui représente un
  total de 10 000 euros. « Nous avons fait évoluer la communication car le consommateur
  voit les barrières imaginaires du véhicule électrique et moins les avantages », explique
  Guillaume Boisseau, directeur général de la filiale. Guillaume Barbet, directeur des ventes
  de Nissan France, a observé une hausse du trafic en concession de l’ordre de 20 %
  depuis la mise en œuvre de cette opération.

  Après une année 2019 difficile, marquée par une baisse des ventes de 29 %, à 42 313
  unités (1,9 % de part de marché), Nissan France démarre 2020 en fanfare, avec des
  immatriculations en hausse de 28,7 %. « Notre repli dans les immatriculations s’explique
  par un assainissement des canaux de vente. En 2019, nous adressions 11 % de nos
  immatriculations sur le canal des loueurs de courte durée. En 2019, nous sommes
  passés à 6 %, donc nous avons forcément perdu de la part de marché », indique M.
  Boisseau.

  Parallèlement à l’augmentation de 4 000 euros du bonus proposé pour l’achat d’une Leaf
  neuve, une offre spécifique dédiée aux véhicules électriques d’occasion a également été
  mise en place sur la base des retours de L.O.A. des premières générations de la Leaf. En
  occasion, le modèle est ainsi proposé à partir de 99 euros par mois, batterie incluse.

  « Nous assistons à un marché très perturbé. 2020 sera une année importante avec
  l’offensive produits qui arrive et notamment le renouvellement du Juke, pour lequel nous
  enregistrons d’ores et déjà un carnet de commandes de 3 000 exemplaires depuis sa
  commercialisation », précise le directeur général de Nissan France.
  Source : JOURNALAUTO.COM (26/2/20)

  Par Alexandra Frutos

ALLEMAGNE
VW POURRAIT ÊTRE CONTRAINT DE REPOUSSER LE LANCEMENT
DE L’ID3

  Volkswagen est toujours confronté à d’importants problèmes de logiciels sur l’ID3, qui
  pourraient le contraindre à renoncer à lancer la voiture électrique compacte cet été
comme cela était prévu, a rapporté Manager Magazin.

   Les problèmes résultent de l’architecture de base des logiciels de l’ID3, qui a été
   développée « trop vite », a indiqué la revue allemande, citant les propres experts du
   constructeur. De nombreux éléments du système ne se comprennent pas, ce qui entraîne
   divers problèmes, est-il précisé.

   Des centaines de conducteurs essayeurs de la voiture signalent jusqu’à 300 erreurs par
   jour. Plus de 10 000 techniciens s’efforcent de résoudre les problèmes, qui pourraient
   retarder le lancement de l’ID3 de plusieurs mois, indique Manager Magazin.

   L’ID3 sera en concurrence avec la Tesla Model 3 et les versions de base coûteront
   moins de 30 000 euros en Allemagne.

   La voiture est la première voiture électrique basée sur l’architecture électrique MEB de
   Volkswagen. Cette plateforme doit servir de base à 27 véhicules électriques pour
   différentes marques du groupe (VW, Audi, Skoda, Seat) d’ici à fin 2022, dont le tout-
   chemin de loisir Volkswagen ID4 qui sera destiné aux marchés américain et chinois. L’ID3
   sera destinée au marché européen et ne devrait pas être commercialisée aux Etats-Unis.

   L’ID3 est présenté comme un modèle aussi important pour l’avenir de Volkswagen que la
   Coccinelle et la Golf l’ont été par le passé.

   Le constructeur avait reconnu en janvier que le développement de l’architecture
   électronique et logicielle de la voiture constituait un défi, mais il avait confirmé la date de
   lancement. Manager Magazin avait rapporté le mois précédent que, du fait de problèmes,
   plus de 20 000 ID3 seraient fabriqués sans une suite logicielle complète et devraient être
   ensuite modifiées par des équipes d’ingénieurs.

   VW a lancé la production de série de l’ID3 dans son usine de Zwickau, en Allemagne, en
   novembre. Un retard dans le lancement de la voiture serait coûteux pour l’entreprise qui
   compte sur le modèle pour l’aider à satisfaire aux nouveaux objectifs pour les émissions
   de CO2 en Europe.
   Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (26/2/20)

   Par Frédérique Payneau

CHINE
TOYOTA INVESTIT 400 MILLIONS DE DOLLARS DANS LA START-UP
CHINOISE PONY.AI

   Toyota a investi 400 millions de dollars dans la start-up chinoise Pony.ai, renforçant ainsi
   le partenariat noué l’année dernière avec la jeune pousse. L’investissement permet une
   “intégration plus profonde” de la technologie de Pony.ai dans les véhicules Toyota.

   “Cela nous permettra d’accélérer la commercialisation des véhicules à conduite
   autonome”, a déclaré James Peng, président de Pony.ai.
Pour Pony.ai, une coopération avec Toyota est un vote de confiance, alors même que la
  start-up doit faire face à des concurrents américains de taille, tels que Waymo.

  Toyota n’a pas d’accord exclusif avec Pony.ai et ce dernier est libre de proposer sa
  technologie à d’autres constructeurs.

  L’année dernière, Toyota et Pony.ai ont annoncé un projet pilote sur les routes de Pékin
  et Shanghai, utilisant des Lexus RX dotées du système de conduite autonome de Pony.ai.

  Les deux partenaires veulent explorer d’autres possibilités de coopération dans les
  services de mobilité.
  Source : AUTOMOTIVE NEWS (26/2/20)

  Par Juliette Rodrigues

ETATS-UNIS
CRUISE POURRA TESTER SES VOITURES AUTONOMES AVEC DES
PASSAGERS EN CALIFORNIE

  La filiale de General Motors, Cruise Automation, a annoncé qu’elle avait reçu le feu vert
  des autorités californiennes pour tester ses voitures électriques autonomes avec des
  passagers à bord sur les routes de cet Etat.

  Un conducteur devra être présent dans les voitures et aucune contribution financière ne
  devra être demandée aux passagers.

  Cruise teste ses véhicules autonomes depuis des années. Le permis délivré par la
  Californie permet d’inclure des passagers dans le processus d’expérimentation, a indiqué
  Milin Metha, porte-parole de Cruise.

  L’entreprise veut réduire les accidents, remodeler les villes, faire gagner du temps au
  gens et de rendre les transports plus accessibles, a indiqué Daniel Kan, cofondateur de
  Cruise.

  San Francisco, où Cruise a son siège, sera la première ville où l’entreprise lancera sa
  voiture autonome.
  Source : AUTOMOTIVE NEWS 26/2/20

  Par Frédérique Payneau

SUBARU INVESTIT 158 MILLIONS DE DOLLARS DANS SON USINE DE
L’INDIANA

  Subaru investit 158 millions de dollars dans son usine de l’Indiana pour y construire un
  nouvel atelier de transmissions et un centre logistique. Le constructeur affiche une
  croissance ininterrompue aux Etats-Unis depuis plusieurs années.
La construction de l’atelier de transmissions devrait démarrer cet été.

   Les nouvelles installations (atelier + centre logistique) permettront la création de quelque
   350 emplois, portant à 6 500 personnes les effectifs totaux de l’usine de l’Indiana.

   Subaru produit des crossovers Outback et Ascent sur le site, ainsi que des voitures
   Legacy et Impreza. L’an passé, le constructeur a vendu 700 117 véhicules aux Etats-
   Unis, en hausse de 2,9 %, affichant ainsi un record de ventes pour la onzième année
   consécutive. Il vise pour cette année un nouveau record, avec 725 000 ventes.

   Les véhicules fabriqués sur le site de l’Indiana représentent plus de la moitié des ventes
   de Subaru aux Etats-Unis. Les ventes de l’Outback ont totalisé 181 178 unités l’an passé
   et celles de l’Ascent ont porté sur 81 958 unités.

   “Nos volumes de production ont triplé au cours des dix dernières années,” indique Scott
   Brand, directeur de la qualité de l’usine de l’Indiana. Pour l’année fiscale en cours, qui
   s’achèvera le 31 mars 2020, Subaru estime que la production du site s’établira à 390 000
   unités, et, pour l’année suivante, à 410 000 unités.
   Source : AUTOMOTIVE NEWS

   Par Juliette Rodrigues

INDE
LES VENTES DE VOITURES EN INDE DEVRAIENT SE STABILISER EN
2020 GRÂCE AUX MESURES DE RELANCE

   Les ventes de voitures en Inde devraient être relativement stables cette année, après
   avoir chuté de 11,8 % en 2019, dans un contexte de ralentissement de la croissance
   économique, selon Moody’s.

   “Nous prévoyons que les ventes d’automobiles en Inde augmenteront de 0,5 % en 2020,
   soutenues par des mesures de relance et des rabais sur les voitures neuves non
   conformes aux normes d’émission Bharat Stage VI (BS VI), qui entreront en vigueur en
   avril”, a indiqué l’agence.

   “Pour 2021, nous nous attendons à une hausse de 2 % des ventes de voitures sur le
   marché indien”, ajoute Moody’s.
   Source : ECONOMIC TIMES (27/2/20)

   Par Juliette Rodrigues

MONDE
MOODY’S ET LMC ABAISSENT LEURS PRÉVISIONS DE VENTES
MONDIALES À CAUSE DU CORONAVIRUS

   En raison de l’épidémie de Coronavirus, Moody’s prévoit désormais que les ventes
mondiales de voitures devraient diminuer d’environ 2,5 % en 2020. L’agence de notation
  s’attendait encore à un recul limité à 0,9 % en début d’année. « L’épidémie de
  coronavirus est en train d’affecter la demande automobile et de perturber les chaînes
  d’approvisionnement », a expliqué Moody’s le 26 février, ajoutant par conséquent
  maintenir une perspective « négative » sur le secteur automobile mondial.

  Les immatriculations de voitures neuves devraient baisser de 2,9 % en Chine, une «
  faible performance », contre une hausse de 1 % anticipée en début d’année par l’agence.

  « Les ventes américaines vont demeurer molles, tandis qu’elles vont reculer en Europe
  de l’ouest après une demande importante fin 2019 », prévoit également Moody’s.

  Seul le marché japonais devrait échapper à la morosité, l’agence de notation affirmant y
  attendre désormais un rebond des ventes de 0,4 % en 2020, contre un déclin de 1,4 %
  l’an dernier.

  De son côté, LMC Automotive a indiqué qu’il évaluait divers scénarios pour cette année et
  qu’il pouvait imaginer une baisse de 3 à 4 millions de véhicules légers, par rapport aux
  quelque 90 millions de V.L. vendus dans le monde en 2019. Cela représenterait un recul
  de 4,4 %. « Ce n’est pas notre scénario de base, mais il semble raisonnable de passer à
  l’hypothèse suivante, au cas où la situation s’aggraverait », a déclaré l’organisme dans
  une note de recherche.

  D’après LMC, les mesures de confinement mises en œuvre dans divers pays, y compris
  les mesures de quarantaine, les restrictions de voyage et les perturbations dans la
  production et les transports pourraient nuire à la croissance économique et saper la
  confiance. « Si l’on ajoute à cela une éventuelle chute de la consommation dans les
  régions touchées par l’épidémie et dans les régions avoisinantes, les effets pourraient
  être très néfastes sur les marchés des biens durables coûteux comme les voitures », a-t-il
  ajouté.
  Source : AUTOMOTIVE NEWS CHINA (26/2/20)

  Par Alexandra Frutos

ROYAUME-UNI
LA PRODUCTION DE VOITURES AU ROYAUME-UNI A DIMINUÉ DE 2,1
% EN JANVIER

  118 314 voitures ont été fabriquées au Royaume-Uni au mois de janvier, un volume en
  baisse de 2,4 % sur un an, selon les chiffres publiés par l’association des constructeurs
  britanniques (SMMT).

  Le mois dernier, la production pour le marché britannique a reculé de 23,9 %, à 20 444
  unités. Celle pour l’exportation a augmenté de 4,1 %, à 97 870 unités, et représenté 82,7
  % de la production totale, contre 77,8 % un an plus tôt.
La production de voitures au Royaume-Uni a biassé en janvier pour le cinquième mois
consécutif.

Les exportations étant le pilier de la production automobile britannique, le rebond
enregistré en janvier constitue une bonne nouvelle, mais les chiffres du mois ne sont pas
satisfaisants, la production ayant à nouveau baissé, en raison du manque de confiance et
d’une faible demande au Royaume-Uni, a commenté Mike Hawes, délégue général de la
SMMT.

« Le budget à venir donne l’occasion au gouvernement de prendre des mesures de
soutien pour stimuler le marché, mais le coup de pouce le plus important serait un accord
sur un accord ambitieux de libre-échange avec l’Europe », a déclaré M. Hawes. Cela
mettrait fin aux incertitudes et aiderait le Royaume-Uni à regagner sa réputation d’être un
excellent endroit pour les investissements automobiles, a-t-il ajouté.
Source : COMMUNIQUE SMMT (27/2/20)

Par Frédérique Payneau
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