FRANCE LE MARCHÉ FRANÇAIS DES VÉHICULES LÉGERS A RECULÉ DE 12,7 % EN JANVIER - CCFA
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 03/02/2020 FRANCE LE MARCHÉ FRANÇAIS DES VÉHICULES LÉGERS A RECULÉ DE 12,7 % EN JANVIER Avec 166 601 immatriculations de voitures et de véhicules utilitaires légers en janvier 2020, le marché automobile français a reculé de 12,7 % à nombre de jours ouvrés identique (22 jours). 134 230 voitures neuves ont été immatriculées le mois dernier, en baisse de 13,4 %. Les ventes de véhicules utilitaires légers ont quant à elles chuté de 9,3 %, à 32 371 unités, et celles de véhicules industriels de plus de 5 tonnes de 12 %, 3 986 unités. Le marché du véhicule d’occasion du mois de janvier est par ailleurs estimé à 503 635 voitures particulières, en hausse de 12,7 %. Le mois dernier, les ventes de voitures neuves des constructeurs français ont enregistré un baisse de 10,5 %, à 81 365 unités (- 5,9 % pour le Groupe PSA, à 51 617 unités ; – 17,4 % pour le groupe Renault, à 29 748 unités), et celles des marques étrangères ont chuté de 17,6 %, à 52 865 unités (- 16,7 % pour Volkswagen, à 14 799 unités ; + 15,2 % pour le groupe Toyota, à 10 239 unités ; – 8,7 % pour le groupe Hyundai, à 5 613 unités ; – 17,3 % pour le groupe BMW, à 4 710 unités ; – 33,1 % pour Ford, à 3 918 unités ; – 37,7 % pour le groupe FCA, à 3 502 unités ; + 28,2 % pour le groupe Nissan, à 3 277 unités ; – 48,9 % pour le groupe Daimler, à 2 489 unités ; – 43,6 % pour Suzuki, à 1 431 unités ; – 51 % pour Geely [Volvo Cars], à 771 unités ; – 23,8 % pour le groupe Tata [Jaguar et Land Rover], à 571 unités ; et – 36,8 % pour Mitsubishi, à 266 unités). « Ce n’est pas une surprise car on avait eu, au mois de décembre 2019, une augmentation d’immatriculations de voitures qui allaient avoir un trop fort malus » au 1er janvier 2020, explique à l’AFP François Roudier, du CCFA. « On le voit en particulier dans certaines marques étrangères qui ont des voitures de luxe ou des gros SUV, où ce qui a été immatriculé en décembre ne l’a pas été en janvier », ajoute-t-il. Les constructeurs ont également avancé en décembre certaines immatriculations de gros
véhicules émetteurs de CO2 pour éviter qu’ils entrent dans le calcul des émissions moyennes de CO2 de leurs ventes en 2020. Une nouvelle norme européenne leur impose en effet depuis le début de l’année de respecter un plafond de 95 grammes par kilomètre en moyenne sur l’ensemble de leur gamme, sous peine de fortes amendes. Ces « changements de normes » et les « immatriculations tactiques » des constructeurs qui en découlent « créent des distorsions sur le marché qui rendent les chiffres difficilement analysables », note pour sa part Flavien Neuvy, directeur de l’Observatoire Cetelem de l’automobile. « Si on sort de ces hausses et contrecoups artificiels, la dynamique du marché français reste quand même extraordinairement bonne », portée par les ventes aux entreprises, alors que celles aux particuliers ont baissé, souligne-t-il. En termes de motorisations, les immatriculations de véhicules électriques ont bondi en janvier. Elles ont représenté 8,2 % de l’ensemble des nouvelles immatriculations (10 952 voitures), contre seulement 2 % en janvier 2019. De même, la part de marché des véhicules hybrides rechargeables est passée en un an de 0,7 % à 2,8 % (3 734 immatriculations en janvier 2020). Là encore, pour améliorer leur bilan CO2 en 2020 et éviter ou limiter les pénalités, les constructeurs ont « retardé » certaines immatriculations du dernier trimestre de 2019, explique M. Roudier. Les véhicules diesel ont quant à eux représenté 31,7 % des nouvelles immatriculations, contre 34,2 % en janvier 2019, une part de marché qui « se stabilise » autour du tiers des immatriculations, du fait du manque « d’alternative au diesel sur les gros rouleurs », l’hybride rechargeable restant encore très cher, note M. Roudier. La part de marché de l’essence est tombée de 58 % à 48,7 % entre janvier 2019 et janvier 2020, peut-être le signe du « désenchantement » des consommateurs sur le coût à l’usage d’une voiture à essence, estime pour sa part M. Neuvy. Source : AFP (1/2/20), COMMUNIQUE DE PRESSE CCFA (3/2/20) Par Alexandra Frutos LA MORTALITÉ ROUTIÈRE A ATTEINT SON PLUS BAS NIVEAU EN 2019 En 2019, 3 239 personnes ont perdu la vie sur les routes métropolitaines, un « chiffre historiquement bas », a annoncé le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner le 1er février. Avec neuf décès de moins qu’en 2018, l’Hexagone a quasiment stagné en 2019, enregistrant une très légère baisse de 0,3 % selon les données de la Sécurité routière. « Ces chiffres sont historiques, mais ils sont le résultat d’une politique volontariste », a déclaré le ministre lors d’une courte allocution à Janvry (Essonne), en défendant le passage aux 80 km/h sur les routes secondaires instauré par le gouvernement depuis mi- 2018. Au total, « 36 vies ont été sauvées grâce à la mesure du 80 km/h » depuis son lancement en juillet 2018, a fait valoir M. Castaner, au moment où plusieurs départements, dont la Corrèze et le Cantal, ont décidé de revenir aux 90 km/h. Les départements sont « libres de décider » grâce à la dérogation prévue par la loi, a ajouté M. Castaner, tout en les invitant « à évaluer aussi dans la durée les conséquences » locales du retour aux 90 km/h. D’après un recensement effectué par l’AFP en décembre, 25 départements ont fait
savoir leur intention de repasser aux 90 km/h. Dans l’Hexagone, tous les autres indicateurs sont également à la baisse en 2019 : le nombre d’accidents corporels a diminué de 1,1 % et le nombre de personnes blessées de 0,6 %. En métropole, la baisse de la mortalité « profite à tous les usagers sauf aux cyclistes », qui enregistrent 9 morts de plus (184 décès en 2019), précise le communiqué de la Sécurité routière. Cette hausse vient ternir le bilan global sur l’ensemble du territoire français, qui atteint 3 493 morts, soit 5 de plus qu’en 2018, deuxième année la moins meurtrière de l’histoire. Onze morts ont par ailleurs été recensés en trottinettes (électriques ou non), un chiffre mesuré pour la première fois en 2019. Source : PARISIEN (1/2/20) Par Alexandra Frutos AMÉRIQUE DU NORD LE SALON DE CHICAGO OUVRE L’ANNÉE DES GRANDS SALONS AUTOMOBILES EN AMÉRIQUE DU NORD Le salon de Detroit se tenant désormais non plus en janvier mais en juin, le salon de Chicago, qui ouvre ses portes cette semaine, est le premier grand salon automobile de l’année en Amérique du Nord. Alors que plusieurs constructeurs ont décidé de dévoiler des véhicules en dehors des salons traditionnels au cours des derniers mois, le salon de Chicago ne sera pas dépourvu de nouveautés, indique AUTOMOTIVE NEWS. Ford Performance dévoilera une nouvelle version de la GT ; Hyundai une variante hybride de la nouvelle Sonata ; Jaguar une version restylée du F-Type ; FCA l’édition limitée Wrangler Jeep Performance Parts ; Kia la Cadenza restylée et Volkswagen l’Atlas restylé. General Motors présentera les Chevrolet Tahoe et Suburban et les GMC Yulon et Yukon XL restylés ; Genesis le GV80, son premier tout-terrain de loisir ; Honda la Civic Type-R restylée et Toyota des séries spéciales et de nouvelles variantes de ses pick-ups et tout- terrain de loisir. Source : AUTOMOTIVE NEWS (2/2/20) Par Frédérique Payneau BRÉSIL LE SALON AUTOMOBILE DE SÃO PAULO SE TIENDRA DU 12 AU 22 NOVEMBRE 2020
General Motors, numéro sur le marché brésilien en termes de ventes avec sa marque Chevrolet, a annoncé qu’il ne participerait pas au Salon automobile de São Paulo cette année (12 au 22 novembre 2020). General Motors a expliqué que le constructeur souhaitait diminuer ses efforts sur les formats analogiques pour se concentrer sur les plateformes digitales et personnalisables. En d’autres termes, General Motors estime que le format d’exposition des salons ne lui permet plus de “communiquer” avec son public comme par le passé, et qu’il existe “d’autres outils digitaux plus efficaces et moins coûteux”. “Chevrolet veut être présent auprès de ses clients à chaque instant, et sur tous les canaux digitaux”, ajoute General Motors. L’annonce intervient quelques jours après celle de Toyota, qui renonce lui aussi au principal salon auto d’Amérique latine, tout comme sa marque Lexus. BMW et sa marque Mini seront également absents cette année. Lors de la dernière édition en 2018, Peugeot, Citroën, Jaguar, Land Rover, Volvo et JAC n’avaient pas participé à l’événement ; ils devraient, cette année encore, être absents. Le Salon de São Paulo avait accueilli en 2018 quelque 740 000 visiteurs et plus de 4 000 journalistes. Source : AUTOMOTIVE BUSINESS (31/1/20) Par Juliette Rodrigues CHINE LE BÉNÉFICE NET DE SAIC A CHUTÉ DE 29 % EN 2019 SAIC Motor a enregistré un bénéfice net en chute de 29 % en 2019, à 25,6 milliards de yuans (3,3 milliards d’euros). Les ventes du constructeur chinois, qui gère des coentreprises avec les groupes Volkswagen et General Motors, ont diminué de 12 % l’an dernier, à 6,24 millions de véhicules légers. Les livraisons de société conjointe SAIC-VW, qui fabrique des véhicules légers pour les marques Volkswagen et Skoda, ont baissé de 3,1 %, à 2 millions d’unités, tandis que celles de SAIC-GM, qui assemble des véhicules pour Cadillac, Buick et Chevrolet, ont plongé de 18 %, à 1,6 million d’unités. SAIC-GM-Wuling, coentreprise dédiée aux véhicules d’entrée de gamme de Baojun et aux minibus de marque Wuling, a vu ses ventes diminuer de 19 %, à moins de 1,67 million d’unités. Source : AUTOMOTIVE NEWS CHINA (30/1/20) Par Alexandra Frutos INDE LEXUS A DÉMARRÉ L’ASSEMBLAGE DE VÉHICULES EN INDE
Lexus a commencé à assembler des véhicules en Inde, à Bidadi, où il a investi quelque 100 millions de dollars dans une ligne de production. La berline ES est le premier modèle “made in India” de Lexus ; le crossover NX suivra à terme. Actuellement, la marque ne dispose que de modèles importés en Inde, soumis à des tarifs douaniers très élevés. Avec une fabrication locale, Lexus pourra sensiblement accroître sa compétitivité par rapport à ses principaux rivaux, les marques allemandes. Sur un marché du premium de quelque 35 000 unités, Lexus a vendu entre 500 et 600 voitures en 2019, soit une pénétration de 1 à 2 %. Source : ECONOMIC TIMES (31/1/20) Par Juliette Rodrigues JAPON LE MARCHÉ AUTOMOBILE JAPONAIS A RECULÉ DE 11,1 % EN JANVIER Les ventes de véhicules neufs au Japon (hors 660 cm3) ont continué de baisser en janvier, dans le sillage du dernier trimestre de 2019, selon des données publiées par l’Association japonaise des concessionnaires automobiles (JADA). 221 464 voitures, camions et autobus ont ainsi été livrés le mois dernier, en recul de 11,1%. Le marché japonais est en baisse depuis l’entrée en vigueur, le 1er octobre dernier, d’un relèvement de la TVA, passée de 8 % à 10 %. La baisse de janvier est encore plus marquée que celle de décembre dernier (- 9,5 %). Toyota, dont la part de marché au Japon tourne autour de 50 %, a vu ses ventes diminuer de 4,7 % le mois dernier, incluant un plongeon inhabituel de 18,1% des ventes de sa marque haut de gamme Lexus. Nissan a pour sa part chuté de 33,2 %, et Honda de 34,6 %. S’agissant des mini-véhicules (660 cm3), les ventes de janvier ont porté sur 138 639 unités, en baisse de 12,8 %. Au total, toutes catégories confondues (voitures, camions, bus, mini-véhicules), le marché japonais a totalisé 360 103 unités en janvier, en baisse de 11,7 %. Source : AFP (3/1/20) Par Juliette Rodrigues ROYAUME-UNI LE MILLIARDAIRE CANADIEN LAWRENCE STROLL VA ENTRER AU CAPITAL D’ASTON MARTIN
Aston Martin a conclu un accord avec le milliardaire canadien Lawrence Stroll, propriétaire de l’écurie de F1 Racing Point, sur un plan de sauvetage de 500 millions de livres (592 millions d’euros), qui doit lui permettre de sortir d’une mauvaise passe financière et commerciale. M. Stroll emmènera un consortium d’investisseurs qui apportera 182 millions de livres, ce qui le fera entrer au capital du constructeur britannique de voitures sportives de luxe à hauteur de 16,7 %, cette participation devant ensuite monter à 20 %. Les 318 millions de livres restants seront levés auprès des actionnaires de l’entreprise après la publication des résultats annuels ce mois-ci. « La levée de fonds est nécessaire et permet d’assurer l’avenir de long terme du groupe », a souligné le directeur général d’Aston Martin, Andy Palmer. « M. Stroll va apporter sa solide expertise dans l’automobile et les marques de luxe », a-t-il ajouté. M. Stroll présidera le conseil d’administration d’Aston Martin, en remplacement de Penny Hughes. Il rebaptisera son écurie du nom du constructeur à partir de la saison 2021. Aston Martin se lancera alors sous son nom en F1 et lâchera Red Bull, un concurrent de Racing Point. Le nouvel actionnaire canadien d’Aston Martin s’est dit impatient de travailler avec le conseil d’administration et l’équipe de direction du constructeur, qui « fabrique les voitures de luxe parmi les plus célèbres au monde », pour « continuer à investir dans de nouveaux modèles et les technologies, et rééquilibrer la production pour donner la priorité à la demande sur l’offre ». Aston Martin a d’ores et déjà annoncé que le lancement de la marque de voitures électriques Lagonda, prévu en 2022, était suspendu et le développement de la Rapide E réexaminé. Il privilégiera les modèles hybrides, dans le cadre d’un plan de relance qui prévoit également des suppressions d’emplois et la restructuration des activités commerciales. Le constructeur mise beaucoup sur son entrée sur le marché des tout-terrain de loisir avec le DBX, dont les livraisons doivent débuter fin 2020. Il espère aussi bénéficier de la sortie du prochain volet de James Bond, « Mourir peut attendre », dans lequel figureront quatre de ses modèles. Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (31/1/20), AFP (31/1/20) Par Frédérique Payneau BMW REPOUSSE LE DÉVELOPPEMENT DE LA NOUVELLE MINI BMW a repoussé le développement de la nouvelle génération de la Mini pour des raisons de coûts et à cause du Brexit. Le constructeur allemand a développé trois générations de la Mini depuis qu’il a racheté la marque au Groupe Rover en 1994, proposant chaque modèle pendant environ six ans. La Mini actuelle est commercialisée depuis 2014.
Les ventes de Mini ont plongé de 18 % en décembre 2019 et reculé de 4,1 % sur l’ensemble de l’année, à 346 639 unités. Aux Etats-Unis, la demande a baissé de 17 %, à 36 092 unités. La Mini actuelle est fabriquée à Oxford, au Royaume-Uni, et à Born, aux Pays-Bas. Une nouvelle génération de la voiture nécessiterait des investissements dans les deux usines. Or, BMW ne réalisera pas d’investissements substantiels tant qu’il n’y verra pas plus clair sur l’issue des négociations sur les futures relations commerciales entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Le constructeur avait indiqué l’an dernier que le site d’Oxford pourrait perdre son statut de base de production et d’exportation pour la Mini si des droits de douane supérieurs à 5 % devaient être instaurés entre le Royaume-Uni et l’UE. En 2018, BMW a fabriqué 234 501 Mini au Royaume-Uni. Il a fait assembler la même année 211 660 véhicules (le BMW X1 et des Mini) aux Pays-Bas par VDL Nedcar (+ 39 %). Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (31/1/20) Par Frédérique Payneau RUSSIE LES VENTES DE VÉHICULES ÉLECTRIQUES D’OCCASION EN RUSSIE ONT PROGRESSÉ DE 48 % EN 2019 En 2019, les ventes de véhicules électriques d’occasion en Russie ont fait un bond de 48 %, à 3 303 unités (2 237 unités en 2018). La Nissan Leaf a largement dominé ce marché du V.E d’occasion, avec 3 123 unités écoulées, dont la quasi totalité ont été importées du Japon (3 051 unités). Suivent la Mitsubishi I-MiEV (69 unités), la Tesla Modèle S (34 unités), la BMW i3 (28 unités), la Lada Ellada (24), la Tesla Modèle X (11), la Jaguar I-Pace (9), le Renault Twizy (3), la Hyundai Ioniq (1) et la Tesla Modèle 3 (1). Source : AUTOSTAT (31/1/20) Par Juliette Rodrigues
Vous pouvez aussi lire